Le mariage sous L'Ancien Régime
               
               
               
                  Ce frontispice met l'accent sur la consolation que représente les enfants dans le
                     mariage, selon les deux citations bibliques. La figure féminine prononce les paroles
                     de Rachel dans le livre de Genèse, XXX, 1, où elle exprime son désir d'avoir des enfants (
                  
                  
                  
                     LA
 
                  
                  
                  
                     Composé par le R. P. Thomas le Blanc,
                  
Ouurage tres vtile & necessaire auxperson
nes Mariées.
1 A PARIS,
Chez Gilles André, ruë S.Iacques à l'Ima
ge S. François, attenant la vieille Poste. filet maigre M. DC. LXIV.
AVEC PRIVILEGE DV ROY. 2
               
               
               
               
               
               
                  
                  
                  
               
               
               
               
                  
                  
                  
               
               
               
               
                  
                  
                  
               
               
               
               
                  
                  
                  
               
               
               
               
               
            
            
            [...] da mihi liberos alioquin moriardans la traduction de la Vulgate). Le prêtre répond en citant I Samuel I, 17, où Anna demande à Dieu de lui donner un enfant mâle. Le prêtre Eli répond que Dieu lui accordera ce qu'elle a demandé;
Deus Israel det tibi petitionem tuem. (Ce livre de la Bible était autrefois appelé le premier Livre des Rois, d'où
I Regici.) Voir latinvulgate.com.
                     LA
                        DIRECTION
                        ET  LA
                        CONSOLATION
                        DES  PERSONNES
                        MARIEES,
                        OV  LES  MOYENS
                        infaillibles de faire vn Mariage
                           heureux, d'vn qui seroit mal
heureux.
                        
                     
                     Auec l'abregé des vies de quelques Saincts
                        & de quelques Sainctes, qui ont beaucoup
                        souffert dans leurs Mariages.
                     
                     
 
                  
                  
                  
                     Composé par le R. P. Thomas le Blanc,
                     de la Compagnie de Iesus.
                     
                  Ouurage tres vtile & necessaire auxperson
nes Mariées.
1 A PARIS,
Chez Gilles André, ruë S.Iacques à l'Ima
ge S. François, attenant la vieille Poste. filet maigre M. DC. LXIV.
AVEC PRIVILEGE DV ROY. 2
APPROBATION.
IE Soubsigné Prouincial de la Compagnie de Iesvs, en la Prouince de Champagne, selon le Priuilege accordé à ladite Compagnie : par 
                     les Roys tres-Chrestiens Henry III. 
                     le 20. Mars 1583. Henry IV. le 20. Decembre 1608. Louys XIII. le 14. Fevrier 1619. & Louis XIV. à present 
                     regnant le 23. Decembre 1650. Permets à Iean Riuiere, priuatiuement 
                     à tous autres ; de faire imprimer le 
                     liure intitulé : La Direction & la 
                           Consolation des personnes Mariées. 
                     Composé par le R. P. Thomas le  
                     Blanc de la mesme Compagnie, &  
                     ce sur les peines contenües audit 
                     Priuilege. Fait en Nostre College 
                     de Dijon le 24. Decembre 1663.
                   
                  
                  
                  
                     Pierre le Cazre.
                     
                   
                   
                  3       
                  
                  
                  
                  4
                  bandeau
                  
                  
                   
                  lettrine
                  
                  
                  
               
               
               
               
               
               
                     M
                     ON cher lecteur, ie 
                     vous presente ce petit 
                     trauail, pour vostre 
                     consolation, & pour la satisfaction des personnes d'honneur, 
                     qui m'ont souuent pressé, en 
                     France & en Italie, de vouloir 
                     assister ceux qui sont dans le tracas du mesnage : & dans le malheur d'vn mariage infortuné.
                  
                  
                  Comme la maladie est extreme : aussi la difficulté d'y 
                     trouuer des remedes doux &  
                     efficaces, a plusieurs fois fait 
                     trembler ma plume, & esbranlé ma resolution. Mais l'ardeur de ceux qui me poussoient  
                     à ce dessein, ne me donnant 
                     
                     
                     
                     
                     
                     
                      
                     nulle treue : i'ay esté comme 
                     necessité de ployer sous leurs raisons, dont ie vous veux faire 
                     part. Ils me disoient auec vne 
                     amiable colere & vne charitable importunité.
                  
                  
                  Quoy donc ? Aurezvous fait tant d'efforts,  pour 
                     aider diuerses personnes,  sans 
                     auiser au secours de ceux de la  
                     vertu desquels dépend la perfection de tous les autres.
                  
                  
                  N'estes-vous pas entré 
                     dans les armées, pour donner 
                     aux soldats, au milieu de la 
                     licence de la guerre, vn cœur 
                     Chrestien ; & vne vertu  
                     masle, qui remporte tous les 
                     iours la victoire sur les vices : 
                     leur presentant Le Soldat ge
                     
                     
                     
                     
                        
                     nereux. 
                     N'estes-vous pas en
                        Imprimé au 
                        Pont à 
                        Mousson. 
                        
                     tré dans les cabarets, pour y 
                     apporter de la moderation : & 
                     pour en retirer ceux qui y noyent 
                     leur raison dans le vin, leur 
                     
                        Au Põt 
                        & à 
                        Dijon. 
                        
                     donnant l'Homme de bonne compagnie. N'estes-vous 
                     pas entré dans les berlans5, & 
                     dans les lieux de desbauche, où 
                     les blasphemes sont dans leur 
                     regne, pour en bannir les iuremens & les execrations,  leur 
                     monstrant les foudres du Ciel, 
                     qui pendent sur leurs testes : & 
                     
                        A  
                        Dijon. 
                        
                     Dieu vangeur & ennemi 
                        des blasphemes, des iuremens des maledictions, & 
                        des imprecations.
                  
                  
                  Quoy ? N'auez-vous 
                     pas tasché d'exciter tous les  
                     
                     
                     
                     
                     
                     
                      
                     Chrestiens à la modestie, au 
                     silence & à la deuotion : dans 
                     les temples dediez au Dieu viuant : par le Chrestien dans 
                     
                        A  
                        Dijon.                   
                        
                     l'Eglise : D'esclairer les petites filles dans les escoles : par 
                     le Miroir des Vierges les 
                     
                        A  
                        Dijon.                   
                        
                     ieunes enfans dans les Colle
                        A  
                        Paris,   
                        chez 
                        Binière
                               
                     ges : par 
                     le bon Ecolier.
                  
                  
                  Vovs auez penetré dans les 
                     Cloistres des Religieux : leur 
                     auez porté 
                     l'Idée parfaite des 
                     
                        A 
                        Lyon. 
                           Chez 
                           Barbier
                           
                     Religieux, ou le sainct trauail des mains : qui contient 
                     amplement toute la perfection 
                     qu'ils doiuent acquerir enuers 
                     Dieu, enuers le prochain, & 
                     enuers eux-mesmes.
                  
                  
                  Vous n'auez point negligé 
                     les gens de mestier, dans leurs 
                     
                     
                     
                     
                      
                     boutiques ; & les gens de labeur, 
                     dans le lieu de leurs sueurs ; leur 
                     
                        A 
                        Dijon. 
                        monstrant 
                     le bon Vigneron, 
                        le bon Laboureur, & le bon 
                        Artisan. Vous auez mené les 
                     riches & les pauures par les rües: 
                     & par tous les lieux, où ils 
                     peuuent se perfectionner, & seruir leur Createur : leur donnant 
                     
                        A 
                        Dijon. 
                        
                     pour guide le bon Riche &  
                        le bon Pauure. Vous auez 
                     visité les maisons, pour y essüier 
                     les larmes des veuues, & pour 
                     les auancer en la plus haute perfection : leur mettant en main, 
                     
                        A 
                           Dijon. 
                           A 
                           Paris.
                     la consolation & la direction des Veuues. Vous n'auez pas mesmes negligé les Cochers & les Laquais, estant sur 
                     le point de faire paroistre en pu
                     
                     
                     
                     
                     
                     blic, le bon Cocher & le bon 
                        Laquais.
                  
                  
                  Apres tous ces trauaux, 
                     laisserez vous sans secours ceux, 
                     de la vertu ou du vice desquels 
                     depend la bonne conduite ou le 
                     naufrage de tous ceux à qui 
                     vous auez tendu la main ?
                  
                  
                  Si vn homme marié est desreglé dans son mesnage : où il a 
                     toutes les occasions de viure en 
                     paix, & de seruir Dieu: comment se fera-t-il vn soldat vtile à la Republique, & assez 
                     genereux, pour dompter la violence de ses passions, au milieu 
                     de la tempeste & de la furie des 
                     armées & des batailles ?
                  
                  
                  Par quelle industrie6 fermerez-vous les cabarets, si vne 
                     
                     
                     
                     
                              
                     femme vit dans sa maison, comme vne megere, & ne donne 
                     aucun repos à son mari le tourmentant par ses crieries, par ses 
                     maledictions, & par ses rages. 
                     La fumée ne le chassera point 
                     si-tost de sa chambre : qu'elle le 
                     fera sortir du logis : & chercher 
                     dans vn berlan7, auec des fripons, ce qu'il ne peut trouuer en 
                     sa maison parmy ses domestiques.
                  
                  
                  Si le mary & la femme s'accoustument à des iuremens iournaliers & à des maledictions reciproques : par quel artifice arresterez vous la langue d'vn libertin, qui perd tout son bien en vn 
                     coup de dez : ou qui reçoit vn 
                     sanglant affront, par son ennemi ?
                  
                  
                  Le veritable moyen d'auoir 
                     
                     
                     
                     
                        
                     des Chrestiens deuots, dans les 
                     Eglises : des filles modestes, dans 
                     leurs escoles : Escoliers diligens, dans les classes : des Religieux feruens, dans les cloistres : des Artisans, des Laboureurs, des Vignerons courageux dans leurs fatigues : des 
                     Riches moderez, dans leur prosperité : des Pauures patiens, 
                     dans leur affliction : des Veuues 
                     contentes, dans leur solitude : des 
                     valets obeissans, dans leurs seruices, c'est de mettre ordre dans 
                     la famille : & rendre la femme 
                     & le mari vertueux.
                  
                  
                  Si la teste se conserue en bonne santé, tous les membres seront 
                     dans vne vigueur, capable de 
                     les fortifier pour toutes leurs fon
                     
                        
                     ctions. Si la teste est dans vne fascheuse langueur, tout le reste du 
                     corps tombera en foiblesse, & ne 
                     fera rien, dans la perfection necessaire. Lors qu'vne fontaine est 
                     empestée, tous les ruisseaux sont 
                     corrompus : & causent la mort à  
                     ceux qui en puisent de l'eau.
                  
                  
                  Ne croyez donc pas auoir  
                     fait grand progrez par vos liurets : si vous n'aidez le pere 
                     & la mere de famille : dont depend la vertu & la saincteté 
                     de tout le reste des hommes. Iusques icy sont les entretiens de 
                     mes amis, ou plustost des vôtres: qui me sollicitoient de vous 
                     assister.
                  
                  
                  Ie ne vous rapporteray point 
                     le reste de leurs motifs. C'est 
                     
                     
                     
                     
                        
                     assez, que ce raisonnement paroissant tres-fort, i'y ay donné 
                     les mains & le cœur : & me 
                     suis euertué de trouuer des remedes à tous les maux que 
                     vous souffrez : & à toutes les 
                     passions, qui vous transportent. 
                     Rendez-vous aux discours que  
                     ie fais : & ie vous promets de la 
                     part de Dieu, vne paix remplie de ioye & de consolation, 
                     dans les plus cuisans trauaux  
                     de cette vie : & vne immortelle felicité, dans le Ciel : où les 
                     larmes & les plaintes ne trouueront plus de lieu : & où vn 
                     eternel repos assouuira tous les  
                     desirs de vostre ame. Ainsi soitil.
                  
                  
                  
                  
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               TABLE DES CHAPITRES CONTENVS EN CE LIVRE. Livre premier.
filet mi-maigre- CHAPITRE I. LE Mariage est vn excellent Estat de vie, & tres-agreable à Dieu. page 1
 - CHAPITRE II. Il ne se faut point marier par phantaisie, mais par vne meure deliberation 14
 - CHAPITRE III. Il est fort difficile de n'estre point mal marié. 23
 - CHAPITRE IV. Ceux qui sont mal Mariez, sont dans vn Estat tres douloureux. 30 §. I. Vne Femme mal marièe est vne Ame damnèe, si elle n'y prend garde. là mesme. §. II. Vn Homme mal marié est dans vn fascheux Purgatoire, quoy qu'il fasse. 34
 - CHAPITRE V. Ceux qui sont mal Mariez, se peuuent faire de grands Saincts. 39 §. I. Vne Femme mal mariée, peut estre vne glorieuse Martyre de IesvsChrist. 40 §. II. Vn Homme malmarié peut deuenir vn parfait Confesseur de Iesvs-Christ. 44
 - CHAPITRE VI. Quatre moyens generaux pour viure content & ioyeux, estant mal marié. 49 §. I. La Patience oste l'amertume des choses douloureuses, qui arriuent dans le mesnage. 50 §. II. La memoire de la Passion de Nostre Sauueur Iesvs-Christ, donne de la douceur dans l'amertume du mesnage. 57 §. III. L'exercice de la presence de Dieu, cause de la ioye au milieu des plus rudes attaques. 63 §. IV. L'Oraison obtient les forces necessaires, & vne constante perseuerance dans les afflictions domestiques. 70
 
LIVRE DEVXIESME.
- Chapitre I. LA Consolation & la Direction d'vne Femme, qui n'est point aimée de son Mary. 76 §. I. Remedes du costé de la Femme, qui croit n'estre point aimée par son mary. 79 §. II. Considerations pour le Mary qui n'aime point sa Femme. 93
 - CHAPITRE II. La Consolation & la Direction d'vne Femme, qui est battuë par son Mary. 101 §. I. Aduis à la femme, qui est battüe par son mary. 102 §. II. Aduis pour le mary qui bat sa femme. III
 - CHAPITRE III. La Consolation & la Direction d'vne femme dont le mary est ialoux. I2I
 - CHAPITRE IV. La Consolation & la Direction d'vne Femme, qui a vn Mary débauché & peu chaste. 140
 - CHAPITRE V. La Consolation & la Direction d'vne femme, qui est mal obeïe par ses enfans & par ses seruiteurs, sans que son mary les maintienne dans leur deuoir. 162 §. I. Aduis pour la femme bafoüée par ses enfans, & par ses seruiteurs. la mesme. §. II. Aduis pour le Mary; dont la Femme est mesprisée par ses enfans, & par ses ser- uiteurs. 173 §. III. Aduis aux Enfans, qui mesprisent leur Mere. 184 §. IV. Auis aux Seruiteurs, qui mesprisent la Maistresse du logis. 187
 - CHAPITRE VI. La Consolation & la Direction d'vne Femme, laquelle a vn Mary auaricieux; qui la laisse & ses enfans dans la necessité. 190
 - CHAPITRE VII. La Consolation & la Direction d'vne Femme, dont le mary est fascheux à son Pere,à sa Mere, à ses enfans d'vn autre lict, & aux Seruiteurs & Seruantes qu'elle affectionne. 209 §. I. Aduis à la Femme, dont les parens, & les domestiques sont mal traitez. la méme. §. II. Aduis pour le Mary, en ce qui concerne ses enfans & ceux de sa Femme. 214 §. III. Auis au Mary, touchant ses seruiteurs & ses seruantes, que sa femme supporte. 222 §. IV. Auis au Mary, pour ce qui concerne le Pere & la Mere de sa Femme. 228
 - CHAPITRE VIII. La Consolation & la Direction d'vne Femme, dont le Mary ne gagne rien, ou par paresse, ou par maladie. 232
 - CHAPITRE IX. La Consolation & la Direction d'vne Fem- me, qui a vn mary ignorant, stupide & méprisé. 252
 - CHAPITRE X. La Consolation & la Direction d'vne Fem- me, dont le mary est gourmãd & yurogne. 272
 - CHAPITRE XI. La Consolation & la Direction d'vne Fem- me, qui a vn Mary prodigue & joüeur. 289
 - CHAPITRE XII. La Consolation & la Direction d'vne fem- me, dont le Mary est impie, qui luy empesche ses deuotions. 304
 
LIVRE III.
- Chap i. La loüange des fẽmes vertueuses. 333
 - Chap. ii. Quatre auis generaux, pour faire d'vne mauuaise femme vne bonne. 344
 - Chap. iii. La Consolation & la Direction d'vn Mary, dont la Femme aime trop les Compagnies. 350
 - CHAP. iv. La Consolation & la Direction d'vn mary, qui a vne femme libertine & débauchée. 367
 - Chap. v. La consolation & la Direction d'vn Mary, dont la femme dépense trop en habit, & en d'autres superfluitez. 394
 - Chap. vi. La Consolation & la Direction d'vn mary, dont la femme est auaricieuse. 410
 - Chap. vii. La Consolation & la Direction d'vn mary,dont la femme traite mal son Pere, sa Mere, & ses enfans d'vn autre lit. 429
 - Chap. viii. La Consolation & la Direction d'vn Mary, dont la femme est possedée de ialousie. 440
 - Chap. ix. La Consolation & la Direction d'vn Mary, dont la Femme est sterile. 457
 - Chap. x. La Consolation & la Direction d'vn mary, dont la femme est laide ou maladiue. 466
 - Chap. xi. La Consolation & la Direction d'vn mary dont la Femme est grossiere, stupide & paresseuse. 476
 - Chap. xii. La Consolation & la Direction d'vn Mary, dont la femme est excessiue en ses deuotions. 486
 - Chap. xiii. La Consolation & la Direction d'vn Mary, dont la Femme est babillarde, & & inquietante par ses plaintes & par ses discours impertinens. 501
 - Chap. xiv. La Consolation & la Direction d'vn Mary, dont la Femme est colere mal gracieuse. 518
 - Chap. xv. La Consolation & la Direction d'vn Mary, dont la Femme est superbe & desobeïssante. 546
 
LIVRE IV.
Vies de quelques Saints, de quelques Sain- tes, & d'autres personnes illustres & vertueuses, qui ont beaucoup souffert dans leurs Mariages.
- Chap. i. La vie de Saint Iob, Miroir de Patience. 554
 - Chap. ii. La vie de Louis le Debonnaire, Empereur & Roy de France. 564
 - Chap. iii. La vie de sainte Monique, Mere de sainct Augustin. 578
 
- Chap. iv. La vie de Saincte Anastasie, Martyre. 586
 - Chap. v. La vie de Saincte Elizabeth, Reyne de Portugal. 590
 - Chap. vi. La vie de la Bien-heureuse Ieanne Reine de France, & Fondatrice des Religieuses de l'Annonciation Nostre-Dame. 602
 - Chap. vii. La vie de Catherine d’Espagne, Reine d'Angleterre. 611
 - Chap. viii. La Vie de Catherine Iagellon, ou de Pologne, Reine de Suede & de Gothie. 621
 - Chap. ix. La Vie de Marie Tessonniere, dite Marie de Valance. 632
 - Chap. x. La Vie de Saincte Godolene. 644
 
                  filet décoratif
                  
                  
                  
               
               
               Extraict du Priuilege du Roy.
PAr grace & Priuilege du Roy, donné à Paris le vnziesme iour de Mars 
                     1663. Il est permis à IEAN Riviere, 
                     Marchand Libraire à Paris, d'imprimer 
                     ou faire imprimer, vendre & debiter vn 
                     Liure intitulé, La Direction & la Consolation des personnes mariées, Composé par le 
                     Reuerend Pere Thomas le Blanc 
                     Docteur en Theologie de la Compagnie 
                     de Iesvs; Et deffenses sont faites à toutes 
                     personnes de quelque qualité & condi
                     
                     tion qu'elles soient, d'imprimer ou faire 
                     imprimer ledit Liure pendant le temps &  
                     espace de quinze ans entiers & accomplis, à compter du iour que ledit Liure 
                     sera acheué d'imprimer, à peine d'en courir l'amande & la confiscation des exemplaires, ainsi qu'il est plus amplement 
                     porté par ledit Priuilege.
                   
                  
                  
                  Et ledit Riviere a associé auec 
                     luy Gilles Andre' & Clavde Calleville, pour en ioüir coniontement ensemble, suiuant l'accord fait entre eux.
                   
                  
                  
                  Registré sur le Liure de la Communauté  
                     des Marchands Libraires & Imprimeurs de 
                     cette Ville de Paris, suiuant & conformement à l'Arrest de la Cour de Parlement, 
                     du 8. Auril 1653. & aux charges portées 
                     par le present Priuilege.
                   
                  
                  
                  Acheué d'imprimer pour la premiere fois 
                     le 24. Avril 1664.
                   
                  
                  
                  Les Exemplaires ont esté fournis.
                  
                     
                     
                     I
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                  LA DIRECTION ET LA CONSOLATION DES PERSONNES MARIEES. LIVRE PREMIER. filet mi-maigre
CHAPITRE PREMIER. Le Mariage est vn excellent Estat de vie, & tres-agreable à Dieu.
lettrine; "I" (J) encadré, entouré de feuilles
                           I.  
                           I
                           E
                           ne pretẽs point disputer 
                             aux Vierges  &  aux Religieux, les auantages & les 
                           prerogatiues qu'ils ont au dessus de 
                           ceux qui sont engagez dans les liens 
                           
                           
                           
                                               
                           
                           
                           2
                           
                                               
                           du Mariage, & dans les soins d'vne 
                           famille.
               
                        
                        
                        Mais ie maintiens,que les personnes 
                           mariées peuuẽt arriuer à vne haute, 
                           tres-heroïque, & tres-admirable saincteté : s'ils veulent cooperer aux graces 
                           que Dieu leur presente,& se seruir des 
                           occasiõs qu'ils rencõtrent pour s'éleuer 
                           aux plus hauts degrez de perfection.
                        
                        
                        I'auouë qu'vn homme marié ne 
                           peut demeurer iour & nuict à l'Eglise 
                           pour y chanter les loüanges de Dieu: 
                           qu'il ne peut ny porter souuent des cilices & des haires, ny faire plusieurs 
                           disciplines8, ny jeusner au pain & à 
                           l'eau, ny se tenir retiré dans vne solitude, pour vacquer à la contemplation des choses diuines, auec vne si 
                           tranquille & si parfaite liberté d'esprit, 
                           qu'vn Chartreux9
                           ou qu'vn Anachorete10.
                        
                        
                        Mais il peut exercer la Charité, qui 
                           est la Reine & la plus eminente de 
                           toutes les vertus, la patience, la debonnaireté, la justice, la force, la temperance, l'humilité, & toutes les 
                           sainctes actions d'vn Chrestien. Il en 
                           trouue à chaque moment des sujets 
                           
                           
                           
                           
                           3
                           
                               
                           enuers sa femme, enuers ses enfans, 
                           enuers ses seruiteurs & ses seruantes. 
                           Sa porte luy offre tous les iours des 
                           boiteux, des aueugles, des estropiants, 
                           & des personnes reduites à vne extreme pauureté. Il a ses Fermiers necessiteux à diriger & à soulager. Il entend 
                           souuent ses voisins, ses parens & ses 
                           amis qui implorent son assistance. Il 
                           peut selon ses moyens & son esprit, 
                           soustenir sa Ville, sa Prouince & son 
                           Royaume : y contribuër de ses soins, 
                           de ses conseils, de son argent, & de 
                           son sang, si la necessité l'y oblige. Selon sa vocation, il aide les villageois 
                           dans leurs procez,dans leurs affaires, 
                           & dans leurs miseres ; leur donnant 
                           conseil, trauaillant pour eux, & leur 
                           eslargissant ce dont ils ont besoin.
                        
                        
                        II.  Dieu est vn sage Pere de famille. 
                           Il occupe ses enfans à diuers Mestiers; 
                           où ils peuuent s'auancer & faire fortune.
                        
                        
                        Les Vacations & les Offices des 
                           hommes sont semblables aux saisons 
                           de l'année, qui ont leurs commoditez 
                           & leurs difficultez. Dieu les fauorise 
                           
                           
                           
                              
                           
                           
                           4
                           
                                        
                           tous, & offre son aide à tous. S'il a 
                           honoré la Virginité en naissant d'vne 
                           Vierge ; il a voulu qu'elle fust mariée. 
                           Il a choisi l'Apostre sainct Iean Vierge 
                           pour estre son Bien-aimé : mais il a 
                           pris sainct Pierre qui auoit esté marié, 
                           pour estre le chef de toute son Eglise. 
                           Noé le Reparateur du Monde, Abraham le Pere des Croyans,tous les Patriarches & presque tous les Prophetes 
                           ont esté mariez, & ont eu des enfans. 
                           Moïse, le Legislateur des Hebreux, 
                           qui auoit dompté Pharaon & toute 
                           l'Egypte par de prodigieux miracles ; 
                           qui auec sa houlette auoit changé l'eau 
                           en sang, & la poussiere de la terre en 
                           grenoüilles & en mousches : qui auoit 
                           ouuert la Mer rouge, pour y faire passer 
                           trois millions de personnes à pied sec : 
                           qui ne marchoit qu'à la lumiere d'vn 
                           Ange caché dãs vne nuée: qui parloit à 
                           Dieu face à face, auec la mesme familiarité qu'vn amy discourt  auec son 
                           amy : qui sortoit de l'oraison auec vn 
                           visage tout éclatant & lumineux : qui 
                           faisoit pleuuoir  le pain du Ciel, & 
                           sortir l'eau des rochers, auoit vne 
                           
                           
                           
                           
                           5
                           
                           
                           femme & enfans.
                        
                        
                        III.  Dans la Loy de grace, nostre 
                           Sauueur a voulu aller aux nopces, auec 
                           la glorieuse Vierge sa Mere, & auec 
                           tous ses Apostres : & les honorer par 
                           le premier de ses miracles : conuertissant l'eau en vn vin delicieux.
                        
                        
                        Il donne maintenant sa benediction 
                           à tous ceux qui reçoiuent le Sacrement 
                           de Mariage : & leur confere la grace 
                           sanctifiante, s'ils y sont bien disposez. 
                           Ce qui est le plus considerable, & qui 
                           peut causer vne grande ioye, c'est que 
                           le Sacrement laisse vn droit d'auoir  
                           d'autres graces actuelles, dans les occurrences, & dans le besoin de l'Estat, 
                           où l'on doit viure le reste de ses iours.
                        
                        
                        Ces graces ont esté si puissantes, 
                           qu'elles ont fait de tres - excellens 
                           Saincts : & ont donné à l'Eglise des familles; où le mary & la femme ont esté 
                           canonisez. Tels sont sainct Xenophon, 
                           & sa femme Marie : sainct Castule, & 
                           saincte Irene  :  sainct Nicostrate, & 
                           saincte Zoë: sainct Seuerien, & saincte 
                              Aquila : sainct Adrien, & saincte Natalie : sainct Maxime, &  saincte Se- 
                           
                           
                           
                              
                           
                           
                           6
                           
                             
                           conde: sainct Lucien, & saincte Paule.  
                           On pourroit en rapporter diuers autres, s'il estoit necessaire : & vous estes 
                           certain, qu'il ne tient qu'à vous d'estre du nombre de ces amis de nostre 
                           Seigneur.
                        
                        
                        IV.   Le Mariage ne donne pas seulement au Ciel le mary & la femme : il 
                           les fait comme des arbres de vie11, au 
                           milieu du Paradis terrestre de l'Eglise : 
                           qui portent des fruicts dignes des 
                           yeux, des mains, & de la bouche de 
                           Dieu.
                        
                        
                        Quelle chose pourroit estre plus 
                           agreable à cette diuine Majesté, que 
                           de contempler la mere des Machabées, 
                           auec ses sept enfans qu'elle anime au 
                           martyre ? que de voir les sainctes Felicité  &  Symphorose auec vn pareil 
                           
                              
                              Marinæus 
                              & Mariana 
                              hist. 
                              Hisp. 
                              sed vocat 
                              Marcellum 
                              
                                               
                           nombre ? & sainct Martiel auec onze 
                           enfans, qui gagnerent tous la palme 
                           & la couronne d'vn glorieux Martyre? 
                           Saincte None sa femme mourut d'vne 
                           façon miraculeuse avec le douziesme.
                        
                        
                        V.  Vn Religieux n'a point cét auantage. Il est vn arbre excellent au parterre de l'Eglise: mais il est sterile. Que 
                           
                           
                           
                           
                           7
                           
                           
                           s'il recompense par ses instructions, en 
                           la culture des ames : il ne trauaille que 
                           sur la matiere que luy offre le Mariage. 
                           Et il s'est trouué des hommes mariez, 
                           qui ont conuerty autant ou plus de 
                           personnes à la veritable Foy qu'aucun 
                           Religieux.
                        
                        
                        Sainct Estienne Roy d'Hongrie, 
                           est estimé l'Apostre de toutes les Prouinces de ce beau Royaume. Sainct 
                              Charlemagne Empereur & Roy de 
                           France, est appellé l'Apostre des  Saxons. Il les a instruits & conuertis, 
                           auec la bouche des machines de guerre, & auec la langue des espées. Il a 
                           aussi beaucoup seruy à l'Espagne & à 
                           d'autres Royaumes, pour y maintenir la veritable Religion contre les Infidelles ?
                        
                        
                        VI.  De plus, qui est-ce qui a donné à l'Eglise les Religieux. Qui est-ce 
                           qui leur bastit des Monasteres ? Qui 
                           est-ce qui leur donne des rentes ? Qui 
                           conserue leurs biens des vsurpations  
                           de l'impieté, sinon les personnes mariées,lesquelles par leurs trauaux s'acquierent des richesses : & par leur pie
                           
                            
                           
                           
                           8
                           
                             
                           té les consacrent à Dieu, entre les 
                           mains de ses seruiteurs particuliers.
                        
                        
                        Et il peut arriuer que par l'exercice de la Charité, de la Iustice, de la 
                           Patience, & de diuerses autres vertus: 
                           vn homme marié sera plus vertueux 
                           qu'vn Religieux, encore que son estat 
                           ait moins de perfection. Sainct Ald 
                              helme dit, en son Traicté qu'il a composé de la Virginité. 
                        
                        
                        La Virginité est de l'Or: l'Estat des Veuues est de l'argent, & le Mariage est de l'airain.Quand cela seroit veritable: ie pourrois dire que l'airain de Corinthe a esté autrefois plus estimé que l'or mesme.
VII.  Que si le Mariage est vn estat 
                           propre pour les parfaits, il l'est beaucoup plus pour les foibles, qui sont 
                           agitez de fascheuses tentations, & 
                           sont continuellement dans les flots, en 
                           peril de faire vn triste naufrage. Le 
                           Mariage est un port, comme l'appelle 
                           Sainct Gregoire, lequel conseille sagement, à ceux qui sont dans ces agitations d'esprit & de corps, de se lier à 
                           cét Estat qui est donné de Dieu pour le 
                           
                           
                           
                           
                           9
                           
                           
                           remede de la concupiscence, & pour la 
                           
                              L. 12. 
                                 Mor. 
                                       
                           procreation des enfans. 
                        
                        
                        Ceux, dit-il,
qui souffrent auec difficulté, & qui ont peine de surmonter les vagues des tentations de la chair, doiuent se retirer au port du Mariage.
L'Apostre dit clairement, qu'il 
                           est meilleur de se marier, que de se 
                           consumer dans les ardeurs de son 
                           corps. Car il n'y a nulle offense en se  
                           mariant : pourueu qu'on ne se soit 
                           point astreint par aucun vœu, à vne 
                           autre maniere de vie. Ainsi parle sainct 
                              Gregoire.
                        
                        
                        VIII.  La saincte Eglise a condamné comme heretiques, ceux qui ont 
                           reprouué les nopces, Et veut mesmes 
                           qu'on se puisse marier plusieurs fois, 
                           si la necessité ou l'vtilité y oblige.
                        
                        
                        Sainct Paul écriuant à sainct Ti- 
                           
                              I. Tin. 
                                 4.
                              mothée, Euesque d'Ephese, declare  
                           ouuertement, que ceux qui defendent 
                           de se marier, se sont retirez de la veritable creance, qu'ils s'arrestent à vn 
                           esprit d'erreur, & à la doctrie des demons : que ce sont des hypocrites, des 
                           menteurs,  & des hommes qui ont la 
                           
                           
                           
                            
                           
                           
                           10
                           
                                    
                           conscience cauterisée.
                        
                        
                        Escriuant aux Hebreux12, il dit, 
                           
                              Eph. 5. 
                                 32.
                              
                        
                        
                        Que le Mariage doit estre honoré de tous: Et aux Ephesiens,
Que c'est vn Sacrement qui est grand en Iesus-Christ & en l'Eglise.
IX.  Dieu l'a institué : & a ordonné 
                           que nulle puissance humaine ne puisse  
                           separer le mary d'auec sa femme, ny la 
                           femme d'auec son mary : puis que luymesme les a vnis en deux corps, pour 
                           estre vne mesme chose.
                        
                        
                        X.   L'Ange Raphaël conduisit le 
                           jeune Tobie auec de merueilleux soins, 
                           & auec vne bonté incomparable : afin 
                           de luy trouuer vne femme. Il luy enseigna tout ce qu'il deuoit faire en suite, mesmes pour ce qui concernoit l'vsage du Mariage. Ce qui prouue euidemment que tout y est sainct:moyennant qu'on y suiue les loix que Dieu y 
                           a ordonnées.
                        
                        
                        XI.   Dieu mesme commanda au 
                           Prophete Osée de prendre vne femme, 
                           de tascher d'en auoir des enfans, & de 
                           leur imposer les noms qu'il luy designa. Que peuuent dire les ennemis du 
                           
                           
                           
                           
                           11
                           
                           
                           Mariage contre toutes ces raisons si 
                           pressantes & si euidentes.
                        
                        
                        XII.  Sainct Augustin auance vne 
                           
                              In 
                              Psal99.13
                              proposition plus auantageuse aux personnes qui sont dans le tracas du ménage, asseurant qu'vne personne mariée, qui est humble, est meilleure 
                           qu'vn Religieux qui est orgueilleux.
                        
                        
                        XIII.  Ie ne m'arresteray point à  
                           vous déduire vne verité qui est toute 
                           éuidente. Que le Mariage fait presque tout l'ornement du monde. 
                           C'est le Mariage qui a assemblé les 
                           hommes en des Communautez: qui a 
                           estably les Loix, qui les a fait obseruer: qui a basty les Villes & les Palais: 
                           qui a cultiué les terres & les vignes : 
                           qui dirige les armées : qui trauerse les 
                           mers, & qui exerce tous les Arts que 
                           nous voyons, & que nous admirons.
                        
                        
                        Demandez à vn Marchand qui va 
                           aux Indes, sans se soucier ny des flots 
                           de la mer, ny des rochers de la terre,ny 
                           des vens de l'air, ny des Pyrates, ny de 
                           mille incommoditez, quel motif il a 
                           de son voyage ? Il vous répondra incontinent : Que le dessein d'enrichir     
                           
                           
                           
                            
                           
                           
                           12
                           
                                    
                           ses enfans l'anime,  & luy oste la 
                           frayeur des perils qui s'offrent à luy 
                           tous les iours.
                        
                        
                        Interrogez vn Seigneur,  Qui estce qui le pousse à exposer sa vie dans 
                           les attaques des Villes, dans les batailles & dans les assauts, il dira : Que le 
                           desir d'auancer sa famille, pour le bien 
                           de sa posterité, luy communique cette 
                           ardeur,  & luy fortifie le cœur14 & les 
                           bras.
                        
                        
                        XIV.  Enfin, si vous ostiez le Mariage de la terre, vous osteriez la charité des familles, n'y ayant nulle liaison entre les hommes. Aujourd'huy, 
                           on rejette au nombre des bestes brutes, 
                           ceux qui n'aiment pas leurs femmes, 
                           leurs enfans, leurs peres, leurs meres, 
                           leurs oncles, leurs tantes, leur cousins, leurs cousines, & tous les 
                           alliez.
                        
                        
                        L'esperance mesme de pouuoir vn 
                           iour s'allier à vne famille, auec laquelle on n'a nulle proximité de sang, fait 
                           qu'on agit auec tous ceux d'vne ville 
                           & d'vn païs auec plus de reserue, que 
                           si l'on estoit certain, que iamais on ne 
                           
                           
                           
                           
                           13
                           
                           
                           pourroit y auoir aucune vnion ny alliance : Et pour cette cause, l'Eglise a 
                           defendu, que les parens aux quatre 
                           premiers degrez ne se puissent marier 
                           ensemble, afin que diuerses familles 
                           ayent vn moyen plus facile de s'vnir 
                           en charité. Et de ce fait, on trouue des 
                           Villes, où la pluspart sont liez 
                           par le moyen de parenté ou d'alliance,du mary ou de la femme : ce qui 
                           empesche beaucoup de haines, de detractions, de proccz, & d'autres inconueniens.
                        
                        
                        XV.  Si Dieu auoit ordonné, comme il pouuoit, que la production des 
                           hommes se fist sans le Mariage : toute 
                           la terre seroit vn desert. L'vn se retireroit dans vn bois, pour n'estre interrompu de personne. L'autre se cacheroit dans quelque grotte de montagne, ou dans quelque petite cabane 
                           de Berger. Chacun demeureroit dans 
                           vn chagrin melancholique, & ne se 
                           soucieroit de chose aucune qui concernast le bien public.
                        
                        
                        XVI.  Ne méprisons donc point le 
                           Sacrement de Mariage, puis qu'il est 
                           
                           
                           
                           
                           14
                           
                                
                           si vtile, & pour le bien de la Republique, & pour l'vtilité des familles:que 
                           Dieu l'a institué & commandé : que 
                           Iesus-Christ l'a honoré de sa presence, 
                           & esleué à la dignité d'vn Sacrement 
                           de son Eglise : que les Anges l'ont 
                           conseillé, & que tous les Saincts l'ont  
                           loüé & respecté, dans la consideration 
                           de ses vtilitez, pour l'establissement des 
                           Royaumes, pour la victoire de tentations, & pour l'acquisition des plus 
                           eminentes vertus.
                        
                        filet décoratif
                        
                        
                        
                     
                     
                     CHAPITRE II. Il ne se faut point marier par phantaisie, mais par vne meure deliberation.
                           I.  
                           LE feu de la jeunesse est si actif, 
                             & fait ses efforts auec tant de 
                           promptitude, qu'il est souuent impossible à la prudence humaine de moderer ses ardeurs & d'empescher ses rauages. Que si l'amour y mesle ses 
                           
                           
                           
                           
                           15
                           
                           
                           flammes & son aueuglement, il est 
                           semblable à vn torrent impetueux, qui 
                           sortant d'vne montagne enflammée, 
                           desole toute la campagne, & ne peut 
                           estre retenu par aucune industrie15.
                        
                        
                        La jeunesse qui brusle du feu de 
                           l'amour, pour venir à bout de ses desseins, foule aux pieds sa noblesse, ses 
                           richesses, sa santé, ses commoditez, & 
                           tout ce qui est de plus souhaitable en la 
                           vie.
                        
                        
                        II.  Pour grands que soient les 
                           maux, qui sont causez par la temerité 
                           d'vn jeune homme, ils paroissent tolerables, s'ils sont de peu de durée. Mais 
                           vn Mariage mal fait est vn malheur 
                           eternel, & dont rien ne peut deliurer 
                           que la mort d'vne des deux parties. 
                           C'est Iesus-Christ mesme qui l'ordonne en sainct Matthieu. 
                        
                        
                        Que l'homme Cap. 19.16 ne separe point ceux, que Dieu a conjoints ensemble.
III.  L'Amour est vn feu de paille 
                           qui s'allume dans vn clin d'œil, qui 
                           éleue ses flâmes fort haut,& qui a vn si 
                           furieux embrasement, qu'il est capable de reduire en cendres les plus belles 
                           
                           
                           
                           
                           16
                           
                           
                           maisons, & les plus riches Palais. 
                           Neantmoins ce feu folet s'esteint facilement, & lors qu'on y pense le 
                           moins.
                        
                        
                        Qui plus est, lors qu'il n'est fondé 
                           que sur vne vaine phantaisie, sur vne 
                           illusion de beauté, ou sur quelque 
                           chose sujette à changement:il se transforme souuent en vne si grande haine, 
                           qu'on ne peut souffrir la veuë de l'objet, qui auoit charmé les sens & le 
                           cœur : & qu'on auoit recherché à trauers les espées & les hazards d'vne 
                           mort honteuse.
                        
                        
                        Cette verité parut dans Amnon, 
                           le fils aisné du Roy Dauid, Ce jeune 
                           Prince,charmé & ensorcelé de la beauté de sa sœur Thamar, la força & 
                           en abusa. A l'instant, il conçeut vne 
                           si déraisonnable & si furieuse auersion 
                           d'elle, qu'il la chassa de son logis, & 
                           n'en voulut iamais plus oüir parler.
                        
                        
                        Plusieurs sont comme les poissons, qui à la veuë de la nasse desirent 
                           d'y entrer : & qui ne sont pas plustost 
                           dedans, qu'ils font tous leurs efforts 
                           pour en sortir. Vous les pouuez aussi 
                           
                           
                           
                           
                           17
                           
                           
                           comparer aux oyseaux qui courent à 
                           l'amorce, & qui se trouuant pris au 
                           glu, se tourmentent en battant des 
                           aisles pour se dégager.
                        
                        
                        IV.  Que feriez-vous si vn pareil 
                           malheur vous arriuoit, apres que vôtre passion auroit jetté son feu ? Les 
                           Loix diuines & humaines vous obligent de demeurer iour & nuict & toute vostre vie, auec la femme que vous 
                           aurez vne fois prise. Si vous la voyez 
                           pauure ou roturiere, ou beaucoup au 
                           dessous du lustre de vostre famille, 
                           vous aurez vne infinité de regrets, 
                           d'auoir par vne legereté precipité 
                           perdu vostre reputation, rabaissé 
                           vos enfans, attristé vos parens & vos 
                           alliez.
                        
                        
                        V.  Le meilleur conseil que ie puisse 
                           vous donner, est : de vous seruir d'vne 
                           meure deliberation, de consulter nôtre Seigneur par de feruentes oraisons, 
                           & de luy demander les lumieres necessaires pour vn choix si important, 
                           de vous informer des inclinations & 
                           de la volonté de vostre Pere, de vostre 
                           Mere, & de vos autres parens. Sur 
                           
                           
                           
                           
                           18
                           
                           
                           tout, ne vous mes-alliez iamais, ny 
                           pour ce qui concerne les biens, ny 
                           pour ce qui regarde la noblesse.
                        
                        
                        VI.  Ie vous conseille mesmes, de 
                           ne point viser plus haut que vostre 
                           portée. Car si vous auez vne femme 
                           notablement plus noble, plus riche, 
                           & mesme plus belle & plus adroite 
                           que vous : vous estes vn euident 
                           peril, qu'au lieu d'vne femme qui vous 
                           obeïsse selon son deuoir : vous n'en 
                           ayez vne qui fasse la Maistresse & qui 
                           vous gourmande.
                        
                        
                        
                        
                              Ioan. 
                              Petersius in 
                              Chron. 
                              Holsat.
                              Ces motifs pousserent les Holsatiens à ordonner, qu'vn homme noble prist vne femme noble : qu'vn  
                           homme libre en prit vne libre, & 
                           qu'vn esclaue ne se pust allier qu'à vne 
                           esclaue. La peine de ceux qui contreuenoient à cette Loy, estoit vne mort 
                           ignominieuse.
                        
                        
                        
                        
                              
                              Du 
                                 Iarric. 
                              hist.des 
                              Ind. l. 
                              2. Ch. 
                              14.
                              Les Loix de l'Empire du Calecut 
                           sont plus fascheuses. Non seulement 
                           les Nobles, & ceux qui ont la liberté, 
                           sont obligez encore aujourd'huy de 
                           prendre vn party égal : mais vn Charpentier, par exemple, ne peut auoir 
                           
                           
                           
                           
                           19
                           
                           
                           pour femme que la fille d'vn Charpentier: vn Masson, que la fille d'vn Masson, & ainsi du reste. Cela est fort rude : & empesche, qu'vn bel esprit ne 
                           puisse iamais porter son vol bien haut. 
                           Mais ce reglement maintient la paix 
                           dans les familles particulieres.
                        
                        
                        VII.  Il est vray, que la ressemblance est la mere de l'amour, & de l'amour 
                           solide & constant, toutefois il faut 
                           auoüer, que l'excellence de l'esprit  
                           peut & doit tenir lieu de noblesse & de 
                           richesses. Les parens y doiuent auoir 
                           vn grand égard : mais ils ne doiuent iamais violenter les enfans à vn 
                           party qui  ne leur agrée point.
                        
                        
                        Il est plus facile, mais plus perilleux, de faire consentir les filles à vn 
                           Mariage desauantageux & desagreable. La crainte & la vergogne leur ferment le cœur & la bouche : & ne leur 
                           permettent pas d'expliquer leurs desirs 
                           ny leurs auersions.
                        
                        
                        Pour éuiter ce peril, les Indiens 
                           
                              Cæl. l. 
                              1 .cap. 
                              31.
                              menoient leurs filles dans vne place 
                           publique, lors qu'elles estoient en âge 
                           
                           
                           
                           
                           20
                           
                           
                           d'estre mariées. Vne multitude de ieunes gens y accouroit, & la fille choisissoit en toute liberté, celuy qu'elle 
                           connoissoit auoir plus de vertu & plus 
                           de rapport à ses humeurs.
                        
                        
                        VIII.  Si vous auez vne antipathie 
                           naturelle de quelque personne, auertissez en serieusement vos parens : &  
                           par vous-mesme, & par ceux qui ont 
                           de l'authorité sur leurs esprits. Toute 
                           la contrainte que vous apportez à 
                           vous vaincre, ne sera point de longue 
                           durée. Et si par vostre silence, vous 
                           vous laissez engager dans vne alliance, 
                           qui soit contre vostre desir : la tristesse 
                           vous accablera dans la continuation 
                           d'vn malheur, que vous verrez ineuitable.
                        
                        
                        De cette resolution dépend vostre 
                           vie : de vostre vie, depend vostre mort : 
                           & de vostre mort, l'eternité. Parlez 
                           donc auec liberté, mais auec modestie. N'acceptez point en vne heure, 
                           ce que vous regretterez en tous les 
                           momens qui vous resteront.
                        
                        
                        IX.  Que si la demande de vos pa
                           
                           
                           21
                           
                                  
                           rens est raisonnable:& que vos amours 
                           soient volages, & mal fondez : accommodez-vous à leur volonté : Et generalement parlant, c'est le meilleur, &  
                           ce que Dieu benit dauantage: si l'auersion naturelle n'est point trop grande: 
                           ou les defauts de celuy qu'on presente 
                           trop notables, & qui choquent trop 
                           puissamment vostre imagination. Ainsi 
                           Rebecca accepta Isaac, Lia & Rachel 
                           accepterent Iacob, & Sara prit pour 
                           mary le ieune Tobie : & le Ciel versa 
                           ses plus diuines benedictions sur toutes ces familles.
                        
                        
                        X.  Les parens doiuent auoir compassion de leurs enfans, lors qu'ils 
                           voyent des auersions naturelles trop 
                           excessiues. Il vaut mieux leur laisser la 
                           paix & la joye dans vne moindre fortune : que de les brusler des flammes 
                           d'vne colere & d'vne rage infernale, 
                           dans vn estat brillant.
                        
                        
                        Les antipathes de la nature preuiennent nostre liberté. Nous en voyõs 
                           aux animaux mesmes, aux poissons, & 
                           aux oyseaux de si étonnantes, que nous 
                           aurions peine de les croire : si nos yeux 
                           
                           
                           
                           
                           22
                           
                           
                           ne nous en faisoient vn fidelle rapport. 
                           Souuent, dés le premier abord, sans 
                           iamais s'estre veus, ils s'attaquent, ils 
                           se tuent, & se mettent en pieces les 
                           vns les autres. Ils portent mesme quelquefois leur haine apres la mort : Le 
                           sang des vns ne se pouuant joindre au 
                           au sang des autres, & les chordes faites de leurs entrailles se taisant, lors 
                           que celles de leurs ennemis sont pro
                              Plin. 
                              l. 28 c. 
                              4.
                              ches & resonnent.  Si mesme vous 
                           mettez les peaux de l'Hyene & de la 
                           Panthere ensemble : le poil tombe à 
                           celle de la Panthere. 
                        
                        
                        Voudriez-vous donc mettre vostre 
                           fils & vostre fille dans vne telle conjoncture, qu'ils dessechassent sur leurs 
                           pieds & dans leurs cœurs, estant continuellement tourmentez par ces 
                           auersions consumantes.
                        
                        
                        XI.  Enfin, si vous considerez combien de qualitez il faut en l'homme & 
                           en la femme, & en tout ce qui se trouue dans la famille pour vn Mariage accomply: vous serez tres-reserué à vous 
                           lier à cet Estat, & vous y apporterez 
                           vne tres meure deliberation, auant 
                           
                           
                           
                           
                           
                           23
                           
                             
                           que de permettre qu'on vous serre par 
                           des liens indissolubles, dont on ne 
                           pourra iamais vous déliurer.
                        
                        filet décoratif
                        
                        
                        
                     
                     
                     CHAPITRE III. Il est fort difficile de n'estre point mal marié.
                           I.& THeophraste 
                           a fait vn Liure touchant les nopces, où il demɑ̃de. 
                           Si vn hõme sage doit prendre vne femme ? Et il respond, que si vne femme 
                           est recommandable par sa beauté, par 
                           ses bonnes mœurs, & par la vertu de 
                           ses parens, vn homme sage s'y peut 
                           marier : s'il a vne bonne santé, & des 
                           moyens pour faire subsister sa famille 
                           auec facilité & auec honneur. Ainsi 
                           parle ce Philosophe.
                        
                        
                        II.  Mais il adjouste, Que tout cét 
                           assemblage de perfections se rencontre 
                           rarement dans vn Mariage : & que par 
                           consequent, vn homme sage doit s'exempter d'vn joug si rude & si pesant. 
                           En premier lieu, dit-il, les soins le 
                           
                           
                           
                           
                           24
                           
                           
                           detournent de l'estude de la Philosophie, & il luy est impossible de vacquer suffisamment à ses Liures, & aux 
                           desirs d'vne femme. Elle a besoin de 
                           plusieurs choses qui sont difficiles à 
                           trouuer. Elle desire des habits precieux, de l'or, des perles, des superfluitez, des seruantes, des meubles de 
                           plusieurs sortes, des litieres, & des carosses dorez. Toute la nuict elle est importune par ses plaintes & par ses lamentations :  & rompt les oreilles 
                           d'vn mary, fatigué par le continuel 
                           trauail de la iournée. Celle-la, dit-elle, 
                           est mieux habillé que moy : elle en est 
                           honorée par vn chacun : & ie gemis dãs 
                           le mépris & dans le rebut au milieu des 
                           compagnies.  Pourquoy auez - vous 
                           jetté les yeux sur nostre voisine ? Quel 
                           motif vous pousse à tant parler à nostre 
                           seruante? Combien auez-vous rapporté d'argent au retour du Parquet?
                        
                        
                        Sa jalousie fait qu'on ne peut auoir 
                           l'amitié d'aucune autre femme : l'amour qu'on témoigneroit à quelqu'vne, luy paroistroit vne haine formée 
                           contre elle.
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                        25
                        
                          
                        
                        
                        Si quelqu'vn est capable de se faire connoistre par sa doctrine dans vne 
                           meilleure Ville que la sienne, il n'y  
                           peut aller auec sa femme, & ne peut 
                           neantmoins la quitter sans crime. Si 
                           elle est pauure, sa nourriture est difficile à trouuer. Si elle est riche, elle est 
                           à charge par son insolence. 
                        
                        
                        III. Adjoustez à tous ces malheurs, 
                           qu'il n'est point permis d'en choisir 
                           vne autre. Quelle quelle soit il la faut 
                           retenir, la nourrir & viure auec elle 
                           iusqu'à la mort.  Si elle est stupide, 
                           colere, laide, orgueilleuse : on ne le 
                           connoistra pas bien qu'apres les nopces. On donne permission à vn Marchand d'éprouuer vn cheual, vn asne, 
                           vn bœuf, vn chien, & les plus chetifs 
                           des esclaues. Les habits mesmes, les 
                           pots, les chaises, les vases de terre & 
                           de bois, auant que de s'engager à l'achapt. La femme seule se tient close 
                           & couuerte: de peur qu'elle ne deplaise, auant le contract solemnel qu'on 
                           
                              Lib. I. 
                                 c. 28. 
                                 & 29.
                              en fait. Ce sont les paroles de Sainct 
                              Hierosme, au Traicté qu'il a fait contre l'Heresiarque Iouinien. Où il re
                           
                           
                           
                           
                           26
                           
                                       
                           marque, Qu'vn Gentilhomme Romain estant repris de ce qu'il auoit refusé vne femme, qui estoit belle,chaste 
                           & riche : il montra son pied,  & dit. 
                           Ce soulier, que vous voyez, vous paroist beau pour sa nouueauté : mais 
                           vous ignorez où il me blesse. Il vouloit dire, qu'il sçauoit des imperfections secrettes de celle, dont on luy  
                           faisoit des Eloges.
                        
                        
                        IV.  Il est tres difficile de trouuer 
                           vne personne qui soit si accomplie 
                           que rien ne luy manque : beaucoup 
                           plus est-il impossible d'en trouuer plusieurs. Et neantmoins il y a dans vn 
                           ménage, non seulement vne femme, 
                           mais aussi des enfans, des seruiteurs, 
                           des seruantes, des Fermiers, des creanciers, des debteurs, qui causent plusieurs fascheries, plusieurs procez & 
                           plusieurs pertes. Comment donc ne 
                           confesserons-nous pas, qu'il est difficile de n'estre point mal marié.
                        
                        
                        V.  Pour ne parler presentement 
                           que de la femme, si l'on en rencontre 
                           vne mauuaise, sans doute toute la vie 
                           sera remplie de quantité de miseres.
                        
                        
                        
                        
                        27
                        
                          
                        
                        
                        Sainct Chrysostome dit, 
                        
                        
                        
                        Qu'vne mau In Matth. c. 19. uaise femme n'est autre chose, que l'ennemie de l'amitié & de la paix, vne peine ineuitable, vn mal necessaire, vne tentation naturelle, vne calamité souhaitée, vn peril domestique, vn dommage delectable, vne malice ornée d'vne belle couleur.
                              Stob. 
                              serm. 
                              66.
                              Le Philosophe Thalés, qui fut l'vn 
                           des sept Sages de la Grece, auoit vne si 
                           grande frayeur de mal rencõtrer: qu'étãt pressé par sa mere en la fleur de son 
                           âge de prendre vne femme, il répondit, 
                           qu'il n'estoit point encore temps : Et 
                           sur la mesme inuitation, dans vn âge 
                           plus auancé, il luy repartit qu'il estoit 
                           trop tard. Ce qui reuient à l'opinion 
                           de Platon, qui disoit : Qu'en la Ieunesse il n'estoit pas encore temps de se 
                           marier : & qu'en la vieillesse c'estoit 
                           folie de le faire.
                        
                        
                        Quelques Philosophes ont escrit, 
                           Que si les hommes estoient sans femmes, ils seroient dignes de la visite & 
                           de la conuersation des Dieux.
                        
                        
                        VI.  Tout cela se dit auec plus de 
                           chaleur que de verité. Le Mariage est 
                           
                            
                           
                           
                           
                           
                           28
                           
                                     
                           sainct : mais il faut prendre garde, 
                           comment on l'entreprend. Et lors  
                           qu'on s'y est obligé, il faut passer par 
                           ses difficultez, comme par vn chemin 
                           qui est bon, & qui meine droict au terme où l'on va : mais qui est herissé 
                           d'épines.
                        
                        
                        
                           Laer. 
                           lib.2.17 
                           
                        
                        
                        Le premier estant interrogé, si vn 
                           homme sage deuoit se marier, repartit 
                           à celuy qui parloit. Me tenez-vous 
                           pour vn homme sage ? Ouy, Monsieur, 
                           repliqua celuy qui vouloit sçauoir le 
                           sentiment d'vne personne si renommée. Ie suis marié, adjousta le Philosophe.
                        
                           Ibid.18 
                           
                        
                        
                        Socrate dit encore mieux. Soit que 
                           vous preniez vne femme, ou que vous 
                           n'en preniez pas : c'est merueille, si 
                           vous n'auez diuers repentirs de vostre 
                           resolution. Il donnoit à entendre, que 
                           le Celibat & le Mariage ont leurs difficultez particulieres qu'on ne peut 
                           éuiter.
                        
                        
                        Le Celibat est seul sans enfans, & 
                           
                           
                           
                           
                           29
                           
                             
                           sans posterité, & voit son bien passer 
                           en des mains estrangeres. Le Mariage 
                           a pour ses compagnes les anxietez continuelles, les lamentations qui ne 
                           trouuent iamais de fin, les reproches 
                           du peu de dot qu'on a donné,vn visage 
                           arrogant des alliez, vne belle-mere 
                           babillarde & querelleuse, des euenemens incertains pour les enfans, pour 
                           la femme, & pour les biens.  Ainsi 
                           il n'est point icy question de faire vn 
                           choix entre le bien & le mal, mais 
                           entre deux maux, dont il faut peser la 
                           grandeur, afin de prendre le moindre.
                        
                        
                        VIII.  Tous ces raisonnemens vous 
                           prouuent le peril qu'il y a de mal rencontrer si l'on se marie, & la necessité de mettre vn temps raisonnable, 
                           pour auoir cette satisfaction d'esprit, 
                           d'auoir fait son deuoir en vn choix de si 
                           grande importance. Ce soin pris dans 
                           la veuë de son salut, est vne des plus 
                           asseurées consolations qu'on puisse 
                           auoir dans toutes les amertumes qui 
                           se rencontreront en diuerses occurrences, durant tout le cours de la 
                           vie.
                        
                         
                        
                        
                        
                        
                        
                        30
                        
                        
                        bandeau
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                        
                     
                     
                     CHAPITRE IV. Ceux qui sont mal Mariez, sont dans vn Estat tres-douloureux.
                           CHacun estime que ce Tyran 
                           
                              Mezence.
                              estoit tres-cruel, lequel joignoit 
                           vn corps mort auec vn corps viuant: 
                           afin de faire mourir dans la puanteur 
                           du mort, celuy qui estoit en vie.
                        
                        
                        Mais ce mal n'estant point de longue durée, & se finissant dans peu de 
                           iours, estoit moindre que le malheur 
                           d'vn mary, vny par le contract de Mariage à vne mauuaise femme : ou d'vne 
                           femme jointe à vn mauuais mary. Expliquons cette verité.
                        
                        
                        §. I. Vne Femme mal mariée est vne ame damnée, si elle n'y prend garde.
L'Enfer est terrible à cause de l'horreur du lieu, de l'ardeur du feu, de la 
                              compagnie des demons & des damnez, 
                              de l'eternité des peines & du desespoir, 
                              qui prouient de tous ces maux.
                           
                           
                           Le mesme malheur presque se re
                              
                              
                              31
                              
                              
                              trouue, lors qu'vne femme est obligée 
                              de demeurer toute sa vie auec vn mau
                                 Plut. 
                                 de sup. 
                                 p. 295.
                                 uais mary.
                           
                           
                           Premierement, sa maison est dans 
                              de continuelles tenebres. Elle ressemble à ce païs des Cimmeriens  :  qui, 
                              comme on conte, non seulement viuoient dans l'obscurité : mais ignoroient mesme qu'il y eust vn Soleil au 
                              monde. Dans cette miserable maison, 
                              ce ne sont que pleurs, que lamentations, que regrets,d'auoir iamais mis le 
                              pied, en vn lieu si deplorable.
                           
                           
                           Secondement, le feu de la colere, 
                              & le desir de la vengeance s'allument 
                              d'vne telle sorte ; qu'aucunes fois la 
                              rage pousse à des actions tres-funestes, 
                              dont ie n'ose soüiller ce papier.  Le 
                              cœur d'vne femme qui est dans vne 
                              continuelle tristesse, est semblable aux 
                              statuës de l'Idole Moloch , qu'on faisoit embraser, & lors qu'elle estoit 
                              toute rouge de feu, on y iettoit des enfans pour les brusler & consumer. 
                              Toutes les pensées de ces pauures creatures affligées les tourmentent, les 
                              font perir à petit feu : & ne leur don 
                              
                              
                              
                              
                              32
                              
                              
                              nent aucun rafraischissement, ny iour 
                              ny nuict.
                           
                           
                           Troisiesemement, vn homme impie & furieux est vn demon enragé, 
                              qui ne fait que remplir l'air d'execrations & de blasphemes, & qui frappe 
                              sans raison, sur ceux qui luy donnent 
                              le moindre déplaisir.
                              Solin. 
                              pag.97
                               
                           
                           
                           Les Angiles19, 
                              peuple barbare, n'adoroient aucunes diuinitez, que celles 
                              qu'ils reconnoissoient dans les enfers. 
                              Les hommes scelerats sont encore plus 
                              execrables.  Ils sçauent qu'il y a vn 
                              Dieu dans les Cieux, qui merite la veneration  &  l'adoration de tous les 
                              Estres créez.  Et neantmoins, ils le 
                              blasphement  &  le maudissent pour 
                              plaire aux demons.
                           
                           
                           Ils sont en cela pires que ces 
                              
                                 Strab. 
                                 lib.5:
                                 Ethiopiens, qui dés le matin maudissoient le Soleil d'Orient, & se cachoient dans des Marais pour se garantir de ses ardeurs.
                           
                           
                           Dieu donne de la lumiere & de la 
                              chaleur à toute la terre, & merite pour 
                              ses bien-faits l'amour & le culte de 
                              tous les peuples. Et toutefois ces fu
                              
                              
                              33
                              
                              
                              rieux & ces yurognes le deshonorent 
                              par leurs impietez ordinaires.
                           
                           
                           N'est-ce pas vn grand supplice 
                              d'auoir sans cesse les oreilles battuës 
                              des blasphemes de ces monstres forcenez, & d'oüir les maledictions & les 
                              imprecations que les enfans, les seruiteurs & les seruantes leurs donnent. Si 
                              l'on viuoit parmy les Ours, parmy les 
                              Lions, & parmy les serpens, on n'auroit point plus de douleur, & on ne 
                              seroit pas dans vn plus grand peril 
                              
                                 Greg. 
                                 9. Mer. 
                                 c. 48.
                                 
                              pour le salut de son ame.
                           
                           
                           Quatriesmement, l'Eternité est le 
                              plus grand malheur des damnez, qui 
                              comme dit sainct Gregoire, ont vne 
                              mort sans mort, vne fin sans fin, vn 
                              defaut sans defaut. Car leur mort vit: 
                              leur fin commence tousiours, & leur 
                              defaillance tourmente, & ne chasse 
                              iamais la frayeur : leur flamme brusle 
                              & est sans lumiere. Tout cela,  & ce 
                              que ce sainct Docteur adjouste, conuient tres-veritablement à vn Mariage 
                              mal fait, qui doit durer tout le long 
                              de la vie.
                           
                           
                           Cinquiesmement, enfin de cette
                              
                               
                              
                              
                              
                              
                              34
                              
                                
                              perpetuelle durée, sans apparence de 
                              separation ny de soulagement, suit vn 
                              cruel desespoir de ne sortir iamais de 
                              ses douleurs. La femme qui est dans  
                              ce deplorable estat, maudit mille fois 
                              l'heure qu'elle a veu son mary, ou plûtost son bourreau : Elle maudit l'heure 
                              qu'elle luy a parlé, qu'elle a consenty à 
                              son alliance, qu'elle est entrée en son 
                              logis, qu'elle a mangé auec luy, & 
                              fait le reste des deuoirs du Mariage. 
                              N'est-ce pas veritablement estre dans 
                              vn enfer continuel que de viure de la 
                              sorte.
                           § II. Vn homme mal marié, est dans vn fascheux Purgatoire, quoy qu'il fasse.
Ie ne le mets qu'en Purgatoire, 
                              dautant qu'il est le maistre du logis, & 
                              qu'il en sort lors qu'il luy plaist, pour 
                              se diuertir dans le trafic & dans d'autres affaires. Mais la femme est obligée de gemir continuellement dans sa 
                              maison, sans aucun pouuoir de donner 
                              de l'air à sa douleur, lors qu'elle est 
                              tombée entre les mains d'vn mauuais 
                              mary qui est son Maistre, & à qui elle 
                              
                              
                              
                              
                              35
                              
                              
                              est obligée d'obeïr.
                           
                           
                           Si neantmoins vous voulez, vous 
                              pouuez auec raison mettre aussi dans 
                              les Enfers vn homme qui est mal marié. Car, comme Dieu mesme asseure. Il est meilleur de demeurer auec les 
                              Lions, auec les Serpens, & auec les 
                              dragons, qu'auec vne méchante femme. D'où il est facile de tirer vne consequence, qui concluë qu'elle est vne 
                              furie d'enfer. Parce que n'y ayant rien 
                              au monde, qui soit pire que la cruauté 
                              des Lions, & le venin des Serpens & 
                              des dragons : celle qui est plus à craindre doit estre de la nature des diables, 
                              rien ne se trouuant sur la terre égal à sa 
                              malice.
                           
                           
                           Ie n'oserois dire ce que les anciens 
                              Autheurs & les Saincts Peres en ont 
                              marqué dans leurs escrits. Laissons les 
                              parler sans rien y adjouster : Nous verrons en son lieu les loüanges des femmes vertueuses.
                           
                           
                           I.  Le Philosophe Secundus estant 
                              
                                 Max. 
                                 ser.92
                                 prié de dépeindre vne femme mauuaise.  
                              de Decoll: S. 
                              Ioan.20 
                              
                           
                           
                           C'est,dit-il,
le naufrage du mary, la tempeste du logis, l'empeschement du  36 repos, la captiuité de la vie, vn dommage iournalier, vne bataille volontaire & sans relasche, vne guerre qui se fait à grands frais, vne beste farouche, auec qui l'on est forcé de boire & de manger tous les iours, vn soin plein d'anxieté, à qui neantmoins il faut montrer de la confiance, vne Lionne qui embrasse, vn gouffre qui paroist beau & aimable, vn animal malicieux, & vn mal necessaire.
II.  Sainct Chrysostome, traictant 
                              de la meschanceté d'Herodias parle en 
                              ces termes. 
                           
                           
                           Les Lions respecterent le Prophete Daniel dans la fosse où il fut ietté par ses ennemis : & l'impie Iezabel tua le iuste Naboth. La Balene conserua Ionas dans son ventre : & la perfide Dalila mit entre les mains des Philisthins le valeureux Samson, apres l'auoir trompé par ses artifices, & luy auoir coupé ses cheueux par sa déloyauté. Les dragons & les aspics ont reueré sainct Iean Baptiste au desert, & ont deposé leur ferocité à ses pieds, & voicy qu'Herodias luy coupe la teste, & la demande pour le prix de sa dan 37 ce. O le pernicieux & le cruel dard du demon qu'vne méchante femme. Adam fut chassé du Paradis de delices par vne femme. David fit massacrer malheureusement Vrie vaillant Capitaine, estant incité par vne femme. Les femmes precipiterent Salomon, le plus sage des hommes, dans le sacrilege & dans l'Idolatrie. Vne femme lia le chaste Ioseph, & le confina dans vne prison.
Que m'arrestay-je au dommage qui en arrive aux hommes, veu qu'vne femme a fait tomber les Anges du Ciel, & a jetté au plus profond des abysmes ceux qui par leur saincteté estoient esgaux aux Seraphins. La malice de la femme renuerse tout, elle tuë tout, & reduit tout au neant. Elle ne pardonne à personne. Elle ne respecte ny les Diacres, ny les Prestres, ny les Prophetes. O le mal, qui surpasse tous les maux, qu'vne femme vicieuse, soit qu'elle abonde en richesses, ou qu'elle soit pauure! Si elle a le pouuoir de nuire selon ses desirs ! O le mal intolerable, & la vipere, qui a du poison sans remede,  38 qu'vne femme meschante & impudente! Si on luy fait quelque tort, elle entre en des rages inexplicables, & qui luy font perdre l'esprit. Si on l'honore, elle deuient orgueilleuse & insupportable. Si son mary est puissant, elle ne cesse iour & nuict de le porter à des crimes. Elle le caresse auec malignité, & le pousse auec violence à l'execution de ses desseins. Si son mary est pauure, elle l'incite sans cesse à la colere & aux debats auec ses voisins. La crainte de Dieu ne donne aucune retenuë à sa langue : & dans ses furies, elle ne pense nullement au iour du Iugement, & ne leue iamais son cœur21 à Dieu.Voilà vne partie de ce que sainct Chrysostome écrit de la malice de cette Megere.
Ie ne rapporteray point icy d'autres authoritez, tous les saincts Peres 
                              entrans dans la pensée de sainct Chrysostome, & tous les Philosophes Payens, dans celle de Secundus.
                           
                           
                           Vous voyez euidemment, quels 
                              tourmens ressentent ceux qui sont 
                              obligez de viure & de mourir entre les 
                              
                              
                              
                              
                              39
                              
                              
                              mains de ces monstres : & combien 
                              grand est leur Purgatoire, ou leur 
                              Enfer.
                           
                           
                           Nous verrons amplement au troisiesme Liure, le profit qu'ils en peuuent faire.  Disons en maintenant vn 
                              mot : & donnons aussi quelque consolation aux femmes, qui ont rencontré 
                              vn mauuais mary.
                           
                        filet décoratif
                         
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                     
                     
                     CHAPITRE V. Ceux qui sont mal Mariez, se peuuent faire de grands Saincts.
                           TOute nostre vie est vn chemin à 
                           l'Eternité : & par consequent, le 
                           meilleur Estat est celuy qui nous offre 
                           des sentiers plus asseurez pour arriuer 
                           à vne sublime perfection, quoy qu'ils 
                           soient bordez de ronces & d'espines. 
                           Tel est l'estat d'vne femme mal mariée, 
                           il semble qu'elle ne marche que sur des 
                           precipices : mais si elle veut bien agir 
                           dans le chemin de la Croix, elle y rencontrera de tres illustres couronnes.
                        
                        
                        
                        
                        40
                        
                         
                        
                        
                        §. I. Vne Femme mal Mariée, peut estre vne glorieuse Martyre de Iesus-Christ.
                              
                                 S.Tho. 
                                 22. qu. 
                                 124. 
                                 art.1.22
                                   
                              Le Martyre est vn acte de quatre 
                              vertus : qui sont, la Force, la Patience, la Charité & la Foy. La Force exerce cét acte, comme la premiere & la 
                              principale cause : la Patience vient en 
                              suite : la Charité le commande, & la 
                              Foy en est la fin.
                           
                           
                           La Mort est de l'essence du Martyre, comme enseigne sainct Thomas, 
                              & si elle ne s'ensuit, on ne tient point 
                              le Martyre parfait & accomply.
                           
                           
                           Les tourmens & la mort mesme 
                              ne manquent point à vn Mariage mal 
                              fait : & vn mary cruel, auaricieux, 
                              yurogne, farouche, arrogant, brutal, 
                              colere, luxurieux, & corrompu par de 
                              semblables vices, est vn bourreau impitoyable, qui fait mourir tous les 
                              iours vne pauure femme ; laquelle 
                              desseche sur ses pieds, & noye sans 
                              cesse sa vie dans vn torrent de larmes.
                           
                           
                           Son affliction est extreme : mais sa 
                              recompense est eminente, Dieu la pla
                              
                              
                              41
                              
                                          
                              plaçant entre les Martyrs, auec ceux 
                              qui viuent dans les opprobres & dans 
                              
                                 In 
                                 Hom. 
                                 les afflictions. 
                           
                           
                           Celuy, dit sainct Gregoire,
que le Tyran fait massacrer, est euidemment Martyr, à cause de l'action qui est connuë d'vn chacun. Mais celuy qui souffre des contumelies23, & quaime ses ennemis, est Martyr par ses sainctes affections, qui ne sont connuës que de Dieu seul.
Ne vous est-ce pas vne tres-sensible consolation d'auoir cette certitude : que toutes vos espines se changeront en roses, & toutes les pierres qui 
                              vous accablent, deuiendront les perles & les diamans de vostre Guirlande24? 
                              Et que si Dieu ne vous met pas presentement à couuert des violences de vôtre Mary, sous l'abry d'vne visible protection, il vous reserue des thresors & 
                              des honneurs eternels ?
                           
                           
                           Il est necessaire que d'auoir tout 
                              vôtre recours à Dieu,& deverser toutes 
                              vos larmes à ses pieds : il a vn cœur si 
                              tendre & si paternel, qu'il ne vous rebutera iamais.  Il vous donnera la 
                              Force, la Patience, la Charité & la 
                              
                              
                              
                              
                              42
                              
                              
                              Foy, pour vous faire vne Saincte & 
                              vne Martyre.
                           
                           
                           A cela vous aideront plusieurs 
                              moyens que ie vous proposeray dans 
                              le Chapitre suiuant ; & diuers motifs 
                              que ie déduiray particulierement au 
                              deuxiesme Liure de ce Traicté.
                           
                           
                           Ie ne vous mettray maintenant deuant les yeux que quelques Martyrs 
                              pour animer vostre constance. Considerez auec attention leurs tortures 
                              & leur generosité. Et demandez-vous 
                              de temps en temps, & deuant le combat, & au plus fort de vos souffrances:
                                 Acta 
                                    Mart.
                                  
                           
                           
                           Quoy me fustige t'on auec des verges armées de fer & de plomb, & faites en forme de scorpions, pour me deschirer iusques aux os, comme les saincts Saturnin & Sisinnie. Me rompt-on les os à coups de bastons, comme aux saincts Anastase, Persan, Valentin & Genulphe? Suis-je escrasée sous vne gresle de pierres comme sainct Estienne ? Me couronne-t'on la teste d'espines de fer, comme à sainct Frontaise, & à ses compagnons. M'arrache-t'on les ongles comme à sainct Leuce? Me met-on des  43 aleines toutes rouges entre les doigts, pour les faire passer iusques aux coudes : comme aux saincts Celement Euesque d'Ancyre, & à sainct Agathange. Me fend-on le ventre comme à sainct Leon Euesque de Nicée en Thrace ? M'arrache t'on les mammelles comme à saincte Agathe ? Où sont les flambeaux pour me brusler tout le corps comme à sainct Valerien ? Qui m'a ietté de la poix fonduë sur la teste comme à sainct Cyriaque ? M'a-t'on estendu & bruslé sur vn lict de fer tout enflammé comme sainct Thyrse : ou sur vn gril comme sainct Laurent ? M'a-t'on ietté dans la bouche du plomb fondu ? Sainct Carterie a souffert ce tourment auec patience. Qui m'a deschiré auec des ongles de fer, comme les Saincts Vincent, Ananle, & Eugene ? Me brusle-t'on par tout le corps auec des flambeaux ardens : comme les Saincts Valerien, Candide & Felicien : ou comme sainct Cyre & sainct Iean, que l'on saupoudra de sel & de vinaigre, apres ce tourment si cruel ?
La veuë de la generosité des Mar
                              
                              
                              44
                              
                              
                              tyrs, du secours qui leur vient de Paradis, & de l'atrocité de leurs tourmens dont ils se mocquent, vous renforcent le cœur25, & vous prouueront 
                              euidemment, qu'auec la grace de 
                              Dieu vous pouuez souffrir constamment toutes les fascheries qui vous 
                              arriuent par la cruauté de vostre 
                              mary, de vos enfans, & de vos domestiques.
                           
                           
                           Si vous experimentez, que cette 
                              consideration des Martyrs vous fortifie, lisez leurs vies entieres : Priez vôtre Confesseur de vous en ramasser des 
                              
                                 Impr. 
                                 Lugd.26 
                                 exemples illustres. Il en trouuera vne 
                              grande quantité d'assez remarquables en mon Commentaire sur les 
                              Pseaumes27, & particulierement sur le 
                              quarante-troisieme, que i'ay entierement expliqué des Martyrs, partie 
                              montrant l'atrocité de leurs tourmens, partie le secours merueilleux 
                              du Ciel, partie leur inuincible & constante perseuerance.
                           §. II. Vn homme mal marié peut deuenir vn parfait Confesseur de Iesus-Christ.
45Les Martyrs confessent & soustiennent la Foy au milieu des glaïues, des 
                              feux, des huiles boüillantes,& de diuers 
                              autres tourmens, sans branler à la 
                              veuë de la mort la plus cruelle. Les 
                              Confesseurs professent la mesme Foy 
                              dans leurs Oraisons, dans leurs conuersations, & dans toutes les actions  
                              de pieté, & de toutes les vertus qu'ils 
                              exercent auec ferueur & auec perseuerance, iusques au dernier periode de 
                              leur vie.
                           
                           
                           Cette profession de Foy est tresnecessaire à vn mary, qui a esté si malheureux, selon le monde, que de trouuer vne femme, laquelle choque ses 
                              inclinations, & qui agit contre ses 
                              volontez.
                           
                           
                           A peine trouuerez-vous vne seule 
                              vertu, dont il ne rencontre de signalées occasions tous les iours, sans sortir du logis. Pour cette cause, le Philosophe Socrate conseruoit sa femme 
                              Xantippe, qui estoit d'vne tres-fascheuse humeur: afin d'auoir le moyen 
                              d'estre continuellement dans la reser
                              
                              
                              46
                              
                              
                              ue, & dans la practique des plus masles vertus.
                           
                           
                           Dieu nous dit en l'Ecclesiastique,
                              
                                 Eccli. 
                                 25. 17.
                                  
                              Æneas 
                                 Sylu. 
                              l.2.de 
                              gestis 
                              Alph.28
                              
                           
                           
                           Que toute la malice est en la malice de la femme. Il faut donc toute la bonté,pour se premunir contre ses surprises : & pour n'estre point abbatu par ses attaques.
Gregoire de Haimberg, homme 
                              tres-excellent en l'Eloquence & aux 
                              belles Lettres, retournant d'vn long 
                              voyage demanda sur son chemin comment on se portoit dans sa famille ? & 
                              ayant appris que sa femme estoit en 
                              bonne santé. Ah ! dit-il, si elle est en 
                              vie ie suis mort : pour declarer, qu'il 
                              estimoit ses mauuaises mœurs aussi 
                              fascheuses que la mort mesme.
                           
                           
                           Ctesias, au rapport de Photius, 
                              nous raconte, Que la Martichore est 
                              vne beste farouche qui a le visage de 
                              femme.  Elle est grande comme vn 
                              Lion, de couleur rouge, & a triples 
                              rangs de dents. Elle a vne queuë longue d'vne coudée, & herissée de trespiquantes espines. Elle se sert de cette 
                              queuë comme d'vn arc pour tirer ses 
                              
                              
                              
                              
                              47
                              
                              
                              picquerons, qu'elle iette de la longueur d'vn arpent de terre: Elle tuë 
                              tout ce qu'elle rencontre, excepté l'Elephant. Solin adjouste, qu'elle à la  
                              queuë comme vn Scorpion, & vne 
                              voix si raisonnante, qu'elle imite les 
                              flustes & les trompettes. Elle deuore 
                              les hommes auec auidité, & est si legere à la course, qu'on ne la peut 
                              euiter.
                           
                           
                           Vne femme meschante est vne 
                              beste furieuse, qui a la rage des Lions 
                              par ses coleres: triple rang de dents par 
                              ses detractions, n'épargnant ny ses 
                              Superieurs, ny ses égaux, ny ses inferieurs. Elle est herissée d'espines dans 
                              sa conuersation, & à le venin des Scorpions, par ses maledictions & imprecations secrettes. Elle a vne voix plus 
                              perçante que les trompettes, & allume 
                              le combat à toutes occasions qui se 
                              presentent. Enfin, si elle peut, elle 
                              atterre & deuore son mary, le ruinant 
                              en ses biens, & en sa renommée.
                           
                           
                           
                           
                              
                                 InMu 
                                 lier. 
                                 Improb.29
                                 
                              Sainct Ephrem en dit bien dauantage.  
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           49
                           
                           
                           
                           
                           O qu'vne mauuaise femme est vn mal extreme ! Elle est vn lacet orné,  48 vn naufrage sur la terre, vn visage malin, vn thresor d'immondice, vne conuersation qui cause la mort, le rauage des yeux, la perte des ames, vn dard qui perce les cœurs30, le sceptre des enfers, vne conuoitise precipitee, la consolation du diable, le repos du serpent, vne douleur inconsolable, vn four allumé, l'achoppement de ceux qui trauaillent à leur salut, vne malice incurable, la boutique des furies, vne amour criminelle, vne beste impudente, vne impetuosité, qui n'admet aucune bride: vne bouche effrenée qui reuele les secrets, le triomphe des tenebres, la guide des pechez, la maistresse des plaisirs, vn desir de meschanceté, la cause d'vne eternelle damnation, vne prudence terrestre, la paresse & l'engourdissement des hommes, vne vipere bien habillée, vn combat volontaire, vn malheur de tous les iours, vne tempeste domestique, la ruine de son mary, vne beste cruelle, vn rendez-vous des adulteres, les armes de l'enfer, vne rage souhaitée, vne mort deguisée & ornée. Iusques icy sainct Ephrem.
Combien de vertus doit professer celui qui entre tous les iours en lice auec 
                              vn monstre si dénaturé, s'il ne veut à 
                              chaque heure perdre la victoire, & 
                              tomber auec cette furie dans des abysmes sans ressource.
                           
                           
                           Celuy-là donc, qui sort victorieux de ces combats, ne merite-il 
                              pas d'estre appellé vn veritable Confesseur de Iesus-Christ, pour l'amour 
                              duquel il surmonte tant de difficultez 
                              qui se presentent à luy, & qui le 
                              veulent retarder dans le chemin du 
                              Ciel.
                           
                        filet décoratif
                         
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                        
                     
                     CHAPITRE VI. Quatre moyens generaux pour viure content & ioyeux, estant mal marié.
                           VN Soldat bien armé depuis les 
                           pieds iusques à la teste, ne 
                           craint point les coups de flesches : si 
                           principalemẽt elles sont tirées par vne 
                           personne foible. Vn homme genereux, 
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           50
                           
                           
                           renforcé par la seule nature, se moque 
                           des paroles & des actions malignes 
                           d'vne mauuaise femme.
                        
                        
                        Mais la grace luy donne encore 
                           des armes, qui sont de meilleure 
                           trempe & plus impenetrables.  I. La 
                           Patience.  II. Le souuenir de la Passion de Iesus-Christ.  III. L'Exercice 
                           de la Presence de Dieu.  IV. L'Oraison.
                        
                        
                        § I. La Patience oste l'amertume des choses douloureuses qui arriuent dans le mesnage.
I.  Dieu donne du miel à ses seruiteurs, mais de la bouche des Lions, 
                              comme au valeureux  Samson chef de 
                              son peuple.  Il tire le vin de la grappe 
                              des raisins : l'huile des oliues : le grain 
                              de froment de l'écorce qui le renferme. 
                              Mais toute cette douceur  & cette 
                              commodité ne se donnent point, que 
                              sous le pressoir & sous le fleau.
                           
                           
                           II.  Tous les biens & tous les 
                              contentemens de ce monde, sont les  
                              fruicts de la Croix de Iesus-Christ. Il 
                              y faut monter auec luy, si nous voulons les cueillir.
                           
                           
                           
                           
                           51
                           
                           
                           
                           
                           III.  Cherchons nos aises tant qu'il 
                              nous plaira ; il nous faut porter nostre 
                              Croix. Chacun a la sienne, & personne ne s'en peut exempter. De quelque costé que nous nous tournions, 
                              nous l'aurons tousiours à la rencontre. 
                              Quelques Chrestiens de la Syrie font 
                              
                                 Trig.
                                 le signe de la Croix, commençant de 
                              la droite à la gauche : nous commençons de la gauche à la droite.  Les 
                              Chrestiens du Iapon se l'imprimoient 
                              sur le front : le Bien heureux Henry 
                                 Suso, sur son cœur & sur son dos. 
                              Plusieurs Cheualiers la portent sur 
                              leur sein, les autres sur leurs bras: 
                              quelques vns sur leurs manteaux & 
                              sur leurs casques. Les vnes sont rouges, les autres sont blanches, jaunes, 
                              noires, argentées, & de diuerses matieres. Mais toutes sont Croix.  Nous 
                              ne sommes point meilleurs que nostre 
                              Maistre, qui a porté la sienne iusques 
                              à la mort.
                           
                           
                           IV.  Dans les Cours mesme des 
                              Rois, on passe sa vie en receuant des 
                              affronts & des disgraces, & en remerciant ceux qui les font, si l'on veut 
                              
                                 
                              
                              
                              
                              
                              52
                              
                              
                              auancer sa fortune, & paroistre à la 
                              fin dans vn beau iour.
                           
                           
                           V.  Vn homme patient & courageux tourne tout en bien : comme 
                              vn bon estomach tire vn bon suc d'vne 
                              
                                 Osorias 
                                 lib. 2. 
                                 de Emman.
                                 mauuaise viande.  La Patience tire le 
                              miel de la pierre, & vne bonne nourriture du poison-mesme. Vous pouuez emprunter des Brasiliens vn excellent symbole de cela.  Ils ne sement 
                              point de bled pour auoir du pain. Ils 
                              ont vne racine grande comme la pourcelaine.  Elle a vn venin si pernicieux, 
                              que ceux qui en mangent sans la cuire 
                              meurent sur le champ. Pour euiter ce 
                              peril ils la battent, & en font sortir le 
                              suc veneneux : ils la sechent au Soleil, 
                              la broyent sous vne meule & en font 
                              de la farine.  Les pains qu'on en fait 
                              sont bons, & d'vn goust sauoureux.
                           
                           
                           VI.  Iamais vous n'euiterez les pechez dans vostre maison, si vous n'affermissez vostre esprit par la patience. 
                              Tous les iours vous ferez quelque 
                              naufrage, si vous n'affermissez vostre 
                              cœur31 par cette anchre de salut. 
                              Socrate disoit, qu'vn Nauire ne se doit 
                              
                              
                              
                              
                              53
                              
                              
                              pas contenter d'vne seule anchre, & 
                              qu'vne seule esperance n'est point ca
                                 Max 
                                 ser de 
                                 spe.
                                 
                              pable d'asseurer nostre esprit. Mais ie 
                              suis certain que la Patience toute seule 
                              suffit, pour asseurer au milieu des plus 
                              furieuses tempestes vn homme vrayement Chrestien.  Vn cœur32 patient est 
                              vn Rocher inébranlable, que les flots 
                              courroucez de la fortune ne font que 
                              lauer & endurcir.
                           
                           
                           VII.  Si l'on n'euite point les pechez sans la vertu de Patience, beaucoup moins acquiert-on les vertus. Il 
                              faut tailler les pierres auant que d'en 
                              bastir la Ierusalem Celeste. Les vertus 
                              composent l'edifice spirituel de l'ame: 
                                 Lib.31 
                                 de 
                                 claust. 
                                 animæ.33 
                                  Et Hugues de sainct Victor dit.  
                           
                           
                           Que l'Humilité en est le fondement, & y tient la profondeur : que la Charité en est la largeur : que les bonnes œuures esleuent les murailles, & obtiennent la protection qui les couure & qu'enfin la longueur s'acheve, auec la fermeté d'vne constante & solide Patience.
VIII. Mais ce qui vous cause vne plus 
                              sensible douleur, c'est que le mal vous 
                              vient par vostre femme, laquelle de 
                              
                              
                              
                              
                              54
                              
                              
                              uroit estre vostre consolation & vostre 
                              soulagement.  Pour vous parler auec 
                              franchise, ie vois bien que vostre mal 
                              est extreme : & d'autant plus qu'il est 
                              ineuitable.  Mais quand vous entrerez dans des fougues peu raisonnable & peu Chrestiennes, vous augmenterez vos douleurs, & ne mettrez 
                              aucun remede à vostre infortune.
                           
                           
                           Considerez plustost, que vousmesme auez choisi cette femme. Qu'il 
                              est iuste d'accomoder vos humeurs 
                              à celle à qui vous auez donné vostre 
                              cœur. Si vostre choix a esté precipité 
                              dans les boüillons de vostre passion, acceptez-en la penitence que la Iustice 
                              diuine vous enuoye.
                              Laert. 
                              lib.2.34 
                              
                           
                           
                           Antisthenes 
                              reprenoit35 les hommes 
                              de ce qu'ils mettent beaucoup de consideration à l'achapt d'vn vase qui se 
                              vent à l'encant de peur d'y estre trompez : & qu'ils ne considerent point la 
                              vie de ceux, en l'amitié desquels ils 
                              s'engagent.  Auec combien plus de 
                              raison doiuent estre repris ceux qui se  
                              lient pour toute leur vie à vne femme 
                              sans vne meure deliberation,sans auoir 
                              
                              
                              
                              
                              55
                              
                              
                              long temps consulté l'Oracle diuin, & 
                              la volonté de leurs parens ?
                              Laert. 
                              lib.2.36
                              IX.  Si vous voulez, vous vous accoustumerez au bruit dans peu de 
                              temps. Le Philosophe Socrate voyant 
                              qu'Alcibiade admiroit comme il retenoit sa femme Xantippe, qui ne faisoit 
                              que criailler & le quereller : il l'asseura, Que toutes ces crieries ne l'offensoient non plus, que le bruit de la 
                              rouë qui tiroit l'eau de son puits.
                              Prom. 
                              19 11.
                              Vn homme sage est plus fort, que 
                              tout le tintamarre d'vne babillarde : & 
                              
                           
                           
                           la Sagesse, dit Salomon,
se montre dans la Patience.
X.  Tout seroit tolerable, ditesvous, s'il duroit peu : mais vne femme par sa malice afflige tout le cours 
                              de la vie. Pour moderer cette affliction, 
                              il faut ietter la veuë sur la briéueté de 
                              vos iours, & sur la longueur de l'eternité. Cette veuë appaisera vostre esprit 
                              par l'espoir d'vne prompte déliurance, 
                              &  d'vne recompense qui ne finira 
                              iamais.
                           
                           
                           Le Philosophe Simonidés disoit, 
                              
                           
                           
                           Mille ans & cent mille ans comparez  56 à l'éternité ne sont qu'vn moment volant & passager. Le Prophete Royal37 Psal. 69.4.38auoit enseigné deuant luy,
Que mille années ne sont non plus deuant les yeux de Dieu ; que le iour d'hier qui est passé. Quoy donc n'aurez-vous point vn courage assez masle pour souffrir vn seul iour, ou plustost vn seul poinct de temps qui s'écoule?
XI.  Roidissez-vous contre le torrent, & demandez souuent à Dieu la 
                              Perseuerance dans vos bonnes resolutions d'estre patient. Les autres vertus voyent la couronne & courent 
                              apres: mais la seule perseuerance l'ob
                                 Epist. 
                                 129.39
                                 tient.  
                           La Perseuerance, dit sainct Bernard,
est la nourrisse du merite, la mediatrice du prix, la sœur de la Patience, la fille de la constance, l'amie de la paix, le nœud des amitiez, le lien de l'vnion des cœurs, le bouleuart de la saincteté. Ostez la Perseuerance, le seruice n'a recompense aucune, ny le bien-fait aucune grace, ny la force aucune loüange. L'Eternité ne se donne qu'à elle seule, où plustost elle seule porte l'homme à l'eternité : veu que nostre  57 Seigneur dit. Celuy qui perseuerera sera sauué. Ainsi parle S. Bernard. Tenez donc ferme, & toutes les difficultez s'applaniront, auec le temps & auec la Patience.
§. II. La memoire de la Passion de nostre Sauueur Iesus-Christ, donne de la douceur dans l'amertume du mesnage.
                              
                                 Exod. 
                                 15.40
                                 
                              I.  Au sortir de l'Egypte, Moïse entra auec le peuple de Dieu dans le desert de l'Arabie, & trouua d'abord vne 
                              eau fort amere, aussi l'appella-t'il 
                              Mara, qui signifie, Amere, ou Amertume.  Le peuple se mit incontinent41 à 
                              murmurer : mais Dieu y pourueut, enseignant vn bois si doux & si efficace, 
                              qu'estant ietté dans cette eau il la rendit douce, partie par sa vertu naturelle, partie par la force particuliere qu'il 
                              luy communiqua, dans l'extremité du 
                              besoin de ses seruiteurs.
                           
                           
                           
                           II.  Nostre vie est vn desert, plein 
                              d'vne infinité d'amertumes.  Il faut 
                              prendre le bois de la Croix de nostre 
                              Seigneur, & le ietter dans nos angoisses, sans aucun doute il les adoucira. 
                              
                               
                              
                              
                              
                              
                              58
                              
                              
                              Car, comme aduertit sainct Gregoire, 
                              il n'est rien de si fascheux, que l'on ne 
                              supporte auec gayeté de cœur, si l'on 
                              se remet en la memoire la Passion du 
                              Redempteur de nos ames.
                           
                           
                           III.  Comment seroit-il possible, 
                              qu'vn homme chargé de pechez, digne de la colere de Dieu pour ses offenses passées : méprisable à cause de la 
                              bassesse de son corps, & de l'ignorance 
                              de son ame, se plaignist de ce qu'il endure, voyant Dieu mesme cloüé sur 
                              vne Croix, déchiré depuis les pieds 
                              iusqu'à la teste, & couronné d'espines, mourir entre deux voleurs pour 
                              l'amour de luy ?
                           
                           
                           Sainct Bernard se pasme dans cette 
                              consideration.  
                           
                           
                           Le chef de Iesus, ditil,
qui est redoutable à tous les Anges, est percé d'vne multitude d'espines. Son visage qui est le plus beau d'entre tous ceux des hommes, est soüillé par les crachats des Iuifs. Ses yeux plus luisans que le Soleil, sont obscurcis en sa mort. Ses oreilles qui oyent la musique des Esprits celestes, entendent les brocards & les iniures des impies. Sa bouche  59 qui enseigne les Seraphins, est abreuuée de vinaigre. Ses pieds dont on adore l'escabeau, sont cloüez en la Croix. Ses mains qui ont formé les Cieux, sont estendues sur la mesme Croix, & percées de gros cloux. Son corps est deschiré par les foüets, & meurtry de coups de pieds, de poings, & de bastons. Son costé est transspercé d'vne lance. Il ne luy reste que la langue libre, afin de prier son Pere Eternel pour les pecheurs.
IV.  Si la Croix de sainct Thomaise, Patriarche de Constantinople, & 
                              celle de sainct Xauier, trempées dans 
                              des mers courroucées, en ont appaisé 
                              les flots qui menaçoient du naufrage : 
                              qui pourra douter que la Croix du Sauueur de l'Vniuers, ne mette le calme 
                              dans vn cœur42, pour flottant & agité 
                              qu'il puisse estre.
                           
                           
                           V.  L'experience a montré cette for
                                 En sa 
                                 Vie.
                                 ce de la Croix.  Sainct Elzear Comte 
                                 d'Arien, fut vn iour interrogé par 
                              saincte Dalphine sa femme: Comment 
                              il se pouuoit faire, qu'estant si souuent offensé par diuerses personnes, il 
                              n'en montrast aucun signe d'indigna
                              
                              
                              
                              
                              60
                              
                              
                              tion, il répondit.  Ie sens au vif les 
                              mouuemens de la colere, à toutes les 
                              attaques qui me suruiennent.  Mais 
                              i'ay recours incontinent43  aux playes de 
                              mon Iesus.  Aussi tost que ie suis entré 
                              dans cét azile, toutes les injures me 
                              sont tres-douces, & toutes les douleurs se changent en ioye, considerant 
                              que i'ay alors quelque petite ressemblance à mon Redempteur.
                           
                           
                           VI.  Vn Lion rauageant tout vn 
                              païs, sainct Chrysostome ordonna 
                              qu'on plantast vne Croix sur le chemin 
                              où il passoit.  Dés le lendemain on 
                              trouua ce furieux estendu mort, au 
                              pied de cét arbre de vie. Ne craignez 
                              rien, si vous posez dans vostre cœur44 la 
                              Croix du Fils de Dieu, & si vous y versez vos larmes & vos douleurs.
                           
                           
                           VII.  Les Serpens, lesquels demeurent auprés des arbrisseaux, qui 
                              distillent le baume y perdent leur venin.  Et toutes les afflictions iettées 
                              au pied du bois de salut, & arrosées du 
                              Sang de Iesus, deuiennent douces & 
                              bien-faisantes.
                           
                           
                           VIII.  Vn Religieux estant abys
                              
                              
                              61
                              
                              
                              mé dans ses tristesses, & noyé dans ses 
                              
                                 Ludolph. de 
                                 vita 
                                 Christi.
                                 larmes, ne pouuoit ny lire ny prier, ny 
                              faire aucune action de pieté.  IesusChrist luy apparut dans cette détresse: 
                              luy dit.  Pourquoy demeures-tu oisif 
                              & glacé dans tes pensées melancholiques, & à quel sujet te ronges tu ainsi 
                              le cœur45? leue toy : & medite serieusement ma Passion, & ta douleur se perdra dans l'amertume de mes tourmens.  Il obeït, & fut parfaitement 
                              guery de ce chagrin assommant.
                           
                           
                           IX.  Sainct Antonin, Archeuesque de Florence, priant vn iour 
                              deuant vn Crucifix, & estant extasié 
                              en la contemplation des douleurs 
                              de son Redempteur, fut esleué en 
                              l'air tout rayonnant de clarté.  Il 
                              porta sa bouche au costé de ce Dieu de 
                              bonté & d'amour, & en tira vne si 
                              douce liqueur, que depuis ce tempslà ses discours en resterent comme emmiellez, & plus agreables qu'à l'ordinaire.  Tout est doux dans celuy qui a 
                              gousté du Sang de Iesus.
                           
                           
                           
                           
                                 S.Brig. 
                                 Reuel.46
                                 X.  Ce Dieu de charité asseura 
                              saincte Brigide, Qu'il estoit encore 
                              
                              
                              
                              
                              62
                              
                              
                              aujourd'huy tout prest, d'endurer les 
                              mesmes supplices & la mesme mort 
                              pour chaque pecheur en particulier, 
                              qu'il endura pour tous les hommes 
                              lors qu'il viuoit sur terre. Pourroit-il  
                              arriuer que nous fussions si lasches, 
                              que de reculer dans les occasions qu'il 
                              nous offre pour l'imiter ? Toute sa vie 
                              n'a esté autre chose qu'vn martyre continuel.  Comment donc voudrionsnous chercher du repos & de l'allegresse, dans ce lieu de combat & de 
                              souffrance ?
                           
                           
                           XI.  Les Saincts se sont efforcez de 
                              suiure leur Sauueur sur le Caluaire, &  
                              de ne iamais perdre de veuë sa Croix & 
                              sa Patience.   L'Abbé Estienne47 disoit.
                              
                                 Moschus c. 
                                 64.48
                                  
                           
                           
                           Iour & nuict ie n'ay autre chose deuant les yeux que mon Redempteur estendu sur la Croix. Et cette pensée l'occupoit d'vne telle sorte, que souuent il n'oyoit pas ceux qui parloient d'autres choses.
XII.  Saincte Claire de Montefal- 
                              
                                 Bozius 
                                 l.15.c. 
                                 9.
                                 co, auoit la Passion de Iesus si fort imprimée dans son ame, qu'apres sa mort 
                              on l'apperçeut grauée sur son cœur. Et 
                              
                              
                              
                              
                              63
                              
                              
                              Bozius asseure, auoir veu marquez sur 
                              ce cœur les foüets, auec quoy Iesus 
                              auoit esté flagellé ; la colomne où il 
                              auoit esté lié, & tous les autres instrumens de sa Passion.
                           
                           
                           XIII.  Imitez ces ames d'élite, & 
                              ayant Iesus dans vostre cœur49, vous 
                              serez imperturable à tous les accidens qui vous suruiendront au dehors.
 
                           §. III. L'exercice de la presence de Dieu cause de la joye, au milieu des plus rudes attaques.
Edoüard, Roy d'Angleterre, prit 
                              pour son symbole le globe de la terre, 
                              enchaisné & suspendu en l'air, par vne 
                              main celeste qui paroissoit dans vne 
                              nuë.  Il y adjousta ces paroles, 
                           
                           
                           Nil sine Deo, Rien ne se fait en ce monde, sans vne speciale Prouidence de Dieu.
Il n'est nulle puissance sur la terre, 
                              qui ait les forces de vous oster vn cheueu de la teste si Dieu ne les luy dõne. 
                              Il vous enuironne de toutes parts, & 
                              personne ne peut vous attaquer sans 
                              sa volonté.
                           
                           
                           Que craignez-vous donc ? & dequoy 
                              
                              
                              
                              
                              64
                              
                              
                              vous attristez-vous ? C'est vostre Createur, vostre conseruateur, vostre Pere 
                              nourrissier, vostre Pasteur, vostre Medecin, vostre vie, vostre joye, vostre 
                              tout.  Si vous l'auez vous auez tout, 
                              s'il vous conserue vous estes asseuré, & 
                              s'il vous afflige c'est pour vous couronner.  Quelle chose pourroit estre 
                              capable de vous troubler, si vous 
                              vous mettiez souuent en la presence 
                              d'vn Dieu si bon, si sage, & si puissant? 
                                 Sur. 
                                 26. Iunij. Baron. 
                                 ann. 
                                 5,o.50
                                 Gallican, General de l'armée Romaine, apres la perte d'vne sanglante 
                              bataille, estoit presque reduit au desespoir, ne pouuant humainement eschapper de la main des Scythes victorieux. Dans cette extremité il implora le secours du Ciel, & à l'improuiste 
                              il apperceut à l'entour de soy vne armée d'Anges habillez en soldats qui 
                              luy donnoient courage : & l'exhortoient à se ruer sur les ennemis. Animé par leur presence, il enfonce les 
                              bataillons des Scythes, prend leur Roy 
                              prisonnier, & met tout à l'espée ou en 
                              fuite.
                           
                           
                           
                           
                           65
                           
                           
                           
                           
                           Si le mesme vous arriuoit, vous 
                              releueriez sans doute vos esperances, 
                              dans vos pertes & dans vos abaissemens.  N'est-il pas veritable ?  Quoy 
                              dõc? Dieu n'est-il pas plus puissant, que 
                              tous les Anges du Paradis : qui n'ont 
                              nulle force que celle qu'il leur communique ? Vn seul passereau ne tombe 
                              point en terre sans ses ordres.  Vne 
                              seule feüille d'arbre ne se détache point 
                              de ses branches s'il ne le veut. Et vous 
                              vous persuaderiez que iamais il vous 
                              pust ou voulust abandonner ? Ne vous 
                              laissez nullement entrer dans l'esprit 
                              cette erreur, laquelle seroit capable de 
                              vous troubler & de vous perdre.
                           
                           
                           Le Soleil ne souhaite point tant de 
                              communiquer sa lumiere à la terre 
                              que Dieu desire de se donner aux 
                              hommes,  & de leur eslargir ses 
                              
                                 Ad 
                                    Paulin.
                                 bien-faits. 
                           
                           
                           Ce qu'est la lumiere aux yeux & aux choses visibles, dit Thalassius,
Dieu l'est à l'entendement & aux choses qu'il connoist.
Le Soleil obscurcit les estoilles par 
                              sa clarté : & Dieu fait disparoistre par 
                              ses splendeurs tout le lustre de la terre. 
                              
                              
                              
                              
                              66
                              
                              
                              L'ame qui le contemple, voit que toutes les grandeurs du monde ne sont 
                              que baissesse, son esclat que tenebres, 
                              son abondance que pauureté.
                           
                           
                           Si le Soleil, dit sainct Ambroise, Ambr.
espand ses rayons sur tout l'Vniuers, & penetre dans les lieux les plus fermez par le moyen de ses influences, sans que les portes ny les verroüils de fer l'en empeschent. Comment la splendeur de Dieu ne penetrera-t'elle pas les pensées & les cœurs51 des hommes, & quelle puissance pourra se soustraire à sa veuë si perçante? Que si Dieu voit toutes les pensées, toutes les paroles, & toutes les moindres actions de vostre mary, de vostre femme, de vos enfans, & de tous ceux qui vous affligent ; il peut les empescher de vous inquieter. Que s'il ne iuge pas que ce soit vostre bien: voudriez-vous resister & combattre contre sa diuine Prouidence. Rendezvous executeur de sa Loy, & non pas juge & controlleur de ses volontez.
Rien ne vous pourra nuire, si vous 
                              vous affermissez en Dieu,qui ne se retire 
                              iamais de vous : mais qui vous est sans 
                              
                              
                              
                              
                              67
                              
                              
                              cesse infiniment vny.  
                           
                           
                           Dieu, enseigne Greg. in Ezech. hom.1752 saint Gregoire,
est dans toutes ses creatures, au dehors, au dessus, & au dessous d'elles toutes. Il est au dessus par son pouuoir, exerçant sur elles vn souuerain domaine. Il est au dessous par sa bonté en les soustenant. Il est au dehors par son immensité en les enuironnant. Il est au dedans par sa subtilité, les remplissant de ses graces. Il les gouuerne estant au dessus d'elles. Il les tient dans ses mains estant au dessous. Il les enuironne à l'exterieur, les defendant de leurs contraires, & les penetre iusqu'à la moüelle des os, & aux parties les plus cachées en les perfectionnant.
Si vous vous laissez penetrer & 
                              remplir de Dieu, vous serez tel qu'vne 
                              esponge au milieu de la mer, qui a de 
                              l'eau au dedans, au dessus, au dessous, 
                              & de tous les costez.  Et vous demeurerez tousiours égal à vous-mesme, 
                              soit en la prosperité, soit en l'aduersité.
                           
                           
                           Premierement, lors que vous serez en prosperité, considerez que Dieu 
                              vous voit, qu'il vous aime, qu'il vous 
                              
                              
                              
                              
                              68
                              
                              
                              éclaire, qu'il vous offre ses graces, 
                              qu'il occupera sainctement toutes vos 
                              pensées & toutes vos affections si 
                              vous le voulez.  Cette consideration 
                              vous remplira de ioye, & vous fera 
                              mener vne vie heureuse selon Dieu, & 
                              selon ceux auec qui vous viurez. 
                              
                                 Nazianz.
                                 
                              Sainct Gregoire de Nazianze explique 
                              cela par vne excellente comparaison. 
                              
                           
                           
                           Comme, dit-il,
celuy qui oit vn excellent joüeur de Luth, prend vn tel plaisir à cette melodie, que son esprit s'y attache entierement, & ne pense à autre chose, encore qu'il ne le voye point des yeux corporels. De mesme sorte, celuy qui a fait le Ciel & la terre, & tout ce qu'ils contiennent, se manifeste à nous, nous conserue, nous fait agir, & retient tout nostre esprit, bien que la foiblesse de nostre entendement ne le puisse comprendre.
Secondement, lors que les afflictions vous attaqueront, & voudront 
                              vous abattre & accabler de tristesse : si 
                              vous pensez que Dieu vous est present 
                              & vous offre son secours, vostre cœur 
                              sentira vne celeste joye qui dissipera 
                              
                              
                              
                              
                              69
                              
                              
                              tous ces nuages. 
                              Acta 
                                 Mart.
                              
                           
                           
                           Dans mes aduersi-Psal. 76.4.
tez, dit Dauid,
ie me suis souuenu de mon Createur, & i'ay senty vne allegresse qui m'a entierement réjoüy.
Les bourreaux ayant presenté à 
                              sainct Gordias53des rouës,des cheualets, 
                              des grils de fer, & tous les instrumens 
                              avec lesquels on tourmentoit les Chrestiens, il jetta les yeux au Ciel pour y 
                              contempler son Dieu qui le secouroit. 
                              Et apres auoir témoigné d'vne voix 
                              masle & joyeuse que Dieu l'aideroit, 
                              il se precipita luy-mesme dans le feu, 
                              auec vne promptitude qui étonna tous 
                              les Payens, & réjoüit tous les seruiteurs de Dieu.
                           
                           
                           Vne voix celeste anima dans la prison saincte Archelaa54, & les saincts 
                                 Genite & Genulphe : dans le lieu du 
                              supplice sainct Polycarpe, & au milieu 
                              des tourmens sainct Thyrse, saincte 
                                 Prisque, & sainct Theodore : Et tous 
                              fortifiez du secours diuin, se porterent genereusement dans le combat. 
                              Rien n'est difficile à vn courageux soldat, à la veuë de son Capitaine & de 
                              son Roy.
                           
                           
                           
                           
                           70
                           
                           
                           
                           
                           Lors donc que vous vous trouuerez dans vostre mesnage, accablé de 
                              douleurs & d'anxietez: jettez les yeux 
                              sur Dieu, qui est vostre amy & vostre 
                              Pere : Il vous est vny intimement, & 
                              vous enferme dans soy-mesme.  Ce 
                              bouclier est impenetrable à tous les 
                              malheurs de ce monde. Adjoustez-y 
                              la priere, elle augmentera vostre confiance : & vous obtiendra des graces 
                              plus fortes & plus victorieuses. Considerons cette verité.
                           §. IV. L'Oraison obtient les forces necessaires, & vne louable Perseuerance, dans les afflictions domestiques.
On admiroit anciennement vne 
                              
                                 Pausan. in 
                                 Attic.55
                                 pierre en la ville de Megare, où l'on 
                              disoit qu'Apollon auoit autrefois posé 
                              son luth.  Si on la touchoit auec 
                              vne autre pierre, elle rendoit vn son 
                              agreable, tel que celuy d'vn luth.
                           
                           
                           Vous la pouuez prendre pour le 
                              symbole d'vn homme vertueux, qui 
                              loüe Dieu dans ses afflictions.  Si 
                              la fortune, si les maladies, si les 
                              parens, si le mary, si la femme, si 
                              
                              
                              
                              
                              71
                              
                              
                              les amis, si les ennemis, si diuers accidens le frappent, il resonne si melodieusement, que Dieu, les Anges & 
                              les hommes en reçoiuent vn singulier 
                              contentement.
                           
                           
                           Iob fut fortement frappé de Dieu 
                              par les mains du Demon : & il s'écria, 
                              
                           
                           
                           Dominus dedit, Dominus abstulit : Sit nomen Domini benedictum. Mon Seigneur m'auoit donné mes biens: Mon Seigneur me les a ostez: que son sainct Nom soit beny.
Le vieux Tobie deuint aueugle : 
                              [S]ara, qui fut la femme du jeune To[b]ie fut calomniée : Anne, la mere de 
                              [S]amuël,fut bafoüée par Phenenna. Ils 
                              ouurirent tous leur cœur au Ciel, & se 
                              [t]ournerent vers Dieu, dont ils receuent du secours.
                              Kiranidés.
                              Les Indiens auoient vn Oiseau ; 
                              lequel dés sa naissance se tournoit vers 
                              [l]e Soleil Orient, qu'il suiuoit en son 
                              [M]idy & en son Couchant, courant 
                              [s]ans cesse vers ce Pere des lumieres. 
                              [P]our cette raison ils l'appelloient Heliodrome, comme nous appellons Heliotrope, l'herbe qui regarde tousiours 
                              
                              
                              
                              
                              72
                              
                              
                              ce Roy des Astres, dont il reçoit continuellement les rayons & les influences.
                           
                           
                           Vne ame saincte a perpetuellement Dieu deuant les yeux, dans la 
                              premiere naissance de ses esperances, 
                              dans le midy de ses prosperitez, & 
                              dans le couchant de ses disgraces & 
                              infortunes.
                           
                           
                           Nostre Seigneur nous a donné 
                              l'exemple. Dés la premiere Aurore de 
                              sa Conception, il leua ses yeux vers le 
                              Pere Eternel, pour ne les en détourner iamais. Il le regarda dans la gloire de sa Predication & de ses miracles. 
                              Et dans sa Passion, il versa en son sein 
                              toutes les douleurs qui luy suruinrent, 
                              & par l'oraison, luy mit son ame entre 
                              les mains.
                           
                           
                           Ayant traicté fort amplement de 
                              l'Oraison Vocale, & de l'Oraison Mentale, dans vn Liure que i'ay intitulé 
                              le Sainct trauail des mains56 (qui contient toute la perfection Chrestienne 
                              & Religieuse ) il ne me reste icy que 
                              de dire vn mot de son pouuoir, dans 
                              les trauerses de la vie.
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           73
                           
                           
                           
                           
                           L'Oraison y a vne telle efficacité : 
                              que non seulement elle empesche les 
                              tristesses dans l'affliction : mais qu'elle 
                              oste toute l'affliction, & ne luy donne 
                              aucune prise sur la personne qui en est 
                              armée. Cela s'est veu souuent dans les 
                              combats des saincts Martyrs, qui par 
                              leurs oraisons ont arresté l'effect des 
                              flesches, des lances, des espées, des 
                              cailloux, des scies, des bestes farouches, des dragons, des feux, & de tous 
                              les instrumens de la cruauté.  Apportons-en quelques exemples.
                           
                           
                           I.  Sainct Philemon & sainct Sabi- 
                              
                                 In Actis eorum.
                                 nien ne pûrent estre blessez par les flesches que les bourreaux tiroient contre 
                              eux.  II.  Les lances n'offenserent 
                              point sainct Thierry.  III.  Sainct 
                                 Thyrse ne fut nullement blessé par des 
                              espées tres-affilées.  IV.  Ceux qui 
                              voulurent lapider les Saincts Euchaire, 
                              Valere & Materne, furent rendus immobiles par leurs prieres : & ne pûrent 
                              iamais recouurer le mouuemẽt de leurs 
                              corps que par les prieres des mesmes 
                              Saincts Martyrs.  V.  Sainct Thyrse & 
                              sainct Sarbelie ne pûrent estre diuisez 
                              
                               
                              
                              
                              
                              
                              74
                              
                              
                              par vne scie.  VI.  Les bestes farouches ne nuisirent point, ny aux saincts 
                              Neophyte & Emilien, ny aux Sainctes 
                              Agnés & Typhene57. Sainct Asterie les 
                              appriuoisa mesmes par vn signe de 
                              Croix.  VII.  Sainct Honorat chassa 
                              par ses prieres vn dragon de l'Isle où il 
                              habita : & plusieurs Saincts Martyrs 
                              n'en n'ont nullement esté endommagez.  VIII.  Sainct Polycarpe retient 
                              par son oraison, l'actiuité du feu où 
                              l'on vouloit le brusler : & en est enuironné auec l'admiration de tout le 
                              peuple.  Sainct Valerien, sainct Aquila, & sainct Candide, demeurent dans 
                              vne fournaise ardente sans en estre incommodez : & sainct Sabinien sur vn 
                              banc de fer embrazé. Sainct Tiburce 
                              & sainct Constance Euesque de Perouse, marchent sans crainte & sans 
                              lezion sur des charbons ardens.
                           
                           
                           L'Oraison opere toutes ces merueilles, & plusieurs autres que vous 
                              sçauez.  Dieu est le Pere des misericords & des bontez. Il accourt à l'aide de ses enfans aussi-tost qu'ils luy 
                              ouurent leurs cœurs & leurs bou
                              
                              
                              75
                              
                              
                              ches, & luy manifestent leurs necessitez.
                           
                           
                           Confiez-vous donc en sa bonté, 
                              & reclamez son aide dans vos plus cuisantes douleurs, & soyez certain qu'il 
                              vous secourera, & adoucira vos pei
                                 Matth 
                                    11. 28.
                                 nes. 
                           
                           
                           Venez, dit-il,
vous tous qui trauaillez & qui estes chargez, & ie vous soulageray.
La Tortuë marine, eschaussée & 
                              
                                 Plin.l. 
                                    9.c.10
                                 desseichée par le Soleil ne peut point 
                              estre submergée, & surnage tousiours 
                              au dessus de l'eau.  Quiconque dans 
                              ses oraisons reçoit les rayons & les 
                              ardeurs de Iesus-Christ Soleil de justice, ne doit pas craindre aucun naufrage.
                            
                            
                            
                            
                            
                            
                           
                           
                           
                     
                     76
                     
                     
                     bandeau fleuri
                     
                     
                     
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                     
                     
                     
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
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                  LA DIRECTION ET LA CONSOLATION DES PERSONNES MARIEES. LIVRE DEVXIESME. filet maigre
CHAPITRE PREMIER. La Consolation & la Direction d'vne femme, qui n'est point aimée de son mary.
Lettrine I entourée de feuilles.
                           LE plus grand malheur qui 
                           puisse arriuer à vne famille, 
                           c'est que le mary & la femme perdent l'amour qui les a vnis par 
                           
                           
                           
                           
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                           vn lien indissoluble, & qui les doit 
                           tenir ensemble toute leur vie, sans 
                           espoir d'aucune separation. Car si S. 
                              Iean Chrysostome dit auec raison, Qu'il 
                           seroit plus expedient de perdre la lumiere du Soleil, que d'estre priué de la 
                           familiarité de ses amis : d'autant que 
                           plusieurs qui voyent le Soleil meurent 
                           de tristesse, dans les tenebres des douleurs & des afflictions, manquant de 
                           cette consolation : & que ceux qui 
                           ont de bons amis ne sentent nulle tristesse,dans le fort de leurs plus fascheuses calamitez. Que diroit-il de l'amitié, laquelle doit se retrouuer entre 
                           le mary & la femme, qui ne sont qu'vne mesme chair, & qui ne peuuent 
                           estre diuisez, sans des angoisses tressensibles ?
                        
                        
                        Si le Soleil estoit soustrait de cét 
                           Vniuers, tous les Astres seroient sans 
                           lumiere, comme la pluspart des Astronomes croyent. La Lune seroit certainement dans vne triste Eclipse & obscurité, & la terre ne produiroit rien 
                           faute de chaleur. Si le maistre du logis 
                           se laisse glacer & obscurcir par la haine, 
                           
                                       
                           
                           
                           
                           
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                           la femme est absolument sans clarté, 
                           & les enfants, les seruiteurs, & les seruantes, sans aucune action vtile & 
                           agreable.
                        
                        
                        Vn luth a diuerses chordes & di
                              In 
                              cap.18 
                              Act.58
                           uerses voix : mais il ne rend qu'vne 
                           harmonie, & vn seul Musicien le pinse. 
                        
                        
                        Le Luth est la Charité, dit sainct Chrysostome,
les voix sont les paroles qui la fomentent. Elles font toutes vne seule melodie, qui réjoüit Dieu & ses Anges, & est vn joyeux spectacle à tous les Citoyens du Ciel. Elle reprime la fureur des demons & l'impetuosité des passions, & leur impose vn eternel silence, comme lors qu'vn Musicien excellent touche vn instrument de Musique, il n'est personne si insolent qui ne se taise.
L'Amour est l'Ame du Mariage: laquelle doit animer le mari & la femme, afin qu'ils n'ayent qu'vne ame en 
                           deux corps, & qu'ils viuent d'vne mesme vie. De là s'ensuit ce que disoit 
                           Licurgue, Qu'vne femme qui est priuée de l'amour de son mary, n'a point 
                           vne veritable vie. Elle est telle qu'vn 
                           
                           
                           
                           
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                           corps mort, sans couleur, sans joye, 
                           sans sentiment. Tout ce qu'elle void, 
                           tout ce qu'elle entend, tout ce 
                           qu'elle s'imagine, tout ce qu'elle passe 
                           par son esprit, est vne continuelle terreur & anxieté, qui luy cause des 
                           douleurs, pires que la mort mesme.
                        
                        
                        Sainct Augustin estoit dans la mesme pensée lors qu'il disoit. Que l'Amour est vne certaine vie : laquelle 
                           conioint, ou veut conjoindre deux 
                           personnes.
                        
                        
                        Taschons de faire de deux miracles l'vn, ou de ressusciter les morts, 
                           faisant rentrer dans leurs cœurs59 l'Amour, qui est l'Ame de l'ame : ou faisant que ceux qui sont morts dans la 
                           vie ciuile, en viuent d'autant plus vigoureux, en la vie surnaturelle & diuine.
                        
                        
                        §. I. Remedes du costé de la femme, qui croid n'estre point aimée par son mary.
I.  Considerez que souuent vos 
                              frayeurs ne sont qu'vne imagination 
                              mal fondée, sur quelque rapport impertinent, ou sur quelque signe leger, 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              80
                              
                              
                              & sinistrement interpreté. La mesme 
                              terre est stable & immobile, à vn œil 
                              qui est sain : & tremble à vne teste 
                              mal faite, & qui est malade.  Interpretez tout en bien.  Il y a des naturels qui sont peu complaisans en paroles : mais qui aiment d'autant plus 
                              ardemment dans le cœur60, que moins 
                              ils éuaporent de leurs flammes par la 
                              bouche.
                           
                           
                           Le veritable Amour ne consiste 
                              point en de vaines cajolleries, ny 
                              en des témoignages exterieurs d'affection : mais en de bonnes actions, 
                              qui pouruoyent à vos besoins, à ceux 
                              de vos enfans & de vostre famille. Vne 
                              humeur guerriere, vn naturel peu ciuilisé, vn homme embarassé dans de 
                              grandes affaires, ou publiques, ou domestiques, ne peut faire le petit muguet, & des actions enfantines, pour 
                              faire voir l'amour veritable & sincere 
                              qu'il a au fonds du cœur61. Et cependant vne femme doüillette & esleuée 
                              dans la mollesse, exigeroit volontiers 
                              ces bassesses en son mary.  Montrez 
                              que vous auez vne ame noble, & qui 
                              
                              
                              
                              
                              81
                              
                              
                              ne s'amuse nullement à ces fatrats, & 
                              à ces impertinences.
                           
                           
                           II.  Voulez-vous estre aimée, aimez la premiere.  L'Amour est l'aimãt des cœurs62
                              . Iamais vous n'aimerez 
                              parfaitemẽt & constãmẽt vne persõne, 
                              pour barbare qu'elle soit, en luy bienfaisant, en épiant tout ce qui luy agrée 
                              au boire, au manger, au vestement, au 
                              coucher,  & en tout le reste de la vie 
                              humaine : qu'enfin vous n'emportiez 
                              par vne douce violence, son cœur & 
                              son amour.  On a veu des Lions dans 
                              les Amphitheatres, caresser ceux qui 
                              leur auoient osté vne espine du pied. 
                              On a admiré des Dragõs qui au milieu 
                              des bois ont sauué la vie à ceux qui les 
                              auoient nourris en leur jeunesse.  Il 
                              n'est nulle barbarie & brutalité, qui 
                              ne se laisse vaincre à l'Amour.
                           
                           
                           Vous gagnerez plus par la tendresse & par l'ardeur de vos affections, 
                              que par des crieries importunes, ny 
                              par des injures outrageuses.  Le Vent 
                              de Bise & le Soleil gagerent vn iour, & 
                              mirent vn prix à celuy d'eux deux, qui 
                              feroit plus promptement jetter bas le 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
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                              manteau à vn homme qui passoit son 
                              chemin. Le Vent comme asseuré de la 
                              victoire, & se fiant sur son impetuosité, commence le premier à souffler de 
                              toutes ses forces contre ce voyageur, 
                              pour luy enleuer de dessus les espaules 
                              ce manteau.  Le voyageur le resserre 
                              incontinent63, & le tient ferme & arresté. Et plus ce Vent furieux menoit 
                              de bruit & renforçoit son attaque, plus 
                              le voyageur s'enueloppoit dans son 
                              manteau, & le pressoit sur son corps. 
                              Le tour du Soleil estant venu pour 
                              agir, il ne fit que darder à plomb ses 
                              rayons sur le dos de cét homme tout 
                              glacé & morfondu de froid, incontinent il s'arresta, prenant plaisir à estre 
                              réchauffé : en suite la chaleur s'augmentant il déueloppe son manteau, 
                              commence à suer & à gemir sous le 
                              poids : enfin dans peu de temps il le 
                              jetta par terre, ne pouuant plus resister 
                              à ce Roy des lumieres & des ardeurs 
                              celestes.
                           
                           
                           
                           
                              
                                 Lib. de 
                                 morib. 
                                 Eccl. 
                                 lib. de 
                                 doctr.64
                                 
                              La Charité est la Reine des cœurs65 
                              les plus dénaturez,  
                           
                           
                           Il n'est rien de si dur, ny de si obstiné, dit sainct Au- 83 Christ. & ad Martian. gustin,
qui ne se surmonte & se liquefie dans le feu de l'Amour.
Et ailleurs, 
                           
                           
                           la seule Charité surmonte toutes choses, & sans la Charité tout ne vaut rien. En tout lieu qu'elle se rencontre, elle tire tout à soy. La Charité est la source de la paix, la rosée de la grace, la semence de la concorde, & le fruict de l'amour.
On nous conte, que deux luths 
                              parfaitement accordez resonnent au 
                              temps de l'hyuer, encore qu'on n'en 
                              touche qu'vn.  Parlez tousiours bien 
                              de vostre Mary, & faites-luy tousiours 
                              du bien :  il vous répondra par des 
                              loüanges de vostre prudence & de 
                              votre charité, & vous aidera de tout 
                              son pouuoir, & aimera de tout son 
                              cœur.
                           
                           
                           Trauaillez pour luy, & montrezvous reconnoissante des biens qu'il 
                              vous fait, quoy qu'ils n'égalent point 
                              vos desirs ?66 & asseurez-vous que l'amour qui prouiendra de vostre vertu, 
                              le poussera à vous donner vn entier 
                              contentement.
                           
                           
                           Vn certain dépeignit dans son 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              84
                              
                              
                              Symbole les trois Graces: dõt l'vne tenoit vn Rameau de Meurte67, l'autre vne 
                              Rose, & la troisiesme des Dez : voulant 
                              dire,  que les bien faits doiuent estre  
                              doux & agreables, & que mesmes ils 
                              deuoient estre reciproques, comme les 
                              Dez passent de main en main.
                           
                           
                           III.  Considerez l'occasion de la 
                              haine, & du refroidissemẽt suruenu entre vous & vostre mary. Si vous trouuez qu'elle soit en vous, ostez la 
                              promptement.  Retirez la matiere 
                              vous esteindrez le feu. Esloignez l'occasion de la colere, vous guerirez l'alienation de l'esprit.
                           
                           
                           Il arriue souuent aux inimitiez & 
                              aux auersions domestiques,cõme à ces 
                              Isles qui se forment au milieu des riuieres.  Elles commencent par vn peu 
                              de sable ou de quelque autre chose, 
                              qui arreste peu à peu ce qui y aborde 
                              & s'y joint.  Enfin, il se fait vn monceau considerable, qui empesche le 
                              cours de la riuiere & la commodité des 
                              basteaux.
                           
                           
                           IV.  Sur tout, taschez de découurir 
                              si quelqu'vn ne seme point de la ziza
                              
                              
                              85
                              
                              
                              nie par de faux rapports. Esloignez de 
                              vous tous ces seditieux, & ne leur confiez iamais vos secrets.  Ce sont des 
                              supposts du diable, qui souuent soufflent chaud & froid, & aliennent l'vne 
                              & l'autre partie, par leurs mensonges 
                              & par leurs calomnies.
                           
                           
                           
                           
                              
                                 In Pastor.68
                                 
                              Sainct Gregoire se met en colere 
                              contre ces malheureux esprits, qui seruent de messagers à l'ennemy du genre 
                              humain.   
                           
                           
                           Il n'est, dit-il,
rien de plus parfait que la Charité, ny de plus agreable au demon que la perte de cette saincte vertu. Quiconque donc tuë la Charité en son Prochain, est vn des plus familiers seruiteurs du demon.
V.  Soyez vertueuse : & vostre vertu si elle est constante, se fera paroistre 
                              dans vn tel éclat, qu'enfin les tenebres se dissiperont, & vous laisseront 
                              vn iour d'autant plus beau, plus recreatif, & plus étincelant de lumiere, 
                              que les nuages auront esté obscurs & 
                              fascheux. Le Soleil ne peut iamais estre 
                              si caché qu'il ne iette quelque rayon : 
                              qui fasse cõnoistre, admirer & aimer son 
                              
                              
                              
                              
                              86
                              
                              
                              excellente beauté, & ses merueilleux 
                              effects.
                                 Lib. 
                                 22.c. 
                                 8.69
                                   Pline, escrit, que ceux qui 
                              portoient l'herbe Hecatoncephalon 
                              estoient aimez d'vn chacun. La Vertu 
                              est vne fleur celeste : qui ne peut estre 
                              apperceuë, sans tirer à soy les cœurs 
                              de ceux qui la contemplent.
                           
                           
                           VI.  Ayez particulierement vn ardent Amour de Dieu, & il vous gagnera l'amour des hommes.  Vn Aimant attire si puissamment vn anneau 
                              de fer, & luy communique si charitablement sa vertu, que cét anneau en 
                              attire plusieurs autres, & fait vne 
                              chaisne comme de nouueaux Aimans, 
                              qui ne se peuuent separer les vns des 
                              autres sans violence.
                           
                           
                           Iesus-Christ est l'Espoux de l'Eglise, & des sainctes ames. Il le faut aimer, & il vous rendra aimable. Il est 
                              le fondement de l'Eglise, & il faut 
                              mettre sur ce fondement, de l'or, de 
                              l'argent, & des pierres precieuses. 
                              
                           
                           
                           L'or, dit sainct Thomas,
est la Charité: l'argent est l'Oraison & la Contem 87 plation, les pierres precieuses sont les autres vertus. Bastissez bien cette maison, & Iesus fera prosperer la vostre & celle de vos enfans.
VII.  Efforcez-vous par vos vertus 
                              d'estre aimée de Dieu; & vous ne vous 
                              affligerez pas beaucoup, de vous voir 
                              peu affectionné des creatures.  L'Espouse sacrée dit à Iesus-Christ dans les 
                              
                                 Canti 
                                    I.v.i.
                                 Cantiques.   
                           
                           
                           Mon Bien-aimé, donnezmoy vn baiser de vostre bouche : Car vos mammelles sont meilleures que le vin. La Mammelle du Pere Eternel, dit Clement Alexandrin, c'est IesusChrist. Les Mammeles de Iesus-Christ sont les enseignemens de la doctrine Euangelique, selon l'aduis de sainct Thomas ; ou plustost les delices de la vie spirituelle, comme l'explique S. Bernard.
Ces delices, dit le Prophete Royal70, 
                              sont plus douces que le lait & le miel, 
                              Partant, si vous les obtenez de Dieu, 
                              vous ne vous mettrez en peine de rien, 
                              & quelquefois vostre cœur sera si remply de ce vin celeste, que vous vous réjoüirez d'estre rebuté de vostre mary, 
                              
                              
                              
                              
                              88
                              
                              
                              afin que vous vous attachiez plus fortement & plus inseparablement à la source de toutes les bontez & de toutes les 
                              douceurs.
                           
                           
                           VIII.  Taschez que vostre mary 
                              aime Dieu, & infailliblement il vous 
                              aimera, encore que vous soyez remplie d'imperfections : Car l'Amour de 
                              Dieu & l'Amour du Prochain procedent d'vne mesme racine de Charité, 
                              & ont vn mesme motif formel.  On 
                              aime Dieu pour l'amour de luy-mesme, & le Prochain pour l'amour de 
                              Dieu.
                           
                           
                           De plus, lors que deux choses sont 
                              vnies à vne troisiesme, elles sont vnies 
                              entre'elles-mesmes. Nous le voyons 
                              aux lignes d'vn cercle, qui aboutissent 
                              toutes à vn mesme centre : & y sont 
                              toutes vnies ensemble. Si vostre mary 
                              aime Dieu, & que vous aimiez aussi 
                              Dieu, vous vous trouuerez vne mesme chose & vn mesme cœur71
                              en Dieu, 
                              & entre vous deux, & ce lien sera plus 
                              ferme & plus indissoluble que tout autre.  Dieu est tousiours le mesme, & 
                              ne varie point.  Il versera aussi dans 
                              
                              
                              
                              
                              89
                              
                              
                              vos ames le mesme suc de Charité, 
                              comme vn tronc donne la mesme seve à deux branches, qui luy sont antées & incorporées.
                           
                           
                           Lors que le sainct Esprit descendit sur vn chacun des Apostres, & le 
                              remplit de son feu celeste : il les vnit 
                              tous en Charité & à soy-mesme, &  
                              entr'eux. Si vous & vostre mary auez 
                              vn mesme Esprit, & bruslez du mesme 
                              feu diuin, vous ne perdrez iamais les 
                              ardeurs necessaires pour vn parfait 
                              amour humain.
                           
                           
                           Le Roy des Ethiopiens Vopha
                                 Osor. 
                                 lib.4.
                                 lenses, enuoyoit tous les ans vn de ses 
                              Gentilshommes par tout son Empire, 
                              pour porter du feu nouueau aux Princes & aux Rois qui estoiẽt sous son domaine, & à tous ses subjets. Lors que 
                              l'Ambassadeur estoit arriué au Palais 
                              d'vn de ces Princes, l'on y esteignoit 
                              tout le feu, & l'Ambassadeur en faisoit 
                              de nouueau. Alors tous les subjets du 
                              Prince venoient à son logis & remportoient du feu en toutes leurs maisons. 
                              Si quelqu'vn refusoit d'en prendre, il 
                              estoit censé vn traistre, & estoit puny 
                              
                              
                              
                              
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                              du dernier supplice, comme criminel 
                              de leze Majesté.  Si mesmes il estoit 
                              besoin, on menoit vne armée contre 
                              luy.
                           
                           
                           Cette inuention vous peut seruir. 
                              Il faut de temps en temps faire du feu 
                              nouueau dans vostre logis, par des extraordinaires actions de charité enuers 
                              vostre mary & enuers vos enfans : si 
                              vous voulez que l'Amour y viue & y 
                              agisse dans sa vigueur & dans sa perfection.  Cét Amour est le fruict de toutes les vertus. 
                           
                           
                           La vie de l'homme, dit sainct Bernard,
est l'Amour de Dieu. La Foy le conçoit, l'Esperance l'enfante, la Charite le forme & le viuifie. Car l'Amour de Dieu, ou l'Amour Dieu ( qui est le sainct Esprit ) se meslant auec l'amour de l'homme,se l'affectionne, & le rend vne mesme chose auec luy & auec son amour. Cét Amour de Dieu engendré par la Grace, est allaité par la lecture des Liures Saincts, nourry par la meditation, renforcé & éclairé par l'Oraison.
Si vous auez ce Diuin Amour du 
                              sainct Esprit, cét Esprit qui n'est 
                              
                              
                              
                              
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                              qu'Amour, entrera dans le cœur72
                              de 
                              vostre mary, & vous le rendra tel que 
                              vous desirez. Et s'il y trouue trop de 
                              resistance il vous redoublera ses graces, & vous fera vn cœur de diamant, qui sera precieux aux yeux de 
                              Dieu, lumineux aux yeux des Anges, & imperturable aux attaques 
                              des hommes.
                           
                           
                           IX.  Enfin ne vous persuadez nullement, que le  mauuais visage que 
                              vous fait vostre mary, & les paroles 
                              aigres qu'il laisse échapper de sa bouche, soient vne haine formée dans 
                              son cœur : C'est souuent vne antipathie d'humeurs, qu'il doit souffrir &  
                              vous aussi, & qui peut-estre le fasche 
                              plus que vous.
                           
                           
                           Nous voyons, comme i'ay déja 
                              marqué, des discordes & des antipathies entre diuers animaux, sans qu'il 
                              en paroisse aucune cause. Cela se voit 
                              tous les iours, entre l'aragnée & le 
                              serpent, entre les souris & les fourmis, 
                              entre le Trochile73 & l'Aigle, & entre 
                              plusieurs autres.
                           
                           
                           Ce qui est plus admirable, c'est
                              
                              
                              
                              
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                              qu'entre certaines plantes, & entre 
                              certains arbres on trouue des auersions 
                              sensibles, en sorte que les vns meurent, ou ne profitent point aupres des 
                              autres.  La Vigne embrasse toutes les 
                              plantes & tous les arbres, & refuit74 les 
                              choux.  Le Chesne ne vient pas bien 
                              auprés de l'Oliuier, & beaucoup moins 
                              auprés du Noyer. Estant mis dans la 
                              fosse de l'vn de ces deux arbres il 
                              meurt.  Nous voyons auec estonnement les alienations d'esprit dans des 
                              peuples voisins, & qui habitent le 
                              mesme climat.
                           
                           
                           Ne rejettez dõc point sur vne haine 
                              formelle, mais sur l'humeur de vostre 
                              mary, ce qui vous déplaist en ses paroles & en ses actions: Esperez que le 
                              temps, vostre patience, & principalement le secours diuin, apporteront du 
                              remede à vostre malheur.
                           
                           
                           En attendant, nourrissez - vous 
                              de la rosée du Ciel : viuifiez - vous 
                              par le feu du sainct Esprit, consolez-vous dans les exercices de pieté, 
                              & rendez-vous par vos vertus aimable 
                              aux Saincts, aux Anges, à la Vierge 
                              
                              
                              
                              
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                              Marie, à Iesus-Christ, & à toute la 
                              Saincte Trinité75. Vous ne perdrez rien 
                              au change, & vous passerez doucement 
                              vostre vie, auec vne compagnie si souhaitable & si agreable.
                           §. II. Considerations pour le mary qui n'aime point sa femme.
I.  Vous desirez d'estre aimé, & vous 
                              passeriez dans vostre propre esprit pour 
                              vn homme dénaturé, si vous vous 
                              plaisiez à estre hay des autres, & si vous 
                              méprisiez leur amour.  Or il est impossible d'auoir parfaitement l'amour 
                              d'autruy si on ne luy donne le sien.
                           
                           
                           Les yeux sont les premiers messagers des Mariages, & ils ont vn notable rapport à l'amour du mary & de la 
                              femme, en ce qui est de la mutuelle 
                              correspondance de l'vn à l'autre.  Si 
                              vn œil se leue vers le Ciel, l'autre œil 
                              s'y leue incontinent76.  Si l'vn s'incline 
                              vers la terre, l'autre s'abaisse dans la 
                              mesme proportion. Et l'vn ne se tourne iamais d'vn costé, que son compagnon ne le suiue à pas égal. Le mesme 
                              se rencontre aux amours, qui posse
                              
                              
                              94
                              
                              
                              dent les cœurs d'vn homme & d'vne 
                              femme.
                           
                           
                           Si donc vous aimez vostre femme 
                              elle vous aimera : Ne l'aimez pas : son 
                              cœur sera glacé pour vous.  Tel que 
                              vous serez enuers elle, telle vous la 
                              trouuerez enuers vous.
                           
                           
                           II.  Voudriez-vous passer dans l'estime de vos parens & de vos concitoyens pour vn inconstant, pour vn 
                              volage, & pour vn perfide ? Or ditesmoy en verité, qu'auez-vous promis 
                              à vostre femme? Metttez-vous deuant 
                              les yeux le temps de vostre recherche. 
                              Que ne luy auez-vous point dit? Combien de témoignages d'amitié luy 
                              auez-vous montrez? Combien de promesses luy auez-vous reïtereées ? Ne 
                              l'auez-vous pas cent & cent fois asseurée, que vostre bonne affection enuers 
                              elle seroit inuiolable, & ne se diminueroit iamais iusqu'à la mort ?
                           
                           
                           Ressouuenez-vous aussi du iour 
                              de vos nopces. N'auez-vous pas mis 
                              ou fait mettre sur la teste de vostre Espouse vne Couronne ?  C'est, dit Pas- 
                              
                              
                              
                              
                              95
                              
                              
                              
                              
                                 Lib. 2. 
                                 de caron. c. 
                                 16. & 
                                 17.
                                 
                              chal, vn signe d'amour, de joye, de 
                              congratulation, & de victoire, remportée iusques à ce temps-là sur la concupiscence, & sur les Passions.  Ne 
                              luy auez-vous pas donné le baiser de 
                              paix & d'amour à la face de l'Eglise, & 
                              en presence de toute vostre parenté & 
                              de la sienne. Ne luy auez-vous pas mis 
                              vn anneau au doigt, en signe de la durée de cét amour, que vous disiez ne 
                              deuoir non plus trouuer de fin, que 
                              cét anneau n'en auoit point.
                           
                           
                           N'auez-vous pas declaré cét 
                              amour par diuers signes d'allegresse, 
                              conduisant vostre Espouse en vostre 
                              maison ? Toutes les Nations ont certaines ceremonies à cét effect. Ie me 
                              contenteray icy de celle qui se practi
                                 Ioseph 
                                    Besson 
                                 in Syria 
                                 sancta.77
                                 quent en Syrie. Le soir des nopces, le 
                              Fiancé va sur le soir au logis de son Espouse, auec les flambeaux de toute la 
                              Ville. Il marche seul entre deux hommes, qui portent chacun vne espée 
                              nuë : L'vn le precede, l'autre le suit. 
                              Les haut-bois, les tambours, & d'autres instrumens de Musique n'y manquent pas, & d'autres marques d'vne 
                              
                              
                              
                              
                              96
                              
                              
                              signalée réjouïssance. Plusieurs hommes & plusieurs femmes leur tiennent 
                              compagnie.  Le Fiancé fait tous ces 
                              frais, & n'y manque iamais, encore 
                              qu'il soit pauure : Et il consumera 
                              plustost tout son bien, que d'obmettre cette ceremonie, en quoy il 
                              témoigne son affection enuers son Espouse.
                           
                           
                           Vous auez fait dans ce iour de joye 
                              tous les frais, que la coustume & vôtre fortune vous ont permis.  Cela 
                              vous a reussi auec succez, & auec l'agréement de tous les alliez. Voudriezvous maintenant esteindre vn si beau 
                              feu, qui vous a donné tant de lustre ? 
                              Caton disoit, qu'vn homme est plus 
                              digne de loüange d'estre bon mary,que 
                              d'estre illustre parmy les Senateurs. 
                              Vous auez bien commencé, ne finissez 
                              point mal : Mais s'il y a eu quelque interruption, remettez-vous dans vos 
                              premieres ardeurs.
                           
                           
                           III.  La societé de plusieurs actions 
                              demande cét amour reciproque. Quand 
                              il n'y auroit que l'assiduité de boire & 
                              de manger ensemble, vous seriez 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              97
                              
                              
                              obligé à vne cordiale affection.  Les 
                              Grecs presentoient à leurs hostes, deuant tous les autres mets vn peu de sel, 
                              pour leur témoigner qu'ils conserueroient leur amitié incorruptible, comme le sel preserue de corruption toutes 
                              les viandes.
                           
                           
                           On renuoyeroit aux Asnes ceux, 
                              qui au lieu de laituës, offriroient des 
                              chardons pour salade:comme faisoient 
                              les anciens Romains, au rapport de  
                              Capitolin.  Vous ferez bien pis : si au 
                              lieu de viandes, vous offrez du venin  
                              & des espines à vostre Espouse.
                           
                           
                           IV.  L'Amour vous est absolument 
                              necessaire, si vous voulez tirer de bons 
                              seruices de vostre femme, & la maintenir en santé.  Si elle conçoit vne 
                              haine contre vous elle luy glacera 
                              le cœur78, & par consequent, luy refroidira les esprits vitaux, luy troublera l'imagination, & rompra les 
                              bras qui seront languissans & inutiles 
                              dans le trauail.
                           
                           
                           Au contraire, si l'Amour luy eschauffe le cœur, il le luy dilatera, il 
                              en viuifiera & purifiera les esprits, il 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              98
                              
                              
                              les épandra par tous les membres, & 
                              la rendra vne bonne ouuriere dans 
                              toute vostre famille, & elle sera vôtre plus seur & plus agreable refuge.
                           
                           
                           
                            
                              
                                 Calius 
                                 l. 9. c. 
                                 22.
                                 
                              Les Thebains79 auoient vn Regiment de soldats,en qui estoit leur principale esperance. Elle estoit composée 
                              de personnes qui s'estoient voüez vne 
                              particuliere & inuiolable amitié.
                           
                           
                           Charles Frideric, Duc de Iuliers, 
                                 de Cleues, & de Monts, prit pour son 
                              Symbole quantité de cœurs, mis sur 
                              vn bouclier auec cette inscription. 
                           
                           
                           Hic murus aheneus esto. Voicy vne muraille d'airain. Il eust dit plus veritablement. Voicy vne muraille d'or, & tout à fait impenetrable.
Le cœur est la source de la vie.  Il 
                              vit le premier & meurt le dernier : S'il 
                              meurt tout meurt : S'il est malade tout 
                              est languissant : S'il est vif & actif, tout 
                              demeure, & tout paroist dans sa 
                              vigueur.
                           
                           
                           V.  Vne femme qui aime, a mille 
                              inuentions pour conseruer la santé & 
                              la vie à son mary par de bons offices, 
                              
                              
                              
                              
                              99
                              
                              
                              par ses soings,& mesme par des actions 
                              heroïques & non attenduës.  La fille 
                              de Clearque, ayant eu permission de 
                              visiter son mary dans la prison, changea d'habits auec luy, & le déliura au 
                              peril de sa propre vie. L'Amour est inuentif & prest de tout souffrir pour 
                              celuy à qui il s'est donné. I'ay raconté 
                              
                                 Imprimé chez 
                                 Grangier à 
                                 Dijon.
                                 de tres-rares exemples de l'Amour effectif des femmes enuers leurs maris, 
                              dans vn Traicté intitulé, Le bon Vigneron, le bon Laboureur, & le bon 
                                 Artisan.
                           
                           
                           VI.  Ie vous diray vn mot qui vous 
                              doit penetrer le cœur80.  Voulez vous 
                              viure en seureté, aimez vostre femme, 
                              & témoignez-luy vostre amour par de 
                              bons effects.  Alphonse, Roy d'Arragon disoit sagement : Que l'Amour est 
                              sans armes, & neantmoins dort toûjours armé.  Au contraire, il est perilleux de tenir tousiours dans son sein 
                              vne vipere pleine de venin. Vous remplissez d'vne haine mortelle le cœur de 
                              vostre femme : Cette haine est vn poison, tiré du plus creux de l'abysme, & 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              100
                              
                              
                              vous viuez auec elle comme si vous la 
                              caressiez,auec toutes les tendresses que 
                              vous luy deuez, & que vous luy auez 
                              promises.
                           
                           
                           Si j'osois charger ce papier de diuerses tragedies arriuées en tous les 
                              siecles, ie vous ferois dresser les cheueux en teste, & glacer le sang dans 
                              les veines.  Mais ie n'ay garde de remettre dans la memoire des hommes, 
                              ce qui doit estre enterré dans vn eternel oubly.
                           
                           
                           Concluez, & soyez sage & moderé. Viuez joyeux, au milieu des caresses & des diuertissemens d'vne honneste & chaste Amour.  Ne viuez 
                              point vne vie de Hibou, qui n'aime que les tenebres & la solitude, & 
                              qui se fait la haine & l'opprobre de 
                              tous les oyseaux.
                           
                           
                           
                        
                        101
                        
                        
                        bandeau décoratif
                         
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                     
                     
                     CHAPITRE II. La Consolation & la Direction d'vne Femme, qui est battuë par son Mary.
                           LEs paroles volent en l'air, & ne 
                           blessent personne.  Vne haine 
                           couuerte se cache dans les replis du 
                           cœur, & ne fait mal qu'à ceux qui 
                           sont trop curieux. Mais les soufflets, 
                           les coups de poings, les coups de pieds 
                           & de bastons meinent vn tel bruit, & 
                           portent vn si notable dommage au 
                           corps, & vne si fascheuse infamie à la 
                           personne, qu'ils sont insupportables à 
                           vne femme bien née, & qui se sent 
                           innocente.
             
                        
                        
                        Il est vray que cét estat est treslamentable, lors que la passion possede tellement vn mary, qu'il n'escoute 
                           point la raison, & qu'il se laisse emporter à vne furieuse impetuosité, qui 
                           le met hors de soy-mesme.  Au lieu 
                           d'vn homme raisonnable, à qui l'on 
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           102
                           
                           
                           s'est confié & donné, pour en tirer du 
                           soulagement & de la joye : on trouue 
                           vn Lion & vn Tigre enragé, qui rugit 
                           continuellement dans sa cauerne, & 
                           en suite, déchire & deuore ceux qui y 
                           sont.
                        
                        
                        Mais il n'est point de mal si grand 
                           qui ne se puisse tourner à profit, si nous 
                           y prenons garde, & qui ne se puisse 
                           tout à fait empescher ou diminuër, si 
                           nous y apportons vne bonne volonté, 
                           & vne sage conduite.
                        
                        
                        §. I. Aduis à la femme, qui est battuë par son mary.
I.  Prenez garde quel est le naturel 
                              de vostre mary, & qu'est-ce qui le 
                              choque en vous : Accommodez-vous 
                              à ses humeurs, & vous l'appriuoiserez, 
                              encore qu'il fut plus farouche qu'vn 
                              Loup & qu'vn Lion.  Sainct Emerius 
                              appriuoisa vn Lion par vne douce parole : & sainct Seuerin, Euesque de 
                                 Septempeda, par vn seul signe de 
                              Croix, rendit vn Loup doux & domestique.
                           
                           
                           Voyez attentiuement s'il n'y a  
                              rien en vous qui luy donne vne iuste 
                              
                              
                              
                              
                              103
                              
                              
                              occasion, ou vn specieux pretexte de 
                              vous frapper & molester. Si vous rencontrez quelque imperfection choquante, corrigez-là, & Dieu benira 
                              vostre vertu, & le desir que vous aurez,de viure en sorte qu'il ne soit point 
                              offensé dans vostre maison.
                           
                           
                           II.  Ne croyez point que les coups 
                              que vostre mary vous donne, procedent d'vne haine interieure : Car cette 
                              pensée aigriroit vostre mal.  Souuent 
                              vne simple legereté, ou vne surprise de 
                              vin, ou l'âge plein de feu luy emportent la main.
                           
                           
                           Il pourroit arriuer que ce seroit vn 
                              excez d'affection, laquelle ne peut 
                              rien souffrir en vous qui offense ses 
                              yeux.  Vous voyez par vostre propre 
                              experience, que vous punissez vos enfans pour certaines fautes, dont vous 
                              ne daignez pas seulement reprendre81 vn 
                              de vos valets : Car vostre amour veut 
                              vostre fils parfait, & l'indifference 
                              que vous auez pour le bien de vostre 
                              valet, vous fait negliger & tolerer ses 
                              rusticitez & imperfections.
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           104
                           
                           
                           
                           
                           Les femmes des Moscouites82 sont 
                              
                                 Auity.
                                 admirables en ce poinct. Si elles font 
                              vne faute vn peu remarquable, elles 
                              n'estiment point estre aimées de leurs 
                              maris, s'ils ne les battent selon que la 
                              faute le merite. Qui a payé est quitte : 
                              Autrement on peut craindre, qu'vne 
                              indignation couuée ne demeure plus 
                              long temps sur le cœur83, & n'en corrompe entierement l'affection.
                           
                           
                           III.  Si vostre mary vous frappe, 
                              mesmes mal à propos, taisez-vous, &  
                              ne luy donnez point d'imprecations. 
                              Ne criez point de telle sorte, que les 
                              voisins en soient allarmez, si ce n'est 
                              qu'il y ait du peril pour vostre vie, ou 
                              pour vostre santé : & qu'il faille les 
                              appeller au secours.
                              Bon 
                              Vigner 
                              lib. 3. 
                              c. I. 84  
                              I'ay prouué ailleurs, que le silence 
                              empesche que les maris ne frappent 
                              leurs femmes. Ie dis maintenant, qu'il 
                              fait au moins qu'ils ne les frappent 
                              point si rudement ny si souuent.  Car 
                              qui seroit le desnaturé, qui voulut toucher sur vne pauure brebis laquelle ne 
                              luy dit rien, & qui luy donne sa laine 
                              & sa substance ? Si la precipitation, la 
                              
                              
                              
                              
                              105
                              
                              
                              colere ou l'yuresse, pousse vn ieune esuenté à quelque escapade, & qu'on ne 
                              luy resiste point dans sa fureur, lors 
                              que son feu est passé il reste honteux & 
                              humilié.  Il rentre en soy-mesme, il 
                              admire la vertu & la generosité de celle qui a tant d'amour pour luy, & tant 
                              de respect pour Dieu.  Il propose alors 
                              de ne plus tomber dans vne faute si criminelle & si esloignée de la raison. 
                              Chacun a le remords de sa conscience, 
                              lequel est vn Pedagogue inuisible, qui 
                              ne manque iamais à son deuoir. Dieu 
                              le fait agir puissamment, lors que la 
                              personne offensée s'en rend digne, & 
                              implore son aide.
                           
                           
                           Imitez le Lierre coupé, il ne laisse 
                              pas de s'attacher plus fortement à l'arbre qui l'appuyoit, & d'en tirer tout 
                              le suc qu'il peut.  Par ce moyen il repousse ses rejettons, & montre enfin 
                              aussi haut qu'il estoit.
                           
                           
                           IV.  Consderez que cette souffrance est vne satisfaction pour vos pechez, vn grand merite deuant Dieu, 
                              & vn moyen de rendre toutes vos vertus plus heroïques & plus solides.  On 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              106
                              
                              
                              dit qu'vn Cheual mordu d'vn Loup, en 
                              deuient plus genereux.
                           
                           
                           V.  Dieu changera vos amertumes 
                              en douceurs, & vos playes en des sources de benedictions.  Il sortit des 
                              playes de saincte Martine martyre, 
                              vne soüeue odeur, qui embaumoit 
                              tout l'air voisin, & rejoüissoit les assistans.
                              Colloq. 
                              [?]1.85
                              
                           
                           
                           Le Baume ne couleroit point si 
                              abondamment, si l'on ne donnoit de 
                              petites taillades au tronc de l'arbrisseau. Majole rapporte qu'au nouueau 
                              Monde on trouue vn arbre, qui estant 
                              incisé, distille vne goutte semblable 
                              au Baume en odeur, laquelle guerit de 
                              toutes playes, & referme entierement 
                              les cicatrices : de sorte qu'il n'y paroist 
                              plus aucune marque de la blessure.
                           
                           
                           V.86  Meditez les tourmens & les 
                              douleurs des saincts Martyrs, & les 
                              vostres vous sembleront vn jeu d'enfant.  Saincte Marcionille fut tourmentée, & enfin massacrée par son 
                              propre mary, auec sainct Celse son 
                              fils.
                           
                           
                           Plusieurs Martyrs ont esté souffle
                              
                              
                              107
                              
                              
                              tez, bastonnez, bruslez, escorchez, 
                              rostis sur des grils ardens, & ont souffert tous ces supplices, & plusieurs autres auec des joyes incomparables. 
                              
                           
                           
                           Lors, dit sainct Chrysostome,
que les S. Chride sanctis Martyrib.87 Saincts Martyrs estoient enuironnez de flammes qui entroient dans leurs playes, & qui les consumoient iusques aux os, ils souffroient ces douleurs comme s'ils eussent esté de diamant, & comme s'ils eussent enduré dans des corps empruntez.
Et ailleurs parlant de l'Apostre 
                              sainct Paul, il dit. 
                              Acta 
                                 Mart.
                              
                           
                           
                           Sainct Paul estant orné de la Charité de Dieu, ne craignoit point dauantage Neron, & les autres Tyrans & bourreaux, qu'vn petit mouscheron qui vole en l'air. Par cette Charité, il estimoit toutes les tortures & la mort mesme vn ieu d'enfant. Il estoit plus joyeux & plus glorieux dans ses liens, que s'il eust esté couronné d'vn diademe. Estant dans la prison il demeuroit au Ciel. Il receuoit plus volontiers les playes que les autres ne reçoiuent les recompenses. Cette Charité luy rendoit les trauaux  108 plus doux, que le repos ne sembloit aux autres, & les douleurs plus agreables, que les couronnes, que les triomphes & les trophées.
Sainct Hermile se réjouïssoit, lors 
                              qu'on luy frappoit le visage auec des 
                              instrumens d'airain.  Saincte Seconde 
                              se faschoit contre le Tyran, de ce qu'il 
                              honoroit sa sœur Rufine en la souffletant, & qu'il ne la faisoit point souffrir pour imiter son Sauueur.
                           
                           
                           Sainct Sebastien loüoit Dieu, sous 
                              la gresle des bastonnades, dont il fut 
                              assommé.
                           
                           
                           Sainct Marc & Sainct Marcellien, 
                              estant attachez à vn posteau par des 
                              cloux qui luer perçoient les pieds asseuroient : Que iamais ils n'auoient 
                              esté à vn meilleur festin.
                           
                           
                           Sainct Arcadius loüoit Dieu, & 
                              chantoit d'allegresse, lors qu'on luy 
                              coupoit tous les membres de son corps 
                              les vns apres les autres.
                           
                           
                           Vostre mal est tres-grand, & tresdifficile à supporter, ie ne croy pas 
                              neantmoins qu'il soit égal à celuy de 
                              ces genereux soldats de Iesus-Christ. 
                              
                              
                              
                              
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                              Considerez leurs souffrances, admirez la force de la grace de Dieu en eux: 
                              loüez leur valeur, implorez leur assistance, & asseurez-vous que vous en 
                              receurez vn grand soulagement, &  
                              que vostre patience en deuiendra plus 
                              genereuse.
                           
                           
                           VI.  La Patience rend le mal plus 
                              leger, & l'Oraison l'oste quelquefois 
                              entierement, & fait que Dieu renforce 
                              tellement le cœur88 de son secours, qu'il 
                              ne sent aucune douleur.
                              Hist. 
                              ipsor.
                              
                           
                           
                           Sainct Clement d'Ancyre, & 
                              sainct Agathange, estans mis sur des 
                              grils de fer tout embrasez, n'en furent nullement endommagez, quoy 
                              que le Tyran fist jetter sur eux de 
                              l'huile, de la poix, & du souffre 
                              boüillant.
                           
                           
                           Le mesme sainct Clement receut 
                              cent cinquante coups sur la teste, & 
                              vn Ange le guerit incontinent89.
                           
                           
                           Sainct Theodore chante au milieu de ses tourmens, & vn Ange 
                              essuye auec vne merueilleuse allegresse, la sueur qui couloit de son visage. 
                              Vn autre Ange guerit sainct Constan- 
                              
                              
                              
                              
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                              ce de toutes ses playes.
                           
                           
                           Ayez donc confiance en Dieu : 
                              Iettez dans son sein vostre cœur90 & vos 
                              douleurs : Inuoquez-le auec ardeur, 
                              & il vous assistera & consolera. Peutestre conuertira-t'il vostre mary par 
                              vos prieres & par vostre patience, 
                              comme il conuertit les bourreaux de 
                              saincte Martine, elle ayant prié pour 
                              eux. Et quoy qu'il en arriue, vos douleurs se tourneront en joye, & vos 
                              tourmens en allegresse. Les pieces des 
                              pots cassez dont on tourmentoit sainct 
                              Vincent, se changerent en des fleurs 
                              tres-belles & tres-odoriferantes. Dieu 
                              ne permet iamais que ses seruiteurs 
                              soient accablez du fardeau qu'il met 
                              sur leurs espaules, s'ils ont recours à 
                              sa bonté.
                           
                           
                           VIII.91  Continuez tousiours les bons 
                              seruices que vous rendez à vostre mary, 
                              & à toute vostre famille.  Rendez le 
                              bien pour le mal, & vostre merite sera 
                              tres-grand deuant Dieu.  Les Saincts 
                              ont exercé cette Charité enuers leurs 
                              plus cruels persecuteurs. Sainct Meinrad fit bonne chere aux voleurs, qu'il 
                              
                              
                              
                              
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                              sçauoit estre venus pour l'assassiner. 
                              Les Saincts Martyrs Phocas & Melas, 
                              traicterent le plus ciuilement qu'ils 
                              pûrent, & nourrirent auec joye & charité les bourreaux qui les cherchoient 
                              pour les massacrer, & qui en effect les 
                              tuerent.
                           
                           
                           Dieu a tourné leurs supplices en 
                              plaisirs, & leur mort d'vn moment en 
                              vne eternelle vie.  Lors qu'on picque 
                              certaines Huitres il en sort vne liqueur 
                              qui se change en pierres precieuses. 
                              Toutes vos larmes, toutes vos sueurs, 
                              & toutes vos douleurs seront transformées en des fleurs, en des perles, 
                              & en des couronnes.
                           §. II. Aduis pour le mari qui bat sa femme.
I.  L'homme qui frappe sa femme 
                              mal à propos, fait vne profession publique qu'il n'a point d'esprit, ne pouuant gagner par dexterité & par bienfaits, l'affection d'vne personne qui a 
                              eu tant d'inclination pour luy, que de 
                              s'y donner entierement, & de s'y assujettir iusques à la mort, auec laquelle 
                              il est en communauté de corps & de 
                              
                              
                              
                              
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                              biens, & conuerse continuellement en 
                              la maison, à la table, au lict, à la ville, 
                              aux champs, & dans toutes les rencontres de la vie.
                           
                           
                           Ceux qui ne sont pas bons Caualiers, tourmentent vn cheual à coups 
                              d'esperons & à coups d'escourgées92, encore n'en peuuent-ils tirer le seruice 
                              qu'ils desirent.  Mais vn Caualier industrieux en fait ce qu'il veut, auec le 
                              moindre coup de houssine93, & souuent 
                              par vne seule parole, ou vn seul mouuement de la bride.
                           
                           
                           II.  Personne ne reuoque en doute, 
                              que celuy qui se bat soy-mesme, qui 
                              s'arrache les cheueux, qui se meurtrit 
                              le visage à coups de poings, & les bras 
                              ou les jambes à coups de bastõs ne soit 
                              vn insensé, qui n'a plus de jugement. 
                              Or personne ne doute, que l'homme 
                              & la femme ne soient vne mesme cho
                                 Matth. 
                                    19.5.
                                 se. 
                           
                           
                           
                           
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                           Erunt duo in carne vna. Ils sont deux en vne mesme chair, dit nostre Seigneur. Iugez donc vous-mesme quel nom vous meritez, si vous frappez vostre femme qui est vne mesme chose auec vous.
III.  Le contrecoup en retombe sur 
                              vous, & plus dangereusement que sur 
                              elle.  Comme les coups qu'on donne 
                              sur le costé gauche incommodent aussi 
                              le costé droict, & pour l'ordinaire, 
                              le contre-coup est pire que le coup 
                              mesme.
                           
                           
                           IV.  Celuy qui frappe sa femme est 
                              vn barbare ou vn yurogne.  S'il est 
                              d'vne condition riche & noble, il est 
                              barbare, s'il est de basse naissance, il 
                              
                                 Solin.
                                 est brutal ou yurogne. Les Neuriens, 
                              peuple de Scythie, se transformoient 
                              en Loups durant l'esté, & exerçoient 
                              plusieurs cruautez sous cette figure 
                              puis retournoient à leur premiere figure. Les yurognes sont presque toute l'année transformez en de cruelles 
                              bestes.  Ces Neuriens adoroient Mars 
                              pour leur Dieu; ils adoroient aussi leurs 
                              espées, & leur immoloient des hommes.  Ils faisoient mesme leur feu domestique auec des os d'hommes & de 
                              femmes.  Ce Hieroglyphe peut nous 
                              figurer ceux qui estans remplis de vin, 
                              ne pensent qu'à toucher, qu'à crier, 
                              & qu'à mettre toute leur maison en 
                              
                              
                              
                              
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                              feu & en flammes.
                           
                           
                           V.  Ceux qui battent leurs femmes sont des ames lasches, qui s'attaquent à de plus foibles qu'eux, & 
                              tremblent deuant leurs égaux.  Les 
                              anciens Hetruriens ont esté blasmez, 
                              de ce qu'ils faisoient fustiger leurs esclaues au son de la fluste, pour auoir 
                              du plaisir & du diuertissement, mesme 
                              dans les larmes & les gemissemens de 
                              ces pauures miserables victimes, qui 
                              ne leur pouuoient resister.
                           
                           
                           Les ames genereuses aiment la 
                              paix & la doucuer, & méprisent toutes les violences precipitées. L'Empereur Maximilien le montroit dans vn 
                              tel Embleme.  Il peignit vne Aigle, 
                              qui fouloit aux pieds la foudre: & tenoit vn rameau d'Oliuier.
                           
                           
                           VI.  Celuy qui bat sa femme, se 
                              met en danger d'estre ridicule & infame dans tout son voisinage. Le droict 
                              naturel de sa conseruation, le transport de la colere, les tentations du 
                              demon, peuuent tellement échauffer 
                              & animer la plus foible des creatures, 
                              qu'elle se mettra en defense, qu'elle 
                              
                              
                              
                              
                              115
                              
                              
                              luy sautera aux yeux, qu'elle luy 
                              marquera les joües auec ses ongles, 
                              le défigurera, & le blessera notablement.
                           
                           
                           Les moindres souris montrent les 
                              dents si on les attaque.  Et les plus 
                              chetifs animaux domptent quelquefois les plus orgueilleux & les plus inuincibles.  Richeome rapporte, qu'vne vieille Caualle tua vn Lion par vn 
                              coup de pied, le Lion s'approchant 
                              d'elle pour la deuorer. Il n'est point 
                              de foible ennemy, lors qu'il s'agist 
                              de la santé, de l'honneur, & de la 
                              vie.
                           
                           
                           Ie veux que vous sortiez victorieux du combat.  Ce vous sera vne 
                              grande gloire, de vous estre battu en 
                              duel auec vne femme.
                           
                           
                           VII.  Celuy qui bat sa femme la 
                              rend farouche & indocile, si elle a vn 
                              cœur94 genereux, il la fait pusillanime, 
                              si elle est craintiue, la douceur l'appriuoisera mieux, si son humeur est 
                              reuesche ; & l'on en tirerera plus de 
                              seruice.Cela se voit mesmes en la pluspart des bestes.
                           
                           
                           
                           
                           116
                           
                           
                           
                           
                           L'Elephant de l'Inde, au rapport 
                              
                                 De animal 12 
                                 c. 44.95
                                 d'Elien, estant pris lors qu'il est déja 
                              robuste, est fort difficile à appriuoiser, 
                              & par vn desir de liberté est tres-farouche, taschant de tuer ceux qui le 
                              tiennent. Si on le lie, il entre dans de 
                              plus grandes fougues, rejette les viandes les plus delicates, & se laisse mourir. Les Indiens pour le rendre docile 
                              luy chantent vne chanson, & joüent 
                              d'vn instrument de Musique.  L'Elephant commence à l'écouter, leue les 
                              oreilles, pour oüir plus commodement cette melodie, montre qu'il y 
                              prend plaisir, & se rend doux & traitable par cét agreable concert, en suite il mange peu à peu, & quoy que délié, ne retourne plus à sa ferocité naturelle.
                           
                           
                           Vous auez mené vostre Espouse 
                              en vostre maison auec les violons, & 
                              auec d'autres instrumens de Musique. 
                              Retenez y toute vostre vie vne bonne 
                              consonance, & elle y demeurera volontiers, & vous y rendra de bons 
                              seruices.
                           
                           
                           VIII.  La societé de la vie de 
                              
                              
                              
                              
                              117
                              
                              
                              l'homme & de la femme, les oblige à 
                              vn amour parfait, & à vne douceur & 
                              des caresses reciproques. Elle doit appaiser les plus furieux, & esteindre 
                              leurs flammes.  L'Empereur Antonin 
                              auoit mis dans son Symbole vn Foudre pacifique sur vn lict.  Vn lict de 
                              plume resiste aux boulets de Canon, 
                              en ne leur resistant pas.
                           
                           
                           Combien de seruices rend vne 
                              femme à son mary ? Ils meritent son 
                              amitié, & doiuent empescher sa 
                              cruauté. Le Crocodile, quoy que trescruel, ne nuit iamais à vn petit oiseau 
                              qui se nomme Trochile96: à cause que 
                              cét oiseau luy nettoye les dents, y 
                              cherchant sa nourriture. Il entre auec 
                              asseurance dans la bouche de ce monstre, & en sort auec liberté.  Qui estce qui vous prepare vos viandes, & qui 
                              a soin de tous vos domestiques, sinon 
                              vostre femme? Ne payez point par vne 
                              lasche & ingrate cruauté, les seruices 
                              charitables de sa bonté.
                           
                           
                           IX.  Celuy qui bat sa femme, nuit 
                              beaucoup à ces enfans & à toute sa famille.  Car il est presque necessaire 
                              
                              
                              
                              
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                              qu'ils méprisent, ou le mary comme 
                              vn brutal, ou la femme comme vne 
                              teste dure & mal faite : & quelquefois 
                              les accidens qui suruiennent dans ce 
                              chamaillis, rend l'vn & l'autre absolument ridicule. Ainsi le gouuernement 
                              est enerué, & l'esprit des enfans & des 
                              seruiteurs se rebute, & vit dans vne 
                              noire melancholie, de ce qu'ils n'entendent, que des crieries, des plaintes, 
                              des blasphemes, des maledictions & 
                              des imprecations.
                           
                           
                           X.  Celuy qui bat sa Femme, renuerse toute l'education de ses enfans : 
                              & leur donne vn exemple, qui les rendra de petits Tigres, en leur temps, & 
                              des Diables toute leur vie.  Leur imagination se remplit de colere, & de 
                              blasphemes: qui font puis apres de furieux effets dans les occasions.
                           
                           
                           XI.  Celuy qui bat sa Femme, sans 
                              vne absoluë necessité, surpasse son 
                              pouuoir. Le domaine du Mary sur la 
                              Femme, n'est pas semblable à celuy 
                              qu'il a sur son or, sur son argent, & 
                              sur ce qu'il possede: mais il est ciuil, & 
                              fort limité.  Eue fut tirée de la coste 
                              
                              
                              
                              
                              119
                              
                              
                              d'Adam, & non pas de la teste ny des 
                              pieds : pour monstrer, comme elle ne 
                              doit point dominer sur son mari; aussi 
                              n'en doit elle point estre méprisée & 
                              bafoüée: mais estre sa compagne bienaimée : ayant esté prise d'auprés du 
                              cœur97.
                           
                           
                           XII.  Dieu defend aux hommes, par 
                              la bouche de l'Apostre, de tourmenter 
                              
                                 Coloss. 
                                 3. 19.98
                                 leurs femmes, 
                           
                           
                           Maris, dit-il,
aimez vos femmes, & ne leur témoignez point d'amertumes.
Si l'on n'obeït point à ce commandement, la douleur retombera 
                              pour l'ordinaire sur celuy qui frappe. 
                              C'est ce que meritent ces bourreaux 
                              domestiques, comme anciennement 
                              le meritoient & le souffroient les 
                              
                                 In Actus.
                                 bourreaux des Saincts Martyrs. Ceux 
                              qui martyrisoient saincte Martine, 
                              furent tourmentez visiblement par les 
                              Anges.  Ceux qui foüettoient sainct 
                                 Thyrse auec des cordes, en furent euxmesmes foüettez, & en suite auec des 
                              foüets embrasez : & ce qui est plus à 
                              nostre propos, ils se fustigerent euxmesmes.  Vn mary ne peut frapper le 
                              
                              
                              
                              
                              120
                              
                              
                              corps de sa femme, qu'il ne se perce le 
                              cœur99, par vn sensible remors de conscience, & par vne juste crainte, 
                              d'estre dans le mespris de toute sa 
                              parenté.
                           
                           
                           Le cloud qu'on vouloit ficher 
                              dans la teste de sainct Potite, rejaillit 
                              sur le Tyran, & se ficha profondement 
                              dans la sienne.
                           
                           
                           Concluez de tout cecy, qu'il 
                              faut qu'vn homme soit entierement 
                              hors de soy-mesme ; lors que sans 
                              vne extreme necessité, il vient à 
                              cette barbarie de frapper sa femme; si 
                              particulierement cela arriue plusieurs 
                              fois.  Il se nuit à soy-mesme, à sa reputation, à ses enfans à toute sa famille, & fait vne action qui est brutale 
                              & barbare.
                            
                            
                            
                            
                            
                            
                           
                           
                           
                           
                           
                        
                        121
                        
                        
                        bandeau décoratif
                         
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                     
                     
                     CHAPITRE III. La Consolation & la Direction d'vne femme dont le mary est jaloux.
                           LA Ialousie, dit Chrysippe, est vne 
                           maladie de l'esprit, laquelle procede d'vne crainte, que quelqu'autre 
                           n'ait la joüissance d'vne chose aimé 
                           qu'on veut posseder tout seul.
                        
                        
                        Vn Auaricieux est jaloux de son 
                           or & de son argent. Vn Gentilhomme 
                           est jaloux de son honneur: vn Roy de  
                           sa domination; & vn mary de sa femme.  Tout ce qui donne le moindre 
                           ombrage de les leur rauir les choque, 
                           & les fait entrer dans de grandes inquietudes.
                        
                        
                        Ce mal est l'vn des plus grands 
                           qui puissent arriuer au Mariage.  Car 
                           il ne donne nul repos, ny iour ny nuict, 
                           à vn esprit soupçonneux, & qui se forme vne infinité de chimeres, croyant  
                           qu'il est trahy & priué de ce qu'il a de 
                           plus cher au monde, pour ses delices 
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           122
                           
                           
                           & pour sa reputation.
                        
                        
                        Vne femme qui connoist ce malheur, si elle se trouue innocente, seche sur ses pieds, & desire mille fois 
                           le tombeau, afin de couurir sa honte 
                           & estouffer ses regrets. Donnons quelque soulagement à sa douleur, & 
                           queques aduis pour la dissiper entierement.
                        
                        
                        §. I. Aduis à la femme, dont le mary est possedé de jalousie.
I.  Compatissez à vostre mary comme à vn malade : & réjoüissez-vous 
                              que son mal ne procede que d'vn excez de l'Amour qu'il vous porte, & de 
                              l'estime qu'il fait de vostre beauté, de 
                              vostre bonne grace, de vos paroles 
                              charmantes, & de plusieurs perfections 
                              naturelles qu'il apperçoit en vous.  Il 
                              vous affectionne, & veut vous posseder tout seul, à dessein de conseruer 
                              vostre honneur, de sauuer vostre ame, 
                              de maintenir le lustre de vostre famille, 
                              & vos enfans dans leur heritage ; sans 
                              le diuiser à d'autres qui ne seroient  
                              point à luy.
                           
                           
                           Ie vois bien, qu'estant certaine 
                              
                              
                              
                              
                              123
                              
                              
                              de vostre vertu, vous trouuez que ses 
                              soupçons vous sont injurieux.  Mais 
                              consolez-vous, puis que sa jalousie 
                              vient plustost de foiblesse que de malice, & que de grands Saincts en ont 
                              esté surpris, estant trompez par de faux 
                              rapports.
                           
                           
                           Sainct Henry, Empereur d'Occident, prit vn fascheux ombrage de 
                              saincte Chunegonde sa femme. Mais 
                              
                                 Surius.
                                 la Saincte, pleine d'vne genereuse 
                              confiance en Dieu, ne s'en estonna 
                              point. Elle s'offrit à marcher à pieds 
                              nuds sur des coutres100 de charruë tout 
                              estincelans de feu.  L'Empereur luy 
                              permit, & elle y passa auec allegresse 
                              & promptitude, sans en estre aucunement blessée.
                           
                           
                           Sainct Ioseph mesme eust quelque 
                              soupçon de la Vierge Marie Mere de 
                              Dieu, & auoit déja resolu de la quitter.  Mais Dieu luy enuoya vn Ange 
                              pour l'instruire, afin de le mettre hors 
                              de peine, & la Vierge hors de blâme.
Num. 
                              6. 5.
                              
                           
                           
                           II.  Confiez-vous que Dieu dissipera ce broüillard, moyennant que 
                              vous ayez vn peu de patience. Dieu 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              124
                              
                              
                              auoit ordonné aux Iuifs vne Eau-benite, qu'on nommoit l'Eau de Ialousie. Le mary qui auoit quelque soupson de sa femme le menoit au Prestre, 
                              lequel auec de certaines prieres, presentoit cette eau à l'accusée.  Si elle 
                              estoit sans crime, l'eau ne luy faisoit 
                              aucune incommodité : mais la rendoit feconde. Que si elle estoit coupable ses entrailles pourrissoient, & 
                              elle en mouroit.
                           
                           
                           Saincte Elizabeth101, Reine d'Hongrie, fut suspecte au Roy son mary102: à 
                              cause des particuliers témoignages 
                              d'affection, que cette vertueuse Princesse montroit à vn de ses Pages, le
                                 Vita 
                                 & An. 
                                 Lusit.
                                 quel excelloit en pieté par dessus tous 
                              les autres. Le Roy piqué d'vne furieuse jalousie, se resolut de faire mourir 
                              ce Page ; & à cét effect l'enuoye à vn 
                              ouurier qui cuisoit de la chaux, à qui 
                              il auoit commandé de jetter dans son 
                              fourneau ardent le premier qu'il luy 
                              addresseroit. Comme ce Page y alloit 
                              par l'ordre du Roy, il passa proche d'vne Eglise, & entẽdant qu'on sonnoit à 
                              l'éleuation du sainct Sacremẽt à la Mes
                              
                              
                              125
                              
                              
                              se, il entra dedans, oüit le reste de la 
                              Messe, & l'autre entiere qui suiuoit.  Le Roy souhaitant auec impatience de sçauoir le succez de son messager, enuoye vn autre Page (qui estoit 
                              l'accusateur de la Reine & de son 
                              compagnon ) à ce faiseur de chaux, 
                              pour luy demander s'il auoit executé 
                              ses ordres.  Il n'y fut pas plustost 
                              arriué que le Chaufournier l'empoigne, & nonobstant toutes resistances 
                              le jette dans son fourneau, sur la 
                              creance que c'estoit celuy dont le Roy 
                              luy auoit parlé. Peu de temps apres le 
                              Page vertueux qui estoit designé à ce 
                              supplice vint à cét ouurier, & luy demande s'il auoit obey au Roy.  Il respond, qu'il auoit fait auec fidelité ce 
                              qui luy auoit esté commandé, & que 
                              le Page estoit reduit en cendres.  Le 
                              Roy ayant ouy ce rapport par celuymesme qu'il vouloit perdre, admira 
                              les iugemens de Dieu, & le soin qu'il 
                              prend de la vie & de la reputation de 
                              ses seruiteurs & de ses seruantes.  Il 
                              honora la Reine plus que iamais, & 
                              caressa ce Page, qui auoit esté déliuré 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              126
                              
                              
                              de cét extreme peril par sa pieté. Esperez les mesmes assistances du Ciel, si 
                              vous auez la mesme vertu en terre.
                           
                           
                           III.  Considerez attentiuement 
                              d'où vostre mary prend occasion de 
                              vous tenir pour vne libertine, & vne 
                              débauchée.  Iettez vne œillade sur 
                              toutes les causes qui luy peuuent donner quelque pretexte.
                           
                           
                           1.  Si ce sont de trop frequens entretiens auec quelqu'vn de vos domestiques, de vos parens & de vos 
                              voisns, il faut necessairement les retrancher, pour innocens & pour vtiles à la famille qu'ils puissent estre. 
                              Rien ne vous doit estre plus cher que 
                              vostre repos & celuy de vostre mary. 
                              Cette maladie de Ialousie ne peut se 
                              guerir, tandis que les sujets de l'om
                                 Plutarch. 
                                 in Artax.103
                                 brage demeurent.
                           
                           
                           Les Persans estoient si soupçonneux, qu'ils faisoient mourir, non 
                              seulement ceux qui touchoient & qui 
                              caressoient vne des Concubines du 
                              Roy, mais aussi ceux qui s'en approchoient lors qu'elle passoit par la ruë. 
                              Vous voyez combien grande est la ma
                              
                              
                              127
                              
                              
                              ladie de la Ialousie, & le soin qu'il 
                              faut apporter pour l'euiter, & pour la 
                              guerir.
                           
                           
                           2.  Ne permettez iamais aucune familiarité à personne, en se joüant auprés de vous, en raillant, en vous manaint les mains, ou vsant d'autres priuautez bien qu'innocentes.
                           
                              Ruellius l. 
                              13.cap. 
                              143.
                              
                           
                           
                           
                              L'herbe qu'on appelle Tousiours 
                                 viuante, est tres belle à voir, estant 
                              tousiours verdoyante.  Si quelqu'vn 
                              la veut toucher, elle resserre incontinent ses feüilles, & les cache 
                              sous ses petites branches : Que si on 
                              la touche, elle se flestrit aussi-tost, & 
                              paroist comme morte : Si l'on en 
                              retire la main, elle reprend sa nouuelle 
                              vigueur.
                           
                           
                           Toutes les caresses sont perilleuses, & peuuent donner de iustes craintes, que d'vne petite estincelle ne sorte 
                              vn grand incendie.
                           
                           
                           3.  Si vostre mary ne trouue pas 
                              bon, que vous sortiez souuent du logis pour aller en compagnie, pour assister au bal, pour prendre d'autres recreations : réjoüissez-vous de cette 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              128
                              
                              
                              contrainte, qui vous retranche beaucoup de sujets de distractions & de dissipations de vostre deuotion.
                           
                           
                           Combien de Sainctes Martyres 
                              ont esté renfermées dans les prisons, 
                              & y ont receu de signalées faueurs de 
                              Dieu. Saincte Archelas & saincte Prisque y furent visitées par les Anges, & 
                              y sentirent de tres-grandes tendresses 
                              de pieté. Saincte Barbe y fut resserrée 
                              long-temps par son propre Pere, &  
                              renforcée par les faueurs du Ciel. Dieu 
                              ne vous manquera iamais, si vous 
                              vous jettez entre ses bras.
                           
                           
                           4.  Moderez la somptuosité de vos 
                              habits,paroissant moins vaine vous paroistrez plus chaste.  Les habits somptueux & mols, disoit l'Empereur Auguste, sont l'estendart de l'orgueil, & 
                              le nid de la luxure.
                           
                           
                           Les Hebreux se seruent du mesme 
                              mot, Ada, pour signifier ornement ; 
                              & pour signifier recherche des delices. 
                              Il est difficile de tenir la mediocrité104 
                              dans les ornemens, & de ne se point 
                              laisser emporter à l'excez & au vice. S. 
                                 Chrysostome asseure, que de l'ornemẽt 
                              
                              
                              
                              
                              129
                              
                              
                              
                              
                                 Homil. 
                                 4. in 
                                 Genes.
                                 
                              des habits suit vne infinité de maux. 
                              
                           
                           
                           C'est, dit-il,
vne source d'arrogance, du mespris du Prochain, de la corruption des ames, & l'allumette de la volupté.
Sainct Cyprien est encore plus ri
                                 S. Cyp. 
                                 lib. de 
                                 habit. 
                                 Virg.105
                                 
                              goureux, & parle contre le luxe des 
                              habits en ces termes. 
                           
                           
                           L'esclat des habits & de leurs ornemens, joint au fard du visage, ne conuient qu'à des femmes prostituées & impudiques, & nous voyons que pas vne ne se pare auec plus de soin que celles qui ont perdu la honte. Celles qui s'habillent de soye & de pourpre, au dessus de leur condition, ne peuuent se reuestir de Iesus-Christ. Celles qui s'ornent d'or, de pierres precieuses, & de carquans106, ont perdu l'ornement du cœur107 & du corps. Iusques icy sainct Cyprien.
Vous voyez qu'il est necessaire d'ôter à vostre mary, qui a déja l'esprit 
                              blessé, cette occasion de maintenir ses 
                              pensées contre vous.
                           
                           
                           5.  Ne vous efforcez point de paroistre belle dans les assemblées, en 
                              vous fardant, de peur que vostre mary 
                              n'en fortifie ses ombrages, & ne s'ima
                              
                              
                              
                              
                              130
                              
                              
                              gine que vous voulez vous captiuer le 
                              cœur108 de quelqu'vn par cette beauté recherchée. Socrate disoit, que la beauté 
                              est vne tyrannie.  Platon escrit, qu'elle 
                              domine sur la nature. Theophraste l'appelle vne tromperie cachée.  Theocrite, 
                              vn dommage d'yuoire.  Carneide, vn 
                              Royaume sans satellites.
                           
                           
                           Pour cette raison, vn Ancien ne 
                              conseilloit pas à vn ieune homme de 
                              se marier.  Si, luy disoit-il, ta femme 
                              est laide, tu seras tousiours dans vn 
                              dégoust. Si elle est belle, elle sera commune à d'autres.
                           
                           
                           Cela n'est point veritable vniuersellement. Mais vostre mary ayant déja des pensées flottantes, sera plus agité, s'il voit que vous fassiez la jolie & 
                              la complaisante.
                           
                           
                           6.  Sur tout, qu'il n'y ait rien de 
                              trop découuert en vostre sein, & en 
                              vostre coïffure.  C. Supitius repudia 
                              sa femme dans Rome, parce qu'elle 
                              estoit sortie de sa maison ayant la teste 
                              découuerte. 
                           
                           
                           La loy, dit-il,
t'oblige de ne t'orner que pour plaire à mes yeux. Tu te deuois attifer seulement pour  131 eux, & non pas pour les yeux d'autruy.
En Arabie & en Syrie, les fem
                                 Besson.
                                 
                              mes marchent encore aujourd'huy par 
                              la ruë si bien voilées, qu'elle ne se reseruent qu'vne ouuerture pour l'vn de 
                              leurs yeux.
                           
                              Isaie. 
                                 3. 16.
                               
                           
                           
                           Dieu se fasche, de ce que les filles 
                              &  les femmes de Ierusalem marchoient ayant le sein découuert.  Et 
                              pour cette raison, il les menace de les 
                              faire tomber entre les mains des barbares, qui les dépoüilleroient, les deshonoreroient, & leur feroient souffrir 
                              de tres-grandes indignitez & incommoditez.
                           
                           
                           Il les compare aux Lamies, lesquelles estoient des bestes farousches 
                              dans l'Afrique, qui auoient des visages de femmes, & des mammelles d'vne si rauissante beauté, qu'en les montrant elles en charmoient les moins 
                              aduisez des hommes, & les deuoroient. Le reste de leurs corps estoit 
                              chargé d'escailles fort dures. Elles ne 
                              parloient point, mais jettoient vn sifflement tel que les dragons.
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           132
                           
                           
                           
                           
                           
                           7.  Moderez vos œillades : & ne 
                              sousriez iamais à des jeunes gens, qui 
                              peuuent donner du soupçon.  Les 
                              yeux sont les guides de l'amour, & la 
                              porte par où elle entre au cœur. Ieremie, parlant en la personne des habitans de Ierusalem, que Dieu auoit punis pour leurs pechez, & specialement 
                              
                                 Threr. 
                                 3. 51.109
                                 pour leur luxure, dit.  
                           
                           
                           Mon œil a dérobé & pillé mon ame. Il montre qu'vne seule œillade peut faire ce larcin.
Sainct Gregoire asseure, qu'il 
                              
                                 In Job. 
                                 31.
                                 n'est nulle vertu si heroïque, à qui ne 
                              nuise la liberté des œillades, & qui 
                              n'en sente des reuoltes en son Appetit 
                              inferieur. C'est pourquoy Iob asseure, 
                              qu'il auoit fait vn accord auec ses 
                              yeux, de ne point regarder les filles, de 
                              peur que ces regards ne luy engendrassent des pensées peu chastes.
                           
                           
                           Les yeux charment facilement le 
                              cœur.  Vn ieune homme fut tellement pris par la beauté & l'esclat des 
                              yeux d'vne saincte Vierge, qu'il ne 
                              cessoit de l'importuner & de la solliciter. 
                              Mais cette ame noble & genereuse, 
                              
                              
                              
                              
                              133
                              
                              
                              ayant appris la cause de son amour, 
                              s'arracha les deux yeux & les luy enuoya dans vn plat, & par son sang, 
                              esteignit le brasier qui consumoit ce 
                              ieune esuenté, & le guerit de sa folle 
                              passion.
                           
                           
                           8.  Ne vous seruez iamais de poudre de senteur, si vostre mary ne le 
                              trouue pas bon. Cela peut donner prise à vn esprit qui est déja alteré.  Vne 
                              femme qui se parfume sans raison, est 
                              souuent vn pigeon musqué, qui va à 
                              la chasse, & attire les autres pour les 
                              captiuer.
                           
                           
                           La Panthere est vn beau Symbole 
                              
                                 Æliã 
                                 lib. 5. 
                                 c. 40.110
                                 de ces affetées, qui se parent d'habits 
                              recherchez, & qui s'embaume de 
                              parfums. Cét animal attrape les autres de cette sorte.  Il cache sa teste 
                              dans quelque buisson de peur de les 
                              espouuanter. Les bestes sauuages sentant la bonne odeur qui sort de son 
                              corps, s'en approchent & s'arrestent, 
                              afin de regarder à loisir sa belle peau. 
                              La Panthere se leue alors de son embuscade, en attrape quelques-vnes, & 
                              les deuore.
                           
                           
                           
                           
                           134
                           
                           
                           
                           
                           Contentez-vous de l'odeur de vos 
                              vertus, & elle vous rendra agreable au 
                              Ciel, à vos domestiques, à vos parens, 
                              & sur tout à vostre mary, dont vous 
                              
                                 2. Cor. 
                                 2. 15.
                                 deuez preferer l'amour & le contentement à tous les autres auantages, & à 
                              toutes vos autres satisfactions.  
                           
                           
                           Nous sommes la bonne odeur de Iesus-Christ, dit sainct Paul.
Dieu a souuent fait, que les corps mémes de ses Saincts rendissent vne bõne 
                              odeur, pour montrer combien leurs 
                              ames luy plaisoient.  Les corps des 
                              Sainctes Vierges Vlphie & Marguerite 
                                 d'Hongrie rendent vne tres - soüeue 
                              odeur. Et ce qui est plus merueilleux, 
                              celuy de saincte Aldegonde sentoit 
                              fort bon, huict cens ans apres sa 
                              mort.
                           
                           
                           Concluez de tout ce discours, que 
                              vous deuez vser de quelque contrainte 
                              dans vostre conduite, iusqu'à ce que 
                              tous les nuages soient dissipez, & 
                              qu'vn beau iour esclaire l'esprit de vôtre mary.  Si par vne mollesse peu tolerable, vous ne voulez rien ceder de 
                              vos droicts pretendus, ny de vos di
                              
                              
                              135
                              
                              
                              uertissemens qui choquent, vous 
                              vous jettez dans vn euident peril d'égaler vostre misere à vostre vie.
                           §. II. Aduis au mary, qui est possedé de Ialousie.
I.  Mesprisez pour l'ordinaire les 
                              Rapporteurs, s'il n'y a vn sujet tresnotable de soupçonner, & si leur rapport n'a des probabilitez fort sensibles. 
                              Souuent le demon suscite ces perturbateurs du repos des familles, pour les 
                              renuerser entierement, ou au moins  
                              pour les remplir de fiel & d'amertume.  Souuent vne secrette vengeance, vn interest couuert, vne malignité dissimulée, vne legereté trop credule, vne precipitation temeraire & 
                              peu Chrestienne, ouurent la bouche à  
                              ces boutefeux.
                           II.  S'il y a quelque sujet raisonnable, & que les aduis vous soient 
                              donnez par diuerses personnes desinteressées, dignes de foy, & qui n'ont 
                              eu nulle prise auec vostre femme : esclaircissez - vous prudemment de la 
                              verité.  Ne precipitez rien dans vne 
                              matiere de la derniere importance. 
                              
                              
                              
                              
                              136
                              
                              
                              Ne declarez pas vos craintes à personne, qu'apres vne meure deliberation.  Alors si le mal vous oppresse 
                              trop le cœur111, & que vous ayez vn amy 
                              ou vn parent sage, âgé & secret, vous 
                              pourrez décharger dans son sein vostre 
                              affliction.  Cette ouuerture, & cette 
                              décharge de pensées, ne seruiront pas 
                              peu à vostre guerison.
                           
                           
                           III.  Considerez vous comme vn 
                              malade, & ne croyez point facilement 
                              aux phantosmes qui vous passent par 
                              l'imagination.  Tout paroist jaune à 
                              des yeux qui ont la jaunisse : & rouge 
                              à ceux qui regardent par vn verre qui 
                              est peint en rouge.  Vne personne 
                              craintiue qui marche la nuict, croid 
                              souuent voir des esprits & des soldats 
                              ennemis, quoy qu'il n'y ait rien de 
                              reel sinon sa frayeur.
                           
                           
                           IV.  Pesez serieusement les grands 
                              malheurs qui trauerseront toute vostre 
                              famille : si vous vous laissez posseder & 
                              gourmander par cette noire Passion, 
                              qui augmente tousiours auec le temps; 
                              qui fait tous les iours vne nuée plus 
                              espaisse, & qui enfin éclate souuent 
                              
                              
                              
                              
                              137
                              
                              
                              en tonnerres & en foudres, qui 
                              consument & perdent tout. L'histoire de sainct Iulien l'Hospitalier vous 
                              doit tenir dans la reserue, mesme aux 
                              crimes, qui semblent tous euidens.
                           
                           
                           En son absence, son pere & sa me
                                 S. Anton. 
                                 Bollãd. 
                                 in I an.112
                                 
                              re vinrent en son logis pour le visiter 
                              par honneur.  Sa femme leur témoigna toute la charité possible, & par ciuilité les fit coucher dans son propre 
                              lict.  Le lendemain elle s'en va à l'Eglise, laissant ces bonnes gens harassez 
                              encore au lict.  Iulien arriue sur ces 
                              entrefaites, & à l'entrée de sa maison 
                              court à son lict, pour donner le bon 
                              iour à sa femme. Il fut fort surpris d'y 
                              voir vn homme & vne femme, & incontinent,la chambre estant dans l'obscurité, il se persuade que c'estoit sa 
                              femme auec vn adultere. Piqué d'vne 
                              furieuse jalousie, & transporté de colere, il les tuë tous deux sur le champ, 
                              & sort de son logs tout hors de soy. A 
                              la sortie il rencontre dans la ruë sa 
                              femme qui retournoit de ses deuotions. Iamais homme ne fut plus estonné.  Il s'informe de tout, & apprend 
                              
                              
                              
                              
                              138
                              
                              
                              qu'il auoit malheureusement massacré 
                              son pere & sa mere. Ce malheur luy 
                              causa des douleurs inconceuables : 
                              mais elles ne rendirent point la vie aux 
                              morts. Il se resolut à vne tres-austere 
                              penitence. A cét effect il fit bastir vn 
                              Hospital, & y seruit les pauures iusques à la mort. Sa femme ne se voulut point separer de luy, & luy tint 
                              tousiours compagnie dans ses bonnes 
                              œuures.  Les austeritez de Iulien furent si heroïques, & sa Charité si embrasée, qu'vn Ange luy apparust, & 
                              l'asseura que son peché luy estoit pardonné.
                           
                           
                           Vous voyez dans quelles miseres 
                              precipite la trop grande credulité & la 
                              precipitation. Neantmoins, qui n'auroit esté surpris dans cét accident si 
                              palpable, ou le crime sembloit se toucher au doigt.  Sans doute tous y seroient trompez : sinon ceux qui supposent que plusieurs choses se trouuent fausses auec le temps, qui paroissoient à nos yeux malades, aussi claires 
                              que le Soleil dans son midy.
                           
                           
                           I'adjousteray vn aduis d'impor
                              
                              
                              139
                              
                              
                              tance, pour ceux qui ne sont point 
                              encore engagez dans le Mariage. S'ils 
                              sont déja auancez en âge, ils ne doiuent iamais prendre pour femme vne 
                              jeune fille.  La jeunesse ne peut s'empescher de certaines gaillardises, entremeslées de legereté, & cherche pour 
                              l'ordinaire ses semblables, pour vn 
                              peu rire plus librement.  Vn vieillard 
                              qui est déja chagrin, & qui sçait plusieurs cheutes des vnes & des autres 
                              interprete tout en mal. Il croit facilement qu'il est méprisé, n'ayant pas 
                              tous les attraits & toutes les mignardises qu'vne ieune femme desireroit. 
                              Que s'il vient à faire éclater ses soupçons, toute la maison se renuerse, & 
                              se change en vne continuelle prison, 
                              remplie de pleurs, de querelles, & de 
                              maledictions.
                           
                           
                           Il n'y a toutefois aucune Regle si 
                              generale qui n'ait ses exceptions. On 
                              trouue de vertueuses filles qui ont la 
                              maturité de la vieillesse : & des vieillards, qui par l'excellence de leur naturel, de leur accortise, & de leur vertu, trouuent plus de joye & de diuer
                              
                              
                              140
                              
                              
                              tissement à vne jeune femme, que ne 
                              feroit vn ieune mary. C'est donc à la 
                              prudence de ne rien precipiter, & de 
                              bien consierer le choix d'vn bien ou 
                              d'vn mal, qui doit durer toute la vie.
                           
                        bandeau décoratif
                         
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                     
                     
                     CHAPITRE IV. La Consolation & la Direction d'vne Femme, qui a vn Mary débauché & peu chaste.
                           LA plus sensible douleur que puisse auoir vne femme genereuse & 
                           vertueuse, c'est de voir son mary dans 
                           le desordre de l'impudicité, qui perd 
                           son corps & son ame, qui le rend inutile aux affaires ; qui le fait prodigue 
                           & dissipateur du bien de ses enfans, le 
                           joüet d'vne ville, & le valet d'vne perduë ; pour en suite, rapporter dans sa 
                           maison des maladies honteuses & contagieuses, & les communiquer aux 
                           personnes innocentes.
                        
                        
                        I'aduoüe qu'il est tres difficile de 
                           consoler & de diriger vne femme qui 
                           
                           
                           
                           
                           141
                           
                           
                           est tombée dans ce malheur. Faisons 
                           neantmoins ce que nous pourrons.
                        
                        
                        §. I. Aduis pour la Femme, à qui son Mary manque de fidelité, en ce qui touche le Mariage.
I.  Considerez auec attention quelle est la veritable cause de la licence effrenée que se donne vostre mary.  S'il 
                              est celuy qui sollicite, ou s'il est poussé par quelques effrontées. Si la compagnie de quelque éuenté l'emporte, 
                              ou s'il est le premier à exciter les autres.  Si l'ardeur de l'âge le precipite : 
                              ou si vne habitude inueterée le gourmande. Si particulierement vous n'estes point l'occasion de cette liberté, 
                              en luy refusant ce que vous luy deuez; 
                              en le rebutãt par vos discours: en vous 
                              plaignant trop de sa conduite; ne vous 
                              accommodant point à ses humeurs ; 
                              vous mettant souuent en colere contre 
                              luy, & faisant d'autres choses desagreables ; qui, comme parle Dieu-mesme 
                              en l'Escriture, le chassent de vostre logis, ainsi que feroit la fumée.  Ostez 
                              la cause vous osterez l'effect. Trauaillez-y par vous-mesme, par vos parens, 
                              
                              
                              
                              
                              142
                              
                              
                              par vos voisins, par vos amis, par monsieur vostre Curé, ou par quelques 
                              bons Religieux.
                           
                           
                           II.  Interposez-y le secours du Ciel. 
                              Car personne ne peut estre chaste sans  
                              vne particuliere grace de Dieu.  Sans 
                              la pluye, la terre ne peut produire aucun bon fruict, ny l'homme sans la 
                              grace.
                           
                           
                           Cassien en la Conference de Moïse Abbé113, dit. Qu'il est necessaire que 
                              l'ame soit attaquée par l'esprit de fornication : iusques à ce qu'elle reconnoisse, que ces batailles-là sont au-dessus de ses forces : & qu'elle ne peut 
                              obtenir la victoire par aucun soin, ny 
                              par aucun trauail humain : si Dieu ne 
                              l'assiste d'vn secours tres-singulier & 
                              tres-efficace.
                           
                           
                           III.  Compatissez à la violence 
                              d'vne passion, qui dompte les plus valeureux soldats de Iesus-Christ, s'ils 
                              ne sont continuellement sur leurs gardes & sous les armes, comme on a veu 
                              auec horreur en sainct Victorin, en 
                              sainct Iacques l'Hermite, & en plusieurs autres.
                           
                           
                           
                           
                           143
                           
                           
                           
                           
                           Sainct Hierosme escrit, Que la luxure ploye mesmes les esprits, qui 
                              sont plus forts que le fer, & qui 
                              semblent plus impenetrables à ses 
                              attaques.
                           
                           
                           
                              Sainct Augustin se lamente à la 
                              
                                 De singularet 
                                    Cler.
                                 
                              veuë de cheutes deplorables.  
                           
                           
                           Combien d'Euesques,s'escrie-t'il,
& combien de Prestres d'vne saincte & treseminente, apres des victoires tres-signalees pour la confession de la Foy, apres auoir fait des miracles admirables, ont fait naufrage dans ce gouffre; lors qu'ils se sont exposez aux perils des flots dans vn nauire si fresle qu'est le corps humain ! Combien de Lions, & combien inuincibles a surmonté vne delicate foiblesse. Ie veux dire l'impudicité, qui estant vile & miserable, fait sa proye des plus grandes Sainctes, & des hommes les plus renommez.
                              Samson, Dauid & Salomon en 
                              
                                 Eccli. 
                                 19.2.
                                 
                              sont de funestes exemples.  
                           
                           
                           Le vin & les femmes, dit Dieu,
font tomber les sages dans l' Apostasie. Salomon, qui 3. Reg. 11.3.114 auoit plus de sagesse que tous les Princes de la terre, a esté si fort abruti par 144 cette violente Passion, qu'il a eu sept cens femmes, & trois cens Concubines, qui le gourmanderent si imperieusement, quelles le firent sacrifier à leur idoles, & leur bastir des autels & des temples.
Il sort du feu des os du Lion si on 
                              les entrechoque.  Et Portius Licinius 
                              dit, Que l'homme & l'amour ne sont 
                              point enflammez : mais qu'ils sont le 
                              feu & la flamme mesme.  Adonis, le 
                              Dieu des voluptueux, estoit appellé 
                              par les anciens Hebreux, Thammuz, 
                              qui signifie, incendie, embrasement.
                           
                           
                           Vn certain Duc de Venise prit 
                              pour son Symbole vne Aigle, qui 
                              estoit morduë à la poitrine par vn serpent. Il y adjousta ce mot, Semper ardentius, pour declarer que l'Amour, 
                              dont vne femmelette l'auoit blessé, 
                              glissoit tousiours de plus en plus le 
                              venin dans ses veines, & les embrazoit.
                           
                           
                           Et de fait, sainct Gregoire dit, 
                              
                                 In Moral.
                                 
                              qu'aussi-tost que le serpent infernal 
                              de la luxure a ietté sa teste dans vne 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              145
                              
                              
                              ame, à peine luy permet-il d'auoir vne 
                              bonne pensée.  
                           
                           
                           Ce vice a des desirs visqueux & attachans : Car de la suggestion suit la pensée, de la pensée suit l'affection, de l'affection, la delectation, de la delectation le consentement, du consentement l'action, de l'action la coustume, de la coustume, le desespoir, du desespoir la defense du peché, de cette defense la vanterie de son crime, de la vanterie la damnation.
IV.  Ne desesperez iamais de l'amendement de vostre mary.  Continuez vos prieres, faites dire des Messes, 
                              augmentez vos aumosnes, specialement aux prisonniers, afin que Dieu 
                              rompe les chaisnes qui l'attachent. Il 
                              n'est nulle chaisne de fer si forte, 
                              que le temps & l'industrie115 ne rompent.
                           
                           
                           Sainct Augustin a esté engagé 
                              dans ce malheur, peut-estre plus 
                              long-temps que celuy dont vous déplorez la captiuité ; & aujourd'huy il 
                              est l'vn des plus purs & des plus estin
                                 Lib. 
                                    Confes8.c.5.
                                 celans Astres du Firmament. 
                           
                           
                           Ie souspirois, dit-il,
lié non par le fer d'autruy,  146 mais par ma propre volonté, qui estoit plus dure que le fer. Mon ennemy tenoit ma volonté, & m'auoit fait vne chaisne dont il m'auoit lié. Car de la volonté peruerse se forme vn desir déreglé, & de ce desir déreglé se forme vne coustume, & ne resistant point à la coustume, on tombe quasi dans la necessité de mal faire.
Ce Sainct personnage s'est neantmoins retiré heureusement de cét embaras.  Vous pouuez donc raisonnablement esperer que par vos prieres, 
                              par les aduis de vos amis & de vos parens, & sur tout par vn puissant secours du Ciel, vostre mary se reconnoistra, & la fougue de l'âge estant 
                              passée, vous contentera d'autant plus, 
                              que plus il vous desoblige.
                           
                           
                           V.  Ne le tourmentez point auec 
                              importunité pour ce sujet, quoy que 
                              tres-juste. Prenez vostre temps lors 
                              qu'il est en bonne humeur.  Vostre 
                              prudence & vostre patience surmonteront enfin son obstination. Saincte 
                                 Elizabeth, Reine de Portugal, conuertit le Roy son mary par sa charité 
                              
                              
                              
                              
                              147
                              
                              
                              & par sa longanimité.  Elle caressoit 
                              mesme les bastards qu'il auoit eu par 
                              ses amourettes. A la fin cette bonté si 
                              aimable & si aimante, toucha le cœur 
                              du Prince, qui se laissa vaincre par la 
                              vertu de sa femme.
                           
                           
                           
                           
                              
                                 Zonar.
                                 
                              Liuia, femme de l'Empereur Auguste, estant interrogée par quelle industrie elle auoit gagné le cœur de ce 
                              puissant Monarque : Elle répondit. En 
                              m'estudiant de connoistre tout ce qui 
                              luy pouuoit donner de la complaisance, le faisant auec promptitude & auec 
                              allegresse, & dissimulant ses amours 
                              estrangeres, comme si j'eusse esté aueugle, sans auoir aucune curiosité sur 
                              ses actions, pour en apprendre les particularitez.
                           
                           
                           Ce conseil est tres-difficile: mais de 
                              deux maux il faut tousiours choisir le 
                              moindre, specialement s'il se peut 
                              tourner en bien.
                           
                           
                           VI.  Meditez qu'anciennement, 
                              lors que la pluralité des femmes estoit 
                              permise, & qu'vn homme en auoit 
                              trois ou quatre, & quelquefois dix & 
                              vingt, & beaucoup davantage : La 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              148
                              
                              
                              condition des femmes, mesme dans 
                              les ménages bien reglez, estoit pire 
                              que la vostre.
                           
                           
                           Il est veritable que l'offense de 
                              Dieu vous doit estre plus sensible. 
                              Mais sondez vostre cœur116, & voyez si 
                              la gloire de Dieu est son motif, ou vos 
                              propres interests.  Dieu attend auec 
                              patience la conuersion de vostre mary, 
                              & souffre les injures qu'il luy fait, attendant son temps pour le tirer absolument à luy.  Ne vous rendez point 
                              plus difficile, que le Createur & le 
                              souuerain Seigneur du Ciel & de la 
                              Terre.
 §. II. Aduis au mary desbauché, & peu chaste.
I.  N'allumez point vn brasier que 
                              vous ne pourrez esteindre.  La luxure 
                              est vn feu allumé par les furies, qui 
                              ne peut estre esteint par toutes les eaux 
                              de la terre, ny par toutes les forces humaines.
                           
                           
                           Sainct Hierosme le déplore en ces 
                              termes.  
                           
                           
                           O luxure, dit-il,
feu des enfers, dont la matiere est la gourmandise : les flammes, la colere, les estin 149 celles, les discours déprauez, la fumée, l'infamie, les cendres, l'impureté, & la fin la torture.
De là vient que le demon a de la 
                              puissance sur ceux qui bruslent de son 
                              
                                 Tob.6 
                                    17.
                                 feu.  L'Archange Raphaël dit, 
                           
                           
                           Que cét esprit tenebreux a vn grand pouuoir sur ceux qui ne cherchent que leur plaisir, comme les Mulets & les Cheuaux qui n'ont point d'entendement. Et de fait, il estouffa les sept maris de Sara femme vertueuse, & fille de Raguel homme craignant Dieu.
Vn autre diable fit mourir vn ieune homme, qui vouloit abuser de 
                              saincte Agnés, mais la Saincte le 
                              ressuscita : & le conuertit à IesusChrist.
                           
                           
                           II.  Craignez que la femme que 
                              vous voyez, & qui vous prouoque au 
                              peché, paroissant dans vne beauté qui 
                              vous enchante, ne soit vn demon qui 
                              vous trompe sous cette illusion.  Ils 
                              se sont presentez souuent sous cette 
                              forme charmante, mesme à des Saincts 
                              tres-purs & tres esleuez en vertu : 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              150
                              
                              
                              
                              
                                 Vita.
                                 
                              comme à sainct Antoine & à sainct 
                                 Vvolstan, & quelquefois en ont fait 
                              tomber dans des abominations presque incroyables : Comme sainct Victorin, lequel s'abandonna à vn diable qu'il croyoit estre vne femme, dont 
                              il auoit pris la figure.  Il tomba pasmé & comme mort ; lors que cét ennemy de toute saincteté s'éclatant 
                              de rire, se fit paroistre pour ce qu'il 
                              estoit.
                           
                           
                           III.  Souuenez-vous que l'œil de 
                              Dieu veille sur vous en tout lieu & en 
                              tout temps, & qu'il tien en main ses 
                              foudres pour vous punir.
                           
                           
                           Orphée appelle le Soleil, l'Oeil de 
                                 la Iustice. Car il découure les actions  
                              des hommes durant le iour. Dieu les 
                              voit, depuis l'Aurore iusques au soir, 
                              & dans les plus espaisses tenebres de 
                              la nuict.  
                           
                           
                           Aussi ses yeux, dit l'Eccle Lacles. 23.28. siastique,
sont beaucoup plus brillans que ceux du Soleil.
Ce Dieu de lumiere & de pureté 
                              estant vn pur esprit, & incapable de 
                              toute soüilleure, il a vne extreme horreur de la luxure. 
                           
                           
                           Ce vice, escrit sainct 151 Augustin,
est ennemy de Dieu, & en-De Doctr. Christ.
nemy de toutes les vertus. Il perd toute la substance de l'homme, & chatoüillant presentement par vn execrable plaisir, ne permet point qu'on iette les yeux sur la pauureté future.
Dieu témoigne l'horreur qu'il a 
                              de cette brutalité par des punitions 
                              exemplaires, qui sont capables de 
                              faire glacer le sang dans les veines à vn 
                              esprit bien-fait ; & à refroidir les 
                              boüillons des Passions les plus allumées.
                           
                           
                           Apres quarante ans d'vn penible 
                              exil dans le desert, les Israëlites, peuple choisi de Dieu entre tous ceux de  
                              l'Vniuers, estoient arriuez fort proches de la terre promise, qui estoit la 
                              Figure du Paradis.  Balac, Roy des 
                              Moabites117, incité par le faux Prophete 
                              Balaan, fit richement orner les plus 
                              belles filles de son Royaume, auec 
                              celles du Royaume de Madian, & les 
                              exposa à leur volonté. Ce peuple charnel se laissa surprendre en ces filets, & 
                              offensa son Createur.
                           
                           
                           Quelle punition en attendez
                              
                              
                              
                              
                              152
                              
                              
                              vous.  Dieu fit pendre vne quantité 
                              des plus remarquables de son peuple, 
                              & en tua vingt-quatre mille, & en 
                              suite ordonna que l'on mit au fil de 
                              l'espée tous les hommes & tous les enfans masles des Madianites, & toutes 
                              les femmes qui auoient eu commerce 
                              auec les hommes, sans rien du tout 
                              reseruer que les filles vierges.  Que 
                              dites-vous à ce regard ? l'effroy ne 
                              vous surprend-il point dans la pensée 
                              de vos crimes ? Soyez certain, ou que 
                              vous vous amanderez bien tost ou que 
                              vous serez grieuement118 chassé par la 
                              toute-puissante main de Dieu.
                           
                           
                           IV.   Souuenez-vous de la Foy que 
                              vous auez iurée au pied des Autels, & 
                              à la face de toute l'Eglise.  Vous sçauez que les parjures sont l'execration 
                              de toutes les nations de la terre, & 
                              que le Ciel les a foudroyez souuente
                                 Imprimé au 
                                 Pont à 
                                 Mousson, 
                                 chez 
                                 Guilleré.
                                 fois, les punissant dans vne extreme 
                              seuerité. Vous en auez plusieurs exempples, dans vn Traicté que i'ay composé contre les blasphemateurs & contre 
                              les jureurs. Ie l'ay inscript : 
                           
                           
                           Dieu vengeur & ennemy des Blasphemes, des  153 Iuremens, des Maledictions, & des Imprecations.
V.  Meditez, que l'Adultere est vn 
                              peché beaucoup plus notable qu'vne 
                              simple fornication, que tous les Royaumes & toutes les Republiques en 
                              ont eu vne tres-grande auersion, & 
                              que plusieurs ont condamné à mort 
                              ceux qui se sont salis de ce crime abominable qui trouble les familles, les 
                              
                                 Soldat 
                                 genereux, 
                                 imprimé au 
                                 Pont.
                                 Villes & les Royaumes.  Lisez ce que 
                              i'en rapporte au Liure que i'ay fait 
                              pour les Soldats.
                           
                           
                           VI.  Pensez qu'apres vn peu de miel 
                              acheté bien cherement, vous trouuerez beaucoup de fiel dans vos delices 
                              
                                 Eccles. 
                                    7.27.
                                 
                              pretenduës. 
                           
                           
                           
                           I'ay trouué, dit Salomon,
la femme plus amere que la mort. Elle est vn lacet des chasseurs, & son cœur119 est vne nasse de pescheurs. Ce Prince en pouuoit parler comme sçauant, en ayant esprouué toutes les mignardises & toutes les delices.
                              
                                 In 
                                 epist.120
                                 
                              O ! s'escrie sainct Hierosme, que 
                              le fruict de la luxure est amer, & dégoustant.  Il a plus d'amertume que 
                              le fiel, & est plus cruel que le glaiue.
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           154
                           
                           
                           
                           
                           La luxure, dit sainct Ambroise, est 
                              
                                 De 
                                    Abel et 
                                    Cain.
                                 vn cruel aiguillon des vices, qui ne 
                              donne aucun repos à l'esprit. Il boult 
                              la nuict, & est tousiours aux recherches douloureuses durant le iour.
                           
                           
                           Boëce escrit, que l'aiguillon de la 
                              
                                 De 
                                 Schol. 
                                    discipl.
                                 
                              luxure d'vne femme débauchée est l'aiguillon d'vn Scorpion.  Il pique à 
                              l'improuiste, & cause la mort, lors 
                              qu'on y pense le moins.
                           
                           
                           VII.  Iettez les yeux sur vostre 
                              femme, sur vos enfans, sur vos seruiteurs, sur vos seruantes, sur vos parens, & sur toute vostre famille, que 
                              vous affligez & que vous ruinez.
                           
                           
                           Les Docteurs des Hebreux disent: 
                              Que lors que le Roy Salomon s'abandonna à l'impudicité, il fut depossedé 
                              de son Throsne par Asmodée. Et que 
                              ce demon qui preside à l'impureté se 
                              portoit pour Roy, & passoit pour tel 
                              dans l'esprit du peuple, trompé par 
                              l'illusion de ses ornemens. Il donnoit 
                              tous les ordres, & se faisoit obeïr exactement & ponctuellement.
                           
                           
                           Si ces Rabins ne parlent que par 
                              Symbole, il faut renuoyer leur histoi
                              
                              
                              155
                              
                              
                              re au nombre des fables. Mais il est 
                              veritable, qu'où se rencontre la lubricité, le diable domine & fait d'étranges rauages.
                           
                           
                           Philopator Roy d'Egypte, passoit 
                              
                                 Iustin. 
                                    l. 29. 
                                    & 30
                                 
                              les nuicts entieres dans ses ordures 
                              auec vne vilaine, nommée Agathoclée, & les iours en des festins déreglez. Aussi tua t'il son pere, sa mere, 
                              sa sœur, & sa femme.
                           
                           
                           VIII.  Ne craignez - vous point 
                              que vostre femme vous imite, & que 
                              vos enfans suiuent vos pas? leur conseilleriez-vous, & leur permettriezvous ce que vous faites ?
                           
                           
                           Mais auec quelle raison pourriezvous les punir, en ce que vous leur enseignez, & à quoy vous les poussez, 
                              par vos desordres & déreglemens.
                           
                           
                           Comme vn Roy qui se plaist aux 
                              sciences, ou à la Musique, ou à quelque art particulier, fait plusieurs hommes doctes, excellens Musiciens, & 
                              bons Artisans : & vn qui est addonné 
                              au jeu & à l'auarice, les fait joüeurs 
                              & concussionnaires.  De mesme vn 
                              mary voluptueux, rend vne femme 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              156
                              
                              
                              & des enfans amateurs de la volupté. Et vn qui est sobre & chaste, 
                              leur persuade la sobrieté & la chasteté.
                           
                           
                           IX.  Ouurez les yeux, & contemplez la splendeur des ames pures 
                              & chastes.  
                           
                           
                           La Chasteté, dit sainct Cyprien,
est l'honneur des corps, l'or-De bono viduit. 121
nement des mœurs, la saincteté des sexes, le lieu de la pudeur, la paix de la maison, & la source de la concorde.
X.  Si vous ne vous amendez, la luxure vous aueuglera & rendra inutile 
                              à tout bien : & mesme aux affaires de 
                              vostre mesnage.  Le Roy Sedecias fut 
                              
                                 Hier. 
                                 in Ezech.
                                 aueuglé en Reblata, ou Deblata, ce 
                              que sainct Hierosme accommode à 
                              nostre propos.122 Deblata signifie vn cabat123 de figues. 
                           
                           
                           Apres vne feinte douceur, escrit ce Sainct,
les luxurieux sentent l'amertume hors de la terre de promesse. Le Miel coule des levres de la femme débordée : Il contente & remplit pour vn temps la bouche de ceux qui en goustent. Mais en suite, il se trouue plus amer que le fiel, & que les  157 figues ameres que le Prophete Ezechiel apperceut.
XI.  Ne voyez-vous pas que par 
                              vos débauches, vous vous rendez ridicule à vne ville entiere, qui vous void 
                              traisner par vne coquine, & faire à son 
                              gré des actions basses & indignes de la 
                              noblesse de vostre esprit & de vostre 
                              
                                 Prou. 
                                    7. 12.
                                 naissance.  
                           
                           
                           Le jeune Fripon, dit le plus sage des hommes124,
suit vne femme perduë, comme vn bœuf qui est mené à la boucherie, & comme vn agneau, qui saute follement, dans l'ignorance qu'on le meine aux liens & à la mort.
Pour fort, pour genereux, pour 
                              victorieux, pour sçauant que vous 
                              soyez, vous ne laisserez pas d'estre 
                              d'autant plus exposé à la risée, que 
                              vous abaisserez plus vostre grandeur, & 
                              que vous vous laisserez maistriser par 
                              vne personne de neant, & ennemie de 
                              Dieu.
                           
                           
                           Sainct Chrysostome compare ces 
                              aueugles à vn Lion desarmé.  
                           
                           
                           Si quelqu'vn, dit-il,
ostoit les dents & les ongles à vn Lion grand & genereux, il le rendroit difforme, méprisable, & vn  158 digne objet de la risée des enfans qui le pourroient dompter, encore qu'au parauant il estonnast vn chacun par son rugissement. De mesme les femmes libertines soumettent au pouuoir des demons tous ceux qu'elles ont captiuez, & les rendent mols, temeraires, impudens, insensez, audacieux, importuns, faineants, effrenez, leur donnent vne ame basse & seruile ; les font inciuils & obstinez : eux qui auparauant excelloient en force d'esprit, en douceur & en toutes les autres vertus.
XI.125  Quittez cette infame captiuité : Iettez bas vos liens, & sortez de la 
                              prison qui vous tient dans les fers, 
                              dãs les tenebres, & dans l'ombre de la 
                              mort. La grace de Dieu ne vous manquera iamais ; il n'y faut adjouster que 
                              vostre volonté & vostre consentement. 
                              Vous auez fait vos chaisnes, vous les 
                              pouuez rompre.
                           
                           
                           Iean Baptiste à Porta, prit pour 
                              son Symbole vn Ver à soye, qui sortoit de sa coquille auec cette inscription.  
                           
                           
                           Et feci, & fregi. Ie me suis rendu captif par des liens de soye que 159 i'ay faits, & ie les rompts, & auec des aisles prends ma liberté. Il vouloit dire, qu'il quittoit les amourettes où il s'estoit embarassé.
XII.  Il n'est point question de 
                              se tourmenter dans le combat, la victoire se donne aux fuyards.  Pour 
                              
                                 I. Cor. 
                                    6. 18.
                                 cette raison, l'Apostre126 dit aux Corinthiens127, 
                           
                           
                           Fugite fornicationem. Fuyez la fornication.
Salomon aduertit dans les Prouerbes. 
                              
                                 Prou. 
                                    5.
                                 
                              
                           
                              37. 
                              De singular. 
                                 Cleric.
                              
                           
                           
                           Ne vous amusez point aux paroles trompeuses d'vne femme abandonnée. Le Miel decoule de ses leures, & sa bouche paroist nette comme de l'huile : mais sa fin est amere comme l'absynthe, & sa langue est aiguë comme vn glaiue à deux trenchans, ses pieds courent à la mort, & elle va droict aux enfers. Elle ne marche point par les sentiers de la vie: sa marche est vague & inconnuë. Retirez - vous d'elle, & ne vous apporchez iamais de sa maison. Iusques icy le sage Salomon.
Sainct Augustin en parle d'vne 
                              maniere estonnante.  
                           
                           
                           Le feu, dit-il, 160
sort de son corps, le fer contracte la roüille, les Aspics causent la mort. Et la femme iette dans l'ame des hommes la peste de la concupiscence. Elle s'epanche en risée, elle amollit le cœur128 par ses mignardises ; & ce qui est le plus pernicieux & le plus pestilentiel, elle se plaist aux chants desordonnez. Il seroit moins dangereux d'oüir le sifflement des Basilics, que d'ouurir les oreilles au chant de ces Sirenes, qui ne delectent que pour deuorer.
Les Saincts ont montré par leurs 
                              actions, la crainte & l'horreur qu'ils 
                              ont eu de la conuersation des femmes, 
                              non seulement débordées, mais aussi 
                              vertueuses. Sainct Antoine estant prié 
                              d'aller voir vne femme, quoy que de 
                              bonne vie, afin de luy rendre la santé, il 
                              le refusa, & la guerit sans se transporter en son logis.
                           
                           
                           Sainct Arsene tança si seuerement 
                              vne Dame Romaine, qui estoit venuë 
                              dans le desert pour le voir, qu'elle en 
                              tomba malade, comme i'ay dit.
                           
                              Nicephor. l. 
                              I.c.37.
                              
                           
                           
                           Pior, Religieux de grande vertu, 
                              estant commandé d'aller visiter sa 
                              
                              
                              
                              
                              161
                              
                              
                              sœur, laquelle le demandoit auec vne 
                              extreme affection, y alla.  Mais il 
                              ferma ses yeux tandis qu'il fut auec 
                              elle, & ne la vid point.
                           
                           
                           Ie ne vous pousse point à ces excez, & vostre condition ne le permet 
                              pas. Mais si ces Saincts ont eu tant de 
                              reserue, vous deuez iuger que vostre 
                              foiblesse se doit tenir sur ses gardes, & 
                              fuïr prudemment & genereusement 
                              les occasions du mal.
                           
                           
                           Dans la guerre, mesme corporelle, 
                              il est souuent plus honorable de faire 
                              vne honneste retraite, que de liurer 
                              vne bataille temeraire : Beaucoup plus 
                              cela est-il veritable, en cette guerre 
                              spirituelle, où les ennemis sont tresforts, tres experimentez & presque 
                              tousiours victorieux en quelque chose, si l'on ne se defend par vne prompte 
                              & prudente fuite.
                              
                            
                            
                            
                            
                            
                           
                           
                           
                        
                        162
                        
                        
                        bandeau décoratif 
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                     
                     
                     
                     CHAPITRE V. La Consolation & la Direction d'vne femme, qui est mal obeïe par ses enfans & par ses seruiteurs, sans que son mary les maintienne dans leur deuoir.
C'Est vn grand malheur, que le 
                             mary haïsse ou traite mal sa 
                           femme. Mais il est notablement plus 
                           grand & plus insupportable, lors que 
                           les enfans, les seruiteurs & les seruantes se joignent à luy, & ne font nul 
                           estat de ce qu'elle leur commande. 
                           Voyons si nous pourrons tirer du miel 
                           de la pierre, & du bon heur de cét 
                           estat douloureux.
                        
                        
                        §. I. Aduis pour la femme bafoüée par ses enfans, & par ses seruiteurs.
I.  Plus vous vous trouuez rebutée de ces creatures, plus vous deuez esleuer vostre ame en Dieu. Lors 
                              qu'on jette auec violence vn balon 
                              
                              
                              
                              
                              163
                              
                              
                              contre vn marbre qui ne le veut point 
                              receuoir, il se leue d'autant plus vers 
                              le Ciel, qu'il en est repoussé auec vn 
                              plus grand rebut.
                           
                           
                           Entrez dans le Ciel, & conuersezy comme sainct Paul, ou faites descendre le Ciel dans vostre cœur129 comme saincte Catherine de Sienne.  Elle 
                              y faisoit vn Autel à nostre Seigneur, à 
                              la Vierge, aux Anges & aux Saincts, à 
                              qui elle auoit plus de deuotion.  Et se 
                              voyant rebutée de son Pere, de sa Mere, des seruiteurs & des seruantes du 
                              logis, elle viuoit plus joyeuse qu'à l'ordinaire.
                           
                           
                           Vn Ancien disoit qu'il n'estoit 
                              iamais moins seul, que lors qu'il estoit 
                              seul.  Lors que vous conuersez auec 
                              les Cherubins, auec les Seraphins, & 
                              auec Dieu mesme : que vous importe 
                              d'auoir les Creatures pour compagnes 
                              ou pour amies ? Tout ce qui est en ce 
                              monde n'est qu'vn atome & vn pur 
                              neant, en comparaison du Createur. 
                              Qui a Dieu pour soy, ne doit rien rechercher dauantage.
                           
                           
                           II.  Rien ne vous nuira, si vous 
                              
                              
                              
                              
                              164
                              
                              
                              jettez vostre confiance en Dieu.  Le 
                              Prophete Daniel estoit au milieu des 
                              Lions auec vn extreme plaisir, n'en receuant que des caresses.
                           
                              In 
                              epist.
                              
                           
                           
                           Sainct Ignace le Martyr ne desiroit rien plus ardemment, que d'estre 
                              exposé aux Lions dans l'Amphitheatre 
                              Romain, non pas pour en estre caressé, mais pour en estre déchiré & deuoré.  Par ce moyen, disoit-il, ie seray vn pain digne d'estre presenté à la 
                              table de mon Dieu.  Il protestoit hautement, que si ces animaux cruels ne 
                              se ruoient sur luy, il les agaceroit, afin 
                              d'exciter leur rage.
                           
                           
                           Ne donnez point de sujet à vos 
                              enfans, ny à vos seruiteurs & seruantes de vous offenser, car vous seriez 
                              cause qu'ils pecheroient aussi contre 
                              Dieu.  Mais s'ils pouuoient vous desobliger sans aucun peché, leurs fautes 
                              vous seroient tres-souhaitables, & 
                              vous mettroient dans vn estat, ou vôtre vertu seroit plus masle & plus accomplie, par la force de cœur130, que 
                              Dieu ne manquera point de vous donner, si vous la luy demandez.
                           
                           
                           
                           
                           165
                           
                           
                           
                           
                           La Palme se leue en haut, lors 
                              qu'on la charge de quelque poids. Et 
                              vne ame courageuse se guinde vers son 
                              principe qui est Dieu, lors qu'on la 
                              veut plus accabler.
                           
                           
                           Si toute vostre maison est dans le 
                              desordre, efforcez-vous de recompenser ce defaut par vos vertus, & de receuoir en vostre ame seule toutes les 
                              graces que les autres perdent par leur 
                              faute. Strabon escrit, qu'vne certaine 
                              
                                 Lib.13.131
                                 Region n'auoit aucun arbre : & que 
                              toute la campagne n'estoit que cendres, que montagne, & que pierre de 
                              couleur noire : comme si elle auoit esté 
                              bruslée du foudre.  Il n'y auoit qu'vne 
                              vigne, qui estendoit ces branches tresvertes : & portoit de beaux & d'excellens raisins.
                           
                           
                           Lors qu'vn œil ne reçoit les esprits 
                              vitaux, l'autre en reçoit dauantage: & 
                              voit plus clair qu'auparauant, s'il s'est 
                              conserué sain & entier.
                           
                           
                           III. De plus, soyez tres certaine; que 
                              si vous auez du courage & de la patience, vostre vertu rendra vne si bonne 
                              
                              
                              
                              
                              166
                              
                              
                              odeur; que tous, enfin vous aimeront 
                              & vous honoreront.
                           
                           
                           Si l'on plante la Rose, au milieu des 
                              
                                 Petra 
                                    Sãcta.
                                 aulx & des oignõs,elle a vne plus douce 
                              odeur & vne plus viue & plus agreable 
                              couleur.  Pour cette raison, le Comte 
                              Hierosme Fallette la dépeignit de la 
                              sorte dans son Symbole : afin de monstrer que sa renommée seroit d'autant 
                              plus odoriferante ; que ses enuieux le 
                              calomnieroient, auec plus de malignité.
                           
                           
                           IV.   Considerez, s'il n'y a point de 
                              vostre faute à cause, de vostre mauuaise humeur ; de vos paroles aigres & fascheuses : de vostre auarice, 
                              qui nourrit mal vos domestiques: des 
                              rapports trop frequens, dont vostre 
                              Mary se lasse: de vostre delicatesse, qui 
                              se choque à la moindre chose : de vostre mauuaise conduite, qui ne sçait 
                              gagner le cœur à personne. Si vous retranchez ce qui est de vicieux en vous; 
                              vous aurez bien-tost des autres ce que 
                              vous desirez en eux.
                           
                           
                           C'est vn grand desordre dit Saint 
                              
                              
                              
                              
                              167
                              
                              
                              Augustin, que les Maistres & les Maistresses veüillent auoir toutes choses 
                              bonnes, dans leurs logis, excepté eux. 
                              Si vous demandez de bons enfans & 
                              de bons seruiteurs, ils vous demandent 
                              vne bonne Mere & vne bonne Maistresse.  Les voulez-vous obeïssans ? 
                              obeïssez bien à Dieu, & à vostre Mary. 
                              Voulez vous qu'ils soient patiens ? 
                              souffrez quelque chose de leur âge, & 
                              de leur inciuilité.  Desirez vous qu'ils 
                              ne iurent point? moderez vous de telle 
                              sorte, que iamais ils n'entendent sortir de vostre bouche aucune imprecation ny aucune malediction.
                           
                           
                           V. Aymez vos enfans, vos seruiteurs 
                              & vos seruãtes : & tout ce qu'ils feront 
                              vous sera doux & agreable : ou au 
                              moins, supportable & peu fascheux.
                           
                           
                           Hector Boëce en son Histoire d'Ecosse, fait mention d'vne certaine pierre spongieuse : dans laquelle si l'on 
                              versoit de l'eau salée, elle passoit au 
                              trauers: & perdant son amertume, deuenoit douce.
                           
                           
                           Vn cœur qui aime trouue tout beau 
                              & tout bon, & excuse facilement les 
                              
                              
                              
                              
                              168
                              
                              
                              defauts.  Les enfans sont des enfans : 
                              & n'ont pas la prudence d'vn âge meur 
                              & aduancé. Demandez-vous des fruits 
                              à vn petit arbre, qui à peine a bien pris 
                              racine ? Vos seruiteurs sont des garçons 
                              de village, ou de basse naissance.  Ils 
                              ont eu vne mauuaise education : & ne 
                              peuuent si tost s'assuiettir aux loix de 
                              la raison, & de la vertu. Voudriez-vous 
                              tirer d'vn arbre sauuage des fruits aussi 
                              doux : que s'il auoit eu vne soigneuse 
                              culture dans le parterre d'vn Roy.
                           
                           
                           VI.  Vostre Mary considere, que la 
                              douceur attire plus puissamment les 
                              cœurs132 que la seuerité : & fait rendre 
                              des seruices, qui sont d'vne plus longue durée.
                           
                           
                           François Marcion, excellent Iuris
                                 Iustinian 
                                 Genuens. 
                                 lib. 6.
                                 consulte & Ambassadeur de la Republique de Genes aupres d'vn Duc de 
                              Milan, se voiant rebuté de ce Prince 
                              (qui ne vouloit pas garder les articles 
                              accordez à sa patrie) luy presenta vne 
                              plante d'ocyman qui est la dragée aux 
                              cheuaux. Le Duc admirant ce present 
                              & à quel dessein il se faisoit, luy en 
                              demanda l'explication. L'Ambassadeur 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              169
                              
                              
                              luy respondit, cette herbe estant maniée doucement a vne bonne odeur: 
                              mais si on la traitte rudement, elle 
                              sent tres-mauuais, & produit des 
                              scorpions. Il adiousta, que ses compatriotes estoient de mesme nature. 
                              Le Duc prit tant de plaisir à cette inuention, qu'il luy accorda ses demandes : & le renuoia auec honneur.
                           
                           
                           Vostre Mary voudroit bien auoir ses 
                              enfans, & ses seruiteurs tres-parfaits. 
                              C'est son bien, autant & plus que le 
                              vostre. Mais il a peur d'arracher le bon 
                              grain, s'il arrache trop precipitamment 
                              l'yvroie.133 La difficulté de trouuer des 
                              seruiteurs laborieux & fidelles le rend 
                              plus craintif.  Car il arriue souuent 
                              qu'en perdant vn seruiteur qui n'a 
                              qu'vn vice: on ouure sa maison, à ceux 
                              qui en ont plusieurs.
                           
                           
                           
                              
                                 Math. 
                                    ii 29.
                                 Iesvus-Christ est l'Agneau, qui 
                              porte les pechez du monde. Il se plaist 
                              à la douceur, & a dit. 
                           
                           
                           Apprenez de moy que ie suis debonnaire & humble de cœur. & vous trouuerez le repos de vos ames.
Q. Fabius Maximus remit les 
                              affaires des Romains en bon estat, & 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              170
                              
                              
                              surmonta Annibal par sa patience.  Il 
                              fust appellé Ouicula : c'est à dire, petite 
                              brebis : à cause de sa douceur & mansuetude.
                           
                           
                           VI.  Si vous gagnez le cœur134 de 
                              vos seruiteurs, & de vos enfans: vous 
                              ferez vne famille heureuse. Ils seront 
                              tous vnis à vous, à vostre Mary, & 
                              entr'eux-mesme, par vn commun lien 
                              de charité : & ne s'en diuiseront 
                              iamais.
                           
                           
                           S. Augustin asseure, auoir veu vn 
                              
                                 Lib. 2. 
                                    de ciui.
                                 Aimant, qui tiroit vn anneau de fer, & 
                              le tenoit suspendu en l'air : & que cet 
                              anneau de fer, ayant receu l'influence 
                              de l'Aimant, en tiroit vn second.  Ce 
                              second en tiroit vn troisiesme ; le troisiesme, vn quatriesme : & qu'enfin 
                              il se fit vne chaisne d'anneaux, qui 
                              n'estoient soustenus d'aucun appuy : 
                              sinon de la vertu interieure, qu'ils se 
                              communiquoient l'vn à l'autre.
                           
                           
                           Vous ferez le mesme dans vostre 
                              famille, si vostre charité est parfaite. 
                              Elle se glissera, sans bruit, dans le cœur 
                              de vos domestiques: & les enchaisnera 
                              si puissamment, que leurs esprits non 
                              
                              
                              
                              
                              171
                              
                              
                              seulement ne se partageront point à 
                              vostre ruine: mais feront des merueilles, pour vostre consolation & aduancement.
                           
                           
                           P. Catienus Philotimus estoit si 
                              
                                 Plin.l. 
                                    c. 36.
                                 fort aimé de son Maistre : qu'il en fust 
                              fait heritier. Il eust vn si excessif amour 
                              enuers son mesme Maistre : qu'il ne 
                              voulut point luy suruiure. A ce dessein, 
                              il se ietta dans le buscher, où son corps 
                              brusloit : & s'y consomma auec luy. 
                              
                                 Valer. 
                                    l.6.c.8.
                                 
                              Le seruiteur de Panopion fit mieux. 
                              Sur l'aduis qu'il eust; que l'on venoit 
                              pour tuer son Maistre ; il le fit sortir 
                              secrettement par la porte de la bassecour : & s'habillant de ses habits, se 
                              laissa massacrer pour luy. Si les vostres 
                              vous aiment, ils vous rendront de signalez seruices.
                           
                           
                           VI.135 Le plus grand secret, pour vous 
                              faire aimer & seruir par vos enfans, par 
                              vos seruiteurs, & vos seruantes : c'est 
                              d'auoir soin de leur vertu. Pressez-les 
                              doucement à frequenter les Sermons, 
                              à se Confesser & Communier souuent, 
                              à assister aux Messes de vostre Paroisse, 
                              & aux Vespres : à faire quelque lecture 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              172
                              
                              
                              de liures qui leur sont propres. Ce leur 
                              seront des Predicateurs iournaliers : 
                              qui leur diront, plusieurs fois, ce que 
                              vous auriez peine de leur dire, vne 
                              seule & qu'ils ne receuroient point 
                              auec agrément.
                           
                           
                           
                              
                                 Impr. 
                                 au Põt 
                                 chez 
                                 Guill. 
                                 Impr. 
                                 à Dijon 
                                 chez 
                                 Chauanée, 
                                 & 
                                 Grangier.
                                 I'ay composé vn liure exprez, pour 
                              instruire les seruiteurs & les seruantes: 
                              & l'ay inscript, Le bon Seruiteur & la 
                                 bonne Seruante. I'en ay fait vn autre, 
                              pour vos Filles : que i'appelle, Le Miroir des Vierges. Enfin, i'en ay adiousté 
                              vn troisiesme pour vos Garçons : & 
                              l'ay nomé, Le bon Escolier. Vous trouuerez encore beaucoup de choses, sur 
                              ce sujet, au Traitté que i'ay fait pour le 
                              menu peuple. Son nom est, Le bon Vigneron, Le bon Laboureur, & le bon 
                                 Artisan.
                           
                           
                           Faites lire ces liurets à vos enfans, à 
                              vos seruiteurs, & à vos seruantes. Lisezles vous mesme, afin de les pouuoir 
                              plus facilement & vtilement instruire. 
                              Vous regaignerez bien-tost auec vsure, 
                              vostre argent : ces liures n'estant point 
                              de grand prix.  Si vous ne voulez pas 
                              debourser cinq sols, pour sauuer vostre 
                              
                              
                              
                              
                              173
                              
                              
                              famille : n'auez vous pas grand tort de 
                              vous plaindre de la peine que vous y 
                              souffrez.
                           §. II. Aduis pour le Mary ; dont la Femme est mesprisée par ses enfans, & par ses seruiteurs.
Quatre motifs vous obligent, de ne 
                              souffrir nulle insolence de vos domestiques contre vostre Femme.
                           
                           
                           I.  La consideration de vostre Femme 
                              est tres-puissante à cet effet : soit pour 
                              maintenir vos enfans dans leur deuoir: 
                              soit pour luy soûmettre vos seruiteurs 
                              & vos seruantes.
                           
                           
                           Premierement elle vous a donné vos 
                              enfans : elle les a allaitez : elle les a 
                              nourris : elle les a instruits des leur 
                              tendre ieunesse : elle en a supporté la 
                              fatigue plusieurs années.  Seroit il 
                              iuste de l'affliger, par le don mesme 
                              qu'elle vous a fait ?
                           
                           
                           Si vn arbre vous porte de beaux 
                              fruits, & vous les met entre les 
                              mains : estimerez - vous iuste, 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              174
                              
                              
                              d'en ietter contre ses branches, pour les 
                              froisser & pour les rompre ?
                           
                           
                           Secondement, Dieu veut, que vous 
                              soûmettiez vos seruiteurs, & particulierement vos seruantes, à vostre 
                              
                                 Gen. 
                                 24.
                                 
                              Femme.  Agar, qui estoit la seruante 
                              de Sara Femme d'Abraham, voyant 
                              qu'elle auoit vn fils, s'enorgueillit : & 
                              mesprisa sa Maistresse. Sara s'en plaignit à Abraham : & Abraham consulta 
                              Dieu, pour sçauoir ce qu'il deuoit faire 
                              dans cette conioncture.  Dieu luy dit, 
                              
                           
                           
                           Chasse la seruante, & son fils. Vn An Gen. 16 ge auoit des-ja auerti Agar de s'humilier soûs sa Maistresse.
II.  La consideration de vos enfans 
                              vous oblige de les soûmettre à vostre 
                              Femme : soit qu'elle soit leur Mere, ou 
                              qu'elle ne le soit pas. Si vous les maintenez dans leur desobeïssance, vous 
                              leur nuisez : & vous contreuenez aux 
                              ordres de Dieu. Il vous commande de 
                              les chastier: afin de les faire sages. 
                           
                           
                           
                           
                           175
                           
                           
                           
                           
                           La Prou. 22. folie est liée au col de l'enfant( ou comme tourne l'Interprete Syriaque136, fait enuoler le cœur de l'enfant )
& la verge la dissipe.
                              
                                 cap.23
                                 
                              Et ailleurs. 
                           
                              cap.30
                              
                           
                           
                           N'espargnez point la correction à vos enfans. La verge ne les fera point mourir. Chastiez-les : & vous sauuerez leurs ames, de l'enfer.
Iesus Fils de Sirac dit, en l'Ecclesiastique.  
                           
                           
                           Celuy qui ayme son fils, le chastie souuent : afin que puis apres il viue en paix : & qu'il ne mandie pas son pain de porte en porte.
Chez les Lacedemoniens137, si vn enfant chastié par quelque autre, en faisoit plainte à son Pere ; ce Pere estoit 
                              obligé par les loix de le chastier encore 
                              vn coup : s'il ne vouloit passer dans 
                              l'estime de ses concitoiens, pour vn 
                              homme lasche.
                           
                           
                           L'or a besoin d'estre frappé, pour 
                              porter la figure de son Roy, dit BenSyra en ses Prouerbes : & le ieune 
                              homme pour estre fait vne belle Image de Dieu.
                           
                           
                           Si vous caressez trop vos enfans, 
                              vous les estoufferez : comme le Singe 
                              qui tuë ses petits en les serrant trop 
                              estroittement dans son sein, par vn excez d'amour & de tendresse. Au moins, 
                              vous les rẽdrez reuesches contre vous
                              
                              
                              
                              
                              176
                              
                              
                              mesme : lors que l'âge leur aura augmenté les forces & le pouuoir : comme il arriue aux poulains indomptez 
                              qui renuersent & blessent ceux qui 
                              leur ont espargné l'escorgée138 & l'éperon.
                           
                           
                           III.  La consideration de vos seruiteurs & de vos seruantes vous oblige 
                              de les soûmettre à vostre Femme : autrement, ils font plusieurs pechez, la 
                              mesprisant, en detractant dans le logis 
                              & dehors, negligeant leurs offices, 
                              perdant la pluspart du temps, s'amusant à des ieux illicites, à des conuersations dangereuses, à des paroles insolentes, & à diuers autres desordres.
                           
                           
                           Vous deuez pouruoir à leur salut, 
                              ou par douceur, en les carressant & 
                              leur faisant du bien : ou par seuerité, 
                              en vous faschant contre eux, & en les 
                              punissant. 
                           
                           
                           Si nous sommes obligez, dit S. Gregoire,
d'aimer nos prochains, comme nous mesmes : il s'ensuit, queib l .5. moral.
nous deuons nous fascher contre leurs vices : ainsi que contre les nostres.
Ne croyez point, que la colere soit 
                              vicieuse : moyennant, qu'elle soit bien 
                              reglée : Au contraire, vne trop grande 
                              
                              
                              
                              
                              177
                              
                              
                              douceur degenereroit en mollesse & 
                              en lascheté : & seroit vne offense de 
                              
                                 Psal 4.
                                 Dieu. 
                           
                           
                           Faschez vous, dit Dauid,
de peur que vous ne pechiez. Si vous ostez en Chrys. inMar 5. tierement la colere, escrit S. Chrysostome, les enseignemens ne profitent de rien: la Iustice n'a point de vigueur: & les vices ne sont point reprimez.
Celuy donc qui ne se fasche point, 
                              lors qu'il est necessaire, offense Dieu. 
                              Car vne douceur & vne patience desraisonnable seme les vices : & les 
                              nourrit par sa negligence. De sorte que 
                              non seulement les meschans : mais 
                              aussi les bons & vertueux sont incitez 
                              à mal faire.
                           
                           
                           IV.  La consideration donc de vostre salut vous doit mettre la verge en 
                              main, pour la correction de vos enfans 
                              & vous faire roidir les bras, pour les 
                              rendre souples & obeïssans à vostre 
                              Femme. Le mesme se doit dire, à proportion, pour la conduite de vos seruiteurs & de vos seruantes.
                           
                           
                           Si vous n'empeschez efficacement 
                              leurs imperfections, le pouuant faire, 
                              vous les approuuez : & vous y parti
                              
                              
                              178
                              
                              
                              cipez. 
                           
                           
                           Les fautes ausquelles nous ne resistons pas,dit le Pape Innocent,
ont nostre approbation. Car ne point punir les meschans, en ayant le pouuoir, n'est autre chose qu'en fomenter la malice. Et celuy la doit auoir vn grand scrupule, d'estre participant des crimes qui ne les empesche point de toute sa puissance.
Dieu chastie seuerement cette mollesse : mesme aux plus Illustres & aux 
                              plus vertueux personnages. Heli, Sou
                                 I. Reg. 
                                 4.
                                 uerain Iuge & Souuerain Pontife des 
                              Iuifs, estoit fort adonné à la pieté, mais 
                              ses enfans estoient impies. Il les reprenoit trop mollement de leurs crimes, 
                              & n'en interrompit pas le cours par 
                              vne authorité absoluë, & par des chastimens exemplaires. Dieu permit, que 
                              les  Philisthins ietterent vne armée 
                              dans son païs. Heli enuoia des troupes 
                              fort nombreuses, pour les arrester, & 
                              pour les combattre. Ophni & Phinees 
                              ses deux enfans en furent les Generaux.  Ils liurent la bataille, & la perdent : ayant laissé sur le champ du 
                              combat, environ quatre mille soldats.
                           
                           
                           
                           
                           179
                           
                           
                           
                           
                           Ils ne perdent point cœur139 pour cela. 
                              Ils enuoient querir l'Arche du Testa- 
                              ment : où Dieu residoit d'vne maniere 
                              speciale : & donnoit de merueilleux 
                              secours à son peuple. L'abord de l'Arche releua le courage aux Israëlites; & 
                              estonna les  Philisthins.  La deuxiesme 
                              bataille se donne : le combat y est sanglant de part & d'autre. Mais comme 
                              la vengeance de Dieu poursuiuoit 
                              Ophni & Phinées, ils furent tuez tous 
                              deux : Les Israëlites prirent la fuite : 
                              l'Arche fust enleuée par les Barbares & 
                              infidelles : & trente mille hommes du 
                              peuple de Dieu resterent sur la place.
                           
                           
                           Ce n'est point assez : Heli, qui par 
                              sa trop grande indulgence, auoit laissé 
                              viure licentieusemẽt ses enfans, oyant 
                              la desroute de l'armée, la mort de ses 
                              deux fils, la prise de l'Arche, fust saisi 
                              d'vne telle douleur :  qu'il tomba de 
                              dessus sa chaise, & mourut soudainement s'estant rompu le col en cette 
                              cheute. La Femme de Phinées, au recit 
                              de toutes ses funestes nouuelles, 
                              accoucha d'vn fils auant le temps, & 
                              mourut de douleur.
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           180
                           
                           
                           
                           
                           Vous voyez, quelle tragedie fust 
                              causée : à raison qu'Heli auoit toleré 
                              le vice en ses enfans.
                           
                           
                           
                              
                                 Exod. 
                                 22. 29.
                                 Dieu commandoit, que si vn bœuf 
                              blessoit quelqu'vn, auec ses cornes: & 
                              que le Maistre en estant aduerti, ne 
                              l'empeschast point: il fust responsable 
                              du tort qu'il faisoit.  S'il tuoit quelqu'vn, on faisoit mourir non seulement le bœuf, mais son Maistremesme.
                           
                           
                           Vous estes coupables de tous les 
                              maux de vos enfans, si vous pouuez les 
                              empescher.  Et ne vous flattez point 
                              sur la douceur que la nature exige de 
                              vous.  Vous deuez exterminer le vice 
                              en vos enfans, par vne seuerité necessaire.  Que respondrez-vous à Dieu, 
                              qui ordonnoit aux Iuifs, Que si vn enfant estoit si débauché, qu'ils ne peussent le corriger; les parens le menassent 
                              eux-mesmes aux Iuges pour le faire 
                              supplicier, & vouloi[en]t absolument que 
                              les Iuges le condamnassent à la mort, 
                              
                                 Deut. 
                                 25.
                                 pource qu'il n'auoit point obey aux 
                              commandemens de son Pere & de sa 
                              Mere.
                           
                           
                           
                           
                           181
                           
                           
                           
                           
                           Tout le peuple l'assommoit à coups 
                              de pierres: afin que sa mort seruit d'exemple aux autres. André de Gonzague, Marquis de Guastalle, peignit 
                              vn Scorpion en son Symbole, & y mit 
                              cette Epigraphe, 
                           
                           
                           Qui viuens ladit, morte meditur. Celuy qui blesse en sa vie guerit par sa mort. Le Scorpion tué sur la playe qu'il a faite, la guerit.
Les punitions remedient aux 
                              maux, que la meschanceté des enfans 
                              & des seruiteurs a causez dans la famille.  Si Dieu s'est montré si seuere 
                              enuuers les enfans refractaires : ne 
                              soyez pas trop mol en l'education des 
                              vostres.  Il vous en sçauront mauuais 
                              gré à la fin, & possible vous en maudiront, & en tireront vengeance. 
                              Boëce rapporte140, qu'vn certain San
                                 De 
                                    Schol. 
                                    discipl.
                                 guin141, qui n'auoit point esté corrigé 
                              par son Pere, estant condamné a estre 
                              pendu pour ses crimes, demanda de 
                              luy parler.  Comme son Pere s'approcha de luy, le fils se rua de furie 
                              sur son visage, & luy coupa le nez 
                              auec ses dents, disant.  
                           
                           
                           Si vous m'a 182 uiez bien corrigé, ie ne serois pas où ie suis.
V.  Ne vous laissez point toutefois aller temerairement à l'esprit volage d'vne femme passionnée. Examinez serieusement tous ses rapports, & 
                              ne faites iamais par des paroles aigres, 
                              & par des actions seueres ce que vous 
                              pouuez faire par douceur. 
                           
                           
                           Comme celuy qui est trop mol, & qui plastre tout, dit S. Chrysostome,
fait vn homme negligent. Aussi celuy qui se sert tousiours de reprehension, irrite les esprits. Il faut vser de moderation : autrement, on se met en danger de tout perdre. Roboam, par sa colere inconsiderée, menaça d'vne rigoureuse seuerité les dix Tributs d'Israël : ce qui fut cause, qu'elles se reuolterent contre luy : se choisirent vn autre Roy : & ne se reünirent iamais au Royaume de Iuda.
La prudence prend son temps; & a 
                              des effects admirables sans aucun 
                              peril. Alphonse I. Duc de Ferare, s'estant 
                              seruy le premier de la Grenade militaire, 
                              la prit pour son Symbole, y ajoustant ces 
                              mots, 
                           
                           
                           Au lieu & au temps. Car si vous allu 183 mez trop tost la Grenade elle blesse celuy qui la veut ietter aux autres, si vous l'allumez trop tard, elle ne nuit point eux ẽnemis. Mais si vous y mettez le feu à temps, elle fait de merueilleux effets.
VI.  Enfin, si vous voulez ranger vos 
                              enfans & vos seruiteurs & faire qu'ils 
                              vous obeissent & à vostre femme; vsez 
                              dans les diuerses rencontres, de recompenses & de punitions.  Les punitions 
                              les tiendront dans la crainte: les recompenses gagnerõt leur amour. Ainsi vous 
                              euiterez les deux extremitez vicieuses, 
                              d'vne trop grande rigueur, & d'vne 
                              excessiue douceur. C'est ce que declaroit 
                              Pie III. Souuerain Pontife Il fit peindre 
                              en son Symbole des branches d'Oliuier auec des verges : & y escrire ces 
                              paroles. 
                           
                           
                           
                           
                           184
                           
                           
                           Pœna & præmium. La peine & la recompense. La peine, pour les vices : la recompense, pour les vertus. Si vous punissez bien vos enfans & vos seruiteurs, pour leurs fautes : recompensez les encore mieux, pour leurs loüables actions : & sur tout, pour l'obeissance & la soumission, qu'ils rendent à vostre femme.
§. III. Auis aux Enfans, qui mesprisent leur Mere.
I.  Dieu vous ordonne l'amour & 
                              respect enuers vos parens : & vous 
                              promet en recompense vne longue vie. 
                              Il a prescrit la recompense à ce seul 
                              commandement : afin que comme il 
                              n'est nul desir plus ardent que de conseruer sa vie : aussi il n'y ayt rien mieux 
                              obserué que l'honneur & l'amour enuers ceux de qui on l'a receuë.
                           
                           
                           Demetrius Phalereus enseignoit sagement.  Que les ieunes gens doiuent 
                              se respecter eux-mesmes, dans la solitude, les autres, à la rencontre : & 
                              leurs parens, au logis.
                           
                           
                           II.  Tout vostre bien vous vient 
                              originairement de vostre Pere & de 
                              vostre Mere : & sans eux vous ne seriez point au nombre des Estres. Si 
                              vous viuez : si vous voyez : si vous 
                              marchez : si vous raisonnez : si vous 
                              esperez le Paradis : tout cela tire son 
                              origine, de ce que vous ont baillé 
                              vos parens : sans qui Dieu n'eust 
                              iamais crée vostre ame, ny formé 
                              vostre corps.
                           
                           
                           
                           
                           185
                           
                           
                           
                           
                           Herode le Sophiste les met au nombre des Dieux, à nostre esgard.  
                           
                           
                           Nos parens, disoit il,
sont les viues images des Dieux : ou plustost, ils sont des Dieux domestiques, qui nous ont fait beaucoup de biens. Ils sont nos creanciers, nos maistres, & nos amis.
Que si vostre estre, vostre conseruation, vostre augmentation, tous 
                              vos ornemens d'esprit & de corps, sont 
                              des faueurs de vos parens, quel 
                              honneur, quel respect, & quelle 
                              soumission ne leur deuez vous pas ? 
                              S. Thomas a vne pensée, qui m'agrée 
                              fort. 
                           
                           
                           Les enfans, dit-il,
reçoiuent de leurs parens la vie, comme vn fief : à condition, que s'ils sont fidelles, ils la retiennent : & s'ils sont infidelles & desloyaux ils la perdent.
III.  Dieu ne promet pas seulement 
                              
                                 Eccl. 
                                 5. 5.
                                 vne longue vie, aux enfans, qui honoreront leurs parens. Mais il les asseure, 
                              dans l'Ecclesiastique : que par ce moyen, ils amassent vn thresor : qu'ils 
                              auront des enfans, dont ils receuront de la ioye: qu'ils seront exaucez 
                              en leurs prieres : qu'ils seront com
                              
                              
                              186
                              
                              
                              blez de benedictions iusques à leur 
                              mort : que Dieu les aydera, au temps 
                              de la tribulation142: & que leurs pechez 
                              leur seront pardonnez.
                           
                           
                           IV.  Au contraire Dieu nous de
                                 Eccle. 
                                 3. 18.
                                 clare : qu'il maudira celuy qui prouoque sa Mere à vne iuste colere, & qui 
                              l'irrite.
                           
                              In vit.143 
                              S. Frodobert.
                              
                           
                           
                           Les Liures sont pleins d'Histoires 
                              Tragiques, & de punitions tres rigoureuses des enfans, qui ont mal 
                              traité leurs Meres. Vn certain Robert 
                              disputa auec la sienne, pour diuiser 
                              quelques gerbes : & l'ayant prise par 
                              les cheueux, la ietta par terre. La nuit 
                              suiuante, il deuint borgne : & fut surpris d'vn tremblement si vehement, 
                              & si douloureux au bras, qu'il le remuoit sans cesse, le iettant derriere 
                              son dos : & le reflechissant sur son 
                              estomac. Il perdit aussi l'esprit: ce qui 
                              affligea tellement sa Mere: qu'elle en 
                              mourut, dans trois iours.
                           
                           
                           Euitez les petites desobeissances, & 
                              les petites querelles : & iamais vous 
                              ne viendrez à ces excez.
                           
                           
                           
                           
                           187
                           
                           
                           §. IV. Auiz aux Seruiteurs, qui mesprisent la Maistresse du logis.
I.  Encore que vostre Maistre 
                              souffre vos insolences contre sa Femme : par la crainte qu'il a de se priuer 
                              de vostre seruice : ne doutez pas, qu'il 
                              vous haït, & deteste en son cœur144: & 
                              que s'il trouue d'autres seruiteurs, qui 
                              luy soient vtiles, il vous chassera de 
                              son logis, comme des personnes mal 
                              auisées & arrogantes.
                           
                           
                           II.  Si vostre Maistre, irrité contre sa Femme, se plaist pour vn temps 
                              aux vacarmes que vous faites : cela ne 
                              durera gueres. Les coleres des Amants 
                              font des amitiez plus fortes, & plus 
                              ardentes.
                           
                           
                           L'amour s'esteint quelquefois : mais 
                              il se rallume. On trouue des fontaines, 
                              qui esteignent les flambeaux allumez : 
                              & qui rallument les flambeaux esteints. 
                              Vn peu de paille embrazée, qu'on passe 
                              au dessus de l'eau, eschaufe les vapeurs 
                              & les exhalaisons : & fait de la flamme.
                           
                           
                           L'humeur bigearre145 d'vne femme a 
                              glacé le cœur146 de son mary : vne caresse, faite auec dexterité & prudence 
                              
                              
                              
                              
                              188
                              
                              
                              l'enflammera plus que iamais. Que deuiendrez vous alors ? Qu'el fruit tirerez-vous de vos brauades ? Ne serezvous pas immolé la la iuste colere de 
                              l'vn & de l'autre.
                           
                           
                           III.  Voulez-vous estre vn excel
                                 Hebr. 
                                    I. 14.
                                 lent seruiteur ? Imitez les Anges.  
                           
                           
                           
                           
                           189
                           
                           
                           
                           
                           Ils sont tous, dit S. Paul,
des Esprits qui seruent à Dieu : & qu'il enuoie pour seruir à ceux qui sont les heritiers du salut eternel. Ils ont toutes les qualitez d'vn excellent seruiteur. I. Ils sont tresobeissans: courant où ils sont enuoyez, au moindre signe de la volonté de Dieu. II. Ils sont tres-humbles, ne refusant aucun seruice, pour vil & mesprisable qu'il soit : encore qu'ils Ezech. I. soient les Princes du Paradis. III. Ils sont tres-prompts à l'execution. Ils egalent les esclairs & les foudres par leur vitesse : comme l'aperceut le Prophete Ezechiel. Pour ces raisons, on les depeint souuent n'ayant que la teste & les aisles: pour declarer, qu'aussi-tost qu'ils ont veu & oüy ce qu'on leur ordonne, ils volent pour le mettre en execution.
Chacun veut estre seruy promptement.  Ælius Verus, Empereur Romain147, donnoit des aisles à ses seruiteurs, qu'il enuoyoit aux champs : afin 
                              de les aduertir, d'apporter de la promptitude à l'execution de ses ordres.  Il 
                              
                                 Iul 
                                 Cesar 
                                 l. I. de 
                                 Imper. 
                                 Rom.148
                                 les appelloit du nom des vens : Boreas, 
                              Notus, Eurus, Auster.  De la vinrent 
                              les Soldats, qui estoient appellez Pennigeri : portans des aisles. Ils estoient 
                              destinez à porter les Lettres des Empereurs.  C'est pourquoy Aristide, au 
                              Panegyrique de la Ville de Rome, dit. 
                              Les Lettres nous viennent comme apportées par des oyseaux. Ils les estimoient estre soubs la protection de 
                              Mercure, & pour cette raison, ils 
                              les depeignoient aislez.
                           
                           
                           Vous estes soûs la protection du Dieu 
                              Createur des hommes & des Anges. 
                              Seruez luy, en la personne de vostre 
                              Maistre & de vostre Maistresse, qu'il a 
                              mis en place pour vous commander. 
                              Si vous le regardez en eux : il vous recompensera de vos moindres seruices, 
                              comme si vous les luy rendiez. S. Paul 
                              dit clairement, aux Ephesiens.149 
                           Serui-  190 Ephes. 5. 6. teurs, obeissez à vos Maistres charnels, auec crainte & respect, en la simplicité de vostre cœur, comme à Iesus-Christ, Ne seruant point à veuë d'œil, comme pour plaire aux hommes : mais comme seruiteurs de Iesus-Christ, faisant la volonté de Dieu de bon cœur, seruant de bonne volonté comme à N. Seigneur, & non pas comme aux hommes. Sçachant certainement, qu'vn chacun receura la recompense de ses bonnes œuures: soit qu'il viue dans le seruice, ou qu'il soit en pleine liberté.
                        bandeau décoratif
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                        209
                        
                        
                        
                        
                     
                     
                     
                     CHAPITRE VI. La Consolation & la Direction d'vne Femme, laquelle a vn Mari Auaricieux; qui la laisse & ses enfans dans la necessité.
                           C'Est vn cruel supplice que de 
                           mourir de faim. Mais ce supplice 
                           est extraordinairement douloureux, si 
                           l'on demeure affamé, dans vn festin, 
                           où l'on voit manger les autres, sans 
                           
                           
                           
                           
                           191
                           
                           
                           en auoir la permission.
                        
                        
                        Les pauures sont à plaindre à cause de leur indigence.  Mais vne femme 
                           d'honneste famille, qui se voit gourmandée par vn barbare Auaricieux : & 
                           reduite à vne vie chetiue, qui l'oblige 
                           à souffrir beaucoup de mesaises150 en ses 
                           habits, en son viure, & en diuers aubesoins de la vie, me semble encore 
                           plus miserable, & plus digne de compassion.  Il faut faire vn effort, pour 
                           trouuer quelque adoucissement à sa 
                           douleur.
                        
                        
                        §. I. Auis à la Femme, qui vit dans l'indigence, par l'Auarice de son Mary.
I.  C'est vne pure bonté de Dieu, 
                              en vostre endroit; que vous soyez née 
                              dans l'Europe, & dans vne famille riche & noble.  Vous pouuiez naistre 
                              dans les deserts & dans les sables de 
                              l'Afrique, dans les forests de Canada, 
                              dans les glaces & les neiges des Mers 
                              qui sont soubs les deux Poles. Qu'eussiez - vous fait pour lors, estant à 
                              demy nuë, couuerte d'vn meschant 
                              bout de peau, nourrie d'herbes & de 
                              
                              
                              
                              
                              192
                              
                              
                              legumes mal apprestées : ou au plus, 
                              n'ayant qu'vn peu de chair mal cuite, 
                              sans pain & sans saulce?
                           
                           
                           Faites souuent cette reflexion. Et 
                              vous trouuerez, que vous n'estes 
                              point des plus infortunées de ce mõde.
                           
                           
                           S. Paul, parlant à S. Timothée, 
                              
                                 1. Tim. 
                                 6.7.
                                 Euesque d'Ephese, luy dit 
                           
                           
                           Nous n'auons rien apporté en ce monde. Il est certain, que nous n'en emporterons rien. Ayant nostre viure & nos habits, soyons contens.
II.  Les Saincts ont esté plus mal 
                              
                                 In cor. 
                                 vitis.
                                 nourris, que vous : bien qu'ils meritassent vn meilleur traittement, que 
                              vous ne desireriez pour vostre contentement. S. Marcel Pape, estant resserré 
                              par le Tyran dans vne estable, pour y 
                              panser les cheuaux : ne mangeoit que 
                              du pain bien sec, & ne beuuoit que 
                              de l'eau.
                           
                           
                           
                           
                           
                           3.  S. Macaire ne mangea, sept 
                              ans durant, que des herbes cruës.
                           
                           
                           4.  Saincte Eusebie, surnommée 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              193
                              
                              
                              Xene ( c'est à dire Hospitaliere ) ne 
                              mangeoit que du pain, meslé auec ses 
                              larmes, & auec de la cendre. Elle n'en 
                              prenoit qu'vne fois, en deux, ou en 
                              trois, ou mesme en quatre iours.
                           
                           
                           5.  Saincte Geneuiêue, depuis l'âge de quinze ans iusques à cinquante 
                              ans, ne prenoit qu'vn peu de pain & 
                              de feves, le Dimanche & le leudy. Et 
                              ne faisoit cuire ses fêves, qu'enuiron 
                              de quinze en quinze iours.
                           
                           
                           III.  La faim fait trouuer les viandes 
                              grossieres plus agreables, que ne seroiẽt les mets les plus exquis des Roys, 
                              si l'on manque de cet assaisonnement.
                           
                           
                           Ptolomée, Roy d'Egypte, faisant 
                              voyage ne trouua que du pain tres-sale 
                              & tres-degoustant.  La faim neantmoins, le contraignit d'en manger. Il 
                              s'escria incontinant.  Que iamais il 
                              
                                 Diod. 
                                 l.2.c.1.
                                 n'auoit gousté rien de plus sauoureux.
                           
                           
                           Gnefactus, Roy du mesme Royaume, menant vne armée en Arabie, fut 
                              contraint par la faim, de manger dans 
                              le desert, des viandes dont il n'eust pas 
                              souffert la veuë, en vn autre temps. 
                              Il y prit tant de goust qu'il rejetta ab
                              
                              
                              
                              
                              194
                              
                              
                              solument les delices de la Cour : fut 
                              tres-sobre, tout le reste de sa vie : & 
                              fit descrire la cause de sa frugalité, 
                              dans le Temple de Iupiter, pour seruir 
                              d'exemple aux autres Roys, & à tout 
                              le peuple.
                           
                           
                           IV.  Si vous recourez à Dieu, & luy 
                              representez vos besoins, auec resignation, auec constance, & auec perseuerance : il vous fournira tout ce qui 
                              vous sera necessaire, & pour les habits, & pour l'argent, & pour la nour
                                 Bollã. 
                                 Surius 
                                 Metap 
                                 Baron
                                 riture.
                           
                           
                           1.  Les Anges ont donné à manger à la B. Oringe, à Saincte Ide, à 
                              Sainct Alexandre, à Sainct Iulien, & 
                              à plusieurs autres.
                           
                           
                           Quatre ans durant, vn Ange apportoit des viandes à la B. Veronique: 
                              & quelquefois il les augmentoit au 
                              double : afin qu'elle en fit part à sa 
                              compagne
                           
                           
                           Tous les iours, vn Ange apportoit 
                              vn pain à S. Phosterius : & luy pouruoyoit abondamment, selon le nombre des hostes qu'il receuoit.
                           
                           
                           Vn Ange nourrit, douze iours du
                              
                              
                              195
                              
                              
                              rant, S. Pontien : qu'on tenoit dans 
                              vne estroite prison, où l'on vouloit le 
                              faire mourir de faim.
                           
                           
                           2.  Dieu vous pouruoira d'habits, 
                              qui vous seront necessaires & à vos enfans. Moïse conduisoit dans vn desert 
                              sterile, trois millions de personnes.  
                              Ce voyage dura quarante ans : & Dieu 
                              conserua en leur entier tous les 
                              vestemens des hommes & des femmes, 
                              qui estoient dans vn âge auancé : & 
                              fit croistre ceux des enfans, à proportion que leur corps croissoit, en grandeur & en grosseur.
                           
                           
                           Les Anges reuestirent d'vne belle 
                              Robbe Saincte Agnes : que les bourreaux tiroient toute nuë, dans vn lieu 
                              infame : d'où elle sortit victorieuse & 
                              innocente.
                           
                           
                           3.  Si l'argent vous est absolument 
                              necessaire, il ne vous manquera point: 
                              si vous estes fidelle à Dieu ; & si vous 
                              implorez son assistance. Il fit, que l'argent ne manqua iamais dans la bourse 
                              de Saincte Liduvine.  Aussitost qu'elle 
                              en auoit tiré des petites pieces de 
                              monnoye, qui y estoient ; elle y en 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              196
                              
                              
                              trouuoit d'autres, de mesme valeur. 
                              C'estoit comme vne source inespuisable de la liberalité de Dieu.
                           
                           
                           Le B. Herman, ou Ioseph, estant en
                                 Cachet 
                                 in vit.
                                 core enfant, la B. Vierge Marie luy 
                              monstra vne pierre, soubs laquelle il 
                              trouua de l'argent, pour soulager la 
                              necessité de ses parens & la sienne. Elle 
                              l'auertit, de faire le mesme dans ses 
                              besoins : Ainsi rien ne luy manqua, 
                              qui luy fust entierrement necessaire.
                           
                           
                           Dieu changeroit plustost les pierres 
                              en argent, que de vous laisser perir : 
                              si vous l'inuocquez du fond du 
                              cœur. Il peut releuer vos cheutes, & 
                              enrichir vostre pauureté. Il conuertit, 
                              vne fois de l'estain en argent dans 
                              l'Espagne : & par ce miracle, enrichit 
                              vn Marchand, que S. Iean l'Aumosnier 
                              auoit assisté, apres de grandes pertes.
                           
                           
                           V.  Lors que le murmure se saisit 
                              de vostre cœur151: & que vous commencez de vous indigner contre vostre mary, de ce qu'il ne vous fournit 
                              pas suffisamment d'argent pour vos 
                              habits, pour vostre entretien, & pour 
                              vostre famille : Considerez que possi
                              
                              
                              197
                              
                              
                              ble vous ne sçauez pas toutes les 
                              debtes & tous les embaras de vostre 
                              mesnage, pour lesquels vostre mary 
                              espargne: sans vous donner de la douleur, pour ses mauaises affaires.
                           
                           
                           VI.  Enfin, estimez que l'estat de 
                              vostre misere est tres-propre, pour vous 
                              enrichir de plusieurs vertus : & vous 
                              faire vne saincte.
                           
                           
                           La Palme se plaist dans vn sol, qui 
                              soit salé.  Elle ne veut point estre engraissée auec du fumier.
                           
                           
                           Le Pouliot, dit Ciceron, fleurit en 
                              
                                 lib. I. 
                                 de diuinat.152
                                 hyuer, dans la plus grande rigueur 
                              du froid.
                           
                           
                           La vertu fleurit, porte des fruits, & 
                              se fortifie dans l'affliction & l'indigence : & languit dans l'abondance, 
                              où elle est tousiours en danger de 
                              perir.
                           
                           
                           VII.  Vous ne deuez point vous tenir pauure & miserable : si vous estes 
                              riche, aux yeux de Dieu & de ses Anges : l'or & l'argent, dit Euripide, ne 
                              sont nullement les veritables richesses: 
                              mais les vertus.
                           
                           
                           Pythagore disoit, 
                           
                           
                           Que les richesses  198 de la terre sont vne Anchre fort foible : que la gloire l'est encore plus : & que le corps & le reste sont sans force. Quelles sont donc les Anchres fortes & assurées? La prudence, la force, la magnanimité & les autres vertus. Elles ne sont point ébranlées par aucune tempeste. Dieu a mis cette Loy : que la seule vertu est solide & puissante : & que tout le reste n'est qu'vne pure badinerie & sottise d'enfant: Iusques icy ce Philosophe.
VIII.  Mesprisez donc tout ce que 
                              vous desirez, hors de Dieu : & vous 
                              croirez auoir tousiours suffisamment 
                              des biens de la terre : & mesmes du 
                              peu que vous aurez par vostre mary, 
                              vous prendrez plaisir d'en retrancher 
                              vne partie: afin de meriter dauantage.
                           §. II. Auis pour le Mary qui laisse sa Femme & Enfans en necessité.
I.  Vostre espargne doit auoir vne 
                              fin raisonnable ?  Pour qui amassez 
                              vous, si ce n'est pour vostre femme & 
                              pour vos enfans ?  Que si vous cherchez leur bien, & leur contentement: 
                              ne vaut-il pas mieux les contenter dés 
                              maintenant : que de les inquieter vn 
                              
                              
                              
                              
                              199
                              
                              
                              
                                 Prou 
                                 15.
                                 
                              long-temps, pour les mettre à leur 
                              aise apres plusieurs années? l'Auarice 
                              est le trouble des familles : comme 
                              Dieu mesme nous asseure.  Ne vous 
                              en laissez point gourmander.
                           
                           
                           II.  Vostre Auarice vous priue de 
                              l'vtilité de vos richesses.  
                           
                           
                           Celuy qui aime les richesses, dit Dieu en l'Ecclesiastique,
n'en tirera aucun profit.
Il est semblable à ceux qui sont 
                              condamnez aux mines d'or & d'argent: Ils en manient beaucoup: mais 
                              ils n'en sont pas plus riches. Car rien 
                              n'en reuient à leur profit. Ils demeurent tousiours, dans leurs cachots & 
                              dans leurs tenebres : tandis que les 
                              Autels & les Palais des Roys reluisent 
                              par le brillant de ces metaux.
                           
                           
                           Non seulement l'Auaricieux ne 
                              maintient point le lustre de sa naissance 
                              par la splendeur de ses habits, & par 
                              le brillant des meubles de sa maison : 
                              mais il meurt de faim, au milieu de 
                              l'abondance.  La Femme de Pythius, 
                              Roy de Bithinie, le declara par vne ingenieuse inuention. Ce Prince, poussé 
                              par vne insatiable conuoitise d'amasser 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              200
                              
                              
                              de l'or & de l'argent, fatiguoit la pluspart de ses sujets dans les mines.  Sa 
                              femme luy fit de toutes sortes de viandes, en or & en argent : & les luy presenta, au temps du disner.  Pythius 
                              prit d'abord vn grand plaisir à ce seruice.  Le deuxiesme & troisiesme seruice se faisant de la mesme sorte, quoy 
                              qu'il demandast à manger, il se mit en 
                              colere.  La Reine, qui estoit plus prudente, luy dit alors.  Sire, vous tuez 
                              continuellement vos sujets, pour vne 
                              chose que vous voyez ne pouuoir soustenir vostre vie. Contẽtez vous de tant 
                              de biens, que vous auez: & traittez vous 
                              à la Royale. Faites cultiuer les champs 
                              de vostre Royaume : & viure vostre 
                              peuple en repos & en abondance. Il 
                              crut ce sage auis & fut depuis vn 
                              excellent Prince; aimé de tous ses sujets, & redouté de tous ses voisins.
                           
                           
                           III.  L'Auaricieux, comme vous 
                              voyez, est dommageable aux autres. 
                              Thomas Murs153  le compare à vn chien 
                              farouche : qui est attaché à vn ratelier 
                              où il y a du foin. Il n'en mange point 
                              & empesche les autres animaux d'en 
                              
                              
                              
                              
                              201
                              
                              
                              manger.
                           
                           
                           IV.  Les biens que vous amasserez 
                              
                                 Ælian. 
                                 l. 6. c. 
                                 51.
                                 
                              ne vous rassasieront iamais, tandis que 
                              vous retiendrez l'Auarice dans vostre cœur. Ceux qui sont mordus du 
                              serpent Dipsas sont tellement emflammez d'vne furieuse soif : que plus ils 
                              boiuent, plus ils ont soif.
                           
                           
                           S. Augustin considerant l'auidité 
                              insatiable des Auaricieux, escrit qu'ils 
                              
                                 De ver 
                                    Dom.
                                 sont pires, que les bestes brutes. Voicy ses paroles. 
                           
                              Iob. 
                              27.18.
                              
                           
                           
                           Que veut dire cette insatiable auidité de la concupiscence. Les bestes irraisonnables mettent des bornes à desirs. Elles ne rauissent, que pressées de la faim. Elles espargnent leur proye, aussitost qu'elles se sont remplis suffisamment. La seule auarice des riches est insatiable. Elle rauit tousiours: & n'est iamais contente. Elle ne craint point Dieu : & ne respecte point les hommes. Elle ne pardonne point à son Pere. Elle ne connoist point sa Mere. Elle n'obëit point à ses Freres : & ne garde point la foy à ses Amis. Elle opprime les Veuues: attaque les Orphelins: iette en esclauage ceux qui sont libres: & est tous 202 iours preste à faire de faux sermens.
V.  Vous vous mettez en peril, de 
                              renuerser vostre famille, en la batissant par vne Auarice mesquine & 
                              sordide. Iob dit, que l'Auaricieux bastit sa maison, comme la tigne154. Les 
                              Septante tournent, 
                           
                           
                           Sa maison se fera, comme celle de la tigne155 & de l'aragnée. L'aragnée fait sa toile, en s'espuisant : & la tigne156, en rongeant. Mais enfin tout perit bien tost : Dieu renuersant tout ce que l'auare auoit amassé aux despens d'autruy : & en fais cruellement souffrir ceux à qui il deuoit donner du secours.
                                 Theop. 
                                 Baron 
                                 8. tom. 
                                 anne 
                                 602.
                                 L'Empereur Maurice ne voulut 
                              point racheter, pour fort peut d'argent, 
                              plusieurs soldats, que Chaian Roy des 
                                 Auares auoit pris dans vne bataille. 
                              C'est pourquoy ce Roy les fit tous 
                              esgorger, auant que de retourner en 
                              son pays. Cette auarice de Maurice deplut si fort à Dieu & à tous les sujets 
                              de l'Empire, particulierement aux soldats : qu'vne sedition s'estant esleuée 
                              dans l'armée, à raison des quartiers 
                              d'hyuer, Phocas fut proclamé Em
                              
                              
                              203
                              
                              
                              pereur. Il accourt à Constantinople : y 
                              est receu par le Senat, & Couronné par 
                              le Patriarche : Ce Tyran fit prendre 
                              Maurice, ces cinq enfans masles, sa 
                              femme & ses filles, & les fit tous massacrer.  Voila le fruit d'vne lasche 
                              auarice.
                           
                           
                           Ce qui arriue aux Empires, arriue 
                              aux familles particulieres : & si l'on  
                              n'y perd pas la vie, par ce vice infame 
                              d'auarice : on y diminue ses biens. S. 
                              
                                 lib. de 
                                    gloria 
                                    Cons 
                                    c7.c.8.
                                 Gregoire de Tours raconte.  Qu'vn 
                              Nautonnier refusant l'aumosne à vn 
                              pauure : & luy disant que son Nauire 
                              ne portoit que des pierres, fut bien 
                              estonné, que tout le pain, tous les fruits 
                              & toutes les viandes, qui estoient 
                              dans ce Nauire, se conuertirent en 
                              pierres.  Et ce Sainct assure en auoir 
                              veu des Oliues & des Dattes, plus 
                              dures que du marbre.
                           
                           
                           VI.  Quand l'auarice seroit vtile à 
                              l'agrandissement de vostre famille, 
                              vous la deuriez fuir: parce qu'elle perd 
                              vostre ame : en comparaison de laquelle vous deuez mespriser tous les 
                              biens de la terre, comme du limon & 
                              
                              
                              
                              
                              204
                              
                              
                              du fumier. 
 
                           
                           
                           O hommes, s'escrie Sainct Augustin,
quelle folie vous renuerse l'esprit : Vous perdez la veritable vie. vous tuez vostre ame: vous acquerez de l'or, qui n'est que de la boüe, & vous perdez le Ciel, qui vous offre des thresors Eternels.
S. Chrysologue entre dans la mesme 
                              In ser.
                              pensée, & dans le mesme zele. 
                           
                           
                           Celuyla, dit-il,
est vn lasche, qui estant appellé à vn Royaume, s'amuse à vn petit gain dans sa maison. Il faut auoir vne ame de plomb & de fer, pour estimer dauantage vn escu, que les thresors d'vn Roy. C'est auoir peu de sens & de iugement, de vouloir perdre des choses tres-grandes, pour de tres-viles & tresabjectes : & de se laisser eschaper des mains, des biens Eternels, pour ceux qui ne font que couler auec le temps.
Ne vous laissez point emporter à l'é
                                 C? lã 
                                 lib. 3. 
                                 de rer. 
                                 ? 
                                 c. 56.
                              clat de l'or & de l'argent : mais considerez, que la mort de vôtre ame est cachée 
                              soubs ce brillant, qui n'est qu'vne 
                              pure illusion du demon, & vne inuention pour vous perdre sans resource. 
                              Cela se peut expliquer, par la mali
                              
                              
                              205
                              
                              
                              cieuse subtilité de Fenella. Kennethus 
                                 Roy d'Ecosse, ayant tué Dessus parent 
                              de cette Princesse, elle se resolut à la  
                              vengeance.  Elle fit faire à ce dessein, 
                              vne belle statuë, qui tenoit en sa main 
                              vne pomme d'or, ornée de riches pier
                                 Hector 
                                    Boettius. l. 
                                    21.hist. 
                                    Scot.
                                 res precieuses.  L'Artifice estoit : que 
                              lors qu'on la tiroit à soy: plusieurs iauelots sortoient de la statuë ; qui se lançoient sur celuy qui s'en approchoit. 
                              Fenella fit poser cette statuë dans vn 
                              Iardin de plaisance : & inuita le Roy 
                              de s'y venir diuertir.  Ce Prince, ne 
                              sçachant rien du secret, fut raui à la 
                              premiere veuë de cette statuë : il s'en 
                              approche auec ioye, & se saisit de cette 
                              pomme.  Incontinent157, il fut percé de 
                              ses fleches cachées : & tomba roide 
                              mort, au milieu de ses Princes, de sa 
                              Noblesse & de ses Gardes.  Ce qui arriua pour lors au corps de ce Roy, arriue tous les iours en l'ame des auares. 
                              Ils rauissent l'or : & il les tuë.  Quel 
                              profit leur en reste-il: veu qu'il faut perdre mesmes cette meurtriere masse de 
                              terre munie?
                           
                           
                           
                           
                           206
                           
                           
                           
                           
                           VII. C'est encore vne consideration 
                              qui doit moderer vostre auidité. Vous 
                              perdrez, enfin tous ces biens de terre: 
                              & vous n'en emporterez rien en l'au
                                 Iob 20. 
                                 15.
                                 tre monde. 
                           
                           
                           
                           L'impie vomira les richesses qu'il a deuorées : & Dieu les luy arrachera du ventre.
Cela se peut expliquer, par ce qui 
                              arriue aux Corbeaux en la Chine, & 
                              qui est arriué aux Chats d'Affrique 
                              aux Isles Balcares.
                           
                           
                           1ff.  Les Mandarins Chinois nourris
                                 Matt. 
                                 l.6.
                                 sent de grands Corbeaux domestiques, 
                              qui sont duits158 à la pesche. Ils leur serrent le cou auec vn nœud, qui ne leur 
                              oste point la respiration : mais qui les 
                              empesche d'aualer ce qu'ils prennent. 
                              Ces Corbeauxse lançent auec vne admirable vistesse & adresse dans l'eau : 
                              prennent de petits poissons dans leur 
                              bouche, & de gros en leur bec: & les 
                              reportent au logis, où l'on leur fait rendre gorge, & lascher toute leur proye.
                           
                           
                           2.  Les Habitans des Isles Major
                                 Strabo. l. 3.
                                 que & Minorque estoient si molestez, 
                              par vne multitude presque infinie de 
                              Lapins : qu'ils furent sur le point de 
                              
                              
                              
                              
                              207
                              
                              
                              quitter leurs Isles, & d'enuoyer à Rome des Ambassadeurs, pour demander 
                              vn autre pays. Enfin, ils s'auiserent de 
                              faire entrer dans les tanieres de ces 
                              petits animaux, des Chats d'Affrique. 
                              Mais ils leur lierent la gorge: afin que 
                              pouuant chasser ou dechirer leur proye, 
                              ils ne peussent la deuorer.
                           
                           
                           Vous n'emporterez auec vous en 
                              l'autre monde, ny or ny argent, ny dignitez, ny palais, ny prez, ny champs, 
                              ny vignes, ny bois : pourquoy donc 
                              allez-vous à la chasse de ces biens, auec 
                              tant d'empressement.  Ne faites point 
                              miserable vostre famille, en luy cachant 
                              des biens que vous ne pouuez longtemps conseruer.
                           
                           
                           VIII.  Non seulement vous serez 
                              bien-tost obligé par la mort, & peut 
                              estre auparauant par quelque reuers de 
                              fortune, de laisser toutes vos richesses: 
                              mais vous sentirez de tres-cruelles 
                              douleurs en cette perte, si vous attachez trop vostre affection à ces biens 
                              perissables.
                           
                           
                           Poggius asseure; que de son temps, 
                              
                                 De auarit.
                                 vn homme addonné à l'avarice, estant 
                              
                              
                              
                              
                              208
                              
                              
                              prest de rendre l'ame se fit apporter vn 
                              bassin plein d'escus d'or.  Et qu'alors 
                              il leur demanda instamment du secours, leur alleguant. Qu'ils les auoit 
                              gardez, comme son ame propre: & que 
                              c'estoit en cette extremité, où ils 
                              deuoient l'assister.  Il repeta souuent 
                              ces paroles. Ah! qui sont ceux à qui ie 
                              vous laisseray.  Enfin, il mourut dans 
                              ces regrets : & quitta auec larmes & 
                              auec sanglots, ce qu'il auoit si ardemment cherché : si soigneusement conserué : & si inutilement & sottement 
                              inuoqué.
                           
                           
                           Concluez : & resoluez vous de 
                              n'estre plus si auide des richesses, qui 
                              sont volantes & passageres. Pouruoyez 
                              honnestement vostre femme, & vos 
                              enfans, & toute vostre famille.  Tout 
                              ce que vous y emploierez, vous causera 
                              du merite aupres de Dieu, & vous 
                              comblera de ioye en l'ame.  Tout ce 
                              que vous reseruerez mal à propos : 
                              ne vous seruira que de tourment, en sa 
                              conseruation & en sa perte.
                            
                            
                            
                           
                           
                           CHAPITRE VII. La Consolation & la Direction d'vne Femme, dont le mary est fascheux à son Pere, à sa Mere, à ses Enfans d'vn autre lict, & aux Seruiteurs & Seruantes qu'elle affectionne.
                           LA necessité des familles & des 
                            affaires contraint quelquefois à 
                           se remarier. Mais c'est vn miracle, si la 
                           charité s'y trouue si parfaite : qu'il n'y 
                           interuienne plusieurs inconueniens & 
                           plusieurs deplaisirs.  Voyons briéuement, comment on s'y doit comporter, pour en tirer du profit.
                        
                        
                        §. I. Aduis à la Femme, dont les parens, & les domestiques sont mal traitez.
I.  Lors que vous vous estes resoluë 
                              à vn second Mariage : vous vous estes 
                              exposée à toutes les difficultez & à 
                              toutes les douleurs, qui ont coustume 
                              d'y arriuer.  Publius Syrus dit ingenieusement, à ce sujet. Si celuy qui est 
                              eschapé d'vn naufrage se remet dere
                              
                              
                              210
                              
                              
                              chef sur Mer : il n'a point de iuste raison d'accuser Neptune, le Dieu des 
                              flots, de ce qu'il permet aux vens de 
                              souffler contre son vaisseau.
                           
                           
                           Pour cette raison, plusieurs femmes 
                              prudentes ont rejetté les secondes 
                              Nopces : qu'on leur offroit auec instance.  1. Annia pressée de se remarier 
                              en la fleur de sa ieunesse & de sa beauté; le refusa, disant. Ie ne le ne le feray 
                              iamais.  Si i'auois vn bon Mary, i'aurois trop peur de sa mort.  Si i'en rencontrois vn fascheux : ie serois insensée 
                              de le prendre, apres le mien qui estoit 
                              d'vne tres-excellente bonté.  2. Valeria estant interrogée, pourquoy apres 
                              la mort de son Mary, elle n'en prenoit 
                              pas vn autre.  Parce que, dit-elle, encore que le mien soit mort aux autres 
                              il est encore viuant, & viura tousiours 
                              pour moy.  3. Martia, Fille de Caton, 
                              repartit à la mesme demande. A peine 
                              trouuerai-je vn Mary : qui me cherche 
                              plustost que mes biens.
                           
                           
                           II.  Quand vous voyez, que vostre 
                              Mary fait esclater sa passion contre vostre Pere, vostre Mere & vos Enfans, & 
                              
                              
                              
                              
                              211
                              
                              
                              contre vos Seruiteurs & vos Seruantes: considerez qu'il vaut mieux, qu'il 
                              la monstre, que de la couuer dans son 
                              cœur159. La flamme brusle par son ardeur: 
                              mais elle resioüit, par sa lumiere. La fumée est intolerable ; & estouffe, sans 
                              qu'on y pense.
                           
                           
                           III.  Recompensez par vos bons 
                              seruices, & par vostre tendresse, enuers 
                              vos parens, & enuers vos domestiques, 
                              les boutades & les excez de vostre 
                              Mary : Ne leur donnez neantmoins 
                              rien à son insceu, sans l'aduis de vostre 
                              Confesseur, ou de quelque homme 
                              sçauant & experimenté. Vostre Mary 
                              est le Maistre & le Dispensateur des 
                              biens de la famille.
                           
                           
                           IV.  Ne precipitez rien: dissimulez 
                              pour vn temps, si l'indignation est 
                              trop grande. Maintenez, auec plus de 
                              soin, l'affection que vous porte vostre 
                              Mary. Si vous ne la perdez point: il ne 
                              sera pas bien difficile d'accommoder 
                              tout en son temps.  Lors que vous 
                              le verrez en bonne humeur, tesmoignez luy que ce procedé trop austere 
                              enuers vos parens, ou enuers vos seruiteurs, vous afflige, vous serre le cœur160 
                              
                              
                              
                              
                              212
                              
                              
                              & vous met en peril de vostre santé. 
                              Si vous auez d'ailleurs, quelque indisposition, ce moyen sera tres-efficace.
                           
                           
                           V.  Si la prudence, ou la necessité, 
                              vous contraint de ne point tant hanter 
                              vostre Pere & vostre Mere : ne manquez pas, de leur faire sçauoir la bonne 
                              volonté que vous auez pour eux : & le 
                              desir, que vous conseruez de trauailler 
                              à vne bonne paix.
                           
                           
                           VI.  Pour ce qui concerne vos enfans; ne vous persuadez pas facilement 
                              
                                 Eccli. 
                                 7.
                                 que vostre Mary leur soit trop seuere. 
                              Dieu luy commande la grauité, en ces 
                              termes. 
                           
                           
                           Vous auez des Filles : gardez leurs corps: & ne leur monstrez point vn visage riant.
                              
                                 Eccli. 
                                 30. 9.
                                 
                              Dieu ne veut pas moins de grauité 
                              & de seuerité, enuers les masles. 
                              
                           
                           
                           Traitez doucement vostre fils, dit-il:
& il vous remplira de frayeurs. Si vous iouez auec luy, il vous attristera : ne luy sousriez point, & ne luy compatissez point : autrement, il vous causera beaucoup d'amertume. Faites luy baisser la teste, tandis qu'il est ieune. Chastiezle, dez sa premiere enfance; de crainte  213 qu'il ne s'endurcisse, & ne vous croye pas: & vous transpere le cœur de douleur.
VII.  Ne vous gendarmez donc pas, 
                              si vostre Mary est serieux enuers vos 
                              enfans : & ne leur permet point, en sa 
                              presence, diuerses libertez, dont vous 
                              voudriez tirer vostre diuertissement. Il 
                              
                                 Strabo. 
                                    l.15.
                                 n'estoit point permis aux Escoliers des 
                              Brachmanes, ny de parler, ny de cracher, ny de se moucher, deuant eux. 
                              Si cela leur arriuoit, ils estoient exclus 
                              de la classe de ces Philosophes Indiens, 
                                 Vincent. l. 
                                 2. c. 
                                 74. 
                                 hist. 
                                 nat. 
                                 Basil. 
                                 in Hex.
                                 comme n'ayant point vn suffisant domaine sur eux-mesmes.
                           
                           
                           VIII.  Ne vous fachez non plus, s'il 
                              les chastie plus que vostre tendresse 
                              maternelle ne voudroit.  Il les nestoyera de leurs vices & leur donnera la 
                              vie & la vigueur des vertus.  Les bourdons meurent dans le miel : & viuent 
                              dans le vinaigre.  Le sel d'Agrigentum 
                              se durcissoit en l'eau, & se liquifioit au 
                              feu. Ce qui est vtile & necessaire à vos 
                              enfans, ne vous doit point estre fascheux & desagreable.  Et beaucoup 
                              moins deuez vous en tesmoigner vo
                              
                              
                              214
                              
                              
                              stre mécontentement à vôtre Mary: qui 
                              a des-ja assez de peine à cette violence 
                              qu'il se fait. Vous pourriez estre cause, 
                              qu'il quitteroit tous ses soins : & que 
                              vos enfans mal esleuez vous feroient 
                              bien des maux : si particulierement, en 
                              punition de cette lascheté Dieu vous 
                              ostoit vostre Mary.
                           
                           
                           IX.  Il pourroit neantmoins arriuer, 
                              que la seuerité seroit excessiue : & que 
                              vous deuriez interposer vostre credit. 
                              Mais cela se doit faire, apres vne meure 
                              deliberation ; & apres auoir bien prié 
                              Dieu, qu'il vous inspire & vostre Mary 
                              ce qui sera le plus conuenable à sa 
                              gloire, au salut de vos enfans, & au 
                              bien de vostre famille.
                           §. II. Aduis pour le Mary, en ce qui concerne ses enfans & ceux de sa Femme.
I.  Loüez en vous mesme la tendresse de vostre Femme : tant pour ses 
                              parens, que pour ses enfans, ses seruiteurs & ses seruantes.  Les femmes ont 
                              plus de lait que les hommes : & la douceur leur est plus propre.  La vostre seroit blasmable, si elle n'auoit point 
                              
                              
                              
                              
                              215
                              
                              
                              cette affection : que Dieu a donnée, 
                              mesme aux animaux.
                           
                           
                           L'Aigle aime tant ses petits, dit le 
                              
                                 R. Salomon.
                                 Docteur Salomon ; que les voulant 
                              garantir des fleches du chasseur; non 
                              seulement elle les enleue en l'air auec 
                              ses griffes : mais elle les met sur son 
                              dos : afin qu'ils soient plus asseurez 
                              qu'elle mesme : & qu'on ne puisse les 
                              blesser, sans l'offenser la premiere.
                           
                           
                           On blasme l'Austruche, de ce qu'elle ne couue point ses œufs: & ne prend 
                              aucun soin de ses petits.
                           
                           
                           II.  Ne trouuez point mauuais que, 
                              de temps en temps, vostre Femme demande la grace pour ses enfans : cela 
                              l'en fera aimer, & empeschera qu'ils ne 
                              luy fassent tant de peine.
                           
                           
                           Ne vous indignez point aussi, si 
                              quelquefois voyant vostre colere trop 
                              allumée & que vous frappez trop rudement ses chers nourrissons, elle va au 
                              secours; & vous arrache les verges des 
                              mains. Cela est excellent, lors qu'il se 
                              fait auec concert, & d'vn mutuel accord.  Car l'enfant demeure dans la 
                              crainte : & ne reçoit pas vn grand mal.
                           
                           
                           
                           
                           216
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                              
                                 Ælian 
                                 3.c.23.
                                 
                              Mais quand il arriueroit, sans vostre permission : donnez quelque chose 
                              à vne Mere attendrie.  Le Pelican non 
                              seulement se tire du sang de la cuisse 
                              pour nourrir ses poussins : mais se iette 
                              aussi au milieu des flammes, pour les 
                              en deliurer.
                           
                           
                           III.  Vous deuez faire plus de cas 
                              de l'amour de vostre femme, à qui vostre colere est onereuse : que de la satisfaction de vostre passion : veu que cette 
                              douceur, meslée auec vostre aigreur, 
                                 Plin. 
                                 7.c.25.
                                 est propre à produire de bons effets. Le 
                              fiel de l'Aigle est excellent pour la veuë 
                              si on le mesle auec le miel de l'Attique.
                           
                           
                           IV.  La trop grande seuerité abbat 
                              l'esprit des enfans : les rend stupides & 
                              pusillanimes : ou les met en furie, & les 
                              rend fougueux & indociles.  La Lamproye deuient furieuse, si elle boit du 
                              vinaigre : Plusieurs naturels se roidissẽt 
                              contre la rigueur, & se rendent traitables à vne douceur prudente & moderée : mais il n'y en a presque point, à 
                              qui l'excez de la rigueur ne nuise beaucoup.  Vne petite pluie penettre & fertilise la terre. Les orages & les torrens 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              217
                              
                              
                              rauagent & enleuent tout: & ne laissent 
                              que des pierres & des cailloux durs & 
                              inutiles.
                           
                           
                           V.  Ne vous rebutez point, si quelqu'vn de vos enfans paroist moins poli, 
                              moins ingenieux, & moins propre à 
                              vos desseins. Ce sera possible celuy qui 
                              releuera toute vostre famille : & ceux 
                              dont vous faites plus d'estat, & que 
                              vous croyez deuoir estre la splendeur 
                              de vostre maison : en seront l'opprobre.
                           
                           
                           Saül, Roy des Iuifs, appella son 
                              quatriesme fils Esbaal : qui signifie, le 
                              feu, la splendeur & l'amour du Roy.  Il 
                              fut si lasche, & si peu propre à gouuerner le Royaume, qu'il tint sept ans par 
                              le secours d'Abner ( qui signifie ) Pere 
                              ou Prince lumineux, qu'on l'appella 
                              Isboseth: c'est à dire, homme de confusion, homme contemptible.
                           
                           
                           Le Fils de Ionathas fut nommé 
                              Meribaal : qui est autant, que si l'on 
                              eust dit, vn Seigneur belliqueux & vaillant. Il fut puis apres dit Miphiboseth : 
                              qui signifie, homme mesprisable à son 
                              seul regard : homme qui a vn visage & 
                              vn maintien contemptible.
                           
                           
                           
                           
                           
                           
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                           Au contraire, ceux qui estoient reiettez par leurs parens à des occupations basses & abjettes: ont esté esleuez 
                              de Dieu-mesme, sur la teste de tous 
                              leurs freres, & de leurs parens. Dauid 
                              estoit retenu, par son Pere Isaï, à la garde des brebis, pendant qu'il poussoit 
                              ses freres dans les charges des armées. 
                              Son Pere pensoit si peu à son auancement : qu'il ne le rappella pas seulement des champs, lors que Samuel luy 
                              declara que Dieu luy auoit ordonné 
                              d'oindre pour Roy celuy de ses enfans 
                              qu'il luy designeroit dans son logis. 
                              Isaï fit assembler ses sept autres fils; & 
                              laissa Dauid auec ses brebis. Mais les 
                              autres n'estant point choisis du Ciel, 
                              Samuel fit venir ce petit berger, le 
                              moins âgé de ses freres, & le plus negligé : & par vne sainte onction, le 
                              declara successeur de la Couronne. 
                              Les jugemens de Dieu sont admirables, 
                              & passent entierement nostre portée & 
                              nostre preuoyance.
                           
                           
                           VI.  Enseignez vos enfans par vousmesme, si vous le pouuez : au moins, 
                              faites leur rendre compte, de ce qu'on 
                              
                              
                              
                              
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                              leur enseigne dans les classes. Ce soin 
                              les fera plus soigneux : & se voyant 
                              éclairez par vous & par leur Maistre, 
                              comme par deux yeux toûjours veillans, ils ne s'endormiront point dans 
                              leur deuoir, & ne seront iamais en 
                              tenebres.
                           
                           
                           Quand le Soleil éclaire nostre Hemisphere : la Lune & les Estoiles éclairent l'autre. Si le Maistre donne de la 
                              lumiere à vos enfans dans sa Classe. 
                              Si vous, si vostre femme, si le reste de 
                              vostre famille les illumine par vos connoissances & par vos vertus, ils deuiendront bien-tost des enfans de lumiere, & illustreront en leur temps 
                              vostre Maison.
                           
                           
                           VII.  Si vous ne pouuez vaquer à 
                              leur instruction, choisissez les plus 
                              sçauans & les plus vertueux Maistres 
                              que vous pourrez.  Il importe beaucoup d'auoir vn bon Iardinier, pour 
                              planter les arbres d'vn verger,si on veut 
                              
                                 Plato 
                                 in Alcib. 
                                 Crinitus de 
                                    honor.
                                 en gouster des fruits.
                           
                           
                           Les Rois de Perse enuoyoient leurs 
                              enfans aux Maistres qui enseignoient à 
                              monter à cheual ; & les faisoient aller 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
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                              à la chasse dés l'âge de sept ans. A qua
                                 Disc. 
                                 l.1.6.2.
                                 torze ans, ils leur donnoient des hommes les plus renommez en sagesse, en 
                              iustice, en temperance, & en force, qui 
                              fussent dans tout le Royaume : & ils 
                              estoient appellez, les Precepteurs Royaux.  Le premier leur enseignoit la 
                              science des choses naturelles, & les Instituts, & manieres de viure & d'agir 
                              des Rois. Le deuxiéme leur inculquoit, 
                              que toute leur vie, ils aimassent & pratiquassent la verité sur toutes choses. 
                              Le troisiéme, qu'ils ne se laissassent iamais domter par aucunes de leurs passions : mais qu'ils s'efforçassent de se 
                              mettre dans vne parfaite liberté d'esprit : de se commander premierement à 
                              eux mesmes, & de n'estre esclaues 
                              d'aucun vice.  Le quatriéme, enfin, 
                              les exhortoit & les stiloit161 à auoir vn 
                              cœur162 genereux & sans crainte.
                           
                           
                           VIII.  Si vous auez soin de vos propres enfans, ne negligez point ceux 
                              que vostre femme a eus d'vn autre Mary.  Caressez-les mesme, auec plus de 
                              tendresse exterieure ; & tenez fortement la main que les vostres les ai
                              
                              
                              221
                              
                              
                              ment, les respectent & les assistent. 
                              C'est le meilleur moyen de maintenir 
                              la paix, & la prosperité de vostre Maison, & durant vostre vie, & apres vostre mort.
                           
                           
                           Les Poëtes nous racontent, que Castor & Pollux freres de diuers Peres 
                              s'entr'aimerent si cordialement, que 
                              Pollux, fils de Iupiter, deuant estre immortel, il ceda à son frere Castor la 
                              moitié de son immortalité : C'est pourquoy, ils furent tous deux transportez 
                              au Ciel, pour y luire l'vn apres 
                              l'autre.
                           
                           
                           Si la Charité, qui est vn feu diuin, 
                              enflamme & éclaire vos enfans, ils 
                              pourront tous s'échauffer l'vn l'autre 
                              en l'amour des biens eternels, & au 
                              desir des heroïques actions, & reluire 
                              ensemble.  Si Castor & Pollux paroissent, dans le Ciel, tous deux à pareille 
                              heure ; c'est vn signe de beau temps. 
                              Iamais vous ne l'aurez, ny beau, ny 
                              bon, sans vne mutuelle concorde, & 
                              sans la splendeur des vertus dans 
                              vostre logis.
                           
                           
                           
                           
                           §. III. Auis au Mary, touchant ses seruiteurs & ses seruantes; que sa Femme supporte.
I. Considerez, que vos seruiteurs & 
                              vos seruantes sont d'vne mesme nature que vous : & qu'ils son éleus à 
                              l'estat de la Grace & de la gloire, aussi 
                              bien & aussi auantageusement que 
                              vous. Ils ont esté creés de la mesme 
                              matiere, rachetez par le mesme Sang 
                              du Fils de Dieu, & destinez à la mesme 
                              recompense du Paradis.
                           
                           
                           Les Gymnosophistes, Philosophes de 
                              
                                 Diodor 
                                 l.2.c. 
                                 18.
                                 l'Inde, auoient vne Loy entr'eux, que 
                              personne n'est esclaue ; mais que tous 
                              sont nez libres, & doiuent estre honorez en cette qualité. Et le Philosophe 
                              Bion enseignoit, Que les seruiteurs 
                              vertueux sont libres : & que les Maistres vicieux, sont esclaues. I'ay prouué cette verité au premier liure du 
                              
                                 Sect.1. 
                                 & 2.
                                 Traité que i'ay fait pour l'instruction 
                              & pour la consolation des seruiteurs & 
                              des seruantes.
                           
                           
                           II.  Seneque tres-sage Philosophe 
                              conseille de viure parmy ses seruiteurs, 
                              auec familiarité, auec douceur & de
                              
                              
                              223
                              
                              
                              bonnaireté. Cette Charité leur épanoüit le cœur163, renforce les bras, esueille l'esprit, pour aimer, pour honorer, pour seruir & aider leurs Maistres, en tout lieu & en toute occurrence.
                           
                              Sabell. 
                              l.6. 
                              Inne. 
                              ad. 1.
                               
                           
                           
                           Vn seruiteur, dans la ville de Tyre, 
                              sauua la vie à Straton son Maistre, & le 
                              fit Roy de cette Republique, parce 
                              qu'il l'auoir traité auec douceur & 
                              debonnaireté.
                           
                           
                           III.  Si vous abaissez vos seruiteurs, 
                              contre leur gré, à des offices trop vils 
                              & trop laborieux : vous vous priuerez 
                              souuent de leurs trauaux, dans leurs 
                              occupations ordinaires, lors que vous 
                              serez absent : ou ils tomberont malades de dépit, ou ils s'enfuiront de vostre logis, ou feront quelqu autre 
                              sottise. Ce qui se fait à contre-cœur, 
                              n'est iamais de longue durée.
                           
                           
                           Vn ieune Lacedemonien, d'honneste 
                              famille, estant fait prisonnier de guer
                                 Plin 
                                    Lacon
                                 re par le Roy Antigonus, fut vendu à 
                              l'encant auec les autres esclaues. Il seruit alegrement & fidellement à celuy 
                              qui l'auoit acheté : tandis qu'il ne luy 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              224
                              
                              
                              commanda rien d'indigne de sa naissance.  Mais son Maistre luy ayant 
                              ordonné d'apporter vn pot de chambre, il refusa d'obeïr.  En estant fort 
                              pressé par cét homme enflammé de colere, il monta promptement sur le toit 
                              de la maison : & criant à haute voix, 
                              Tu verras ce que tu as acheté, se precipita la teste deuant sur le paué : & se 
                              l'écrasa. C'est vne imprudence de contraindre violemment vn seruiteur à des 
                              actions à quoy il a vne trop grande repugnance naturelle.
                           
                           
                           IV. Ne chargez point aussi vos seruiteurs au delà de leurs forces. Leur 
                              cœur laissera refroidir l'affection qu'ils 
                              vous porteroient: & par consequent, ils 
                              agiront moins à vostre profit qu'ils 
                              n'eussent fait. Contentez-vous, lors 
                              qu'ils font comme les autres seruiteurs 
                              de vostre ville, aux maisons qui sont 
                              semblables à la vostre: ou qu'ils gardent 
                              les conditions du contrat, qu'ils ont 
                              fait auec vous, à l'entrée de vostre logis.
                           
                           
                           Il y auoit à Suze, ville Royalle de 
                              Perse, des bœufs, dont chacun tiroit 
                              tous les jours, cent seaux d'eau, pour 
                              
                              
                              
                              
                              225
                              
                              
                              les jardins du Roy.  Ils faisoient cela auec promptitude, & sans aucune 
                              contrainte: Mais il estoit impossible de 
                              leur en faire tirer vn seul dauantage : 
                              nonobstant toutes les caresses qu'on 
                              leur fist : & toutes les bastonnades 
                              qu'on leur donnast.
                           
                           
                           Le jugement naturel dicte à vos seruiteurs ce qu'ils vous doiuent, selon 
                              les gages que vous leur donnez : & 
                              selon la coustume de la ville, où vous 
                              viuez. Conformez-vous y : si vous ne 
                              voulez passer dans leur esprit, pour 
                              vn barbare, & pour vn homme, qui 
                              ne merite pas d'estre seruy.
                           
                           
                           V.  Estudiez le naturel de vos 
                              seruiteurs & de vos seruantes. De 
                              cette connoissance dépend la bonne conduite, & l'efficacité du gouuernement. Les vns se captiuent par 
                              amour, & par de bonnes paroles, les 
                              autres se gagnent par les loüanges : 
                              les autres, par bien faits : quelquesvns, par crainte & par menaces. L'on 
                              en trouue mesmes, qui ne marchent 
                              point, si l'on ne les pique. Si l'on manque de cette lumiere, on gaste tout 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              226
                              
                              
                              pour l'ordinaire : rendant orgueilleux 
                              les vns, & abatant le cœur aux autres.
                           
                           
                           Sur cette pensée, diuers Princes & 
                              diuers Rois se sont déguisez, pour connoistre ce qui se passoit dans leurs 
                              Royaumes : afin d'estre aidez, par cet
                                 Hector 
                                    Boeth. 
                                    l. 17. 
                                    hist. 
                                    Scot.
                                 te veuë, en leur gouuernement.  Iacques I. Roy d'Escosse, changeoit quelquefois d'habit : & se mesloit parmy 
                              ses Sujets, particulierement parmy les 
                              Marchands, pour voir leur maniere 
                              d'agir, dans les banquets, & dans le 
                              trafic.
                           
                           
                           Frideric le vieux, Duc d'Austriche, 
                              oncle de l'Empereur Frideric III. con
                                 Æneas 
                                    Sylu. l. 
                                 3. de 
                                 Alph.
                                 uersoit souuent auec les villageois, s'estant caché sous vn habit de villageois. 
                              Il se donnoit à loüage164, pour cultiuer 
                              la terre : & pour faire, à la iournée 
                              d'autres trauaux. Il jettoit alors des 
                              discours de soy & de ses Courtisans. 
                              Comme il fut interrogé, pourquoy 
                              il en vsoit de la sorte. Ie ne puis, ditil, sçauoir autrement la verité.
                           
                           
                           Si vostre condition le permet, trauaillez quelquefois auec vos seruiteurs, pour les soulager en leurs la
                              
                              
                              227
                              
                              
                              beurs. Vous verrez bien-tost à leurs 
                              mains & à leurs langues, quels ils 
                              font. Ils prendront aussi courage, de 
                              faire plus joyeusement, & auec plus 
                              de perfection, ce qu'ils verront que 
                              vous desirez & estimez.
                           
                           
                           VI.  Ne méprisez iamais vos seruiteurs, en telle sorte qu'ils vous ayent 
                              en horreur, & qu'ils conçoiuent quelque desir de vangeance. Ils sont maintenant sous vos pieds : demain, peutestre, ils seront sur vostre teste.  Nous 
                              voyons chaque iour que la rouë de 
                              Fortune tourne en tous les Estats  &  
                              esleue de la poussiere ceux qui rampoient par terre, au plus bas de la lie 
                              du peuple.  On a aussi souuent veû 
                              tomber du plus haut du Ciel les plus 
                              grandes & les plus brillantes Estoiles, 
                              pour s'esteindre dans la bouë, ou 
                              pour se noyer dans les abysmes.
                              Herod. 
                              l. 30
                              
                           
                           
                           Darius, Roy de Perse, auoit esté seruiteur de Cyrus, & auoit porté le Carquois où estoient les fléches.
                           
                           
                           Seleucus, le premier Roy des Grecs 
                              en la Syrie & en l'Asie, apres Alexandre : auoit esté valet de pied de ce valeureux Conquerant.
                           
                           
                           
                           
                           228
                           
                           
                           
                           
                           Seruius Tullius, le fils d'vn esclaue, 
                                 Dionys 
                                    Halicar 
                                 l.3. 
                                 fut le sixiéme Roy de Rome, eut vn 
                              regne tres-heureux, & triompha trois 
                              fois de ses ennemis.
                           
                           
                           Les seruantes ont aussi esté souuent 
                              esleuées à de tres-illustres dignitez, 
                              par l'affection qu'vn Roy ou vn Empereur leur a portée.  En la Chine & 
                              en diuers Royaumes, les Princes & 
                              les Rois n'ont nul esgard aux richesses 
                              ny à la Noblesse, lors qu'il est question 
                              de leurs femmes.  Ils n'ont l'œil qu'à 
                              la beauté & à la gentillesse de l'esprit. 
                              De sorte que souuent ils prennent des 
                              filles de Charpentiers, de Menuisiers, 
                              de Cordonniers, & de semblables Officiers tres - raualez.
                           § IV. Auis au Mary, pour ce qui concerne le Pere & la Mere de sa Femme.
I.  Vous deuez louër vostre Femme, 
                              de ce qu'elle vous presse d'aimer & 
                              d'assister ses parens. Si elle ne le faisoit pas, vous la devriez tenir pour 
                              vne ingrate & pour vne barbare. Elle 
                              leur doit la vie, & tout ce qu'elle a. 
                              Et vous leur deuez vostre Femme, 
                              
                              
                              
                              
                              229
                              
                              
                              qu'ils vous ont donnée : & qui, sans 
                              eux, ne seroit pas au nombre des 
                              viuans.
                           
                           
                           II.  Supposé la verité, que Dieu nous 
                              a enseignée, Que l'homme & la femme ne sont qu'vne mesme chair : le 
                              Pere & la Mere de vostre femme sont 
                              vostre Pere & vostre Mere : & par consequent vous estes obligé de les cherir, 
                              de les aider, & de les seruir en cette 
                              qualité.  Ils vous ont donné leur fille, 
                              qui est leur substance.  Ils vous font 
                              heritier de leurs biens, qu'ils vous ont 
                              acquis auec beaucoup de sueurs.  Ils 
                              vous ont desja mis en main vne bonne somme d'argent pour vostre mariage, & se sont priuez des douceurs 
                              de la vie, pour vous accommoder. 
                              Ils desirent vostre auancement, vos 
                              richesses & vos honneurs, comme les 
                              leurs propres. Leurs bons auis vous 
                              peuuent estre vtiles, à cause de l'experience qu'ils ont dans les affaires. 
                              Leurs amis & leurs parens seront vn 
                              grand renfort à vostre famille.  Les 
                              prieres qu'ils feront pour vous & pour 
                              vos enfans, vous obtiendront les fa
                              
                              
                              230
                              
                              
                              ueurs du Ciel.  Leurs maledictions 
                              vous apporteroient de grands dommages.
                           
                              Deut. 
                              27.
                               
                           
                           
                           Maudit soit, dit Dieu au Deuteronome,
celuy qui n'honore pas son Pere & sa mere. Et en l'Ecclesiastique,
la Eccl.3. benediction du Pere affermit la maison: & la malediction de la mere en arrache les fondemens.
Aux Prouerbes, vous auez, 
                           
                           
                           Celuy Prou. 19 & 30 qui afflige son pere & sa mere sera méprisé d'vn chacun, & reüssira mal en ses entreprises. Ceux-là meritent d'estre mangez des corbeaux & des aigles, estant pendus prés des torrens, qui se moquent de leurs peres & de leurs meres, à qui ils doiuent la vie.
III.  Pour qui reseruez vous vostre 
                              affection, si vous ne la donnez à vos 
                              parens, & à ceux de vostre femme ? 
                              Ils sont les plus grandes richesses que 
                              vous puissiez souhaiter, & les plus 
                              precieux meubles, que vous puissiez 
                              posseder.
                           
                           
                           Platon au Traité qu'il a fait pour 
                              
                                 Plato 
                                 11. de 
                                    legib.
                                 la bonne police d'vne Republique, 
                              en parle de cette sorte: 
                           
                           
                           Ceux dont les  231 peres & les meres, ou les grand-peres & les grand-meres sont au logis comme vn Thresor, doiuent croire fermement que iamais ils n'auront vne Diuinité plus efficace, & qui leur apporte plus de commoditez: s'ils les honorent & les assistent, comme la raison & leur deuoir les y obligent.
Concluez : & iugez, que vostre 
                              Femme a vn iuste sujet de trouuer 
                              mauuais, que pour de chetifs interests pretendus, vous méprisez ses 
                              parens : & que par ce moyen vous 
                              vous priuiez & toute vostre famille, 
                              des benedictions que le Ciel y verseroit, si vous vous corrigiez de ce 
                              defaut.  Concluez aussi, qu'elle encourreroit les maledictions susdites, 
                              si elle ne vous prioit de les aimer & 
                              de les aider.
                            
                            
                            
                            
                           
                           
                           
                        
                        232
                        
                        
                        Filet décoratif.
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                     
                     
                     CHAPITRE VIII. La Consolation & la Direction d'vne Femme, dont le Mary ne gagne rien, ou par paresse, ou par maladie.
                           LEs Mariages ne se font pas seulement, pour la procreation des 
                           enfans : mais aussi pour rendre la vie 
                           plus douce, par vne mutuelle communication de biens & de trauaux, 
                           entre l'homme & la femme. Quand 
                           donc l'vn ou l'autre vient à manquer 
                           à ce deuoir, celuy qui reste seul est 
                           accablé sous le faix, estant obligé de 
                           porter tout le poids des fatigues, & 
                           de gemir, dans vne fâcheuse amertume.
                        
                        
                        Le vinaigre n'est pas plus fâcheux Prou. 10.26. aux dents, dit Salomon,
ny la fumée aux yeux, que l'est vn paresseux à celuy qui l'occupe.
Themistocle dit encore plus ; Que 
                           
                              Plutar.
                              la paresse est le sepulchre d'vn hom
                           
                           
                           233
                           
                           
                           me viuant. De sorte qu'vne pauure 
                           femme vit aupres d'vn mary endormy, 
                           comme aupres d'vn corps mort, qui 
                           ne se remuë point, & qui rend vne 
                           intolerable puanteur. Taschons de 
                           remedier à cette misere.
                        
                        
                        §. I. Auis pour la femme qui a vn mary paresseux.
I.  Considerez, que si vostre mary 
                              estoit fort laborieux, & gagnoit beaucoup, probablement il en deuiendroit 
                              orgueilleux, & s'adonneroit à la débauche, sous pretexte de se distraire, 
                              & de reprendre ses forces.
                           
                           
                           II.  Si vostre mary estoit robuste & 
                              de grand trauail, il exigeroit de vous 
                              des labeurs, qui vous seroient insupportables. Chacun se plaist à ses semblables : & croit que ce qu'il peut est 
                              possible aux autres. Vn bon Ouvrier 
                              veut sa femme, dans vne continuelle 
                              action.  Il la mesure souuent à ses 
                              propres forces, sans auoir esgard aux 
                              infirmitez qui luy suruiennent. Que 
                              feriez-vous en cette extremité ?
                           
                           
                           III.  Vostre mary ne trauaille pas 
                              tant que vous voudriez : mais il est 
                              
                              
                              
                              
                              234
                              
                              
                              d'vn naturel doux & debonnaire. Il 
                              vous laisse en repos & vos enfans. 
                              Nul homme n'a toutes les perfections 
                              ensemble.  Iettez les yeux sur la facilité de son naturel, sur la paix & le 
                              repos qu'il vous donne : & si vous 
                              estes raisonnable, vous en serez moins 
                              affligée.
                           
                           
                           A peine, dit Ciceron, trouuerezvous personne, qui ayant souffert de 
                              grands trauaux, & couru plusieurs 
                              dangers, n'attende que la gloire pour sa 
                              recompense.  Mais, ce qui est le pis, 
                              le cœur165 s'enfle par les bons succés ; 
                              & fait, que l'œil & la bouche méprisent & dédaignent les autres. Si 
                              vostre mary vous bafoüoit, ce vous 
                              seroit vn grand déplaisir. Ayez donc 
                              patience, s'il est moins bon Ouvrier; 
                              puis qu'il vous laisse dans vne grande 
                              tranquilité.
                           
                           
                           IV.  Bornez vostre conuoitise, & 
                              diminuez les frais de vostre table, de 
                              vos habits, de vostre vaisselle, de vos 
                              autres meubles, & de plusieurs superfluitez. Vous verrez alors vostre 
                              maison autant à son aise, que si vo
                              
                              
                              235
                              
                              
                              stre mary gagnoit beaucoup, & que 
                              vous continuassiez la grande dépense, 
                              dont vostre vanité ou vostre delicatesse est desireuse.  Celuy qui tire 
                              beaucoup d'eau, & la verse dans vn 
                              canal, ou la jette en terre ; n'en a 
                              point tant, que celuy qui en tire peu, 
                              & la reserue dans vn bassin, auec soin 
                              & auec prudence.
                           
                           
                           V.  Si vostre mary trauailloit dauantage, il tomberoit malade, & espuiseroit toutes ses forces.  Vn champ 
                              qui est trop fertile, & vn arbre qui 
                              se charge d'vne trop excessiue quantité de fruits, sont bien-tost épuisez 
                              & rendus infructueux.
                           
                           
                           VI.  Faites, par vostre vertu & par 
                              vostre condescendance, que vostre 
                              mary vous porte de l'affection, & à 
                              vos enfans. Cette amour luy donnera de l'ardeur & de la promptitude 
                              dans ses actions. L'amour est vn feu 
                              qui n'est iamais oisif.
                           
                           
                           Felix Prince de Salerne, & General 
                              d'armée, montra cette actiuité de 
                              l'amour, mesme aux naturels les plus 
                              lents & tardifs.  Il prit pour son sym
                              
                              
                              236
                              
                              
                              bole vne Tortuë, qui voloit en l'air, 
                              & y mit ces deux mots, Amor addidi: 
                              voulant dire, que l'amour qu'il portoit à son Prince, luy donnoit des 
                              aisles à son seruice: & qu'encore qu'il 
                              ne fust point d'vn esprit si vif, que 
                              cette affection le feroit voler dans les 
                              plus perilleuses & plus difficiles rencontres, sans neantmoins rien precipiter par vne temerité inconsiderée.
                           §. II. Auis à la femme qui a vn mary malade.
I.  Qui est - ce qui peut resister à la 
                              volonté de Dieu ? Il afflige & console ses seruiteurs, comme il luy plaist. 
                              Il enuoya l'aueuglement à Tobie, qui 
                              estoit vn miroir de toutes les vertus : 
                              & des maladies tres-fascheuses & treslongues à Iob, le plus vertueux de 
                              tous les hommes de son temps.
                           
                           
                           Leurs femmes entrerent dans vne 
                              si noire mélancolie, qu'elles dirent 
                              des paroles injurieuses à ces exemplaires de sainteté : & mesmes vinrent à 
                              vn tel excés, qu'elles murmurerent 
                              contre la Prouidence de Dieu. Mais 
                              ces saints personnages les reprirent 
                              
                              
                              
                              
                              237
                              
                              
                              genereusement, & leur obtinrent vne 
                              perseuerante patience.
                           
                           
                           II.  Si vous vous affligez trop des 
                              maladies de vostre mary, pour vn malade vous en ferez deux : & vos enfans demeureront sans secours. Faites mieux : taschez de vous réjouïr 
                              de la belle occasion que vous auez 
                              d'exercer la charité, sans aucun peril de vaine gloire.  Tant de saintes 
                              Dames & de vertueuses Princesses vont 
                              aux Hospitaux, pour y chercher des 
                              malades, afin de leur faire l'aumosne, 
                              & de leur rendre quelque seruice. 
                              Et Dieu vous en offre dans vostre propre maison.
                           
                           
                           L'ordure que S. Mochua fit sortir du 
                              
                                 Hist. 
                                 ipsor.
                                 nez de S. Munnu, lepreux, se changea 
                              en pierres precieuses ; comme firent 
                              les vers qui sortirent du pied de S. 
                                 Simeon Stylite ; & de la mammelle 
                              chancreuse d'vne sainte Vierge, à qui 
                              parloit S. Dominique.
                           
                           
                           Les Alcyons ont vne telle amour l'vn 
                              
                                 Pluta.
                                 pour l'autre : que si le masle ou la femelle tombe malade, ou est trop âgé, 
                              & ne peut suivre ; il ne le quitte ia
                              
                              
                              238
                              
                              
                              mais, & ne le laisse point derriere soy: 
                              mais le met sur son dos : afin de le 
                              porter où il doit aller pour trouuer ce 
                              qui leur est necessaire.
                           
                           
                           III.  Si vostre mary n'estoit malade, 
                              possible se damneroit-il, & s'adonneroit à des débauches qui vous feroient gemir, iour & nuit.  Le corps 
                              qui est fort & robuste, est vne fourmiliere de tentations: mais lors qu'il 
                              est abatu, il se soûmet à l'ame & à la 
                              raison.  Au milieu des ardeurs, qui 
                              consument ses membres, son esprit 
                              est en vigueur & plein de merites.
                           
                           
                           Sur le Mont Olympe, il y a vne bouche de feu, aupres de laquelle vne 
                              
                                 Meth. 
                                 apud 
                                 Phot.
                                 plante nommée Pyragnus est chargée de fleurs & de feüilles aussi belles & aussi vertes, que si elle estoit 
                              
                                 Sostr. 
                                 apud 
                                 Achil. 
                                 Tat. 
                                 l. 2.
                                 sur le bord d'vne fontaine. Et dans 
                              Byzance le feu du Ciel, tombant sur 
                              vn Oliuier sterile, le rendit fertile. 
                              L'affliction est vn feu du S. Esprit, 
                              qui purge & qui fertilise les ames. 
                              Si vostre famille est riche en vertus, 
                              elle est trop heureuse ; Elle a Dieu, 
                              qui est la source de tous les biens.
                           
                           
                           
                           
                           239
                           
                           
                           
                           
                           IV.  Considerez que les maladies 
                              du corps obligent vostre mary & vous 
                              aussi de recourir à Dieu : sur la veuë 
                              que vous pouuez trouuer en luy seul 
                              le remede à vos maux. Si cét aiguillon ne vous pressoit, vous n'y courreriez pas si promptement : & vous 
                              ne verseriez pas tant de larmes à ses 
                              pieds.
                           
                           
                           La seule Marie Magdeleine fut chercher Nostre Seigneur Iesus - Christ, 
                              pour en receuoir l'absolution de ses 
                              pechez. Tous les autres n'y ont esté 
                              poussez, que pour trouuer remede à 
                              leur aueuglement, à leur surdité, à 
                              leur paralysie, & à diuerses maladies. 
                              Et de là cét aimable & charitable 
                              Redempteur prit occasion de les attirer parfaitement à soy, & d'en faire 
                              des Saintes.  Quand vous serez en 
                              Paradis, vous benirez de toutes vos 
                              forces la misere qui vous a vnie à 
                              Dieu, & dépris de tout le goust des 
                              creatures.
                           
                           
                           Les parens alloient au Sauueur du 
                              Monde, pour leurs enfans : les maris pour leurs femmes : les femmes 
                              
                              
                              
                              
                              240
                              
                              
                              pour leurs maris. Imitez-les: & il vous 
                              secourera.
                           
                           
                           V.  Implorez l'aide des Saints: specialement de ceux qui ont vne particuliere vertu, pour guerir certaines 
                              maladies. Sainte Lucie guerit du mal 
                              des yeux.  Sainte Lustilde de la surdité : Sainte Apolline du mal des dents: 
                              Saint Blaize des maux de gorge: Saint 
                                 Marcoul des escroüelles : Sainte Berthe de la folie : & ainsi du reste.
                           
                           
                           VI.  Inuoquez l'Ange Gardien de 
                              vostre mary, & le vostre, ceux de 
                              vos enfans & de vos seruiteurs: afin 
                              qu'ils vous assistent & vous consolent. L'Archange Raphaël descendit 
                              du Paradis, pour rendre la veuë à 
                              Tobie.  Vn Ange consola S. Munnu 
                              lepreux : & auertit S. Mochua, qu'il 
                              l'allast guerir : ce qu'il fit.  Vn autre 
                              Ange apporta de l'onguent à Sainte 
                                 Macre, pour guerir ses mammelles, 
                              comme S. Pierre fit à Sainte Agathe: 
                              S. Aidan fut auerty par vn autre de 
                              guerir vn Roy d'Hibernie166, & de l'asseurer, que Dieu luy donnoit encore 
                              trente ans à viure.
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           241
                           
                           
                           
                           
                           VII. Iettez vne œillade sur vostre vie, 
                              & sur celle de vostre mary: Vous trouuerez peut-estre, que vos pechez sont 
                              la cause de vostre malheur.  Sans le 
                              peché d'Adam, il n'y auroit nulle maladie en tout le Monde.  Et souuent 
                              sans les fautes des particuliers, les 
                              maisons seroient en parfaite santé. 
                              Saint Macaire asseura vn Prestre, que 
                              sa maladie, qui estoit tres-fascheuse, 
                              ne procedoit que de ses crimes.  Il 
                              l'en fit bien confesser, & conceuoir 
                              vn ferme propos de n'y plus retomber, & le guerit parfaitement.  Saint 
                                 Ricmire rendit aussi la veuë à vn aueugle ; apres qu'il se fut confessé. 
                              Mettez-vous en bon estat; persuadez 
                              le mesme à vostre mary: & esperez la 
                              misericorde de Dieu.  Celuy qui se 
                              jettoit promptement dans la piscine 
                              Probatique, à certains jours que 
                              l'Ange y descendoit, en sortoit sain, 
                              & y laissoit toutes ses maladies. Vn 
                              Paralytique demeura trente huit ans 
                              dans l'hospital, sans auoir personne 
                              qui l'aidast pour s'y jetter: & demeura 
                              tout ce temps-là dans son infirmité. 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              242
                              
                              
                              Enfin, nostre Seigneur le guérit, & 
                              l'auertit de ne plus pecher, comme 
                              luy disant, Que sa paralysie auoit esté 
                              causée par ses pechez. Aidez vôtre mari 
                              à entrer dans la piscine pleine du Sang 
                              de Iesus-Christ, qui est le Sacrement 
                              de Penitence : vous serez asseurée, que 
                              son ame sera nettoyée de ses playes : 
                              & souuent le corps y trouuera sa santé entiere, ou vn notable soulagement.
                           §. III. Auis au mary paresseux & malade.
I'ay discouru amplement de la pa
                                 Imprme à 
                                 Lion 
                                 chez 
                                 Barbier.
                                 tience necessaire dans les maladies, 
                              au Traité que i'ay inscrit le saint trauail des mains. Il ne me reste donc 
                              icy, que de dire vn mot aux faineans, 
                              encore les pourrois-je renuoyer au 
                              mesme Traité, où ie parle de la mortification du corps & de l'esprit, 
                              dans les trauaux des Offices, par la 
                              vertu de Diligence. Vsons donc de 
                              brieueté.
                           
                           
                           I.  L'homme doit trauailler : parce 
                              qu'il est mis au Monde pour cela : & 
                              que Dieu luy vend tout au prix de ses 
                              
                              
                              
                              
                              243
                              
                              
                              sueurs. Comme la femme, dit Socrate, ne procrée point d'enfans sans 
                              l'homme: ainsi l'esperance ne produit 
                              rien sans le trauail.
                           
                           
                           Salomon renuoye le paresseux à la 
                              
                                 Prou. 
                                 6.
                                 fourmy, qui trauaille durant l'Esté, 
                              pour estre fournie en Hyuer : & par 
                              cette préuoyance, elle subsiste.  La 
                              sauterelle chante & danse en Esté, sans 
                              rien amasser: aussi meurt-elle aux premieres froidures.
                           
                           
                           II.  Le trauail acquiert non seulement des biens temporels, mais aussi 
                              les eternels. Les Anges animerent les 
                              Saints Seuerin & Victorin à bien trauailler, sur la consideration d'vne recompense eternelle, qui ne se peut 
                              acquerir autrement.  Ils excitoient 
                              tous les iours S. Remond, afin qu'il 
                              s'occupast, dés le matin à la gloire 
                              de leur Createur, en bien trauaillant.
                           
                           
                           III.  Ouurez les yeux: & vous verrez, 
                              que tous les Estres sont dans vne continuelle action.  Dieu mesme, & les 
                              puissans Princes de la Terre ne cessent iamais de trauailler.  Latinus 
                                 Pacatus, dans le Panegyrique qu'il a 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              244
                              
                              
                              fait à l'honneur de l'Empereur Theodose167, dit: 
                           
                           
                           Les choses diuines se plaisent à vn continuel mouuement : & l'eternité est dans vne perpetuelle agitation. Tout ce que les autres appellent trauail, est vostre nature : comme le Ciel se tourne sans iamais s'arrester : comme les Mers sont sans cesse dans leurs flus & leur reflus: comme le Soleil n'est iamais oisif & immobile. De mesme, ô sacrée Maiesté, vous agissez sans aucun relasche dans les affaires, qui retournent tousiours les vnes apres les autres.
Voudriez-vous estre comme Chosroés Roy de Perse, qui auoit fait faire 
                              vn Globe de tout le Monde, & s'estoit mis au milieu, dans vn Throsne. 
                              Le Ciel se rouloit alentour de luy: les 
                              tonnerres grondoient, la Mer paroissoit agitée : & il regardoit tout cela 
                              sans se mouuoir.
                           
                           
                           Laurent Priolle, Duc de Venise, mit 
                              pour son symbole vn Horloge exposé 
                              au Soleil, auec cette inscription, Nulla hora sine linea. Nulle heure ne passe 
                              sans marquer vne ligne.  Vn autre 
                              prit vn Horloge à rouë, auec cette 
                              
                              
                              
                              
                              245
                              
                              
                              epigraphe, Mobilitate viget. Sa vigueur 
                              & sa perfection consistent en son mouuement.
                           
                           
                           IV.  La paresse est cause de plusieurs 
                              pechez : le trauail les empesche d'entrer en l'ame, & les en chasse, lors 
                              qu'ils s'y sont glissez.  Eusebe le Philosophe disoit : 
                           
                           
                           La paresse abat le corps & l'esprit : & l'exercice nous rend semblables à Dieu, lequel agit sans se reposer iamais. Vne eau viue est bonne & salutaire ; vne eau croupissante se corrompt, cause des maladies par sa puanteur & par son venin : est facilement gastée par les crapaux & par les serpens.
V.  La paresse fomente specialement 
                              la luxure, qui est facilement surmontée par le trauail.  Pour cette raison, 
                              Cyrus ne voulut pas, que les Persans 
                              quitassent vne region aspre & remplie 
                              de montagnes, pour descendre dans 
                              vne plus molle & plus fertile ; qui 
                              ne les eust point obligez au labeur. 
                              Et, par leur force & courage, il conquit la Monarchie de l'Asie.
                           
                           
                           L'armée d'Hannibal fut chaste & 
                              victorieuse, tandis qu'elle fut dans 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              246
                              
                              
                              l'action, & elle s'enerua dans les delices & dans l'oisiueté de la Champagne d'Italie.
                           
                           
                           VI.  Le paresseux est vn fardeau inutile de la terre : C'est vn homme 
                              sans mains & sans pieds ; & qui est 
                              tout ventre, n'estant propre qu'à la 
                              cuisine.  Les anciens Portugais coupoient la main droite à leurs ennemis 
                              vaincus, afin de les rendre inutiles au 
                              trauail, particulierement de la guerre. 
                              Et il s'est quelquefois trouué des hommes si lâches & si faineans, qu'ils se 
                              sont coupé les pouces, dans la frayeur 
                              d'aller à la guerre : d'où nous appellons des hommes lasches & timides, 
                              des Poltrons: Pollice truncos. Ces ames 
                              basses sont dignes d'estre traitées, selon la rigueur de ces Grecs, qui coupoient les pouces des mains aux fuyars, afin que n'estant plus propres 
                              aux armes, ils demeurassent toute leur 
                              vie aux Galeres, à manier la rame.
                           
                           
                           VII.  Iesus - Christ qui a esté dans 
                              les labeurs dés sa plus tendre ieunesse, & qui a couru dans sa carriere 
                              comme vn Geant, sans prendre aucun 
                              
                              
                              
                              
                              247
                              
                              
                              repos, aime ceux qui agissent, & se 
                              les vnit intimement. 
                           
                           
                           Manus eius tor- Cant. 5. natiles. Ses mains sont faites au tour, dit l'Espouse sacrée, qui le connoissoit parfaitement :
Elles sont d'or, & pleines d'hyacinthes. Les mains du Sauueur, disent les Interpretes, sont ceux qui trauaillent. Ils doiuent estre prompts à l'action, auoir le motif de la Charité : & estre precieux deuant Dieu & deuant ses Anges.
VIII.  La vie d'vn paresseux est 
                              sans honneur : & celle d'vn homme 
                              
                                 Lib.de 
                                 Sacr. 
                                 Abel 
                                 & 
                                 Caïn. 168 
                                 laborieux est glorieuse. Philon escrit, 
                              que le labeur a la mesme proportion 
                              auec l'honnesteté, que les viandes 
                              auec la vie : & que comme la vie 
                              ne peut subsister sans les viandes, 
                              aussi l'honneur ne peut se trouuer sans 
                              la fatigue.
                           
                           
                           Alexandre ayant campé aupres du 
                              fleuue Oxus, deux fontaines sourdirent de la terre : vne d'eau, & l'autre 
                              d'huile.  Artisander, qui estoit Deuin, 
                              dit, Que la fontaine d'huile signifioit 
                              le labeur, mais auec la victoire. Vou
                              
                              
                              
                              
                              248
                              
                              
                              les-vous l'esclat de la victoire, acceptez 
                              les sueurs des trauaux.
                           
                           
                           IX.  Enfin la paresse trompe celuy 
                              qu'elle possede : Elle luy promet du 
                              repos : & elle l'accable de douleur & 
                              de mélancolie. 
                           
                              Iconol. 
                              pag.5
                              
                           
                           
                           Le chemin du paresseux, Prou. 15.19. dit Salomon,
est vn chemin d'épines. On n'y fait point vn pas, sans se piquer & s'ensanglanter.
Cesar de Ripa nous décrit la paresse, 
                              comme vne Vieille édentée, auec vn 
                              visage crasseux & ridé, & auec des 
                              habits tres-pauures & déchirez. Il la 
                              peint assise, ayant la teste panchée, 
                              & soustenuë par sa main gauche, qu'elle appuye sur ses genoux.  Elle tient 
                              vne corde en sa main droite ; & le 
                              poisson Remora, auec vne Tortuë en 
                              sa gauche.  Le paresseux se plaist de 
                              couuer les cendres de son foüier169, & se 
                              renferme dans sa coquille, se nourrissant de sa bave, & viuant miserable.
                           
                           
                           
                           
                              
                                 Petr. 
                                 du 
                                 Iarrie
                                 Il est semblable à l'animal, que les 
                              Portugais appellent Paresse. Il se trou
                              
                              
                              249
                              
                              
                              
                                 l.3.c. 
                                 22.
                                 ue au Brasil ; & est de la grandeur des 
                              Cerigons170 : Il a vn museau fait à la façon des Chats-huants : Ses ongles ressemblent fort aux doigts des hommes. 
                              Sa longue cheuelure, qui luy pend 
                              par derriere, couure tout son col. 
                              Iamais il ne se leue droit sur ses pieds: 
                              mais il traisne par terre son ventre 
                              plein de graisse. A grand'peine peut-il 
                              faire, en quinze iours autant de chemin, qu'est l'espace d'vn jet de pierre. 
                              Quelques-vns escriuent, qu'il se nourrit de vent ; & que, pour cela, il se 
                              tourne tousiours du costé que le vent 
                              souffle.  Ioseph Acosta dit, qu'il vit de 
                              
                                 Maff. 
                                 1. 2. 
                                 p. 46.
                                 mousches: & Pierre Maffée escrit, qu'il 
                              mange des feüilles d'arbres, au sommet desquels il demeure. Il met deux 
                              iours pour y monter, & deux pour en 
                              descendre : & il est impossible de luy 
                              faire doubler le pas, ny par exhortations, ny par menaces, ny par coups 
                              de bastons.
                           
                           
                           Vous pouuez aisément trouuer plu
                                 Hist. 
                                 des Indes.
                                 sieurs rapports de cét animal & du 
                              paresseux. Maintenant je feray seulement reflexion sur ce qu'asseure Pier- 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              250
                              
                              
                              re du larric, qu'on entend cét animal 
                              quelquefois de nuit repeter par six fois 
                              cette voix Ha, Ha, Ha.  De sorte que 
                              la premiere est plus haute que la deuxiesme : la deuxiesme que la troisiesme : & ainsi consecutiuement en abbaissant tousiours par proportion: de 
                              mesme que les Musiciens chantent 
                              leur, La, Sol, Mi, Re, Vt.  D'où 
                              aucuns ont dit, Que cét animal a enseigné la Musique.
                           
                           
                           Le paresseux cherche la joye, mais 
                              c'est vne joye nocturne, remplie de tenebres & de déplaisirs : vne joye qui 
                              dure peu, & qui va tousiours en diminuant.  Vne ioye enfin, qui doit 
                              estre appellée plustost lamentation 
                              qu'allegresse : & qui repete souuent, 
                              dans les regrets du temps perdu, de 
                              sa maison ruinée, des larmes de sa 
                              femme, de la misere de ses enfans vn 
                              triste ah, ah, ah : dont il n'a aucune 
                              vtilité.  La paresse tient son homme 
                              dans l'indigence & dans la mélancolie, particulierement en sa vieillesse : 
                              dans la veuë de la pauureté presente, 
                              & de l'impossibilité du remede.  Le 
                              
                              
                              
                              
                              251
                              
                              
                              fruit n'est point en l'arbre, que la fleur 
                              n'ait precedé : De mesme la ioye ne se 
                              trouue point en la vieillesse, que le trauail n'ait precedé en la ieunesse.
                           
                           
                           X.  Au contraire, le trauail est vne 
                              continuelle source de ioye, pour toute 
                              la vie : apres qu'on a surmonté quelques difficultez & quelques degouts 
                              qui se rencontrent au commencement. 
                              
                                 Lib.16.
                                 Strabon raporte, qu'aupres de Laodicée, 
                              il y a vne isle qui est fort precieuse, 
                              & qui ne laisse pas pourtant d'auoir 
                              plusieurs habitans. Il y a vne fontaine, 
                              en laquelle si on plonge vn vase, du 
                              premier coup l'on en tire vne eau amere & salée, comme l'eau de la mer. 
                              Toutes les autres fois, elle est douce 
                              & propre à boire.
                           
                           
                           Il faut casser la noix, pour en gouster. Les amandes ont deux escorces: 
                              la premiere est amere : la seconde dure & aspre : mais le fruit est en doux. 
                              Trauaillez, & trauaillez fermement : 
                              & Dieu versera vne si sainte & si celeste onction sur vos bras, sur tout vostre corps, & sur toute vostre ame : 
                              que dans peu de temps, vous n'en 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              252
                              
                              
                              sentirez aucune fatigue : & en receurez beaucoup de ioye & de profit.
                            
                           
                        Filet décoratif.
                         
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                        
                        
                        266
                        
                        
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                     
                     
                     CHAPITRE IX. La Consolation & la Direction d'vne Femme, qui a vn mary ignorant, stupide & méprisé.
                           IL y a autant de difference de conuerser auec vn homme grossier, 
                           & ignorant, & auec vn homme d'vn 
                           esprit subtil & esclairé par les sciences, 
                           qu'il y en a, de viure dans vne prison 
                           au milieu des tenebres, ou de viure 
                           dans vn Palais, que l'argent, l'or, les 
                           pierres precieuses & le Soleil font reluire dans vn agreable esclat. Comment donc pourrons-nous consoler 
                           vne femme, qui pensant auoir trouué vn beau & riche Diamant, voit 
                           qu'elle n'a entre les mains qu'vne 
                           fausse perle & vne happelourde.
                        
                        
                        
                        
                        253
                        
                        
                        
                        
                        §. I. Aduis à la femme, qui a vn mary stupide & méprisable.
I.  Si vostre Mary est stupide, grossier, 
                              & ignorant, il en sera plus humble, 
                              estant abaissé par la connoissance de 
                              son incapacité : & vous donnera plus 
                              de domaine sur soy, & sur toute vostre famille : si vous sçauez le gagner 
                              adroitement, & auec modestie & 
                              respect.
                           
                           
                           II.  S'il est humble, il en sera plus 
                              agreable à Dieu : & en obtiendra plus 
                              promptement des faueurs, que s'il estoit plus subtil.  S'il fait quelques fautes, elles seront plus pardonnables. 
                              
                           
                           
                           Dieu tolere plustost, dit S. Gregoire,
que quelqu'vn demeure dans l'ignorance, moyennant qu'il soit humble : que de le In Prol. l.9. de Trinit. uoir orgueilleux, auec la science. S. Augustin estoit dans le mesme sentiment.
Celuy là est plus loüable, dit-il,
qui connoist sa foiblesse: que celuy qui n'y iettant point la veuë connoistroit les merueilles de ce Monde, le cours des astres, les fondemens de la terre, & le sommet des Cieux.
III.  Au contraire, la science est sou
                              
                              
                              254
                              
                              
                              uent vne occasion de vanité, de presomption, d'arrogance, de temerité 
                              dans les entreprises, d'obstination 
                              dans son propre iugement, de mépris 
                              des autres : & par consequent, des 
                              fleaux de Dieu, qui creue ces balons 
                              bouffis de vent. 
                           
                           
                           La Science enfle, dit S. Paul. S. Bernard remarque prudem Ser. 36. Cant. 171 ment, que quelques-vns ne recherchent la science, que pour sçauoir : ce qui est vne sotte curiosité : & d'autres pour estre connus & estimez: ce qui est vne méprisable vanité.
Aucuns desirent, par le moyen de 
                              leurs sciences, arriuer à des honneurs, 
                              & s'auancer dans les Cours des Princes : & ils se perdent dans leurs lumieres, comme les Pyraustes dans le brillant des chandelles, & dans l'ardeur de 
                              leurs flammes.
                           
                           
                           L'ambition, comme auertit Saint Ber- In Ser. Quidr. 172 nard,
est vn mal subtil, vn poison secret, vne peste cachée. Elle est l'inuentrice des tromperies, la mere de l'hypocrisie, la nourrice de l'enuie, l'origine de tous les vices, l'allumette des crimes, la corruption des vertus, la tigne173 de la sainteté. Elle  255 aueugle le cœur174: elle engendre des maladies par les remedes mesmes : & tourne la medecine en langueur.
IV.  Assez souuent les esprits fort 
                              subtils n'excellent point en iugement, 
                              Car la vaine presomption de leur capacité les aueugle, & les precipite 
                              
                                 In epist. 
                                 Pauli.
                                 dans leurs actions. 
                           
                           
                           Comme le vin, qui n'est point trempé d'eau, oste le iugementdit Saint Ambroise :
de mesme, la science oste la connoissance de soy mesme, & enorgueillit : si elle n'est moderée par la Charité. Or l'orgueil renuerse les familles : & en fait vn lieu d'horreur & de confusion, exposé aux fleaux continuels de Dieu, qui a declaré vne guerre ouuerte aux superbes.
V.  Sur tout, prenez garde, que iamais il ne vous eschape aucun mot, 
                              ny en la presence ny en l'absence de 
                              vostre mary, qui témoigne la basse 
                              estime que vous auez de son esprit & 
                              de son iugement. Il n'est rien de plus 
                              sensible, que le reproche des defauts 
                              du corps & de l'esprit.  Appellez borgne ou difforme vn homme qui est 
                              excellemment beau, & qui a vne veuë 
                              
                              
                              
                              
                              256
                              
                              
                              perçante & agreable, il n'en fera que 
                              rire ; parce qu'il sçait bien, que ce 
                              brocard ne fera nulle impression sur 
                              les esprits. Mais moquez-vous d'vn 
                              boiteux & d'vn bossu, cette injure 
                              leur sera tres-sensible. Ils connoissent 
                              leurs manquemens, ils s'en chagrinent eux-mesmes : & s'estiment la 
                              bute de la risée publique: dans la veuë 
                              qu'on y fait reflexion.  Cela est beaucoup plus veritable pour les defauts 
                              de l'esprit.  Moderez donc vostre langue : & agissez auec vostre mary, dans 
                              la mesme reuerence & soumission, 
                              que s'il estoit fort esclairé : & vous 
                              viendrez bien plus facilement à bout 
                              de sa conduite, entrant plus auant 
                              dans son esprit.
                           
                           
                           VI.  Voyez si vous ne le pouuez 
                              point secourir, dans ses affaires, où 
                              il s'est embroüillé mal à propos. Abi- 
                              
                                 v. Reg. 
                                    c. 30.
                                 gail sauua, par sa prudence, son mary Nabal & toute sa famille : & en 
                              destourna la colere de Dauid, que la 
                              sotise de cét homme stupide auoit allumée.  Ce nom de Nabal ( qui signifie 
                              vn sot ( & le refus insolent qu'il fit aux 
                              
                              
                              
                              
                              257
                              
                              
                              soldats enuoyez par ce Prince, monstrant bien qu'il estoit vn homme 
                              brutal, barbare, & d'vne mauuaise 
                              conduite.  Sa réponse arrogante & 
                              injurieuse eust fait piller sa maison, & 
                              peut-estre massacrer plusieurs personnes, si la sagesse de sa femme n'y eust 
                              promptement pourueu : Elle alla au deuant de Dauid, qui venoit auec ses troupes : le gagna si efficacement par son 
                              humilité, par sa modestie, & par sa 
                              liberalité, qu'il pardonna à son mary : 
                              apres la mort duquel il la prit pour 
                              sa femme : De sorte que l'occasion du 
                              bon-heur d'Abigail fut la sottise de 
                              son mary : & iamais elle n'eust porté la Couronne Royale sur sa teste, 
                              si Nabal n'eust fait aucune faute. Efforcez-vous d'vser d'autant plus de 
                              prudence, que vostre mary fera plus 
                              de manquemens: & confiez-vous en 
                              la Prouidence diuine : que ce qui 
                              dans l'ordre naturel deuroit nuire à 
                              vostre famille, luy profitera & l'affermira.
                           
                           
                           VII.  Priez les parens & les amis de 
                              vostre mary, de luy donner courage, 
                              
                              
                              
                              
                              258
                              
                              
                              de luy ouvrir les moyens d'agir dans 
                              les occurences: & de l'exciter à vn desir de se rendre excellent en son Office.  Il ne faut quelquefois qu'vn auis 
                              serieux, ou vne sage reprimende, faite 
                              en temps & lieu, pour réueiller vn 
                              esprit. Seruius Sulpitius, estant le plus 
                              excellent Orateur de Rome, apres Ciceron, vint demander conseil à Mutius dans vne affaire d'vn sien amy : 
                                 Digest. 
                                 l. t. de 
                                 origine 
                                 iuris, 
                                 ex Põponij 
                                 Enchir. 
                                 & comme il ne conceuoit point sa 
                              response, il l'interrogea derechef. 
                              Mutius luy expliqua le Droit, pour 
                              la seconde fois. Sulpitius ne le comprenant point encore : Mutius indigné, luy dit : C'est vne chose honteuse à vn Senateur, à vn homme noble, 
                              & à vn Orateur d'ignorer le Droit 
                              qu'il professe. Sulpitius piqué de ce 
                              reproche, se mit si ardemment à l'étude du Droit Romain, & s'y rendit 
                              si excellent: qu'il en composa enuiron 
                              cent & quarante-vingts Liures.
                           
                           
                           Demosthenes ne fut iamais arriué 
                              à la gloire d'estre le premier Orateur 
                              de la Grece, s'il n'eust esté sifflé par 
                              vn Peuple insolent, à cause de sa mau
                              
                              
                              259
                              
                              
                              uaise prononciation.  Ce luy fut vne 
                              pointe qui le fit appliquer plus soigneusement son esprit à l'action & au 
                              maniment de sa voix : ce qui luy 
                              reüssit si parfaitement, qu'il y excella par dessus tous les auters Orateurs.
                           
                           
                           VII.  Ne perdez point facilement l'esperance, de voir vn iour vostre mary 
                              donner quelques belles productions 
                              
                                 Decansis Plãtar. 21. 175
                                 de son esprit.  Theophraste dit, qu'il 
                              y a des arbres en Egypte, qui ne 
                              donnent du fruit, qu'apres cent ans : 
                              Ce seroit trop pour vous.  Les hommes sont des arbres celestes, qui donnent leurs fruits bien plustost.
                           
                           
                           Aristote escrit, que l'Elephant porte 
                              son petit en son ventre deux ans : au 
                              moins il l'y porte dix-huit mois.  Ce 
                              
                                 Ælian 
                                 l.7. de 
                                 anim. 
                                 c. 44
                                 qui vient tard, est souuent plus prisable, que ce qui se fait à la haste.  Le 
                              temps precipité fait beaucoup d'auortons : ce qui vient à loisir, a plus de 
                              perfection.  C'est ce que vouloit dire 
                              Leonard Loredan, lors qu'il prit pour 
                              son symbole vn Elephant, auec ce 
                              mot.  
                           
                           
                           Nascetur. Il naistra. Comme 260 s'il eust dit : Ayez patience, s'il ne se jette pas si tost au iour ; il viendra en son temps, & en sera plus parfait.
IX.  Si toutes les esperances humaines vous manquent, recourez à Dieu : 
                              & versez vostre cœur176 deuant luy. 
                              Montrez-luy la necessité, que vostre 
                              Mary ait plus d'esprit, plus de science, plus de iugement, plus de conduite, plus de reputation : il luy donnera ce que vous desirez : ou vous 
                              donnera plus que vous ne demandez; 
                              vous faisant vne sainte, par vne heroïque patience, & par vne humble resignation à ses volontez.
                           
                           
                           On a veû les Alberts, les Hermans, 
                              
                                 Imprimé à 
                                 Paris, 
                                 chez 
                                 Iean 
                                 Riuiere.
                                 
                              & diuers autres ( dont i'ay parlé au 
                              liure du Bon Escolier ) qui ayant l'esprit grossier sont paruenus à des sciences tres excellentes : & ont esté les 
                              Oracles de leurs siecles.  Ajoustez-y l'Abbé Hor ; lequel par la 
                              priere d'vne heure, obtint autant de 
                              science que ceux qui auoient estudié 
                              plusieurs années. Saint Romuald eut 
                              la connoissance de l'interpretation de 
                              tous les Pseaumes, en priant.  Sainte 
                              
                              
                              
                              
                              261
                              
                              
                              
                                 InVita 
                                 l. I.
                                 Hildegarde escrit de soy, qu'estant 
                              âgée de quarante deux ans & sept 
                              mois, elle fut penetrée d'vn rayon 
                              celeste, qui esclaira & enflamma tout 
                              son cerueau & tout son cœur, comme 
                              vn Soleil : & que depuis ce temps-lâ, 
                              elle eut vne parfaite intelligence des 
                              Pseaumes, des Euangiles, & de toute 
                              la Sainte Escriture.  Si Dieu donne à 
                              l'oraison la connoissance de ses plus 
                              hauts Mysteres, à combien plus forte 
                              raison luy accordera-il des connoissances plus basses & moins precieuses ? 
                              Continuez-donc vos prieres auec ferueur : & vous en retirerez de grands 
                              auantages & de grandes lumieres.
                           
                           
                           X.  Si vous craignez, que la 
                              nourriture ne manque à vostre famille : regardez les oiseaux de l'air, qui 
                              ne sement point, qui ne moissonnent 
                              point, qui n'amassent point leur prouision dans des greniers: & qui neantmoins, ne laissent pas de viure vne 
                              vie ioyeuse, en chantant & en se promenant par l'air.  Dieu pouruoit à 
                              leurs besoins, & il n'y tombe point 
                              vn seul passereau, sans sa particuliere 
                              
                              
                              
                              
                              262
                              
                              
                              Prouidence.  Chassez donc, ces vaines craintes. Dieu est plus le Pere de 
                              vos enfans, que vous n'en estes la 
                              mere: & a plus de charité enuers eux 
                              que vous.  Iettez tous vos soins & 
                              tous vos troubles dans son sein: demandez luy vne force de cœur177: priezle de vous donner vne filiale confiance en sa bonté : & soyez asseurée qu'il 
                              ne vous delaissera iamais : & qu'il 
                              pouruoira à vostre famille.
                           
                           
                           Souuenez-vous, que l'Ange donna 
                              du pain au Prophete Elie, dans le desespoir de trouuer personne qui le 
                              nourrist. Dieu en enuoya à Saint Emerius, qui l'en auoit supplié estant au 
                              desert.  L'Apostre S. Pierre en apporta aussi à Sainte Aldegonde. Les viandes manquant à Saint Bonnet, qui 
                              estoit sur vn fleuue, vn grois poisson 
                              sauta dans sa barque : & fut suffisant 
                              à la nourriture de tous ses seruiteurs, 
                              comme il auoit demandé en sa 
                              priere.
                           
                           
                           Iarchas en l'Inde auoit vne table, 
                              où les viandes venoient d'elles-mesmes dans de beaux & riches plats, 
                              
                              
                              
                              
                              263
                              
                              
                              sans y estre portées par personne : & 
                              le vin se versoit dans les verres, par 
                              les brocs, sans qu'aucun seruiteur parrust dans la chambre.
                           
                           
                           Ce qui arriuoit là par Magie, fut 
                              fait par les Anges au Monastere de 
                              Saint François de Paule: où ils apporterent d'excellens poissons à vne 
                              Dame, & à ses Gentilshommes, 
                              lesquels ne se plaisoient point à manger les féves qu'on leur auoit presentées.
                           
                           
                           Soyez d'autant plus asseurée de l'aide de Dieu, que l'aide des hommes 
                              vous paroist moins. Ce fut la pensée 
                              
                                 Æn. 
                                    Syl. 
                                 hist. 
                                 Boh.178
                                 de Venceslas, Roy de Boheme, dans 
                              vne autre occasion.  Estant pris prisonnier dans la perte d'vne bataille, 
                              il fut interrogé, en quelle disposition 
                              estoit son esprit ? Iamais en meilleure, 
                              dit-il : Car lors que i'auois tous les 
                              secours des creatures, à peine pouuois-ie penser à Dieu : maintenant, 
                              que i'en suis destitué, ie ne pense 
                              qu'à luy, & en luy seul est tout mon 
                              espoir.  Ie suis certain, qu'il ne me 
                              delaissera iamais : & qu'il exaucera 
                              
                              
                              
                              
                              264
                              
                              
                              mes prieres. Dieu ne manqua point 
                              à ce genereux Prince, & l'assista selon 
                              son desir.
 
                           
                           
                           Les anciens Grecs chassoient la 
                              Faim hors de leurs logis à coups de 
                              verges: C'estoit vne sotte superstition, 
                              & qui ne seruoit de rien.  Les impatiens se tourmentent sans profit. 
                              Conseruez vn esprit paisible & tranquile: & attendez le secours du Ciel. 
                              
                                 Psal.54 
                                    23.
                                 
                           
                           
                           Iettez vostre pensée en Dieu, dit Dauid,
& il vous nourrira.
XI.  Vostre mary est assez sçauant, 
                              s'il a la science des Saints.  Qui connoist Dieu, connoist tout : & qui ne 
                              le connoist pas, ne connoist rien. 
                              
                           
                           
                           La grande science de l'homme, dit S. Augustin,
est de connoistre, que de soymesme il n'est rien: & que de tout ce qu'il a, il l'a de Dieu & pour Dieu.
S. Thomas enseigne, que la verita
                                 2. 2. 
                                 qu. 47.
                                 ble & la parfaite prudence est celle, 
                              qui nous monstre, & qui nous fait 
                              commander ce qui appartient à la bonne fin de la vie humaine.  Il asseure, 
                              que cette prudence appartient aux seules personnes vertueuses.
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           265
                           
                           
                           
                           
                           XII.  Le dernier & le plus important 
                              auis est, Que vous ne laissiez pas d'honorer & de respecter vostre mary, 
                              pour ignorant & pour grossier qu'il 
                              puisse estre. Il est vostre superieur & 
                              vostre maistre : & vous luy deuez le 
                              respect & l'obeïssance.  Il tient son 
                              authorité de Dieu, & vous deuez res
                                 Bonfin. 
                                 Annal. 
                                 Hung. 
                                 l.3.Doc 
                                 4. 179
                                 pecter Dieu en sa personne.  Michel 
                                 Orsagh, Palatin d'Hongrie, estant sollicité par la Noblesse, d'aider à oster 
                              le Royaume au Roy  Mathias ; qui ne 
                              paroissoit pas, à leur dire, auoir vn 
                              grand esprit, respondit sagement, 
                           
                           
                           
                           
                           Quiconque a la Couronne de Roy, doit estre adoré, & tenu pour sacré: quand ce seroit vn bœuf. Dites-le mesme de vostre mary : & Dieu luy donnera les lumieres necessaires, pour vous conduire & vostre famille : comme il conduisit son Peuple par vne nuée : qui de soy n'estant qu'obscurité, luy seruit de flambeau & de rafraichissement, l'Ange de Dieu la conduisant & l'éclairant.
§. II. Auis au mary ignorant & mesprisé.
I.  Conceuez vne haute estime de la 
                              science & de la connoissance neces
                                 Brou. 
                                 19.2.
                                 saire pour bien exercer vostre Office, 
                              Dieu dit par Salomon; 
                           
                           
                           Où il n'y a point de Science, il n'y a point de bien.Et au Sap.6. 1. liure de la Sapience;
La science est meilleure que la force, & l'homme sage que l'homme vaillant.
II.  Demandez conseil à Iesus-Christ, 
                              dans toutes vos affaires.  Il est la Sapience du Pere eternel, & son Verbe 
                              increé.  Il est nostre sagesse, dit Saint 
                                 Paul.  Il est, dit S. Iean, la lumiere 
                              qui esclaire tous les hommes qui viuent au Monde. Cét aimable Seigneur 
                              
                                 Iean. 
                                 14.6.
                                 dit de soy-mesme. 
                           
                           
                           Ie suis le chemin, la verité & la vie.
Tobie auertit son fils, de benir Dieu 
                              en tout temps : & de le prier, qu'il 
                              le dirige en toutes ses actions : & de 
                              faire en sorte, que tous ses conseils 
                              visent à sa gloire.
                           
                           
                           Nous deuons ouurir nostre cœur à 
                              Dieu, à ses lumieres, & à ses volontez : & le fermer à tout le reste. Il y 
                              
                              
                              
                              
                              267
                              
                              
                              
                                 Lotus
                                 a vn arbre aquatique dans l'Egypte, 
                              lequel auant le leuer du Soleil a ses 
                              feuilles entortillées, qui s'ouurent 
                              peu à peu, à proportion que le Soleil 
                              monte sur nostre Orizon, & iette des 
                              rayons.  A midy, elles sont toutes ouuertes. Depuis ce temps-là, elles se 
                              replient doucement : & la nuit estant 
                              venuë, elles se trouuent entierement 
                              fermées, comme si elles ne se vouloient ouurir qu'à la lumiere du Ciel. 
                              Nous voyons encore cela en diuerses 
                              fleurs, specialement aux Tulipes.
                           
                           
                           III.  Seruez-vous quelquefois du 
                              conseil de vostre femme : si elle a de 
                              l'esprit & de la vertu.  Debora fut cause par son sage auis, & par sa generosité: 
                              que Barac ( qu'aucuns estiment auoir 
                              esté son mary ) alla contre l'armée de 
                              Iabin Roy des Chananeens; qu'il la désit: & qu'il mit en pleine liberté le Peuple de Dieu, lequel gemissoit depuis 20. 
                              ans sous la tyrannie de cét infidelle. 
                              Elle l'aida mesmes beaucoup à gouuerner toute la Prouince, la paix estant 
                              faite.
                           
                           
                           Iudith, par son conseil, par sa pru
                              
                              
                              
                              
                              268
                              
                              
                              dence & par sa force, sauua la ville de 
                              Bethulie, sa patrie : qui estoit presque 
                              entre les mains des Assyriens180.
                           
                           
                           Plusieurs autres femmes ont conserué diuers Royaumes.  Et generalement, chez les anciens Gaulois, elles 
                              entroient dans les conseils de guerre : 
                              à cause de la viuacité de leur esprit, 
                              & de la force de leur courage.
                           
                           
                           Prenez toutefois garde, qu'elle vous 
                              aide tellement à vostre famille, qu'elle ne se nuise point à elle-mesme, deuenant imperieuse & insolente, à cause du besoin qu'elle voit que vous 
                              auez de son secours.  Faites que l'amour que vous luy portez, & qu'elle vous porte, la tienne dans la modestie.  Si elle vous aime, elle craindra de vous déplaire : & vous viurez, 
                              comme frere & sœur, dans vne mutuelle affection: pour l'auancement de 
                              vos enfans, & pour vostre propre satisfaction.
                           
                           
                           IV.  Trauaillez tant que vous pourrez : la science & l'experience aux affaires ne s'acquiert point autrement. 
                              Le Philosophe Metroclés disoit, auec 
                              
                              
                              
                              
                              269
                              
                              
                              bonne raison. Vous pouuez acheter 
                              le logis, les habits, les champs, les 
                              vignes, & les autres biens d'autruy 
                              à force d'argent: Mais il faut acheter 
                              les sciences, auec vn labeur sans relâche.
                           
                           
                           Les Arts mesmes ne se perfectionnent, qu'auec l'ardeur & l'assiduité 
                              du trauail.  Plantin, le plus renommé de tous les Imprimeurs, mettoit 
                              sur ses Liures, Labore & constantia. 
                              Comme s'il eust dit, Ie fais mes ouurages auec vn grand trauail & auec 
                              vne constance inébranlable.
                           
                           
                           Il est bien plus facile d'imprimer les 
                              lettres sur le papier, que de grauer les 
                              sciences dans nostre esprit. Le labeur 
                              est donc necessaire.  La cité, où l'on 
                              enseignoit les sciences, chez les Hebreux, se nommoit Cariath, senna, 
                              qui signifie, Cité des Liures.  Elle se 
                              nommoit aussi Cariath sepher : c'est à 
                              dire, Cité des espines. Rien ne se donne en ce Monde sans labeur.  Depuis 
                              le peché d'Adam, la terre n'est point 
                              sans espines & tout s'achette à la sueur 
                              du visage.  Nostre esprit est plein de 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              270
                              
                              
                              roüille. Il faut suer, pour luy donner 
                              de l'éclat,  L'espée s'affile en la fourbissant: & nostre esprit, en l'occupant 
                              dans de loüables exercices.
                           
                           
                           N'est il pas raisonnable, de trauailler 
                              pour l'ornement de nos esprits, puis 
                              que nous trauaillons tant pour l'ornement de nos corps & de nos maisons ?  
                           
                           
                           La Science, escrit le Pape Pie § p.105 II.
est le plus excellent meuble que vous puissiez acquerir : & vn heritage meilleur que la Royauté. Les richesses, la puissance, & les autres biens exterieurs, sont muables & caduques : ils vont & viennent selon la volonté d'vne Fortune variable. Dieu se iouë dans le Monde, esleuant les vns, & abaissant les autres: comme il luy plaist. Il luy est facile d'éleuer à la Royauté vn Potier de terre: & d'vn Roy faire vn Potier. Mais les biens de l'ame, qui sont la continence, la chasteté, la force, la iustice, la moderation, l'entendement, la viuacité de l'esprit, la memoire, les sciences, & le reste, nous sont vnis par vn lien indissoluble: & ne nous sont point ostez, qu'auec la vie. Ce sont nos biens, à propre 271 ment parler, qui nous rendent la vie plus douce, & la mort plus remplie d'esperance d'vne felicité eternelle.
Et de vray, la Science sert à la vertu, comme le flambeau au voyageur, 
                              qui marche de nuit.  Car comment 
                              pourroit-on acquerir vne vertu, dont 
                              on n'auroit nulle connoissance ? Comment fuiroit-on les vices, si l'on n'en 
                              voyoit la nature & la deformité ?  
                           
                           
                           Le De inst Nouitior181. chemin qui nous conduit à Dieu, dit Hugues de S. Victor,
est la Science, qui nous montre, de quelle sorte qu'il faut viure auec honnesteté : Par la science, on va à la discipline, par la discipline à la bonté, par la bonté à la felicité.
V.  Considerez enfin, que si vous 
                              estes sçauant, vous serez comme vn Soleil dans vostre famille, & dans vostre 
                              vile : communiquant vos lumieres à 
                              vostre femme, à vos enfans, à vos 
                              seruiteurs, à vos voisins, & à vos concitoyens : &, outre cela, Dieu en sera 
                              vostre recompense, Le Prophete Da- 
                              
                                 Dan.12 
                                    13.
                                 niel vous en asseure, disant ; 
                           
                           
                           Ceux qui sont doctes, seront lumineux comme la splendeur du Firmament : & ceux qui  272 enseignent la vertu à plusieurs, seront comme les Estoiles de la premiere grandeur, dans toute l'eternité.
Que pouuez-vous desirer de plus 
                              agreable & de plus necessaire ? Trauaillez donc à vous rendre habile 
                              homme, selon vostre profession, & à 
                              auancer par ce moyen, vostre famille 
                              touchée de vostre exemple, dans l'exercice des vertus.
                            
                           
                        Filet décoratif.
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                     
                     
                     
                     
                     
                     CHAPITRE X. La Consolation & la Direction d'vne Femme, dont le mary est gourmand & yurogne.
                           LE dernier des malheurs, & le plus 
                           fascheux qui pourroit arriuer à 
                           vn honneste homme, seroit de se marier à quelque beste farouche, comme à vne lamie.  Cette beste furieuse auoit le visage, les mammelles, & 
                           plusieurs autres parties du corps semblables à celles d'vne femme ; Elle 
                           se lamentoit dans les bois, parlant 
                           
                           
                           
                           
                           273
                           
                           
                           comme vne femme : elle attiroit les 
                           hommes par ses attraits : & les ayant 
                           estouffez, les deuoroit.
                        
                        
                        La plus lamentable misere d'vne 
                           femme seroit aussi de prendre pour 
                           mary quelque animal furieux, ou 
                           quelque demon déguisé en homme. 
                           Ce ne luy seroit pas vn moindre mal, 
                           si ayant espousé vn homme raisonnable, il se changeoit en loup garou, 
                           en singe, en pourceau, ou en lion, 
                           s'estant laissé ensorceler à quelque Circé. Nul ne reuoque en doute ces propositions.
                        
                        
                        C'est ce qui arriue tous les iours, 
                           lors qu'vne pauure femme est surprise : & que se pensant mettre dans la 
                           maison d'vn homme honneste & raisonnable, elle n'y trouue qu'vn yvrogne & vn gourmand.  Nous prouuerons cette verité au deuxiesme paragraphe. Voyons maintenant quelques 
                           remedes à ce malheur.
                        
                        
                        §. I. Auis à la femme, dont le mary est sujet à la gourmandise & à l'yvrognerie.
I.  La meilleure & la plus fructueuse consolation qu'on vous puisse don
                              
                              
                              
                              
                              274
                              
                              
                              ner, c'est de faire apprehender à vostre 
                              mary l'horreur & l'enormité de son 
                              crime.  I'en ay composé vn Traité 
                              entier, qui est assez recreatif, pour ne 
                              point effaroucher ces esprits, qui aiment leurs plaisirs.  I'ay appris de 
                              bonne part, qu'il a esté vtile à plusieurs. 
                              
                                 A Dijon, 
                                 chez 
                                 Chauã 
                                 ce. Au 
                                 Pont 
                                 chez 
                                 Guilleré.
                                 Achetez-le, & faites-le couler adroitement dans les mains de vostre mary, lors qu'il est en bonne humeur. 
                              Il est imprimé en deux lieux.
                           
                           
                           II.  Ne vous mettez point en colere, lors qu'il boit vn peu trop au logis : ou qu'il y amene quelqu'vn de 
                              ses amis, pour le disner, ou pour 
                              quelqu'autre repas. Encore qu'en ses 
                              excés il fasse du desordre & de la dépense : neantmoins, il vaut mieux tolerer vn petit mal, que de le precipiter 
                              dans vn grand.
                           
                           
                           Si vous continuez à luy faire bon visage, à ses amis, & à ses camarades : 
                              leur preparant auec promptitude & 
                              auec alegresse ce qu'il desire : asseurez 
                              vous, qu'à la fin il se reglera : il deuiendra sobre : il vous aimera : il craindra 
                              de vous deplaire : il cherchera le moyen 
                              
                              
                              
                              
                              275
                              
                              
                              de vous contenter en d'autres choses: 
                              il redoublera ses soins & ses trauaux : 
                              il espargnera, en diuerses occasions, 
                              plus qu'il n'aura dépensé : il se retirera des tauernes & des mauuaises compagnies : il croira vos conseils : pouruoira à l'auancement de vos enfans ; 
                              & enfin, fera heureuse vostre famille.  Il faut de la Patience, & vne constante perseuerance : & ne doutez pas 
                              que Dieu n'y mette la main : & ne 
                              luy touche le cœur182.
                           
                           
                           Si par malheur vostre mary retourne 
                              au logis, plein de vin, ne criez point 
                              contre luy. Ces paroles seroient alors 
                              inutiles : car il est hors de son bon 
                              sens, & incapable de faire aucune 
                              bonne action.  Le lendemain, il ne se 
                              souuiendroit nullement de tout ce 
                              que vous auriez dit, auec beaucoup 
                              de peine & d'inquietude.
                           
                           
                           Au lieu de luy profiter, vous vous 
                              ietteriez dans vn euident peril de luy 
                              faire commettre de grandes fautes. 
                              Le feu du vin enflammant son corps 
                              & sa teste, il pourroit bien vous 
                              blesser si rudement, ou vos enfans, 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              276
                              
                              
                              que vostre famille en seroit incommodée.
                           
                           
                           La prudence enseigne, de n'augmenter point vn feu qui brusle vne maison ; en excitant vn vent, qui l'embrase dauantage.  Estouffez le, auec 
                              toute la promptitude & auec toute l'adresse que vous pourrez, vous montrerez en cela vne telle force d'esprit : qu'estant reuenu à soy, il l'admirera.
                           
                           
                           S. Macaire fut tellement honoré, à 
                              cause de sa douceur, qu'on l'estimoit, 
                              comme vne petite Diuinité.  Nous lisons dans les vies des Peres ces paroles ; 
                           
                           
                           Comme Dieu porte le Monde, & les pechez des hommes: aussi S. Macaire viuoit comme vn Dieu sur terre : supportant les fautes d'vn chacun : les voyant & les entendant, comme s'il eust esté sourd & aueugle. Pour faire vn bon mesnage, le mary doit estre sourd, & la femme doit estre aueugle.
III.  Apres auoir eu patience, quelque temps raisonnable, & auoir gagné l'affection de vostre Mary, par 
                              vostre sage complaisance, par vostre 
                              
                              
                              
                              
                              277
                              
                              
                              charité ; & par la ioye, que vous auez tesmoignée à luy faire honneur, 
                              & à ses amis: choisissez vn temps qu'il 
                              soit en bonne humeur, qu'il soit touché par quelque predication, qu'il se 
                              soit communié, qu'il vous tesmoigne des tendresses extraordinaires. 
                              Priez-le alors, de se moderer en ce 
                              vice, qui perd son ame, qui endommage sa santé, qui le rend moins estimable dans le logis, & dans le voisinage. Et vous verrez, que ioignant 
                              vos prieres, vos aumosnes, & vos 
                              bonnes œuures à vos paroles, vous 
                              viendrez à bout de luy. Ie vous mettray icy quelques considerations, 
                              que vous pourrez luy proposer, ou luy 
                              faire lire.
                           § II. Auis au mary, qui a coustume de s'enyurer.
I.  Considerez, que la Gourmandise & l'Yurognerie sont deux vices, 
                              qui sont propres à des bestes brutes : 
                              & qui y transforment les hommes. 
                              L'Yurognerie leur oste la raison, & la 
                              Gourmandise les rend hebetez & stupides.  Elles ne leur permettent pas 
                              
                              
                              
                              
                              278
                              
                              
                              de penser à aucunes affaires serieuses, 
                              mais seulement à leur ventre : dont ils 
                              font vn Dieu, comme enseigne Saint 
                                 Paul. Ils l'adorent : ils luy offrent toutes leurs victimes : & luy consacrent 
                              tous leurs trauaux.
                           
                           
                           Les Yurognes, dit Saint Augustin, 
                              n'ont nulle raison, ny prudence pour 
                              la conduite de leur vie.  Ils perdent 
                              la memoire de leurs actions & de leurs 
                              Offices, & ne peuuent pouruoir à chose aucune.
                           
                           
                           Les Docteurs Hebreux remarquent, 
                              que Beor, qui signifie vne beste de 
                              charge, vn fol, &vn incendie, fut le pere 
                              de Bela : qui est à dire, vn qui auale ou 
                              qui deuore : comme font les gourmans 
                              & les Yurognes.  Seneque a dit clairement.  Ceux qui obeïssent à leurs 
                              ventres, doiuent estre rejettez au nombre des bestes : & ne meritent pas d'estre mis au nombre des hommes.
                           
                           
                           
                           
                              
                                 Nic. d. 
                                 morib. 
                                 gent.183
                                 Les Sauromates184 beuuoient & mangeoient quelquefois trois iours de 
                              suite.  Aussi estoient-ils si stupides ; 
                              qu'ils estoient soûmis à leurs femmes, 
                              comme à leurs Dames & Maistresses.
                           
                           
                           
                           
                           279
                           
                           
                           
                           
                           Oster la raison à l'homme, c'est luy 
                              oster la lumiere du Ciel, & le jetter 
                              dans vne fascheuse nuit, où il ne voye 
                              que des phantosmes, qui luy causent 
                              de la frayeur. 
                           
                           
                           
                           La vie des Yurognes, dit S. Basile,
n'est qu'vn songe, & vne resuerie. Et S. Chrysostome escrit, que l'yvrognerie change le iour en tenebres, n'ostant pas seulement la clarté du Soleil materiel, mais aussi la splendeur de la raison, dont elle est la mort. Les Saints ont eu peine, de s'abaisser à prendre de la viande pour leur corps: tant ils ont estimé cette action basse & rauallée. Saint Eurice ne prit iamais sa refection, quarante ans du Pallad rant qu'il n'eust pleuré auant que d'aller en table. S. Isidore ne mangea iamais tout son saoul : & pleura souuent en mangeant :
Ie suis confus, disoit-il,
de prendre de la viande, qui est propre aux bestes, estant doüé de raison, & capable d'estre nourry de l'ambrosie du Paradis.
                              
                                 In 
                                 Matth.
                                 Saint Chrysostome enseigne, que la 
                              Gourmandise & l'Yurognerie transforment les hommes en pourceaux : & 
                              les font encore beaucoup pires, que 
                              
                              
                              
                              
                              280
                              
                              
                              ces animaux sales & immondes; Qu'vn 
                              asne & vn chien sont meilleurs qu'eux. 
                              Que presque toutes les bestes ne boiuent & ne mangent point au delà de 
                              leur necessité, encore que cent personnes les pressent à ces excez. Et par 
                              consequent, que l'Yurogne & le Gourmand sont de pire condition qu'elles.
                           
                           
                           II.  Parcourez toutes les Nations de 
                              la terre : vous verrez, que les plus sages d'entre les hommes ont esté les 
                              plus sobres. Les Mages, qui estoient 
                              les Philosophes des Perses, ne mangeoient que des legumes & de la farine.  Les Gymnosophistes, qui estoient les Philosophes de l'Inde, ne 
                              viuoient que de farine & de pommes, 
                              afin d'auoir vne parfaite liberté & viuacité d'esprit, la chaleur viuifiant 
                              leurs esprits vitaux & animaux, à cause qu'elle n'estoit point occupée trop 
                              à la concoction des viandes.
                           
                           
                           III.  L'Yurognerie est non seulemẽt vn 
                              vice brutal, mais aussi vn vice diabolique : Elle chasse d'vne ame toutes les 
                              
                                 In 
                                 Matth.
                                 vertus, &y introduit tous les vices. Ce S. 
                              Docteur adjouste : 
                           
                           
                           L'Yurogne est sembla-  281 ble à vn Demoniaque: car il est impudent & furieux tout ensemble. Nous auons pitié d'vne personne qui est possedé du diable: mais nous haïssons & detestons l'Yurogne : parce que sa fureur luy est volontaire: & fait de sa bouche, de ses yeux, de ses oreilles, & de tous ses sens, des cloaques, & des instrumens de peché.
Le Gourmand est aussi possedé d'vn 
                              
                                 Mense 
                                 Ian.in 
                                 uita.
                                 fascheux demon, qui ruine la famille. 
                              Bollandus fait mention d'vne femme, 
                              laquelle mangeoit trente poules par 
                              chacun iour: ce qui incommodoit fort 
                              son Mary ; Saint Macedoine, qui ne 
                              mangeoit qu'vn peu d'orge trempée 
                              dans de l'eau, la guerit, & depuis, à 
                              peine mangeoit-elle vn quartier de 
                              poule par iour. Fuyez donc la Gourmandise & l'Yurognerie, comme des 
                              vices de Demon.
                           
                           
                           Le diable de l'yurognerie est tresdangereux & tres-dommageable. Il 
                              est le boute-feu general, bruslant le 
                              corps par la chaleur du vin. 
                           
                           
                           Tous les vices brutaux, dit S. Isidore de Damiette185,
viennent du vin, comme de leurl.136.13
source. La luxure particulierement est 282 est allumée par le brasier du vin. Le mesme S. Isidore dit, Que dans la Bëoce il y auoit vn Lac : dont l'eau estant beuë, faisoit brusler des flammes de la concupiscence. Le vin le fait bien dauantage. La viande y contribuë aussi : comme l'experience le prouue. Adam & Eue sentirent la reuolte de leurs corps, apres auoir mangé du fruit deffendu: & furent chassez du Paradis terrestre. Le Diable du Midy, dont fait mention le Prophete, est tres nuisible : parce qu'il attaque apres le repas ; lors que le corps est chargé de viandes, & l'esprit obscurcy par les fumées qui montent à la teste.
IV. L'Yurognerie & la Gourmandise perdent non seulement l'ame, 
                              mais aussi le corps ; l'affoiblissant & 
                              le rendant sujet à la goutte, à la grauelle, à la migraine, aux maux d'estomac, de cœur, de poulmon, & à plusieurs autres maladies. 
                           
                           
                           Le corps de l'Yurogne, dit S. Basile,
est tout corrompu, ses yeux sont chassieux, sa peau est liuide : sa respiration est courte, sa langue  283 begaye, sa voix est incertaine, & ses pieds chancelans.
V.  L'Yurognerie & la Gourmandise 
                              causent non seulement la maladie ; 
                              
                                 Cap. 
                                 18.220
                                 mais la mort-mesme.  
                           
                           
                           Plusieurs, dit Dieu en l'Ecclesiastique,
sont mortels, à cause des excez de bouche: mais celuy qui est abstinent augmente sa vie.
Le demon engraisse ses captifs, pour 
                              
                                 Destat. 
                                 Imper. 
                                 in nouo Orb.
                                 les massacrer, & pour les deuorer. Les 
                              peuples de Mexique ornent quelquefois leurs prisonniers de guerre, auec 
                              les mesmes ornemens qu'ils donnent 
                              aux Dieux, à qui ils les veulent immoler : & les font iouïr de toutes les 
                              delices qu'ils desirent, l'espace d'vn 
                              mois. Ils leur deferent tout l'honneur 
                              dont ils se peuuent auiser : & les adorent, lors qu'ils passent par les ruës. 
                              Apres trente iours, les voyant assez 
                              gras, ils les immolent à leurs idoles: & les mangent en vn banquet solemnel.
                           
                           
                           VI.  Meditez souuent, que c'est vne 
                              chose fascheuse & ennuyeuse, de seruir à son ventre. Car il ne se contente 
                              
                                 Ser.de 
                                 ioiux.
                                 iamais.  
                           
                           
                           La Gourmandise, dit S. Am- 284 broise,
est vne mauuaise maistresse : Elle demande tousiours, & n'est iamais assouuie. Il n'est rien de plus insatiable que le ventre, il reçoit auiourd'huy, & exige de Lib.11. main de nouueaux tributs.
Athenée raconte, que certains peuples furent appellez Cylicranes : parce qu'ils portoient tousiours sur leurs 
                              espaules la figure d'vn pot. Les yurognes ne portent pas les pots & les 
                              pintes sur l'espaule: mais dans la main, 
                              dans la bouche, & dans le cœur186, où ils 
                              ont le caractere de la beste.
                           
                           
                           VII.  L'Yurognerie & la Gourman
                                 Iob.20 
                                 14.
                                 dise n'apportent aucun plaisir, mais 
                              plustost de la douleur. Iob dit de l'impie, Que son pain se tournera dans 
                              
                                 Prou. 
                                 c7. 7.
                                 son ventre en du fiel d'aspics.  Saint 
                              Salomon auertit, 
                           
                           
                           Que celuy qui est saoul, ne tient conte du miel.
Au contraire, les vertus qui sont 
                              
                                 Solin.
                                 contraires à ces vices, apportent du 
                              contentement à l'ame : Elles ressemblent à la pierre precieuse qu'on nomme Dionysias : laquelle estant broyée 
                              & iettée dans l'eau, luy donne l'odeur 
                              du vin: & cependant resiste à l'Yuresse. 
                              
                              
                              
                              
                              285
                              
                              
                              La Sobrieté rend toutes les boissons 
                              agreables : & resiste aux pechez.
                           
                           
                           Dieu a changé assez souuent l'eau 
                              en vin, pour recreer & fortifier vn 
                              peu ses seruiteurs: comme au B. Gauthier de Bierbeke : & quelquefois a 
                              fait sortir du vin des rochers : comme il fit à la priere du B. Amaranthe. 
                              Rien n'est si rude, dont Dieu ne 
                              tire de la douceur pour ses seruiteurs.
                           
                           
                           VIII.  L'Yurognerie & la Gourmandise renuersent les villes & les 
                              familles particulieres. Nabuzardan, 
                              qui auoit la charge des Cuisiniers 
                              en la Cour de Nabuchodonosor, 
                              renuersa & brusla Ierusalem & le 
                              Temple du vray Dieu.  Xanthus 
                              escrit vn plaisant conte, vous le 
                              croirez, s'il vous plaist, pour moy 
                              ie ne le croy pas, comme il le dit 
                              
                                 Athen. 
                                 l. 10. 
                                    c. I.
                                 cruëment.  Cramblés, dit-il, ayant 
                              accoustumé de boire & de manger 
                              auec excez, auoit dans vne seule nuit 
                              mangé sa femme: & en ayant trouué 
                              au matin la main dans sa bouche, il 
                              s'estrangla de douleur. C'est vn beau 
                              symbole de ce qui arriue tous les iours 
                              
                              
                              
                              
                              286
                              
                              
                              aux Yurognes & aux Gourmans. Ils 
                              mangent & boiuent leurs femmes, 
                              leurs enfans, leurs seruiteurs, leurs 
                              creanciers, leurs mestairies, & tous 
                              leurs biens.
                           
                           
                           IX.  Considerez que vous deuez l'exemple à vostre famille: si vous la voulez maintenir dans le deuoir : il faut 
                              que vous y soyez le premier. C'est la 
                              methode dont se sont seruis les plus 
                              grands Princes, pour conseruer leurs 
                              armées qui estoient dans la necessité. 
                              Alphonse, Roy de Sicile, voyant son 
                              armée sans aucun logement pour se 
                              retirer, & dans la necessité pour le 
                              viure, refusa publiquement du pain, 
                              qu'on luy presentoit auec vne raue & 
                              vn petit fromage. Cette abstinence 
                              consola tous les soldats, & leur fit 
                              supporter allegrement leurs incommoditez.
                           
                           
                           L'Empereur Rodolphe en la bataille qu'il gagna contre Othocart Roy 
                                 de Boheme, eut fort soif.  Quelques 
                              
                                 Æn. 
                                    Syl. l.3 
                                 in Can.187
                                 Capitaines osterent par force vne cruche d'eau à vn vilageois : & la luy presenterent. 
                           
                           
                           Rendez, dit l'Empereur,
cette  287 cruche d'eau à ce Vilageois: Ie sentois la soif de l'armée, & non pas la mienne.
Que respondez-vous à cela ? Mais 
                              que respondrez-vous aux Saints qui 
                              ont fait des jeusnes tres-austeres ? S. 
                                 Antoine & S. Vulfian ne mangeoient 
                              que de deux en deux iours. S. Eusebe le Syrien ne mangeoit que de trois 
                              en trois.  S. Gerasime, de quatre en 
                              quatre.  Aucuns ont esté six, sept & 
                              huit iours sans manger. Nostre Seigneur, Moïse, Elie, S. Simon le Stylite ont jeusné quarante iours entiers. 
                              Ces austeritez vous feront rougir, & 
                              vous condamneront au iour du jugement.
                           
                           
                           X.  Ne croyez pas que l'abstinen
                                 In vita corum.
                                 ce doiue diminuer ny vostre vie, ny 
                              vos forces. S. Antoine apres auoir jeusné tres-rigoureusement vingt ans durant, estant dans vne caue, où il soustint de tres-frequentes & de tres-violentes attaques du demon, ne parut 
                              ny pasle, ny maigre à la sortie, & vécut iusques à l'âge de cent cinq ans. 
                              S. Romuald estoit tres-austere en son 
                              viure, & ieusnoit presque tousiours : 
                              
                              
                              
                              
                              288
                              
                              
                              Il n'a point laissé de viure six vingts ans. 
                              Au contraire, comme i'ay desia dit, vne 
                              trop grande repletion cause les maladies & la mort. Vn nauire qui est trop 
                              remply, coule à fond, & fait naufrage : & vn corps trop plein de vin & de 
                              viande tombe dans le sepulchre, & 
                              fait faire vn triste naufrage à l'ame, qui 
                              est son pilote.
                           
                           
                           Concluez de tout cecy que si l'abstinence prolonge la vie, & les excez 
                              l'abregent : si l'yurognerie & la gourmandise rendent l'homme semblable 
                              aux bestes : si elles sont des vices diaboliques, qui perdent l'ame & le 
                              corps, qui n'apportent aucun plaisir; 
                              mais plusieurs douleurs, qui renuersent les villes & les familles : il faut 
                              deuenir sobre, & n'estre iamais ny 
                              Gourmand ny Yurogne.
                            
                            
                            
                            
                            
                            
                           
                           
                           
                           
                           
                        
                        289
                        
                        
                        Bandeau décoratif.
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                     
                     
                     CHAPITRE XI. La Consolation & la Direction d'vne Femme, qui a vn Mary prodigue & joüeur.
                           IL n'est point aisé de dire, quel mary est plus fascheux à sa femme, ou 
                           l'Auaricieux, ou le Prodigue : Neantmoins le Prodigue me semble luy 
                           estre plus onereux & plus dommageable. Car celuy qui par auarice resserre 
                           son or & son argent, a le moyen de 
                           faire du bien à sa famille, lors que la 
                           raison & la vertu luy ouurent les yeux, 
                           qui estoient éblouïs dans le brillant 
                           de l'or.  Mais le Prodigue arrache la 
                           racine de l'arbre : s'oste le moyen d'en 
                           receuoir aucun fruit : & ayant dissipé 
                           son bien, ne peut le faire retourner ny 
                           par ses regrets ny par ses larmes. Essuyons celle de la femme, si nous pouuons: & taschons d'empescher les profusions de son mary.
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                        290
                        
                        
                        
                        
                        §. I. Auis à la Femme, dont le Mary est Prodigue & adonné au Ieu.
I.  Auant que de condamner vostre 
                              mary, dans vostre esprit : & de l'y faire 
                              passer pour vn Prodigue : considerez 
                              attentiuement & patiemment ce qu'il 
                              donne, & à quelles personnes.  Souuent les vices ont la couleur des vertus, & les vertus paroissent des vices. 
                              La femme de S.Homobost se faschoit, 
                                 In uita
                                 
                              & le reprenoit188 comme vn Prodigue: de 
                              ce qu'il sembloit excessif en ses aumosnes : Mais Dieu luy montra qu'elle se 
                              trompoit, multipliant le pain de sa 
                              maison, & changeant l'eau en vin, 
                              lors qu'il auoit eslargy son pain & son 
                              vin aux pauures.
                           
                           
                           Si vous croyez que vostre mary soit trop liberal, attendez au moins 
                              quelque temps, sans faire bruit : & 
                              vous verrez, que Dieu vous rendra 
                              le centuple de ce que vostre mary aura 
                              distribué aux pauures ou aux Eglises.
                           
                           
                           Alexandre le Grand, estant encore 
                              ieune, brusla vne fois grande quantité 
                              
                                 Plut.
                                 d'encens à l'honneur de ses Dieux. 
                              Son Precepteur le reprit de cette Pro
                              
                              
                              291
                              
                              
                              digalité.  Mais ce genereux Prince 
                              subjuga l'Arabie, & enuoya à cét auaricieux des Nauires entiers pleines d'encens : & y adiousta ces mots: 
                              
                           
                           
                           Ie vous enuoye vne bõne quãtité d'encens, afin que vous ne soyez point auaricieux enuers les Dieux : puis que i'ay sous mon pouuoir la Prouince où croist l'encens.
Si Dieu permettoit que ceux là fussent recompensez, qui estoient liberaux enuers les fausses Diuinitez : parce qu'ils auoient du respect pour la 
                              Diuinité, encore qu'ils se trompassent 
                              au choix : que ne fera-t'il point à ceux 
                              qui pour son amour donnent leurs 
                              biens à ses Eglises, ou aux pauures qu'il 
                              leur adresse : & en la personne desquels 
                              il leur demande la charité ?  Nous auons plusieurs exemples de la liberalité 
                              de Dieu enuers eux.
                           
                           
                           S. Odilon ayant distribué liberalement son vin à des mendians : les barils qu'il menoit se trouuerent remplis 
                              diuinement d'vn tres-excellent vin.
                           
                           
                           Saint Iosse, fils du Roy Iudicaët189, 
                              
                                 In eius 
                                 histor.
                                 méprisa la possession du Royaume qui 
                              luy appartenoit à la mort de son pere, 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              292
                              
                              
                              & s'enfuit dans vne solitude, pour y 
                              seruir Dieu.  Il donna vn iour les 
                              quatre pains qu'il auoit, en estant 
                              supplié par des personnes necessiteuses. Son compagnon qui ne voyoit 
                              aucune apparence d'en trouuer au desert où ils estoient, en murmura hautement : & taxa le Saint comme vn 
                              Prodigue, qui ne pouruoyoit pas premierement à sa famille. Le Saint jetta 
                              vn soûpir au Ciel, & incontinent190 ce 
                              craintif vit aborder à leur petit hermitage quatre batteaux chargez de pain 
                              & de vin, qui n'auoient aucun Pilote: 
                              les Anges en estant inuisiblement les 
                              conducteurs.
                           
                           
                           
                           
                           
                           II. Si vostre mary fait plus de frais au 
                              jeu, que vous ne voudriez, pensez serieusement, si l'excés est notable.Ne 
                              prenez point l'alarme, & ne faites point 
                              de bruit au logis, pour peu de chose. 
                              Si vous n'y procedez auec adresse & 
                              auec patience, il est dangereux, que 
                              vous n'augmentiez le mal.
                           
                           
                           
                           
                           293
                           
                           
                           
                           
                           Les terres ont besoin de repos, autrement elles s'épuisent. L'arc ne peut 
                              estre tousiours bandé : & l'esprit de 
                              l'homme sémousse, si on le tient sans 
                              cesse dans des actions serieuses.  La 
                              vie mesme est souuent en peril, dans 
                              vne trop grande continuation de trauaux.
                           
                           
                           Nous voyons que les Oiseaux, 
                              apres auoir peiné à la bastisse de leurs 
                              nids, s'égayent dans l'air, & voltigent alentour, afin de se recréer. Ain
                                 Lib. de 
                                 Orat.191
                                 si, dit l'Orateur Romain, nos esprits 
                              fatiguez dans les trauaux & dans les 
                              affaires, cherchent du repos : & desirent de se diuertir, estant libres de tous 
                              leurs soins.
                           
                           
                           III.  Si l'excés est notable, taschez 
                              de persuader doucement vostre mary 
                              de se moderer: Occupez le tãt que vous 
                              pourrez au logis, par vous-mesme, & 
                              par vos parens.  Trouuez-luy des diuertissemens innocens, ou dans la 
                              ville ou dans vos mestairies. Si vous 
                              luy trouuez du plaisir chez soy : probablement, il n'en cherchera point 
                              ailleurs.
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           294
                           
                           
                           
                           
                           IV.  Efforcez-vous de si bien esleuer 
                              vos Enfans : que leur vertu le touche, 
                              l'incline à les aimer : & luy fasse souhaiter leur bien : C'est le meilleur 
                              moyen de l'attendrir, & de luy engendrer vn desir de conseruer & d'augmenter ses biens, pour les mettre 
                              dans vn lustre conuenable à son  
                              estat.
                           
                           
                           V.  Si le desordre continuë, il sera 
                              vtile de parler à ses parens, plustost 
                              qu'aux vostres: de leur declarer ce qui 
                              se passe, & les soins que vous auez 
                              pris pour y remedier, les suppliant d'y 
                              contribuer leurs trauaux & leur authorité.
                           
                           
                           VI.  Que si tous ces moyens de prudence & de charité n'ont nul effect, 
                              & qu'il y ait vn probable peril de la 
                              ruine de vos enfans, parlez à vos propres parens. Demandez leur auis : & 
                              suiuez leur conseil: ils sçauent ce que 
                              les loix permettent, en de pareils 
                              accidens.
                           
                           
                           VII.  Enfin, si vostre mary prodigue son bien, conseruez le vostre: & 
                              ayez soin de vos enfans. Ne caution
                              
                              
                              295
                              
                              
                              nez iamais vostre mary, lors qu'il 
                              empruntera de l'argent. Opposezvous à la vente des fonds de terre, si  
                              la Loy vous le permet : au moins, n'y 
                              donnez iamais vostre consentement, 
                              si vos parens & vos amis ne iugent, 
                              que c'est vostre bien & de vostre famille. Il est bon de faire tout ce que 
                              vous pourrez pour gagner l'affection 
                              de vostre Mary : mais il ne faut point 
                              nuire à vos enfans, pour luy complaire: C'est en cela, qu'il est necessaire de 
                              montrer auec modestie vne force d'esprit inébranlable.
                           § II. Auis au Mary Prodigue, & Ioüeur.
I.  Si vous n'estes Prodigue, que 
                              dans l'imagination de vostre femme 
                              auaricieuse : ne desistez point de faire les mesmes aumosnes : Elle ne sçait 
                              ce qu'elle demande. Elle pretend enrichir sa maison, par vne espargne 
                              peu Chrestienne ; & elle en cherche 
                              la ruine, détournant les benedictions 
                              que le Ciel verse sur ceux qui sont liberaux : & attirant les fleaux, qui 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              296
                              
                              
                              tombent sur la teste de ceux qui sont 
                              auares.
                           
                           
                           Nous lisons dans la vie de Saint Simeon Stylite ; que la maison d'vn 
                              auaricieux fut bruslée, auec tous les 
                              thresors d'or & d'argent qui y estoient, 
                              à cause qu'il ne donnoit pas l'aumosne. Cét auare recourut à ce saint personnage, lequel luy declara la cause 
                              de son malheur : & ne voulut iamais 
                              prier Dieu, pour la reparation de sa 
                              perte, tant est desagreable à Dieu & 
                              aux Saints le defaut de charité enuers 
                              les pauures.
                           
                           
                           II.  Bien que vous deuiez continuer 
                              vos aumosnes, sans auoir esgard aux 
                              craintes de vostre femme : toutefois 
                              la prudence & la charité requierent, 
                              que vous les fassiez plus secrettement, 
                              afin de compatir à sa foiblesse ; & de 
                              conseruer dans vostre logis la paix & 
                              la ioye, qui sont deux biens inappréciables.
                           
                           
                           Nostre Seigneur nous enseigne, que 
                              lors que nous donnons l'aumosne, 
                              nostre main droite se doit cacher à la 
                              gauche.  Ce qui n'éclate point aux 
                              
                              
                              
                              
                              297
                              
                              
                              yeux des hommes, iette de plus brillans rayons aux yeux de Dieu : estant 
                              plus certainement fait pour luy, sans 
                              que les creatures y ayent aucune 
                              part.
                           
                           
                           III.  Prenez garde que vos aumosnes n'excedent point vos forces, Dieu 
                              ne veut pas, chaque iour, faire des 
                              miracles, enrichissant ceux qui s'épuisent mal à propos.  Il ne vouloit anciennement aucun Sacrifice sans sel. 
                              Il veut que la prudence, qui est l'œil 
                              & la guide des vertus,ouure vos mains 
                              & distribuë vos liberalitez.
                           
                           
                           Saint Paul nous auertit, Que nous 
                              de deuons point donner tellement aux 
                              pauures, qu'ils viuent en abondance: 
                              & que nous tombions dans l'indigence. On tient que S. Ioachin & Sainte 
                                 Anne, pere & mere de la glorieuse 
                              Vierge Marie, diuisoient leur reuenu 
                              en trois parts.  Ils en appliquoient 
                              l'vne au Temple, pour y offrir des victimes & pour y mettre des ornemens. 
                              Ils distribuoient l'autre aux necessiteux : & la troisiéme seruoit pour leur 
                              mesnage.
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           298
                           
                           
                           
                           
                           Vn tremblement de terre, secoüant 
                              tout le païs d'Antioche, où estoit S. 
                                 Simon Stylite, sur sa colonne, il pria 
                              
                                 Inuitã
                                 auec tout le peuple, qui l'estoit venu 
                              voir, pour le supplier qu'il appaisast 
                              la colere de Dieu, iustement irrité contre les débordemens du siecle.  L'on 
                              oüit vne voix celeste, qui disoit : La 
                              voix d'vn seul, en toute cette multitude a esté exaucée. S. Simon connut diuinement ce seruiteur de Dieu: 
                              & le fit venir au milieu de l'assemblée. 
                              C'estoit vn pauure vilageois fort humble. Le Saint le pressa instãmẽt de manifester quelles vertus il pratiquoit, par le 
                              moyen desquels sa priere auoit eu tant 
                              d'efficace.  Incontinent192 il se jetta par 
                              terre, & s'écria ; Ie ne suis qu'vn miserable pecheur.  Vne voix fut derechef oüye en l'air.  
                           
                           
                           O Simon, tu as esté exaucé auec ce bon vilageois. S. Simon le contraignit alors de dire sa maniere de viure.
Ie diuise, dit-il,
mon bien en trois parts. Ie donne la premiere aux pauures: la deuxiéme au Prince, en payant les gabelles: & la troisiéme à ma famille. A mesme temps tout ce 299 peuple courut à luy, l'embrassa, & le caressa, iettant plusieurs larmes.
IV.  Iamais vous n'aurez la reputation d'auoir vn jugement solide : si 
                              vous passez dans l'esprit de vos domestiques, de vos amis, & de vos 
                              concitoyens, pour vn joüeur & pour 
                              vn prodigue.
                           
                           
                           La Loy des douze Tables, chez les 
                              Romains, ostoit aux Prodigues & aux 
                              furieux l'administration de leurs biens. 
                              Elle commandoit, qu'vn Curateur leur 
                              fust donné : & que ce Curateur gouuernast tout, iusques à ce que le furieux fust retourné en son bon sens : 
                              & que le Prodigue se fust amendé.
                           
                           
                           Voudriez-vous estre mis en paralelle, auec des hommes qui ont perdu 
                              la raison, & qui sont en furie ? neantmoins, ne iugez-vous pas, que le 
                              Prodigue a vn grand rapport à vn homme furieux ?
                           
                           
                           Ne tiendriez-vous pas pour furieux 
                              celuy qui ietteroit tous ses meubles 
                              à la ruë.  Le Prodigue n'y jette pas 
                              seulement ses meubles, mais ses métairies & ses Seigneuries.
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           300
                           
                           
                           
                           
                           Timæus raconte, que dans Agrigen
                                 Ithen. 
                                 1b: 2.
                                 tum vne maison estoit appellée la 
                              Galere; parce que certains ieunes hommes estant yures, & pensant qu'ils 
                              fussent dans vn nauire agité de la tempeste, jetterent dans la ruë les verres, 
                              les pots, les plats, les viandes, les 
                              nappes, les couuertes des lits, les 
                              matelats, & tout ce qu'ils recontrerent. Les Iuges y accoururent pour 
                              arrester ce desordre. Les yvrognes tinrent ferme, & asseurent qu'ils auoient raison de décharger leur nauire, pour sauuer leur vie.
                           
                           
                           Qu'en iugez-vous ?  Si enyuré de 
                              vos passions, & du desir de prendre 
                              vos plaisirs, vous prodiguez vostre bien: 
                              vous faites encore pis qu'eux. Ils estoiẽt 
                              yvres & échauffez par quelque vin 
                              fougueux. Vous vous ruinez de sang 
                              froid.  Ils iettoient au pillage le bien 
                              d'autruy, & vous dissipez le vostre, 
                              celuy de vos enfans, & de vostre 
                              femme.  Ils estoient meus par vne 
                              opinion, que cette perte leur sauuoit 
                              la vie : & vous connoissez bien, que 
                              la douleur de vostre indigence & des 
                              
                              
                              
                              
                              301
                              
                              
                              opprobres, sera capable de vous ietter 
                              auant le temps dans le tombeau.
                           
                           
                           V.  Si vous auez vn serieux desir de 
                              vous amender, chassez loin de vous 
                              tous les flateurs, qui vous enuiron
                                 Camer. 
                                 in Symbol.
                                 nent, & qui succent vostre substance.
                           
                           
                           I.  Iean Dantisque Euesque, les appelloit les chiens d'Actæon, qui mangent leur maistre.
                           
                           
                           II.  Anaxilas les appelloit les vers des 
                              
                                 Theo. 
                                    phrast.
                                 riches,  Car comme le Ver ronge le 
                              grain ; de mesme ces hommes de tauerne rongent ceux qui ont de l'or & 
                              de l'argent.
                           
                           
                           III.  Diogenes disoit, qu'il estoit 
                              
                                 Laert.
                                 meilleur de tomber dans vne multitude de Corbeaux, qu'en celle des flatteurs : parce que les Corbeaux ne déchirent que les morts, & eux deuorent les viuans.
                           
                           
                           IV.  Constantin le Grand auertissoit, 
                              que ces ames malignes estoient la ti
                                 Niceph
                                 gne & les souris de la Cour des Princes, des Rois & des Empereurs.
                           
                           
                           V. Alphonse d'Arragon les comparoit plaisamment aux loups. Comme, 
                              disoit-il, les loups flattent & gratent 
                              
                              
                              
                              
                              302
                              
                              
                              les asnes : & puis les mettent en pieces, & en font leur curée.  De mesme, ces chercheurs de lippée franche 
                              flattent, par des Sonnets, par de vaines loüanges, par des railleries ingenieuses, les hommes riches & abrutis par le vin & par les autres delices : 
                              & les consument dans les festins & 
                              dans les jeux.
                           
                           
                           VI. Euitez sur tout les jeux de hazard: & principalement celuy des Dez. 
                              Comme la perte est soudaine & surprenante, elle ruine bien-tost ; & fait 
                              vomir d'execrables blasphemes contre 
                              Dieu & contre les Saints : i'en ay traité suffisamment au liure que i'ay fait 
                              pour les soldats.
                           
                           
                           
                           
                              
                                 Imprimé au 
                                 Pont, 
                                 chez 
                                 Guilleré.
                                 Vous faites estat d'estre honneste 
                              homme : fuyez donc le jeu des Dez. 
                              Le Prince des Philosophes193 enseigne, 
                              Que les larrons & ceux qui ioüent aux 
                              Dez, sont des personnes d'vn esprit 
                              bas, raualé & sordide : parce qu'ils 
                              cherchent vn gain illicite, & n'ont 
                              point d'autre but que de gagner.
                           
                           
                           Platon dit bien dauantage, & escrit, 
                              Que le diable, nommé Theut, est l'in
                              
                              
                              303
                              
                              
                              uenteur de ce jeu maudit.
                           
                           
                           Plusieurs histoires montrent, que 
                              le diable se plaist à ce jeu : qu'il y a 
                              joüé diuerses fois : qu'il y pousse ses 
                              esclaues : qu'il les fait blasphemer: & 
                              quelquefois les emporte en corps & 
                              en ame.
                           
                           
                           Cet ennemy des hommes ayant 
                              joüé auec vn frippon, nommé Thye- 
                              
                                 Cæsarius,l. 
                                 6. c. 34
                                 mo, il l'emporta visiblement, sans 
                              que iamais l'on en ait eu nouuelle depuis. Voudriez-vous jouër à ce jeu-là? 
                              Prenez garde, que le demon qui se 
                              cache dans vos yeux, & dans les pechez qui s'y meslent, est encore plus 
                              dangereux, que s'il vous apparoissoit 
                              visiblement.  Il vous causeroit alors 
                              de l'horreur, & maintenant il vous enchante : & vous attache à ce diuertissement criminel, par vne fausse delelectation, & par de vaines esperances 
                              de gagner quelque somme notable.
                           
                           
                           Corrigez-vous donc, pour mettre 
                              vostre salut dans l'asseurance, vostre 
                              femme dans le repos : & vostre famille 
                              dans vn estat florissant.
                           
                           
                           
                        
                        304
                        
                        
                        Bandeau décoratif.
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                     
                     XII. ET DERNIER CHAP. La Consolation & la Direction d'vne femme, dont le Mary est impie, qui luy empesche ses deuotions.
                           LEs pertes temporelles sont fort 
                           sensibles à vne femme, qui aime 
                           tendrement ses enfans : & qui souhaite 
                           auec passion de les esleuer dans la mesme splendeur, dans laquelle ses parens ont vescu.  Mais le peril de perdre le Paradis, & toutes les Couronnes que Dieu y donne, touche bien 
                           plus viuement vne femme vertueuse, 
                           & qui a penetré la grandeur de son 
                           Createur, la bonté de son Redempteur, & la douceur des biens qu'ils 
                           reseruent à leurs amis.
                        
                        
                        Or la compagnie d'vn mary, qui 
                           est impie, & qui empesche à sa femme 
                           par son authorité, par ses caresses, & 
                           par ses menaces les exercies de la pieté, donne vn iuste sujet de craindre, 
                           qu'elle ne se laisse tomber au preci
                           
                           
                           305
                           
                           
                           pice, y estant poussée auec violence : 
                           veu, principalement, que la foiblesse 
                           de la nature est si grande, qu'elle y 
                           glisse d'elle-mesme.  Il est donc difficile de consoler & de diriger vne femme qui est sur le bord de l'abysme, 
                           & qui tremble à chaque pas. Ne perdons pas neantmoins l'esperance de 
                           pouruoir vtilement à sa conduite.
                        
                        
                        § III. Auis à la femme qui est empesché dans ses exercices de pieté.
I.  Affermissez vostre courage, & ne 
                              vous laissez point ébranler dans vos 
                              deuotions, qui sont raisonnables : 
                              soit que vostre mary vous attaque 
                              par raillerie, ou par quelqu'autre maniere. Sainte Dorothée estant pressée 
                              par le Tyran Saprice, de quiter son 
                              Dieu, & d'adorer les idoles, comme 
                              les Empereurs le commandoient, res
                                 Surius
                                 pondit genereusement : 
                           
                           
                           L'Empereur du Ciel & de la Terre m'a ordonné de seruir à luy seul. Iugez vous mesme auquel ie dois obeïr. Elle tint cette fermeté d'esprit iusqu'à la mort, qu'elle souffrit auec ioye & allegresse,
II. Meditez auec attention, & auec 
                              
                              
                              
                              
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                              vn esprit de charité, s'il n'y a point 
                              d'excés dans vos pratiques.  Considerez, si vous n'estes pas trop longue, 
                              en vos prieres, ou trop austere en vos 
                              mortifications.  S'il y a de l'excés, moderez-vous: & vous y gagnerez deuant 
                              Dieu, & deuant les hommes ; vostre 
                              deuotion vous estant plus vtile, & 
                              moins onereuse aux autres.
                           
                           
                           Ceux qui boiuent moderément des 
                              
                                 Pline.
                                 eaux du fleuue Gallus en Phrygie, en 
                              reçoiuent du soulagement comme d'vne medecine salutaire. Mais ceux qui 
                              en boiuent trop, en deuiennent insensez. L'excez des oraisons & des autres exercices pieux font tourner la 
                              teste ; & iettent les femmes aheurtées 
                              à leur propre iugement, dans des presomptions, qui leur font faire de lourdes fautes.
                           
                           
                           III.  Les jours de Festes, vous pouuez prendre plus de loisir que les iours 
                              ordinaires. Il vous est alors loisible de 
                              vous confesser, de vous communier, 
                              d'assister à la grand'Messe de vostre 
                              Parroisse, au Sermon, à Vespres, & 
                              
                              
                              
                              
                              307
                              
                              
                              au Salut.  Par ce moyen, vous assouuirez vos saintes ardeurs, sans que personne se puisse plaindre, n'y ayant rien 
                              d'extraordinaire.
                           
                           
                           Pline asseure, Qu'en la Iudée, il y 
                              
                                 Pline, 
                                 l.31.c.2 
                                 Ioseph 
                                    deBelle 
                                 l. 7. c. 
                                 24.194
                                 auoit vn fleuue appellé le Fleuue du 
                              Sabbat. Il couloit toute la semaine, 
                              & le iour du Sabat il estoit à sec, & se 
                              reposoit. Dieu prit son repos ce iourlà, aprés auoir trauaillé toute la semaine, en la creation de tous les  
                              Estres.  Il le consacra dés lors aux 
                              exercices de pieté. En la Loy de Grace, nous auons les Dimanches & les 
                              Festes, pour nous y occuper.  I'en ay 
                              traitté ailleurs assez amplement, dans 
                              les Traitez du saint trauail des mains195, 
                              & du bon Vigneron196: ie n'en diray rien 
                              dauantage à ce sujet.
                           
                           
                           IV.  Trauaillez bien toute la semaine : & vostre mary ne trouuera point 
                              mauuais, que vous vaquiez à vos prieres les iours de Feste. Il est dangereux 
                              que la paresse ne se glisse en vostre 
                              cœur197, sous vn beau pretexte d'assister à 
                              des sermons extraordinaires, d'assister à 
                              plusieurs Messes, de vous confesser, & 
                              
                              
                              
                              
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                              de vous communier les iours de trauail, à l'occasion de diuerses petites 
                              deuotions, qui ne sont point d'obligation.  Bien trauailler au logis, c'est 
                              l'essentielle, la necessaire & la meilleure 
                              deuotion d'vne Mere de famille.
                           
                           
                           Iacob prit premierement, pour sa 
                              femme Lia : qui represente la vie actiue : & en suite, il espousa Rachel, qui 
                              est la figure de la vie contemplatiue. 
                              Lia eut plus d'enfans que Rachel, & 
                              d'vn d'eux nasquirent les Rois de 
                              Iudée198, & le Sauueur du Monde199 : 
                              Pour nous montrer, que souuent le 
                              merite est plus grand, dans le trauail 
                              que dans la contemplation.
                           
                           
                           Lors que Nostre Seigneur voulut 
                              ressusciter le Lazare, il parla premierement à Marthe : qui est le symbole de 
                              la vie actiue : & Marthe auertit sa sœur 
                              Marie Magdelaine, qui represente la 
                              vie contemplatiue, de le venir trouuer.
                           
                           
                           Hirsemés, ville en la Tribu de Dan, 
                              ( qui signifie jugement ) peut estre interpretée, ou Cité du Soleil, ou Cité  
                              de Seruice. Pour nous déclarer, que 
                              Dieu donne ses lumieres à ceux qui 
                              
                              
                              
                              
                              309
                              
                              
                              luy seruent dans les offices qu'il leur a 
                              donnez : & font les deuoirs, que leur 
                              condition requiert.  Vous voyez que 
                              le Soleil verse ses rayons, & contemple la terre en marchant tousiours. Il 
                              ne prend iamais aucun repos. Il sert 
                              sans cesse son Createur, dans l'exercice qui luy est ordonné. Si vous imitez ce Roy des Astres, vous serez toûjours dans les lumieres celestes, & 
                              illuminerez tousiours les autres.
                           
                           
                           V.  Vos deuotions sont libres : mais 
                              le soin de vostre mesnage est d'obliga
                                 Serm. 
                                 145.
                                 tion & de Iustice.  Or, comme enseigne S. Chrysologue, aupres de Dieu, 
                              la pieté ne vaut rien sans la iustice, 
                              ny la justice sans la pieté. Ces vertus 
                              se perdent, estant separées l'vne de 
                              l'autre.
                           
                           
                           VI.  Adjoustez à vostre trauail iournalier la Charité, la Patience, l'Humilité, la Conformité à la volonté 
                              de Dieu, & les autres vertus: & vous 
                              serez plus agreable au Ciel. L'Oraison est vn acte de la vertu de Religion ; qui n'est que la cinquiesme, 
                              dans l'ordre de Dignité entre les ver
                              
                              
                              310
                              
                              
                              tus. La Charité va la premiere, l'Esperance la suit : puis la Foy & la Penitence : & apres ces quatre Vertus 
                              vient la Religion. Addonnez - vous 
                              donc dauantage à la Charité enuers 
                              Dieu, enuers vostre mary, enuers 
                              vos enfans, enuers vos seruiteurs, 
                              vos ouuriers, vos censiers, vos voisins, vos parens, vos amis, vos ennemis, pour l'amour de Dieu : & tenez pour vne verité tres-certaine, 
                              qu'elle vous donnera vne Couronne 
                              plus brillante en Paradis, que ne feroit l'Oraison. Ce que l'Oraison promet à Dieu, la Charité le fait.  Le 
                              fruit vaut mieux que la fleur: & l'œuure, que la parole.
                           
                           
                           VI.  Mortifiez vôtre propre iugemẽt 
                              vostre inclination desreglée : dans 
                              vostre conduite. Domptez genereusement vos passions de colere, de haine, de tristesse, & semblables.  Prenez auec resignation les pertes qui 
                              vous arriuent par les gelées, par les 
                              gresses, par les auters accidens de fortune, & par la malice des hommes. 
                              Cette force d'esprit, vny à son Dieu, 
                              
                              
                              
                              
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                              vous esleuera plus haut que toutes 
                              vos contemplations.
                           
                           
                           Quelle est cette ame, dit Salomon au Cant.3. 6. Cantique,
qui monte du desert comme vne fumée faite auec les bonnes odeurs de la Mirrhe, de l'Encens, & des autres especes aromatiques. Remarquez, qu'il met la Mirrhe, qui est le symbole de la Mortification & de la Penitence, deuant l'Encens, qui est la figure de l'Oraison. Car la mortification & la Penitence plaisent plus à Dieu, & éleuent l'ame plus haut, que l'Oraison.
VII.  Si cela ne contente point vostre 
                              ardeur & vostre pieté : recompensez 
                              la perte que vous croirez faire en accourcissant vos prieres, par l'augmentation de leur ferueur.  Vous voudriez chaque iour oüir deux Messes, 
                              contentez-vous d'vne:mais assistez-y, 
                              comme si vous y voyiez Nostre Seigneur naistre sur le Calvaire, ou 
                              regner au Ciel, selon la varieté des 
                              temps de l'année. Vous desireriez 
                              d'assister tous les iours à la predication : n'y allez, que les Festes & les 
                              
                              
                              
                              
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                              Dimanches.  Mais escoutez-y le Predicateur, comme vn Ange, que Dieu 
                              vous enuoye: & comme Dieu-mesme, 
                              qui vous ordonne ses volontez.  Reduisez en pratique tout ce que vous 
                              oyez : & sans nul doute, vous serez 
                              plus parfaite, que si vous y alliez 
                              plus souuent par routine, & contre 
                              le gré de vostre mary, qui s'en trouue incommodé.
                           
                           
                           Vous voudriez communier deux 
                              ou trois fois chaque semaine : Ne 
                              vous approchez de cette sacrée fontaine qu'vne seule fois, en tout ce 
                              temps-là : mais allez-y, comme à la 
                              source de vostre vie & de vostre salut.  S. Charles Borromée, pour declarer son ardent desir de boire dans 
                              cette diuine fontaine, auoit peint vn 
                              Cerf, qui couroit à vne source d'eau 
                              viue : & y auoit mis cette Epigraphe: 
                              
                           
                           
                           Vna salus. Voila mon salut.
Vous ne trouuerez pas seulement, 
                              en l'Eucharistie, le moyen d'estancher vostre soif, mais aussi de rassasier vostre faim. Iesus-Christ y est le 
                              pain des forts, & le pain des Anges. 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
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                              C'est le Pain, qui fortifia le Prophete 
                              Elie, quarante jours durant: lors qu'il 
                              alloit au Mont Horeb, pour y parler à 
                              Dieu, & pour y receuoir ses ordres. 
                              C'est le Pain de Gedeon, qui renuerse 
                              le camp des Madianites: C'est la Manne qui nourrit delicieusement le Peuple de Dieu.
                           
                           
                           Ces pensées bien meditées dans vne 
                              Communion vous la rendront plus 
                              fructueuse, que ne seroient plusieurs 
                              faites sans consideration, & à la haste.
                           
                           
                           VIII.  Priez au matin & au soir, 
                              tous les iours, dans vostre logis. Personne ne le peut trouuer mauuais. 
                              Faites-le à deux genoux auec toute 
                              la modestie & auec toute la deuotion 
                              
                                 In Ep. 
                                 Alex.
                                 possible.  En l'Inde, du temps d'Alexandre le Grand, il y auoit deux 
                              arbres mysterieux ; l'vn s'appelloit 
                              l'arbre du Soleil : & l'autre, l'Arbre 
                              de la Lune.  L'vn & l'autre rendoit 
                              des oracles, lors que son Astre dardoit ses rayons sur les branches. On 
                              fit voir cette merueille à ce valeureux 
                              Conquerant. L'homme est vn Arbre 
                              celeste : il doit parler à son Dieu, & 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
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                              luy presenter ses fruits à toute heure, 
                              mais particulierement au commencement du iour, & au commencement 
                              de la nuit.  Saint Hierosme conseille 
                              à la Vierge Eustochium, d'estre vne 
                              Cigale de la nuit : & de chanter alors 
                              les loüanges de son Createur. Et l'Autheur du Liure de la Sapience200 nous 
                              auertit, Que la Manne se donnoit au 
                              
                                 Sap. 
                                 39. 28.
                                 matin : & qu'il la falloit recueillir auant le leuer du Soleil, autrement 
                              elle se fondoit, 
                           
                           
                           afin de manifester à tous, qu'il faut benir Dieu, auant que le Soleil soit leué : & l'adorer, lors qu'on en voit les premiers rayons. Dieu vous y communiquera ses douceurs, si vous estes diligente. Curtius fait Lib. 6.201 mention d'vn arbre au païs des Hyrcaniens202: dont les feüilles sont chargées de miel, à l'Aube du iour. Mais le Soleil n'a point plustost ietté ses rayons dessus, que ce suc est perdu. Soyez soigneuse, que la paresse ne vous fasse rien perdre : & vous serez bien-tost riche.
IX.  Dans tout le cours de la iournée, entretenez-vous en de feruentes 
                              
                              
                              
                              
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                              Oraisons Iaculatoires203, & en de saints 
                              desirs. Ils vous seruiront souuentefois plus, que de bien longues deuotions.
                           
                           
                           Celuy qui desire, dit Saint Augustin, In Ps. 86.
crie du cœur204: bien qu'il se taise. Et celuy qui ne desire pas, est muet aupres de Dieu : quoy qu'il rompe les oreilles de ceux auec qui il vit ; iettant de grands cris. In Moral. Saint Gregoire assure, que les desirs ont vne voix plus penétrante, aupres de Dieu, que les paroles.
X.  Tenez-vous tousiours en la presence de Dieu : & tout le tumulte des 
                              affaires n'empeschera point l'éleuation 
                              de vostre esprit, ny l'vnion de vostre  
                              cœur205 à son Bien-aimé: comme l'experimenta Sainte Catherine de Sienne, ainsi que i'ay rapporté ailleurs.
                           
                           
                           La pierre precieuse Synodites est 
                              
                                 Damascius in 
                                 uita 
                                 Isidor.
                                 marquée du Soleil & de la Lune. Le 
                              Soleil y demeure tousiours d'vne mesme grandeur.  La Lune y croist & y  
                              decroist, comme la Lune qui est au 
                              Soleil, au rapport de Damascius. Les 
                              choses sublunaires croissent & decrois
                              
                              
                              
                              
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                              sent en elles-mesmes, & dans nos 
                              cœurs206: mais Dieu, qui est tousiours 
                              le mesme, doit estre tousiours d'vne 
                              mesme maniere, le Maistre & le Roy 
                              de nos esprits.
                           
                           
                           XI.  Vous pouuez de tẽps en temps, 
                              vous tirer à l'escart dans quelque coin: 
                              & y espancher vostre cœur deuant 
                              Dieu. Il acceptera aussi bien vos vœux 
                              & vos larmes, que si vous estiez au 
                              pied des Autels.
                           
                           
                           Saint Iulien dit la Messe, dans la pri
                                 In eius 
                                 rebus 
                                 geslis.
                                 son, se seruant de sa poitrine, pour 
                              son Autel207. Les Anges apporterent vn 
                              Calice & vne Hostie, dans la prison, 
                              à saint Clement Euesque d'Ancyre. 
                              Tout lieu est bon à Dieu. Il ne regarde que le cœur de ses seruiteurs.
                           
                           
                           XII.  Si vous n'estes point satisfaite 
                              de ce que ie vous propose, adressezvous à vostre Confesseur & à vostre 
                              Directeur : & suiuez leur conseil. 
                              Mais choisissez des hommes vertueux, 
                              sçauans & experimentez en la vie spirituelle. Si apres auoir oüy leur avis, 
                              conformes à ce que ie vous dis, vous 
                              ne les croyez pas: asseurez-vous, que 
                              
                              
                              
                              
                              317
                              
                              
                              vous estes dans vne illusion dautant 
                              plus perilleuse, qu'elle a plus d'apparence de sainteté.
                           
                           
                           On ne presente point de venin, 
                              sans y mesler du  miel ou du sucre. 
                              Et les vices ne trompent iamais si 
                              bien que sous le voile des vertus. Le 
                              Diable apparut à Saint Potite & à Saint 
                                 Martin, sous la figure de Iesus Christ : 
                              & sous la figure de Nostre-Dame, à vn 
                              
                                 Bouer- 
                                 in Ann. 
                                 Capuc
                                 Religieux de l'Ordre de saint François, qu'il traita puis apres trescruellement: l'ayant, sous pretexte de 
                              Charité, poussé à vne desobeïssance. 
                              Il prit la forme d'vn Ange, s'apparoissant au Moine Heron: d'abord il le 
                              porta à des jeûnes indiscrets: en suite, 
                              il le fit sortir de son Monastere, ietter 
                              bas sa robe, retourner aux delices du 
                              siecle, s'y soüiller des vices les plus 
                              honteux: & à la fin, se precipiter dans 
                              vn puits, & mourir impenitent. Cét 
                              esprit malin trompa vn ieune Reli
                                 Histor 
                                 Societ.208
                                 gieux de nostre Compagnie, se montrant à luy auec le visage & les habits de saint Paul. Au commencement 
                              il luy inspira de grands gousts de de
                              
                              
                              
                              
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                              uotion : l'exhorta au zele des ames, 
                              luy conseilla de lire la sainte Escriture, 
                              & les Peres.  Puis il le détourna de 
                              lire Ciceron & Virgile: qui neantmoins 
                              estoient necessaires pour bien faire 
                              sa classe. Il le dégousta, en suite, de 
                              sa Religion, où il perdroit beaucoup 
                              de temps à la lecture de ces Payens. 
                              Et enfin, le rendit vn malheureux 
                              apostat, sous le pretexte qu'ayant vn 
                              grand esprit, & vn rare talent pour 
                              la predication, il auanceroit bien plus 
                              la gloire de Dieu dans les chaires des 
                              Eglises, que dans la poussiere des 
                              classes.  Et lors qu'il fut dans le siecle, toutes ses belles resolutions s'en 
                              allerent en fumée.  Tout son cœur209 
                              s'éuapora bien-tost, & se glaça dans 
                              vn air contagieux.
                           
                           
                           Craignez-donc, que sous le voile 
                              de pieté, le demon ne vous détourne des œuures de Charité & de Iustice, que vous deuez exercer dans vostre logis, enuers vostre mary, enuers 
                              vos enfans, & enuers vos seruiteurs. 
                              Vous deuez pourvoir à leur viure, à 
                              leurs habits, à leur contentement, & 
                              
                              
                              
                              
                              319
                              
                              
                              à leur vertu. La deuotion ne consiste 
                              ny aux larmes, ny aux longues oraisons : mais elle est vn acte de volonté, de se donner auec promptitude 
                              au seruice de Dieu: comme l'explique 
                              saint Thomas.  Ou bien, la Deuotion 
                              est vne ferueur de la volonté : qui ne 
                              se pouuant contenir au dedans du  
                              cœur210, se manifeste au dehors, par de 
                              certains indices.
                           
                           
                           XIII.  Ne desesperez iamais de la  
                              conuersion de vostre mary : quand 
                              bien il seroit tel en impieté, que vostre imagination vous le represente. 
                              
                                 I. Cor. 
                                 7.14
                                 
                              
                           
                           
                           L'homme infidelle, dit saint Paul,
sera sanctifié par la femme fidelle. Tous les pechez des hommes ne sont que comme vne bluette & vne petite estincelle, qui s'esteint incontinent211, estant iettée dans la misericorde de Dieu, comme dans vne mer infinie.
Saint Carpus, voyant qu'vn Payen 
                              
                                 S. Dionys.in 
                                 Epist.
                                 auoit peruerty vn Chrestien, prioit 
                              Dieu ardemment, qu'il les perdist 
                              tous deux. Dans l'ardeur de son oraison, il vit l'Enfer qui estoit ouuert : 
                              & ces miserables sur le bord, tout 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              320
                              
                              
                              prests à tomber dedans. Son zele estoit 
                              si bruslant, qu'il se leua pour les 
                              pousser dans ces flammes vangeresses: 
                              de peur, que par leur mauuais exemple, ils ne peruertissent quelqu'vn de 
                              ses sujets.  A mesme temps, il apperçeut Nostre Seigneur Iesus-Christ qui 
                              descendoit du Ciel, & qui alloit aider 
                              ces pauures pecheurs, pour les retirer de cét abysme.  Il declara alors à 
                              Carpus, par des paroles tres-tendres, 
                              qu'il estoit prest de souffrir pour chaque pecheur, ce qu'il auoit souffert 
                              pour tous les hommes en general: si 
                              son Pere eternel l'ordonnoit de la sorte.  Ce charitable Sauueur a declaré 
                              cette mesme vanité à sainte Brigide, & 
                              à plusieurs autres.
                           
                           
                           Manassés, Roy de Iuda, fut tres
                                 22. Par. 
                                 33.212 & 
                                 Salian.
                                 impie l'espace de sept ans. Il adora les 
                              faux Dieux : il leur bastit des Autels 
                              & des Temples : il prophana le Temple du vray Dieu, y posant des Idoles : il passa son fils par le feu en leur 
                              honneur : & comme escrit saint Hierosme, l'y brusla entierement. Il s'adonna aux enchantemens, & con
                              
                              
                              321
                              
                              
                              sulta les Deuins. Il establit des Prestres d'Apollon & des Augurs213. Il 
                              remplit la ville de Ierusalem du sang 
                              des innocens. Il fit scier en deux le 
                              Prophete Isaye, qui estoit son parent. 
                              Estant pris par Merodach, Roy de Babylone214, il fut serré dans vne estroite 
                              prison. Sa misere luy ouurit les yeux, 
                              & fit reconnoistre ses pechez. Il en 
                              demanda pardon, & se conuertit parfaitement. Dieu le receut auec tant 
                              de charité, qu'il le deliura de sa captiuité: luy remit le Sceptre en main, 
                              & la Couronne sur la teste, & le fit 
                              regner heureusement encore plus de 
                              quarante ans. Vostre mary n'a iamais 
                              fait la moitié des impietez & des 
                              cruautez de ce Roy: pourquoy donc 
                              n'auriez-vous point esperance, qu'il 
                              se conuertira.
                           
                           
                           XIV.  Cherchez auec zele tous les 
                              moyens de le conuertir, y employant 
                              ses parens, ses amis, Monsieur vostre 
                              Curé, quelques Religieux feruens & 
                              experimentez. La femme de Phanias 
                              le conuertit à Nostre Seigneur; par le 
                              moyen de saint Basile : encore qu'il 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              322
                              
                              
                              fust si méchant que de s'estre deuoüé 
                              au diable.
                           
                           
                           XV.  Trauaillez y vous-mesme : & 
                              ne refuyez aucune peine, pour sa 
                              conuersion. Saint Paul desiroit d'estre 
                              anatheme, pour sauuer les Hebreux 
                              
                                 In Act.
                                 ses freres. Saint Chrysostome asseure 
                              ses auditeurs, qu'il voudroit estre mille fois aueugle, s'il pouuoit par son 
                              aueuglement conuertir leurs ames : 
                              qui luy estoient plus cheres que la 
                              lumiere du Soleil. Moyse demandoit 
                              à Dieu, qu'il l'effaçast du Liure de 
                              vie, s'il ne vouloit pardonner à son 
                              Peuple.
                           
                           
                           XVI.  Priez feruemment pour luy, il 
                              n'est rien qu'vne feruente oraison 
                              n'obtienne.  
                           
                           
                           L'Oraison, dit S. Augustin,
est le secours de l'ame sainte, laIn Ser.
consolation du bon Ange, le tourment du diable, vn seruice agreable à Dieu, la loüange particuliere de la penitence & de la Religion, vne gloire accomplie, vne esperance certaine, & vne santé incorruptible.
XVII.  Efforcez-vous, sur tout, de 
                              luy persuader, qu'il se retire des mau
                              
                              
                              323
                              
                              
                              uaises compagnies : de peur qu'il n'y 
                              perisse. Moyse estant allé proche des 
                              pauillons de Coré, Danthan & Abiron, dit à tous ceux qui y estoient accourus, pour voir le sucés de son voyage. 
                           
                           
                           Retirez-vous de la demeure de Num. 16. 26. ces impies, & ne touchez rien de ce qui leur appartient : de crainte que vous ne soyez enuelopé dans leurs pechez: & que vous ne participiez à leur punition. Apres auoir dit ces paroles, il fit fendre la terre en deux : & tous ceux qui estoient dans leurs pauillons furent abysmez auec eux, à la reserue des enfans de Coré, que Dieu conserua par miracle. Il faut vn miracle, & vn miracle extraordinaire, pour conseruer la vertu au milieu des impies mais il faudroit vne douzaine de miracles, pour conuertir vn meschant homme, qui continuë de hanter ces personnes empestées.
XVIII.  Asseurez-vous, que si vos 
                              efforts sont constans : si vos prieres 
                              ont de la perseuerance: si les hommes 
                              prudens & vertueux y mettent la 
                              main : que vous obtiendrez la con
                              
                              
                              
                              
                              324
                              
                              
                              uersation de vostre mary: comme fit 
                              saint Monique, & comme ont fait 
                              plusieurs autres. Et alors vous aurez 
                              plus de liberté de vaquer à vos deuotions.
                           §. III. Auis pour le mary, qui empesche les devotions de sa femme.
I.  C'est vne folie de s'attaquer à plus 
                              fort que soy : & au pouuoir de qui 
                              sont nostre vie, nostre santé, nos 
                              forces, nos richesses, & nos honneurs. 
                              Qui peut les augmenter, les diminuer, & les oster entierement, selon 
                              
                                 Prou. 
                                 5. 22.
                                 
                              sa volonté. 
                           
                           
                           L'impie, dit Salomon,
sera pris dans ses crimes : & lié par les chaisnes de ses pechez. Il mourra, parce qu'il Es.c.15 n'a point receu la doctrine & la maniere de bien viure. Il sera trompé, par la multitude de ses sottises. Comment pourroit-il euiter la punition de son souuerain Seigneur, & retenir sa main vangeresse, veu qu'il luy est en abomination : & que comme parle Iob, Iob 31. il le garde pour le iour de sa fureur.
II.  L'impieté trouble l'esprit de celuy qu'elle possede. 
                           
                           
                           Il n'est nulle paix  325 Cap.48 22 & 7 20.215 à l'impie, dit le Prophete Isaye, qui asseure, qu'il est vne mer agitée, qui ne peut appaiser ses flots & ses tempestes : & que ses eaux salées, outrepassant leurs bornes, rempliroient tout le chemin de bouë & d'ordure.
Chacun, dit l'Orateur Romain, est 
                              tourmenté par sa propre conscience. 
                              Ses tromperies, ses crimes & sa sottise l'inquietent.  Ses mauuaises pensées, & le souuenir de ses offenses 
                              l'éfrayent.  Voila les continuelles & 
                              les domestiques furies des impies, 
                              qui les agitent iour & nuit, sans aucun relasche.
                              Theodoret, l. 
                              4. hist. 
                              cap. 29216
                              
                           
                           
                           III.  L'impieté renuerse les Empires & les Royaumes: L'experience de 
                              tous les siecles l'a prouué euidemment.  Et vn genereux Capitaine le 
                              dit à son propre Prince. L'Empereur  
                                 Valence, heretique, reprochoit à Trajan, son General d'armée, qu'il estoit vn homme lâche d'auoir perdu 
                              vne bataille qu'il deuoit gagner. Ce 
                              braue cœur217, chrestiennement courageux luy repartit auec modestie, & 
                              auec vne loüable fermeté d'esprit. 
                              
                              
                              
                              
                              326
                              
                              
                              
                           
                           
                           Vostre Majesté m'excuse: ie n'ay nullement esté vaincu. Vous auez rejetté la victoire, par la guerre que vous faites à Dieu. Car Dieu est tousiours victorieux & la victoire suit ceux qui bataillent sous ses estendars. Si l'impieté renuerse les Empires : auec combien plus de facilité perdra-t-elle vostre famille ?
Au contraire, la pieté est la base 
                              des familles & des Royaumes. 
                           
                           
                           Cherchez premierement le Royaume de Dieu, disoit Nostre Seigneur :
& tout le reste 1. Tim. 6. vous sera donné. S.Paul asseure son disciple Timothée, que la pieté est vn grand gain. L'Empereur Constantin connoissoit parfaitement cette verité : & disoit souuent ; Que la veritable pieté estoit la source & la racine de la grandeur & de la majesté de l'Empire Romain.
IV.  Si vous ne voulez point obeïr 
                              aux inspirations de Dieu : qui vous 
                              exhorte à quitter vostre libertinage, 
                              & vostre vie licencieuse : au moins 
                              permettez à vostre femme de faire ses 
                              deuotions: afin qu'elle arreste la colere de Dieu, qui tient desja ses fou
                              
                              
                              327
                              
                              
                              dres, pour vous escraser la teste. 
                           
                           
                           L'homme infidelle, comme i'ay dit auec l'Apostre,
sera sanctifié par la femme fi 1.Cor. 7. 4. delle: beaucoup plus celuy qui a desja la Foy, qui est la racine de toutes les vertus.
V.  Estre impie en soy-mesme, & 
                              troubler la pieté des autres: c'est faire 
                              l'office d'vn demon desesperé.  Quelle excuse apporterez-vous au iour du 
                              Iugement, pour éuiter les rigoureuses peines qui vous sont preparées ? 
                              Si vous pechez, vous pouuez alleguer 
                              la violence des tentations, la douceur des plaisirs, le torrent des compagnies : mais quel motif pourrezvous alleguer, pour auoir empesché 
                              les autres de se donner totalement à 
                              Dieu ?
                           
                           
                           VI.  Si vostre femme est pieuse, elle 
                              en sera plus chaste, plus facile à 
                              gouuerner, & plus vtile à vos enfans & à toute vostre famille. Les raisons en sont éuidentes.
                           
                           
                           I.  La deuotion est pure, & aide la 
                              
                                 In Homill.218
                                 pureté.  
                           
                           
                           Si, dit Saint Gregoire,
la vertu de Deuotion entre profondement  328 dans nostre cœur219, tout le tumulte des tentations cesse.
II.  La Deuotion est paisible. Iesus 
                              est vn Agneau, & inspire vn humeur 
                              douce & humble à ceux qui le prient, 
                              & qui le reçoiuent souuent en l'Eucharistie.  Et S. Bernard dit à ses Religieux; Si vous ne sentez point si souuent les esmotions de la colere & 
                              de l'orgueil : rendez - en grace au 
                              Corps de Iesus-Christ, qui se donne à 
                              vous au Saint Sacrement de l'Autel.
                           
                           
                           III.  L'entrée des Esglises, où l'on 
                              voit le Crucifix, les Images des Saints, 
                              la modestie des Chrestiens, la deuotion des Prestres, le zele des Predicateurs, adoucit vn esprit, pour farouche qu'il puisse estre.
                           
                           
                           Elien rapporte, qu'au Temple d'A
                                 Lib.12 
                                 c. 32220
                                 donis en l'Elymée, les Lions estoient 
                              appriuoisez : qu'ils caressoient ceux 
                              qui y alloient, & receuoient de leur 
                              main du pain, & ce qu'ils leur presentoient : puis se retiroient modestement.
                           
                           
                           IV. Ne craignez-vous pas que Dieu 
                              vous chastie, si vous attaquez ceux 
                              
                              
                              
                              
                              329
                              
                              
                              qui se refugient à ses Autels ?  Vous 
                              sçauez que les Biches, les Ours, les 
                              Lions, les Lievres, & diuers autres 
                              animaux, cherchant leur azyle aupres 
                              des Saints, ou dans les Eglises, n'ont 
                              pû estre pris par les chiens, ny par les 
                              chasseurs.
                              In 
                              Cayco.
                               
                           
                           
                           Le ieune Plutarque escrit vne  fable qui fait à nostre propos: Teuthras, 
                              dit-il, Roy de Mysie, poursuiuant 
                              vn Sanglier : cét animal se ietta dans 
                              le Temple de Diane : & dit tout haut, 
                              O grand Roy, pardonnez au seruiteur de la Deesse. Teuthras, eschauffé dans sa poursuite, n'eut nul esgard à ses paroles, & le tua : ce qui 
                              fut cause, que Dieu le rendit si furieux, qu'il couroit seul par les bois 
                              & par les deserts : & ne pût iamais 
                              estre guery, que sa mere n'eust offert 
                              vn Sanglier d'or à Diane.
                           
                           
                           Ce que les Payens ont feint dans 
                              cette fable, arriue tous les iours dans 
                              les familles, lors qu'on trauerse ceux 
                              qui ont leur recours à Dieu dans les 
                              Eglises, & dãs les exercices de deuotiõ.
                           
                           
                           V.  Meditez souuent l'infinie gran
                              
                              
                              330
                              
                              
                              deur de Dieu: & vous trouuerez que 
                              tous les seruices qui luy sont rendus par vostre femme, sont trespetits, en comparaison de ce qu'il 
                              en merite.  Les Anges, les Cherubins, les Seraphins, & tous les Princes du Paradis luy chantent sans cesse 
                              des loüanges : & voilent leur face en 
                              sa presence, ne pouuant soustenir l'éclat de ses rayons. Les vingt-quatre 
                              Princes, qui parurent à Saint Iean 
                              dans son extase, & qui representent 
                              tous les Saints, jettent à ses pieds 
                              leurs Sceptres ; & leurs Couronnes. 
                              Et vous plaindrez vne demie heure 
                              que vostre femme met chaque iour 
                              à oüir vne Messe : ou vn quart d'heure qu'elle met à ses prieres du soir & 
                              du matin.
                           
                           
                           Vous ressemblez aux Sinites, peuple barbare & impie dans l'Inde. Ils 
                              
                                 Maff. 
                                 lib. 6. 
                                 hist. 
                                 Ind. 221
                                 ne donnent à leurs Dieux, que le 
                              moins qu'ils peuuent.  Ils leur offrent quelques oreilles de pourceaux, 
                              les ongles des oiseaux, & quelques 
                              gouttes de vin : Et font festin de ce 
                              qui reste, auec vne ioye déreglée, & 
                              
                              
                              
                              
                              331
                              
                              
                              auec des danses insolentes.
                           
                           
                           VI.  Nostre Dieu  ne veut point, 
                              qu'on luy offre des victimes aueugles, 
                              boiteuses & estropiées. Il veut tout, 
                              ou rien, & desire, qu'on le serue 
                              auec alegresse, & auec liberalité. Les 
                              grands cœurs222 s'y sont comportez de 
                              la sorte: & Dieu les a benis dans leurs 
                              desseins.
                           
                           
                           Emmanuel a esté l'vn des plus heu
                                 Osor. 
                                 l. 12.223
                                 reux & des plus courageux Rois de 
                              Portugal : & qui en a plus estendu 
                              l'Empire. Pendant que ses Capitaines 
                              domptoient les Indiens, auec vne poignée de gens: il esleuoit les mains aux 
                              Autels, & augmentoit la pieté de tous 
                              ses domestiques & de tous ses sujets. Il 
                              estoit si pieux, & se plaisoit tant dans 
                              les Eglises : qu'au temps qu'on faisoit 
                              l'Office solomnel de la Passion de Nostre Seigneur, il n'en sortoit iamais: & 
                              les trois iours que le S. Sacrement est 
                              exposé solemnellement dans vn sepulchre, il ne se deshabilloit point, & ne 
                              sortoit point de ce lieu sacré, que pour 
                              fort peu de temps. Lors que le sommeil 
                              l'accabloit, il prenoit vn peu de repos, 
                              
                              
                              
                              
                              332
                              
                              
                              sans auoir ny lit, ny autre chose delicate pour se coucher.
                           
                           
                           Conformez-vous à cette pieté : & 
                              vous participerez à son bon-heur. Que 
                              si vostre cœur224 est encore trop attaché 
                              à la terre & aux plaisirs : réjouïssezvous, comme i'ay dit, que vostre femme qui est vn autre vous-mesme, fasse 
                              son deuoir pour vous deux, afin que 
                              Dieu ne vous punisse point, & vostre 
                              famille, estant irrité par vos crimes.
                            
                            
                           
                           
                           Fin du deuxiesme Liure.
                           Vignette fleurie.
                            
                            
                            
                            
                            
                            
                           
                           
                           
                     
                     
                     333
                     
                     
                     Bandeau décoratif.
                     
                     
                     
                        
                        
                        
                     
                     
                     
                     
                  
                  
                  
                  LA DIRECTION ET LA CONSOLATION DES PERSONNES MARIEES. LIVRE TROISIESME. Filet simple.
CHAPITRE PREMIER. La loüange des Femmes vertueuses.
C
                           Omme ie suis obligé, par 
                           la necessité de mon sujet, 
                           de rapporter plusieurs choses contre les mauuaises fem- 
                           mes: il est bien iuste, que ie dise quel
                           
                           
                           334
                           
                           
                           que chose à l'honneur des bonnes : 
                           veu qu'elles contribuent beaucoup auec leur mary au bien de la famille.
                        
                        
                        Si chaque famille est vn corps œconomique, dont le mary est le chef, auquel resident tous les sens : la femme 
                           en est le cœur225; qui forme les esprits, 
                           qui les viuifie, & les enuoye par tous 
                           les membres, à l'aide de l'amour qu'elle porte à son mary, à ses enfans, à ses 
                           seruiteurs, & à ses seruantes.
                        
                        
                        Si chaque famille est vn petit Monde, le mary en est le Soleil : qui, dans 
                           le iour des honneurs & des charges, 
                           esclaire non seulement ses domestiques, mais aussi ses concitoyens. La 
                           femme est la Lune : qui, dans le repos & dans le silence de la maison, 
                           dissipe les tenebres, qui se presentent 
                           en diuers rencontres.
                        
                        
                        De quelque costé que vous jettiez 
                           les yeux, vne vertueuse femme est 
                           d'vn grand prix : & fait paroistre vn 
                           merueilleux esclat : soit que vous la 
                           consideriez à l'esgard de Dieu, des Anges & des Saints : soit que vous abaissiez les yeux dans son logis, où elle 
                           
                           
                           
                           
                           335
                           
                           
                           profite à son mary, à ses enfans, & 
                           à ses domestiques.
                        
                        
                        I. La pieté que les hommes font paroistre en tout le Monde, dans ce 
                           qui concerne le seruice de Dieu, a 
                           attaché à leur sexe l'Eloge de Deuot. 
                           Et de vray, qui est-ce qui frequente 
                           plus souuent les Eglises ? qui est-ce 
                           qui assiste plus assidument aux predications ? qui est-ce qui reçoit auec 
                           plus de tendresse les Sacremens ? Iugez-vous que ce soient les hommes ? 
                           les femmes ne les deuancent-elles pas 
                           beaucoup dans ce deuoir.
                        
                        
                        Ie ne trouue aucun homme, qui 
                           soit allé à Nostre Seigneur, pour en 
                           obtenir des biens spirituels: qu'il n'y 
                           ait esté appellé sensiblement.  Et ie 
                           rencontre la Magdeleine, qui s'y est 
                           transportée, par vne ferueur tresadmirable, pour la remission de ses 
                           pechez. Elle se presenta à luy en plein 
                           midy, dans vn festin, à la veuë de 
                           plusieurs personnes de marques. Elle 
                           se prosterna toute esplorée à ses pieds; 
                           elle les laua de ses larmes : & les essuya de ses cheueux. Elle fit à diuer
                           
                           
                           336
                           
                           
                           ses reprises telle profusion d'onguens 
                           tres precieux : que les Apostres mesmes en murmurent, mais IesusChrist la deffendit. Elle le chercha la 
                           premiere, apres sa Resurrection, lors 
                           que la frayeur tenoit les Apostres au 
                           logis : & eut le bon-heur de ioüir de 
                           sa veuë, auant tous les hommes.
                        
                        
                        Les hommes ont tres mal-traitté 
                           Nostre Seigneur, durant toute sa vie. 
                           Herode l'Ascalonite le contraignit de 
                           fuir en Egypte, s'il ne vouloit estre 
                           massacré.  Les Scribes & les Pharisiens au temps de sa Predication, s'éforcent de le surprendre en ses discours, d'obscurcir l'esclat de ses miracles ; & de le faire passer dans 
                           l'esprit du peuple, pour vn homme 
                           de bonne chere, pour vn seditieux, 
                           & pour vn blasphemateur. Au temps 
                           de sa Passion, il a esté trahy ; vendu, 
                           lié, fouëtté, couronné d'espines, & 
                           cloüé en Crox par les hommes; partie 
                           Iuifs, partie Payens.
                        
                        
                        Au contraire, nous ne lisons point 
                           qu'aucune femme l'ait blasmé, ny 
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           337
                           
                           
                           attaqué.  Lors qu'il preschoit, vne 
                           femme s'escria publiquement, 
                        
                        
                        Bien-Luc 12 27.226
heureux est le ventre, qui vous a porté, & les mammelles qui vous ont allaité. Lors que tous les Docteurs, les Prestres, les Iuges, & tout le Peuple poursuiuent la mort de Iesus-Christ : & qu'on l'auoit chargé de sa Croix, les femmes deuotes le suiuoient, & tesmoignoient leur douleur par leurs larmes: & eurent le courage de monter sur le Caluaire auec luy, & d'y demeurer iusques à sa mort. Dans le voyage, la B. Veronique le secourut, & luy presenta vn beau linge, pour en essuyer son visage, tout chargé du sang qui sortoit des trous qu'auoient fait les espines : Et cét aimable Seigneur y imprima sa figure, qui se voit encore aujourd'huy.
Depuis que Iesus-Christ a pris possession de son Royaume, il a fait de 
                           tres-signalées faueurs aux femmes, & 
                           les a esleuées à des extases, des rauissemens & des transports presque incroyables.  Leur a communiqué les 
                           dons de sagesse, de prophetie, de mi
                           
                           
                           
                           
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                           racles, & de tout ce qui est le plus 
                           precieux & le plus admirable dans la 
                           vie spirituelle. Lisez les vies des Saintes Brigides, Gertrudes, Catherines de 
                              Sienne & de Gennes, Therese : & plusieurs autres, & vous verrez, qu'il estdifficile de trouuer des hommes, à 
                           qui ce Seigneur d'amour & de bonté 
                           ait tesmoigné tant de caresses : & fait 
                           tant de faueurs sensibles.
                        
                        
                        II.  Les Anges ont tres-souuent fauorisé les femmes. Vn Ange apparut 
                           premierement à la mere de Samson227, 
                           auant que de se rendre visible à Manuë son mary : & cét homme estant 
                           entré dans vne frayeur, qu'il mourroit bien-tost, à cause de cette veuë, 
                           cette femme forte luy osta cette apprehension chimerique.
                        
                        
                        Qui pourroit raconter les seruices, 
                           que les Anges ont rendus à la glorieuse Vierge Marie.  L'Archange Gabriel 
                           luy reuela le Mystere de l'Incarnation, 
                           sans en dire vn seul mot à son mary 
                           saint Ioseph, lequel n'en sceut rien, 
                           iusques à ce que sa grossesse parust.
                        
                        
                        
                        
                        339
                        
                        
                        
                        
                        Sainte Françoise Romaine, auoit 
                           
                              Vita.228
                              deux Anges pour la gardes & pour 
                           l'esclairer. Ils se rendoient visibles à 
                           elle, dans vne tres-rauissante beauté: 
                           comme i'ay rapporté dans vn autre 
                           liure.
                        
                        
                        
                           
                              Bollãd. 
                              Inuita 229
                              III.  Les Saints n'ont pas moins 
                           tesmoigné, par leurs bien-faits, l'estime qu'ils faisoient des femmes vertueuses, & adonnées à la deuotion. 
                           Ie me contenteray de ce qui arriua à 
                           la B. Veronique de Binasco : à qui ils 
                           apparurent chaque iour d'vne année 
                           toute entiere : luy declarant tout ce 
                           qui les concernoit, au iour de leurs 
                           Festes. Lisez sa vie : & vous auouërez 
                           que vous ne sçauez aucun homme qui 
                           ait eu tant de si belles apparitions & 
                           reuelations de Nostre Seigneur, de 
                           Nostre Dame, des Anges & des Saints.
                        
                        
                        IV.  Les maris reçoiuent de grandes 
                           assistances, par leurs femmes, & au 
                           corps & à l'ame.
                        
                        
                        I.   Michol sauua la vie à Dauid, par 
                           sa prudence, en amusant les satellites 
                           du Roy Saül son pere: & faisoit sauuer 
                           ce Prince, par vne fenestre.
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                        340
                        
                        
                        
                        
                        2.  Plusieurs femmes ont esté cause de 
                           la conuersion de leurs maris.  Sainte 
                           Cesarée, Reine des Perses ou des Parthes, s'estant retirée vers l'Empereur 
                           Constantin, fit si adroitement, que 
                           le Roy son mary se conuertit à nostre 
                           sainte Foy: la venant requerir, fut batisé dans la ville d'Antioche, auec quarante mille de ses Sujets, & en suite la 
                           pluspart du Royaume, receut le Batesme.
                        
                        
                        Rollo, Duc de Normandie, fut conuerti par sa femme Gisla, fille de Char- 
                           
                              Sigeber
                              les le Simple Roy de France.  Gisela, 
                           sœur de Henry II. Empereur ne voulut point se marier à Estienne, Roy 
                              d'Hongrie, qu'il ne fust Catholique. 
                           
                              Beda 1. 
                              2. hist. 230
                              
                           Heduin Roy de la Northumbrie en 
                           Angleterre, se fit instruire, pour 
                           espouser Edelberge, fille du Roy Edelbert, Roy des Cantiens. Car elle n'en 
                           vouloit point autrement. Dans la mesme Angleterre, Penda Roy des Merciens fut conuerty par la Reine sa 
                           femme231.
                        
                        
                        Les maris se doiuent donc tenir 
                           bien-heureux, quand la Prouidence 
                           de Dieu leur a donné des femmes de 
                           
                           
                           
                           
                           341
                           
                           
                           probité. Ils les peuuent bien appeller 
                           Azuba, comme la femme de Caleb. 
                           Caleb signifie vn homme tout cordial, qui est tout cœur232, quasi Cor. 
                           Et Azuba signifie la force en elle: celle 
                           qui est la force de son mary.  Soyez 
                           Caleb, plein d'amour & de tendresse 
                           enuers vostre femme: & elle sera Azuba, en vous aidant & en vous fortifiant, dans les difficultez de vos 
                           affaires.
                        
                        
                        V.  Les femmes vertueuses & sages 
                           font encore vn grand profit, dans l'éducation des enfans. On les commet 
                           à leurs soins dés le berceau : & ils 
                           prennent la premiere teinture de la 
                           vertu, par leur instruction, & par 
                           leurs exemples. Ce fruit se vit à l'œil 
                           dans saint Louis Roy de France, qui 
                           ayant graué profondement dans le 
                           cœur les saints enseignemens de la 
                           Reine Blanche sa mere, n'offença 
                           iamais Dieu mortellement.
                        
                        
                        La mere de saint Bernard233 offrit auec 
                           tant de pieté ses enfans, dés qu'ils 
                           estoient nez, & les instruisoit si soigneusement & si saintement en tou
                           
                           
                           
                           
                           342
                           
                           
                           te leur jeunesse, qu'ils furent tous 
                           saints.
                        
                        
                        VI.  Les femmes vertueuses font 
                           vn grand bien à la famille, par le 
                           soin qu'elles prennent des seruiteurs  
                           & des seruantes: trauaillant pour leur 
                           auancement spirituel, & pour la conseruation de leur santé: à quoy les maris ne peuuent vaquer si commodément, estant tres-souuent hors du logis, & embarrassez dans les affaires publiques & domestiques:
                        
                        
                        VII.  Plusieurs femmes vertueuses, 
                           prudentes & genereuses ont conserué 
                           leurs villes, par leur pieté, par leur 
                           conseil, & par leurs forces, comme 
                           Iudith, & d'autres.  Baudier en rapporte, dans l'Histoire des Turcs234, lesquelles sont montées sur les murailles, ayant les armes à la main : & qui 
                           en ont repoussé ces barbares & ennemis de Iesus-Christ.
                        
                        
                        Quelques vnes ont conserué toute 
                           leur patrie : comme Esther, Débora, 
                           la mere de Coriolanus235 chez les Romains, Ieanne la Pucelle en France : & 
                           plusieurs autres, en diuers païs.
                        
                        
                        
                        
                        343
                        
                        
                        
                        
                        Si donc Dieu, les Anges & les Saints 
                           fauorisent si admirablement les vertueuses femmes : Si elles sont vtiles à 
                           leurs maris, à leurs enfans, à leurs 
                           seruiteurs & seruantes, & à leur patrie : ne deuons-nous pas conclurre 
                           
                              Prou. 
                              18.
                              auec Salomon, 
                         
                         
                         
                        
                        
                        
                        
                        Celuy qui trouue vne femme de vertu, trouue vn grand bien: & receura de Dieu la joye. Il la compare ailleurs au Soleil.
Comme le Soleil Orient, dit-il,
esclaire le Monde, par ses rayons: ainsi vne prudente femme est l'ornement de sa famille. Ne pensez donc pas, que parlant des femmes vicieuses, ie pretende obscurcir de si beaux, de si aimables & de si necessaires rayons. Mon dessein est de les rendre plus lumineux & plus profitables, chassant les broüillars, que le vice des autres excite à leur desauantage. Commençons donc.
                        
                        344
                        
                        
                        Bandeau décoratif.
                        
                        
                        
                     
                     
                     
                     CHAPITRE II. Quatre Auis generaux, pour faire d'vne mauuaise femme vne bonne.
                           I
                           L est plus difficile & fascheux 
                           de donner des auis à vn mary, qui 
                           a mal rencontré en son mesnage: que 
                           d'en donner à vne femme, qui est 
                           tombée entre les mains d'vn mauuais 
                           mary. Car la femme estant obligée 
                           à la soûmission, il est facile de luy 
                           conseiller le silence, l'humilité, la 
                           patience, l'obeïssance, l'oraison, la 
                           resignation à la volonté de Dieu, & 
                           semblables vertus. Mais le mary estant 
                           le chef du logis, & deuant diriger 
                           & corriger non seulement ses enfans, 
                           mais aussi sa femme: il est tres-difficile & tres-perilleux de luy bailler conseil en certains cas : sa facilité pouuant fomenter le vice : & sa seuerité 
                           causer de lamentables desordres.
                        
                        
                        Nous tascherons auec l'aide & la lu
                           
                           
                           345
                           
                           
                           miere du Ciel, de proposer les remedes les plus doux & les plus efficaces, dans vn embarras qui fatigue 
                           & qui trouble les plus excellens esprits.
                        
                        
                        Le premier auis general est, Que 
                           l'homme qui veut reprendre236 sa femme, se rende luy mesme irreprehensible. Car qui ne se moquera d'vn Chirurgien, lequel ayant la main & le 
                           visage couuert de lepre, criera apres 
                           vn malade qui a vne petite fiévre : & 
                           se mettra en fougue de ce qu'il refuse la saignée ?
                        
                        
                        Philippe, Roy de Macedoine, vo
                              Plutar 
                              Apõ.237
                              yant les Ambassadeurs d'Athenes, il 
                           leur demanda ; Si les Grecs estoient 
                           en paix.  Vn des plus hardis prit la 
                           parole : & luy dit auec modestie & auec liberté: Sire, comment vostre Maiesté se met-elle en peine de la paix 
                           & de la concorde des Grecs ; veu 
                           qu'elle laisse sa maison dans la diuision & dans vne guerre domestique? 
                           Philippe se teut : & les auis de paix, 
                           qu'il auoit donnez à ces Ambassadeurs 
                           furent méprisez, & sans effet.
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                        346
                        
                        
                        
                        
                        Au contraire, quiconque est hors de 
                           tout blasme, a beaucoup d'efficacité 
                           en ses paroles.  Dans la mesme ville 
                           d'Athenes, vne esmotion du peuple 
                           faisant craindre quelque grand malheur : vn Orateur monta sur vne Tribune du marché : où estoit le plus 
                           grand tumulte. Comme il estoit fort 
                           gros & fort gras, chacun se mit à 
                           rire dés qu'il parut. Luy, qui estoit 
                           homme d'esprit & de cœur238, ne s'étonna point du bruit.  Il s'écria à haute 
                           voix.  Messieurs, vous auez iuste raison de rire; Ie suis fort gros: ma femme 
                           est encore plus grosse ; & cependant 
                           nostre maison qui est bien petite nous 
                           tient tous deux, à cause que nous viuons en paix. Il dit cela si à propos & 
                           & de si bonne grace : qu'auec ce qu'il 
                           y adiousta, il appaisa la sedition, qui 
                           estoit capable d'apporter de grands 
                           degasts en la ville.  Tant il est vtile 
                           que ceux qui veulent aider les autres, 
                           soient innocens : particulierement en 
                           la chose dont il s'agit.
                        
                        
                        Le deuxiesme auis general, pour vn 
                           mary mal-heureux en sa femme, est ; 
                           
                           
                           
                           
                           347
                           
                           
                           qu'auant que d'vser d'aucune seuerité, 
                           il applique tous les remedes doux & 
                           agreables. Car pour l'ordinaire l'amour 
                           & les caresses, les promesses & les bienfaits ont plus de force, que la seuerité 
                           & la violence. Si elle n'en fait point son 
                           profit, elle se condamnera elle-mesme, 
                           & iugera qu'elle n'a nulle raison de 
                           se plaindre, si l'on agit seuerement.
                        
                        
                        Le troisiesme auis general, pour vn 
                           mary qui a vne femme vicieuse, est : 
                           qu'il se comporte de telle sorte en sa 
                           conduite, que cette mal-auisée sçache, qu'elle ne gagnera rien par son 
                           obstination: & qu'elle ne trouuera nul 
                           repos, iusques à ce qu'elle soit rangée 
                           à son deuoir.
                        
                        
                        Le quatriesme auis general, pour 
                           vn mary infortuné, est : que s'il voit 
                           vne necessité absoluë de presser sa 
                           femme par vne seuerité extraordinaire, il en communique auec quelqu'vn 
                           de ses amis, & specialement auec les 
                           parens de sa femme. Si vous gagnez 
                           ceux à qui elle aura son recours, & 
                           que tous entrent dans vostre pensée, 
                           vous en viendrez à bout : autrement 
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           348
                           
                           
                           vous vous trouuerez accablé de plaintes, de reproches & de plusieurs fascheries, sans aucun fruit. Lors qu'on 
                           va à la chasse au loup, & que les 
                           chasseurs enuironnent tout le bois : 
                           cette beste tremble de peur au bruit 
                           de tant de clameurs: & se laisse prendre, voyant qu'elle n'a aucun lieu 
                           libre pour eschaper: Mais si l'on chasse seulement d'vn costé, il s'enfuit de 
                           l'autre : & apres beaucoup de fatigues, on retourne tout triste au 
                           logis.
                        
                        
                        Le cinquiesme & dernier auis general, pour vn mary qui a vne mauuaise femme, est : qu'elle sçache qu'à 
                           mesme temps qu'elle sera corrigée, 
                           vous l'aimerez, la caresserez comme 
                           auparauant.  Et de fait, il faut que 
                           la Charité vous donne cette resolution, & vous la fasse reduire en pratique. C'est la maniere auec laquelle 
                           Dieu agit enuers les pecheurs.  La 
                           Madeleine estoit vne pecheresse publique : neantmoins, aussi-tost qu'elle se repentit, Nostre Seigneur la receut, luy pardonna tous ses pechez ; 
                           
                           
                           
                           
                           349
                           
                           
                           la combla de ses graces ; & luy témoigna des tendresses tres-signalées. 
                           Saint Pierre renia cét adorable Sauueur: & il n'eut pas plustost ietté vne 
                           larme, qu'il fut reçeu à penitence : 
                           qu'il s'apparut à luy apres sa Resurrection, auant qu'aux autres Apostres ; 
                           & le laissa son Vicaire en terre, luy 
                           donnant l'authorité sur toute son Eglise. Saint Paul fut vn cruel persecuteur 
                           des Chrestiens, & de Iesus-Christ en 
                           leurs personnes, comme il s'en plaint 
                           
                              Act.9 
                                    4.
                              luy-mesme ; luy disant, 
                        Saule239, Saule, quid me persequeris ? Saul, Saul, pourquoy me persecutes-tu? Toutefois, incontinent240 apres sa conuersion il luy fit des graces inexplicables. Il luy donna vn tel don des miracles, que ses mouchoirs guerissoient les malades. Il le rauit iusques au troisiesme Ciel : & luy montra tant de merueilles, qu'il ne pouuoit les raconter. Il luy donna l'Apostolat des Gentils : le renforça dans tous ses trauaux : le rendit victorieux dans tous ses combats : luy fit conuertir vn innombrable multitude de personnes, dans 350 tant de Prouinces : que la vie d'vn homme semble trop courte pour les parcourir. Enfin, il l'a mis dans toute l'Eglise, quasi égal en honneur à S. Pierre.
                        Bandeau décoratif.
                         
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                     
                     
                     
                     CHAPITRE III. La Consolation & la Direction d'vn mary, dont la femme aime trop les Compagnies.
                           L'Homme
                           & la femme sont des 
                           animaux sociables : & ne peuuent vn long-temps demeurer seuls, 
                           sans chagrin & mélancolie. Il est mesme fort difficile, de se contenter des 
                           entretiens domestiques, sans prendre 
                           vn peu d'air : & décharger son cœur 
                           & ses pensées, dans le sein de quelques personnes de confiance. Le logis 
                           deuient facilement onereux, à cause 
                           des soins qui tiennent l'esprit bandé 
                           à la conduite des enfans, des seruiteurs & du mesnage : la nature veut 
                           
                           
                           
                           
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                           se mettre en liberté, & se deliurer 
                           vn peu d'vn joug qu'elle sent fort 
                           pesant. La raison & la grace permettent ce diuertissement: la difficulté est 
                           d'en éuiter les excés, & au cas qu'il y 
                           ait quelque manquement, d'y apporter des remedes, qui ne fassent point 
                           de plus grands maux.
                        
                        
                        
                        §. I. Auis au mary, qui a vne femme qui est excessiue en la frequentation des Compagnies.
Si vous voulez agir auec prudence, 
                              & auec profit, il faut bien discerner 
                              quel est le naturel de vostre femme ; 
                              quelles les compagnies où elle frequente : & quelles les circonstances 
                              du temps, du lieu & de la maniere de 
                              ses visites.
                           
                           
                           I. Si les Compagnies où elle va, sont 
                              innocentes : comme chez ses parens, 
                              & ses voisins : & qu'elle soit ieune, 
                              de bonne humeur, qui ne se puisse captiuer à vne si longue retraite : il faut 
                              auoir patience, au moins pour vn 
                              temps notable : & tascher de luy trouuer dans le logis tant de plaisir & de 
                              
                              
                              
                              
                              352
                              
                              
                              diuertissement : qu'elle n'en cherche 
                              point ailleurs.
                           
                           
                           Lors qu'vn Pigeon s'égare de son 
                              Colombier, on ne luy jette point des 
                              pierres, pour l'y faire rentrer & pour 
                              l'y faire retenir: mais on luy offre des 
                              viandes plus delicates & plus à son 
                              goust : que s'il n'auoit point failly.
                           
                           
                           Si vous estes tousiours dans la reserue, & dans vne grauité mélancolique : il ne faut point s'étonner si vn 
                              esprit vn peu volage, & qui n'a point 
                              encore la solidité & la maturité de 
                              
                                 Plut. 
                                 Moral.
                                 l'âge, s'écarte : & cherche ses ébats & 
                              ses contentemens ailleurs.  Comme 
                              celuy qui ne communique point des 
                              viandes de son festin à sa femme, la 
                              contraint, dit Plutarque, d'en chercher ailleurs ; & luy donne vne occasion d'excés en son absence. De mesme, quiconque ne la fait point participante de sa ioye, & de sa belle humeur: la necessité d'en chercher, dans 
                              d'autres entretiens à son insceu.
                           
                           
                           II.  Si les Compagnies, où vostre  
                              femme s'engage sont mauuaises, faites luy voir incontinent241 & le plus 
                              
                              
                              
                              
                              353
                              
                              
                              clairement que vous pourrez le peril 
                              où elle se iette : les discours qu'on en 
                              pourroit tenir, & le plaisir qu'elle vous 
                              fera de s'en retirer, auant que d'auoir 
                              contracté aucune amitié auec des personnes vicieuses. Si vne fois l'affection 
                              s'y attache, le mal se rendra incurable : ou au moins tres-difficile à 
                              guerir.
                           
                           
                           Si vous sçauiez qu'elle fust dans vne 
                              maison, où il y ait quatre ou cinq 
                              pestiferez : combien de temps l'y laisseriez-vous ? Vous ne perdriez pas vn 
                              moment. Vous feriez courir tous vos 
                              seruiteurs pour la contraindre à la fuite d'vn lieu si perilleux : sur la crainte, 
                              qu'elle ne tombast malade : & qu'elle 
                              ne rapportast la contagion dans vostre 
                              logis.
                           
                           
                           III.  Mais, si vous desirez d'agir 
                              solidement & prudemment, à mesme 
                              temps que vous retirez vostre femme d'vne mauuaise Compagnie, trouuez luy en vne bonne & diuertissante. Suppliez quelques honnestes Dames de la visiter, & de l'obliger par 
                              ciuilité de les visiter.  Par cette in
                              
                              
                              354
                              
                              
                              dustrie, elle ne s'attristera point : & 
                              n'estimera point auoir fait aucune perte, trouuant l'agréement & la ioye 
                              de son esprit, sans peril & auec honneur.
                           
                           
                           IV.  Lors que les femmes, que la 
                              vostre hante, sont soupçonnées d'impudicité, il faut bien plustost courir 
                              au remede: si vous ne voulez ioüer à 
                              tout perdre.  Si vne Chévre touche 
                              l'Oliuier, qui commence à pousser ses 
                              branches & ses fleurs : l'Oliuier demeure sterile, comme asseure Varron.
                           
                           
                           Le fleuue Iourdain verse ses eaux 
                              dans la Mer morte, qui est le lac de 
                                 Sodome, abysmée pour sa luxure : Si 
                              quelque poisson de ce fleuue se laisse 
                              couler dans ce lac, & en gouste de 
                              l'eau : ou il se retire auec promptitude, ou il meurt en peu de temps.
                           
                           
                           Ne vous y fiez pas, vostre femme sera vertueuse auec les vertueuses femmes, & méchante auec les méchantes. 
                              L'impudence des vicieuses est telle, 
                              qu'il faudroit auoir vn front d'airain, 
                              pour ne se point amolir dans leurs discours & dans leur libertinage. 
                           
                           
                           Qu'est-ce  355 Apud Anast. Nicæn. qu'vne méchante femme ?dit S. Chrysostome,
Vn naufrage sur la terre, vne source de crimes, vn thresor de meurtres, vne rencontre mortelle, vne perte des yeux, la ruine des ames, la lance du cœur, la peste de la ieunesse, le Sceptre des Enfers, vn desir precipité : Qu'est-ce qu'vne méchante femme ? La colomnie des Saints, le repos du serpent, la consolation du Diable, vne maladie incurable, vne niaiserie continuelle, vne demeure des prodigues, vne boutique des demons. Qu'est-ce qu'vne méchante femme ? Vne medecine impudente, vne beste farouche indomptable; vne bouche effrenée, la guide des tenebres, la maistresse des pechez, vne conuoitise insatiable, vne vipere habillée, vn dommage iournalier, la tempeste d'vne maison: les armes des furies de l'Enfer, vne rage desirée, la mort de tout le Monde.
Fiez vostre femme entre les mains de 
                              ces Megeres : & croyez qu'elle y demeurera innocente  Elles sont comme les Pigeons & les Perdrix embaumées, qui attirent les autres dans les 
                              filets des chasseurs.
                           
                           
                           
                           
                           356
                           
                           
                           
                           
                           VI.  Si vostre femme est d'vn naturel grossier & farouche : & que les 
                              Compagnies qu'elle hante soient bonnes & de personnes ciuiles & bien polies : souffrez-y mesme vn peu d'excés : cette conuersation la ciuiliseera & polira : & la rendra plus 
                              traitable.
                           
                           
                           Les Viperes, qui demeurent au
                                 Pausan. 
                                 Boeot.242 
                                 Sen. 
                                 Epist 6 243
                                 pres du baume, perdent leur venin : 
                              ou il n'est point si dommageable. Seneque dit auec raison ; 
                           
                           
                           Il n'est rien qui attire si fort à la vertu les esprits enclins au vice, que la hantise des gens de bien. Car la veuë & l'oüie frequente des actions vertueuses tient lieu de precepte & de commandement.
VI.  Si vostre femme hante de 
                              jeunes garçons, ou de ieunes hommes, 
                              pour innocens qu'ils soient, retirezlà de la conuersation.  Lors que 
                              les Gemeaux sont de mesme sexe, ils 
                              
                                 Fernel. 
                                 l. 7. 
                                 Physiol. c. 
                                 11. 244
                                 sont au ventre de leur mere dans vne 
                              mesme membrane. Mais s'ils sont de 
                              diuers sexes, la Nature leur a pourueu 
                              de deux m'embranes separées : pour 
                              nous apprendre, que la separation est 
                              
                              
                              
                              
                              357
                              
                              
                              necessaire entre les hommes & les 
                              femmes.
                           
                           
                           Si les Palmiers femelles s'aprochent 
                              
                                 Plin.l. 
                                 13.c.4.245
                                 des Palmiers masles, on voit manifestement, qu'elles s'enclinent vers eux 
                              & deuiennent fecondes, par leur seule odeur, ou par la poudre qui sort 
                              d'eux.
                           
                           
                           Les estoupes ne bruslent point plus 
                              promptement aupres du feu, que la 
                              femme aupres de l'homme. Elle veut 
                              se reünir au principe, d'où elle a esté 
                              tirée.  Les tentations ne manquent 
                              point aussi aux hommes, dont le sang 
                              bout dans les veines, & qui souuent 
                              sont sans vne bonne solidité de vertu, 
                              & sans l'arrest d'vn ferme iugement. 
                              Vous voyez donc vn peril tout notoire.
                           
                           
                           Saint Basile escrit, que si vn homme 
                              qui a vne frequente hantise auec les 
                              femmes, asseure, qu'il n'en sent aucune alteration : il faut luy répondre, 
                              Qu'il n'est donc point homme.
                           
                           
                           Euitons les reproches, nous éuiterons l'embrasement.  Prenez toutefois garde d'agir dans cette conjoncture auec amour & auec prudence 
                              
                              
                              
                              
                              358
                              
                              
                              mais auec fermeté & auec efficace.
                           §. II. Auis à la femme qui hante trop les Compagnies.
I. Vostre renommée vous doit estre 
                              plus chere, que la vie.  Vne femme 
                              qui a vne bonne reputation dans la  
                              ville, est vne Rose precieuse deuant 
                              les yeux de Dieu, de son mary & de 
                              ses concitoyens, qu'elle remplit, & 
                              qu'elle réjouït par l'odeur de ses vertus : 
                           
                           
                           Nos mœurs, dit saint Bernard,
ont In Cãt.246 leurs couleurs & leurs odeurs. L'odeur est en la bonne renommée : & la couleur en la bonne conscience. La couleur prouient de la bonté interieure de l'œuure, & par la droiture de l'intention: & l'odeur, par l'exemple de la modestie. L'homme de bien ( c'est le mesme de la femme) est vn lys qui a vne rauissante blancheur en soy, & qui recrée les autres par son odeur. Nous deuons nostre renommée à nostre prochain: & à nous vne bonne & sainte conscience. Iusques icy saint Bernard.
II. La retraite dans vostre maison vous 
                              donnera plus de ioye & de contentement, que toutes les courses que 
                              
                              
                              
                              
                              359
                              
                              
                              vous feriez mal à propos. Vous sentirez alors tout à loisir l'allegresse de 
                              vostre conscience, à laquelle nul plai
                                 Lib. 3. 
                                 d'anima.c.II 247
                                 sir n'est comparable.
                           
                           
                           La bonne conscience est le titre de la Religion, le Temple de Salomon, le champ de benediction, le iardin des delices : vn lit doré, la ioye des Anges, l'Arche du Testament, le Palais de Dieu, la demeure du saint Esprit, le Liure signé & fermé, & qui s'ouurira au iour du Iugement, à la gloire des personnes vertueuses.
Vous pouuez dire, qu'elle est l'arbre de vie, au milieu du Paradis terrestre, qui estoit vn lieu de delices & 
                              de contentement.
                           
                           
                           III.  Il est moralement impossible 
                              de ioindre la douceur de la deuotion, 
                              auec la distraction, qui naist naturellement d'vne conuersation frequente, & qui s'épanche aux diuertissemens des sens du corps, bien qu'innocemment. Nostre imagination est 
                              trop volage, pour ne se point representer au temps de l'Oraison ce qu'elle a  
                              pris plaisir de regarder & de s'imprimer, dans les Compagnies.
                           
                           
                           
                           
                           360
                           
                           
                           
                           
                           Saint Arsene disoit à ce sujet.  Ie ne 
                              puis me diuiser à Dieu & aux hommes: 
                              & pour cette raison il aimoit la solitude.
                           
                           
                           S. Gregoire le Grand asseure, que sa 
                              tante Gordiane, qui auoit fait profession de deuotion auec ses autres 
                              tantes, se perdit par la conuersion248 
                              des filles mondaines. Qu'eust-elle 
                              donc fait parmy les discours & les legeretez perilleuses des ieunes folastres.
                           
                           
                           La B. Oringe eut vne telle horreur 
                              
                                 Bolãd. 
                                 in vita 249
                                 des filles & des femmes libertines, 
                              durant sa vie : qu'estant morte, elle en 
                              donna encore des témoignages visibles.  La curiosité ayant porté vne 
                              femme impudique à s'approcher de 
                              son corps mort: elle leua son bras, & 
                              couurit son visage auec sa main, ne 
                              voulant point se laisser voir à vne 
                              personne sale d'vn vice si infame.
                           
                           
                           IV.  Iesus-Christ ne voulut point 
                              naistre dans vne hostelerie, où il y a 
                              tousiours beaucoup d'allans & de venans.  Il se retira dans vne estable, 
                              separée du bruit. L'Estoile disparut, 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              361
                              
                              
                              lors que les Mages entrerent dans la 
                              ville de Ierusalem, & dans le tumulte de la Cour d'Herode, où l'impression d'vne vaine crainte fit beaucoup 
                              de bruit. Le Saint Esprit ne descend 
                              point sur les Apostres, qu'apres la retraite de dix iours, dans vne maison 
                              où estoit la Vierge Marie & les femmes 
                              deuotes, en silence & en oraison.
                           
                           
                           Le Sauueur de nos ames appelle sa 
                              chere Colombe, qui est l'ame sainte, 
                              & l'inuite dans les trous de la pierre, 
                              & promet de luy parler dans la solitude.
                           
                           
                           Les saintes ames ont oüy cette voix, 
                              & se sont tousiours plû à vne demeure 
                              stable, & esloignée des flots & des tempestes des affaires, & des discours du 
                              siecle. La Colombe de Noé ( qui signifie repos ) ne voulut point s'arrester 
                              hors de l'Arche.  Elle y recourut, & 
                              y porta vn rameau d'oliue, qui est le 
                              Symbole de la paix, de la ioye & de la 
                              douceur.
                           
                           
                           V.  La consideration de vos enfans 
                              est vn puissant motif, pour vous tenir 
                              en vostre chambre.  Vostre presence 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              362
                              
                              
                              leur sert plus, que tous les auis, que 
                              toutes les caresses, que toutes les menaces, que tous les chastimens. Demeurez dans vostre logis : regardez 
                              leurs deportemens: qu'ils sçachent que 
                              vous y prenez garde, cela suffira pour 
                              les tenir dans le deuoir.
                           
                           
                           Les Austruches & les Tortuës, à ce 
                              
                                 Plin. l. 
                                 9.c.o.250
                                 qu'on dit, font esclorre leurs petits 
                              par leur seul regard. C'est peut-estre 
                              pour cela, entre'autres raisons, que 
                              Phidias mit sous la statuë de Venus 
                              vne Tortuë, laquelle ne sort iamais 
                              de sa maison, & aime mieux la porter 
                              tousiours auec soy, que d'en sortir: encore qu'elle luy soit vn pesant fardeau.
                           
                           
                           VI.  Les plus sages des Nations se 
                              sont efforcez de persuader aux femmes vne demeure constante au logis, 
                              sans aller se diuertir ailleurs.
                           
                           
                           I. Chez les Egyptiens, les femmes 
                              mariées alloient les pieds nuds & sans 
                              sandales, pour estre necessitées de 
                              garder la maison.
                                 Plut. 
                                 quast. 
                                 Rom.251
                                 
                           
                           
                           2. Chez les Romains, l'espousée ne 
                              passoit point le seüil, à la premiere en
                              
                              
                              363
                              
                              
                              trée du logis de son mary; mais on la 
                              portoit par dessus ; afin de luy montrer, qu'elle n'en deuoit iamais sortir 
                              sans contrainte.
                           
                           
                           3. Chez les Boeotiens252, on brusloit 
                              aupres de la porte du mary l'essieu du 
                              chariot sur lequel l'Espousée auoit 
                              esté amenée : pour luy témoigner, 
                              qu'encore qu'elle fust riche, & qu'elle pûst sortir en carrosse pour se promener, elle se doit priuer de ce diuertissement, pour vaquer au soin de sa 
                              famille.
                           
                           
                           4. I'ay parlé ailleurs des Chinois, 
                              qui dans le mesme principe, tordent 
                              les pieds à leurs filles de telle sorte dés 
                              le berceau, qu'à peine peuuent-elles 
                              marcher.
                           
                           
                           VII.  Si la demeure dans vostre logis vous semble rude ; meditez, que 
                              les Martyrs ont souffert auec ioye des 
                              prisons bien plus fascheuses : que Dieu 
                              & ses Anges les y ont consolez : & 
                              que les Saints Confesseurs se sont astraints à des demeures, sans comparaison plus difficiles.  I'en ay rapporté des exemples au Traité du Saint 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              364
                              
                              
                              
                                 Lib. 4. 
                                 part.I.
                                 
                              Trauail des mains253. Saint Simeon Stylite me suffira presentement.  Il demeura quatre-vingts ans sur vne Colomne haute de plus de trente coudées, exposé au froid, au chaud, au 
                              vent, à la pluye, aux gelées, & à toutes les injures du temps, sans iamais 
                              en descendre.  Au commencement il 
                              se fit attacher le pied auec vne chaisne de fer : afin d'y estre retenu par 
                              force, quand mesme sa volonté eust 
                              changé.  Vn saint Euesque fit oster 
                              cette chaisne254: & l'amour de Dieu retint tousiours Saint Simeon, dans le 
                              poste qu'il auoit choisi.
                           
                           
                           Combien de reclus se sont confinez entre quatre murailles, sans auoir communication auec personne, 
                              sinon auec Dieu ? Combien voyezvous maintenant de Religieuses enfermées dans des Monasteres, qui y viuent 
                              auec ioye & alegresse ?
                           
                           
                           VIII.  Que souffrez-vous dans vostre logis, qui esgale les tourmens des 
                              Martyrs ? Vous y enseuelit-on toute 
                              viue dans la terre, comme Saint Thomas ? Tous vos membres y pouris
                              
                              
                              365
                              
                              
                              sent-ils, comme ceux de S. Eutrope, 
                              qui mourut en prison ? Iette-t'on 
                              sur vous vn colier qui pese deux cens 
                              liures, comme à S. Potite ?  Ne craignez-vous point que si vous faites 
                              tant la delicate, vous ne soyez accusée par ces valeureux soldats de IesusChrist, au iour du Iugement : & que 
                              vous n'y soyez condamnée à des peines infiniment plus grieues255 que celle 
                              que vous souffrez ?
                           
                           
                           IX.  Dans vos douleurs, considerez, 
                              que si vous auez du courage & de 
                              la constance, les consolations du Ciel 
                              ne vous manqueront point : & qu'elles echangeront vos tristesses en ioye; 
                              ainsi qu'il est fort souuent arriué aux 
                              Martyrs.
                           
                           
                           Les Anges remplirent la prison de S. 
                                 Potite d'vne celeste lumiere, & d'vne 
                              
                                 In Act. 
                                 ipsorũ.
                                 tres-suaue odeur ; firent tomber ses 
                              chaisnes & son colier de fer: & le remplirent d'vne si diuine consolation, 
                              qu'il luy sembloit estre desja en Paradis. Ces esprits celestes visiterent ; & 
                              consolerent aussi S. Ephyse, dans sa 
                              prison.  Ils y encouragerent S. Con- 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
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                              corde, qui estoit garotté auec de 
                              gros liens, & tourmenté par la faim. 
                              Ils y animerent S. Hermyle, & y firent 
                              la mesme faueur à plusieurs autres. 
                              Ils feront inuisiblement dans vostre 
                              cœur256, ce qu'ils faisoient, se rendant 
                              visibles aux Saints, si vous les imitez 
                              en leur constance. Demeurez dans vostre maison auec vostre mary, & auec 
                              vos enfans, & Dieu y demeurera auec 
                              ses Anges, & vous y comblera de benedictions & de contentemens.
                           
                           
                           X.  Enfin, euitez, tant que vous 
                              pourrez honnestement les danses & 
                              les balets. Ce ne sont que des amusemens d'enfans, pour l'ordinaire. 
                                 Panorm.l. 
                                 I. de 
                                 eius 
                                 gestis.
                                 Alphonse Roy d'Arragon, disoit : 
                              qu'entre les danseurs & les insensez, 
                              il n'y auoit nulle difference, que la 
                              longueur ou la brieueté du temps. 
                              Et estant interrogé ce que c'estoit que 
                              la dance, il dit ; C'est vn Cercle, dont 
                              le Diable est le centre : & ses Anges 
                              font la circonference.
                           
                           
                           Les Chasseurs prennent en dansant 
                              diuers poissons, diuers oiseaux, & 
                              diuers animaux : comme i'ay montré 
                              dans d'autres Traittez.
                           
                           
                           
                           
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                           Fuyez-donc, tant que la Charité & 
                              la ciuilité vous le permettront, toutes ces recreations vaines & friuoles. 
                              Appliquez vostre esprit à la conduite 
                              de vostre maison.  Demeurez-y, autant que vostre santé & la vertu demandent.  Vous plairez à Dieu & à 
                              vostre mary: vous profiterez à vos enfans & à vos seruiteurs : & vous arriuerez plus facilement à vne haute 
                              vertu.
                           
                        Bandeau fleuri.
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                     
                     
                     
                     CHAPITRE IV. La Consolation & la Direction d'vn mary dont la femme est libertine & débauchée.
                           C
                           Omme nul mal dans le mariage n'égale ce desordre : aussi 
                           nul remede n'est plus difficile, ny à 
                           trouuer ny à donner, que ceux qui 
                           puissent guerir vne maladie desesperée & presque incurable. Voyons-en 
                           neantmoins quelques-vns.
                        
                        
                        
                        
                        
                        
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                        §. I. Auis au mary qui est tombé dans ce malheur.
I.  Ne iugez point que vostre femme 
                              soit vne abandonnée : si vous n'en auez des marques tres-conuaincantes. 
                              L'Amour est aueugle, & se forme mille phantaisies tres-esloignées de la verité.  Comme c'est vne prudence necessaire, de preuenir les fautes & de 
                              les destourner, auant qu'elles soient 
                              arriuées. Aussi est-il tres perilleux de 
                              manifester ses soupçons, s'ils ne sont 
                              tres-bien fondez.  La colere & le dépit jettent quelquefois vne femme 
                              dans des mélancolies & dans des rages, qui la precipitent en des abysmes, qu'elle n'auoit iamais regardez.
                           
                           
                           II.  Si vostre soupçon est iuste & 
                              raisonnable; preuenez les suites des 
                              familiaritez, qui ne vous plaisent 
                              point. Auertissez serieusement celle 
                              que vous voulez sauuer, en conseruant son honneur, le vostre est celuy 
                              de vostre famille. Que vous ne voulez point absolument, qu'elle visite 
                              telle & telle personne, ny qu'elle les 
                              admette dans vostre logis.
                           
                           
                           
                           
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                           Quand vous aurez ordonné cette 
                              reserue, tenez ferme dans vostre resolution. Si la prudence le permet, témoignez par quelqu'vn de vos amis, 
                              ou par vous-mesme à ces frippons : 
                              qu'ils vous obligeront, de ne point 
                              se presenter à vostre porte, ny conseruer auec vostre femme, en quelque lieu que ce soit.  Il est plus facile d'éloigner l'estoupe du feu; que de 
                              l'empescher de brusler, apres vne approche indiscrete.
                           
                           
                           Charles le mauuais, Roy de Na
                                 Annal. 
                                 Franc.257 
                                 & Nauar.
                                 uarre, fut cousu dans vn linge trempé en l'eau de vie, afin de réchauffer 
                              son corps, incommodé d'vne excessiue froidure. Vn Page, au lieu de couper le filet auec vn ciseau, y appliqua 
                              vne chandelle pour expedier promptement. Le feu se saisit auec vne telle 
                              promptitude du fil & de tout le linceul, que ce miserable & mauuais Prince y fut bruslé, sans que iamais on pust 
                              le secourir.
                           
                           
                           Le seul remede au feu de l'amour impudique, c'est l'éloignement. Les moindres flammes deuiennent des incen
                              
                              
                              
                              
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                              dies, qui consument tout & les reduisent en cendres.
                           
                           
                           III.  Si nonobstant les friponneries 
                              de vostre femme, vous ne trouuez 
                              pas bon pour vostre satifaction, & 
                              pour le bien de vos enfans, de l'éloigner de vous : aimez-la, & caressezla le plus tendrement que vous pourrez.  Souuent les femmes, par leur 
                              humeur farouche & dédaigneuse, 
                              sont causes des fautes de leurs maris: 
                              & les maris, de celles de leurs femmes. Certains naturels, pleins de feu 
                              & d'affection, ne se peuuent contenter, s'ils ne voyent vn amour ardent, 
                              affectueux, & qui de deux cœurs n'en 
                              font qu'vn. 
                                 Apoc. 
                                    10. I.
                                 Saint Iean, dans son extase, vit 
                              vn Ange, dont les pieds estoient de 
                              feu, & vn homme, qui auoit les 
                              yeux comme deux flambeaux. Le Prophete Ezechiel vit des Cherubins, qui 
                              
                                 Ezech. 
                                    3.
                                 auoient la face toute ardente, & vn 
                              homme habillé de lin, qui prenoit auec la main des charbons allumez pour 
                              les ietter sur la ville de Ierusalem.
                           
                           
                           Que vostre amour soit chaste & 
                              
                              
                              
                              
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                              Angelique : mais qu'il soit actif & 
                              bruslant. Tout ce que desire vostre 
                              femme, faites le par vn amour embrasé de flammes du Ciel; elle se laissera gagner par vn charme si doux & 
                              si puissant.
                           
                           
                           IV.  Occupez-la bien & agreablement, dans le logis.  Le plaisir qu'elle prendra dans vostre entretien, dans 
                              la visite de ses parentes, dans la varieté des affaires, dans la beauté de 
                              ses ouurages, luy donnera de la ioye, 
                              & le diuertissement purifiera son imagination, & occupera son esprit. L'oisiueté est la source des pensées impertinentes : & en suite, des mouuemens 
                              déreglez.
                           
                           
                           Les Corinthiens258 qui estoient si impudiquées, que tous les iours ils prostitutoient mille de leurs filles à l'honneur de Venus, auoient vne statuë de 
                              cette Deesse, qui estoit d'or & d'yuoire : & tenoit d'vne main vn pauot, 
                              de l'autre vne pomme : pour montrer 
                              que les richesses qui causent l'oisiueté & les delices sont l'origine de la 
                              luxure.  Et Diogene disoit que l'A
                              
                              
                              
                              
                              372
                              
                              
                              mour est l'occupation des personnes 
                              oisiues.
                           
                           
                           V.  Aidez vostre femme, par vos 
                              bons auis : excitez-là à la deuotion : 
                              poussez-là à la frequentation des Sacremens, au desir d'oüir les Sermons, 
                              à l'exercice de l'examen de conscience. Achetez-luy quelque liure deuot, 
                              qui soit agreable dans son style : & 
                              qui contienne diuerses histoires diuertissantes. La pieté se glissera doucement dans son ame, & y produira 
                              des fruits de sainteté.
                           
                           
                           Plusieurs femmes ressemblent à la 
                              Vigne. Elles rampent par terre, si elles ne sont point soustenuës par le 
                              secours de leurs maris. Mais si elles 
                              en sont aidées, elles s'y attachent, 
                              & montent fort haut, selon la hauteur de l'arbre qu'elles embrassent. 
                              Soyez esleué iusques au Ciel : & vostre femme se retirera entierement 
                              de la terre, & sera grande deuant 
                              Dieu.
                           
                           
                           Aristote enseigne, dans ses Oeconomiques259, Que l'homme doit prendre vne femme, à dessein de luy 
                              
                              
                              
                              
                              373
                              
                              
                              montrer & faire pratiquer la vertu. 
                              Ne manquez point à vostre deuoir en 
                              ce point, & elle ne manquera pas au 
                              sien, en ce que vous souhaitez.
                           
                           
                           Auguste Empereur Romain auoit des 
                              amourettes deffenduës. Liuia sa femme n'en faisoit point de bruit : mais 
                              elle l'imitoit en sa débauche, Auguste n'auoit pas l'authorité de l'empescher.  Il n'est pas iuste de vouloir les 
                              autres chastes, lors qu'on s'abandonne à la volupté.
                           
                           
                           VI.  Choisissez de bons seruiteurs 
                              & de bonnes seruantes: qui par leurs 
                              vertueux exemples & par leurs sages 
                              discours, aident vostre femme : & qui 
                              par leur vigilence & par leur fidelité, 
                              la tiennent en bride.
                           
                           
                           Si la femme de Putiphare n'eust trouué le chaste Ioseph ; il y fust bien arriué du desordre au logis.
                                 In 
                                 Carm.260
                                 
                           
                           
                           Saint Gregoire de Nazianze escrit, 
                              que les seruantes sont l'image du cœur261 
                              de leurs Maistresses : & que comme 
                              les Arondelles nous sont les Messageres du Printemps : & les fleurs du 
                              fruit.  De mesme les seruiteurs & les 
                              
                              
                              
                              
                              374
                              
                              
                              seruantes le sont de leurs maistres & de 
                              leurs maistresses.
                           
                           
                           Si vos seruiteurs sont vicieux, chas
                                 Nicttas Cho 
                                    miata.
                                 sez-les, pour vtiles qu'ils vous puissent estre : mais particulierement, ne 
                              retenez iamais des impudiques.
                           
                           
                           
                              Baudoüin Empereur de Constantinople, estoit si chaste : qu'il n'auoit iamais ietté vne œillade impudique sur 
                              vne femme. Chaque semaine il faisoit 
                              proclamer deux fois dans son Palais : 
                              Que personne ne fust si hardy de passer la nuit, & prendre son sommeil en 
                              sa Cour, ayant peché auec la femme 
                              d'autruy.
                           
                           
                           VII.  Si vos auis ne profitent de 
                              rien à vostre femme, retranchez le luxe de ses habits : Elle n'osera alors paroistre si facilement : & ne sera point si 
                              fort tentée. Les vestemens somptueux, 
                              disoit l'Empereur Auguste, sont l'estendard de l'orgueil, & le nid de la luxure.
                           
                           
                           Iezabel s'ornoit de ses plus beaux 
                              
                                 4. Reg. 
                                 9.262
                                 habits, & se fardoit pour donner de 
                              l'amour à Iehu : mais elle en receut la 
                              recompense, qu'elle meritoit, estant 
                              
                              
                              
                              
                              375
                              
                              
                              precipitée d'vne fenestre sur le paué : 
                              & mangée par les chiens.  Son nom 
                              signifie, vne Isle d'ordure, & vne ordure 
                                 maudite. Toutes les eaux de la mer ne 
                              suffisent pas, pour lauer les taches 
                              qui prouiennent de l'impudicité.
                           
                           
                           Tous leurs ornemens retournent à 
                              leur blasme. Salomon le declare, par 
                              vn Symbole, qui exprime bien leur 
                              
                                 Prou. 
                                 II. 226.
                                 impertinence.  
                           
                           
                           Vne femme belle & sotte, dit-il,
est vn Anneau d'or & de perles, sur vn Pourceau. Car comme explique Solonius, ainsi qu'vn porc gaste l'anneau, pour beau & precieux qu'il soit, foüillant dans l'ordure, & l'y roulant. Ainsi vne femme déreglée, gaste toute la beauté de son corps & de ses habits, par ses vices & par ses débauches.
VIII.  Quand vous auriez trouué 
                              dans vne faute vostre femme, ne de
                                 Vita.263
                                 sesperez point de sa conuersion. Sainte Thaïs fut fort long - temps, 
                              dans le desordre : elle se conuertit 
                              neantmoins, auec vne telle ferueur : 
                              qu'vn saint Personnage vit, quelques 
                              années apres, vn lit tres riche & tres
                              
                              
                              376
                              
                              
                              bien orné au Ciel, qui estoit gardé 
                              par trois Vierges.  Il s'enquit, à qui 
                              se gardoit vne demeure si precieuse ? 
                              On luy respondit, Que c'estoit pour 
                              Thaïs la pecheresse: à cause de la penitence exemplaire qu'elle faisoit.
                           
                           
                           Si donc apres vne surprise, vostre 
                              femme se met parfaitement à la vertu, 
                              comportez-vous enuers elle, comme 
                              Dieu.  Vous ne pouuez trouuer vne 
                              Regle plus iuste, plus droite & plus 
                              excellente.  Dieu luy a pardonné son 
                              peché, & donné le droit d'entrer en 
                              son Palais pour toute l'éternité: pardonnez luy, & ne la chassez point de 
                              vostre maison.
                           
                           
                           IX.  Si vous n'y voyez nul amandement, quittez-là: & adonnez-vous 
                              plus serieusement à la vertu.  Saint 
                                 Paul le Simple ayant trouué sa femme en adultere, il l'abandonna : se 
                              retira au desert auec Saint Antoine: 
                              & se fit vn grand Saint.
                           
                           
                           Les Sacrez Canons ordonnent 
                              
                                 32. 4. I. 
                                 Can. 
                                    Si ut.
                                 In 
                                 Matth.
                                 deux ans de penitence à vn homme, 
                              le quel ayant surpris sa femme en adultere, ne la quitte pas.  Car, dit 
                              
                              
                              
                              
                              377
                              
                              
                              Saint Chrysostome, comme c'est vne 
                              cruauté de chasser vne femme chaste: 
                              aussi est-ce vne folie & vne injustice 
                              de retenir vne prostituée.  Et celuy 
                              là est le deffenseur de l'ordure, qui cache le crime de sa femme.
                           
                           
                           Meslez donc la Iustice auec la Charité, la seuerité auec la douceur. Seruez-vous de toutes les precautions,  
                              pour empescher le mal: de toutes les 
                              diligences, pour le guerir : & de toute la force de vostre cœur264, pour le 
                              retrancher, si la necessité vous y contraint.
                           §. II. Auis pour la femme qui se laisse emporter au libertinage, & à la débauche.
I.   Excitez en vostre 
                              cœur265 vn ardent 
                              desir de vous sauuer. Il s'y agit d'vne 
                              eternité de ioyes & de recompenses : 
                              ou d'vne eternité de douleurs & de 
                              tourmens. Tous les plaisirs desordonnez passent comme vn torrent, & ne 
                              laissent, que de la bouë & du rauage.
                           
                           
                           Ne vous moquez-vous pas de l'Em
                                 Thrac. 
                                 terist. 
                                 in Niceta.
                                 pereur Constantin Copronyme ; qui 
                              se delectoit tellement à l'odeur des 
                              
                              
                              
                              
                              378
                              
                              
                              excremens de cheuaux, qu'il s'en frottoit par le plaisir le visage & les narines: 
                              qu'il commandoit à ceux qui luy estoient familiers, de faire le mesme : 
                              & caressoit ceux qui luy obeïssoient 
                              en cela.  Les impudiques font encore pis : & sont plus abominables deuant Dieu, deuant les Anges, deuant 
                              les Saints de Paradis, & deuant les 
                              hommes sages de la Terre.
                           
                           
                           Vous les comparerez raisonnablement à l'Escargot, qui au rapport d'E- 
                              
                                 Lil.4. 
                                 de animal.c. 
                                 I8 ibid. 
                                 l.3.c.7.266
                                 lien, vit & se plaist dans l'ordure: & 
                              meurt au milieu des Roses. Ou au 
                              Vautour, lequel se nourrit voloniers 
                              de charongnes: & meurt dans les parfums & les odeurs aromatiques.  Le 
                              luxurieuz s'attriste dans les exercices 
                              celestes: & se réjoüit dans le limon des 
                              abysmes.
                           
                           
                           Leuez les yeux au Ciel, vous mépriserez les amours de la terre. Claude Rangonie, tres-noble pour sa Noblesse & pour sa vertu, prit pour son 
                              symbole vne flamme qui s'éleuoit en 
                              haut.  Elle y ioignit ces mots. 
                           
                           
                           Numquam deorsum: pour montrer qu'elle 379 ne feroit iamais rien d'indigne de sa noblesse & de sa pureté.
II.  Non seulement le plaisir passe : 
                              mais il laisse incontinent267 vne grande 
                              douleur, qui en fait absolument perdre la memoire, & tourmente l'ame 
                              
                                 Pro 
                                 Cælio.268
                                 par son amertume. 
                           
                           
                           Les amours & les delices, dit Ciceron,
perdent bien-tost leur fleur, leur beauté, & leur agrément. Les plus grandes voluptez ont vn dégoust tres-fascheux.
Vne femme débauchée, qui par attraits surprend quelques ieunes éuentez, est semblable à vn Pescheur, lequel se sert de venin, pour prendre 
                              des poissons. Il en prend facilement: 
                              mais ils sont corrompus, de mauuais 
                              goust, & causent des maladies.
                           
                           
                           La volupté de prime abord a quel
                                 Athen. 
                                 lib. 2.269
                                 que apparence de delectation ; mais 
                              elle coule à l'instant, & se tourne en 
                              amertume. Elle est comme le fleuue 
                              Hypanis: qui, les cinq premiers iours 
                              a vne eau douce & agreable au goust: 
                              mais pour lors il est petit.  Apres cela ses eaux s'augmentant, il est tresamer.
                           
                           
                           
                           
                           380
                           
                           
                           
                           
                           Sodome & Gomorrhe, qui estoient 
                              abominables pour la luxure de leurs 
                              habitans, furent abysmées dans des 
                              eaux butimineuses270 & ensouffrées: pour 
                              declarer que Dieu noye & brusle tout 
                              ensemble dans d'extremes douleurs, 
                              ceux qui en l'offensant cherchent du 
                              plaisir dans l'infamie.
                           
                           
                           Gomorrhe signifie chez les Hebreux, 
                              & vne débauchée, & vn peuple amer. 
                              L'amertume est inséparable de la débauche.
                           
                           
                           III.  Si vous aimez tant le plaisir, 
                              suiuez la vertu : & vous n'en manquerez iamais.  Les Egyptiens desirent les aulx & les oignons, qui font 
                              pleurer: Dieu nourrit son peuple de la 
                              manne qui a toute sorte de saueurs : 
                              & le met dans vne terre qui coule en 
                              lait & en miel.
                           
                           
                           Vostre cœur271 sentira de la douceur 
                              
                                 Solin.
                                 ou de l'amertume, selon qu'il se tournera vers les delices du Ciel, ou vers 
                              celles que les vicieux pretendent dans 
                              la bouë de la terre.  Le fleuue Humæreus est amer, lors qu'il coule du 
                              costé du Septentrion : il est doux, 
                              
                              
                              
                              
                              381
                              
                              
                              lors qu'il se tourne vers le Midy.
                           
                           
                           IV.  Vostre honneur, qui vous doit 
                              estre plus cher que vostre vie, vous 
                              doit donner de l'horreur d'vn vice infame, qui n'est que puanteur : & qui 
                              est capable de vous rendre ridicule 
                              dans vne ville entiere. Au contraire, 
                              vous deuez aimer la Chasteté, qui 
                              vous rendra recommandable par tout.     
                              
                           
                           
                           La Pudicité, escrit Saint Hierosme, Lib.I. inIoui-- nian.
est la propre vertu de la femme : Elle a égalé Lucrece à Brutus: & on peut douter si elle ne l'a pas esleuée plus haut que luy. Car elle luy apprit de ne point demeurer dans vne infame seruitude. Elle a esgalé Cornelia à Gracchus, & Portia à vn autre Brutus. Tanaquil est plus renommée que son mary. L'antiquité a mis en oubly le nom de son mary: & sa vertu la renduë recommandable à tous les Siecles, qui ne s'en oublieront iamais.
V.  Dieu punit griéuemẽt le peché des 
                              femmes qui s'abandõnent à la luxure.
                           
                           
                           I.  En la Loy de Moïse, il auoit ordonné : qu'on fist boire de l'eau benite par les Prestres, à la femme qui 
                              estoit soupçonnée d'adultere. Si elle 
                              
                              
                              
                              
                              382
                              
                              
                              auoit commis le crime, ses entrailles 
                              pourrissoient, & elle mourroit auec 
                              de grandes douleurs.
                           
                           
                           2.  Il poussa Phineés à tuer Zambri 
                              & Corbi, qui pechoient ensemble ; & 
                              le recompensa auantageusement, attachant pour tousiours le Sacerdoce à 
                              sa race.
                           
                           
                           3.  Dieu enuoye des maladies aux 
                              impudiques. La B. Iutte predit à vne 
                              
                                 Boll. 
                                 in vita.272
                                 femme, qu'elle seroit lepreuse, si elle 
                              continuoit ses déreglemens. Elle pecha, & fut incontinent273 saisie de cette 
                              maladie honteuse & douloureuse.
                           
                           
                           VI.  Tous les peuples se sont bandez vnanimement contre les femmes 
                              adulteres.
                           
                           
                           I.  Ceux de Cume la mettoient sur 
                              vne haute pierre, au milieu du mar
                                 Plut. 
                                 Quest. 
                                 Grec.274
                                 ché, pour estre l'oprobre & l'execration de toute la ville : puis la conduisoient sur vn asne par toutes les ruës, 
                              auec permission à vn chacun de se moquer d'elle : & la tenoient pour infame le reste de sa vie.
                           
                           
                           2.  Les Egyptiens foüettoient tresrudement l'homme adultere ; & cou
                              
                              
                              383
                              
                              
                              poient le nez à la femme, pour la 
                              rendre toute sa vie la fable de sa 
                              ville.
                           
                           
                           3. Mahomet leur faisoit donner cent 
                              coups de bastons.
                           
                           
                           4. Au Bresil, on fait mourir la fem
                                 Osor. 
                                 l. 21275
                                 me, qui a saly la couche de son mary, ou elle est venduë, comme vne 
                              esclaue.
                           
                           
                           5. Opilius Macrinus les faisoient brûler toutes viues.
                           
                           
                           6. Les Parthes ne punissoient aucun 
                              crime plus seuerement.
                           
                           
                           VII.  Meditez souuent l'énormité de l'Adultere, & vous le fuirez : 
                              non seulement à cause de son infamie, 
                              & des punitions temporelles qui luy 
                              son attachées, par les loix diuines 
                              & humaines, mais aussi à cause de sa 
                              malignité.
                           
                           
                           I.  Il tuë vostre ame, estant vn peché de mort, & tres-enorme : & ce 
                              mal est d'autant plus perilleux, qu'il 
                              fait mourir en riant.  Vous le comparerez bien à certaines Aragnées veneneuses, qui font rire & font mourir tout ensemble : ou à l'Aspic, dont 
                              
                              
                              
                              
                              384
                              
                              
                              la morsure delecte : & est incurable.
                           
                           
                           2.  La femme adultere tuë tous ceux 
                              qu'elle caresse : & elle en tuë d'autant 
                              plus, qu'elle a plus de miel sur les levres. Les Heptacometes, peuples d'Asie, recueilloient sur leurs arbres vn 
                              
                                 Strabo. 
                                 l. 12.276 
                                 certain miel, qui faisoient fols ceux qui 
                              en mangeoient. Ils en presenterent 
                              aux soldats de Pompée. Trois Compagnies en ayant gousté, perdirent 
                              leur bon sens, & furent massacrées, 
                              par ces barbares.
                           
                           
                           Les paroles d'vne méchante femme 
                              sont des fléches empoisonnées, que 
                              le Diable tire au cœur277 de ceux qui 
                              en approchent : & tous ceux qui en 
                              sont frappez perissent. Vous auez vn 
                              beau Symbole de ce malheur, dans vn 
                              arbre de l'Isle Hispaniola en l'A
                                 Histor. 
                                 noui 
                                 Mundi278
                                 merique. Cét arbre est d'vne odeur 
                              tres-agreable:mais il a vn suc si malin, 
                              qu'il sert de poison aux Indiens, qui 
                              en frottent leurs fléches: afin que leurs 
                              coups soient mortels.
                           
                           
                           VIII.  Resoudez-vous genereusement de sortir de cette infamie. Ie vous 
                              en presenteray icy neuf moyens.
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           385
                           
                           
                           
                           
                           I.  Considerez souuent les maux 
                              qu'elle apporte, comme ie viens de 
                              vous montrer : & que c'est vne grande folie de les encourir : & mesmes 
                              de mourir & de tuer les autres, pour 
                              vne ordure si sale & si abominable.
                           
                           
                           
                           
                              
                                 Solin.
                                 Nous haïssons la Panthere, parce 
                              qu'elle a en horreur l'homme & en déchire la figure : & que neantmoins, 
                              elle en mange les excremens, & les 
                              mange auec auidité.
                           
                           
                           
                           
                              
                                 Herod. 
                                 l. 2.279
                                 Pour attraper le Crocodile, on luy 
                              presente le train de derriere d'vne truïe, 
                              ou d'vn pourceau. Il accourt, pour 
                              le deuorer : & lors qu'il y est attaché, 
                              on luy jette de la boüe sur les yeux. 
                              Son aueuglement en rend la prise facile. Ne vous enueloppez point dans 
                              la bouë, si vous ne voulez que le 
                              Diable vous oste les yeux, la liberté, 
                              & la vie.
                           
                           
                           2.  Demeurez en vostre logis : Tout 
                              y est pur & precieux. Dieu dit en l'Ecclesiastique, que les pieds d'vne fem
                                 Eccl.26 
                                       23.
                                 me qui sont stables, 
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           386
                           
                           
                           
                           
                           ressemblent à des Colomnes d'or, qui sont posées sur dés bases d'argent.
3. Trauaillez le plus que vous pourrez : & iusques à ce que vous soyez 
                              bien enracinée dans la vertu, choisissez des ouurages delectables & diuertissans. Le plaisir que vous y prendrez, attachera si agreablement vostre 
                              imagination ; qu'elle ne pensera point 
                              à des réueries chimeriques & criminelles. Le Peintre Nicias se recreoit si 
                              fort dans sa besongne, & s'y portoit 
                              auec vne telle chaleur, que souuent 
                              il s'oublioit du boire & du manger.
                           
                           
                           Faites ce qu'il vous plaira; sans le diuertissement du trauail, vostre esprit 
                              sera trauersé de mille phantosmes impertinens.  Vn champ qui n'est point 
                              labouré ny ensemencé de bonne graine, se remplit d'espines & de chardons.
                           
                           
                           Pour cette raison, les Saintes les plus 
                              esluées en la contemplation des choses 
                              celestes, ont mis beaucoup de temps 
                              au trauail des mains : comme Sainte 
                                 Elizabeth, fille de Bela Roy d'Hongrie280: 
                              laquelle s'occupoit à filer & à faire diuers ouurages.
                           
                           
                           Le trauail est, sans comparaison, 
                              
                              
                              
                              
                              387
                              
                              
                              plus necessaire à ceux qui sont dans l'agitation des Passions: & qui n'ont point 
                              l'vsage de la meditatiõ & des heroïques 
                              vertus. Car ne se pouuans esleuer au 
                              Ciel, ils tombent dans des pensées 
                              grossieres, materielles, & dangereuses. 
                              Il faut de l'occupation, pour leur attacher l'esprit à vn objet qui soit bon.
                           
                           
                           4. Moderez vostre viure, & taschez 
                              à trouuer par diuerses reflexions & 
                              par les lumieres du Ciel, ce qui vous 
                              est vtile ou dommageable, pour vostre 
                              salut.  Manger beaucoup, rechercher 
                              des viandes delicates, & qui de leur 
                              nature excitent la chaleur du corps, 
                              cause sans doute quelques esmotions 
                              dangereuses, & diuerses pensées extrauagantes.  Où il y a beaucoup de 
                              viandes, on trouue pour l'ordinaire 
                              beaucoup de rats & de souris.
                           
                           
                           Tous les Saints se sont seruis de la 
                              sobrieté pour dompter leurs corps, & 
                              y ont souuent adjousté des jeusnes prodigieux : comme i'ay prouué tres amplement par diuers exemples, en la premiere partie du saint trauail des mains281
                           
                           
                           
                           
                              
                                 Lib, 4.
                                 5.  Ne dormez point trop.  Le som
                              
                              
                              
                              
                              388
                              
                              
                              meil renforce & engraisse le corps, & 
                              affoiblit l'esprit, le rendant grossier & 
                              & stupide.  Venus, comme i'ay dit, 
                              tenoit dans sa main vn pauot, qui est 
                              le symbole du sommeil.
                           
                           
                           Le Diable est le Prince des tenebres, 
                              qui se iouë facilement de l'imagination de ceux qui dorment auec excés: 
                              la raison estant assoupie, & n'ayant 
                              point ses fonctions libres.
                           
                           
                           Il y a peu de difference entre vn 
                              homme qui dort, & entre vne beste: 
                              & mesme vne beste qui veille est plus 
                              vtile, qu'vn dormeur.  Vn oiseau 
                              nous recrée par son chant, vn chien 
                              par ses caresses, vn cheual par ses seruices. Vn dormeur est vne masse de 
                              chair inutile.
                           
                           
                           Pour cette raison, les hommes d'esprit, les Saints ont fuy le sommeil 
                              tant que l'infirmité de la nature l'a 
                              permis. Aristote tenoit en dormant 
                              vne boule dans sa main, au dessus 
                              
                                 Laẽrt. 
                                 in vita
                                 d'vn bassin de cuivre: afin que cette 
                              boule luy tombant de la main, il 
                              s'éueillast. Le Philosophe Praxagare 
                              se lioit les cheueux à vne poutre : 
                              
                              
                              
                              
                              389
                              
                              
                              afin qu'au moindre mouuement de sa 
                              teste, dans le sommeil, il fust réueillé par la douleur.
                           
                           
                           Les Saints ont esté bien plus vigilans.  Sainte Catherine de Sienne ne 
                              dormoit souuent qu'enuiron vne heu
                                 In vitis.
                                 re. Saint Antoine & saint Arsene dormoient fort peu, & passoient quelquefois les nuits toutes entieres en oraison.  Saint Euthyme dormoit tenant 
                              vne corde à la main, afin que le mouuement l'éueillast : & le B. Suso, portoit sur son dos vne Croix pleine de 
                              cloux qui le tourmentoient. Saint Macaire fut vne fois vingt iours sans 
                              dormir, vsant d'vne merueilleuse contrainte à ce dessein si heroïque : mais 
                              qui n'est point imitable.
                           
                           
                           6.  Si voulez estre chaste, gardez 
                              vos yeux : ce sont des voleurs, qui 
                              emportent l'ame, & l'attachent à 
                              l'objet qu'ils contemplent.
                           
                           
                           Lors que les Cailles sont dans la chaleur de leurs amours, on leur presente 
                              
                                 Athen. 
                                 l.9.282
                                 vn miroir & vn lacet, qui est representé 
                              dans le miroir, elles accourent au lacet, 
                              & s'y embarassent de telle sorte que le 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              390
                              
                              
                              Chasseur les prend & les tuë. Les yeux 
                              & le visage des hommes & des femmes sont des miroirs, où le demon 
                              rend ses filets, & prend ceux qui s'y 
                              arrestent.
                           
                           
                           7. Mortifiez vostre corps, s'il se reuolte contre vostre esprit. Traitez-le, 
                              comme vn seditieux & vn rebelle, 
                              qui trouble vostre paix & vostre repos.  Vn Cheual bien piqué & bien 
                              fatigué ne pense point à ses amours. 
                              Saint Hilarion estant ieune sentoit, 
                              contre son gré, des mouuemens déreglez en son corps.  Il luy disoit alors ; 
                           
                           
                           O Asne, ie te feray tant ieusner, que tu penseras plus à soustenir ta vie, qu'à m'affliger. Et il le dompta si bien, qu'il en fut bien-tost le maistre.
Saint Macaire s'exposa six mois à 
                              la piqueure de gros bourdons, pour 
                              dompter la luxure & vne autre passion : & retourna si defiguré dans son 
                              Monastere, qu'on l'eust pris pour vn 
                              lepreux.
                           
                           
                           Le B. Albert Hermite, se ietta & 
                              roula sur des espines, pour vaincre 
                              vne tentation : le Diable luy appa
                              
                              
                              391
                              
                              
                              roissant sous la figure d'vne tres-belle 
                              fille, & l'incitant au peché283. Lors que 
                              la veüe de quelque frippon vous esmeut, pensez que peut-estre c'est vn 
                              Diable déguisé.
                           
                           
                           Le B. Aëlrede, estant agité d'vne 
                              fascheuse representation, se precipita 
                              dans vne eau tres-froide : y esteignit 
                              le brasier, que le demon auoit allumée, & en sortit victorieux.  I'ay parlé ailleurs de S. Bernard, de S. François, de S. Benoist, & d'autres Saints, 
                              qui par leurs mortifications ont totalement surmonté l'impudicité : & ont 
                              vescu sur terre vne vie Angelique.
                           
                           
                           L'Elephant n'a commerce auec la 
                              
                                 Ælian 
                                 l. 7., de 
                                 anim. 
                                 c. 18.
                                 femelle, qu'vne fois en sa vie : encore se cache-t'il dans les bois, ou dans 
                              de profondes vallées : & puis se laue dans le fleuue Amili, qui est en 
                              Mauritanie. Dieu ne vous tient point 
                              cette rigueur. Vous auez dans vn legitime Mariage des remedes à vos 
                              maux. Ne serez-vous pas tres-criminelle deuant Dieu, si vous cherchez 
                              de commettre des crimes hors du logis, en cela mesme que vous auez 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              392
                              
                              
                              moyen d'exercer auec vertu, sans peril, sans crainte & sans remords de 
                              conscience.
                           
                           
                           8.  Considerez, que la Chasteté merite bien la peine que vous prendrez 
                              pour sa conseruation.  
                           
                           
                           La Pudicité, dit Lib. de Pudic.284 Terrulien,
est la fleur des bonnes mœurs, l'honneur des corps, la beauté des deux sexes, l'integrité de la noblesse, la base de la sainteté, & l'indice d'vne bonne ame.
9.  Enfin, sur la connoissance que 
                              toutes vos industries285 & tous vos efforts seront nuls, si Dieu ne court 
                              à vostre aide, priez le ardemment de 
                              vous secourir.  Saint Antoine chassa 
                              le demon de fornication, qui luy apparoissoit en chantant des Pseaumes. 
                              Cét homme, qui vous enchante par 
                              ses regards, par ses discours, & par 
                              ses sottises est possible vn demon, sorty des Enfers, comme i'ay dit.  Cét 
                              esprit malicieux trompa S. Victorin, 
                              sous l'habit d'vne fille : pourquoy ne 
                              vous tromperoit-il pas sous l'habit 
                              d'vn homme ?  Quel regret auriezvous toute vostre vie, si vous auiez 
                              
                              
                              
                              
                              39 286
                              
                              
                              peché auec vn Diable ?  Il est certain, 
                              neantmoins, qu'il est dans vous, & 
                              dans celuy qui vous charme, si vous 
                              estes en peché mortel. Ce motif vous 
                              deuroit donner vne si forte impression 
                              de crainte: que vous trembliez au seul 
                              nom de peché.
                           
                           
                           Si dés que l'ennemy paroistra, 
                              vous recourez à Dieu: si vous demeurez au logis ; si vous y trauaillez : si 
                              vous moderez vostre viure & vostre 
                              sommeil : si vous gardez vos yeux : 
                              si vous mortifiez vostre corps: si vous 
                              considerez souuent la beauté de la 
                              Chasteté & la laideur du vice contraire : vous deuez vous tenir asseurée de la victoire.  Vous viurez en 
                              paix : & comblerez de ioye vostre 
                              mary, vostre famille, & toute vostre parenté.
                            
                            
                            
                            
                           
                           
                           
                           
                           
                        
                        394
                        
                        
                        Filet décoratif.
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                     
                     
                     
                     
                     
                     CHAPITRE V. La Consolation & la Direction d'vn Mary, dont la femme dépense trop en habit, & en d'autres superfluitez.
LA Prodigalité du Mary est fascheuse & dommageable : mais 
                           elle est encore plus tolerable, que celle 
                           de la femme.  Car si d'vn costé il fait 
                           quelque profusion par ses excés : il 
                           recompense de l'autre, en amassant 
                           par ses soins & par ses trauaux. Mais 
                           il est tres-douloureux à vn mary, qui 
                           se fatigue, dans vn Barreau, dans 
                           des voyages pour le trafic, & dans 
                           d'autres emplois, de voir toutes ses 
                           sueurs tomber à terre, sans aucun 
                           fruit par la faute de celle qui deuroit 
                           estre son aide & sa consolation.
                        
                        
                        Quelques-vns ont exprimé ce malheur par vn plaisant Embleme. Ils dé
                              Pausan. in 
                              Attic.287
                              peignoient l'Asnesse d'vn Cordier nom
                           
                           
                           395
                           
                           
                           mé Ocnus, laquelle mangeoit la corde 
                           à proportion que ce pauure homme 
                           la faisoit.  Voyons quelques considerations vtiles à ce sujet, pour le bien 
                           du mary & de la femme.
                        
                        
                        
                        §. I. Auis au mary qui a vne femme prodigue.
I.  Ne déniez point à vostre femme 
                              les habits, que requiert sa condition. 
                              Si vous luy en retranchez, ayant le 
                              moyen d'y fournir, vous luy faites 
                              tort, à vous mesme, & à vos enfans. 
                              Vostre reputation en souffre : & son 
                              desir de se parer croist d'autant plus, 
                              que vous luy faites vne plus forte resistance. Si vous agissez en honneste 
                              homme: elle se moderera plus facilement, pour vous agréer, connoissant 
                              la necessité de la famille, & vostre 
                              inclination.
                           
                           
                           II.  Ne croyez point que ce soit 
                              contre la vertu de s'habiller honnestement & richement, si la qualité 
                              y oblige. Les Saints ont pris des habits & des ornemens, qui estoient 
                              dans la bien-seance au temps qu'ils 
                              viuoient.
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           396
                           
                           
                           
                           
                           I.  Abraham estoit tres vertueux : 
                              neantmoins il donna à son seruiteur 
                              des bracelets d'or & des pendans d'oreilles aussi d'or, & d'autres affiquets, 
                              pour en orner l'Espouse de son fils 
                              Isaac.
                           
                           
                           2.  Sara la femme de ce saint Patriarche, auoit vne signalée vertu : 
                              Elle ne laissoit pas toutefois de se seruir des ornemens, que la bien-seance du temps demandoit. Elle accepta 
                              mesme vne somme fort considerable, 
                              que le Roy Abimelech luy bailla pour 
                              se faire vn voile de teste.
                           
                           
                           3. Iudith estoit si agreable à Dieu, 
                              pour sa pieté, que Dieu la prit pour 
                              l'instrument, dont il se seruit à la deliurance de sa ville, qui estoit presque prise par les Assyriens.  Neantmoins, l'Escriture fait mention de plusieurs de ses ornemens, qui estoient 
                              de grand prix.  Elle s'en para pour 
                              aller au camp des victorieux: & Dieu 
                              non seulement ne l'en blasma point: 
                              mais luy augmenta sa beauté.
                           
                           
                           4. Esther estoit tres humble: elle ne 
                              laissoit pas de se parer quelquefois à 
                              
                              
                              
                              
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                              la Royale, suiuant qu'elle sçauoit 
                              estre la volonté du Roy, & suiuant 
                              la coustume du païs; encore que dans 
                              son cœur288, elle eust vne extreme auersion de cette vanité.
                           
                           
                           N'obligez point par vne deuotion 
                              escartée, vostre femme, à s'habiller 
                              en Religieuse. Chacun doit faire son 
                              personnage auec bien-seance, sur le 
                              theatre de ce Monde.  Vn Capucin 
                              doit s'habiller en Capucin, vn Bourgeois en Bourgeois, vn Gentilhomme en Gentilhomme, vn Prince en  
                              Prince, & vn Roy en Roy: autrement, 
                              toute l'œconomie des Royaumes se 
                              renuerse.
                           
                           
                           Nous posons d'autres ornemens 
                              sur nostre teste, que sur nos pieds : 
                              & à la poitrine, qu'au dos.  Si l'on 
                              portoit vn collier d'or sur la cuisse, 
                              on s'en riroit: & il n'est auec admiration, pendu au col, Que chacun viue selon son estat: & tout sera dans vn 
                              bon ordre.
                           
                           
                           III.  Remarquez mesme, que ce 
                              seroit contre la vertu, de se trop auilir en ses habits.  Cette bassesse de 
                              
                              
                              
                              
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                              cœur289 & cette auarice pourroient empescher d'illustres alliances, ou sur 
                              l'opinion de vostre pauureté, ou sur 
                              la connoissance de vostre esprit difficile & peu courtois.  La vertu consiste en la mediocrité290: & le deffaut est 
                              blasmable aussi bien que l'excés.
                           
                           
                           Comme le Philosophe Antisthene 
                              montroit aux assistans son  manteau 
                              déchiré ; Socrate luy dit, 
                           
                           
                           I'entreuois vostre vanité, à trauers les trous de vostre manteau.
Et Diogene foulant aux pieds le lit 
                              de Platon, qui estoit honnestement 
                              paré, il s'écria ; 
                           
                           
                           Ie foule aux pieds l'orgueil de Platon. Platon, en souriant, luy dit auec raison ;
Ouy dea : mais auec vn plus grand orgueil.
IV. Ne permettez pas, neantmoins 
                              que vostre femme excede notablement en ses habits.  Elle en deuiendroit plus orgueilleuse. Elle voudroit 
                              se montrer dans toutes les compagnies : sa chasteté en seroit moins asseurée : vostre famille en souffriroit : 
                              & vos parens en seroient scandilsez291.
                           
                           
                           Chilon disoit, Qu'il ne faut point 
                              
                              
                              
                              
                              399
                              
                              
                              trop orner la femme, qu'on met dans 
                              son logis : de peur d'auoir vne Dame 
                              & vne Gouuernante ; au lieu d'vne 
                              femme souple & obeïssante à ses volontez.
                           
                           
                           V. Si vous permettiez de l'excés à 
                              vostre femme, au dessus de sa condition, vous la rendriez ridicule, 
                              & vous aussi.  Vous seriez mesmes 
                              l'objet de la haine publique: comme 
                              vn homme, qui se veut preferer à ses 
                              voisins, & à ceux qui ont vne mesme charge que luy.
                              Plut. 
                              Lacou.292 
                              
                           
                           
                           Teribazus, Gentilhomme Persan, 
                              allant à la Chasse auec le Roy Artaxerxés, il y deschira son habit. Il en 
                              demanda vn au Roy.  Ce Prince luy 
                              en donna vn des siens, auec deffense toutefois de le mettre.  Teribazus le prit auec action de graces ; le 
                              fit orner de diuerses bagatelles de femmes : & s'en reuestit.  Chacun s'en 
                              indigna. Artaxerxés n'en fit que rire : 
                              & luy dit, 
                           
                           
                           
                           
                           400
                           
                           
                           
                           
                           Ie te permets, comme à vne femme, de mettre de l'or sur tes habits: & comme à vn fol, de porter vne robe de Roy.
Et de verité, c'est vne folie à vn 
                              Asne, de s'habiller d'vne peau de 
                              Lion: & à vne Corneille, de se piafer293 dans les plumes d'vne Aigle ou 
                              d'vn Paon, Chaque oiseau est beau 
                              dans son plumage : & est l'objet de 
                              la risée, dans le plumage d'autruy. 
                           §. II. Auis pour la femme, qui est excessiue en ses habits.
Tous les ornemens de vostre corps 
                              ne doiuent viser à autre fin, que de 
                              contenter vostre mary. A qui desirezvous plaire, sinon à luy ? Vous deuez 
                              auoir ses volontez, pour la regle des 
                              vostres.  S'il vous aime plus dans vn 
                              habit modeste: encore qu'il soit vn peu 
                              au dessus de vostre qualité ( si l'on a 
                              esgard aux excés de vos semblables ) 
                              pourquoy voudriez-vous luy déplaire, par cela mesme qui est ordonné 
                              pour vous rendre agreable à ses yeux.
                           
                           
                           En Syrie, les femmes aujourd'huy 
                              s'habillent pauurement, lors qu'elles 
                              
                                 Syria 
                                 sancta 
                                 Besson.294 
                                 paroissent en public : & dans le logis 
                              elles s'ornent d'habits precieux, de 
                              carquans, de bracelets, & de pendans d'oreilles d'or & d'argent.
                           
                           
                           
                           
                           401
                           
                           
                           
                           
                           Si vous paroissez mal en ordre, deuant vostre mary : il est dangereux 
                              que son affection ne se refroidisse: veu 
                              qu'il vous voit tous les iours.  Et si 
                              vous vous parez trop, hors du logis 
                              le peril n'est pas moindre, que vostre beauté ne plaise trop aux yeux, 
                              qui ne vous voyent que rarement : 
                              & qu'ainsi vous ne soyez l'instrument 
                              du Diable, pour faire commettre plusieurs pechez de pensées, de desirs, 
                              & de regards illicites : & que peutestre vous ne tombiez dans quelques pieges; dont vous ne vous retiriez qu'auec difficulté.
                           
                           
                           Si ceux qui seruent aux Elephans 
                              ne prennent point vne robe luisante: 
                              & si ceux qui s'approchent des Taureaux ne s'habillent point de pourpre: 
                              à combien plus forte raison, vne femme doit-elle s'abstenir de ce qui peut 
                              choquer son mary & ses parens.
                           
                           
                           La femme de Phocion estant interrogée, Pourquoy elle ne se paroit point 
                              d'or & d'argent, dit sagement ; 
                           
                           
                           La vertu du mary est vn ornement suffisant à la femme. Adjoustez, & la vertu de 402 de la femme est vn ornement plus que suffisant au mary : & qui le contente plus que tous les autres.
II.  Ne vous trompez pas, l'excés 
                              aux habits n'est point vn petit peché: 
                              & qui déplaise peu à Dieu. Le mauuais riche est accusé, de s'estre habillé de fin lin & de pourpre.  Surquoy Saint Gregoire remarque, que 
                              si ce n'eust esté vne notable faute, l'Escriture sainte n'en eust point 
                              parlé.
                           
                              I. Tim. 
                                 2. 9.
                              
                           
                           
                           Saint Paul auertit Saint Timothée, 
                              Euesque d'Ephese, Qu'il prenne garde, que les femmes soient decemment 
                              vestuës 
                           
                           
                           auec pudeur & sobrieté. D'où il infere, que celles qui s'ornent par trop, sont yures & impudentes. Ce n'est donc point vn petit manquement.
III. Vous faites tort à vostre renommée, quand vous excedez au delà 
                              des ornemens conuenables à vostre 
                              estat. Saint Cyprien semble parler 
                              de ce peché, auec exageration, tant 
                              il le detestoit ; & en voyoit les pernicieuses consequences. Escoutez a
                              
                              
                              403
                              
                              
                              uec attention, & auec vn saint desir 
                              
                                 Lib. de 
                                 habitu 
                                 Vir295
                                 de vous amander. 
                           
                           
                           Les excessifs ornemens des habits, dit-il,
et le fard du visage ne sont permis qu'aux femmes impudiques, & qui prostituent leur honneur. Et il n'en est aucune de qui les embellissemens du corps soient plus recherchez : que de celles qui font litiere de leur pudeur. Celles qui portent la soye & la pourpre n'y estant point obligées par leur qualité, ne peuuent se revestir de Iesus-Christ. Celles qui sont ornées d'or, de pierres precieuses & de joyaux, ont perdu les ornemens de leurs corps & de leure ames. Iusques icy S. Cyprien : tous les Saints Peres sont dans les mesmes sentimens.
IV.  Vous ornant plus que la bienseance ne vous permet, vous faites 
                              vn tres grand tort à ceux que vous 
                              frequentez.  Vous leur seruez bien 
                              souuent de Diable, pour leur donner 
                              de fascheuses & de perilleuses tentations. Le Demon se pose sur vostre 
                              sein découuert : ou se cache sous vos 
                              beaux habits, comme il fit autrefois 
                              sous vne belle peau du serpent au Paradis terrestre.
                           
                           
                           
                           
                           404
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                              
                                 Solin.
                                 La peau du serpent Scytalé est si 
                              belle, que les passans s'arrestent pour 
                              la contempler : mais cét animal trompeur s'aproche lentement d'eux, & 
                              les tuë de son venin.
                           
                           
                           Quelques-vns estiment que le Diable entra dans ce serpent, pour tromper la premiere femme: & aujourd'huy 
                              il entre dans les habits de la femme, 
                              pour de-là tirer ses fléches contre les 
                              hommes : & les tuer miserablement.
                           
                           
                           V.  Le luxe des habits montre vne 
                              ridicule vanité, & vne grande molesse d'esprit.  Que pretendez-vous 
                              persuader : par ce vain esclat ? On ne 
                              sçait que trop si vous estes riche, ou 
                              si vous estes pauure.  Il n'est point besoin de se seruir de cette parade, pour 
                              penser ébloüir les yeux.  Ce siecle est 
                              trop clair-voyant.  On ne remarque 
                              en ce lustre exterieur, que la vanité 
                              interieure qui s'y fait paroistre.
                              
                                 In 
                                 Apol.296
                                 
                              
                           
                           
                           La vanité du cœur, dit Saint Bernard,
sort au dehors par la vanité des habits. La superfluité de l'exterieur est vn indice de la vanité interieure. Les vestemens delicats sont les signes de la delicatesse &  405 de la molesse de l'ame. On ne se soucieroit point de l'embellissement du corps, si l'on auoit auparauant negligé l'ornement du cœur297 qui sont les vertus.
VI.  Le corps ne merite pas tant de 
                              soin.  Ne vous moqueriez-vous pas 
                              d'vn homme riche, qui voudroit mettre des tapisseries de haute-lice sur le 
                              fumier de ses estables ?  Vous serez 
                              honteuse de vos atours, si vous vous 
                              considerez sans passion, & auec attention, ce qu'ils couurent.
                           
                           
                           De plus, vous confessez par ces artifices vostre laideur naturelle.  Les 
                              viandes excellentes n'ont iamais besoin d'assaisonnement: mais seulement 
                              celles qui n'ont pas vn si bon suc d'elles-mesmes.  La beauté, que la nature a eslargie, est d'autant plus agreable, qu'elle est moins sophistiquée.
                           
                           
                           Enfin, faites ce que vous voudrez, 
                              vous ne paroistrez iamais ny si belle, 
                              ny si ornée que la queuë d'vn Paon, & 
                              les lys de la campagne. A quoy donc 
                              seruent tant de frais, & vne si grande ruine de vostre famille, pour vne si 
                              inutile vanité ?
                           
                           
                           
                           
                           406
                           
                           
                           
                           
                           VII. Ornez-vous aux yeux de Dieu, 
                              de ses Anges & des Saints du Paradis.  Tout le reste n'est qu'vn grain 
                              de poussiere, ou vne goute d'eau de 
                              la mer.
                           
                           
                           Le Roy Pyrrhus auoit dans l'anneau 
                              qu'il portoit au doigt, vne Agathe, 
                              
                                 Solin. 
                                 pag.38. 
                                 Edict. 
                                 Pict.
                                 
                              où Apollon & les neuf Muses estoient 
                              naturellement marquées, sans aucun 
                              trauail humain. Vous pouuez mettre 
                              dans vostre cœur298 toute la Sainte Trinité & tout le Paradis. Ne sera-ce pas 
                              vn ornement incomparablement plus 
                              beau, qu'vne robe precieuse.
                           
                           
                           Le Philosophe Demonax disoit, que 
                              celles qui ornent leurs corps, sans 
                              orner leurs ames, sont semblables à 
                              ceux qui bastissent & embellissent vne 
                              maison, sans se soucier de ceux qui 
                              y font leur residence.
                           
                              De cultu femin.299
                               
                           
                           
                           Tertulien enseigne aux femmes vne 
                              maniere de s'embellir à peu de frais. 
                              
                           
                           
                           Baissez, dit-il,
la teste sous la volonté de vos maris: & vous serez assez ornée à leur gré. Occupez vos mains à filer & à trauailler la laine. Arrestez vos pieds au logis : & ils leur plairont plus que s'ils  407 estoient tous couuerts d'or. Reuestezvous de la soye des vertus: du fin lin de la saintetè, & de la pourpre de la pudicité. Vous serez aimé de Dieu, lors qu'il vous verra dans ses ornemens.
Dieu a fait quelquefois paroistre, 
                              combien est rauissante cette beauté 
                              de l'ame, par des robes qu'il a données à ses Saints, ou dans lesquelles 
                              il les a fait paroistre, comme sainte 
                                 Agnés, lors qu'on la traisnoit toute 
                              nuë au bordel : Saint Bassien, apres 
                              son Batesme: S. Sebastien, exhortant 
                              les Martyrs : Saint Bonne & Saint Ildephonse, Euesques.
                           
                           
                           VIII.  Fuyez encore plus les parfuns & les poudres de senteur. Les 
                              habits seruent pour nous garantir 
                              du froid, & des autres incommoditez de l'air.  Mais les odeurs ne 
                              seruent qu'à vne pure vanité ; à 
                              couurir vne puanteur naturelle; ou à 
                              attirer au peché ceux qui s'approchent 
                              
                                 Philostr. l. 31 
                                 c. v.t.
                              de vous.
 
                           
                           
                           Les Indiens chassent aux Huitres 
                              auec des parfums, qu'ils iettent dans 
                              la mer.  Ces Poissons en sont enyurez: 
                              
                              
                              
                              
                              408
                              
                              
                              & se laissent tuer auec vne baguette 
                              de fer.
                           
                           
                           La Panthere, comme i'ay desja 
                              dit, a la peau tres-belle & odoriferante : tous les animaux accourent à 
                              
                                 Ælian 
                                 l. 5. c. 
                                 40
                                 cette odeur ; Elle, sur cette connoissance, se cache dans des bocages. 
                              Alors les dains, les chevres sauuages 
                              & les autres bestes s'en approchent, 
                              & se réjoüissent dans cette odeur. La 
                              Panthere se lance sur eux auec vitesse: 
                              & les deuore auec cruauté.  Euitez le 
                              soupçon, que vous parfumant vous 
                              ne vouliez aller à la chasse, & captiuer les cœurs300 de quelques esprits volages & peu solides.
                           
                           
                           IX.  Euitez encore plus, de farder 
                              
                                 In Hexam.
                                 vostre visage. Vous défigureriez l'Image de Dieu : & luy feriez tort. 
                              C'est la pensée de saint Ambroise : 
                              
                           
                           
                           O femme, dit-il,
vous effacez la peinture de Dieu, si vous mettez sur vostre visage des couleurs blanches, ou des couleurs rouges.
S. Cyprien s'écrie, 
                           
                           
                           Les femmes font violence à Dieu, si elles reforment & changent ce qu'il a formé: ne sçachant  409 point, que ce qui leur est eslargy dans leur naissance, est l'œuure de Dieu, & ce qu'elles y changent est l'œuure du diable.
S. Augustin est plus estonnant, lors 
                              qu'il escrit ; 
                           
                           
                           Quelle folie est-ce de changer l'effigie de la nature, en des peintures criminelles. Le crime des femmes adulteres est en quelque maniere plus tolerable. Car les adulteres violent la pudicité: mais ces femmes qui se fardent, violent les droits de la nature.
Vous vous moquez des barbares de 
                              l'Amerique & de l'Inde : qui se peignent tout le corps, auec diuerses 
                              couleurs, & qui s'estiment beaux : 
                              lors qu'ils ont vne perle, qui leur 
                              pend au bout du nez, ou qui est 
                              enchassée dans leurs jouës, ou dans 
                              leurs levres. Moquez-vous de vousmesme, si vous vous amusez à ces 
                              fatras d'enfant : & vous aurez plus 
                              de raison & plus de profit.  Vous 
                              estes Chrestienne, conseruez l'image 
                              que Dieu a empreinte sur vous, & ne 
                              la corrompez pas.
                            
                           
                           
                           
                           
                           
                        
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                        Bandeau fleuri.
                         
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                     
                     
                     
                     CHAPITRE VI. La Consolation & la Direction d'vn mary, dont la femme est auaricieuse.
C
                           Omme
                           la Vertu est au milieu 
                           de deux extrémitez : & que la 
                           liberalité a d'vn costé la prodigalité; 
                           & de l'autre, l'auarice qui la combatent, il est difficile, qu'vne femme 
                           dans vn mesnage se tienne constamment dans vne iuste mediocrité301, sans 
                           aucune inclination à l'vn de ces vices.
                        
                        
                        Pour l'ordinaire, elle encline plus à 
                           l'épargne, sur l'experience journaliere 
                           que l'argent est vn torrent qui coule 
                           bien viste, & qui ne remonte qu'auec 
                           difficulté au lieu d'où il est descendu. 
                           Il tombe de soy-mesme tout à coup, 
                           & auec impetuosité, & ne retourne 
                           que par les pluyes du Ciel. Considerons quel remede nous pourrons apporter à la fascherie du mary, & à l'auarice de la femme,
                        
                        
                        
                        
                        
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                        §. I. Auis au mary, qui a vne femme trop mesnagere.
I.    
                              Le trop grand mesnage est beaucoup moins dangereux en vne femme, 
                              que la prodigalité. N'est-il pas moins 
                              prejudiciable, qu'vne fontaine remplisse trop son bassin : que de ce qu'elle 
                              perd ses eaux dans quelque fente de 
                              rocher ?  Enfin, on espere que le bassin 
                              estant tout plein, il regorgera, & se 
                              respandra au dehors auec ioye & auec 
                              profit, sans rien souffrir en soy mesme : & tenant à faueur que ce qui luy 
                              seroit à charge, profite aux autres.
                           
                           
                           II.  L'argent qu'vne femme retient 
                              auec vne main trop serrée, & contre 
                              vostre desir, se garde à vos enfans : 
                              qui en leur temps, en auront la jouïssance. Si la vostre estoit plus libre à 
                              lascher ce qu'elle a, vostre naturel 
                              trop facile feroit peut-estre des profusions dommageables. Souffrez donc 
                              vn peu, pour esleuer auec honneur, 
                              ceux à qui vous auez donné la vie.
                           
                           
                           III.  Vous estes le maistre du bien 
                              de vostre logis.  Si vostre femme ne
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              412
                              
                              
                              paye point ses seruiteurs & ses seruantes, ou si elle chicane trop sur leurs 
                              gages? si elle dénie mal à propos l'aumosne aux pauures : Si elle ne donne 
                              point aux enfans ce qui leur est necessaire : suppleez à ce manquement, 
                              auec prudence & auec charité. Vous 
                              pouuez faire plusieurs liberalitez secrettes : qui mettront toute vostre 
                              maison dans vn bon ordre.
                           §. II. Auis à la femme, qui est auaricieuse.
I.  Pour qui gardez vous vostre argent ? Pourquoy est-il fait, sinon pour 
                              s'en seruir ? Est-ce vne prudence digne d'vne personne de bon sens, de 
                              se rendre miserable aujourd'huy, pour 
                              estre demain heureuse ? Est-ce le fait 
                              d'vn bon Chrestien, de pouruoir au 
                              corps des autres, auec la perte de son 
                              ame : de vouloir souffrir icy, & en Purgatoire : & de diminuer sa gloire & ses 
                              richesses celestes, pour amasser des 
                              niaiseries sur la terre ?
                           
                           
                           II.  Amassez tant qu'il vous plaira, 
                              iamais vous ne serez contente. Plus 
                              vn hydropique boit, plus il veut 
                              
                              
                              
                              
                              413
                              
                              
                              boire. Plus de bois jettez vous sur vn 
                              feu, plus il en demande, pour le 
                              brusler & consumer.  Saint Augustin 
                              
                                 De 
                                 Verbi 
                                 Dom.302
                                 se met en colere.  
                           
                           
                           Quelle est, dit il,
cette si grande auidité de la conuoitise: veu que les bestes mésmes apportent de la moderation à leurs desirs ? Elles rauissent, lors qu'elles ont faim. Elles pardonnent à leur proye, lors qu'elles sont saoules. La seule auarice des personnes opulentes est insatiable. Elle nuit tousiours, & ne s'assuvit iamais. Elle ne craint point Dieu : & ne reuere point les hommes. Elle ne pardonne point à son propre pere. Elle ne connoist point sa mere. Elle n'obeït point à son frere. Elle ne garde point la fidelité à son amy. Elle oprime les veufues : attaque les orphelins, tient en esclauage les personnes libres : dit des faux tesmoignages. Quelle est cette folie inconceuable: perdre la vie, desirer la mort, acquester de l'or, & perdre le Ciel ?Iusques icy S. Augustin, lequel ailleurs cõpare l'auaricieux à l'Enfer, qui deuore tout. Il voudroit, dit-il, qu'il n'y ait aucun sur la terre, pour posseder tout.
III.  N'est-ce pas vne misere deplo
                              
                              
                              
                              
                              414
                              
                              
                              rable de mourir de froid aupres du 
                              feu : de perir de soif & de faim, aupres du vin & de la viande : & destre 
                              nud, ayant de l'argent dans la main 
                              pour achetter des habits. Telle est la 
                              condition de l'auarice : Elle a vne 
                              aussi grande indigence de ce qu'elle 
                              possede, que de ce qu'elle ne possede pas.  Son coffre est riche : & toutefois sa table, ses habits, ses enfans, 
                              ses domestiques sont dans la necessité.
                           
                           
                           Les Carthaginois assiegeant Ca- 
                              
                                 Sæbæll.
                                 silinum, les habitans furent reduits à vne telle necessité de viure, 
                              qu'on y mangeoit les choses les 
                              plus rebutées. Vn auaricieux y vendit cent escus vne soury ; & mourut 
                              de faim.  Et celuy qui l'acheta eut 
                              la vie sauue ; Dieu voulant montrer 
                              combien il a en horreur ceux qui ne 
                              se soulagent pas, lors qu'ils peuuent: 
                              ne visant qu'à vn gain sordide.
                           
                           
                           IV. Vous trauaillez & amassez pour 
                              vos enfans. Vos enfans trauailleront 
                              & amasseront pour ceux qu'ils mettront au monde : & ceux-là pour leur 
                              
                              
                              
                              
                              415
                              
                              
                              posterité, & ainsi du reste. Quand 
                              est-ce, ie vous supplie, qu'on se reposera, & qu'on ioüira des biens de 
                              Dieu ? Lisez les liures que i'ay faits 
                              du Bon Riche & du Bon Pauure303: & 
                              vous ouurirez plus facilement vos 
                              mains & aux pauures & aux autres.
                           
                           
                           V. Plus vous aurez des biens de la 
                              terre, plus aurez vous de soin & de 
                              tourment. Vne femme qui a trop de 
                              lait, en est incommodée.  Il faut se 
                              descharger de ses biens, si l'on veut 
                              en auoir de la ioye.  Vne bonne mediocrité304 est plus agreable, qu'vne quantité qui est excessiue.
                           
                           
                           Nostre Seigneur dit en l'Euangile, 
                              que les champs d'vn homme riche,  
                              ayant produit vne plantureuse moisson, il fut en peine ce qu'il pourroit 
                              en faire : & ne sçauoit quelle resolution il deuoit prendre. Sur quoy Saint 
                                 Basile raisonne, & conclut.  
                           
                           
                           La terre ne produit point des rentes, mais des pleurs & des gemissemens. Ce riche se lamente, comme s'il estoit dans l'extremité de la pauureté: & s'écrie, Que ferayie ? Il ne reçoit aucune ioye de tout les  416 biens qu'il a dans son logis: mais il en est piqué & ensanglanté. Iusques icy Saint Basile. Les richesses sont des espines, au dire de Nostre Seigneur mesme. Vous ne les manierez iamais, sans douleur.
VI.  Les richesses mal acquises, ou 
                              mal retenuës, sont la rüine des familles. Achab, à la suasion305 de Iezabel sa femme, enuahit la vigne du 
                              pauure Nabath: & Dieu luy denonça 
                              incontinent306, par le Prophete Elie, 
                              qu'il seroit tué par ses ennemis : que 
                              les chiens lescheroient son sang, au 
                              mesme lieu où Nabeth auoit esté supplicié : & qu'ils mangeroient Iezabel 
                              qui l'auoit poussé à ce crime.  Tous 
                              ces malheurs luy arriuerent : & tous 
                              ses enfans, qui estoient au moins soixante & dix, furent tous massacrez, 
                              par le commandement de Iehu : Voila vn beau profit de leur auarice.  Ils 
                              perdirent l'honneur, la vie, le Royaume, & toute leur posterité.  Et vne 
                              femme fut cause de tout ce rauage.
                           
                           
                           Les hommes haïssent aussi les auares, lors mesme qu'ils leur sont pro
                              
                              
                              417
                              
                              
                              fitables. Brennus, General de l'armée 
                              des Gaulois, prit la ville d'Ephese, par 
                              la trahison d'vne fille, nommée Dæmonica; à condition qu'il luy donneroit quantité de bracelets. Brennus 
                              fit ietter sur elle tout l'or, qui fut 
                              trouué au sac de la ville : & elle en 
                              fut accablée, pour sa recompense.
                           
                           
                           Le mesme auint à Tarpaia.  Elle 
                              
                                 Aristid in 
                                 rebus. 
                                 Italicis.307
                                 trahit le Capitole de Rome aux Sabins : sur la promesse qu'elle exigea 
                              d'eux, de luy donner ce qu'ils portoient en leur main gauche, entendant leurs bracelets. Mais comme ils 
                              portoient aussi leurs boucliers, ils 
                              les ietterent tous sur elle, & l'en estouserent. Le Demon vous fera le mesme 
                              tour : & trouuera moyen par les auantages qu'il vous a promis.
                           
                           
                           VII.  Si vous faites vos enfans trop 
                              riches, ils en deuiendront orgueilleux, 
                              & seront sujets à plusieurs vices, qu'ils 
                              n'auroient pas dans vne médiocre308 
                              fortune.
                           
                           
                           L'enuie les attaquera, & fera tous 
                              ses efforts, pour les renuerser.  Les 
                              païs fertiles & riches ont esté plus 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              418
                              
                              
                              souuent & plus vigoureusement attaquez par les conquerans, que les païs 
                              pauures & steriles.  Presque toutes les 
                              armées considerables, qui ont fait de 
                              notables conquestes sont sorties du 
                              Septentrion : & se sont iettées sur les 
                              Prouinces Meridionales, qui sont plus 
                              abondantes & mieux cultiuées.  L'Italie, la Sicile, & semblables Prouinces ont esté plusieurs fois prises & pillées par diuerses Nations, qui y estoient 
                              attirées par la bonté du Sol, & par 
                              l'excellence des fruits.
                           
                           
                           VIII.  Il vous est permis de trauailler pour vous enrichir : mais ne vous 
                              priuez point du fruit de vos trauaux. 
                              Iugeriez-vous vn homme sage, qui 
                              planteroit tousiours des arbres: & qui, 
                              neantmoins ne voudroit point gouster de leurs fruits, & ne permetttoit 
                              point aux autres d'en gouster.
                           
                           
                           Le trauail ne s'entreprend, que 
                              pour ioüir de la douceur du fruit. On 
                              casse la noix, pour manger ce qui est 
                              dedans, Cyrus desirant d'exciter les 
                              Perses ses Sujets, de combattre contre Astragés, leur ordonna de nettoyer 
                              
                              
                              
                              
                              419
                              
                              
                              vn champ de vingt stades en longueur. 
                              Le lendemain, il leur fit vn excellent 
                              festin, & leur demanda ; Quelle des 
                              deux vies estoit la plus agreable. 
                              La réponse fut bien facile, la douceur 
                              du festin ayant charmé leurs sens; ils 
                              s'écrierent tous d'vne voix ; Que le 
                              festin leur plaisoit bien dauantage. 
                              Vous l'aurez, dit ce sage Roy, si vous 
                              le voulez gagner à la pointe de l'espée, 
                              & conquester vne region plus fertile. 
                              Ils s'animerent si bien l'vn l'autre, 
                              qu'ils gagnerent le païs d'Astiagés, 
                              qui estoit tres-plantureux.
                           
                           
                           IX.  Ne trauaillez pas tant, que les 
                              richesses rendent vos enfans lâches & 
                              faineans.  La pauureté est la mere de 
                              la diligence: & l'abondance engendre 
                              l'oisiuité. Tandis que les soldats d'Alexandre n'eurent que du fer pour 
                              leurs armes, ils passerent à trauers 
                              les armées tres-nombreuses, & leur 
                              marcherent sur le ventre.  Mais aussi 
                              tost qu'ils eurent des boucliers d'argent, ils furent si abatus de courage, 
                              qu'ils n'oserent passer le fleuue Cangés309,aimant mieux conseruer leur ar
                              
                              
                              
                              
                              420
                              
                              
                              gent, qu'amplifier les bornes de leur 
                              Empire : & s'aquerir vne immortelle 
                              gloire.
                           
                           
                           X.  Ne trompez iamais personne, & 
                              ne jurez iamais contre la verité, pour 
                              auancer vos affaires.  Dieu haït, & 
                              punit les parjures. Philostrate rappor
                                 Vitæ 
                                 Apoll. 
                                 4. c.310
                                 te, que l'eau Asbamée311 estoit douce 
                              & agreable à ceux qui gardoient leur 
                              foy : mais qu'elle estoit mortelle à 
                              ceux qui se parjuroient. Car elle tourmentoit leurs yeux, leurs pieds, & 
                              leurs mains, & couuroit tout leur 
                              corps de pustules & d'apostumes. De 
                              plus, ils ne se pouuoient retirer de 
                              ce lieu là : mais y demeuroient iusques à la mort, deplorant leur peché 
                              & leur misere.
                           
                           
                           XI.  Ne craignez point trop la pauureté : Elle est souuent plus souhaitable, que les richesses : & meine 
                              plus facilement à la vertu & au Ciel. 
                              Les Israëlites, qui estoient le peuple 
                              de Dieu, furent pauures dans l'Egypte, 
                              & oprimez par Pharaon qui les acabloit de trauaux : & ils y conseruerent 
                              leur innocence, & meriterent que  
                              
                              
                              
                              
                              421
                              
                              
                              Dieu leur enuoyast Moyse pour les 
                              soulager, pour les faire sortir de cét 
                              esclauage, pour passer à pied sec la 
                              mer rouge ; pour obtenir la Manne, 
                              qui auoit toutes les douceurs qu'ils 
                              desiroient.  Ce Peuple se trouuant à 
                              son aise, s'oublia de Dieu, & adora 
                              vn veau d'or.  C'est le Dieu des auaricieux : ils font de leur or vn Dieu, 
                              ils luy offrent tous leurs trauaux, pour 
                              des victimes : & se rediusent en cendres, pour son honneur.
                           
                           
                           XII.  En toutes choses, il faut considerer la fin : c'est pour elle, qu'on 
                              entreprend les moyens. La fin de nos 
                              actions, mesmes selon la nature, c'est 
                              le repos de l'esprit & le contentement. 
                              Or souuentefois les pauures en ont 
                              plus que les riches. Le pauure chante 
                              au milieu des bois, où le riche tremble, & sent les frissons de la mort : 
                              Le pauure manouurier a vn sommeil 
                              agreable durant la nuit, où le riche 
                              a l'esprit trauersé de plusieurs resueries & inquietudes, touchant l'embarras de ses affaires, & les vains desseins de son ambition.
                           
                           
                           
                           
                           422
                           
                           
                           
                           
                           De plus, le riche s'estime pauure, 
                              & le pauure content s'estime riche. 
                              Thrasyllus, dans Athenes, s'estimoit 
                              estre le Maistre & le possesseur de tous 
                              les nauires qui arriuoient au port, & 
                              se réjoüissoit à leur arriuée, comme 
                              si effectiuement tout ce qu'ils apportoient luy eust appartenu.  Il estoit 
                              pauure, & se réjoüissoit comme riche.  Vous estes riches, & vous vous 
                              estimez pauure : & vous tourmentez 
                              comme si par effet vous l'estiez. Ce 
                              qui se passoit en cét Athenien estoit 
                              vne folie : ce qui se passe aux riches 
                              insatiables l'est encore dauantage : 
                              Car outre leurs sueurs ils ont l'anxieté de l'esprit. Vn homme de cette 
                              ville d'Auxerre, depuis peu d'années, 
                              auoit fait vne grande fortune dans Paris, par son trauail, & par son bel esprit. 
                              Vne perte notable le troubla tellement, qu'il s'estimoit pauure, quoy 
                              qu'il fust encore tres riche. Cette pensée le tenoit dans vne noire mélancolie : & dans vne creance, que les 
                              Preuosts des Mareschaux312 le chérchoient pour le prendre prisonnier, à 
                              
                              
                              
                              
                              423
                              
                              
                              cause qu'il ne pouuoit fournir l'argent qu'il deuoit. Cette folie possedoit tellement son esprit, qu'vne fois 
                              voyant des Caualiers, il se persuada, 
                              qu'ils le vouloient saisir. Il s'ensuit 
                              d'eux auec tant de precipitation, que 
                              tombant dans la riuiere, il s'y noya. 
                              Voila ce qui arriue tous les iours aux 
                              riches auaricieux. Ils ont beaucoup 
                              d'or & d'argent, & se lamentent comme s'ils estoient reduits à vne extreme pauureté. Ils tremblent tousiours, 
                              & perissent enfin miserablement : non 
                              seulement dans l'eau, comme cét 
                              homme, qui estoit vertueux ; mais 
                              dans vn estang de feu, comme les 
                              demons.
                           
                           
                           XIII.  Si Dieu vous oste vos biens, 
                              ne vous affligez point auec excés : 
                              Il peut vous en rendre deux fois autant: comme il fit à Iob, qui auoit esté 
                              tres affligé.
                           
                           
                           Les richesses sont dans vn continuel flus & reflus: Elles vont, elles 
                              viennent : Elles perissent, & se repa
                                 Plin. 
                                 l. 2.313 
                                 rent.  Chez les Troglodytes, il y a la 
                              Fontaine du Soleil, laquelle est froi
                              
                              
                              424
                              
                              
                              de à Midy: puis elle deuient peu à peu 
                              tiede ; & enfin, est chaude à minuit. 
                              Lors que vous penserez, que tout sera perdu, dans les tenebres de vos 
                              miseres : vous serez plus à vostre aise, 
                              & Dieu vous fauorisera dauantage. 
                              La mesme Fontaine depuis le minuit 
                              commence à deuenir vn peu froide : 
                              & sa froidure croist iusques à midy. 
                              Tout est dans le changement en ce 
                              Monde : & souuent les plus brillantes slendeurs ne sont que des glaces. 
                              Il n'y a nulle chaleur, non seulement 
                              de pieté celeste, mais aussi de ioye 
                              naturelle.
                           
                           
                           Fiez vous en Dieu : maintenez 
                              vous en son seruice: & asseurez-vous, 
                              que ce n'est point pour esprouuer vostre vertu, & pour augmenter vostre 
                              Couronne.  Il se jouë auec vous, & 
                              souhaite, que vous reconnoissiez, 
                              que tous vos biens viennent du 
                              Ciel.
                           
                           
                           L'Empereur Auguste auoit des Ai
                                 Sueto. 
                                 in Aug.314 
                                 gles si familieres, qu'elles luy prenoient du pain dans ses mains : l'emportoient fort haut, & quasi hors de 
                              
                              
                              
                              
                              425
                              
                              
                              la portée de l'œil : & puis le luy rapportoient, à l'improuiste.  Dieu mortifie & viuifie : Il oste, il donne selon 
                              son bon plaisir.
                           
                           
                           Nous sommes dans vne mer orageuse, où tous les flots poussent quelquefois iusques aux nuës : & d'autres 
                              fois se precipitent iusques aux abysmes. 
                              Il n'est rien de stable en ce monde. 
                              Dans la prosperité, il faut craindre 
                              l'aduersité, & dans l'aduersité il faut 
                              esperer le retour de la prosperité.
                           
                           
                           XIV. Pour quelque perte que vous 
                              fassiez, nobmettez point vos aumosnes : mais proportionnez-les à vos 
                              richesses, ou à vostre pauureté.  Vos 
                              courtoisies ne surmonteront iamais cét 
                              estre infiny, & infiniment aimable : 
                              Il reçoit vostre aumosne, comme vn 
                              Sacrifice qui luy est presenté, comme 
                              il asseure dans l'Escriture.
                           
                           
                           L'Aumosnier est l'imitateur de 
                              
                                 Lib. de 
                                 benef.315
                                 Dieu : 
                           
                           
                           L'office de la liberalité, dit Seneque,
est de donner à tous ceux qui vous demandent : & en cela imiter Dieu. Si vous estes son parfait imitateur, donnez mesmes aux ingrats. Car le Soleil  426 se leue encore sur les impies, & la mer reçoit les nauires des Pirates. Dieu commence à faire du bien à ceux qui n'y prennent point garde, & preseuere d'en combler les ingrats. Dieu ne cesse de nous fauoriser, n'ayant autre intention que nostre profit. Imitons-le. Soyons liberaux, encore que plusieurs de nos bienfaits soient sans aucun fruit.
XV.  Dans vos pertes & dans vos 
                              desolations, ne laissez point abatre 
                              vostre cœur316, iettez-le dans les playes 
                              de vostre Sauueur.  Il est vostre Pere & vostre Pasteur : il vous assistera, 
                              & nourrira vostre famille. Les Saints 
                              
                                 Boll. in 
                                 vitis.317
                                 Gildas, Paul & Samson, obtinrent 
                              par prieres la fertilité de la terre, où 
                              ils estoient.
                           
                           
                           
                                 Idem.
                                 Saint Fursy fit la moisson en peu 
                              de iours, ayant semé du grain : afin 
                              de pouruoir à la necessité de certains 
                              seruiteurs de Dieu.
                              Idem.
                              Et Saint Kentigerne, manquant 
                              de grain pour semer, ne ietta sur la 
                              terre qu'vn peu de sable: & en recueillit de tres-beau bled.  La priere est 
                              toute-puissante, lors qu'elle est iointe 
                              à vne viue foy.
                           
                           
                           
                           
                           427
                           
                           
                           
                           
                           Si vous auez fait vne perte, humiliez-vous ; resignez-vous à la 
                              volonté de Dieu. Priez le qu'il empesche les malheurs que meritent vos 
                              pechez. Offrez-luy, pour ce sujet, les 
                              merites des Saints, qui sont vos Patrons, à qui vous auez plus de confiance, qui sont les protecteurs du 
                              païs & du territoire où sont vos champs, 
                              vos vignes, & le reste de vos biens. 
                              
                                 Ibidem
                                 
                              Dieu ne permet point, que la gresle 
                              tombe sur les possessions que le Duc 
                                 Pepin donna à Saint Rigobert, Archesque de Reims.
                           
                           
                           XVI.  Mettez vostre Thresor au 
                              Ciel. Les Grecs auoient leur Thresor 
                              commun dans l'Isle de Delos. Ceux 
                              d'Athenes, dans l'Isle de Delphes : 
                              afin que le Dieu, sous la protection 
                              duquel estoient ces Isles, le leur conseruast.  Le vray Dieu conseruera & 
                              augmentera le vostre, si vous luy mettez en main. C'est vn Thresor immortel, qu'il vous presente: ny les larrons, 
                              ny la tigne318, ny la roüille n'en diminuëront chose aucune.
                           
                           
                           Tous les autres biens s'écoulent 
                              
                              
                              
                              
                              428
                              
                              
                              imperceptiblement: & s'éloignent de 
                              nous, lors que nous faisons de plus 
                              puissans efforts, pour les retenir. Où 
                              sont maintenant tous les Rois, tous 
                              les Princes, tous les Auaricieux particuliers, qui ont serré les Thresors 
                              dans la terre ?  Ils y sont descendus 
                              eux mesmes, & y ont esté reduite en 
                              poudre & en cendre. Prenez garde, 
                              qu'ils ont esté comme vous : Ils ont 
                              mangé, ils ont beû, ils se sont donné du bon temps, ils ont fait bonne 
                              chere durant leur vie: & dans vn moment, ils sont descendus aux Enfers. 
                              Leurs corps restent icy la pasture des 
                              vers, & leurs ames brûlent dans les 
                              feux eternels, iusques à ce qu'elles 
                              soient reünies à ces corps, pour brûler 
                              sans fin auec eux.
                           
                           
                           XVI.  Estimez, que vous n'auez 
                              point de demeure stable en ce Monde : mais que vous y estes pelerine. 
                              Contentez-vous donc, d'y auoir des 
                              biens pour passer chemin.  S. Olympe Abbé, interrogé, Comment on 
                              peut mener vne vie sainte, répondit : 
                              
                           
                           
                           Pensez en tout lieu, que vous estes pele 429 rin : & en quelque lieu que vous soyez assis, dites, Ie suis pelerin.
C'est ce dont S. Paul auertit les He
                                 Heb. 13.
                                 breux afflgez. 
                           
                           
                           Nous n'auons point en ce Monde de Cité stable & arrestée : mais nous cherchons celle qui durera tousiours.
Ces pensées modereront vos tristesses, 
                              dans les pertes, & vos ioyes dans la 
                              prosperité.
                           
                        Bandeau décoratif.
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                           
                        
                        
                     
                     
                     
                     CHAPITRE VII. La Consolation & la Direction d'vn mary, dont la femme traite mal son pere, sa mere, & ses enfans d'vn autre lit.
QVelques femmes enragées, & 
                           specialement des marastres, sont 
                           renommées dans les histoires tragiques qu'elles ont faites, en traitant 
                           mal leurs enfans, & les parens de 
                           leurs maris. Voyons le moyen de se 
                           premunir contre leurs adresses, & contre leurs malices.
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                           
                           430
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                        
                        
                        §. I. Auis au mary, qui voit ses enfans & ses parens injustement affligez par sa femme.
I.  Il faut, tant que vous pourrez 
                              raisonnablement, tenir le party de 
                              vostre femme, contre vos Enfans. Ils 
                              luy doiuent l'obeïssance & le respect: 
                              Ils sont ieunes.  Ils ne respirent souuent qu'vne liberté déreglée, qui seroit leur ruine. Il est iuste de les luy 
                              soûmettre: veu que c'est leur bien, le 
                              vostre, & de toute la famille.
                           
                           
                           Votre femme leur tient lieu de mere, encore qu'ils ne soient pas ses 
                              enfans. Ils doiuent se conduire par 
                              ses lumieres, s'ils ne veulent se fouruoyer.  Ioseph eut vn songe mysterieux, qui representoit toute la famille de Iacob.  Il vit le Soleil, la Lu& les onze Estoiles, qui se prosternoient deuant luy. Iacob en estoit le 
                              Soleil: Bala (laquelle apres la mort de 
                              Rachel tint lieu de mere à Ioseph ) 
                              estoit la Lune : & ses onze freres estoient les onze Estoiles.
                           
                           
                           Vous ne deuez point tant regarder vostre esclat, & vous fier sur la 
                              
                              
                              
                              
                              431
                              
                              
                              direction que vous leur donnez : que 
                              vous ne leur fassiez considerer les clairtez, que le Ciel leur communiquera, par les paroles de leur mere.  Il 
                              la prise319, pour leur donner la vie du 
                              corps : il s'en veut aussi seruir, pour 
                              leur augmenter la vie de l'esprit.
                           
                           
                           II.  Ne croyez point facilement les 
                              rapports de vos enfans, contre vostre 
                              femme, ny de vostre femme, contre 
                              vos enfans. Escoutez tout pour auoir 
                              plus de connoissance.
                           
                           
                           L'Empereur Constantin fut surpris, 
                              par sa femme Fausta ; laquelle accusa d'vn crime tres-execrable, Crispus le fils de sa premiere femme320. Elle 
                              estoit piquée contre luy, de ce qu'il 
                              n'auoit point voulu fléchir à sa volonté, pleine d'horreur.  Ce grand 
                              Prince fut si charmé par les paroles & 
                              par les larmes de cette marastre, qu'il 
                              fit mourir son fils, lequel estoit doüé 
                              d'excellentes qualitez, & tres digne 
                              de la Couronne Imperiale.
                           
                           
                           III. Souuent la separation est absolument necessaire, pour maintenir la 
                              maison en paix. Il s'y trouue des an
                              
                              
                              432
                              
                              
                              tipathies, qui augmentent auec le 
                              temps, & qui durent apres tout le 
                              long de la vie. Enuoyez vos enfans 
                              masles, dans quelque College, si vous 
                              en auez le moyen, & vos filles dans 
                              quelque maison de Religion, pour y 
                              estre pensionnaires. L'absence excitera 
                              souuent le desir de les reuoir, & la 
                              volonté de les mieux traiter.
                           §. II. Auis pour la femme qui manque à son deuoir, enuers les enfans & les parens de son mary.
I. Ayez vn tres-grand soin de l'ame 
                              de vos enfans, & de ceux de vostre 
                              mary.  Faites qu'ils craignent Dieu, 
                              & qu'ils vous portent du respect. 
                              Vsez, pour l'ordinaire de douceur. 
                              Mais de temps en temps, meslez-y 
                              de la seuerité, si elle est necessaire: 
                              & ne permettez pas qu'ils vous méprisent.
                           
                           
                           Orobert, Comte de Habsbourg, 
                              prit pour son symbole vn bras armé 
                              & vn luth ; & y mit ses paroles, Hæc 
                              mihi Tirba. Voicy ma Trompette? comme s'il eust dit ; Ie feray paroistre par 
                              tout vne douceur & bien - veillance 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              433
                              
                              
                              meslée de generosité & de seuerité, 
                              selon les diuerses occurences.
                           
                           
                           II.  Ayez aussi vn tres-tendre soin 
                              de la santé & des besoins de leurs corps, 
                              en ce qui concerne le viure, le vestir, 
                              & le reste.  Sur tout, caressez-les durant leurs maladies : visitez les souuent, donnez leur quelques douceurs. 
                              Voila le plus excellent moyen de captiuer leurs cœurs321, & d'en tirer tous 
                              les seruices possibles au temps de la 
                              santé.
                           
                           
                           III.  Ne soustenez point vos propres 
                              enfans, contre ceux de vostre mary, 
                              si l'extreme necessité ne vous y force. 
                              Témoignez aux vostres, que le plus 
                              grand plaisir qu'ils vous puissent faire: 
                              c'est de les aimer & de les respecter. 
                              Dans leurs petits differens, donnez 
                              ( si faire se peut ) gain de cause à ceux 
                              de vostre mary.  Par ce moyen, ils 
                              seront persuadez que vous les aimez: 
                              & ayant leur amour, vous viurez en 
                              paix : & leur ferez executer ponctuellement toutes vos volontez.
                           
                           
                           La poule meine aussi soigneusement 
                              les poussins d'vne autre, que les siens 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              434
                              
                              
                              propres : Et les perdrix couuent les 
                              œufs des autres : & les conduisent, 
                              comme s'ils leur appartenoient.
                           
                           
                           IV.  Vous mourrez & vostre mary 
                              aussi.  Que deuiendront vos enfans, 
                              si ceux de vostre mary les attaquent ? 
                              La tendresse de leur âge, ou la foiblesse de leur esprit les exposera à plusieurs inconueniens. Les enfans de 
                              la viellesse n'ont pas pour l'ordinaire 
                              tant de force que les autres.  Tout 
                              va en diminuant en ce Monde.
                           
                           
                           Cette misere de la nature, qui s'affoiblit tousiours, se peut exprimer 
                              
                                 Cranbius in 
                                 Metr.322
                                 par ce que vit Bernard Duc de Saxe. 
                              Vn iour il apperceut, que de sa maison sortoient des Ours & des Sangliers, puis des Cerfs, & enfin des 
                              Lievres.  Il donna cette explication 
                              à cette veüe.  Nos majeurs estoient 
                              forts & armez comme les Sangliers 
                              & les Ours.  Moy & mon frere sommes semblables à des Cerfs, qui ont 
                              de belles cornes: mais nos enfans seront timides & impuissans comme des 
                              Lieures.  Cette explication se trouua 
                              veritable.
                           
                           
                           
                           
                           435
                           
                           
                           
                           
                           Si vos enfans degenerent de la 
                              sorte, & qu'ils soient haïs de leurs 
                              freres, à cause des faueurs que vous 
                              leur aurez faites, & des biens que 
                              vous leur aurez faits plus qu'à eux : 
                              ils en seront bien tost priuez. Ils seront comme la Corneille d'Esope, 
                              laquelle s'estant ornée de plumes 
                              de diuers animaux, fut bientost dépoüillée, & exposée à la risée de tous 
                              les autres.323
                           
                           
                           V.  N'enrichissez point vos enfans 
                              aux despens de ceux d'vn autre lit. 
                              Non seulement vous les exposeriez 
                              à de grands perils : mais il se pourroit 
                              que vous vous nuiriez & à vostre mary.  Iudith, seconde femme de Louis 
                                 le Debonnaire, eut trop d'ambition 
                              pour Charles son fils, à l'exclusion 
                              de Lothaire & de ses deux freres fils 
                              de Louis324. Cette ambition donna vn 
                              specieux pretexte de reuolte à ces 
                              trois : leur mit les armes à la main : 
                              leur bailla le soustien des Princes & 
                              des Grands du Royaume.  Ils furent si puissans & si malins, qu'ils 
                              prirent prisonnier leur pere: luy oste
                              
                              
                              
                              
                              436
                              
                              
                              rent publiquement auec infamie le 
                              Sceptre, la Couronne, les vestemens 
                              Royaux, & le confinerent dans vn 
                              Monastere.  Ils contraignirent aussi 
                              Iudith leur Marastre d'entrer en vn 
                              autre, & d'y prendre le voile de Religieuse. Ce qui fut le plus deplorable & le plus dommageable, apres la 
                              mort de Louis cette discorde dura entre les freres: ils firent vne tres-cruelle 
                              guerre, & y perdirent tant de Noblesse & d'hommes valeureux, que 
                              le Royaume en demeura entierement 
                              affoibly & enerué. Les Normans, par 
                              vne iuste punition de Dieu, suruinrent durant ces tumultes, & ietterent des armées si nombreuses en diuers lieux, qu'on fut enfin contraint 
                              pour euiter de plus grands maux, de 
                              leur abandonner pour leur demeure 
                              l'vne des plus grandes & des plus riches Prouinces de tout l'Estat.
                           
                           
                           VI.  Aimez plus la vertu, & vostre 
                              conscience, que toutes les richesses, 
                              & tous les honneurs de la terre : & 
                              ils n'ébloüiront point de telle sorte 
                              vos yeux, que vous les ostiez à ceux 
                              
                              
                              
                              
                              437
                              
                              
                              à qui ils appartiennent.
                           
                           
                           Imitez l'Empereur Frideric. Il éleuoit en sa Cour le Roy de Hongrie 
                              
                                 Annal 
                                 Germ.
                                 Ladislas, ieune enfant.  Quelques 
                              Courtisans aueuglez de leur passion, 
                              luy disoient, Qu'il estoit tres-aisé 
                              de se défaire de ce petit Prince : par 
                              la mort duquel il obtiendroit le souuerain domaine de ce fleurissant Royaume.  Mais ce pieux & sage Empereur leur répondit en colere. 
                           
                           
                           Pourquoy me desirez-vous plustost riche que vertueux ?Il eut tousiours vn grand soin de la santé de ce ieune Roy : & le mit en possession de son Royaume, aussi tost que son âge luy permit.
Vous deuez conclure de tous ces 
                              raisonnemens, que la vertu, que vostre salut, que vostre propre interest, 
                              & celuy de vos enfans vous obligent 
                              à aimer, à caresser, & à aider les enfans de vostre mary, & de ne point 
                              auancer les vostres à leur preiudice.
                           §. III. Auis aux enfans qui sont de diuers lits.
I.  Vous faites vn grand plaisir à 
                              vostre Pere : lors que vous honorez 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              438
                              
                              
                              vostre belle-mere: C'est luy qui vous 
                              l'a choisie, & qui vous l'a donnée, 
                              pour auoir soin de vous & de vos 
                              interests.  Si vous l'aimez & la 
                              respectez, vous témoignerez que 
                              vous auez en estime sa prudence. 
                              Si vous la méprisez ; vous declarerez, qu'il s'est trompé en son 
                              choix.
                           
                           
                           II. Aimez & caressez les enfans de 
                              vostre belle mere, encore qu'ils ne 
                              soient point les enfans de vostre Pere. Vous viuez dans vne mesme maison : Vous mangez en vne mesme table : Vous estes chaque iour dans les 
                              mesmes exercices. Vous en aurez de 
                              grandes vtilitez, le reste de vostre 
                              vie, dans mille rencontres. N'est-ce 
                              pas vne pure folie, de se priuer des 
                              secours que Dieu nous offre dans 
                              nostre propre logis ; sous de vaines 
                              esperances d'en trouuer ailleurs.
                           
                           
                           III.  Ne faites point de rapports, 
                              qui puissent alterer l'esprit de vostre 
                              Pere, contre vostre belle-mere, ny 
                              contre ses enfans. Si la necessité vous 
                              force à vne iuste deffense contre les 
                              
                              
                              
                              
                              439
                              
                              
                              violences des enfans de vostre bellemere : adressez-vous à elle seule : témoignez luy vne entiere confiance, 
                              & asseurez-la que vous n'en direz 
                              mot, ny à vostre pere, ny à vos parens : que vous ne desirez qu'elle, 
                              pour vous aider. Suppliez-la de n'vser contr'eux d'aucune rigueur: mais 
                              seulement de vous proteger. Si vous 
                              faites cela de bon cœur & de bonne 
                              grace ; asseurez - vous, qu'elle vous 
                              assistera, & qu'elle vous aimera tendrement.
                           
                           
                           Quelques enfans sont des herissons, 
                              
                                 Arist : 
                                 de animal.& 325
                                 Plut.
                                 pleins de pointes & de piqueures de 
                              tous les costez. Vous ne les pouuez 
                              toucher sans vous blesser : & ils se 
                              deffendent souuent par des souplesses 
                              capables de mettre la diuision dans 
                              le logis. Le herisson fait deux portes à 
                              sa taniere : afin d'auoir diuerses issues. 
                              Si le vent du Septentrion souffle, il 
                              ferme celle qui est de ce costé là : il 
                              fait le mesme du costé du Midy, 
                              lors qu'il en sent le vent.  Lors que 
                              certains enfans se voyent menacez 
                              par leur belle mere, ils ont recours 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              440
                              
                              
                              à leur pere. Si leur Pere les attaque: 
                              ils recourent à leur mere. Et, pour 
                              leur iustification, content souuent 
                              des fables pour des veritez: de sorte 
                              que des esprits faciles à croire, se 
                              choquent aisément & dangereusement, s'ils n'y font vne serieuse reflexion. Deffendez-vous plustost, par 
                              l'innocence & la perfection de vostre 
                              vie, que par ces souplesses criminelles : si vous voulez obtenir les benedictions que Dieu a promises aux enfans qui aiment & honorent leur pere & leur mere.
                           
                        Bandeau décoratif.
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                     
                     
                     
                     CHAPITRE VIII. La Consolation & la Direction d'vn Mary, dont la femme est possedée de ialousie.
LA 
                           jalousie est vn tres - cruel 
                           tourment dans l'ame d'vn mary, qui se forme des chimeres à la 
                           veuë ou au rapport des actions de sa 
                           
                           
                           
                           
                           441
                           
                           
                           femme : mais ce mal semble plus incurable dans l'esprit d'vne femme, 
                           tant à cause de la force de son imagination, que de la liberté de son mary, pour aller où il luy plaist, sans 
                           qu'elle en puisse penetrer les occupations.  Considerons si nous pourons soulager l'vn & l'autre.
                        
                        
                        
                        §. I. Auis au mary, qui s'apperçoit de cette foiblesse.
I.  Compatissez à vostre femme : 
                              Ce mal luy vient par l'excés de l'amour qu'elle vous porte: & par le desir de vous posseder toute seule.  S. 
                                 Chrysostome compare cette affection 
                              à celle d'vn Roy, desireux de garder son Royaume tout entier, sans 
                              en perdre la moindre partie. Vn Roy, 
                              dit-il, est tres-ialoux de son Royaume, & ne peut rien souffrir, qui 
                              semble interesser son authorité.  Il 
                              craint tout : il soupçonne tout, & 
                              croit facilement les rapports, en ce 
                              qui touche son estat. De mesme, vne 
                              femme prend aisément ombrage, de 
                              tout ce qui peut le moins alterer la 
                              pureté de son mary.  Vous deuez 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              442
                              
                              
                              vous refléchir sur vos deportemens 
                              afin qu'ils ne choquent ny ses yeux, 
                              ny son cœur326.
                           
                           
                           II.  Réjoüissez-vous de la chasteté 
                              de vostre femme, dont sa ialousie est 
                              vne marque presque asseurée.  Puis 
                              qu'elle a en horreur l'ombre du vice 
                              en vous : c'est vn signe moralement 
                              euident, qu'elle vous est fidelle : & 
                              qu'elle croit auoir vn droit absolu 
                              d'exiger de vous la mesme fidelité. 
                              Si elle s'abandonnoit d'vn costé, elle 
                              ne seroit point marrie327, que vous en 
                              fissiez autant de l'autre : afin d'auoir 
                              la liberté de suiure ses passions dereglées.
                           
                           
                           III.  Ne parlez point rudement à 
                              vn esprit desja accablé de mélancolie, laquelle luy saisit l'imagination : 
                              & luy fait paroistre les mousches, 
                              comme des elephans : & estimer criminelles vos plus innocentes actions. 
                              Vn mot rude luy persuaderoit, que 
                              vous auez vne haine formée contre 
                              elle: & augmenteroit de plus en plus 
                              ses soupçons.
                           
                           
                           IV. Ne vous attristez point de tou
                              
                              
                              443
                              
                              
                              tes les fantaisies, qui passent par la 
                              teste d'vne femme qui aime : ny de 
                              toutes les paroles qu'elle dit, ou à 
                              vous, ou aux autres.  Les Saints Gregoire Euesque de Neocesarée, Saint 
                                 Brice Euesque de Tours, Saint Athanase Patriarche d'Alexandrie, Saint 
                                 Vincent Ferrier, le B. Henry Suso, 
                              ont esté accusez : & plusieurs les ont 
                              tenu criminels.  Ils ne se sont neantmoins nullement estonnez du bruit : 
                              & Dieu a tourné tous les nuages en 
                              splendeur & en gloire.
                           
                           
                           La Vertu ne s'estonne de rien : & 
                              continuë tousiours, à grands pas son 
                              chemin vers le Ciel.  
                           
                           
                           La vertu est haute, dit Seneque ;
Elle est releuée, royale, inuincible & infatigable. La volupté est basse, seruile, imbecile, caduque, qui demeure en des cabarets, & en des lieux d'infamie. Vous trouuerez la vertu dans les Temples, dans les Palais de Iustice, dans les Cours des Rois, sur les murailles, dans les combats chargée de poussiere, halée au Soleil, auec des mains pleines de palmes. La volupté se cache, pour l'or  444 dinaire, & cherche les tenebres. Elle est dans les bains, & dans les lieux qui craignent les Edits, à qui appartient la police. Elle est molle, eneruée, pleine de vin & d'onguens, pasle, & fardée. Iusques icy Seneque poursuit le mesme discours plus au long. Vous voyez deux choses dans les paroles de ce Philosophe. La premiere est, la generosité de la vertu : la seconde, les lieux où vous deuez paroistre, & que vous deuez fuir, pour euiter tous les soupçons.
V.  Taschez de découurir, si vostre 
                              femme ne vous soupçonne point de 
                              trop de familiarité auec quelque personne, ou dans vostre logis, ou dans 
                              la ville.  Si vous le trouuez, euitezen la compagnie. Prenez garde à vos 
                              œillades ; à vos soûris, à vos moindres paroles, dans la rencontre.  Car 
                              vn cœur blessé remarque les plus petits mouuemens.
                           
                           
                           VI.  Ne tolerez rien qui la puisse 
                              choquer, dans vos seruantes: de peur 
                              qu'elle ne s'imagine, que l'estime 
                              que vous feriez d'elle ne fust signe 
                              de quelque mal.
                           
                           
                           
                           
                           445
                           
                           
                           
                           
                           Imitez le Patriarche Abraham. 
                              Sara sa femme se voyant sterile, l'auoit prié de prendre sa seruante, pour 
                              vne seconde femme, selon que pour 
                              lors il estoit permis.  Elle disoit, que 
                              ce luy seroit vne consolation, d'éleuer les enfans qu'il en auroit.  Agar 
                              estant enceinte, commença à mépriser sa Maistresse. Sara en fit ses plaintes à Abraham. Ce saint homme, sans 
                              considerer que c'estoit sa seconde femme, qui luy auoit esté donnée par 
                              Sara mesme, luy dit.  
                           
                           
                           Voila vostreGen. 16. 6.
seruante, vsez-en à vostre volonté. Sara l'ayant absolument en son pouuoir, l'affligea pour abaisser son orgueil. Agar s'enfuit du logis : mais vn Ange luy apparut : & l'ayant trouuée dans vne profonde tristesse, il luy commanda de retourner à la maison, & de s'humilier sous les volontez de sa maistresse.
VII.  Que iamais il ne vous arriue de toucher, ou de baiser aucune 
                              fille, beaucoup moins vos seruantes, 
                              mesme en la presence de vostre femme.  Les baisers des personnes qui 
                              
                              
                              
                              
                              446
                              
                              
                              ont de la beauté, sont des morsures 
                              d'animaux venimeux.  Et les attouchemens, disoit vn autre, sont vn feu 
                              qui brusle incontinent328 le cœur. Mais 
                              ce feu & ce poison occupent & brûlent bien plus dangereusement l'esprit de la femme. Elle ne reuient pas 
                              facilement de ses imaginations, qu'elle voit auoir quelque fondement.
                           
                           
                           VIII.  Euitez la trop grande hantise des filles & des femmes, mesme, 
                              des vertueuses : & s'il vous plaist, des 
                              saintes.  La beauté est vn enchantement qui ensorcelle en quelque lieu 
                              qu'elle se rencontre. Ceux qui regardoient le visage de Meduse, estoient 
                              changez en pierres : c'est à dire, 
                              estoient tellement transportez d'admiration, qu'ils demeuroient immobiles, ne pouuant retirer leurs yeux 
                              & leurs cœurs329 de la contemplation 
                              d'vn si charmant objet: Personne ne 
                              se doit fier à sa vertu.  Vn seul regard de la ville de Sodome changea 
                              la femme de Loth en vne statuë de 
                              sel si dur, qu'il a resisté aux pluyes 
                              de plusieurs siecles.  Vne seule œil
                              
                              
                              447
                              
                              
                              lade pourroit vous changer en vne 
                              pierre de sel & de marbre : specialement, si vous regardez Sodome, & 
                              des personnes adonnées à l'impudicité.  Vne trop grande confiance, a 
                              souuent tiré les Estoiles du Ciel : & 
                              les a esteintes dans la bouë.
                           
                           
                           IX.  Euitez auec vn pareil soin, les 
                              compagnies des hommes, qui viuent 
                              dans le desordre. Chacun se plaist auec son semblable : & difficilement 
                              vostre femme se persuadera - t'elle, 
                              que vous soyez chaste, si vous hantez 
                              ceux qui ne le sont pas.
                           
                           
                           Esloignez-vous d'eux, s'ils ne chan
                                 Annal 
                                 Angl.
                                 gent de vie.  Henry V. Roy d'Angleterre, estant arriué à la Couronne, 
                              appella tous ses ieunes compagnons 
                              auec qui il auoit fait la débauche. 
                              Il leur fit à chacun quelque present, 
                              & les renuoya hors de sa Cour : leur 
                              ordonnant, sur peine de la vie, de 
                              n'y point rentrer, qu'ils n'eussent 
                              changé leurs mœurs : sur la crainte 
                              qu'il eut de ne se corrompre auec 
                              eux, ou de corrompre souuent la iustice à leur occasion.
                           
                           
                           
                           
                           448
                           
                           
                           
                           
                           On prend facilement les manieres d'agir de ceux, auec qui l'on vit: 
                              si particulierement on a vn naturel 
                              volage & inconstant.  Ces changemens se virent dans Alcibiade, lequel fut vn vray Polype, qui prit 
                              
                                 Athen. 
                                 lib. 12. 
                                 Plut. 
                                 in Alcib.
                                 toutes les couleurs de ceux qu'il frequenta.  Dans Athenes, il auoit des 
                              rencontres ingenieuses, & d'agreables railleries dans ses discours : il 
                              nourrissoit des cheuaux: viuoit somptueusement, & auec des diuertissemens ioyeux. A Thebes, où il alla 
                              en exil, personne ne le surmontoit 
                              aux trauaux & aux forces du corps : 
                              car dans ce païs-là on est laborieux. 
                              Dans Sparte, où la vigueur estoit en 
                              vigueur & en honneur, personne ne 
                              le surmentoit en frugalité.  En Thrace, où le peuple est adonné au vin 
                              & à l'impudicité, il les surpassa tous 
                              dans ces excés.  Enfin s'estant retiré 
                              en Perse, où la chasse & le luxe estoient 
                              aimez, il imita si bien les plus excellens Courtisans, qu'il fut admiré de 
                              tous.
                           
                           
                           Ce que cét homme faisoit, arriue 
                              
                              
                              
                              
                              449
                              
                              
                              à la pluspart des autres. Ils sont vertueux auec les vertueux, & vicieux 
                              auec les vicieux. On ne touche iamais 
                              la poix, sans s'en gaster les mains ; 
                              ny vn sac de charbon, sans les noircir.  Comment voulez - vous donc, 
                              que vostre femme vous estime innocent, si vous hantez des fripons ?
                           
                           
                           X.  Fuyez tant que vous pourrez, 
                              les cabarets, les berlans330, & semblables lieux empestez.  Si vous respirez souuent vn air corrompu, comment passerez vous dans vn esprit desia 
                              blessé, pour vn homme qui n'est 
                              sujet à aucune maladie ?  Comment 
                              pensez-vous estre iugé hors du peril 
                              de naufrage, si vous estes tousiours 
                              dans les flots & les tempestes ?
                           
                           
                           Il y a dans l'Inde vn lac nommé 
                              
                                 Ctesias
                                 Side, où tout s'enfonce, & rien ne 
                              surnage.
                           
                           
                           Strabon dit le mesme du fleuue Si
                                 Lib. 5.331 
                                 lias ; & asseure que si l'on iette vne 
                              plante dans l'eau du fleuue Silaris, 
                              elle se tourne en pierre.
                           
                           
                           Vous ne serez iamais long-temps 
                              dans les tauernes, que vostre raison 
                              
                              
                              
                              
                              450
                              
                              
                              ne s'y noye: & qu'estant deuenu sans 
                              raison, vous n'y fassiez plusieurs fautes. Vostre femme auroit donc raison 
                              de vous soupçonner, si vous y frequentiez souuent.
                           
                           
                           XI. En quelque lieu que vous soyez 
                              il y a moyen d'eschaper, si vous vous 
                              en retirez incontinent332.  La malignité 
                              de la gangrene ne se saisit pas si tost 
                              du cœur, & n'y fait nul mal, si l'on 
                              retranche vistement la partie où le venin s'est attaché.  Ie parle, pour ce 
                              qui arriue d'ordinaire.  Mais remarquez qu'il ne se faut point trop fier 
                              à cette asseurance: car il y a des logis 
                              si infectez, & des personnes si pourries & si puantes, qu'il ne faut qu'vne fois respirer l'air qu'elles corrom
                                 Lib.15.333 
                                 pent, pour perir absolument. Strabon rapporte, que sur le sommet d'vne coline, qui est proche de Hierapoly, il y a vne ouuerture, qui est 
                              d'vn demy journal334 de terre en grandeur, laquelle iette des vapeurs si 
                              malignes, que tous les animaux qui 
                              entrent dedans, y meurent incontinent : encore que l'air voisin ne fasse 
                              
                              
                              
                              
                              451
                              
                              
                              aucun mal.  Il certifie, l'auoir experimenté en des passereaux qu'il y ietta, & qui y moururent à l'instant. 
                              Cela a vne grande ressemblance à ce 
                              que i'ay dit ailleurs de la grotte du 
                              chien, prés de Naples.
                           
                           
                           Il ne faudroit qu'vne parole vicieuse, qu'vn geste impudique, qu'vne 
                              action licencieuse, pour frapper vostre imagination, & tuer vostre ame 
                              par vn peché mortel.  On n'est pas 
                              toûjours en humeur de resister aux 
                              tentations, & les surprises perdent 
                              quelquefois sans ressource.  Fuyez 
                              donc les lieux & les personnes, qui 
                              peuuent vous mettre en peril : & 
                              si par malheur =, vous y estes engagé, 
                              rompez vos liens, & vous mettez en 
                              liberté.
                           
                           
                           XII.  Viuez si vertueusement, que 
                              chacun dans vostre parenté & dans 
                              vostre ville, ait bonne opinion de 
                              vous: vostre femme ne sera point incitée à vous iuger mauuais, contre 
                              
                                 I. Petr. 
                                 I.335 
                                 Ephe. 5 
                                 2Cor.4
                                 le sentiment public.  Saint Pierre 
                              veut que les Chrestiens 
                           
                           
                           soient saints en toute leur conuersation.Et Saint 452 Paul desire, qu'ils marchent comme des enfans de lumiere, & qu'ils soient la mesme odeur de IesusChrist.
Vne bonne odeur se fait tousiours 
                              sentir, & donne de la ioye.  Celle 
                              qui sortoit du corps de Saint Constans Euesque de Perouse, attira plusieurs malades: & tous ceux qui toucherent ce saint corps furent guéris. 
                              L'odeur de la vertu est vne odeur de 
                              vie : & l'odeur du peché, est vne 
                              odeur de mort: l'vne & l'autre se fait 
                              bien-tost sentir. Sainte Catherine de 
                                 Sienne en auoit vn priuilege particulier: mais tous les hommes en ont 
                              tost ou tard la connoissance, s'ils 
                              s'en approchent. Vostre femme donc 
                              qui est iour & nuit auec vous, connoistra bien-tost la solidité de vostre 
                              cœur336, s'il est fermement & constamment attaché à Dieu. Et diuerses occurences luy leueront le voile de dessus les yeux, qui l'empeschent d'en 
                              voir l'éclat.
                           
                           
                           XIII.  Enfin, Dieu vous assistera 
                              dans vostre affliction, Implorez sou
                              
                              
                              453
                              
                              
                              uent son secours, tant pour la consolation de vostre femme, que pour 
                              le repos de vostre esprit. Il a aidé plusieurs Saints, qui estoient calomniez: & a fait des miracles, pour leur 
                              rendre leur reputation.  Saint Cadoque ayant fait oraison, porta du feu 
                              dans sa robe, qui n'en fut nullement 
                              endommagée.  S. Brice fit le mesme : 
                              & ils furent reconnus innocens.  Inuoquez - les, & ils vous assisteront. 
                              Implorez aussi l'aide de S. Macedoine, 
                              qui a cette speciale grace de proteger ceux qui sont calomniez.
                           
                           
                           Si vous auez le Ciel pour vous, 
                              que craignez-vous ? Vous l'aurez, si 
                              vous l'inuoquez ardemment & auec 
                              perseuerance : si vous compatissez à 
                              vostre femme : si vous fuyez les mauuaises compagnies, & les lieux débauchez: si vous vous conseruez dans 
                              les exercices de vertu : & suiuez les 
                              auis que ie viens de vous donner.
                           §. II. Auis à la femme, qui est piquée de Ialousie.
I.  Le premier & principal remede 
                              à vostre mal, est de vous tenir ioyeu
                              
                              
                              454
                              
                              
                              se.  La ioye dissipe les fumées obscures & les humeurs noires, que la mélancolie amasse, & ne soupçonnne pas 
                              facilement du mal d'autruy, à la veuë 
                              de ses actions gaillardes & recreatiues: 
                              On dit, que si le premier iour des 
                              nopces on voit vn luth, en songeant, 
                              c'est vn signe de concorde dans le 
                              mariage.  La ioye en est encore vn 
                              meilleur signe, & vne meilleure cause.
                           
                           
                           La tristesse iette l'ame dans vne timidité, pleine de frayeurs paniques, 
                              & de douleurs assommantes.  Artemon estoit si craintif, qu'il auoit sans 
                              cesse deux seruiteurs aupres de soy ; 
                              
                                 Plut. 
                                 in Pericl.337 
                                 lesquels tenoient vn Bouclier au dessus de sa teste : depeur que quelque 
                              chose ne l'accablast en tombant. 
                              D'autres ont estimé qu'ils estoient de 
                              verre : & que s'ils s'approchoient de 
                              quelque muraille, ils se casseroient. 
                              D'autres, qu'ils auoient des serpens 
                              & des crapaux dans le corps.
                           
                           
                           Si vous sentez que cette humeur 
                              predomine en vous, tenez pour suspects tous vos soupçons : & priez 
                              Dieu auec le Prophete, qu'il vous 
                              
                              
                              
                              
                              455
                              
                              
                              rende vne ioye salutaire : & dissipe tous 
                              ces broüillards.
                           
                           
                           II.  Esloignez de vous les rapporteurs : Ce sont des ames venales, qui 
                              cherchent vostre amitié pour leur profit : ou malignes, qui versent du 
                              fiel sur la douceur dont vous iouïssiez. 
                           
                           
                           Leurs discours: dit Dauid,
paroissent doux comme l'huile: & ce sont des jauelots. Saint Hierosme tourne, & ce sont des lances. Ils blessent de loin & de prés.
Si vous vous amusez à leurs discours, 
                              & que vous vous y plaisiez, ils vous 
                              rempliront d'amertume : & vous tournerez en des soupçons criminels & 
                              odieux tout ce que vous oirez.  Albert le Grand nous raconte, qu'vn certain animal, nommé Alban, a le fiel 
                              aux oreilles. Tels sont ceux qui écoutent & qui estiment les flateurs & les 
                              conteurs des vices d'autruy.
                           
                           
                           III.  Ne communiquez pas facilement vos craintes à vostre mary. Valere Maxime écrit, Que le silence est 
                              le meilleur & le plus seur bien des 
                              affaires.  La jalousie à peine de se 
                              
                              
                              
                              
                              456
                              
                              
                              taire.  Dieu mesme nous dit en l'Ecclesiastique, 
                           
                           
                           Qu'vne femme jalouse, est vn Eccl. 26. fleau de langue qui communique ses douleurs à vn chacun. Surmontez cette facilité de dire vos soupçons : & ils s'étouferont plus facilement.
IV.  Si vos craintes ont vn fondement raisonnable, & presque euident : 
                              considerez l'humeur de vostre mary, 
                              & comment il receura vos plaintes & 
                              vos auertissemens. Si vous iugez qu'il 
                              les prendra comme vn témoignage de 
                              vostre amour, parlez luy à la bonne 
                              heure. Si vous craignez qu'il ne vous 
                              rebute, qu'il ne se dépite, & ne fasse 
                              pis: adressez-vous à son pere, à sa mere, à ses freres, à ses oncles, à ses 
                              tantes : en vn mot, à celuy que vous 
                              estimerez auoir plus d'authorité sur 
                              son esprit. Priez-les de luy en parler, 
                              comme d'eux-mesmes, sans luy dire, 
                              que vous en ayez donné auis. Si vn 
                              suffit, ne parlez point à plusieurs. 
                              Vn homme d'honneur est piqué de se 
                              voir la fable d'vne Ville, ou d'vne famille.
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           457
                           
                           
                           
                        Bandeau décoratif.
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                         
                        
                        
                     
                     
                     
                     CHAPITRE IX. La consolation & la direction d'vn Mary, dont la Femme est sterile.
A Yant parlé de ce mal-heur assez amplement au Liure que 
                           i'ay intitulé la bonne Veuue, ie n'en 
                           diray qu'vn mot icy.
                        
                        
                        
                        §. I. Auis au Mary.
I.  Considerez que c'est à Dieu seul 
                              de donner des enfans. Le Patriarche 
                              Iacob auoit penetré cette verité. Sa 
                              femme Rachel luy disant, 
                           
                           
                           Donnezmoy des enfans, ou ie mourray, il respondit :
Suis-je vn Dieu pour en vser ainsi à ma volonté.
Les Docteurs Hebreux disent, que 
                              Dieu s'est reserué quatre clefs, qu'il 
                              n'a communiquées à personne.  1. La 
                              clef de la generation.  2. La clef de la 
                              pluye, pour la tirer de ses thresors lors 
                              qu'il luy plaist.  3. La clef de la viande pour chasser la faim.  4. La clef 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              458
                              
                              
                              des sepulcres pour ressusciter les 
                              morts.
                           
                           
                           II.  Peut-estre que cette sterilité 
                              vient de vous, ou par des causes naturelles, ou par vn secret chastiment de 
                              vos pechez. N'imputez donc point à 
                              autruy ce qui vous est propre. Vostre 
                              femme a autant de droit de se fascher 
                              contre vous, que vous auez de vous 
                              fascher contre elle : luy conseillerezvous de vous quereller pour cela ? Prenez pour vous le conseil que vous luy 
                              donneriez.
                           
                           
                           III. Les enfans sont vne grande 
                              charge à vn pere de famille. S'ils sont 
                              en grand nombre il est difficile de les 
                              nourrir, de les vestir, de les gouuerner. 
                              Il y en a presque tousiours quelqu'vn 
                              de mauuaise humeur, & de mauuaise 
                              vie. Ne vaudroit-il pas mieux que les 
                              meres de Caligula, de Neron, de Commodus, d'Heliogabale, de Diocletian, 
                              & de pareils monstres, eussent esté steriles, que de donner à l'Empire Romain des hommes si cruels, si brutaux, 
                              & si vicieux.
                           
                           
                           Si l'on n'a qu'vn fils ou deux, on 
                              
                              
                              
                              
                              459
                              
                              
                              est sans cesse dans des craintes qu'il 
                              ne leur arriue quelque incommodité, & que quelque maladie ne les enleue.
                           
                           
                           Si vous auiez des filles, vous ne 
                              viuriez point sans vn soin continuel. 
                              C'est ce qu'enseigne l'Ecclesiastique. 
                              
                                 Eccli. 
                                 42.
                                 
                           
                           
                           La fille donne tant de soins & d'anxietez à son pere, qu'il luy oste le sommeil, dans la crainte qu'en sa jeunesse elle ne soit adultere, & que par ce moyen elle n'encoure l'indignation de son mary. Il craint encore plus qu'elle ne s'abandonne estant vierge, & ne deuienne grosse dans son logis, ou qu'estant auec son mary elle ne fasse diuerses fautes, ou qu'elle ne soit sans enfans qui soient ses heritiers.
IV.  Si tous ces motifs ne contentent point vostre desir, & ne diminuent point vostre esprit d'auoir des 
                              enfans, adressez-vous à Dieu, & esperez que puis qu'il vous donne cette ardente affection, il vous exaucera.  S'il 
                              differe sa misericorde, continuez vos 
                              prieres, fortifiez-les par de bonnes aumosnes, & par de feruentes actions de 
                              vertu.  Les enfans les plus attendus, & 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              460
                              
                              
                              que le Ciel donne, sont d'ordinaire les 
                              plus excellens.  On le vit en Isaac, en 
                              Iacob, en Ioseph, en Samson, en Samuel, en saint Nicolas, en saint Euthyme, & en plusieurs autres qui ont 
                              esté tres-insignes en pieté, & tres-illustres en diuerses actions heroïques.
                           §. II. Auis à la femme qui est sterile.
I.  Vous auez besoin d'vne grande 
                              patience, particulierement si vostre 
                              mary s'afflige de vostre sterilité. Efforcez-vous d'auoir vne parfaite resignation à la volonté de Dieu, & asseurezvous qu'elle vous sera d'vn tres-grand 
                              merite.
                           
                           
                           II.  Consolez-vous de ce que vostre 
                              sterilité vous deliure de beaucoup de 
                              maux.  Euripide écrit, qu'vne femme sterile est bien-heureuse.  Et de 
                              vray, combien de peine souffre vne 
                              pauure mere, portant neuf mois vn enfant dans ses entrailles.  Combien de 
                              maux de teste, de reins, & de tout le 
                              corps ? Combien de dégouts des viandes, & combien de foiblesses en tous 
                              ses membres ? Combien de douleurs 
                              
                              
                              
                              
                              461
                              
                              
                              en l'enfantement ? Combien de fois 
                              la mort emporte-t-elle & la mere & 
                              l'enfant.
                           
                           
                           Rebecca auoit eu vn extréme desir 
                              d'auoir des enfans, neantmoins sentant les cuisantes douleurs que luy 
                              causoient Esaü & Iacob, qu'elle auoit 
                              
                                 Gen. 
                                 25.22.
                                 dans ses flancs, elle s'écrioit. 
                           
                           
                           Il valloit mieux n'auoir point d'enfans, que de les acheter si cherement.Et de fait, elle n'en eut plus depuis : ayant probablement souhaité de n'en plus auoir. Rachel mourut en mettant au monde Benjamin, qu'elle appella Benoni, c'est à dire, le fils de ma douleur. Le mesme mal-heur vous pourroit arriuer. Contentez-vous donc de l'estat où Dieu vous met, & ioüissez de vostre vie, que vous hazarderiez dans vos couches.
III.  
                              Recourez à l'Autheur de la vie, 
                              demandez-luy des enfans. Si c'est vostre bien il vous en eslargira.  Inuoquez quelque Saint à qui vous aurez 
                              plus de deuotion.  Saint Dominique, 
                              Fondateur de l'Ordre des Precheurs, a 
                              esté obtenu en priant saint Dominique de Silo.  Saint François de Paule, 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              462
                              
                              
                              en priant saint François d'Assise. Saint 
                                 Ignace, saint Nicolas.  Saint Thibaud, 
                              & plusieurs autres Saints, seruent beaucoup aux personnes steriles.
                           
                           
                           IV.
                              Si vostre mal n'est pas dans vne 
                              absoluë sterilité, mais en vostre foiblesse, ou en quelqu'autre cause, qui 
                              fait qu'ils meurent deuant le Baptesme, ou peu apres, vostre misere est grande, & digne de compassion.
                           
                           
                           Vous deuez en ce cas là, faire deux 
                              choses. 1.  Appliquer tous les remedes. 
                              2.  Recourir à l'Oraison.  3.  C'est vne 
                              bonne deuotion de voüer vostre enfant 
                              à quelque Saint, & de le prier d'en vouloir estre le patron & protecteur special.  Saint Macedoine remedia à ce  
                              mal, ayant donné de l'eau beniste à 
                              vne femme qui auoit coustume d'auorter.  Saint Cronan fortifia vne autre femme, luy ayant baillé des herbes 
                              benistes.
                           
                           
                           Saint Guillaume Archeuesque de 
                                 Bourges, en secourut vne autre par sa 
                              benediction.  Cette pauure creature 
                              ayant déja ietté quatre ou cinq auortons morts, elle se presenta à ce saint 
                              
                              
                              
                              
                              463
                              
                              
                              
                              
                                 In vitis.
                                 Prelat.  Il en eut compassion, luy ordonna de se confesser, la benit, & luy 
                              donna de la viande & de la boisson 
                              qu'il prenoit au milieu d'vn pré, apres 
                              auoir consacré vne Eglise.  Elle se retira fort consolée, & n'auorta plus depuis ce temps-là.
                           
                           
                           Vne autre femme qui se laissoit 
                              écouler tous les ans son fruit, alla trouuer saint Theodose Abbé, & le supplia 
                              tres-instamment de la secourir, & de 
                              luy permettre de nommer Theodose le 
                              fils qu'elle obtiendroit par ses prieres. 
                              Le Saint fit oraison, cette femme conceut bien-tost apres, & au bout vint 
                              vers luy auec vn fils qu'elle auoit nommé Theodose. Elle l'amena apres quelques années au Monastere, où il fut vn 
                              excellent Religieux.  La mesme grace 
                              fut accordée à diuerses autres femmes, 
                              par l'entremise de cét admirable seruiteur de Dieu.  Ne vous découragez 
                              donc point, pouuant auoir recours à 
                              l'oraison, qui est vn remede excellent 
                              pour vostre mal.
                           
                           
                           V.  Si vous n'auez que des filles, & 
                              que vostre mary s'afflige de ce que 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              464
                              
                              
                              vous n'auez point d'enfans masles, qui 
                              maintiennent le nom de la famille, implorez l'aide de Dieu & de ses Saints ; 
                              ils se sont laissé fléchir par plusieurs 
                              meres affligées. Ie n'ay rien leu de plus 
                              admirable en cette matiere, que ce qui 
                              est en la vie du Pere Bernard Colnago, 
                              excellent seruiteur de Dieu en nostre 
                              Compagnie.
                           
                           
                           
                           
                              
                                 Inur. 
                                 Finichiaro, 
                                 in vita 
                                 l. [?]. c. 
                                 10. pa. 
                                 9.
                                 Lors qu'il estoit au chasteau de la 
                              cité de Catane, la femme d'vn soldat 
                              le vint trouuer ; elle auoit déja sept 
                              filles: son mary en estoit si fort en colere, qu'il l'auoit menacée de la maltraiter si elle luy en bailloit encore 
                              vne. Elle recourut au Pere Bernard, & 
                              luy raconta son extréme affliction, le 
                              priant de luy obtenir vn fruit de benediction.  Dans la chambre il y auoit 
                              vne image de saint Antoine de Pade, 
                              qui estoit attachée au haut de la paroy. Le seruiteur de Dieu toucha cette image auec le baston sur lequel il 
                              s'appuyoit, & dit: 
                           
                           
                           
                           
                           465
                           
                           
                           
                           
                           O grand Saint, cette femme vous demande vn fils, s'il vous plaist, vous pouuez l'accorder à vne mere affligée, & à vostre seruiteur.
Ayant dit ce peu de paroles il s'arresta, & pria Dieu quelque peu de 
                              temps, puis dit à cette femme : 
                           
                           
                           Ma sœur, allez-vous-en à la bonne heure, le Saint a enteriné vostre requeste : en reconnoissance de cette faueur, vous le nommerez Antoine. Et de fait elle eut vn fils peu apres.
Les parens en resterent fort ioyeux, 
                              & appellerent l'enfant au Baptesme 
                              Antoine Bernard, pour monstrer ceux 
                              à qui ils le deuoient, & le nourrirent 
                              auec vn grand soin, comme vn enfant 
                              miraculeux. Saint François de Paule & 
                              saint Estienne le Ieune, ont aussi obtenu des enfans masles à plusieurs.
                           
                           
                           VI.   
                              Si vous voulez vous ne manquerez point d'enfans encore que 
                              vous soyez sterile. Il y a tant de pauures aux Hospitaux, deuant vos portes, & dans toute vostre ville, que 
                              vous ne pouuez manquer d'heritiers. 
                              Si vous en auiez qui eussent droit sur 
                              vos terres, aussi-tost qu'ils seroient 
                              venus en âge, ou au moins dés qu'ils 
                              seroient mariez, ils les exigeroient, ils 
                              vous les osteroient, à vostre refus ils 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
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                              feroient vn procez. Ceux-cy vous les 
                              laisseront tant qu'il vous plaira, vous 
                              obtiendront beaucoup de graces de 
                              Dieu par leurs prieres ; & vous rendront en contr'échange tous les biens 
                              du Paradis, où ils peuuent vous faire 
                              entrer en estant les portiers. Efforcezvous de persuader à vostre mary de 
                              vous permettre de faire de bonnes aumosnes aux pauures, afin qu'ils le benissent & vous aussi, auec toute vostre 
                              famille.
                           
                        Bandeau décoratif.
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                     
                     
                     
                     
                     CHAPITRE X. La Consolation & la Direction d'vn mary, dont la femme est laide ou maladiue.
L
                           Es raisons que i'ay apportées 
                           au premier Liure, chapitre huitiesme, pour consoler les femmes qui 
                           ont leurs marys malades, suffisent 
                           pour consoler les marys qui ont des 
                           femmes infirmes. Ainsi ie n'en parleray icy que tres peu.
                        
                        
                        
                        
                        
                        467
                        
                        
                        
                        
                        §. Auis au Mary.
I.  Il faut supposer, comme vne 
                              chose tres-certaine, qu'il n'y a nul 
                              mariage où il ne faille supporter quelque incommodité.  C'est ce que les 
                              Anciens declaroient à l'Espoux & à son 
                              Espouse, faisant leur flambeau nuptial auec du bois d'espine, pour montrer qu'au milieu des flammes les plus 
                              ardentes, on n'y manque point d'espines.  C'est pourquoy vn certain le 
                              prit pour son symbole auec ces mots : 
                              
 
                           
                           
                           Pungit & ardet. Il pique, & il brusle.
Il n'est donc question que de voir 
                              quel est le plus grand mal d'auoir vne 
                              femme laide, ou vne femme d'excellente beauté.  Saint Hierosme portera 
                              
                                 Ep. ad 
                                 Nepotian.338 
                                 la Sentence.  
                           
                           
                           
                           Vne femme belle, dit-il,
est bien-tost aymée, vne laide ayme facilement. Il est difficile de garder ce que plusieurs souhaitent; & il est fascheux de posseder ce que personne ne daigne auoir. C'est toutefois vne moindre misere d'auoir vne femme laide, que d'en auoir vne belle. Les serpens & les crapaux se cachent sous les plus belles herbes des prairies, & y tuent dauantage de per 468 sonnes, chacun s'en approchant auec plaisir & auec ardeur, & se retirant des ronces & des chardons.
                              
                                 Petrarcha l.I. 
                                 de remed. vtriusq; 
                                 fert.339 
                                 
                           
                           
                           La beauté: dit vn excellent Autheur,
est vn voile aux yeux, vn filet aux pieds, de la glu aux aisles ; elle empesche l'ame de discerner la verité, de suiure la vertu, de s'enuoler aux choses celestes. C'est vn ennemy domestique, vn perturbateur du repos, vne matiere de trauail, vn tourment de la concupiscence. Saint Ambroise dit tout en vn mot,
L'amour de la beauté est l'oubly de la raison.
Souuent la maison est belle, mais 
                              le Maistre qui y demeure ne vaut rien. 
                              Le Nauire est bien fait, mais le Pilote 
                              s'amuse à des bagatelles, se iette contre des bancs de sable, & contre des 
                              rochers. Ainsi toute la beauté du vaisseau ne sert qu'à en déplorer dauantage la perte.
                           
                           
                           II.  Le plus grand mal est, que ce 
                              tresor que vous garderiez au logis, seroit exposé continuellement.  Il vous 
                              faudroit tousiours estre vn dragon 
                              qui ne ferme iamais l'œil pour le met
                              
                              
                              469
                              
                              
                              tre en seureté. Il est tres-malaisé de 
                              conseruer ce qui attire les yeux de 
                              plusieurs.  La beauté ayme ses semblables, & méprise ce qui n'a point de 
                              proportion auec elle.  Si vous n'égaliez vostre femme en ce don de nature, 
                              peut-estre auriez-vous de la peine à 
                              l'entretenir dans vostre conuersation, 
                              elle voudroit souuent sortir pour voir, 
                              & pour estre veuë.
                           
                           
                           III.   
                              La beauté cause les enuies, les 
                              ialousies, les perfidies, les enleuemens, 
                              les poisons, les cruautez, les guerres, 
                              les rauages des villes & des Royaumes.  Si Helene n'eust point esté belle, iamais elle n'eust esté rauie, iamais 
                              cette funeste guerre de dix ans n'eust 
                              troublé la Grece & cousté le sang de 
                              tant de vaillans Capitaines. Iamais la 
                              cité de Troye, qui estoit tres-riche & 
                              tres renommée, n'eust esté la proye 
                              des soldats & des flammes, qui la reduisirent en sang & en cendres.
                           
                           
                           
                           
                              Leucippe disoit, que la beauté blesse 
                              
                                 Anto 
                                 ser. 
                                 pulchrit.
                              plus promptement & plus profondement & dangereusement qu'aucun 
                              dard, & qu'elle entre au cœur340 par les 
                              
                              
                              
                              
                              470
                              
                              
                              yeux. Et moy ie dis qu'elle a des flambeauz plus funestes que ceux de toutes 
                              les furies des abysmes.
                           
                           
                           IV.   
                              Voulez-vous trouuer vostre 
                              femme belle, aymez la pour son industrie & pour sa vertu. L'Amour est 
                              vn verre trigonal, qui fait paroistre 
                              tout ce qu'il represente, tres beau & 
                              tres aymable, bien qu'il soit tresdifforme. Contemplez-y vne choüette, qui par sa laideur est le ioüet de 
                              tous les oiseaux ; vous l'y verrez plusbelle & plus diuersifiée de couleurs que 
                              le Ciel mesme.
                           
                           
                           V.  Considerez souuent les perfections de vostre femme, & les biens 
                              qu'elle vous apporte.  Elle est laide, 
                              mais elle est feconde. La vigne est mal 
                              faite, & peu agreable aux yeux ; mais 
                              son fruit est tres-recherché & tresplaisant au goust. N'aymez-vous pas 
                              mieux le bois de la vigne qu'vne épine blanche & bien fleurie, qui ne donne ses fleurs qu'en piquant & ensanglantant.
                           
                           
                           Dieu ne prodigue point ses presens, il les diuise à diuerses person
                              
                              
                              471
                              
                              
                              nes. Rachel estoit belle, mais elle estoit 
                              sterile.  Lia estoit laide & chassieuse, 
                              mais elle donna à son mary six Patriarches, dont l'vn fut l'ayeul du Roy 
                                 Dauid, & tous les Rois ses successeurs; 
                              & enfin du Sauueur du monde.  Rachel, apres vne longue sterilité eut 
                              deux fils, & le seconde luy osta la vie 
                              en naissant, comme i'ay marqué cydessus.
                           
                           
                           VI. 
                              Le manquement de beauté fait 
                              vostre femme plus humble & plus 
                              obeïssante, que si la beauté l'ornoit 
                              d'vn lustre qui la mit dans l'admiration d'vn chacun.  Rien ne releue si 
                              fort le cœur341 aux femmes que l'excellence de leur beauté.
                           
                           
                           Vne femme belle, est souuent vn 
                              idole somptueux, qui couste beaucoup 
                              à parer & attiser, qui veut estre admiré & adoré, qui perd la pluspart du 
                              temps à s'embellir, pour paroistre dans 
                              les compagnies: qui veut dominer, sentant bien qu'elle agrée: en vn mot, qui 
                              d'vn mary & d'vn maistre fait vn captif & vn valet.  Elle est vn doux venin, vne chaisne d'or, & vne serui
                              
                              
                              472
                              
                              
                              tude apparemment honorable.
                           
                           
                           Vne femme laide laisse l'esprit en 
                              repos & en liberté. Socrin342  estant repris de ce qu'il ne trauailloit plus à 
                              
                                 Æneas 
                                    Sylu. 
                                 de dictis Sigism.343 
                                 & Frider.344
                                 son ordinaire, respondit : 
                           
                           
                           I'ay pris vne femme. On luy repartit :
Quoy donc, Socrate n'estoit-il pas marié, lors qu'il professoit la Philosophie auec tant de succez? Ce Philosophe repliqua incontinent.
Socrate auoit pour femme Xantippe, qui estoit laide, & de mauuaise humeur, la mienne est d'vne humeur agreable & d'vne rauissante beauté.
VII.     
                              Vne femme qui est laide au 
                              corps, fait de plus puissans efforts 
                              pour estre belle en l'ame, afin de plaire 
                              à Dieu & aux Anges, si elle est moins 
                              agrée des hommes. Chacun veut exceller en quelque chose, & Dieu co
                                 Serm. 25. 
                                 Cant.
                                 opere à ses feruens desirs.  L'Espouse 
                              des Cantiques estoit noire, & toute la 
                              beauté de la fille du Roy de gloire est 
                              au dedans.  Saint Bernard écrit, que 
                              cette noirceur du dehors, prouue la 
                              candeur des lumieres de la connoissance & de la pureté du cœur345.
                           
                           
                           Au contraire, souuent sous vn peu 
                              
                              
                              
                              
                              473
                              
                              
                              de vermillon naturel, ou emprunté, il 
                              y a bien de la stupidité & du vice. On 
                              
                                 Ælian 
                                 lib. 17 
                                 c.38.
                                 trouue vn oiseau d'vn tres-beau plumage, aux isles de la mer Caspienne, 
                              mais qui a vne voix desagreable, comme celle des grenoüilles.
                           
                           
                           VIII.   
                              Enfin, si vous n'aymez vostre femme que pour la beauté du 
                              corps, vous la haïrez bien-tost.  Car 
                              cette fleur de foin qui charme vos 
                              yeux, se flétrira dans peu d'années, & 
                              se changera en rides & en fumier, qui 
                              sera d'autant plus desagreable, que ce 
                              vain éclat vous emportoit plus puissamment le cœur.
                           
                           
                           Salomon écrit, que la bonne grace & la beauté du corps est trompeuse 
                              
                                 Prou. 
                                    30.
                                 & vaine. Le texte Hebreu porte, qu'elle est le mensonage & la vanité mesme.
                           
                           
                           
                           
                              
                                 Epist. 
                                 ad 
                                 Theod. 
                                 Lapsum.346 
                                 Theophraste appelle la beauté, 
                           
                           
                           vne tromperie cachée. Et saint Chrysostome la nomme,
du plastre mis sur vn sepulcre puant. Et ailleurs il dit, qu'vne belle femme est
vn sepulcre blanchy, si elle n'est chaste & pudique : & que sans ces deux vertus elle est encore vn 474 precipice ouuert, & vn poison preparé pour les insensez. Theocrite l'appelle,
vn dommage d'yuoire.
Et le Philosophe Aristippus iettant les yeux sur vne petite femme 
                              qui estoit belle,il s'écria : 
                           
                           
                           Voila vne petite beauté, mais vn grand mal.
Ne vous estimez donc point miserable si vostre femme est laide : sa laideur la met à couuert de beaucoup 
                              d'embusches, & vous de beaucoup de 
                              soins, d'inquietudes, de soupçons, & 
                              d'autres plus grandes & moins tolerables miseres.
                           §. II. Auis à la femme qui est laide.
I.  Consolez-vous,
                              de ce que vous 
                              ne faites point l'office du diable, en 
                              tuant les ames ; c'est ce que font les 
                              femmes belles & bien attifées.  Elles 
                              tuent souuent plus d'ames en vn iour, 
                              que la mort n'en tuë en vn mois. 
                              Croyez-vous auoir receu vne petite 
                              grace de Dieu, lors qu'il vous a deliuré  
                              de cét inconuenient.
                           
                           
                           
                              II.  Ornez-vous de toutes les vertus, c'est le seul ornement de tous les 
                              Anges de Paradis.  Ils n'ont point cét 
                              
                              
                              
                              
                              475
                              
                              
                              ornement exterieur du corps, & ils ne 
                              l'estiment pas plus que la lueur d'vn 
                              bois pourry.
                           
                           
                           
                              III.  Si les maladies vous affligent 
                              & vous défigurent, consolez-vous sur 
                              la grandeur de vostre merite. Comme 
                              
                                 Sur. 
                                 cap.37. 
                                 vita.347
                                 le B. Henry Suso prioit pour vne fille 
                              qui luy estoit vtile : il fut auerty par 
                              vn Ange, que cette maladie luy estoit 
                              enuoyée pour meriter dauantage deuant Dieu.
                           
                           
                           Les maladies seruent de Purgatoi
                                 Saint 
                                 trauail 
                                 des 
                                 mains. 
                                 Lib. 4. 
                                 cap. II. 
                                 pari. I.348 
                                 re aux bonnes ames. Sainte Aldegonde ayant demandé à Dieu d'estre purifiée en ce monde, il luy enuoya vn 
                              fascheux chancre qui luy rongeoit la 
                              mammelle. Voyez en d'autres biens 
                              ailleurs, & permettez-moy d'entrer 
                              dans vn autre discours.
                           
                           
                           
                           
                           476
                           
                           
                           
                        Bandeau fleuri.
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                     
                     
                     
                     CHAPITRE XI. La Consolation & la Direction d'vn Mary dont la Femmme est grossiere, stupide & paresseuse.
                           QViconque oste vn des yeux de 
                           la teste affoiblit fort la veuë. 
                           L'homme & la femme sont les deux 
                           yeux de la famille, qui doiuent diriger tout le corps, & s'entr'aider l'vn 
                           l'autre. Le mary donne de la lumiere 
                           à sa femme, comme le Soleil à la nuée 
                           & à la terre : & vne femme prudente 
                           & auisée la refléchit plus belle & plus 
                           éclatante.
                        
                           Hom. 
                           6. in 
                           Ioan.349
                           
                        
                        
                        Saint Chrysostome écrit, que rien 
                           n'est si propre pour instruire & pour 
                           informer vn homme qu'vne bonne 
                           femme. 
                        
                        
                        Ny les amis, dit-il,
ny les Magistrats, ny les Princes, ne le font si doucement, parce qu'elle ayme celuy à qui elle donne conseil. Ie pourrois nombrer plusieurs maris, qui estant d'vne  477 humeur farouche & barbare, qui ont esté rendus doux & traitables par les discours & par les auis de leurs femmes. Car ayant auec eux la communication de table, de lit, d'enfans, de liberté entiere à tout dire & à tout faire, d'entrée, de sortie, de discours, & de tout le reste, auec leurs marys : & y estant vnies comme les membres à leur chef, si elles sont prudentes & diligentes, elles les fléchiront selon leurs volontez.
C'est donc vne grande affliction 
                           à vn mary d'auoir vne femme grossiere & stupide, laquelle ne luy peut donner de secours par son conseil, & qui 
                           est lente dans les trauaux du ménage. 
                           Cherchons quelques lenitifs à sa douleur.
                        
                        
                        §. I. Auis au Mary dont la Femme est stupide.
I.   Si vostre femme est deuenuë stupide & lasche depuis vostre mariage, 
                              ou par quelque maladie, ou par quelque accident ( comme l'Orateur Mes- 
                              
                                 Solin. 
                                 c. 7. 
                                 Plin. l. 
                                 7. c. 24
                                 sala, qui s'oublia de son propre nom ) 
                              vous estes tres-digne de compassion. 
                              Mais si vous l'auez librement choisie 
                              
                              
                              
                              
                              478
                              
                              
                              telle quelle est, ie ne vois pas que vous 
                              ayez aucune raison de plainte.  Vous 
                              l'auez agrée à cause de ses richesses, 
                              contentez-vous d'auoir vne brebis à la 
                              toison d'or.
                           
                           
                           II.   
                              La stupidité de vostre femme 
                              n'empeschera point qu'elle ne vous 
                              donne des enfans ingenieux.  D'vne 
                              souche de vigne qui est tortuë, naissent des branches bien droites, & qui 
                              se chargent de bons fruits.  Et pour 
                              l'ordinaire ces bonnes masses de chair 
                              ont des enfans plus robustes, & moins 
                              sujets aux maladies.
                           
                           
                           
                              III.  Il suffit que la science & la 
                              prudence soient en la teste, pour gouuerner tous les membres. Si quelque 
                              membre auoit son raisonnement particulier, vne guerre ciuile naistroit 
                              souuent dans le corps.  Vne femme 
                              trop sage peut faire vn corps à deux  
                              testes, & quelquefois pretend auoir 
                              plus de lumiere, & par consequent 
                              deuoir auoir plus de conduite que son 
                              mary ; ce qui seroit faire vne famille 
                              monstrueuse.
                           
                           
                           Celuy qui commande doit estre 
                              
                              
                              
                              
                              479
                              
                              
                              éclairé par la prudence ; mais il est 
                              bon que ceux qui obeïssent soient 
                              aueugles, pour se laisser conduire sans 
                              
                                 Ælian. 
                                 de anilib. 5.
                                 replique & sans resistance. Le Lion est 
                              le Roy des animaux : il voit dés qu'il 
                              est né, ce qui n'est propre à aucun des 
                              animaux qui ont les ongles recourbez.  Il dort peu, & durant son sommeil il fait paroistre des yeux resplendissans comme au temps de ses veilles.  C'est pourquoy on mettoit anciennement des Lions aux portes des 
                              Temples & des maisons particulieres, 
                              comme pour les garder.  Cela se fait 
                              encore aujourd'huy en quelques vnes. 
                              Salomon mit sur son Trosne d'yuoire 
                              deux Lions où il appuyoit ses mains, 
                              & douze aux degrez par lesquels on y 
                              montoit ; pour témoigner à tous qu'il 
                              vouloit estre tres-actif & tres-vigilant 
                              dans ses actions & en toute sa conduite.  Soyez dans vostre famille vn 
                              Lion : vostre vigilance, vostre actiuité, 
                              & vostre autorité suffiront pour la 
                              direction & pour l'auancement de 
                              tous ceux qui sont sous vostre charge.
                           
                           
                           
                           
                           480
                           
                           
                           
                           
                           IV.   
                              Ne reprochez iamais à vostre 
                              femme sa stupidité, vous luy feriez 
                              perdre le peu d'esprit qui luy reste. 
                              Les personnes grossieres se laissent facilement atterrer par la crainte & par 
                              la pusillanimité ; il faut releuer leur 
                              courage par les loüanges. Il est difficile qu'elle ne fasse quelque chose où il 
                              y paroisse vn peu de iugement & d'industrie350, loüez-la dans ces occasions. 
                              Dissimulez-en les fautes autant que 
                              vous pourrez. S'il est necessaire d'en 
                              découurir quelqu'vne, faites le doucement, comme en l'instruisant, non 
                              pas comme en la reprenant351. Cette 
                              charité que vous luy témoignerez la 
                              remplira de ioye, la ioye luy dilatera 
                              le cœur352, viuifiera ses esprits vitaux & 
                              animaux, & renforcera ses bras dans le 
                              trauail.
                           
                           
                           V.  Si apres beaucoup de patience 
                              & de dissimulation elle reste tousiours 
                              faineante, reprenez sa paresse ; mais 
                              non pas sa stupidité.  Au contraire, 
                              tancez-la pour sa negligence, parce 
                              que si elle vouloit elle pourroit bien 
                              faire. L'estime que vous ferez de son 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              481
                              
                              
                              esprit luy fera supporter l'aigreur de 
                              vostre reprehension. Les stupides ne 
                              voyent que trop leurs defauts; mais ils 
                              sont bien aises qu'ils soient voilez aux 
                              yeux des autres.
                           
                           
                           VI.  Vostre 
                              femme est grossiere, elle 
                              endurera d'autant plus. Vn edifice solide & massif, ne tombe pas si tost 
                              qu'vn qui est fait trop subtilement. 
                              La subtilité de l'esprit consume les 
                              forces du corps, & en altere le temperament.
                           
                           
                           VII. Vostre femme estant vn peu trop 
                              simple, elle en est plus paisible, & n'a 
                              point l'esprit si remuant & si volage. 
                              Plusieurs femmes qui croyent auoir 
                              quelque brillant d'esprit, ont la teste 
                              pleine de vif argent, & la bouche de 
                              babil.
                           
                           
                           Dinias écrit, qu'il s'est approché 
                              de la Lune, comme d'vne tres-pure 
                              terre. Et Xenophanes enseigne, que 
                              des hommes habitent au Ciel de la 
                              Lune, & qu'il y a plusieurs villes & 
                              plusieurs montagnes. Cela n'a point 
                              de probabilité: mais il est certain que 
                              la Lune est par ses influences dans la 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              482
                              
                              
                              teste de quantité d'hommes & de femmes, qui par les efforts de leur imagination se forment des grotesques, & 
                              se persuadent estre merueille, n'estant 
                              rien du tout. 
                           
                           
                           La sagesse de ce monde, I. Cor. 3. dit saint Paul,
est vne pure folie deuant Dieu.
Il vaut mieux auoir vne bonne 
                              simplicité, qui connoisse son ignorance, & qui se laisse conduire par ceux à 
                              qui elle sçait qu'elle doit l'obeïssance. 
                              
                              
                                 Saint 
                                 trauail 
                                 des 
                                 mains.353
                                 La B. Amma paroissoit fort stupide, 
                              cependant elle fut iugée la plus sainte 
                              de toute la Communauté, comme i'ay 
                              rapporté ailleurs.  Saint Paul le Simple, se fit par sa simplicité vn si excellent Saint, sous la conduite de saint 
                                 Antoine, qu'il chassoit les demons, que 
                              ce Thaumaturge du desert ne pouuoit 
                              chasser.
                           
                           
                           Contentez-vous donc de la bonté 
                              & de la simplicité de vostre femme : 
                              Elle attirera sur vous, & sur vostre famille, plus de benedictions du Ciel, 
                              que son esprit & son industrie354 ne vous 
                              pourroit donner d'auantages sur la 
                              terre.
                           
                           
                           
                           
                           483
                           
                           
                           §. II. Auis à la femme qui est tenuë de son mary pour grossiere, stupide & paresseuse.
I.  Considerez souuent, que iamais 
                              vous ne serez parfaitement aymée de 
                              vostre mary, que vous ne le soulagiez 
                              en la conduite du ménage : & que son 
                              amour croistra à proportion que vous 
                              y mettrez la main.  Le Mariage est vn 
                              joug ; vn seul ne le peut porter commodément, & deux en viennent facilement à bout. Seroit-il iuste qu'il en 
                              fust accablé, & que vous le regardiez 
                              gemir sous le fardeau sans vous remuer ?
                           
                           
                           II.  Le trauail renforce le corps & 
                              l'ame, il viuifie les esprits : & cette 
                              chaleur cuit les humeurs, qui sans 
                              cette aide feroient vn sang grossier, qui 
                              appesantiroit la teste & le reste des 
                              membres & des sens.
                           
                           
                           L'exercice déroüille le fer, & le 
                              labeur fait reluire l'esprit.  Pour cette 
                              raison Iean François Gambara prit 
                              pour son symbole le coutre355 d'vne charuë, auec les paroles : 
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           484
                           
                           
                           
                           
                           Longo splendescit in usu. Il reluit dans vn long vsage.
Et Platon disoit, preferez les trauaux à l'oisiuité, si vous n'estimez la 
                              roüille plus prisable que l'éclat & la 
                              splendeur.
                           
                           
                           III.  Vostre 
                              mary vous supplie de 
                              trauailler, la necessité de vos enfans 
                              vous y oblige, le bien de vostre famille vous y contraint.  Comment est-il 
                              possible que vous demeuriez froide & 
                              languissante au milieu de tant de motifs de chaleur ? Si vous n'y prenez garde de bonne heure, vous serez toute 
                              vostre vie dans cette glace. La pierre 
                              
                                 Plin. 
                                 37. 6. 
                                    I.356 
                                 Chalazias demeure froide au milieu 
                              des brasiers : & vne ame lasche, dans 
                              les plus pressans motifs de diligence.
                           
                           
                           IV.  Si
                              vous ne trauaillez pas, vous 
                              serez la tristesse, la honte & l'infamie 
                              de vostre mary & de vostre famille. Si 
                              vous vous occupez serieusement & 
                              courageusement, vous en serez l'honneur & la gloire.  
                           
                           
                           La femme diligente, dit Aben-Ezra,
est la gloire de son mary, dautant qu'il est honoré par son trauail. Elle luy est comme vn diadême qui orne la teste des Rois.
V.  La Diuine Prouidence conduit 
                              
                              
                              
                              
                              485
                              
                              
                              si sagement les Royaumes, les villes 
                              & les familles, qu'il y reste tousiours 
                              quelque chose à mettre dans sa derniere perfection.
                           
                           
                           Vous pouuez reprimer cette defectuosité de vostre maison par vn bel 
                              
                                 Ælia. 
                                 l. 13. 
                                 c. 3.357
                                 Embleme.  Xerxes Roy de Perse, fit 
                              ouurir le sepulcre du Roy Belus, où il 
                              trouua vne Vrne de verre, en laquelle 
                              le corps de ce Prince nageoit dans 
                              l'huile.  Cette Vrne neantmoins n'estoit point pleine, il y restoit à remplir enuiron l'espace d'vne palme. Aupres de cette Vrne estoit vne petite 
                              colomne, où ce Prince leut ces mots : 
                              
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           486
                           
                           
                           
                           
                           Celuy qui ouurira cette Vrne, & qui ne la remplira pas, tombera dans de grands malheurs. Il ordonna incontinent qu'on y versât de l'huile en abondance ; mais iamais, quoy qu'il fist, il ne pût remplir cette Vrne. En l'autre vie nous aurons la plenitude ; mais en celle-cy il y aura tousiours de quoy trauailler. Et c'est vne faueur que Dieu nous fait, afin que nous ayons occasion en agissant d'acheuer nostre couronne.
VI.   Craignez 
                              les punitions de Dieu, 
                              si vous estes paresseuse & faineante. 
                              Moschus rapporte, qu'on vit dans vn 
                              fleuue de feu vne personne, qui durant sa vie auoit esté dans l'oisiuité.
                           
                           
                           Resoluez-vous donc au trauail, 
                              selon vos forces. Il augmentera vostre 
                              esprit, il vous gagnera l'amour de vostre mary, il fera le profit de vos enfans, & vous comblera de gloire en 
                              Paradis.
                           
                        Bandeau fleuri.
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                     
                     
                     
                     CHAPITRE XII. La Consolation & la Direction d'vn Mary, dont la femme est excessiue en ses deuotions.
                           IL semble que le mary qui se plaint 
                           des deuotions de sa femme ait 
                           grand tort. Il est certain neantmoins 
                           qu'il y peut auoir vn notable desordre. Voyons comment & le mary & la 
                           femme doiuent se comporter en vn 
                           point si important.
                        
                        
                        
                        
                        487
                        
                        
                        
                        
                        
                        §. I. Auis au Mary.
I. Ne vous persuadez pas facilement 
                              qu'il y ait de l'excez aux deuotions de 
                              vostre femme.  Les Anges & les Saints 
                              en Paradis, font des actes continuels 
                              d'amour de Dieu, & ne mettent aucune interruption aux loüanges qu'elles 
                              luy donnent.  Deuez-vous estre marry358 que vostre femme commence la vie 
                              des Bien - heureux.  Vos affaires ne 
                              vous permettent pas tant de vaquer à 
                              la priere, & aux autres exercices de 
                              pieté ; n'empeschez pas qu'elle n'en 
                              fasse pour vous deux.
                           
                           
                           Saint Augustin considerant ces 
                              paroles de Nostre Seigneur : Donneznous nostre pain quotidien, l'explique de l'Eucharistie.  
                           
                           
                           Prenez, dit-il
chaque iour ce qui vous profitera chaque iour. Viuez si saintement que vous meritiez de le receuoir tous les iours. Celuy qui ne merite pas de le receuoir tous les iours, ne merite pas de le receuoir au bout d'vn an.
Vostre femme communie-t-elle 
                              plus souuent que tous les iours ? 
                              Vaut-il mieux qu'elle aille dans les 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              488
                              
                              
                              compagnies perdre le temps, que d'assister à vne Messe d'vne demie-heure ?
                           
                           
                           Ne trouuez pas mauuais qu'elle 
                              donne au moins les Festes & les Dimanches à la pieté & à la recollection. 
                              
                              
                                 Plin. 
                                 l. I. 
                                 c. 12.359 
                                 Le fleuue Sabbatius ne couloit point 
                              le iour du Sabbat, comme l'asseure 
                              Pline.  Les iours consacrez au seruice 
                              de Dieu, doiuent estre employez à l'oraison, & aux actes de deuotion, non 
                              pas aux trauaux des mains.
                           
                           
                           II.  La 
                              deuotion de vostre femme 
                              empesche beaucoup de desordre dans 
                              vostre logis. Elle se modere dans sa colere, & diminuë la fougue de ses passions.  Elle puise les vertus dans les 
                              fontaines du Sauueur, pour les épancher en suite sur vous, sur vos enfans, 
                              & sur vos domestiques.
                           
                           
                           
                           
                              
                                 Pausa. 
                                 in Achan360
                                 Ceux qui se lauent dans le fleuue Selemnus, s'oublient de leurs conuoitises déreglées au rapport de Pau- 
                              
                                 Isidor. 
                                 l. 13. 
                                 c. 13.361
                                 sanias.  Et la fontaine de Cyzique, 
                              dit saint Isidore, ostoit l'amour deshonneste.
                           
                           
                           Saint Bernard attribuë au S. Sacrement de l'Autel, la moderation des 
                              
                              
                              
                              
                              489
                              
                              
                              passions. 
                           
                           
                           Si quelqu'vn d'entre vous, dit-il,
ne sent point si souuent les mouuemens impetueux de la colere, de l'enuie, de la luxure, & des autres passions, qu'il en remercie le Corps & le Sang de Nostre Seigneur Iesus-Christ ; parce que c'est la vertu du Sacrement qui opere en luy : & qu'il réjoüisse que ses playes se referment & se guerissent par ce sacré baume.
III.  Vostre
                              femme fait des fautes 
                              dans vostre maison, elle se retire aupres de Dieu pour luy en demander 
                              pardon, & pour y trouuer du remede. 
                              Auez-vous vne iuste occasion de vous 
                              en fascher ? Parmy le siecle, ce ne sont 
                              que jeux, que festins, que danses, & 
                              diuertissemens vicieux.  Laissez chercher la guerison des playes de l'ame 
                              dans la source de salut.
                           
                           
                           
                           
                              
                                 Põpon. 
                                    Mela.
                                 Mela raconte, que dans les isles 
                                 Fortunées, il y a deux fontaines d'vne 
                              differente nature.  Ceux qui goustent 
                              de l'vne meurent en riant : & ceux qui 
                              boiuent promptement de l'autre guerissent, & échapent de ce peril.  Aymez-vous mieux voir perir vostre fem
                              
                              
                              
                              
                              490
                              
                              
                              me, que de la laisser courir à l'Autheur 
                              de la vie ?
                              
                                 Cap. 
                                 penult.362
                                 Burchard asseure auoir veu dans 
                              l'Egypte vn iardin plein de baume, qui 
                              ne porte aucun fruit, s'il n'est arrosé 
                              de l'eau d'vne fontaine voisine, où la 
                              Vierge a laué Nostre Seigneur IesusChrist. Vostre femme seroit peut-estre 
                              vicieuse, & ne feroit aucun fruit de 
                              vertu, si elle ne se plongeoit dans les 
                              fontaines des Sacremens, où le Sang 
                              du Sauueur laue les pechez & fait 
                              croistre les vertus.
                           
                           
                           
                           
                              
                                 Plin. 
                                 l. 11. 
                                 c. 4.363 
                                 Lors que la Lune croist, elle regarde l'Orient : lors qu'elle décroist, elle 
                              regarde l'Occident. Iesus est le Soleil 
                              d'Orient, qui remplit l'ame de ses 
                              clartez, & la fait croistre iusques à ce 
                              qu'elle paruienne à vn iour parfait.
                           
                           
                           Ces lumieres se prennent particulierement dans les Eglises, quand ce 
                              Dieu de bonté paroist sur nos Autels. 
                              Lors que saint Eutyme disoit la Messe, 
                              on le voyoit entouré d'vn feu celeste 
                              fort éclatant. Saint Clement Euesque 
                                 d'Ancyre, disant la Messe vit les Anges sur l'Autel, & fut apperceu tout 
                              rayonnant.
                           
                           
                           
                           
                           491
                           
                           
                           
                           
                           Cette splendeur éclaire aussi ceux 
                              qui assistent à ce Sacrifice. Saint Felicien estant à l'Autel, & offrant la Victime de nostre salut, toute l'Eglise, & 
                              tous ceux qui y estoient, furent remplis d'vne diuine clarté.
                           
                           
                           Les Eglises, dit saint Ambroise, 
                              sont 
                           
                           
                           le domicile de la sainteté, &
le Sanctuaire de la tres-sainte Trinité. Vous desirez que vostre femme soit vertueuse, permettez qu'elle frequente l'école de la vertu & de la perfection, y assistant à la Messe, au Sermon, à Vespres, & aux autres Offices diuins. Les Sacremens fortifieront son ame par leurs graces: la parole de Dieu l'éclairera par des veritez du Ciel : & le chant sacré adoucira de plus en plus son esprit, vous la rendant plus traitable & plus obeïssante. Terpandre appaisa vne sedition dans Lacedemone par son chant, & par la melodie de son luth, au rapport de Zenodotus.
IV.   Si
                              les prieres de vostre femme, 
                              au soir & au matin, vous semblent 
                              trop longues : considerez que l'oraison obtient de Dieu tout ce qu'elle 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              492
                              
                              
                              luy demande, s'il est necessaire à salut. 
                              Nostre Seigneur luy-mesme y a engagé sa parole, & tous les Saints nous le 
                              preschent, & nous monstrent que la 
                              priere est la mere de toutes les vertus. 
                              
                           
                           
                           L'Oraison, dit saint Chrysostome,
est la gardienne de la Temperance, le sceau de la Virginité, la moderation de la colere & de l'orgueil. Saint Augustin am In ser. plifie dauantage son efficace, & dit :
L'Oraison est la deffense de l'ame sainte, la consolation du bon Ange, le supplice du diable, vn agreable seruice à Dieu, la loüange de la penitence & de la Religion, vne gloire parfaite, vne esperance certaine, vne santé incorruptible.
V.  L'oraison
                              de vostre femme vous 
                              garantira de plusieurs maux que me
                                 Baron. 
                                 aano 
                                 842.ritent vos pechez. L'Empereur Theophile estoit tres-vicieux, & Dieu 
                              estoit sur le point de le punir : mais 
                              sa femme obtint la deliurance de ces 
                              fleaux par la continuation de ses prieres, comme il fut releué à plusieurs 
                              Saints.
                           
                           
                           
                              VI.  L'oraison de vostre femme est 
                              capable de conseruer vos biens tem
                              
                              
                              493
                              
                              
                              porels, & de les augmenter. Nous sçauons que les Saints ont obtenu la 
                              pluye en priant Dieu : comme le Prophete Elie, quoy que le Ciel fust fermé depuis trois ans & demy : Par cette pluye il deliura tout le Royaume d'Israël d'vne cruelle faim & d'vne ruine 
                              inéuitable.
                           
                           
                           
                           
                              
                                 4.Reg. 
                                 3.364
                                 Le Prophete Elisée sauua par son 
                              oraison trois armées qui perissoient de 
                              soif, en obtenant des sources d'eau 
                              qui sortirent de la terre.
                           
                           
                           Moïse obtint la manne qui estoit 
                              vn pain fait par les mains des Anges, 
                              pour nourrir trois millions des personnes.  I'ay monstré ailleurs, que l'oraison a obtenu de l'argent. Prenez donc 
                              garde que retranchant les oraisons de 
                              vostre femme, vous n'esloigniez de 
                              vostre maison les benedictions, non 
                              seulement spirituelles, mais aussi temporelles.
                           
                           
                           VII.  Si
                              vostre femme s'occupe à 
                              d'autres œuures de pieté, comme à la 
                              visite des malades & des Hospitaux, ne 
                              l'empeschez pas.  Iesus-Christ reside 
                              dans les pauures & dans les affligez: il 
                              
                              
                              
                              
                              494
                              
                              
                              fait bien à tous les hommes, & ceuxlà luy plaisent, qui l'imitent en cette 
                              
                                 Pro 
                                 Lagar.365
                                 bonté. 
                           
                           
                           Il n'est rien, dit l'Orateur Romain,
par quoy l'on s'approche plus de Dieu qu'en sauuant les hommes. La fortune n'a rien de plus grand, que de pouuoir : ny la nature meilleur, que de vouloir conseruer ceux qui sont dans quelque misere : & en peril de leur vie.
Ne croyez point que la visite des 
                              malades & des Hospitaux abaisse la 
                              noblesse de vostre femme. Sainte Elisabeth, fille du Roy d'Hongrie, sainte Radegonde, Reine de France, & 
                              plusieurs autres Princesses, se plaisoient 
                              dans les Hospitaux, & y seruoient les 
                              malades les plus dégoutans & mesme 
                              les lepreux.
                           
                           
                           VIII.  Si vostre femme secourt les 
                              malades & les autres pauures, par 
                              quelques aumosnes, ne l'en empeschez point.  Tout nostre bien est vn 
                              effet de la liberalité de Dieu en nostre 
                              endroit : il est bien iuste que vous luy 
                              en tesmoigniez vos reconnoissances. 
                              C'est ce que consideroit l'Imperatrice 
                              
                              
                              
                              
                              495
                              
                              
                              
                              
                                 Niceph 
                                 lib. 12. 
                                 c. 2.366
                                 Flacilla, femme de l'Empereur Theodose: elle visitoit fort les malades, & les 
                              soulageoit par des liberalitez vrayement royales.  Lors qu'on l'en reprenoit, elle disoit : 
                           
                           
                           Il est bien-seant à vne Imperatrice de faire largesse, & à moy de seruir les malades en action de graces de ce que mon Dieu m'a esleuée à l'Empire.
Vous faites des frais inutiles en 
                              vostre table, en vos habits, en vos 
                              meubles, au jeu, & en diuerses autres choses. Seroit-il possible que vous 
                              refusiez à vostre femme de donner à  
                              Dieu, ce que vous n'oseriez luy refuser pour aller en carosse, pour joüer & 
                              
                                 Besson. 
                                 Syria 
                                 sancto.367 
                                 pour s'habiller somptueusement ? Ne 
                              iugez vous pas que les Syriens sont 
                              ridicules, de ce qu'ils font des hospitaux pour les chats ? N'estimez-vous 
                              pas ceux du Royaume de Cambaia368 encore plus sots, de ce qu'ils ont des 
                              hospitaux pour les oiseaux malades, & 
                              n'en ont point pour les hommes ? 
                              C'est ce que la pluspart des hommes 
                              font.  Ils prodiguent leur bien dans 
                              des superfluitez, & serrent la main en 
                              
                              
                              
                              
                              496
                              
                              
                              ce qui concerne le culte de Dieu, & 
                              l'aide du prochain.  Ne voulez-vous 
                              point aller à cette folie : donnez à vostre Createur, en la personne de ses 
                              seruiteurs, & il sçaura bien vous rendre le centuple.
                           
                           
                           IX.   I'ajousteray toutefois à tout cecy vn auis d'importance.  Si vostre 
                              femme, auec ses longues oraisons, & 
                              auec ses œuures d'vne extraordinaire 
                              pieté, neglige vostre ménage & vos 
                              enfans, est aussi desobeïssante, aussi 
                              colere, aussi superbe que si elle ne se 
                              comportoit sinon de la maniere commune, empeschez-luy toutes ces extrauagances.  Ie ne crains point de 
                              donner ce nom à des deuotions qui 
                              ne sont que de caprice : & qui font 
                              des choses éclatantes aux yeux des 
                              hommes, en méprisant ce qui est caché dans le logis.
                           
                           
                           La veritable deuotion fait en premier lieu, ce que l'office exige de 
                              nous par obligation, & puis vaque 
                              aux œuures surnumeraires, & qui ne 
                              sont que l'effet d'vne volonté extraordinairement affectionnée à la pieté. 
                              
                              
                              
                              
                              497
                              
                              
                              
                              
                                 Lib. de 
                                 congre. 
                                 quær. 
                                 inquis.369
                                 L'Ame contemplatiue, dit Philon, est 
                              semblable au Soleil qui regarde la terre, & en la regardant l'échauffe, & luy 
                              fait produire les moissons, les vendanges, & les fruits des arbres.  Toute 
                              lumiere qui est sterile, n'est qu'vn feu 
                              folet & digne de mépris.
                           
                           
                           X. Taschez toutefois d'agir si adroitement, que vous ne troubliez point 
                              la paix de vostre logis. Parlez au Confesseur, ou au Directeur de vostre femme.  Dites-luy sa vie & ses déreglemens, & vous verrez, ou qu'elle s'amendera de ses imperfections, ou 
                              qu'il cooperera auec vous pour luy 
                              faire quitter ses deuotions sophistiquées.
                           §. II. Auis pour la Femme qui est excessiue en ses deuotions.
I.  Ne mettez iamais la discorde 
                              dans vostre famille pour vos deuotions 
                              extraordinaires.  Il faut quitter Dieu 
                              pour Dieu.  La Charité est la Reine 
                              des vertus, & est plus agreable à Dieu 
                              & aux hommes que toutes les autres. 
                              Sans la Charité, vos exercices ne seroient point vertueux.
                           
                           
                           
                           
                           498
                           
                           
                           
                           
                           II.  Recompensez le temps que 
                              vous mettez à vos deuotions.  Soyez 
                              plus actiue dans vostre ménage, plus 
                              soigneuse à tenir prest ce qui est necessaire à vostre mary, pour son viure, 
                              pour ses habits, & pour toutes les 
                              autres necessitez de la vie. Faites qu'il 
                              iuge que vostre deuotion vous ouure 
                              plus les yeux sur vos enfans, sur vos 
                              seruiteurs, & sur vos seruantes, & 
                              qu'elle maintient & augmente les 
                              biens & les meubles du logis : que 
                              vous trauaillez plus assiduëment & 
                              plus feruemment à vostre cousture, & 
                              aux ouurages necessaires dans les occurrences: que vous fuyez les compagnies où le temps se perdroit dans le 
                              jeu, ou dans vn vain babil.  Ces connoissances vous affermiront les permissions d'agir comme vous desirerez, 
                              & vous laisseront les temps libre pour 
                              vos oraisons.
                           
                           
                           III.  Si vostre mary est si déraisonnable, que nonobstant tous vos soins 
                              extraordinaires, il se pleigne encore 
                              de vos deuotions, consultez vostre 
                              Confesseur ou vostre Directeur, & 
                              suiuez ses auis.
                           
                           
                           
                           
                           499
                           
                           
                           
                           
                           Vous deuez faire deux choses dans 
                              cette conioncture. Premierement, moderer vos deuotions exterieures. Secondement, n'allez point d'vne extremité à l'autre ; tenez vne iuste mediocrité370, & faites instance par de treshumbles prieres à vostre mary, qu'il 
                              vous laisse viure dans le repos de vostre 
                              conscience.  Vous obtiendrez vostre 
                              demande, si vous auez vn peu de patience & de constance.
                           
                           
                           IV.  D'autant plus que vous diminuerez à l'exterieur vostre pieté, augmentez d'autant plus les actes interieurs des plus excellentes vertus de 
                              foy, d'esperance, de charité, de patience, d'oraison & de semblables ; & 
                              vous gagnerez autant au change que 
                              celuy qui mange la moüelle & laisse 
                              l'escorce. Vous ne ferez pas de si longues oraisons, mais elles seront plus 
                              ardentes & plus efficaces. Vn seul coup 
                              de canon ébranle plus vne muraille, 
                              que cent coups de mousquets.
                           
                           
                           V.  Espurez bien vos intentions 
                              dans toutes vos œuures. Vne sera plus 
                              estimable qu'vne vingtaine d'autres. 
                              
                              
                              
                              
                              500
                              
                              
                              Ne cherchez que la gloire de Dieu: ne 
                              iettez l'œil en tout ce que vous entreprenez, sinon sur Dieu, pour vous 
                              tourner tousiours où il desirera. Marguerite de Valois, Reine de Nauarre, 
                              prit pour son symbole vn Tourne-sol, 
                              auec ces mots, 
                           
                           
                           Non inferiora secuta. Ie n'ay point suiuy des choses plus basses.Elle estoit fille de Roy, & prit vn Roy pour son mary. Vous estes fille de Dieu, il faut vous vnir à Dieu seul, & l'auoir pour l'vnique Espoux de vostre ame.
VI.  Vostre mary ne vous donne pas 
                              le repos pour vos prieres, selon vos desirs : seruez-vous d'oraisons iaculatoires371 ; esleuez souuent vostre cœur au 
                              Ciel, & vous y trouuerez ce que vous 
                              pretendez. Le Duc d'Vrbin372 peignit 
                              vne flamme qui s'éleuoit en haut, & 
                              y ajousta ces mots : 
                           
                           
                           
                           
                           501
                           
                           
                           
                           
                           Quies in sublimi. Elle se repose dans vn lieu sublime373. Le centre de nos ames est le Ciel. Elles seront tousiours inquietes tandis qu'elles demeurent sur la terre. Il faut qu'elles ayent auec S. Paul leur conuersation au Ciel.
VII.  Vous ne parlez point assez à 
                              Dieu dans l'oraison, & vous ne le pouuez voir à l'Eglise tant que vous souhaiteriez: voyez-le en toutes les creatures.  Il y est par essence, par presence & par puissance.  Il est en vostre ame, par sa grace & par ses dons; 
                              & par soy - mesme d'vne maniere 
                              speciale. Contemplez-l'y, & cette veuë 
                              vous sera tres-vtile.  I'en ay mis au 
                              long la pratique dans la premiere 
                              Partie du Saint trauail des mains374. Si 
                              vous vous y exercez, vous en tirerez 
                              plus de profit, que de tout ce que vous 
                              desirez faire contre les inclinations de 
                              vostre mary.
                           
                        Bandeau fleuri.
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                     
                     
                     
                     CHAPITRE XIII. La Consolation & la Direction d'vn Mary, dont la Femme est babillarde, & inquietante par ses plaintes & par ses discours impertinens.
                           I
                           Esvs,
                           
                              Eccli. 
                              21.
                              
                           fils de Sirac, dit, 
                        
                        
                        
                        Qu'vne femme qui parle trop, est aussi fas 502 cheuse à son mary, qu'vne montée pierreuse à vn vieillard. Si vn vieillard, qui par la caducité de son âge a déja assez de peine à se traisner, trouue des pierres en son chemin, il souffre beaucoup ; & quitte souuent son entreprise, specialement s'il faut monter en quelque lieu qui soit roide & perilleux. Vn mary qui retourne au logis ayant l'esprit accablé de soins, & la teste rompuë des cris d'vn barreau, ou d'vn marché, & qui cherche vn peu de repos en son logis, est fort inquieté s'il y trouue du tintamarre, & est fort tenté d'en sortir, & de chercher quelque compagnie diuertissante. Cherchons quelques lenitifs à sa douleur, & quelques bons auis pour sa femme.
§. I. Auis au Mary qui a vne Femme babillarde & plaintiue.
I.  Vous vous plaignez de ce que 
                              vostre femme parle trop, & moy i'estime que vous vous en deuriez réjoüir. Si elle estoit taciturne, & vous 
                              cachoit ses pensées, vous auriez occasion de vous défier d'elle, & de croi
                              
                              
                              503
                              
                              
                              re qu'elle couue quelque mauuais 
                              dessein. Dans ses paroles, vous voyez 
                              son cœur375 & ses affections, & il ne vous 
                              reste rien à apprehender, Vaut-il mieux 
                              retenir vne fleche dans son corps que 
                              de la ietter dehors.  Est il plus expedient de conseruer du poison dans son 
                              estomac que de s'en décharger ? Le 
                              mal qui se couue dans le cœur est 
                              beaucoup plus perilleux que celuy qui 
                              se monstre sur la langue.  Vne mine 
                              éuentée est sans effet, & vn chien qui 
                              aboye est moins à craindre.
                           
                           
                           II.  Si vous pretendiez serrer la 
                              bouche à vostre femme, & l'empescher 
                              de vous décharger son cœur, vous 
                              voudriez des miracles continuels dans 
                              
                                 Plin. 
                                 lib.13. 
                                 6. 27.376
                                 vostre ménage.  Pline tient pour vn 
                              miracle de nature, que les sauterelles 
                              du territoire de Rhegium soient muettes.  Ce seroit vn miracle de grace 
                              beaucoup plus grand : si vne femme 
                              qui a quelque passion de ioye, de 
                              tristesse, de colere, d'amour, d'esperance, de crainte, ou semblables, ne 
                              disoit mot.
                           
                           
                           III.  Si vostre femme vous reprend377 
                              
                              
                              
                              
                              504
                              
                              
                              de quelque chose que vous ne trouuiez point raisonnable vous-mesme, 
                              corrigez vous en au plustost. Si ce que 
                              vous faites est iuste, continuez vostre 
                              action, & témoignez-luy qu'elle vous 
                              obligera de vous laisser en repos. Estimez beaucoup l'affection qu'elle pense 
                              auoir pour vostre bien, & pour celuy 
                              de la famille, mais suiuez la lumiere 
                              de la raison.  On ne le haït point l'abeille à cause de son piqueron : mais 
                              on l'aime à cause du miel qu'elle 
                              fournit.
                           
                           
                           
                           
                              
                                 Laẽrt. 
                                 inSacr.378 
                                 IV.  Si vous trouuez de l'aigreur 
                              dans son procedé, prenez cela pour vn 
                              exercice de vertu.  Telle estoit la pratique de Socrate, qui ne s'émouuoit 
                              pas plus par les paroles & par les actiõs 
                              insolentes de sa femme Xantippe, que 
                              par le bruit de la roüe de son puits, comme il asseuroit : il prenoit tout en ieu, 
                              & pour vn continuel exercice de sa patience.  Vn iour apres qu'elle luy eut 
                              dit plusieurs paroles impudentes, il 
                              sortit à la ruë & s'assit aupres de sa 
                              porte.  Sa femme monte à la chambre haute, & prenant vn pot de cham
                              
                              
                              
                              
                              505
                              
                              
                              re, luy verse sur la teste ce qui estoit 
                              dedans.
                           
                           
                           Que feriez-vous en cas pareil ? Ce 
                              Philosophe Payen se mit à rire, & dit 
                              à vn sien amy qui passoit : 
                           
                           
                           Ie me doutois bien qu'apres le tonnerre viendroit la pluye. Cette patience d'vn homme qui n'estoit point éclairé par les lumieres de la foy, donnera beaucoup de confusion à plusieurs Chrestiens, à qui la moindre parole fait monter la colere à la teste, & la fureur aux mains.
V.  Si vostre femme est sujette au 
                              babil, ne luy communiquez rien d'importance.  Dites-luy ce que vous ne 
                              craignez point d'estre publié.  La facilité de manifester des affaires de consequence, a quelquefois cousté la vie 
                              au mary, & fait ruiner la famille.
                           
                           
                           Isocrate disoit, qu'il vaut mieux 
                              garder son secret que son tresor.  Et 
                              Metellus, grand Capitaine Romain, 
                              asseuroit, que si sa chemise sçauoit le 
                              sien, il la brusleroit.
                           
                           
                           VI.  Si vostre femme vous est importune en ce point, éprouuez-la en 
                              de petites choses, & vous verrez si ce 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              506
                              
                              
                              n'est point vn verre cassé, comme parle l'Escriture, qui ne peut tenir l'eau 
                              qu'on y verse.
                           
                           
                           Vn sage Senateur se seruit à Rome 
                              de cette inuention, & contenta la 
                              curiosité de sa femme, luy disant : 
                              Qu'on auoit veu vne hirondelle armée 
                              qui voloit, & qu'il s'en alloit au Senat pour ouyr ce qu'on resoudroit sur 
                              vn accident si prodigieux ; mais qu'elle prist bien garde de n'en parler à 
                              personne, de peur de ietter la frayeur 
                              dans l'esprit du peuple. A peine ce bon 
                              vieillard eut tourné le dos pour aller 
                              au Conseil, que cette curieuse sort du 
                              logis, raconte ce miracle à sa voisine,la 
                              suppliant de n'en rien dire ; celle-cy 
                              luy promet, & neantmoins, comme si 
                              elle eust eu vn charbon sur la langue, 
                              qu'elle n'y eust pû tenir, elle redit le 
                              tout à vne de ses confidentes, sous la 
                              mesme priere, de tenir ce prodige secret : cette troisiesme fait de grandes 
                              promesses, & à l'instant elle diuulgue 
                              toute cette apparition, reïterant toûjours la priere qu'on n'en dist mot. 
                              Cette nouuelle courant de bouche en 
                              
                              
                              
                              
                              507
                              
                              
                              bouche, l'Hirondelle armée vola plûtost au Senat, que le Senateur qui 
                              auoit inuenté la fable n'y arriua.  Il 
                              declara en plein Senat ce qu'il auoit 
                              fait, & ne se fia iamais d'aucun secret 
                              à sa femme.
                           
                           
                           
                           
                              
                                 Livius
                                 Papyrius, ieune enfant Romain, 
                              fit vn trait aussi plaisant.  La coustume estoit, que les Senateurs menoient 
                              quelquefois leurs petits enfans au Senat pour leur faire voir la modestie, la 
                              grauité & la majesté de cette auguste 
                              assemblée : & pour exciter en leurs 
                              cœurs379 vn desir de l'imiter.  Vne fois 
                              Papyrius estant de retour au logis, sa 
                              mere luy demanda de quoy l'on auoit 
                              deliberé au Senat : il la pria de l'excuser, alleguant la défense qu'il auoit de 
                              n'en rien découurir.  Sa mere le presse 
                              à diuerses reprises, & en vient iusques 
                              aux menaces.  Cét enfant pour échaper, luy dit qu'on auoit proposé, s'il 
                              ne seroit pas expedient que chaque 
                              mary eust deux femmes, & que le lendemain on mettroit fin à cette deliberation : mais qu'il la supplioit treshumblement de tenir secret cét auis, 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
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                              qu'autrement il seroit absolument exclus de l'entrée du Senat.
                           
                           
                           Cette femme prend incontinent380 
                              feu, auertit ses voisines, ses parentes, 
                              & ses amies: celles-cy & plusieurs autres, font le mesme si adroitement 
                              par la ville, que les hommes n'en 
                              sceurent rien. Dés le lendemain matin, auant l'ouuerture du Senat, on vit 
                              à la grande place proche du Palaïs, vne 
                              armée de femmes, qui consultoient de 
                              leur affaire auec beaucoup de chaleur. 
                              Les Senateurs arriuent, passent cette 
                              multitude effarouchée, qui ne découuroit pas son dessein. Enfin on leur fit 
                              demander ce qu'elles pretendoient : 
                              elles répondirent, qu'elles ne permettroient iamais que leurs marys eussent 
                              deux femmes, qu'elles estoient plûtost capables d'auoir deux maris. Iamais nouuelle ne surprit si fort le Senat.  On s'enqueste d'où venoit ce 
                              bruit, chacune raconta de qui elle 
                              l'auoit apprise : enfin on vint à la mere de Papyrius, laquelle dit ce que 
                              son fils luy auoit rapporté. On interroge l'enfant, qui declara naïuement le 
                              
                              
                              
                              
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                              fait, & la necessité qui l'auoit contraint à cét artifice pour celer le secret 
                              du Senat. Cette fidelité & cette viuacité d'esprit agrea si fort à ces Princes du peuple, qu'ils firent vn Arrest 
                              qui permettoit au seul Papyrius, d'entre les enfans de venir au Senat, à l'exclusion de tous les autres.
                           
                           
                           Vous voyez par ces deux histoires 
                              combien vous vous deuez fier à la 
                              langue de vostre femme qui ayme à 
                              parler, & comment vous pouuez éprouuer la fermeté de son esprit.
                           
                           
                           VII.  Si vostre femme reuele le secret que vous luy auez declaré, ne 
                              vous faschez point contre elle, mais 
                              contre vous-mesme. Car, comme marque sagement Plutarque, vous vous 
                              estes trahy le premier, luy ayant reuelé.  Vous auez fait la mesme faute 
                              qu'elle, & encore plus grande, ayant 
                              commencé d'éuenter ce qui estoit absolument caché.
                           
                           
                           VIII.  Tolerez plusieurs discours 
                              volages, & mesme quelquefois des 
                              impertinens, à vostre femme, mais ne 
                              luy permettez point les detractions : 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
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                              car outre le mal qu'elle se feroit en 
                              offensant Dieu, & qu'elle vous causeroit en vous tirant à son peché : elle 
                              vous tiendroit sans cesse dans la 
                              frayeur du renuersement de vostre famille.  Il ne faudroit que le rapport 
                              d'vn seruiteur ou d'vne seruante irritée, d'vn enfant, ou d'vn païsan indiscret, pour faire tomber la foudre de 
                              quelque homme puissant sur vostre 
                              teste, comme il est arriué à plusieurs.
                           
                           
                           
                           
                              
                                 Plin. 
                                 lib. 7. 
                                 c. 6.381
                                 Valeria estant née à Rome auec des 
                              dents, on iugea que c'estoit vn prodige de mauuais augure: on la transporta en vne autre ville dont elle fut la 
                              ruine.  Vn mot mal dit ne peut se reuoquer, & fait souuent de tres-grands 
                              maux. Fermez le puits de l'abysme, & 
                              vous empeschez les feux, la fumée, la 
                              puanteur, & les sauterelles armées 
                              d'en sortir; autrement elles rauageront 
                              tout, comme celles qu'aperceut saint 
                              
                                 Apoc. 
                                 9.
                                 Iean dans son Apocalypse.
                           §. II. Auis à la femme qui parle, & qui se plaint trop.
I.  Vostre mary a beaucoup de soins 
                              
                              
                              
                              
                              511
                              
                              
                              en l'esprit pour fournir aux frais de la 
                              famille, pour tenir chacun dans son 
                              deuoir, pour trouuer moyen de pouruoir ses enfans, de conseruer ses metairies, d'augmenter ses reuenus, de 
                              soustenir l'effort de ses ennemis, de 
                              mettre en estat & de gagner ses procez. A cét effet, il se tourmente dans 
                              le Palais, dans les marchez, dans les 
                              voyages, & dans mille rencontres, & 
                              est agité de tous costez, comme dans 
                              vne mer orageuse, pleine de flots & de 
                              rochers.  Il retourne au logis comme 
                              à son port, pour vn peu respirer & reprendre de nouuelles forces par vn aymable & agreable repos.
                           
                           
                           S'il rencontre la tempeste au port, 
                              n'est-il pas dangereux qu'il y perisse, 
                              se noyant dans vne profonde melancolie, ou qu'il cherche du diuertissement en des compagnies qui luy seront plus nuisibles & à vous, que tous 
                              les bancs de sable d'vn Ocean tout 
                              entier ?
                           
                           
                           Vne femme importune & plaintiue, est tout à fait insupportable à vn 
                              bon cœur382, principalement lors qu'il 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              512
                              
                              
                              est fatigué. Il se trouue accablé d'vne 
                              infinité de paroles dédaigneuses, impertinentes, arrogantes, & n'en peut 
                              souffrir la continuation. Les moindres 
                              mousches reduisent au desespoir les 
                              plus genereux des cheuaux, des chameaux, des elephans & des autres animaux, si elles sont en grand nombre.
 
                           
                           
                           
                              
                                 Ammian. 
                                 lib. 18. 
                                 c.10.383
                                 Agatharcides remarque, que dans 
                              l'Inde il y a de petites mousches, 
                              qui paroissent en si grande quantité au 
                              temps de la Canicule, qu'elles chassent 
                              les Lions de tout le pays. Il n'est rien 
                              de si petit, qui ne fasse fuir les plus 
                              forts par son importunité & par sa 
                              multitude.
                           
                           
                           
                           Le Venerable Bede dit, que la 
                              sottise est bien fascheuse, mais que le 
                              trop parler ne l'est pas moins.  Vous 
                              voyez le déplaisir que vous receuez des 
                              hirondelles, qui font leur nid en vostre maison : leur crierie continuelle 
                              est souuent cause qu'on abbat leur 
                              petit logis.  C'est ce que les Cignes 
                              leur reprocherent, lors qu'elles se 
                              glorifioient de demeurer aux villes, 
                              
                              
                              
                              
                              513
                              
                              
                              eux demeurans dans les deserts. Il est 
                              vray, dirent les Cygnes, que nous 
                              viuons dans les deserts; mais les hommes nous y viennent chercher pour 
                              ioüir de la douceur de nostre musique: 
                              & ils vous chassent le plus loin qu'ils 
                              peuuent d'eux, à cause de vos cris plaintifs & desagreables.
                           
                           
                           II.  Considerez qu'il est moralement impossible de beaucoup parler 
                              sans faire plusieurs fautes, qui ostent 
                              l'amour du mary, le respect des enfans, l'autorité enuers les seruiteurs 
                              & les seruantes, le repos de la conscience, la force & l'attention dans les 
                              affaires : & ce qui est le pis, la tendresse de l'affection aux choses saintes. 
                              
                              
                                 Prou. 
                                 19.20.
                                 
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           514
                           
                           
                           
                           
                           Si vous auez veu, dit Salomon,
vne personne prompte à parler, croyez qu'elle a plus de sottise, que de volonté d'amandement. Au contraire, les meilleurs des hommes, disoit Apollonius, sont ceux qui parlent le moins. L'Elephant, qui est le plus gros, & le plus sage de tous les animaux, a vne si petite langue, qu'à peine est-elle perceptible à la veuë, comme a remarqué Aristote.
III.  Le diable ne desire rien tant 
                              que de nous faire trop ouurir la bou
                                 Saint 
                                 trauail 
                                 des 
                                 mains. 
                                 I.p.l.4.384
                                 che pour nous perdre. I'explique cela 
                              en vn autre Liure, par la comparaison 
                              du Cancre marin, qui empesche la 
                              Conque de se refermer, & la mange 
                              estant ouuerte.  Mettons icy vn plaisant Apologue, qui explique la ruine 
                              du babillard.  Vne Tortuë auoit contracté vne estroite amitié auec deux 
                              oiseaux. Dans vne si grande secheresse 
                              que toutes les fontaines du pays 
                              estoien taries, les oiseaux se resolurent d'aller en vne autre Prouince, 
                              pour y trouuer de l'eau : ils en auertirent la Tortuë, & luy declarerent la 
                              compassion qu'ils luy portoient, & le 
                              desir qu'ils auoient de la secourir. 
                              Vous ne pouuez, luy dirent-ils, vous 
                              sauuer par terre, vous y mourriez de 
                              soif ; si vous voulez, nous vous transporterons promptement par l'air.  La 
                              tortuë s'y accorde, & se met vn baston 
                              à la bouche, afin qu'vn chacun de ces 
                              deux oiseaux en prist vn bout pour 
                              l'enleuer.
                           
                           
                           Comme elle alloit bien ioyeuse 
                              
                              
                              
                              
                              515
                              
                              
                              par l'air, les autres tortuës fort estonnées d'vn si merueilleux spectacle, luy 
                              demanderent où elle s'enfuioit : elle 
                              s'oubliant de soy-mesme, leur voulut 
                              rendre raison de son vol & de sa fuite : 
                              mais comme elle discouroit, le baston 
                              luy échapa de la bouche, & elle tomba sur des rochers, où elle fut entierement froissée.
                           
                           
                           Lisez vn Traité que i'ay fait, du 
                              Silence dans l'Eglise, qui est nommé 
                              Le Chrestien dans l'Eglise, vous y trouuerez abondamment les biens de cette 
                              vertu, & les maux du vice contraire. 
                              Cela me desoblige d'en parler dauantage.
 
                           
                           
                           IV.  Sur tout, reprimez vostre curiosité, & ne pressez iamais vostre mary de vous dire ses secrets, particulierement ceux qui touchent les Princes, 
                              les Magistrats, les personnes de qualité, les affaires de la Republique, & 
                              choses pareilles. Peut-estre vostre mary les declarera à d'autres, qui par indiscretion en parleront, & vous serez 
                              en danger d'estre soupçonnée d'auoir 
                              fait la faute.  Pour cette raison les 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              516
                              
                              
                              plus sages ne veulent point oüir les 
                              secrets d'autruy.  Philippides estant 
                              
                                 Plutar
                                 inuité par le Roy Lisimachus qui l'aymoit tendrement, de luy dire, qu'estce qu'il desiroit de ses biens : 
                           
                           
                           Tout ce qu'il plaira à vostre Majesté, pourueu que ce ne soit aucun de vos secrets.
Il pourroit mesme arriuer que par 
                              mégarde quelques paroles vous échaperoient, d'où l'on découuriroit ce 
                              que vostre mary veut cacher, ne pouuant faire reüssir vne affaire éuentée. 
                              Cette surprise vous causeroit de grandes disgraces, & cependant elle arriue 
                              aux plus auisez.  Chilon disoit, qu'il 
                              est difficile de taire vn secret, parce 
                              que le desir de monstrer qu'on sçait  
                              quelque chose plus que le commun, 
                              & la volonté de témoigner l'affection 
                              à ceux qui sont auec nous ouurent facilement le cœur & la bouche.
                           
                           
                           Euitez cét écueil, si vous desirez 
                              viure en paix, & y laisser vostre mary 
                              & vostre famille.
                           
                           
                           V.  Remarquez neantmoins, que 
                              mon dessein n'est nullement de vous 
                              rendre taciturne.  Vous seriez vn far
                              
                              
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                              deau insupportable à vostre mary, qui 
                              vient de parler toute vne matinée, ou 
                              vne iournée dans le Palais, dans son 
                              estude, & en diuers lieux.  Parlez, & 
                              parlez mesme plustost vn peu trop 
                              que trop peu, selon que vous reconnoistrez l'humeur & le desir de vostre mary. Il y a plaisir d'estre dans vn 
                              bois, où plusieurs oisillons gazoüillent, & vne forest où il y a vne morne 
                              silence, estonne & ennuie tous ceux 
                              qui y voyagent. Parlez donc à la bonne, mais de choses bonnes & agreables, specialement apres que vostre 
                              mary a beaucoup trauaillé, & vous le 
                              maintiendrez en santé, en ioye, 
                              & dans vn constant amour enuers 
                              vous.
                            
                            
                            
                            
                            
                           
                           
                           
                           
                           518
                           
                           
                           
                        Bandeau décoratif.
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                     
                     
                     
                     CHAPITRE XIV. La Consolation & la Direction d'vn Mary, dont la Femme est colere mal gracieuse.
                           S
                           Alomon nous declare par diuerses comparaisons la misere d'vn 
                           homme qui est auec vne femme colere & contientieuse.
                        
                           Prou. 
                           19. 13. 
                           & 21. 
                           9.
                           
                        
                        
                        I. Au Chapitre 19 de ses Prouerbes, 
                           il la compare à vn toit qui degoutte 
                           tousiours.  II.  Au Chapitre 21. 
                        
                        
                        
                        
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                        Il est meilleur, dit-il,
d'estre assis sur le coin d'vn toit, que de viure dans vn mesme logis qu'vne femme contentieuse. III. Au Chapitre 27. il enseigne, que celuy qui la tient en sa maison, est semblable à celuy qui y retiendroit le vent : & il asseure, qu'il mangera toute l'huile de sa main droite, c'est à dire, toute la douceur & le profit qu'il a acquis par ses trauaux legitimes & innocens.
Iesus Sirac augmente beaucoup 
                           
                              Eccli. 
                              25. 22.
                              cette misere, disant en l'Eclesiastique: 
                           
                        
                        
                        Il n'est aucune teste plus méchante que la teste du Serpent, & il n'est nulle colere pire que celle d'vne femme. Il vaut mieux demeurer auec les lions & les dragons, qu'auec vne meschante femme. Sa malice luy change le visage, & l'aueugle comme vn ours.
Quel moyen donc trouueronsnous pour consoler vn homme qui est 
                           tombé entre les mains d'vne furie ? 
                           Taschons-y de tout nostre pouuoir.
                        
                        
                        
                        §. I. Auis au Mary qui a vne Femme colere.
I.  Le meilleur moyen de moderer 
                              la colere de vostre femme, est de regler & de moderer la vostre. Celuy-là 
                              n'est pas raisonnable qui brusle sa maison, & trouue mauuais que son voisin 
                              fasse fumer la sienne. Pythagore disoit, 
                              
                           
                           
                           Ne grattez & ne remuez point vn feu auec vostre espée, c'est à dire, n'irritez point vn naturel colere & fougueux.
II.  Si vous vous moderez ; vostre 
                              femme demeurera en paix, & vous 
                              laissera en repos, partie par respect 
                              
                              
                              
                              
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                              partie par crainte. Si vous la frappez, 
                              ou si vous l'iniuriez, & attaquez par 
                              des paroles rudes & fascheuses : iamais vous n'éuiterez le bruit & les 
                              flammes.
                           
                           
                           Scipion Bargalius, mit dans son 
                              symbole vn pistolet à roüe, qui auoit 
                              pierre à feu toute preste à ietter des 
                              estincelles : il y ajousta ces mots : 
                           
                           
                           Si tangar, comme s'il eust dit : Aussi tost que ie seray touché, ie prendray feu, ainsi que la poudre, dés que le coq du pistolet la touche auec sa pierre.
Plusieurs sont d'vne nature paisible lors qu'on ne leur dit mot, qui 
                              fument & font de fascheux incendies, 
                              si on les attaque le moins du monde. 
                              Vous les pouuez encore comparer à la 
                              mer qui est toute égale, & qui se laisse 
                              trauerser facilement s'il n'y souffle 
                              point de vent qui soit vehement: mais 
                              si les vents se mettent en furie, elle 
                              fait encore pis qu'eux, & renuerse tout 
                              ce que les marchands ont ietté dans 
                              son sein.
                           
                           
                           III.  Auant que vous ayez bien 
                              éprouué le naturel de vostre femme, 
                              
                              
                              
                              
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                              ne vous hazardez pas de la choquer, 
                              mesme en petites choses : car souuent 
                              vous feriez vn grand mal. On dit qu'il 
                              
                                 Auity.
                                 y a vn lac en Catalogne, où si l'on 
                              iette vne pierre, bien que petite, il 
                              s'éleue incontinent385 vne petite vapeur, 
                              qui se grossissant en l'air fait vne 
                              épaisse nuée, & il y suruient de grands 
                              tonnerres, & de dangereux foudres. 
                              Olaus rapporte le mesme, d'vn puits 
                              qui est vers le Septentrion.
                           
                           
                           Laissez vostre femme en paix, &  
                              souuent elle vous y laissera : attaquezlà, à peine se tiendra-t-elle sans bruit 
                              & sans tempeste.
                           
                           
                           IV.  Il n'est rien de plus contraire 
                              au gouuernement, que la precipitation de la colere : rien de plus propre 
                              que la moderation & longanimité de 
                              
                                 Prou. 
                                 14.
                                 la patience. 
                           
                           
                           Celuy qui est patient, dit Dieu aux Prouerbes,
se gouuerne auec grande sagesse : & celuy qui est impatient fait paroistre sa folie.
Le pied du compas, qui regle celuy qui agit, doit estre immoblie.  La 
                              roüe tourne alentour d'vn aissieu386 qui 
                              ne branle point.  Les Cieux roulent 
                              
                              
                              
                              
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                              sur les Poles, qui ne se remuënt iamais. Archimede disoit, qu'auec ses 
                              instrumens Mathematiques, il ébranleroit bien le globe de la terre, s'il 
                              pouuoit auoir le pied ferme en l'air.
                           
                           
                           Il faut necessairement auoir vn 
                              esprit stable & rassis, pour voir ce 
                              qu'on doit entreprendre, pour le commander en temps commode, pour en 
                              presser l'execution auec efficace, & pour 
                              le mettre à chef, auec bon-heur & auec 
                              contentement.
                           
                           
                           V.  Quand tout succederoit heureusement dans la colere, le gouuernement n'en vaudroit rien.  Les hommes se doiuent souuenir qu'ils sont 
                              hommes, & qu'ils gouuernent des 
                              hommes, lesquels sont raisonnables, 
                              & se gouuernent plus volontiers par 
                              raison & par douceur, que par fougue 
                              & par rigueur.
                           
                           
                           
                           
                              
                                 Panomit. 
                                 l. 2. de 
                                 eius 
                                 gest.387
                                 Alphonse, Roy d'Aragon, estant 
                              repris de sa trop grande douceur, disoit : Quoy donc, voudriez-vous estre 
                              regis par des ours & par des lions ? La 
                              clemence est le propre des hommes, & 
                              la cruauté n'appartient qu'aux bestes 
                              farouches.
                           
                           
                           
                           
                           523
                           
                           
                           
                           
                           VI.  La colere & la seuerité enuers 
                              sa femme, sont encore plus déraisonnables qu'enuers les autres. Elle s'est 
                              donnée à vous, pour passer doucement sa vie en vostre maison, & en 
                              vostre compagnie. Elle vous a apporté vn bon dot388 : vous luy auez promis 
                              merueille afin de consentir à vostre 
                              mariage. Elle trauaille beaucoup à l'éducation de vos enfans, & à l'auancement de nostre389 famille. Faut-il qu'à 
                              la moindre fantaisie qui vous saisit 
                              vous l'attaquiez, vous renuersiez ses 
                              desseins, vous la menaciez & vous la 
                              frappiez ? Voudriez-vous, si vous estiez 
                              en sa place, qu'on vous fist mener vne 
                              vie si douloureuse ? Cette rigueur n'estelle pas capable ou de mettre en furie 
                              vostre femme, ou de luy abbatre absolument l'esprit, sur la veuë que ce malheur doit durer toute sa vie ?
                           
                           
                           VII.  Nous sommes Chrestiens, & 
                              nous deuons exercer la charité, l'humanité & la clemence, mesme enuers 
                              
                                 Polyæ 
                                 l.Strat. 
                                 3.
                                 nos ennemis. Chabrias, General de 
                              l'armée des Atheniens, disoit à ses 
                              soldats : 
 
                           
                           
                           Mes amis, ne pensez point  524 combattre contre des ennemis, mais contre des hommes semblables à vous. Comportez vous en hommes dans les combats : seruez-vous y de raison & de moderation.
VIII.  Vous vous rendez ridicule 
                              dans vostre maison & dans vostre voisinage, vous attaquant à vne femme. 
                              
                              
                                 Ælian 
                                 lib. I. 
                                 c. 38.
                                 L'Elephant pose sa colere lors qu'il 
                              voit vne femme qui est belle. Albert 
                                 le Grand dit le mesme du Rhinoceros.
                           
                           
                           Les Lions ne combatent point 
                              
                                 Sueton 
                                 c. 32.
                                 contre vn moucheron. Et l'Empereur 
                                 Caligula se fit moquer de soy en plein 
                              theatre, ayant voulu combatre contre 
                              vn Nain.  Ce pauure homme se prosterna incontinent390 à ses pieds, luy demandant pardon & la vie. Le barbare 
                              neantmoins le tua auec son épée, & 
                              courut auec la palme en main, à la façon des vainqueurs, comme s'il eust 
                              fait vn bel exploit.
                           
                           
                           IX.  Si vous prenez vne mauuaise 
                              coustume, vous demeurerez miserable 
                              tout le reste de vos iours, & serez sẽblable à ces mouches dont parle Aristote, 
                              
                              
                              
                              
                              525
                              
                              
                              qui sont tousiours dans les fournaises 
                              ardentes, & semblent viure de leurs 
                              flammes. Vous ietterez tousiours feu 
                              & flammes, & ne serez iamais en lieu 
                              de repos & de rafraichissement.
                           
                           
                           X.  Vostre colere continuée se tournera en haine, & alterera tellement 
                              vos humeurs & celles de vostre femme, que vous ne vous pourrez souffrir 
                              
                                 S. Aug 
                                 serm.
                                 l'vn l'autre.  
                           
                           
                           La colere, dit saint Augustin,
n'est qu'vne paille dans l'œil, en comparaison de la haine. Mais si vous la nourrissez elle se tourne en haine. Si vous la iettez soudainement loin de vous, elle ne vous causera point grand mal. Comme vostre femme est sedentaire tout le iour, & n'est pas diuertie par la varieté des objets, elle retiendra bien plus long-temps sur son cœur391 les paroles iniurieuses que vous luy direz, & les mauuais traitemens que vous luy ferez, que si elle estoit diuertie par diuers emplois comme vous; & par consequent ce feu couué sous les cendres en est plus dangereux.
XI.  La colere ayant engendré la 
                              
                              
                              
                              
                              526
                              
                              
                              haine, on n'en peut attendre que des 
                              issuës funestes, la haine excitant le 
                              desir de vengeance. Les plus doux naturels ont bien de la peine de se moderer lors qu'ils sont attaquez : que 
                              feront donc les naturels fougueux? les 
                              mouches à miel ont leur aiguillon, & 
                              les colombes leur fiel.
                           
                           
                           Les Cignes sont d'vne tres-douce 
                              humeur, & n'attaquent iamais aucun 
                              oiseau, se plaisant à la douceur de son 
                              chant: mais s'ils sont attaquez par les 
                              Aigles, ils leur resistent genereusement, & souuent les atterrent & les 
                              déchirent.  C'est pourquoy Hercule 
                                 Gonzague Cardinal, mit dans son 
                              Symbole vn Cigne, qui tenoit vn Aigle sous ses pieds, & disoit ces mots: 
                              
                           
                           
                           Lacessitus, comme s'il eust dit :
Ie n'ay fait cét effort qu'apres auoir esté attaqué. Craignez que la rage & le desespoir n'incitent vostre femme à vous nuire, ou par vne guerre ouuerte, ou par des trahisons secrettes. Personne ne veut tousiours viure dans l'amertume, dans la fumée & dans le feu.
XII.  Si vostre femme vous atta-
                              
                              
                              
                              
                              527
                              
                              
                              que par des iniures, & vous reproche 
                              quelques-vns de vos vices, considerez 
                              que cela ne vient que d'vn excés d'amour enuers vous.  Elle desire que 
                              vous soyez exemplaire à vos enfans, 
                              que vous scandalisez par vos débauches; vtile à vostre famille, que vous 
                              ruinez par vos festins & par vos jeux.
                           
                           
                           Si ce qu'elle dit est veritable, elle 
                              vous profite: s'il ne l'est pas, ostez les 
                              occasions qui luy font croire & aux 
                              autres.  Quelquefois vne attaque est 
                              cause d'vn serieux amendement. Thessale Promethée auoit vn apostume 
                              dangereux; dans vne querelle son ennemy luy donna vn coup d'épée dessus 
                              & le guerit.
                           
                           
                           XIII.  Les crieries de vostre femme 
                              vous peuuent seruir, pour monstrer la 
                              
                                 Lib. 2. 
                                 de iral 
                                 c. 15.392
                                 force de vostre esprit.  
                           
                           
                           Celuy-là est grand, dit Seneque,
lequel ( comme vn grand animal ) méprise l'aboyement des petits chiens. C'est le propre d'vn esprit bas & raualé, de mordre celuy qui le mord, ainsi que font les souris & les fourmis. Si vous les touchez, elles montrent incontinent393 les dents. Ce qui est  528 imbecille, se tient blessé & offensé si on le touche.
Cela est tres-difficile aux accidens 
                              surprenans & soudains.  Il n'est rien 
                              neantmoins qui ne soit surmonté par 
                              la grace de Dieu, & par vne bonne habitude. Les Payens mesme qui se sont 
                              reflechis sur leurs actions, & qui ont 
                              fait profession de vertu, ont eu vne 
                              patience tres-heroïque & inébranlable 
                              à toutes les iniures & à toutes les sottises de leurs femmes.
                           
                           
                           Ie vous l'ay déja monstré en Socrate, lequel a souffert de grandes indignitez, sa femme Xantippe luy disant & faisant des choses qui paroissent intolerables. I'en apporteray encore deux exemples.  Vn iour il inuita à souper son amy Euthydeme. Xantippe se leua tout en colere au milieu 
                              du festin, & apres auoir dit beaucoup 
                              d'iniures à son mary, elle renuersa la 
                              table & ce qui estoit dessus.  Euthydeme s'en troubla fort : mais Socrate 
                              n'en fit que rire. 
                           
                           
                           Quoy, dit-il,
ne vous souuenez-vous pas que depuis peu de iours, comme ie soupois en vostre mai  529 son, vne poule volant sur la table renuersa les verres, & diuerses autres choses.
Ce Philosophe estant interrogé 
                              pourquoy il gardoit cette furie dans 
                              
                                 Laẽrt- 
                                 lib. 2. 
                                    c. 5.
                                 son logis, répondit sagement : 
                           
                           
                           Il faut se comporter enuers les femmes fascheuses, comme font les Escuiers. Ils cherchent des cheuaux indomptez, afin que les ayant mis dans leur deuoir, ils gouuernent les autres plus facilement. Celuy qui sçait souffrir de l'humeur de sa femme, s'accommode plus facilement à tous ceux auec qui il conuerse.
Alcibiade s'estonnoit vn iour de 
                              cette admirable patience : & Socra- 
                              
                                 Laẽrt. 
                                 l.2.
                                 te repartit : 
                           
                           
                           Ne souffrez-vous pas vos poules, qui menent vn grand bruit dans vostre maison. Mais, dit Alcibiade, elles me font des œufs & des poulets : & ma femme, replique Socrate, me donne des enfans.
Vn iour cette insolente luy osta en 
                              public son manteau : ses amis luy conseilloient d'vser de ses mains.  Ie ne 
                              veux point, dit- il froidement, vous 
                              donner du passe-temps en ce combat 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              530
                              
                              
                              & deuenir la risée du peuple.
                           
                           
                           XIV.  Gardez-vous bien de rendre 
                              iniure pour iniure : vostre femme en 
                              trouuera cent pour vne.  
                           
                           
                           Il n'y aura iamais de fin à nos querelles, dit saint Laurent Iustinien,
si nous ne cedons pour vn temps à ceux qui sont en colere.
XV.  C'est au Maistre du logis de 
                              monstrer vne plus grande force d'es
                                 Arist. 
                                 Athen. 
                                 lib. 8.394
                                 prit.  Le Dauphin, qui est le Roy des 
                              poissons, n'a point de fiel : & le Roy 
                              des abeilles n'a point d'aiguillon. 
                              
                                 Prou. 
                                 16. 32.
                                 
                           
                           
                           L'homme patient, dit Salomon,
est plus à priser que l'homme fort: & celuy qui domine sur son esprit, que celuy qui force les villes.
XVI.  Ne vous imaginez point que 
                              si vous vous taisez, vous soyez vaincu 
                              par vostre femme.  L'vnique moyen 
                              de vaincre dans les querelles domestiques, c'est de se taire.  Escoutez ce 
                              
                                 Serm. 
                                 de sent. 
                                 orat.395
                                 qu'en écrit saint Valerien. 
                           
                           
                           La victoire est parfaite si l'on se taist, & si l'on ne respond point à celuy qui nous prouoque car vous auez la recompense de vostre patience & de la guerison de vostre frere, si vous oubliez l'iniure qu'il vous fait.  531 Comme il n'est rien de plus difforme que de respondre à vn furieux : aussi n'est-il rien de plus vtile que de se taire estant prouoqué.
Les Payens mesme connoissoient 
                              cette verité. Demosthene, le plus eloquent des Orateurs Grecs, estant attaqué mal à propos, se modera, & dit: 
                              
                           
                           
                           Me voicy dans vn combat, où le vainqueur est vaincu: & celuy qui est vaincu remporte la victoire.
XVII.  Si vous vous querellez souuent, vous auez occasion de craindre 
                              que les émotions de la colere ne vous 
                              causent des maladies, ou à vostre femme.  La colere remuë quelquefois tellement les humeurs, qu'elle cause la 
                              mort.  Ce mal-heur arriua soudaine
                                 Sozom. 
                                 lib. 6. 
                                 c. 3.396
                                 ment à l'Empereur Valentinien, qui à 
                              la veuë des Ambassadeurs Sauromates397, 
                              se laissa de telle sorte transporter à 
                              l'ardeur de cette passion, qu'il en mourut sur le champ.
                           
                           
                           XVIII.  Il arriueroit aussi quelquefois que l'vn & l'autre en souffriroient beaucoup, & que la mort de 
                              l'ame de tous deux prouiendroit de ces 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              532
                              
                              
                              disputes, & de ces trop grandes aigreurs. L'on s'engage tellement dans 
                              des discours & dans des reproches, que 
                              le mary & la femme y perdent leur 
                              reputation, leur santé, leur ame, & 
                              la vie, qui au moins en est abregée. 
                              Les Naturalistes disent, que les Serpens attaquent les Elephans, & s'entortillant à leurs pieds en sucent le 
                              sang: mais que l'Elephant épuisé tombe sur eux, & en mourant les écrase. 
                              C'est vn pauure gain de se perdre en 
                              perdant les autres.
                           
                           
                           XIX.  Enfin, si quelquefois vous 
                              vous sentez trop importuné par les 
                              crieries & par les impertinences de 
                              vostre femme, sortez du logis, prenez 
                              vn peu d'air : occupez-vous aux affaires que vous auez en ville, ou à quelque visite de vos amis : la distraction 
                              est tres-bonne dans cette rencontre. 
                              Cette fuitte vaut mieux que plusieurs 
                              batailles. Il faut garder nostre liberté, 
                              & ne point plaire à vne femme en 
                              criant.
                           
                           
                           Le Philosophe Aristippus estant 
                              iniurié par vn insolent, se retiroit : 
                              
                              
                              
                              
                              533
                              
                              
                              cét insolent le poursuiuant, luy disoit : Tu fuis : Ouy dea, répond le 
                              
                                 Maxi. 
                                 ser. de 
                                 vitup.
                                 Philosophe : 
                           
                           
                           Tu as permission de dire ce qu'il te plaist, & moy d'aller où ie trouue bon, & de ne te point écouter.
Concluez de toutes ces raisons, 
                              qu'il faut monstrer que vous estes le 
                              Maistre, non seulement du logis, mais 
                              de vous mesme: que vous aymez vostre 
                              femme, & que vous compatissez à ses 
                              humeurs, & que vous voulez la conseruer, & vous aussi dans l'innocence, en éuitant la colere, laquelle fait 
                              tomber souuent dans de tres-lourdes 
                              fautes, qui sont quelquefois irreparables.
                           § II. Auis à la Femme qui est colerique.
I.  Lors que vostre mary fait quelque faute qui choque vostre esprit, 
                              recourez à Dieu : priez le qu'il vous 
                              donne la force de supporter cét accident, & qu'il luy plaise d'en empescher les mauuaises suites. Cette oraison vous donnera plus de lumieres, & 
                              profitera plus à vostre mary, que ne feroient tous vos soins, toutes vos crie
                              
                              
                              
                              
                              534
                              
                              
                              ries, & toutes les saillies de vostre 
                              mauuaise humeur.
                           
                           
                           II.  Si vostre mary se met en colere contre vous, taisez-vous : il n'est 
                              rien plus seur que le silence en cette 
                              conioncture. Il faudroit auoir l'esprit 
                              égaré pour parler tout seul, & estre 
                              vn barbare pour inquieter vne personne qui cede par respect, & qui n'ose 
                              pas seulement ouurir la bouche. Iean 
                                 Baptiste Tuncherius, prit pour son 
                              Symbole des Gruës, qui portoient en 
                              leur bec vne petite pierre, auec cette 
                              deuise, 
                           
                           
                           Tuta silentia. Le silence est seur. I'en ay allegué la raison ailleurs.
III. Si vous respondez à vostre mary 
                              irrité, vous vous mettez dans vn éuident peril de beaucoup souffrir.  Vn 
                              boulet de canon qui trouue vne muraille, laquelle s'oppose à sa violence, 
                              la renuerse, ou au moins l'ébranle notablement : opposez-luy vn lit de plumes, sa furie perd sa force.
                           
                           
                           Les Arabes ont vn ingenieux prouerbe : 
                           
                           
                           Ne iettez point vos fleches, disent-ils,
contre vne idole de fer: c'est 535 à dire, n'attaquez point plus fort que vous. Car comme lors qu'on tire des fleches contre vne statuë de fer, elles rejallissent sur celuy qui les tire. De mesme, celuy qui s'esleue contre vn plus puissant, en est accablé.
Plusieurs maris sont semblables à 
                              des chardons, on ne les touche point 
                              qu'on ne se blesse.  Vous les pouuez 
                              comparer aux Cheualiers du Chardon, 
                              qui ont ces paroles sur leur collier : 
                              
                           
                           
                           Nemo me impunè lacessit. Personne ne m'attaque qu'il n'en soit puny.
IV.  Quand mesme vostre mary excuseroit vostre foiblesse & ne vous feroit aucun mal, cette colere que vous 
                              allumez souuent, vous debilitera & 
                              consumera. Et vos incommoditez croistront à proportion que vous vous laisserez emporter à cette passion.
                           
                           
                           Ce sera bien pis si vostre mary 
                              importuné par vos clameurs se met à 
                              iurer, à blasphemer, à vous iniurier, 
                              & que vous continuiez vos iniures & 
                              vos impertinences, sur la creance que 
                              vous le ferez taire: car ce sera toûjours 
                              pis & pour vous & pour luy.  Le Peli
                              
                              
                              
                              
                              536
                              
                              
                              
                              
                                 Oros. 
                                 lib. I. 
                                    c. 5.
                                 can se voyant entouré d'vn feu allumé par les Chasseurs, bat des aisles 
                              & tasche de l'esteindre : mais il l'excite tousiours plus par cette agitation : 
                              & s'estant bruslé les aisles, est pris facilement par ceux qui l'attaquent. Asseurez-vous que plus vous donnerez 
                              d'air à vostre colere, & plus vous vous 
                              agiterez & tourmenterez, plus croistra le feu dans vostre mary, dans 
                              vous-mesme, & dans toute la famille.  Taisez-vous, humiliez-vous, & 
                              tout ira beaucoup mieux & plus paisiblement.
                           
                           
                           V.  Si vostre colere ne nuisoit ny à 
                              vostre santé, ny à vostre famille : elle 
                              ne laisseroit pas de vous estre tresdommageable : car elle renuerse la 
                              paix de vostre ame, elle en chasse la 
                              Reine des vertus, & auec elle tout son 
                              train, qui sont toutes les autres 
                              vertus.
                           
                           
                           La Colere est vne furie qui sort des 
                              Enfers, & qui rauage tout : ou vne 
                              Lionne que nous pensons garder pour 
                              se ietter sur ceux qui nous déplaisent, 
                              & qui se iette premierement sur nous. 
                              
                              
                              
                              
                              537
                              
                              
                              C'est ce qui arriua aux habitans de 
                              Megare : se voyant pris par Calenus, 
                              qui auoit forcé leurs murailles, ils 
                              lascherent sur luy & sur les soldats les 
                              Lions qu'ils tenoient resserrez : mais 
                              ces animaux furieux, au lieu de se 
                              ruer sur leurs ennemis les deuorerent. Prenez garde que ce mal-heur 
                              ne vous perde, pensant inquieter les 
                              autres.
                           
                           
                           VI.  Prenez les auis & les reprehensions de vostre mary, comme vne medecine propre à dompter vostre orgueil, & à vous aider pour la satisfaction de vos pechez.  Elle est amere, 
                              mais elle est profitable, ne changez 
                              point le remede en poison.  S'il se 
                              trompe vne fois vous reprenant398 mal à 
                              propos, il s'est trompé plusieurs autres 
                              fois en vous flattant, & en dissimulant 
                              trop vos imperfections.  Il est obligé 
                              de vous diriger & de vous corriger, autrement vos pechez luy seront imputez, comme les actions du bras & des 
                              mains sont attribuées à la volonté, qui 
                              les doit regir & moderer.
                           
                           
                           VII.  Si vous estes obligée de par
                              
                              
                              
                              
                              538
                              
                              
                              ler pour vostre iustification, pour le 
                              bien de vostre mary & de vostre maison : parlez peu, parlez bas, & seruezvous de paroles douces & agreables : 
                              l'aigreur de l'auis qu'il faut donner, s'adoucit dans la bouche d'vne femme 
                              qui est sage, & qui a vn saint & verita
                                 Vincẽt 
                                 lib. 18. 
                                 hist. 
                                 c. 54.
                                 ble amour enuers son mary. Vn poisson 
                              nommé Fasten, change dans sa bouche 
                              l'eau salée en eau douce, aussi-tost 
                              qu'elle y est.  Vn cœur qui ayme a 
                              beaucoup plus de force, s'il est assisté 
                              de la grace diuine, & s'il la demande 
                              auec humilité & auec ardeur.
                           
                           
                           VIII.  Vous deuez tellement auoir 
                              l'œil sur l'estat present des affaires, 
                              que vous le iettiez sur le reste de vostre vie.  Il ne faut point vouloir empescher vn mal present, & estre cause 
                              d'vne auersion & d'vne haine, qui dure plusieurs années, ou plusieurs 
                              mois.
 
                           
                           
                           Les paroles rudes & iniurieuses, font 
                              souuent des playes qui sont sans remede.  Meditez attentiuement ce qu'en 
                              
                                 S. Ber. 
                                 serm.
                                 dit saint Bernard.  
                           
                           
                           
                           Les paroles sont legeres, mais elles blessent griéuement, elles  539 passent auec vitesse, mais elles bruslent cruellement. Elles entrent facilement dans le cœur399, mais elles n'en sortent pas aisément. Elles se laschent promptement de la bouche, mais elles ne s'y retirent point auec vne pareille facilité. Elles volent facilement, & facilement elles violent la charité. La langue est vn membre fort tendre & delicat : neantmoins elle est si remuante & si furieuse, qu'il est difficile de la contenir. Sa substance est petite & infirme, mais son vsage est grand & puissant. Elle est deliée & large, & de là vient qu'elle est vn instrument propre à ietter les immondices du cœur.
                              
                                 In ser.
                                 Saint Valerien dit le mesme en peu 
                              de mots.  
                           
                           
                           Il n'est rien de plus criminel, rien de plus violent que les paroles rudes & ameres : les playes en sont d'autant plus difficiles à guerir, qu'elles sont plus faciles à faire.
IX. Craignez que vostre mauuaise humeur ne donne à vostre mary vne telle 
                              alienation de vostre logis, qu'il s'engage à la compagnie de quelques fripons 
                              ou de quelques ioüeurs qui le poussent 
                              dans des cabarets & dans des berlans400, 
                              
                              
                              
                              
                              
                              
                              540
                              
                              
                              où il se ruine & vos enfans.
                           
                           
                           L'esprit de l'homme ne peut porter le fardeau d'vne famille, sans quelque recreation & diuertissement : s'il 
                              n'en trouue point au logis, il en sortira pour en trouuer ailleurs.  La fumée vous chasse de vostre chambre, & 
                              vous contraint de chercher vn air plus 
                              pur.  Vostre colere & vostre impatience pourroient bien auoir le mesme effet sur l'esprit de vostre mary, ce qui 
                              vous causeroit de plus cuisantes douleurs.
                           
                           
                           X.  Si quelque parole rude & peu 
                              iudicieuse vous échape, corrigez-la par 
                              d'autres qui soient douces & charitables.  Quand les Chirurgiens ont fait 
                              quelques playes, ils y mettent des onguens lenitifs pour en oster la douleur. 
                              
                                 Ælian 
                                 l. 14. 
                                 de ani. 
                                 c. 6.
                                 Et l'Elephant, à ce qu'on dit, a deux 
                              cœurs, il se fasche auec l'vn & s'appaise auec l'autre.
                           
                           
                           XI.  Lors que vous voyez plusieurs 
                              imperfections en vostre mary, ne pretendez pas les corriger toutes ensemble : procedez-y peu à peu.  S'il vous 
                              promet de s'amender en quelque cho
                              
                              
                              541
                              
                              
                              se, acceptez ce qu'il vous offre, de  
                              peur que si vous faites si fort la difficile, il ne vous méprise absolument. 
                              Souuent ceux qui refusent certaines 
                              conditiõs de paix, voudroient bien par 
                              apres qu'on les leur accordast, mais le 
                              victorieux se moque d'eux & leur en 
                              impose de plus rudes. C'est ce que declara Cyrus, par vn gentil apologue : 
                              Ayant offert aux Ioniens401 des articles 
                              de paix, ils les refuserent: mais voyant 
                              dans la suite de la guerre, qu'ils ne 
                              pouuoient soustenir l'effort de ses ar
                                 Heredot.l.I.402
                                 mes, ils les redemanderent.  Cyrus 
                              leur dit alors : Vn joüeur de fluste s'estoit vne fois mis sur le bord d'vn fleuue, & auoit inuité les poissons à danser au son de son instrument de musique.  A ce dessein il chanta ses meilleures chansons, mais les poissons ne  
                              se remuerent point.  Luy indigné de 
                              cette inciuilité, iette son filet dans 
                              l'eau & prend plusieurs poissons: il les 
                              iette sur l'herbe, & comme ils y sautoient il leur dit : 
                           
                           
                           Moderez vos danses, puis que vous n'auez pas voulu sauter à mes chansons. Ainsi puis que vous n'a 542 uez point voulu accepter le traité de paix que ie vous ay offert : ne vous estonnez point si ie vous en presente vn plus rude. Il est fort dangereux que vostre mary ne vous traite de la mesme sorte, & ne vous laisse chanter & vous remuer ça & là dans vostre logis, y pasmant de douleur, faute d'auoir condescendu à ses volontez.
XII.  Faites de necessité vertu, & 
                              par les occasions de patience que vous 
                              donne vostre mary, augmentez vostre 
                              gloire & embellissez vostre couronne. 
                              Si vous rejettez ce que Dieu vous presente pour vostre exercice, vous ne serez iamais vne grande sainte.  
                           
                           
                           Celuy Greg. 20. mer. là, dit saint Gregoire,
ne veut point estre Abel, qui refuse d'estre exercé par Caïn. Le bon grain est pressé sous le fleau auec la paille : & les plus belles fleurs paroissent parmy les épines. La Rose mesme, qui est d'vne si soüeue odeur, croist auec l'épine qui la porte. Iusques icy ce grand Pape sur ce pas Iob. 30. 29. sage de Iob.
I'ay esté le frere des Dragons; c'est à dire, i'ay conuersé dans vne fraternelle charité auec les impies 543 qui m'ont attaqué & persecuté.
On ne loüe point vn Athlete auant 
                              le combat, & le Pilote ne fait point 
                              bien paroistre sa dexterité que dans la 
                              tempeste. Saint Gregoire en son Commentaire sur Ezechiel, donne vn merueilleux auantage à la Patience, asseurant que sans elle tout le reste n'est 
                              rien. 
 
                           
                           
                           Tout ce que nous operons, ditil,
n'est rien, si nous ne souffrons les maux qui nous sont faits par nos prochains.
XIII.  Vn excellent remede naturel contre les coleres qui vous suruiennent dans le ménage, c'est de bien 
                              estudier de quelle humeur est vostre 
                              mary, qu'est-ce qui luy plaist & qui 
                              luy déplaist: s'il est auaricieux ou liberal, humble ou orgueilleux, paresseux 
                              ou diligent, sobre ou addonné aux excez de bouche, & ainsi du reste.
                           
                           
                           Accommodez-vous à ses desirs 
                              autant que vostre conscience vous le 
                              permettra.  On a trouué des Courtisans qui ont imité leurs Princes en 
                              leur begayement, & en tout ce qu'ils 
                              faisoient.  On a veu des Escoliers se 
                              
                              
                              
                              
                              544
                              
                              
                              courber la teste, & faire d'autres postures du corps, comme leurs Maistres. Le Cameleon & le Polybe403 changent de couleur, suiuant les objets 
                              
                                 Arist. 
                                 de mir. 
                                 auseul.404
                                 qu'on luy presente. Tarandus405 estoit 
                              de mesme nature ; c'estoit vn animal 
                              chez les Gelons, qui estoit de la grosseur d'vn bœuf : il auoit la teste d'vn 
                              cerf : il changeoit de couleur selon les 
                              lieux & selon les herbes qu'il regardoit.
 
                           
                           
                           Vous deuez estre toute vostre vie 
                              auec vostre mary iour & nuit, il est 
                              vostre maistre, prenez ses couleurs & 
                              ses liurées, si elles ne sont point contraires à celles de Iesus-Christ.
                           
                           
                           XIV.  Le dernier & le plus efficace 
                              remede que ie vous assigneray icy pour 
                              dompter vostre colere, & pour souffrir 
                              tous les maux que vostre mary vous 
                              fera, c'est la Meditation de la Passion 
                              de nostre Sauueur & Redempteur Iesus.  Si vous la considerez attentiuement, rien ne vous sera douloureux, 
                              pour cruel & affligeant qu'il puisse 
                              estre. Saint Gregoire le dit en termes 
                              exprés. 
                           
                           
                           
                           Il n'est rien, dit-il,
si difficile  545 qu'on ne supporte patiemment, si l'on se met dans la memoire la Passion de nostre Seigneur Iesus-Christ.
                              
                                 Dove b 
                                 Apost.
                                 Et Saint Augustin asseure que c'est 
                              le meilleur moyen de souffrir auec patience. 
                           
                           
                           
                           Rien ne vous fera plus facilement supporter toutes les difficultez de vos Offices, au soulagement des autres, que si vous meditez les tourmens du Sauueur du monde.
                              
                                 Ælian 
                                 l. I. c 3
                                 Les Grenoüilles de l'Egypte estant 
                              attaquées par le Serpent Hydrus, prennent dans leur bouche vn roseau, & 
                              ainsi armées en forme de croix, elles 
                              se presentent à leur ennemy, qui ne 
                              peut les aualler, & par cette industrie406 
                              elles échapent.  Prenez la Croix en 
                              vostre main, en vostre cœur & en vostre 
                              bouche, & soyez certaine que ny le 
                              diable ny le monde ne vous causeront 
                              iamais aucun dommage : la veuë de la 
                              Croix leur donnera de la terreur, & sa 
                              vertu vous animera & vous fortifiera.
                            
                            
                            
                           
                           
                           
                           
                           546
                           
                           
                           
                        Bandeau décoratif.
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                     CHAPITRE XV. & dernier. La Consolation & la Direction d'vn Mary, dont la Femme est superbe & desobeïssante.
                              I'Ay reserué ces deux maux pour 
                           les derniers, comme estant les 
                           plus grands, & les causes de tous les 
                           autres. Car si l'orgueil & la desobeïssance possedent le cœur407 d'vne femme, 
                           elle est abandonnée de Dieu, insupportable à son mary & à ses domestiques, & odieuse à tout le monde.  Si 
                           au contraire elle est humble & obeïssante, elle sera moderée en sa conuersation, chaste, reglée en ses habits, 
                           liberale, charitable à vn chacun, exempte de ialousie, diligente, soûmise 
                           mesmes en ses deuotions, reseruée en 
                           ses paroles, patiente, & ornée de toutes les autres vertus.  Saint Gregoire 
                           nous en asseure, parlant de l'Obeïssance en ses Morales.  Voicy ses paroles. 
                           
                           
                           
                           
                           547
                           
                           
                           
                           
                              3. Mor. 
                                 o.
                              
                        
                        
                        
                        L'Obeïssance est la vertu seule qui plante en vos ames les autres vertus, & les ayant plantées les conserue.
                           
                              En la 
                              Diete 
                              de salut 
                              tom. 6.408
                              Saint Bonauenture n'en dit pas 
                           moins de l'Humilité. Il dit, & prouue, 
                           que l'Humilité est l'échelle de la deuotion, la leçon abregée de toute la 
                           perfection, & vn chemin racourcy 
                           du salut. Qu'elle s'abaisse pour estre 
                           aymée de son Espoux, s'aneantit pour 
                           se remplir de Dieu.  Qu'elle descend 
                           afin de monter, se reduit en poussiere 
                           afin d'estre vn agreable parfum, se 
                           mortifie afin de ressusciter. Qu'elle est 
                           belle comme vne fleur du Printemps, 
                           lumineuse comme le rayon du Soleil, 
                           pleine de vertus & de puissans effets, 
                           comme vne pierre precieuse des plus 
                           choisies. Qu'elle est vn Ametyste, qui 
                           reprime l'yurognerie, vn Iaspe, qui 
                           chasse tous les phantomes: vn Saphire, qui modere les mauuaises humeurs : vn Onyx, qui rend inuincible: 
                           vn Diamant, qui rend aimable.
                        
                        
                        I'ay écrit fort amplement de 
                           cette vertu d'Humilité, & de la vertu 
                           
                           
                           
                           
                           548
                           
                           
                           
                           
                              5.Part. 
                              liu. 2. 
                              ch. I. 
                              Liu. 4. 
                              ch.14.
                              d'Obeïssance, dans le Traité que i'appelle le Saint trauail des mains409. Ainsi 
                           ie n'en diray icy qu'vn mot, encore 
                           que ces vertus soient les bases de toute la perfection.
                        
                        
                        
                        § I. Avis au Mary, dont la Femme est superbe & desobeïssante.
I.  Ne méprisez iamais vostre femme. Vous l'auez choisie en la fleur de 
                              vostre âge, ce seroit vous condamner 
                              d'vne legereté peu tolerable. Vous luy 
                              auez fait plusieurs soûmissions pour la 
                              tirer en vostre logis.  Vous l'auez appellée tant de fois vostre Maistresse. 
                              Seroit-il maintenant iuste de la fouler 
                              aux pieds, & de la traiter comme vostre 
                              seruante.
                           
                           
                           Abraham se comporta tres-ciuilement enuers sa femme : elle se nommoit Iescha, & luy par honneur l'appella Sarai, qui signifie, ma Dame, ma 
                              Maistresse. Il en fit toute sa vie vn tresgrand cas, & chassa mesmes de sa maison Agar & Ismaël son fils, & Dieu 
                              le poussa à faire ce qu'elle desiroit en 
                              cela.
                           
                           
                           Souuent vne ciuilité moderée rend 
                              
                              
                              
                              
                              549
                              
                              
                              vne femme plus respectueuse, & luy 
                              touche le cœur si tendrement, qu'elle 
                              craint de déplaire à son mary à la 
                              moindre chose.
                           
                           
                           II.  Faites en sorte que vous soyez 
                              tousiours le maistre du logis, & qu'on 
                              voye que si vous flechissez en quelque chose, ce n'est ny faute de cœur410 
                              ny de conduite, mais que cette facilité 
                              procede de vostre amour, & du desir 
                              d'entretenir la paix & la concorde.
                           
                           
                           Ne permettez iamais que vostre 
                              femme prenne vn empire sur vous : & 
                              qu'elle vous mene selon ses volontez, 
                              comme ayant le pouuoir dans les af
                                 Ephes. 
                                    5. 23.
                                 faires.  
                           
                           
                           
                           
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                           L'homme, dit saint Paul,
est la teste de la femme, comme Iesus-Christ est le chef de l'Eglise. Ce seroit vn prodigieux déreglement dans le corps humain, si vous mettiez la teste sous les pieds, & les pieds sur la teste. Ce n'est pas vn moindre mal, lors que la femme veut auoir l'autorité sur son mary, & que le mary est si lasche que de se laisser gourmander par celle qui luy doit obeïr.
§ II. Auis à la femme, qui est superbe & desobeïssante.
I.  Honorez vostre mary, & obeïssez-luy en tout ce qui sera iuste & 
                              raisonnable ; telle est la volonté de 
                              
                                 Rom. 
                                    13. 1.
                                 Dieu. 
                           
                           
                           Que tous, dit S. Paul,
soient sujets aux Puissances qui leur sont superieures: car toute la puissance vient de Dieu seul. Partant quiconque resiste à la puissance, resiste à l'ordonnance de Dieu: & ceux qui y resistent sont cause de leur damnation. Meditez souuent ces paroles, & elles seront capables de vous faire exceller en l'obeïssance & en l'humilité, & de vous esleuer dans vne tres-grande gloire en Paradis.
On met vn voile sur les testes des 
                              femmes lors qu'elles se marient, pour 
                              leur remettre en memoire, qu'elles 
                              doiuent estre soûmises dans la conduite du ménage à leurs maris, & se comporter auec humilité en leur endroit. 
                              Ainsi l'explique S. Isidore.
                           
                           
                           Celles qui veulent commander sont 
                              semblables à vn voyageur qui aime 
                              mieux étre conduit par vn aueugle, que 
                              de suiure vne guide clair-voyante, 
                              
                              
                              
                              
                              551
                              
                              
                              qui a la connoissance des chemins.
                           
                           
                           Ne craignez point de rien perdre 
                              en cette deference. Comme les Courtisans qui honorent leurs Princes en 
                              deuiennent plus nobles & plus riches: 
                              Aussi les femmes qui se soûmettent à 
                              leurs maris, en sont plus honorées & 
                              de luy & de la famille, & de tous ceux 
                              qui connoissent cette humilité & cette 
                              obeïssance.
                           
                           
                           II.  Ne fomentez iamais l'ambition 
                              de vostre mary, & ne le portez point à 
                              desirer & à rechercher ce qui est au 
                              dessus de vostre condition, particulierement au dommage & à la ruine d'autruy. Ce seroit le moyen de renuerser 
                              toute vostre famille, comme il arriua 
                              à celle d'Aman, le mignon du Roy Assuerus : cét ambitieux estant poussé 
                              par sa femme411 resolut de s'agrandir par 
                              la mort de Mardochée, & de tous les 
                              Iuifs qui estoient dans l'Empire de ce 
                              Prince. Mais Dieu renuersa tellement 
                              ses desseins, que non seulement il ne 
                              vint à bout de sa vaine prerention, 
                              mais mesmes il fut pendu, & ses dix 
                              enfans, la pluspart de ses amis fu
                              
                              
                              552
                              
                              
                              rent massacrez, & toute la famille 
                              renuersée.
                           
                           
                           C'est en vain que l'impie s'éleue 
                              plus qu'il ne doit, Dieu l'abbat & le 
                              terrasse.  
                           
                           
                           Si, dit Sophar, l'vn des amis Iob. 20.7. de Iob,
son orgueil monte iusqu'au Ciel, & s'il pousse sa teste iusques aux nuës: à la fin il perira comme vn fumier ; & ceux qui l'ont veu diront: où est-il ? il s'enuolera ainsi qu'vn songe, & qu'vne resverie de nuit. L'œil qui l'a veu ne le verra plus, & l'on ne trouuera plus sa place. Ses enfans seront consumez de pauureté, il gemira dans le trauail de ses mains. Son pain se tournera dans son ventre en du fiel d'aspics. Il vomira les richesses qu'il a deuorées, & Dieu les arrachera du plus profond de ses entrailles. Il succera la teste des Aspics412, & les langues des Viperes le tüeront.
Dieu en fait dire dauantage à cét 
                              homme qui venoit pour consoler Iob 
                              dans son humiliation : mais en voila 
                              bien assez pour arrester ceux qui voudroient s'éleuer & s'enrichir par des 
                              voyes obliques. Afin que vous voyez 
                              que le procedé de Dieu est iuste, j'a
                              
                              
                              
                              
                              553
                              
                              
                              iousteray ce que dit Saint Bernard du 
                              vice de l'ambition. 
                           
                           
                           L'ambition, dit-il,
est vn mal subtil, vn poison secret, vne peste cachée, l'inuentrice des tromperies, la mere de l'hypocrisie, la source de l'enuie, l'origine des vices, la tigne413 de la sainteté, l'aueuglement des cœurs414, qui fait naistre les maladies par les remedes, & qui engendre les langueurs par les medecines mesmes.
Si donc vous aymez vostre mary, 
                              & le bien de vostre maison, donnezluy horreur de cette furie, qui traisne 
                              tant de crimes apres soy, & qui attire 
                              les foudres du Ciel sur la teste de ceux 
                              qui s'en laissent posseder.  Humiliezvous tant que la prudence & vostre 
                              estat le permettront, & Dieu vous 
                              comblera de vertus & de gloire.
                            
                            
                           
                           
                           Fin du Liure troisiesme.
                            
                            
                            
                            
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                     
                     554
                     Bandeau décoratif.
                     
                     
                     
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                     
                     
                     
                     
                  
                  LA DIRECTION ET LA CONSOLATION DES PERSONNES MARIEES. LIVRE QVATRIESME. Les Vies de quelques Saints & de quelques Saintes, & d'autres personnes deuotes, qui ont souffert dans leurs Mariages.
CHAPITRE PREMIER. La Vie de Saint Iob, Miroir de Patience.
Lettrine I entourée de feuilles.
                           I
                           Ob nâquit en la terre de 
                           
                              Pined. 
                              Torniell. 
                              Salian
                              
                           Hus, qui estoit vne Prouin- 
                           ce d'Arabie, enuiron l'an 
                           apres la creation du monde 
                           deux mille trois cens dix-neuf: & 
                           deuant la Natiuité de Nostre Sei
                           
                           
                           555
                           
                           
                           gneur Iesus-Christ, mille sept cens 
                           trente-quatre.
                        
                        
                        Son pere se nommoit Zara, son 
                           grand pere Rabuel415.  Esaü fils du Patriarche Isaac fut son ayeul. Iob porta 
                           le sceptre & la couronne Royale dans 
                           le lieu où il estoit né : & Moïse l'appelle Iobab, dans la liste des Rois de 
                           l'Idumée.
                        
                        
                        Estant âgé de soixante & onze 
                           ans, il fut éprouué comme vn riche 
                           vase d'or qu'on épure dans le creuset. 
                           Nous en apprenons la verité par le Liure qu'il en a écrit luy-mesme en Arabe, & que Moïse tourna en Hebreu, 
                           pour consoler les enfans d'Israël affligez par Pharaon dans l'Egypte, Dieu 
                           leur auoit preparé ce Miroir de patience, la derniere année de la vie de Ioseph, en laquelle commencerent ses 
                           combats qui ont tenu en admiration 
                           tous les siecles. Ie les toucheray tresbriéuement.
                        
                        
                        Dieu auoit donné à Iob le Royaume de Hus, vne famille tres riche, 
                           sept enfans masles, & trois filles, tous 
                           bien éleuez en la crainte de Dieu, & 
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           556
                           
                           
                           en ce qui est necessaire & bien-seant à 
                           des Princes. Le demon ne pût souffrir 
                           la prosperité d'vn homme tres-innocent, qui maintenoit tous ses sujets 
                           dans la vertu. Il demanda permission 
                           de l'attaquer en ses biens de fortune, 
                           & en ses enfans.
                        
                        
                        L'ayant obtenuë, il incita les Sabeens, peuple Arabe, de piller ses 
                           bœufs & ses asnesses, & luy se déguisant en Messager, vint dire à ce Prince que des voleurs luy auoient pris 
                           huit cens paires de bœufs & cinq cens 
                           asnesses. A peine estoit-il sorti du logis, qu'vn autre demon luy apporte 
                           la nouuelle que le feu du Ciel estoit 
                           tombé sur ses troupeaux, & luy auoit 
                           bruslé sept mille brebis, auec les seruiteurs qui les gardoient, sans qu'il y 
                           restast rien du tout.
                        
                        
                        Ce deuxiéme parloit encore, lors 
                           qu'vn troisiéme suruint, qui rapporta que les Chaldeens s'estant diuisez en 
                           trois bandes, luy auoient enleué trois 
                           mille chameaux.
                        
                        
                        Iob demeuroit comme vn rocher 
                           immobile au milieu des flots, quand 
                           
                           
                           
                           
                           557
                           
                           
                           vn quatriéme demon ou seruiteur vint 
                           tout hors d'haleine, auec vn visage & 
                           
                              Iob. I.
                              des yeux tout effarez.  
                        
                        
                        Ah, Sire, vos sept enfans & vos trois filles sont miserablement écrasez : ils estoient dans vn festin, au logis de vostre fils aisné. Au plus fort de leur réjoüissance, vn vent furieux a secoüé la maison des quatre costez, & la renuersée si soudainement qu'ils ont esté tous assommez, sans qu'il en soit resté vn seul, ny aucun de leurs seruiteurs, excepté moy, qui suis eschapé promptement, pour vous donner auis de ce desastre.
Cét homme incomparable, qui 
                           s'estoit tenu iusques alors recueilly 
                           dans vn humble silence, se leue de 
                           son siege sans se troubler, & leuant 
                           les yeux au Ciel, s'écrie : 
                        
                        
                        Ie suis sorty nud du ventre de ma mere, & ie retourneray nud en terre. Dieu, mon souuerain Seigneur, m'auoit donné tous ces biens-la: il me les a ostez : il m'est arriué comme il luy a pleu: que le Nom de ce souuerain Seigneur soit à iamais beny & glorifié.
Le demon vaincu dans ce premier 
                           combat, ne perd point courage, & 
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           558
                           
                           
                           ne desespere point de la victoire.  Il 
                           se presente à Dieu pour auoir permission d'affliger son corps, & l'obtient 
                           dés le mesme iour, à condiiton toutefois qu'il ne le feroit point mourir.  Il 
                           retourne incontinent416 à l'attaque, comme écriuent Aristeas & S. Chrysostome, afin de ne luy point bailler le loisir 
                           de respirer.
                        
                        
                        Cét ennemy des hommes frappa le 
                           corps de ce Roy affligé, d'vne si fascheuse maladie, ou plustost de plusieurs maladies tout ensemble, qu'il 
                           estoit tourmenté depuis les pieds iusqu'à la teste, sans qu'il luy restast vn 
                           seul membre sans douleur. Pineda, en 
                           douze Sections entieres, conte trente 
                           maladies dont il fut affligé. Il est neantmoins croyable qu'il les fit naistre les 
                           vnes des autres, & successiuement l'espace d'vn an, comme estime saint 
                              Chrysostome, de trois ans & demy, 
                           comme d'autres écriuent, ou plustost 
                           de sept ans entiers, ainsi que prouuent 
                           S. Cyrille Alexandrin, Pererius, Pineda, Tornielle & Sallian.
                        
                        
                        En la septiesme année, la puanteur 
                           
                           
                           
                           
                           559
                           
                           
                           teur de son corps fut si intolerable, 
                           que tout son or, son argent & ses 
                           meubles estant consumez417 ou enleuez, 
                           on le ietta hors de son Palais & de sa 
                           ville Royale, sur vn fumier, comme 
                           vne charongne indigne de viure parmy les hommes.
                        
                        
                        Le demon auoit tout osté à Iob, 
                           excepté sa femme, qu'il luy conseruoit pour l'affliger dauantage, & pour 
                           l'inciter à blasphemer.  Cette miserable estant vaincuë par la grandeur & 
                           par la longue durée de tant d'afflictions 
                           suruenuës les vnes sur les autres, entra 
                           dans vn tel desespoir, & dans vne si 
                           
                              Iob. 
                              2. 9.
                              furieuse rage, qu'elle luy dit : 
                        
                        
                        Te voila accommodé comme tu le merite ; & tu és encore si simple que tu demeures dans ta bigoterie, honorant vn Dieu qui te reduit dans vn si honteux & si douloureux estat: maudis-le, & te fais vistement mourir.
Iob, qui auoit gardé vn prodigieux silence dans des maux qui eussent ébranlé & renuersé la plus forte 
                           constance, prit la parole, & d'vne voix 
                           haute & genereuse s'écria : 
                        
                        
                        Vous par  560 lez comme vne des femmes folles. Si nous auons receu des prosperitez de la main de Dieu pourquoy n'en receuronsnous pas des aduersitez.
Ce Prince patient fut si reserué 
                           au milieu de ses plus cuisantes douleurs, que comme asseure Dieu-mesme, il ne dit pas vne seule parole qui 
                           fut peché.  Il demeuroit sur son fumier, offrant en vn parfait holocauste 
                           son ame, son corps, & toutes ses douleurs à son Createur, & prenant vne 
                           piece de pot cassé, il racloit les vers 
                           & l'ordure qui sortoient de ses 
                           playes.
                        
                        
                        O spectacle digne de Dieu & de ses 
                           Anges ! Vn Roy tres riche, tres honoré de ses sujets, tres-orné de toutes vertus, est accablé sept années entieres de toutes les maladies que le demon peut inuenter, & est enfin ietté 
                           sur vn fumier, l'opprobre des passans 
                           & de sa femme mesme !  Il y demeure 
                           chargé de playes, & dans vne si honteuse mendicité & indigence, qu'il n'a 
                           qu'vn reste de pot cassé pour s'aider 
                           dans son extrême mal-heur.
                        
                        
                        
                        
                        561
                        
                        
                        
                        
                        Neantmoins il persiste en la crainte 
                           de Dieu, & le benit, comme s'il en 
                           estoit comblé de tout bon heur temporel, & s'il luy donnoit vne tresforte santé.
                        
                        
                        Quatre amis de ce Saint personnage, ayant appris qu'on l'auoit ietté 
                           comme vne puante carcasse, sur vn fumier en la campagne, le vinrent voir 
                           pour le consoler, & pour l'assister dans 
                           vne si déplorable extremité.  Ils sont 
                           appellez Rois en l'histoire de Tobie, 
                           qui est vn Liure Canonique.
                        
                        
                        A l'abord ils le méconnurent, & 
                           apres l'auoir reconnu, ils resterent si 
                           estonnez qu'ils ne luy peurent dire vne 
                           seule parole : mais demeurerent sept 
                           iours entiers aupres de luy dans vn 
                           morne silence.
                        
                        
                        Enfin Iob ouurit le discours, deplorant sa misere.  Ses amis luy répondirent, & attribuerent son affliction à ses pechez, non pas à vne épreuue de sa vertu.
                        
                        
                        Dieu vint au secours de son seruiteur, & se faisant oüir au milieu d'vne 
                           nuée, qui paroissoit au dessus de sa 
                           
                           
                           
                           
                           
                           
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                           teste, il les reprit418, & discourut excellemment de sa prouidence au gouuernement des choses humaines, chassa le demon qui maintenoit les maladies dans le corps de Iob, & rendit vne 
                           parfaite santé à cét homme incomparable.
                        
                        
                        Ses amis, ses parens, & tous ses 
                           sujets, dans la veuë que Dieu l'aimoit 
                           & le loüoit, le reconduisirent en sa 
                           ville & en son Palais Royal, luy firent 
                           vn festin public, le consolerent, & 
                           luy donnerent des presens à l'enuy l'vn 
                           de l'autre.  Dieu y mit vne si extraordinaire benediction, qu'en peu de 
                           temps il eut quatorze mille brebis, 
                           six mille chameaux, mille paires de 
                           bœufs & mille asnesses; tous ses biens 
                           estant doublez.
                        
                        
                        
                        
                           
                              S. Lucian. 
                              Olympiod. 
                              Salian.
                              Dieu luy donna aussi sept enfans 
                           masles, & trois filles, de la mesme femme qu'il auoit euë auant son affliction.  Ce Saint homme luy ayant 
                           pardonné la faute qu'elle auoit commise l'incitant au blaspheme.  Il ne 
                           multiplia point le nombre de ses enfans, afin qu'ils eussent vn double heritage.
                        
                        
                        
                        
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                        Enfin pour comble de bon-heur, le 
                           Ciel le fit viure & regner encore heureusement l'espace de cent quarante 
                           ans, apres lesquels il alla ioüir du fruit 
                           de ses trauaux au sein d'Abraham.
                        
                        
                        Reflexion
I.   Dieu afflige plus sensiblement les 
                              plus grands Saints, pour donner vn 
                              plus illustre éclat à leur patience. 
                              II.   Dans les calamitez surprenantes, 
                              il faut se taire, & ayant repris ses esprits, loüer Dieu.  III.   Le demon 
                              est vn cruel & impitoyable bourreau, 
                              qui voudroit tousiours augmenter les 
                              douleurs des seruiteurs de Dieu. 
                              IV.   Dieu recompense à bonne mesure ceux qui souffrent constamment les maux qu'il permet leur arriuer.
                            
                            
                            
                            
                            
                            
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                        
                        564
                        
                        
                        Bandeau décoratif.
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                     
                     
                     CHAPITRE II La vie de Louis le Debonnaire, Empereur & Roy de France.
Annal Franc.419
                           L    
                           Ouis eut pour pere l'Empereur 
                           Charlemagne, le plus valeureux 
                           & le plus heureux Prince qui ait iamais tenu le Sceptre François, & pour 
                           mere Hildegarde, fille de Hildebrand 
                           Duc de Sueue.420
                        
                        
                        Il fut couronné Roy d'Aquitaine, 
                           quelques années auant la mort de son 
                           pere. Il monstra dés lors, que sa pieté ne refroidissoit point son ardeur 
                           martiale. Il passa diuerses fois en Espagne, y conquit le Royaume de 
                              Nauarre sur les Sarasins, la ville de 
                           Lerida, de Tortose, & plusieurs autres en Catalogne, & fit faire des excursions glorieuses & fructueuses à ses 
                           troupes au delà de l'Ebre.
                        
                        
                        Les Gascons421, peuple belliqueux 
                           & remuant, se rebellerent deux fois 
                           
                           
                           
                           
                           565
                           
                           
                           contre luy : mais il les dompta auec 
                           promptitude & auec generosité, & 
                           les contraignit de recourir à sa clemence.
                        
                        
                        Ses deux freres estant decedez, 
                           Charlemagne son pere se sentant atteint d'vne maladie mortelle, le fit 
                           couronner Empereur, & le declara successeur de tous ses Estats, excepté 
                           de l'Italie, dont il nomma Roy Bernard, bastard de feu son fils Pepin.
                        
                        
                        Aussi-tost que Charlemagne eut 
                           fermé l'œil, Louis purgea la Cour Imperiale de tous ceux qui estoient soupçonnez d'entretenir impudiquement 
                           ses sœurs.  Il fut derechef proclamé 
                           Roy & Empereur à Aix la Chapelle, 
                           vne innombrable multitude de Seigneurs & d'autres personnes de tous 
                           les ordres y estant accouruë de toutes 
                           parts.
                        
                        
                        Il se fit apporter incontinent422 le testament de son pere, suiuant la disposition duquel il partagea ses thresors à ses sœurs, & aux Eglises.  Il en 
                           enuoya aussi vne grande partie au 
                           
                           
                           
                           
                           566
                           
                           
                           Pape Leon ; & distribua ce qui estoit 
                           legué aux domestiques qui auoient fidellement seruy son pere, aux Prestres, 
                           aux veuues, aux orphelins & aux pauures.
                        
                        
                        De tous les tresors de son pere, il 
                           ne retint autre chose que la table d'argent à trois ronds, qui contenoit la 
                           description des trois parties du Monde, 
                           connuës en ce siecle-là : c'est à sçauoir, 
                           de l'Europe, de l'Asie, & de l'Afrique ; mais il en fournit le iuste prix, 
                           pour estre employé suiuant l'ordonnance de son pere.
                        
                        
                        Pour ne point laisser croupir ses 
                           enfans dans les delices de la Cour: & 
                           pour contenir plus facilement ses sujets dans leur deuoir, il enuoya Lothaire, son fils aisné, en Bauiere ; & 
                           Pepin son puisné, en Aquitaine.  Il 
                           retint seulement aupres de soy, Louis 
                           le dernier des trois.
                        
                        
                        Ayant bien reglé sa Cour, il enuoya des Commissaires par tout son 
                           Estat, pour soulager son peuple contre 
                           la violence des Gouuerneurs qui l'auoient opprimé durant l'infirmité de 
                           
                           
                           
                           
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                           Charlemagne, en ses dernieres années.
                        
                        
                        Il renouuella l'alliance auec Leon 
                              Empereur d'Orient.  Il se gagna les 
                           Saxons & les Frisons, les restablissant 
                           en leur ancienne liberté. Contint par 
                           armes les Normans Sinlendes, & les 
                           Danois. Dompta les Gascons423 rebelles, & priua de sa dignité Seguin, leur 
                           Duc ou Comte.
                        
                        
                        
                        
                           
                              Thegan.
                              Le Pape Estienne venant en France, Louis sortit de Reims & l'alla receuoir à demi-lieuë de la ville ; & du 
                           plus loin qu'il l'apperceut, il descendit de cheual au milieu de la campagne, & s'enclina trois fois à terre deuant luy, disant : 
                        
                        
                        Beny soit celuy qui vient au Nom du Seigneur. Le Pape descendit aussi de sa mule, & respondit :
Beny soit nostre Dieu, qui nous a fait la grace de voir de nos yeux vn seconde Roy Dauid. Ces benedictions estant dites de part & d'autre, ils s'entrebaiserent & embrasserent cordialement : & puis l'Empereur soustenant de sa main le Pape, qui estoit las, le conduisit en l'Eglise de l'Abbaye de saint Remy, 568 qui estoit en ce temps-là hors la ville, où fut chanté Te Deum.
L'Empereur accorda puis apres au 
                           Pape toutes ses demandes. Et le Pape 
                           mit au bout de quelques iours, durant 
                           la Messe, vne Couronne d'or enrichie 
                           de pierre, sur la teste de l'Empereur ; & 
                           vne autre sur celle de Hirmengarde son 
                           épouse, les nommant tous deux 
                           Augustes.
                        
                        
                        L'Empereur confirma aussi au Pape Paschal, successeur d'Estienne, les 
                           donations faites au Saint Siege, par 
                           son pere & par son ayeul, & les augmenta de beaucoup.
                        
                        
                        Louis assembla vn Parlement à Aix 
                           la Chapelle, où il associa à l'Empire 
                           Lothaire son fils aisné, & declara Pepin, son puisné, Roy d'Aquitaine : & 
                           Louis, le plus ieune, Roy de Bauiere : 
                           ce qui luy nuisit beaucoup le reste de 
                           sa vie.
                        
                        
                        Bernard, roy d'Italie, mécontent 
                           de son partage, leua les armes contre 
                           l'Empereur; & les Lombards424 se porterent volontiers à cette entreprise : 
                           mais Louis les estonna tellement, 
                           
                           
                           
                           
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                           qu'ils recoururent à sa clemence : il fit 
                           seulement punir les plus criminels, & 
                           pardonna au reste.
                        
                        
                        Les Bretons425, sur la nouuelle de la 
                           rebellion d'Italie, esleuerent pour leur 
                           Roy ( n'ayant auparauant qu'vn Comte ) vn Seigneur du pays, nommé 
                           Guihormac.  L'Empereur s'achemina 
                           en Bretagne, Guihormac eut la hardiesse de luy venir à la rencontre, mais 
                           il fut assassiné, ou par les siens, ou par 
                           les François.  Toute la Prouince se remit sous la puissance de l'Empereur, & 
                           luy donna tant d'ostages qu'il en demanda.
                        
                        
                        Les Gascons426 se rebellerent en mesme temps, & ils furent vaincus & châtiez.
                        
                        
                        Voila bien des prosperitez, mais 
                           elles furent suiuies de la mort de Hermengarde, femme de l'Empereur, Princesse tres-sage & tres-vertueuse. Cette 
                           mort fut le commencement des malheurs de l'Empereur & de tout l'Empire.
                        
                        
                        Ses plus confidens seruiteurs, sur la 
                           crainte qu'il ne se fist Religieux, luy cõ
                           
                           
                           570
                           
                           
                           seillerent imprudemment de se remarier : il prit donc pour femme Iudith, 
                           fille de Guelpon ou Helpon, Comte de 
                           Bauiere, selon Thegan & Aimoin : ou 
                           de Sueue,  selon Auentin.  De ce mariage suiuerent de tres-grands malheurs.
 
                        
                        
                        Frideric Euesque de Trait, saint 
                           personnage, en reprit427 l'Empereur, à 
                           cause que Iudith luy estoit parente. 
                           Cette femme, qui estoit ambitieuse, 
                           en fut si piquée qu'elle le fit assassiner 
                           dans la Sacristie de son Eglise.
                        
                        
                        Lindeuuit se reuolta en Hongrie, & 
                           fit soûleuer quelques autres peuples; 
                           mais il fut enfin vaincu. Les Normans 
                           couroient toute la coste de Flandres, 
                           de Neustrie, & de Bretagne, & allerent 
                           mesme iusques en Aquitaine.
                        
                        
                        Les Gascons428 deffirent vne armée 
                           qui retournoit d'Espagne, & prirent 
                           prisonniers les deux Generaux. Aison, 
                           Seigneur Gascon, fortifié par les Sarasins, fit de grands rauages dans l'Arragon & dans la Catalogne.
                        
                        
                        Les Danois deffirent d'vn autre costé vne armée Françoise, pillerent le 
                           
                           
                           
                           
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                           camp, & s'en retournerent en leur 
                           pays chargez de butin.
                        
                        
                        Louis ayant assigné son Parlement 
                           general à Wormes, donna à l'instance de Iudith sa femme, l'Alemanie, la 
                           Rhetie, & vne partie de la Bourgongne, à Charles son fils du second lit. 
                           Ces terres estant du domaine de Lothaire, il commença à faire de secrettes menées contre son pere, & attira 
                           à son party plusieurs Seigneurs, lesquels y ioignirent encore Pepin roy 
                           d'Aquitaine, le puisné des trois freres.
                        
                        
                        Pepin qui auoit plus d'animosité 
                           contre Iudith sa marastre, que de respect pour son pere, leua vne armée à 
                           dessein de se saisir de la personne de 
                           l'Empereur, & de le confiner dans vn 
                           Cloistre : il prit Iudith dans la ville de  
                           Laon, & luy fit promettre qu'elle 
                           persuaderoit à l'Empereur de renoncer 
                           au monde, & qu'elle mesme prendroit 
                           le voile de religieuse.
                        
                        
                        Elle executa sa promesse, & ayant 
                           pris le voile, fut conduite en l'Abbaye 
                           de sainte Radegonde de Poitiers. 
                           Conrad & Raoul429 ses freres, furent 
                           
                           
                           
                           
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                           aussi tondus & reserrez dans des Monasteres.  Eude, son cousin germain 
                           du costé de sa mere, fut degradé de la 
                           milice, comme fauteur des impudiques amours de Bernard Comte de 
                              Barcelonne, grand Chambellan, & de 
                           l'Imperatrice.
                        
                        
                        Lothaire au bruit de ces desordres 
                           reuint d'Italie, & se porte chef des rebelles, pretendant auoir le gouuernement de tout l'Estat.  Il mit son pere 
                           entre les mains de certains religieux, 
                           pour luy persuader de se mettre parmy 
                           eux : mais eux voyant le tort qu'on faisoit à ce bon Prince, luy donnerent 
                           courage de se mettre en liberté, & attirerent à son party Pepin & Louis 
                           contre Lothaire.
                        
                        
                        L'Empereur donc sortit de son 
                           Cloistre, reprit sa femme Iudith, laquelle se purgea par serment du crime 
                           d'adultere qu'on luy imputoit faussement. Il renuoya ses enfans en leurs 
                           royaumes, retrenchant celuy de Lothaire, & ne luy laissant que l'Italie. 
                           Pepin se reuoltant derechef contre son 
                           pere, fut priué de son Royaume d'A
                           
                           
                           573
                           
                           
                           quitaine, que l'Empereur donna à 
                           Charles, son fils du second lit, pour 
                           complaire à Iudith sa femme, laquelle 
                           s'efforçoit auec trop d'ardeur & d'ambition de l'auancer.
                        
                        
                        Le retranchement du partage de 
                           Lothaire borné dans l'Italie, & la seuere punition de Pepin, lequel estoit 
                           entierement priué du sien en faueur 
                           de Charles, qui auoit toutes leurs dépoüilles, animerent si fort les trois 
                           freres contre leur pere, contre leur 
                           marastre, & contre leur petit frere, 
                           qu'ils iurerent de reprendre les armes, 
                           & de ne les point quitter qu'ils ne se 
                           fussent rendus maistres de l'Estat & de 
                           la persone de leur pere.
                        
                        
                        Les trois freres publierent par tout, 
                           que leur pere gouuerné par cette femme ambitieuse, estoit incapable du 
                           gounernement de l'Empire, & n'auoit 
                           plus autre soin en son esprit que de les 
                           perdre, pour laisser Charles son seul 
                           successeur dans tous ses Estats.  Ils attirerent à leur ligue la plus grande partie des Seigneurs de France, qui esperoient de mieux faire leurs affaires 
                           
                           
                           
                           
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                           auec ses ieunes Princes qu'auec l'Empereur.
                        
                        
                        L'Empereur leua vne bone armée, 
                           & marcha contre les rebelles : mais 
                           s'amusant à diuers entretiens auec le 
                           Pape Gregoire IV. qui estoit venu en 
                           France, pour tascher de le reconcilier 
                           auec ses enfans; les ieunes Princes débaucherent presque tous ses Capitaines, qui dans vne nuit se mirent de 
                           leur costé.
                        
                        
                        L'Empereur se trouuant abandonné de son armée ne s'estonna point, 
                           mais s'en alla au camp de ses enfans 
                           auec sa femme & Charles son fils, s'abandonnant entierement à la Prouidence diuine.  Iudith fut confinée à 
                           Tortonne, ville d'Italie.  Charles en 
                           l'Abbaye de Prom vers Treues, sans 
                           toutefois estre tondu : & l'Empereur 
                           fut enfermé dans le Monastere saint 
                              Medard à Soissons, sous bonne garde.
                        
                        
                        Lothaire, qui tenoit les resnes du gouuernement en sa main, assembla le Parlement à Compiegne, où il fut resolu 
                           que Loüis le Debonnaire seroit degradé 
                           de l'Empire, pour auoir donné à Char- 
                           
                           
                           
                           
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                           les ce qui appartenoit à ses autres enfans : ils luy imposerent aussi par vne 
                           execrable impieté d'autres crimes.
                        
                        
                        Cét Arrest fut executé à Compiegne, sans que personne osast dire 
                           vn mot pour sa deffense.  Ce roy debonnaire se mit à genoux dans l'Eglise, en la presence de ses enfans, de ses 
                           vassaux, & d'vn peuple infini qui y 
                           estoit accouru.  Il leut vn papier qui 
                           contenoit toutes les causes de sa degradation, les confessa, & demanda 
                           pardon à Dieu & à l'assemblée: fut forcé d'oster son baudrier, & de le mettre 
                           sur l'Autel, dépoüiller ses habits 
                           royaux, & prendre de la main des 
                           Prelats vn habit de Penitent, auec lequel il fut mis entre les mains de ses 
                           gardes, & peu de iours apres emmené 
                           à la suite de Lothaire à Aix la Chapelle.
                        
                        
                        Les Alemans compatissant à l'Empereur, exciterent Louys roy de Bauieres, de rejetter toute la faute de ce 
                           desordre sur Lothaire, & d'exciter Pepin roy d'Aquitaine, de se ioindre à 
                           luy pour sa deliurance.  Lothaire 
                           
                           
                           
                           
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                           voyant la pluspart de la France iointe 
                           à ces deux Princes, remit l'Empereur 
                           & Charles son fils en liberté.  Iudith 
                           retourna à la Cour. Et l'Empereur fut 
                           si debonnaire, que d'y receuoir Lothaire auec vn bon accueil, & auec vn 
                           general pardon de ses crimes.
                        
                        
                        A la sollicitation de sa femme, il 
                           partagea l'Empire entre luy & Charles 
                           son fils.  Lothaire eut la partie, qui 
                           s'estendoit depuis la Meuse iusques 
                           aux derniers confins d'Alemagne & 
                           d'Hongrie : & la partie Occidentale, 
                           qui estoit la France d'auiourd'huy escheut à Charles.
                        
                        
                        Apres la mort de Pepin Roy d'Aquitaine, sa femme eut encore assez de 
                           pouuoir sur luy, afin qu'il donnast ce 
                           pays-la à Charles : encore que Pepin 
                           eust deux fils430 : ce qui ne sembloit pas 
                           iuste, & causa de nouueaux troubles.
                        
                        
                        Enfin, l'Empereur fut attaqué d'vne 
                           maladie mortelle. Il la supporta auec 
                           vne grande patience, & y exerça des 
                           actions vrayement dignes d'vn Roy 
                           Tres-Chrestien. Il communia quarante iours consecutifs, distribua ses thre
                           
                           
                           
                           
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                           sors à ses enfans, aux Eglises, & aux 
                           pauures : pardonna à Loüis son fils 
                           absent, qui tout fraischement s'estoit 
                           encore reuolté.
                        
                        
                        Il mourut âgé de soixante quatre 
                           ans, apres auoir regné vingt six depuis la mort de Charlemagne son Pere. 
                           Il fut vn Prince vraiement pieux & valeureux: mais trop indulgent à ses enfans, & aux autres rebelles, & trop 
                           facile à s'accommoder aux volontez de 
                           sa seconde femme, d'où procederent 
                           tous ses malheurs.
                        
                        
                        Reflexion.
I.  C'est vne imprudence aux parens, de donner leurs biens à leurs enfans auant leur mort.  II.  Il est perilleux de se remarier, lors qu'on a plusieurs enfans du premier lit.  III.  Il 
                              ne faut iamais faire de grands auantages aux enfans du second lit, au desauantage de ceux du premier.  IV. Il est 
                              dangereux de ne punir qu'à moitié les 
                              rebelles & seditieux qui sont puissans.
                            
                            
                            
                           
                           
                           
                           
                           
                           
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                        Bandeau décoratif.
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                     
                     
                     
                     CHAPITRE III. La vie de sainte Monique, Mere de saint Augustin.
S. August. Confes.
                           S
                              Aincte Monique Mere de sainct 
                              Augustin, naquit de parens honorables & Chrestiens dans l'Afrique. 
                           Elle fut nourrie auec vn grand soin 
                           dans la pieté, & elle s'y porta auec inclination & auec ardeur. Dés ses plus 
                           tendres années elle estoit tres-addonnée à l'oraison. Durant le iour, elle se 
                           glissoit souuent dans les Eglises, & se 
                           cachoit en vn coin pour y espancher 
                           son cœur431 à son Createur : & durant la 
                           nuit elle se leuoit secrettement, pour 
                           reciter les prieres qu'elle auoit apprises 
                           de sa mere.
                        
                        
                        Elle auoit le cœur si tendre enuers 
                           les pauures, qu'elle leur distribuoit 
                           tout ce qu'elle pouuoit, de ce qui luy 
                           estoit assigné pour sa nourriture.
                        
                        
                        Elle auoit horreur de tous les orne
                           
                           
                           579
                           
                           
                           mens de vanité, qui enchantent le 
                           cœur432 des ieunes filles : & monstroit 
                           qu'on luy feroit plaisir de la laisser tressimplement habillée. Neantmoins elle 
                           se conformoit en cela, comme en toutes autres choses à la volonté de ses 
                           parens.
                        
                        
                        Son dessein estoit de consacrer sa virginité à Dieu.  Mais ses pere & mere 
                           l'obligerent de prendre en mariage vn 
                           homme noble, nommé Patrice : bien 
                           qu'il fust payen.
                        
                        
                        Monique eut vne extreme repugnance interieure à ce party : specialement à cause de cette diuersité de Religion. Mais elle estoit si accoustumée 
                           à l'obeïssance, qu'elle se laissa conduire comme on voulut.
                        
                        
                        Elle eut beaucoup à souffrir, tant 
                           à cause des erreurs de son Mary, que 
                           de sa mauuaise humeur.  Car il estoit 
                           rude & colerique. Cette saincte femme, neantmoins, fit tant aupres de 
                           Dieu par ses prieres & par ses larmes: 
                           & aupres de cét homme difficile, par 
                           sa modestie, par sa douceur, & par sa 
                           patience: qu'elle le conuertit à la Foy 
                           
                           
                           
                           
                           
                           
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                           Catholique : & le rendit si humain, 
                           qu'il se conformoit en tout à sa volonté: & s'efforçoit de luy complaire dans 
                           toutes les occurrences.
                        
                        
                        Elle le conuertit, dit sainct Augustin, en le seruant comme son Seigneur : en souffrant toutes les iniures 
                           qu'il luy disoit, en ne se faschant iamais contre luy, en ne luy tenant iamais des propos desagreables, & en 
                           l'instruisant par de bons exemples en 
                           toutes sortes de vertus, sans s'amuser 
                           à beaucoup de paroles.
                        
                        
                        Lors que son mary estoit en colere, 
                           & quasi hors de soy, elle ne luy resistoit 
                           ny de fait ny de paroles, mais elle se 
                           resserroit dans vn humble silence, & 
                           obeissoit à tout ce qu'il luy commandoit.  Et quand sa fouge estoit passée, 
                           & qu'il estoit de bonne humeur, elle 
                           luy rendoit raison de ses actions le plus 
                           modestement & le plus humblement 
                           qu'elle pouuoit.
                        
                        
                        Iamais elle ne se plaignoit aux autres femmes des mauuais traittemens 
                           que luy faisoit son Mary, & iamais elle 
                           ne leur racontoit ses imperfections.
                        
                        
                        
                        
                        581
                        
                        
                        
                        
                        Lors que les autres femmes se plaignoient de leurs Maris, qu'elles luy 
                           monstroient les coups sur le visage, 
                           ou en quelque autre partie du corps, 
                           qui paroissoient dans les meurtrissures, 
                           & qu'elles admiroient que Patrice qui 
                           estoit d'vn naturel impatient & fougueux ne la frappoit iamais ; elle leur 
                           racontoit auec simplicité & auec humilité la methode qu'elle y tenoit, & 
                           comment elle le maintenoit dans la 
                           ioye & dans vn continuel contentement. Souuenez-vous leur disoit-elle. 
                           
                        
                        
                        Que dés le moment que vous vous estes données a vn Mary, & assuietties à luy, vous l'auez pris pour vostre chef & Seigneur, & vous estes obligée à luy obeïr en cette qualité, à le respecter, à endurer de luy, & à le gagner par douceur, par patience, par modestie, & par silence.
Celles qui suiuoient ses conseils se 
                           trouuoient fort soulagées, & l'en remercioient.  Celles qui demeuroient 
                           dans leur obstination, & dans leurs 
                           crieries, receuoient la recompense duë 
                           à leur impatience & à leur orgueil.
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                        582
                        
                        
                        
                        
                        Elle estoit la seruante des seruiteurs 
                           de Dieu : & tous ceux qui la hantoient 
                           auoient occasion de loüer leur Createur qui habitoit en son ame, & qui 
                           paroissoit dans ses œuures & dans ses 
                           paroles. Elle auoit vn grand soin de reconcilier ceux qui estoient en diuision, 
                           & ne rapportoit iamais rien qui pust 
                           aigrir l'vn des partis opposez : mais 
                           seulement ce qui les pouuoit reünir 
                           en charité.
                        
                        
                        Saincte Monique eut vne tres-sensible affliction dans son ménage, à cause des mauuaises seruantes qui faisoient de faux rapports à sa Belle mere, 
                           & la mettoient mal dans son esprit. 
                           Mais elle sceut si bien la gagner par 
                           son humilité, par sa soumission, par 
                           sa patience, par sa modestie & par sa 
                           prudence : qu'elle vit la malignité de 
                           ses seruantes, & l'innocente & excellente vertu de sa bru.  Elle auertit 
                           alors tous ceux de sa maison de ne luy 
                           plus faire aucun rapport au desauantage de Monique : & menaça ceux 
                           qui seroient si malins que de luy en 
                           parler en mauuaise part. Par ce moyen 
                           
                           
                           
                           
                           583
                           
                           
                           toute la famille demeura en paix, & 
                           la vertu eut son lustre & sa recompense.
                        
                        
                        Vn autre accident tres-fascheux luy 
                           arriua, qui luy fut le plus sensible de 
                           tous. Son fils Augustin qui estoit toute son esperance & tout l'amour de 
                           son cœur, se desbaucha malheureusement en sa ieunesse, & s'embroüilla 
                           l'esprit auec des heretiques, prenant 
                           des opinions erronées ; & les soustenant opiniastrement par la subtilité 
                           de son esprit qui estoit excellent, & 
                           qui vouloit mesurer la hauteur des 
                           Mysteres de la Foy, au raisonnement 
                           humain.
                        
                        
                        Elle ne pouuoit le conuaincre, mais 
                           elle s'adressoit continuellement à Dieu, 
                           pour luy impetrer des lumieres celestes : & à des personnes saintes & sçauantes, pour les prier de l'instruire. Vn 
                           iour, comme elle pressoit vn S. Euesque d'entreprendre cette conuersion, 
                           il luy dit d'vn esprit prophetique, 
                           
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                        584
                        
                        
                        
                        
                        Madame ne vous mettez point en peine. Vn fils racheté par tant de larmes, ne peut perir.
Elle eut aussi vne vision qui la consola fort. Elle vit son fils sur la mesme 
                           Regle sur laquelle elle estoit : & dans 
                           la connoissance que c'estoit vn auertissement celeste qu'il se conuertiroit, 
                           elle luy raconta.
                        
                        
                        Sa ferueur estoit si extreme, que 
                           ce sien fils s'estant retiré de l'Afrique, 
                           pour venir à Rome & à Milan enseigner la Rhetorique, elle eut le courage de trauerser la mer pour le chercher, & la resolution de ne le point 
                           quitter, qu'elle ne l'eust amené à Iesus-Christ.
                        
                        
                        L'ayant trouué à Milan, où sainct 
                              Ambroise reluisoit comme vn diuin 
                           Soleil, par la splendeur de sa doctrine 
                           & par l'ardeur de ses vertus : elle alla  
                           souuent visiter ce sainct Euesque, 
                           pour luy recommander son fils. Enfin, 
                           Dieu exauça ses prieres, & Augustin 
                           se conuertit, partie par les predications de sainct Ambroise, partie par 
                           la conuersation de diuers saincts personnages: mais principalement par la 
                           lecture d'vn passage de sainct Paul. 
                           Dieu luy donna pour lors tant de clar
                           
                           
                           585
                           
                           
                           tez & de flammes, impetrées par 
                           les oraisons de saincte Monique, qu'il 
                           quitta absolument toutes ses amours 
                           folastres & toutes ses heresies, & se 
                           mit dans le train d'vne tres haute 
                           vertu.
                        
                        
                        Saincte Monique ayant gagné à 
                           Milan ce qu'elle y pretendoit, se resolut au retour auec son fils, qui auoit 
                           trouué moyen de laisser sa classe, & 
                           ne respiroit plus rien que la solitude, 
                           pour vaquer tout entier à Dieu.
                        
                        
                        Comme ils furent arriuez à Ostie, 
                           qui est à quatre lieües de Rome pour 
                           s'y embarquer, elle fut saisie d'vne 
                           maladie qui l'emporta dans neuf iours. 
                           Elle ne demanda rien en ce dernier 
                           passage, sinon qu'on fist dire des 
                           Messes pour le repos de son ame. On 
                           celebre sa feste le iour de sa mort, qui 
                           fut le quatriesme de May, de l'année 
                           trois cens trente neuf de nostre Seigneur.
                        
                        
                        
                        Reflexion.
I.   Lors que les filles ne s'engagent 
                              au Mariage, que par l'obeïssance 
                              qu'elles doiuent à leurs parens, Dieu 
                              
                              
                              
                              
                              586
                              
                              
                              les benit.  II. Il n'est nul naturel si 
                              farouche qui ne se gagne par humilité, par patience, & par silence. 
                              III. Les faux rapports n'ont point de 
                              force sur vne vertu constante & prudente.  IV. Le principal soin des parens est la bonne education des enfans, 
                              & le soin de les retirer de leurs vices.  V. Dieu donne sa benediction 
                              aux prieres que les parens font pour 
                              la conuersion de leurs enfans desbauchez.
                           
                        Bandeau décoratif.
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                     
                     
                     
                     CHAPITRE IV. La vie de de Saincte Anastasie, Martyre.
Metaphr. Surius Mart. Rom. 25. Dec433
                           SAincte Anastasie 
                           la ieune, nâquit 
                           à Rome de tres-nobles parens. 
                           Elle fut mariée à vn Gentil-homme 
                           de haute naissance, nommé Publius, 
                           homme de mauuaise humeur, cruel, 
                           & fort attaché au culte de ses faux 
                           Dieux. Cette superstitieuse affection 
                           
                           
                           
                           
                           587
                           
                           
                           enuers les idoles luy donna vne grande horreur de sa femme qu'il voioit 
                           s'occuper à de frequentes prieres, & 
                           au secours des Chrestiens, que les 
                           Empereurs Diocletien & Maximien 
                           priuoient de leurs biens & faisoient 
                           tourmenter.
                        
                        
                        Si nous croyons à Metaphraste, 
                           son mary luy laissa sa virginité: mais 
                           il l'affligea auec vne cruauté tout à 
                           fait extraordinaire. Il la mit en prison dans vne chambre de son logis, 
                           où il ne luy donnoit presque rien à 
                           manger, afin de la faire mourir de 
                           faim.
                        
                        
                        Anastasie se resioüissoit d'auoir cette occasion de souffrir pour son Redempteur, & s'offroit chaque iour en 
                           sacrifice à sa diuine Maiesté.  Sainct 
                              Chrysogone qui estoit alors en prison, 
                           la consola par ses Lettres, & l'anima 
                           à la souffrance, & au desir du Martyre.
                        
                        
                        Dieu ayant pitié de sa seruante, 
                           fit que l'Empereur Diocletien enuoia 
                           son mary en ambassade vers le Roy de 
                           Perse.  Ce cruel estoit resolu de faire 
                           
                           
                           
                           
                           
                           
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                           mourir Anastasie à son retour : mais 
                           il mourut luy-mesme, comme il reuenoit apres l'expedition de ses affaires.
                        
                        
                        La Saincte se voyant en liberté, 
                           s'addonna entierement à la deuotion, 
                           & fit de grandes aumosnes aux pauures : specialement à ceux qui souffroient dans les cachots pour la defense de leur foy. Elle visitoit les prisons, consoloit & resioüissoit les affligez, nettoyoit leurs playes, les soulageoit en leurs peines, enseuelissoit 
                           les morts, & s'exerçoit en toutes les 
                           œuures de charité.
                        
                        
                        Le Prefect de la ville, apprenant 
                           qu'elle aidoit ceux que les Empereurs 
                           vouloient faire mourir, la fit saisir, 
                           & confiner dans vne horrible prison, 
                           pour y perir de faim.  Saincte Theodote Martyre, qui regnoit desia au 
                           Ciel, la visita souuent deux mois durant, & luy apporta des viandes pour 
                           se nourrir.
                        
                        
                        Apres ces deux mois, on mit saincte Anastasie dans vn nauire auec deux 
                           cens Chrestiens & soixante femmes, 
                           
                           
                           
                           
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                           pour estre tous iettez en mer. La nauire neantmoins estant abordé à l'Isle 
                              de Palme, elle y fut attaché à vn poteau, & bruslée pour la defense de sa 
                           Foy.
                        
                        
                        Son corps à demy bruslé fut recueilly par vne deuote matrone, nommée Appollonie, qui le baisant & 
                           l'embrassant tendrement, l'embauma 
                           & enterra dans vn iardin de sa maison, 
                           où peu de temps apres, elle fit bastir 
                           vne Eglise en l'honneur de la Saincte.
                        
                        
                        Elle consomma son martyre le 25. 
                           de Decembre, sous les Empereurs 
                           Diocletien & Maximien, auquel iour 
                           l'on en fait la feste.
                        
                        
                        
                        Reflexion.
I.  Diev permet quelquefois, 
                              que les meilleurs femmes tombent 
                              entre les mains des plus meschans maris, pour les faire les plus sainctes. 
                              II.  Diev ne laisse point impunis les 
                              maris qui affligent iniustement leurs 
                              femmes.  III.  Diev ne manque 
                              point de nourrir ceux qui mettent leur 
                              esperance en luy.  IV. Il a soin du corps 
                              de ses seruiteurs apres leur mort.
                           
                           
                           
                           
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                        Bandeau décoratif.
                         
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                     
                     
                     CHAPITRE V. La vie de Saincte Elizabeth, Reyne de Portugal.
Vasconcell. Surius Ribad.
                           SAincte Elizabeth 
                           nâquit l'an de 
                           nostre Seigneur, mil deux cens 
                           soixante & vn.  Son Pere fut Pierre III. 
                           du nom. & IX. Roy d'Aragon, & sa 
                           mere, Constance sa femme, fille de 
                           Manfroy Roy de Sicile, lequel estoit 
                           fils de l'Empereur Frederic II.
                        
                        
                        Dés son bas âge, elle donna parfaitement son cœur à Dieu.  N'ayant 
                           que huict ans, elle commença à reciter l'Office diuin, & continua cét exercice de pieté durant toute sa vie.
                        
                        
                        En l'âge de douze ans, elle fut 
                           promise en mariage à Denys, Roy de 
                              Portugal.  Se voyant la Couronne 
                           Royale sur la teste, elle ne s'enorgueillit point, & ne quitta point l'exercice 
                           des vertus: mais s'y occupa auec plus 
                           de ferueur qu'auparauant.
                        
                        
                        
                        
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                        Sa deuotion fut singuliere, & admirée de tous dans vne si haute fortune.  Dés le matin elle faisoit ses prieres, puis oyoit la grand' Messe en sa 
                           Chapelle, qui estoit tousiours magnifiquement parée, & seruie par d'excellens Musiciens.  Elle alloit à l'offrande, & s'agenoüilloit pour baiser la 
                           main au Prestre, dont elle receuoit la 
                           benediction.
                        
                        
                        Aprés la Messe, elle disoit ses Heures Canoniales, celles de Nostre-Dame, & l'Office des Trespassez.  Tous 
                           les soirs elle assistoit aux Vespres, & 
                           recitoit d'autres prieres.
                        
                        
                        A certaines heures elle se retiroit 
                           en son Oratoire, y lisoit quelques Liures spirituels, & s'occupoit à la meditation & contemplation de la Vie 
                           & de la Passion de nostre Sauueur 
                           Iesvs-Christ, qui luy donnoient de tres-hauts sentiments des 
                           choses diuines, & remplissoit son ame 
                           de consolation.  Elle s'occupoit le 
                           reste du temps auec ses Dames, à faire 
                           des ornemens pour les Autels. Elle se 
                           confessoit & communioit fort sou
                           
                           
                           592
                           
                           
                           uent, & auec vne reuerece exemplalire.
                        
                        
                        Son austerité estoit merueilleuse. 
                           Son ardeur ne se contentoit pas des 
                           jeusnes ordinaires de l'Eglise. Outre le 
                           Caresme commandé, elle y en adjoûtoit vn de Nostre-Dame, qu'elle commençoit le Caresme des Anges 
                           iusques à la sainct Michel434 : Elle jeusnoit aussi durant l'Aduent, & pour 
                           l'ordinaire trois iours chaque Semaine, auec plusieurs veilles des Saincts, 
                           à qui elle auoit vne particuliere affection. Tous les Vendredis & tous les 
                           Samedis ; les veilles de Nostre Dame 
                           & des Apostres, elle ne prenoit que du 
                           pain & de l'eau.  Elle eust encore jeusné dauantage si le Roy ne luy eust defendu.  Elle visitoit à pied les Monasteres des Religieux & des Religieuses 
                           reformées.
                        
                        
                        Sa charité enuers les pauures estoit 
                           tres-recommandable.  Son Aumosnier auoit charge, de ne refuser l'aumosne à qui que ce fut.  Elle fournis
                           
                           
                           593
                           
                           
                           soit de bled tous les Conuents des Dominicains, des Cordeliers, & de toutes les Religieuses du Royaume. Elle 
                           faisoit traiter les pauures Pelerins, & 
                           donner des habits aux estrangers qui 
                           en auoient necessité.
                        
                        
                        Les personnes de qualité qui 
                           estoient tombées en indigence, luy 
                           touchoient plus sensiblement le cœur435, 
                           & ses soins s'y appliquoient plus efficacement.  Elle aidoit secrettement 
                           les pauures orphelines, & en pouruoyoit plusieurs, de peur que leur pauureté ne mit en peril leurs ames.
                        
                        
                        Elle visitoit les malades, & les 
                           pansoit de ses propres mains, sans que 
                           leurs vlceres luy fissent mal au cœur. 
                           Le Ieudy Sainct, elle lauoit les pieds 
                           à de pauures femmes, qui auoient de 
                           fascheuses maladies, les baisoit deuotement, & leur faisoit donner les vestemens dont elles auoient besoin. Le 
                           mesme iour elle bailloit des habits à 
                           vn Prestre necessiteux, & à vn Lepreux.
                        
                        
                        Chacun s'estonnoit comment elle 
                           pouuoit fournir à vne si grande des
                           
                           
                           594
                           
                           
                           pense, & quelques vns en parlerent 
                           au Roy. Vne fois comme elle portoit 
                           de l'argent aux pauures dans le replis 
                           de sa robbe, le Roy la rencontra: Il fut 
                           curieux de sçauoir ce qu'elle portoit. 
                           
                        
                        
                        Sire, dit la Saincte,
ce sont des roses, & le Roy y ayant regardé n'y vit aucun argent, mais seulement des roses.
Sa liberalité estoit vrayement 
                           Royale. On n'entreprenoit point d'Eglises, d'Hospitaux, de Ponts, ou 
                           d'autres edifices publics, qu'elle n'y 
                           contribuast du sien.  Elle acheua vn 
                           Monastere de Bernardines, appellé 
                           Almoster, & le dota d'vn grand reuenu. Elle fit acheuer en Santaran l'Hospital des Innocens, où l'on nourrit les 
                           enfans trouuez & les pauures malades: 
                           elle y fit aussi de riches presens.  Elle 
                           fit bastir à Conimbre proche du Palais 
                           Royal vn Hospital, où elle nourrissoit 
                           quinze hommes & quinze femmes. 
                           En la ville de Tourneuue elle fit vn 
                           College de Repenties, où elles se pûssent retirer & estre entretenuës.
                        
                        
                        Sa vertu esclata particulierement 
                           
                           
                           
                           
                           595
                           
                           
                           en l'amour, en l'obeïssance, & au respect qu'elle portoit au Roy Denys son 
                           mary : & en la patience, la modestie, 
                           & la debonnaireté, auec quoy elle 
                           supportoit les notables outrages qu'il 
                           luy faisoit. Car encore que le Roy fut 
                           vn valeureux Prince, liberal, justicier, 
                           veritable, amy des pauures Laboureurs, & doüé d'excellentes parties 
                           naturelles; il estoit neantmoins en sa 
                           jeunesse volage, & addonné aux femmes, dont il eust plusieurs bastards.
                        
                        
                        La Saincte cependant faisoit plusieurs prieres, plusieurs aumosnes, & 
                           plusieurs mortifications pour sa conuersion, & procuroit qu'on priast par 
                           tout à mesme intention.
                        
                        
                        Elle se rendit si complaisante au 
                           Roy, qu'elle commanda que ses 
                           bastards luy fussent apportez. Elle les 
                           distribuoit à des nourrices, & en 
                           auoit vn particulier soin, sans que ce 
                           desordre troublast le repos de son ame.
                        
                        
                        Enfin cette vertu si heroïque ouurit les yeux du Roy, qui dans la 
                           veuë d'vne bonté si extraordinaire, se retira de ses desbauches, & 
                           
                           
                           
                           
                           596
                           
                           
                           garda la fidelité qu'il deuoit à la Reine 
                           & à Dieu.  Il fut sur tout incité à cét 
                           amendement, par l'accident qui arriua au Page innocent, & au Page qui 
                           auoit calomnié la Reine, & fut bruslé 
                           dans vn fourneau de chaux ; comme 
                           i'ay deja raconté ailleurs.
                        
                        
                        Cette tranquillité fut interrompuë, par vne fascheuse bourrasque qui 
                           s'esleua dans le Royaume.  Le Prince 
                           Alphonse son fils ayant pris les armes 
                           contre le Roy son mary, tout le Royaume fut diuisé en factions ; l'vn suiuant le fils comme le Soleil d'Orient ; 
                           & l'autre suiuant le Pere comme son 
                           Roy.  Saincte Elisabeth fondoit en 
                           larmes & taschoit d'appaiser l'ire de 
                           Dieu par ieusnes, par aumosnes, & par 
                           d'autres bonnes œuures.
                        
                        
                        Elle couroit à son fils, pour luy 
                           persuader l'obeïssance & le respect enuers son Pere ; & au Roy son mary 
                           pour receuoir son fils en ses bonnes 
                           graces, & ne point croire des flateurs, qui par leur malignité aigrissoient les deux partis.  L'vn & l'autre 
                           deferoient beaucoup à ses sages & ver
                           
                           
                           597
                           
                           
                           tueuses remosntrances, iusques à ce 
                           que des calomniateurs dirent au Roy, 
                           qu'elle fauorisoit & fortifioit le party 
                           de son fils contre luy.
                        
                        
                        Comme les Princes sont pour 
                           l'ordinaire trop credules, en ce qui 
                           concerne leur Estat, Denys se laissa 
                           surprendre à ces esprits seditieux, 
                           & chassa la Reine de la ville de Santaran.  Elle sans se troubler se retira à 
                           Alanguer, où elle redoubla ses austeritez, ses oraisons, & ses aumosnes : 
                           suppliant Nostre Seigneur d'auoir pitié du Roy, de son Fils, & de tout le 
                           Royaume, qui estoit perdu s'il n'y 
                           mettoit la main.
                        
                        
                        Plusieurs Seigneurs luy conseilloient de venger cette iniure par armes, & de maintenir sa dignité.  Ils 
                           luy offroient leur seruice, auec beaucoup d'instance pour cette entreprise: 
                           Mais elle les remercia, & les supplia de 
                           ne point donner de nouueaux sujets 
                           de fascherie au Roy, qu'elle remettoit 
                           le tout à la Prouidence de Dieu qui auroit soin de son innocence.  Le Roy 
                           aduerty d'vne si heroïque bonté la 
                           
                           
                           
                           
                           598
                           
                           
                           rappella aupres de soy, & en fit estat 
                           plus qu'auparauant.  Il receut aussi 
                           en grace pour l'amour d'elle son fils &  
                           ses Subjets.
                        
                        
                        Sa Prudence & sa Charité parurent encore, en la reconciliation qu'elle fit entre le Roy de Castille Ferdinand V. son gendre, auec Alphonse de 
                              la Cerde son cousin germain, & auec 
                           le Roy d'Arragon Iayme II. son frere. 
                           A cét effect elle passa en Castille & en 
                           Arragon auec son mary, & fit reüssir 
                           cette affaire, qui estoit d'vne extreme 
                           importance.
                        
                        
                        Son Mary estant attaqué d'vne 
                           maladie mortelle, elle luy tesmoigna 
                           plus que iamais la tendresse & la force 
                           de son amour. Elle eut vn soin extreme 
                           de le seruir iour & nuit, & de pouruoir au salut de son ame, luy faisant 
                           receuoir à temps les saints Sacremens; 
                           offrant à nostre Seigneur plusieurs 
                           Messes, plusieurs Oraisons, & plusieurs Aumosnes, afin de luy obtenir 
                           des graces dans vn passage si perilleux 
                           & si important pour toute l'eternité.
                        
                        
                        Aussi-tost que le Roy eut fermé 
                           
                           
                           
                           
                           599
                           
                           
                           les yeux, elle se retira dans vne chambre, se coupa les cheueux, & prit l'habit de saincte Claire, & apres auoir 
                           rendu les derniers deuoirs au Roy 
                           dans sa Pompe Funebre : elle s'en alla 
                           à pied & inconnuë à sainct Iacques en 
                           Galice, où elle fit de tres-riches presens.
                        
                        
                        Au bout de l'An, elle se depoüilla de tout ce qu'elle auoit de riche & 
                           de pretieux, & le distribua aux pauures.
                        
                        
                        Comme elle vouloit s'enfermer dans 
                           vn Monastere de saincte Claire, qu'elle auoit fait bastir : elle en fut diuertie 
                           par des seruiteurs de Dieu & des personnes Religieuses, qui luy representoient que beaucoup de gens d'honneur & de pauures qui viuoient sous 
                           sa protection, seroient abandonnez, 
                           & mourroient de faim & de miseres. 
                           Elle soumit son iugement à leur conseil : & sacrifia son inclination & son 
                           repos, au bien public.
                        
                        
                        Elle retint neantmoins l'habit du 
                           tiers Ordre de sainct François, & se 
                           fit bastir vn logis proche de ce mona
                           
                           
                           600
                           
                           
                           stere, pour auoir vne libre entrée & 
                           vne conuersation frequente, auec des 
                           ames vnies à son Createur.
                        
                        
                        Elles y assistoit à l'Office, oyoit 
                           tous les iours deux grandes Messes, 
                           l'vne des Trespassez, pour le Roy son 
                           mary, & l'autre de la feste qu'on celebroit en l'Eglise.  A disner elle seruoit quelquefois les Religieuses au 
                           Refectoire, auec la Reyne Beatrix sa 
                           bru.
                        
                        
                        Apres disné elle donnoit audiance, respondoit aux Requestes, distribuoit ses aumosnes, & visitoit vn Hospital où elle entretenoit trente pauures comme i'ay desia dit.  Enfin elle 
                           se retiroit au logis pour vaquer à l'Oraison & à la contemplation, où étoient 
                           toutes ses delices.
                        
                        
                        Dans le calme, elle apprit que 
                           le Roy Alphonse son fils, & Alphonse 
                           son petit fils Roy de Castille estoient 
                           en querelle, & que si ce feu n'estoit 
                           bien - tost esteint, il embraseroit les 
                           deux Royaumes. Elle resolut de quitter son repos, & de courir au secours. 
                           On la dissuadoit de ce voyage, à cause 
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           601
                           
                           
                           des extremes chaleurs de l'Esté. Mais 
                           elle respondit: qu'elle ne pouuoit plus 
                           raisonnablement exposer sa vie, que 
                           pour vn si bon sujet.
                        
                        
                        Estant arriuée à Estremos, où estoit 
                           le Roy son fils436, elle fut attaquée d'vne 
                           fievre ardente dont elle mourut. Durant sa maladie elle se confessa plusieurs fois, & receut la saincte Eucharistie pour Viatique, prosternée à genoux deuant vn Autel.  La Reine des 
                           Anges, à qui elle auoit esté fort deuote durant sa vie, la visita à l'heure 
                           de sa mort.
                        
                        
                        Se voyant à l'agonie, elle luy dit 
                           souuent cette oraison auec larmes & 
                           auec soûpirs.  
                        
                        
                        
                        
                        
                        
                        602
                        
                        
                        
                        
                        Marie Mere de Grace, Mere de Misericorde, protegez-moi contre mes ennemis, & receuez moi à l'heure de ma mort. Elle rendit son heureux esprit en presence du Roy son Fils437, & de la Reine sa bru438, le quatriesme de Iuillet de l'année 1336. âgée de soixante & cinq ans ; & fit plusieurs miracles apres sa mort en ayant fait aussi durant sa vie.
Reflexion.
I.  La pieté de la jeunesse dispose 
                              à vne saincteté consommée, durant 
                              le reste de la vie.  II.  La Patience & 
                              le Debonnaireté conuertissent plus facilement les maris débauchez, que 
                              beaucoup de paroles & de plaintes. 
                              III. Dieu fait paroistre en son temps, 
                              l'innocence de ses seruantes iniustement accusées.  IV.  Qui met bien 
                              la paix en la maison, deuient puissant pour pacifier les autres.  V.  On 
                              ne peut mieux hazarder sa vie, que 
                              dans les exercices de Charité.
                           
                        Bandeau décoratif.
                         
                        
                        
                        
                     
                     
                     CHAPITRE VI. La vie de la Bien-heureuse Ieanne Reine de France, & Fondatrice des Religieuses de l'Annonciation Nostre-Dame.
Dony d'Attichy,
                           CEtte glorieuse Saincte fut fille, 
                           sœur & femme de nos Roys. 
                           
                           
                           
                           
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                           Elle nasquit l'an mil quatre cens soi
                              Tielmans. 
                              Hilarion de 
                                 Coste.
                              xante & quatre. Son Pere fut le Roy 
                              Louis onziesme, & sa Mere Charlotte 
                              de Sauoye.  Le Roy la fit nommer 
                           Ieanne, à cause de la deuotion qu'il 
                           portoit à l'Apostre sainct Iean, le 
                           Disciple bien - aymé de Nostre Seigneur, en l'honneur duquel il bastit 
                           & fonda la Royale Chapelle du Chasteau du Plessis du Parc lez-Tours: & 
                           ordonna par sa Fondation, que les 
                           Chanoines diroient chaque iour l'Office des Apostres; ce qui s'obserue encore aujourd'huy en cette Eglise, où 
                           tous les Dimãches & toutes les Festes, 
                           les Chanoines ne disent que l'Office 
                           de sainct Iean.
                        
                        
                        Ieanne fut nourrie par sa mere au 
                           Chasteau d'Amboise, auec son frere 
                           Charles, qui estant Roy fut nommé 
                           Charles VIII. & auec Anne sa sœur 
                           aisnée, qui fut depuis Duchesse de 
                           Bourbon.
                        
                        
                        Elle fut mariée à Louis Duc d'Orleans & de Milan, depuis Roy de France, douziesme du Nom.  Ce Prince 
                           aprés la Regence du Roy, pretendoit 
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           604
                           
                           
                           que la Regence du Royaume luy 
                           estoit deüe: Elle fut neantmoins donnée à Anne sœur aisnée du Roy, & à 
                           Pierre de Bourbon son mary.
                        
                        
                        Ce déplaisir le fit retirer en Bretagne, & entrer en ligue auec plusieurs 
                           Princes & Seigneurs mescontens. 
                           Anne ne s'estonna point de cette reuolte, mais enuoya vne puissãte armée, 
                           qui vainquit les Princes à la iournée de 
                           sainct Aubin, & prit prisonnier Louis 
                           mary de Ieanne. Il fut enuoyé au Chasteau de Loches, ou selon quelques-vns 
                           au Chasteau de Lusignan, proche de 
                           Poictiers, & puis à la Tour de Bourges, 
                           où il demeura enuiron trois ans.
                        
                        
                        Nostre bonne Princesse, quoy 
                           qu'elle vid que son mary ne l'affectionnoit point, luy rendit tous les 
                           deuoirs possibles durant sa prison, & 
                           fit tant d'instances aupres du Roy son 
                           frere439, qu'il fut mis en liberté.
                        
                        
                        
                        
                           
                              Goret.
                              Elle s'addonnoit fort à l'oraison, 
                           en ayant commencé l'exercice dés 
                           l'âge de cinq ans, Elle y receuoit plusieurs consolations & visites de la 
                           Glorieuse Vierge Marie Mere du Sau
                           
                           
                           605
                           
                           
                           ueur ; laquelle l'asseura, qu'vn iour 
                           elle fonderoit en l'Eglise vn Ordre & 
                           Congregation de Filles en son hõneur440.
                        
                        
                        Elle s'exerca en toutes les vertus, 
                           mais singulierement en la Patience, 
                           dont elle eust besoin toute sa vie. Le 
                           Roy Louis XI. son Pere ne l'aimoit 
                           pas tant qu'Anne son aisnée, & il luy 
                           fut fort rude.  Son mary ne l'ayant 
                           espousée, que par crainte de deplaire à 
                           ce Prince ombrageux, ne l'affectionna point du tout. Et le iour de ses Espousailles prit acte pardeuant des Notaires & d'autres personnes irreprochables, qu'il ne pretendoit point contracter aucun mariage auec elle. 
                           Aussi n'vsa-t'il iamais de son mariage: 
                           Et incontinent441 qu'il fut arriué à la 
                           Couronne, par le deceds de Charles 
                              VIII. il pressa le Pape Alexandre VI. 
                           de le declarer nul. Le Pape commanda à trois Prelats, Philippes Cardinal 
                              de Luxembourg, Louis d'Amboise 
                              Euesque d'Alby, & Ferrand Euesque 
                              de Septe en Portugal, de iuger de 
                           cette affaire en dernier ressort. Tous 
                           trois donnerent Sentence en faueur 
                           du Roy.
 
                        
                        
                        
                        
                        
                        606
                        
                        
                        
                        
                        Le Cardinal de Luxembourg ayant 
                           signifié cette Sentence à la Reine 
                           Ieanne, apres le sacre de Louis XII. 
                           son mary, elle respondit sans se troubler. 
                        
                        
                        Dieu soit loüé ; ie sçay bien qu'il permet cecy, afin que i'aye le moyen de le mieux seruir que ie n'ay fait par le passé.
Elle supporta cette disgrace, qui 
                           eust esté tres-sensible à vn autre, auec 
                           vne patience & vne constance vrayement Chrestienne, ne receuant aucune assistance ny consolation, que de 
                           sainct François de Paule, & de Gilbert 
                              Nicolas ( appellé depuis, Gabriel Marie ) son Confesseur, qui estoit Cordelier, dont elle se seruit pour composer 
                           sa Regle.
                        
                        
                        La Patience de cette Princesse parut encore, aux diuers refus que le 
                           Pape fit de confirmer sa Regle des dix 
                           Vertus de la Vierge.  Mais enfin elle 
                           en obtint la confirmation par le Pape 
                              Alexandre.  Ces dix Vertus sont, la 
                           Prudence, la Chasteté, l'Humilité, 
                           la Foy, la Deuotion, l'Obeïssance, 
                           la Pauureté, la Patience, la Chari
                           
                           
                           607
                           
                           
                           té, & la Compassion.
                        
                        
                        Son Humilité & sa Charité parurent auec esclat dans les Hospitaux, 
                           où elle seruoit de ses mains Royales 
                           les pauures malades, qu'elle a souuent 
                           gueris par ce seruice.
                        
                        
                        Elle vouloit que l'Ordre de l'Annonciade, dont elle est fondatrice, fut 
                           estably sur l'Humilité.  C'est pourquoy elle desira que les Superieures 
                           de cette deuote Congregation s'appellassent Ancelles, c'est à dire, Seruantes & Chambrieres, à l'exemple 
                           de la tres-saincte Vierge, qui estant 
                           salüée par l'Archange Gabriel, & ayant 
                           appris qu'elle seroit la Mere de Dieu, 
                           ne respondit autre chose, sinon: Voicy 
                           la Seruante du Seigneur.
                        
                        
                        Elle estoit si obeïssante à son Confesseur, qu'elle n'entreprenoit rien 
                           sans son conseil: & s'estant retirée en 
                           sa Duché442 de Berry, elle ne sortoit 
                           pas de la ville de Bourges sans son 
                           congé. Elle luy declaroit toutes ses 
                           reuelations, & les soûmettoit à son 
                           iugement.
                        
                        
                        Son Austerité fut estonnante, 
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           608
                           
                           
                           toute sa vie, mais specialement depuis 
                           qu'elle se fut retirée à Bourges.  Elle 
                           faisoit chaque iour vne rude discipline : Elle portoit sur sa poitrine quatre 
                           ou cinq clouds d'argent fort aigus. 
                           Elle mangeoit les viandes les plus grossieres, & s'abstenoit souuent de laict, 
                           d'œufs, & de tout ce qui prouenoit 
                           de chair.
                        
                        
                        Ses delices estoient de seruir ses 
                           Religieuses, & de faire les plus abjets 
                           Offices de son Monastere de l'Annonciade, lors qu'elle y passoit quelques 
                           iours, tant deuant qu'apres y auoir 
                           pris l'habit, & fait profession des dix 
                           Vertus de la Vierge.
                        
                        
                        Sa Deuotion estoit singuliere. 
                           Lors qu'elle proferoit ces paroles Aue 
                              Maria, & Dominus tecum, elle estoit 
                           comme transportée hors d'elle mesme, 
                           par l'excez de la douceur & de la consolation qu'elle y sentoit.
                        
                        
                        Sur tous les Mysteres, elle honoroit celuy de l'Annonciation, & le 
                           faisoit peindre & grauer quasi par 
                           tout en sa maison, & dans son Monasterre de  Bourges.
                        
                        
                        
                        
                        609
                        
                        
                        
                        
                        Pour se conseruer la memoire de 
                           la Passion de nostre Sauueur IesvsChrist, elle faisoit peindre les 
                           cinq Playes en son cabinet, en son 
                           Oratoire, en son Eglise de l'Annonciade, & en diuers autres lieux, afin 
                           que ses yeux en estans frappez, son 
                           cœur443 en eust vn plus vif sentiment.
                        
                        
                        Le Samedy, elle faisoit beaucoup 
                           de deuotions particulieres, & reseruoit à ce iour-là les plus importantes affaires, à cause qu'il est particulierement consacré au seruice de la 
                           Vierge.
                        
                        
                        Tous les iours elle disoit cette 
                           Oraison. 
                        
                        
                        Marie, tres - digne Mere de Iesvs, faites-moy vostre digne Ancelle & seruante. Fauorisez-moy tant, que d'estre tousiours en vostre grace, & que ie n'aime aucune creature, sinon parce qu'elle vous aime. Faites-moy encore cette faueur, que toutes les personnes qui vous aiment, m'aiment aussi à cause que ie vous aime ; afin qu'apres cette vie ie puisse paruenir à vous, pour aimer & loüer  610 eternellement mon bon Dieu, & vous pareillement. Ainsi soit-il.
Elle recommandoit aussi aux autres cette oraison, & s'efforçoit de 
                           leur imprimer la deuotion enuers la 
                           Mere de Dieu, où son zele faisoit des 
                           merueilles dans l'esprit des premieres 
                           Dames du Royaume, & specialement 
                           en celuy de Charlotte de Bourbon, 
                           Comtesse de Neuers ; de Charlotte 
                              d'Albret, Duchesse de Valentinois : de 
                           Ieanne de Grauille, Dame de Chaumont : & de Marie Pot, qui estoit de 
                           Rhodés en Berry.
                        
                        
                        Enfin cette Princesse souspirant 
                           aprés la veuë de son diuin Espoux 
                           Iesvs - Christ, luy rendit son 
                           ame, l'an 1504. ou 1505. & fut inhumée dans son Monastere de l'Annonciade à Bourges. Son corps s'est 
                           conserué frais & entier, enuiron soixante ans, iusques à ce que les Heretiques Caluinistes, ennemis de la 
                           Religion & de l'Estat, le tirerent du 
                           tombeau sans aucun respect de sa 
                           Saincteté & de son sang Royal.
                        
                        
                        
                        
                        611
                        
                        
                        
                        
                        Auant que de mourir, elle fut 
                           enuironnée d'vne celeste Lumiere, qui 
                           perseuera dans sa chambre iusques à 
                           son trépas.  Ce qui fut vn signe 
                           sensible de la splendeur de ses vertus, & de l'excellente gloire que Dieu 
                           luy preparoit au Ciel, en recompense 
                           de son humilité, de sa patience, & de 
                           ses autres vertus.
                        
                        
                        Son Sepulchre est vne source de 
                           continuels miracles, marques asseurées de sa Saincteté. Efforçons-nous 
                           de l'imiter en ses humiliations, & 
                           en sa patience sur la terre, si nous 
                           voulons participer à sa couronne dans 
                           les Cieux.
                        
                        Bandeau décoratif.
                         
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                     
                     
                     
                     CHAPITRE VII La Vie de Catherine d'Espagne, Reine d'Angleterre.
                           CAtherine fut fille de Ferdinant 
                           
                              Du 
                                 Chesne 
                              Hist. 
                              Angl.444
                              V. Roy d'Arragon, & d'Elisabeth de Castille445, Rois d'Espagne. Elle 
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           612
                           
                           
                           eust pour mary Henry VIII. Roy 
                           
                              Sãder. 
                              Florim. 
                                 de Remond. 
                              Surius.
                              d'Angleterre, lequel ayant refuté par 
                           ses escrits les erreurs de Luther, fut honoré par le Pape Leon X. du tiltre de 
                           Defenseur de la Foy.  Au commencement il traicta Catherine selon sa 
                           dignité & son merite, & Dieu leur 
                           donna plusieurs enfans : Mais ils  
                           moururent tous, dés leur tendre jeunesse.
                        
                        
                        Le demon ne pouuant souffrir 
                           la paix & l'amour conjugal, qui les 
                           vnissoit estroitement, il ietta la discorde entr'eux deux. Henry qui estoit 
                           d'vn esprit tres-facile, se laissa alors 
                           traisner par certains flatteurs à la débauche, où il se plongea si auant, auec 
                           l'horreur de toute l'Europe, qu'il seroit difficile de croire l'excez de ses desordres, tres-honteux & tres-infames.  Il se soüilla d'vne infinité d'adulteres, & commit les plus execrables incestes.
                        
                        
                        Il deuint éperdument amoureux 
                           d'Anne de Boulen, fille de mediocre446 
                           condition, qui estoit infectée de l'heresie de Luther.  Il luy donna le Mar
                           
                           
                           613
                           
                           
                           quisat de Penbroc, & ne pensoit iour 
                           & nuict à autre chose, qu'à luy faire 
                           porter la Couronne d'Angleterre, & 
                           de chasser la Reine Catherine son Espouse legitime.
                        
                        
                        Tous les hommes d'esprit admiroient cette manie d'vn si grand Roy : 
                           Car Anne n'estoit pas belle : Elle estoit 
                           d'vne taille trop haute : Son visage 
                           estoit trop long : Elle n'auoit rien de 
                           riant aux yeux : Ses cheueux estoient 
                           noirs, & son teint iaunastre : Sa bouche auoit de la difformité : à cause 
                           d'vne dent qui auançoit en la genciue 
                           d'enhaut : A sa main droite, paroissoit 
                           comme la forme d'vn sixiesme doigt, 
                           & sous le menton elle auoit vne enflure qui croissoit : Elle la cachoit, portant des robbes qui n'estoient point 
                           eschancrées.  Elle auoit neantmoins 
                           quelque chose de majestueux, & qui 
                           sembloit aimable. Ses discours estoient 
                           charmans: Elle auoit bonne grace à la 
                           danse, & manioit bien toutes sortes 
                           d'instrumens de Musique : Elle estoit 
                           au reste imperieuse & glorieuse.
                        
                        
                        
                        
                        614
                        
                        
                        
                        
                        Cependant la Reine Catherine pas
                              Sanderus.
                              soit les iours & les nuicts en oraison 
                           auec les Religieuses, & auec les Filles 
                           consacrées à Dieu : Elle obseruoit exactement les jeusnes de l'Eglise, & frequentoit auec ferueur & deuotion les 
                           Sacremens: En vn mot elle menoit vne 
                           vie toute celeste.
                        
                        
                        Le Roy possedé par l'amour, & 
                           voyant que Catherine s'addonnoit si 
                           ardemment aux exercices de pieté, 
                           crût qu'il seroit facile de luy persuader vne retraicte du Siecle, & d'obtenir du Pape le moyen de se marier à 
                           celle qui luy auoit rauy le cœur447.
                        
                        
                        Il enuoya vn Ambassadeur au Pape Clement VII. pour declarer le 
                           Mariage nul entre luy & Catherine, 
                           laquelle auoit esté mariée à son frere 
                           aisné, alleguant que cela reussiroit 
                           au grand contentement de cette deuote Princesse.
                        
                        
                        Le Pape doux & facile, depute les 
                           Cardinaux Campege & Volsei iuges 
                           de cette cause : Mais ayant esté informé par l'Empereur Charles V. neveu 
                           
                           
                           
                           
                           615
                           
                           
                           de la Reine, qu'elle ne desiroit point 
                           entrer en Religion, comme le Roy 
                           en faisoit courir le bruit : manda au 
                           Cardinal Campege, qu'il se rendist 
                           en Angleterre le plus tard qu'il pourroit. Lors qu'il y arriua, il ne trouua 
                           nul homme d'honneur qui voulust 
                           soustenir la cause de Henry contre la 
                           Reyne, & approuuer ce diuorce. Le 
                           Cardinal Fischer, Euesque de Rochestre, & Thomas Morus Chancelier d'Angleterre, Personnages tresillustres pour leur vertu & pour leur 
                           doctrine, y resisterent courageusement 
                           plus que tous les autres.
                        
                        
                        Le Roy irrité chassa Catherine de 
                           sa Cour & de Londres : espousa 
                           sans dispense du sainct Siege Anne 
                              de Boulen : renonça à la Religion 
                           Catholique : se declara Chef de l'Eglise Anglicane : se fit reconnoistre 
                           tel, par tout le Royaume : exerça 
                           de tres-grandes cruautez contre ceux 
                           qui luy resisterent : & renuersa ou 
                           pilla presque toutes les Eglises.
                        
                        
                        Catherine, estant repudiée, se 
                           retira au Chasteau de Kimbalton, 
                           
                           
                           
                           
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                           maison mal saine & incommode : 
                           n'ayant pour toute compagnie, que 
                           trois Demoiselles, & quatre ou cinq 
                           Seruiteurs.  Elle y vescut quatre ou 
                           cinq ans, dans de grandes trauerses. l'Empereur Charles V. son Neueu, 
                           apprenant le mauuais traitement, 
                           qu'on luy faisoit : la fit prier de se 
                           retirer en Espagne, ou à Paris : où 
                           elle seroit honorée selon son merite.
                        
                        
                        Cette genereuse Princesse ne voulut point descendre de la Croix, quelle preferoit à toutes les delices de la 
                           Cour. Ses exercices ordinaires estoient 
                           l'oraison, les ieusnes, les mortifications & penitences. Sa plus frequente priere estoit pour le Roy & pour 
                           sa Concubine : afin que Dieu les 
                           retirast de leur crime scandaleux, & 
                           leur donnast des pensées de leur 
                           salut.
                        
                        
                        
                           
                              Gonzague.
                              Son Confesseur Iean Forest, Religieux de l'Ordre de sainct François, 
                           homme tres-vertueux, fut confiné 
                           dans vne estroite prison, & enfin 
                           martyrisé, auec plusieurs autres tressignalez personnages, qui ne vou
                           
                           
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                           lurent point approuuer le diuorce 
                           d'Henry, ny le reconnoistre pour 
                           Chef de l'Eglise.
                        
                        
                        La Reine Catherine estant au lit 
                           de la mort escriuit au Roy son Mari, en ces termes. Monseigneur Roy, 
                           & tres-cher Espoux, parce que desia 
                           l'heure de ma mort approche : l'amour & l'affection que ie vous porte, fait que ie vous admoneste en 
                           peu de paroles du salut eternel de 
                           vostre ame : lequel vous deuez preferer à tous les biens de ce Monde, 
                           & aux choses mortelles & perissables, mesme aux biens & aux plaisirs de vostre corps, pour l'amour 
                           duquel vous m'auez precipitée en 
                           plusieurs miseres : & vous mesme en 
                           beaucoup de soins & d'anxietez. Mais 
                           ie vous pardonne le tout de bon 
                           cœur448 : & prie Dieu, qu'il vous pardonne encore.  Au reste, ie vous 
                           recommande Marie vostre fille & la 
                           mienne : à ce que vous soyez bon 
                           Pere enuers elle. Ayez souuenance 
                           de mes trois Dames, & de mes autres Seruiteurs. Ie vous supplie, qu'ou
                           
                           
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                           tre ce qui leur est dû, vous leur 
                           fassiez donner leurs gages, vn an 
                           entier : afin qu'ils soient quelque 
                           peu recompensez de ce que ie leur 
                           dois, pour tant de bons offices qu'ils 
                           m'ont rendus.  Vous iurant, que 
                           mes yeux vous ayment, & desirent 
                           vous voir plus que toutes les choses 
                           mortelles. Adieu.
                        
                        
                        Cette Lettre fut vn tesmoignage 
                           du bon naturel & de la solide vertu 
                           d'vne Princesse incomparable. Le Roy 
                           la receut auec larmes : & pria Eustache Capuce, qui en estoit le porteur, de l'aller salüer de sa part. 
                           Mais, auant son arriuée, elle mourut : & peu de iours apres, fut enterrée dans l'Eglise de Petterbourg 
                           auec peu de pompe & d'appareil: ou 
                           depuis a esté enseuelie aupres d'elle, 
                           la genereuse Reine d'Escosse Marie 
                              Stuard, Doüairiere de France Reine 
                           d'Escosse, & presomptiue heritiere 
                           d'Angleterre : qui fut iniustement 
                           decapitée, par Elisabeth, Bastarde 
                           de Henry.
                        
                        
                        Nostre Catherine, comme rap-
                           
                           
                           
                           
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                              In  
                              Appar 
                              sacro.449
                              
                           porte Posseuin, composa deux beaux 
                           Liures, dignes d'vne Princesse ferme & constante en la Religion Catholique, & addonnée à la pieté : 
                           c'est à sçauoir, vn de meditations 
                           sur les Pseaumes : & l'autre, les 
                           Regrets du pecheur.
                        
                        
                        Dieu chastia le Roy Henry son 
                           Mary, le rendant mal-heureux en 
                           toutes ses autres femmes. I.  Peu de 
                           mois apres la mort de Catherine, 
                           qui deceda l'an 1535. Anne de Boulen 
                           fut accusée & conuaincuë d'adultere & d'inceste, auec George de Boulen son propre frere, & auec plusieurs autres.  Pour cette cause, elle 
                           eut la teste tranchée.  II. Ieanne de 
                              Seimer, qu'il auoit prise en affection 
                           du viuant d'Anne, fut incisée par 
                           le costé pour auoir son enfant, dont 
                           elle mourut, & l'enfant fut appellé, 
                           pour cette raison, Edoüard Cesar. 
                           III.  Anne de Cleues, Princesse Allemande fut repudiée, bien-tost apres 
                           ses nopces.  IV. Catherine de Havvar fut encore plus infortunée. Car 
                           il la fit décapiter, deuant que l'an 
                           
                           
                           
                           
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                           fust passé. V. Il auoit encore dessein 
                           de faire mourir Catherine Parey sa 
                            derniere femme : mais il fut preuenu, deuant l'execution.
                        
                        
                        Reflexion.
I. Il vaut mieux qu'vne femme 
                              entretienne bien son Mari, afin d'empescher ses desbauches: que de mettre trop de temps à la priere, & à 
                              d'autres deuotions de surerogation450. 
                              II. Lors qu'vne femme ne peut empescher les desbauches de son Mari, 
                              par ses soins & ses industries451, elle 
                              fait bien de se ietter toute en Dieu, 
                              & à la pieté.  III. l'Amour impudique renuerse toutes les Loix, & toute la Religion.  IV. Dieu punit seuerement les adulteres : & souuent, 
                              par leurs amourettes mesmes.
                           
                           
                           
                           
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                        Bandeau décoratif.
                         
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                     
                     
                     
                     CHAPITRE VIII. La Vie de Catherine Jagellon, ou de Pologne, Reine de Suede & de Gothie.
Annal Suecor. & Polon. Posseuinus. Hilarion de Coste.
                           CAtherine fut la derniere des filles de Sigismond I.  Roy de Pologne : & de sa seconde femme, 
                           Bonne de Sforce.
                        
                        
                        Plusieurs Princes la recherchent 
                           en Mariage, mais principalement 
                           deux : c'est à sçauoir, Basile ( ou Iean 
                              Basilide ) grand Duc de Moscouie, ou 
                           Zar & Empereur des Russes : & Iean 
                              de Suede, Duc de Finland ou Finlandie, fils de Gustaue Roy de Suede.
                        
                        
                        Catherine prefera ce dernier à 
                           tous les autres, à cause de sa beauté, 
                           de ses belles qualitez, & de ce qu'il 
                           parloit de plusieurs langues : de sorte 
                           que les estrangers pouuoient conuerser & traitter auec luy sans interprete.
                        
                        
                        Elle ne fut pas si-tost arriuée en 
                           
                           
                           
                           
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                           Suede, qu'elle se vid prisonniere. Car 
                           à peine estoit elle dans son Chasteau 
                           de Vvibourg, auec le Duc Iean son 
                           Mary, qu'ils furent assiegez par le 
                           Roy Erric, frere de Iean. Il les força 
                           de se rendre à discretion : ce qui leur 
                           cousta plus de deux cens mille escus.
                        
                        
                        Erric fort addonné à la magie, 
                           ayant souuent consulté les demons, 
                           & fait ses sortileges, trouua qu'il 
                           deuoit estre priué de son Estat par vn 
                           des plus grands du Royaume. Il crut 
                           que ce ne pouuoit estre que son frere 
                           Iean, Duc de Finland, qui estoit plus 
                           âgé que Magnus Seigneur d'Ostrogothie, & Charles Duc de Sudremanlan ses autres freres. C'est pourquoy il n'eust nul repos, iusques à ce 
                           qu'il l'eut enfermé dans cette masse 
                           de pierre du fort de Vvibourg, où il 
                           le retint sept ans.
                        
                        
                        Il offrit la liberté à nostre Catherine, craignant d'offenser le Roy de 
                           Pologne son frere453. Mais cette genereuse Princesse voulut suiure la fortune de son Mary : & l'accompagna en 
                           sa captiuité : durant laquelle elle eut 
                           
                           
                           
                           
                           623
                           
                           
                           deux filles & vn fils, qu'elle instruisit à la Religion Catholique & Romaine : encore que Iean son Mary 
                           fust lutherien.
                        
                        
                        Durant ces sept années de prison, 
                           ils furent & leurs enfans reduits à 
                           vne telle disette & extremité, que 
                           bien souuent leur viure ordinaire leur 
                           estoit denié : ce qui faisoit murmurer 
                           publiquement les plus grands Seigneurs du Royaume, & la pluspart 
                           du peuple. Erric en estant auerty, fit 
                           mourir par vne barbarie tout à fait 
                           desnaturée les principaux de ces Seigneurs.
                        
                        
                        Enfin apres sept ans, ce Roy superstitieux creut que le temps de ses 
                           oracles mensongers estoit passé, & 
                           que son destin estoit changé. Sur cette 
                           creance, il deliura de prison son frere454 
                           & Catherine ; & fondant en larmes, 
                           les pria de luy pardonner cette faute 
                           si enorme, de les auoir si mal traittez, 
                           sans qu'ils luy en eussent donné aucun sujet, & offrit le gouuernement 
                           de son Estat au Duc Iean, s'en reconnoissant du tout incapable.  Iean & 
                           
                           
                           
                           
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                           Catherine se ietterent à ses pieds, & 
                           le remercierent tres-humblement de 
                           ce qu'il les mettoit en liberté.  Mais 
                           Iean par le sage auis de sa femme, refusa la Charge de Viceroy.
                        
                        
                        Le Roy neantmoins n'acceptant 
                           point ses excuses, il fut contraint de 
                           prendre ce soin-la, & le Roy ordonna 
                           à tous ses sujets qu'on luy obeist comme à luy-mesme.
                        
                        
                        Iean luy remonstra, que sa longue prison luy auoit fait perdre tous 
                           ses seruiteurs, & supplia sa Majesté 
                           qu'il luy en donnast vn de sa main, 
                           pour estre tesmoin de ses deportemens. Le Roy luy donna Pontus de 
                              la Gardis, François de nation qu'il 
                           aimoit, & auoit auancé pour son bel 
                           esprit.
                        
                        
                        Ce Prince & Catherine se firent 
                           aimer d'vn chacun, à cause de leur 
                           douceur & bonté. Tous admiroient 
                           la pieté de Catherine, laquelle faisoit 
                           ouuertement exercice de la Religion 
                           Catholique, qui auoit esté abolie par 
                           les Edits des Roys Gustaue & Erric. 
                           Elle auoit à sa suite des Prestres Ca
                           
                           
                           
                           
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                           tholiques. Sa Chapelle estoit parée de 
                           riches ornemens, & plusieurs Bourgeois y alloient ouïr Messe.  De plus, 
                           elle nourrissoit ses enfans en sa Religion : & sur tout, son fils vnique Sigismond qui fut Roy de Pologne. Le 
                           Duc son Mari qui à l'exterieur paroissoit lutherien, estoit Catholique 
                           en son ame.
                        
                        
                        Le Roy Erric son frere qui estoit 
                           si cruel, qu'il auoit tué de sa propre 
                           main plusieurs grands Seigneurs, fut 
                           si perfide à Iean son frere ( qui le seruoit tres-fidellement ) que de promettre à Basile Duc de Moscouie, de luy 
                           enuoier dans vn vaisseau nostre Catherine sa belle sœur, que ce Duc 
                           aimoit esperdument.
                        
                        
                        Catherine & Iean estant auertis 
                           de ce peril s'en donnerent de garde, 
                           & le tyran ne pouuant venir à bout de 
                           son dessein ( nonobstant que les Ambassadeurs de Moscouie fussent venus 
                           pour l'effectuer auec six cens Gentilhommes ) il se resolut de faire assassiner ses trois freres : c'est à sçauoir, les 
                           Ducs Iean, Magnus & Charles, & 
                           
                           
                           
                           
                           
                           
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                           les principaux Seigneurs de sa Cour, 
                           dont il estoit entré en defiance. Pour 
                           executer cét execrable dessein, il les 
                           fit appeller au festin de ses nopces. 
                           Mais ils n'y allerent point : & afin de 
                           sauuer leur vie, ils firent souleuer la 
                           pluspart du Royaume.
                        
                        
                        Erric bien estonné de voir tout 
                           son Estat en armes contre luy, leua 
                           vne armée de douze mille hommes, 
                           qu'il enuoya contre les Princes liguez. 
                           Mais vne grande partie des Capitaines & des soldats quitterent son party, & se mirent auec le Duc Iean & 
                           auec ses Freres. Ils marcherent droit 
                           à Stokolm, ville Capitale du Royaume, & les portes leur estant ouuertes, 
                           ils y furent receus auec ioye & auec 
                           les acclamations de tout le peuple, 
                           
                        
                        
                        Viue le Roy Iean, la Reyne Catherine, & le Prince Sigismond.Erric leur estant allé à la rencontre, fut contraint de se sauuer dans vne Eglise. Mais au soir apres quelque resistance, il fut contraint de se mettre à la Mercy de son frere Iean qui l'enuoia prisonnier à Vestrans, place que le Roy Gustaue 627 auoit fortifiée de la ruine des Eglises & des Monasteres, où apres dix ans de prison, il mourut.
Le Prince Iean fut couronné par 
                           vn consentement general, Roy de 
                           Suede, des deux Gothies455 & de Liuonie, auec la Reyne Catherine sa 
                           femme.
                        
                        
                        Cette vertueuse & genereuse 
                           Princesse voyant le Sceptre affermy 
                           entre les mains de son mary, fit tous 
                           ses efforts pour restablir dans le Royaume la Religion Catholique, qui 
                           en auoit esté bannie par Gustaue. Elle 
                           auoit gagné sur l'Esprit de son Mary, 
                           qu'il gardast les ieusnes de l'Eglise, le 
                           Caresme, & qu'il dist les prieres qu'elle ordonne.
                        
                        
                        Durant son regne, il fit remettre le corps de sainct Erric par des 
                           Prestres Catholiques, dans l'Eglise 
                              d'Vpsalie, & les Reliques de saincte Brigide dans vne Chasse d'argent. Mais ce bon Prince marchoit 
                           lentement au restablissement de la 
                           Religion, & ne communiquoit son 
                           dessein qu'à peu de personnes, de 
                           
                           
                           
                           
                           
                           
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                           crainte qu'il ne perdist la Couronne.
                        
                        
                        Nostre Catherine plus courageuse que son Mary, non seulement se 
                           declara hautement Catholique Romaine: mais tascha par tous les moyẽs 
                           possibles, de faire renoncer ce Prince 
                           au lutheranisme.
                        
                        
                        Vn iour comme il estoit assisté 
                           des Seigneurs & des grands de Suede, 
                           elle le supplia tres-instamment de restablir l'Eglise Catholique dans ses 
                           Estats en sa premiere splendeur, durant laquelle le Royaume auoit tousiours prosperé.  Elle luy monstroit 
                           que cette affaire de la derniere importance estoit en sa main : veu qu'il possedoit le cœur456 de tous ses sujets, qu'il 
                           auoit la paix auec le Roy de Danemarc457, & seroit appuié par le Roy de 
                           Pologne son Beau-frere.458
                        
                        
                        Le Roy vaincu par les prieres & 
                           par les larmes de son Espouse, qu'il 
                           aimoit tendrement pour sa pieté, 
                           communiqua ce dessein à la Gardie 
                           son meilleur amy & plus fidelle seruiteur, qui de simple soldat François du 
                           païs de Languedoc, fut par sa faueur 
                           
                           
                           
                           
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                           Viceroy de Liuonie.
                        
                        
                        Ce sage & genereux Capitaine, 
                           qui estoit Catholique & fort zelé pour 
                           sa Religion, loüa cette pensée : luy 
                           conseilla de la communiquer au Pape 
                           & au Roy de Pologne, & d'aller en 
                           cette affaire auec prudence & moderation : afin de ne rien renuerser. 
                           Il alla luy-mesme à Rome trouuer le 
                           Pape Gregoire XIII.
                        
                        
                        Le sainct Pere, ayant receu cet 
                           Ambassadeur, se seruit de l'entremise d'Anne Reine de Pologne, femme 
                           d'Estienne Battory & sœur de nostre 
                           Catherine Reine de Suede, des Peres de la compagnie de Iesus, & de 
                           quelques Prestres seculiers : qui firent vn grand fruit.  Le Roy fit son 
                           Professeur en Theologie, au College 
                           qu'il auoit fondé à Stokolm, vn pieux 
                           & docte Prestre, lequel eut vn 
                           grand nombre d'Auditeurs, en ses 
                           sermons & en ses leçons.
                        
                        
                        Les grands Seigneurs du Royaume, qui tenoient les biens d'Eglise, voyant que la Gardie demeuroit long-temps à Rome, craigni
                           
                           
                           
                           
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                           rent : que si l'on restablissoit la Religion Catholique, ils ne fussent 
                           obligez de les restituer. Ils supplierent le Roy de rappeller de Rome 
                           la Gardie.  Les Euesques & les Curez luy en firent encore de plus pressantes instances : sur la crainte, qu'ils 
                           ne fussent contraincts de quitter leurs 
                           femmes, & que leurs enfans ne fussent declarez Bastards.
                        
                        
                        Catherine s'opposa à toutes leurs 
                           frayeurs, & à leur demandes.  Elle 
                           fit de si violents efforts, qu'elle en 
                           tomba malade, & en mourut en l'an 
                           1583. Les pechez des Suedois meritant ce chastiment.
                        
                        
                        Elle reçeut les Sacremens de l'Eglise auec vne singuliere ferueur & 
                           deuotion.  Apres quoy, elle pria le 
                           Roy son Espoux de la venir voir.  Il 
                           y accourut : & cette religieuse Princesse luy dit alors, 
                        
                        
                        Sire, commandez que les vrays Chrestiens, qui restent en vostre Royaume, prient Dieu pour le repos de mon ame. Et si vous voulez que Dieu conserue la Couronne à vostre Posterité, ayez le soin de re 631 stablir son Eglise en vostre Royaume.
Ayant acheué ce discours, elle 
                           rendit doucement son ame à Dieu. 
                           Le Roy Iean, demeurant seul, fut 
                           tellement affligé, qu'il rappella la 
                              Gardie de Rome, & perdit courage ; estant vaincu par la crainte de 
                           perdre son Estat, duquel Sigismond 
                           son fils Roy de Pologne fut dépoüillé, par le Duc Charles, son Oncle, 
                           qui estoit Caluiniste.  Ainsi ceux qui 
                           craignent trop, de perdre leurs biens 
                           pour Dieu : le font souuent perdre 
                           à toute leur Posterité.
                        
                        
                        On fit des pompes funebres à 
                           cette bonne Reine, par toutes les 
                           Eglises de Suede. l'Archeuesque d'Vpsalie459, bien qu'il ne fust pas Catholique, dit ces paroles en l'Oraison 
                           funebre, qu'il fit par ordre du Roy. 
                           
                        
                        
                        Cette bonne & vertueuse Reine, que le Ciel auoit orné de tant de graces a constamment perseueré en l'ancienne Foy & Religion Catholique : hors laquelle il n'y a point de salut.
Efforçons nous d'imiter ses heroïques vertus : & nous obtiendrons 
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           632
                           
                           
                           la gloire qu'elle possede dans le Ciel.
                        
                        
                        Reflexion.
I.  Souuent les grandeurs du Monde causent de grandes afflictions. 
                              II.  Pour l'ordinaire, celuy qui souffre genereusement l'affliction, est 
                              consolé & exalté mesmes durant cette 
                              vie.  III. Vne femme mariée à vn Heretique, doit auoir vn grand soin de 
                              bien instruire en la Foy ses enfans. 
                              IV.  Vne femme genereuse peut beaucoup pour la conuersion de son mari, & de toute sa famille.
                           
                        Bandeau décoratif.
                         
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                     
                     
                     
                     CHAPITRE IX. La Vie de Marie Tessonniere, dite Marie de Valance.
Louïs de la Riuiere
                           MArie 
                           naquit en la Ville de 
                           Valance en Dauphiné. Son 
                           Pere s'appelloit Aymar Tessonniere, 
                           & sa mere Antoine Blancharde. Ils 
                           estoient d'honneste condition : & 
                           s'occupoient dans le trafic. Le mal
                           
                           
                           633
                           
                           
                           heur des temps les auoit engagez  
                           dans les erreurs de Caluin : mais 
                           Dieu les en deliura : & ils perseuererent constamment en la Foy Catholique, Apostolique & Romaine.
                        
                        
                        Son Pere mourant, la laissa fort 
                           ieune. Depuis l'age de six à sept ans, 
                           iusques au quinziesme, elle fut tourmentée de plusieurs griéues maladies, qui l'obligerent de se priuer 
                           de toutes les compagnies, où elle eut 
                           pû contracter quelque mauuaise habitude. Elle tenoit cette necessité de 
                           retraite, pour vn singulier bienfait 
                           de N. Seigneur.
                        
                        
                        A peine auoit elle huit ans, que 
                           Dieu luy inspira le desir d'estre toute 
                           à luy.  Elle y eut vne extraordinaire 
                           confiance : ainsi Dieu la deliura par 
                           vne particuliere bonté des mains de 
                           diuers libertins.
                        
                        
                        Dez l'âge de douze ans, son 
                           Beau-pere460  la contraignit d'espouser 
                           Matthieu Poucherlon, qui estoit Notaire.  Elle sentit vne extreme repugnance à cettte alliance : Elle s'y 
                           accorda neantmoins, ne sçachant ce 
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           634
                           
                           
                           que c'estoit que Mariage : tant elle 
                           estoit honneste & chaste. Cet homme 
                           estoit Huguenot : mais il promit de 
                           se conuertir, & espousa à la Catholique dans l'Eglise. Marie deuoit demeurer chez sa Mere, quelques années, auant la consommation de son 
                           Mariage : à quoy son Mari s'estoit 
                           accordé. Au bout de deux ans, il la 
                           demanda, & la mena en vn village 
                           nommé la Baulme461, où tous les habitans estoient Heretiques.
                        
                        
                        Cette pauure Creature se trouuant comme vne brebis au milieu 
                           des loups, entra dans vne si profonde melancolie : que rien ne la pouuoit consoler, sinon le souuenir de 
                           la mort.  Il n'y auoit ny Prestre, ny 
                           Eglise, ny aucun habitant Catholique. Elle ne s'estoit iamais ny confessée, ny communiée : ne sçauoit ny 
                           lire ny escrire : & n'auoit appris, que 
                           le Pater, l'Aue Marie & le Credo462 : 
                           qu'elle recitoit, tous les iours, auec 
                           vn cœur plein de bons desirs de plaire à Dieu, & d'executer ses volontez.
                        
                        
                        
                        
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                        Vne Demoiselle, tres-zelée en sa 
                           fausse Religion, la mena souuent au 
                           Presche : où, neantmoins, elle pria 
                           tousiours Dieu à genoux, comme 
                           les Catholiques : & perseuera constante en sa Foy : nonobstant qu'elle 
                           y fist deux fois la Cene, ne pensant 
                           point offenser Dieu: la premiere fois, 
                           qu'elle fit cette Cene463, vn grand tremblement la saisit par tout le corps : 
                           dont chacun fut estonné. La deuxiesme fois, elle saigna si estrangement: 
                           qu'elle entra en soupçon, que cette 
                           Cene estoit vne illusion, & que Dieu 
                           la detestoit. Lors qu'elle assistoit aux 
                           discours du Ministre, Dieu luy inspiroit dans le cœur464, de ne point croire ce qu'il disoit.
                        
                        
                        Vn iour, comme elle prioit auec 
                           beaucoup de consolation & de douceurs spirituelles, vne voix interieure luy dit distinctement. Dequoy vous 
                              seruent toutes ces Consolations, puisque 
                              vous n'estes point dans la vraye Eglise. 
                           A l'instant, elle se ietta à genoux : 
                           pria instamment N. Seigneur, de 
                           l'y mettre : & elle en receut la pro
                           
                           
                           
                           
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                           messe.
                        
                        
                        Elle eut en suite, plusieurs visions, qui la deprirent de la terre. 
                           Elle vit vne fois, le Ciel fort affreux d'vn costé, couuert de nuées 
                           tenebreuses : & de l'autre de Cometes ardantes. Cette veüe luy donna 
                           de la crainte des Iugemens de Dieu.
                        
                        
                        Vne autre fois, elle vit le Ciel 
                           tout sursemé de cœurs. Ils y estoient 
                           enchassez, comme des diamans dans 
                           vn anneau.  Cette veüe l'excita à vn 
                           parfait amour de Dieu.
                        
                        
                        D'autres fois, elle estoit comme 
                           penetrée de lumieres celestes, qui 
                           luy faisoient connoistre les merueilles de Dieu : & la rauissoient en contemplation, plus de cinquante fois 
                           le iour.
                        
                        
                        Dieu mesla de grandes amertumes, parmi ces douceurs.  Son mari466, 
                           homme bigearre467, suiet au vin, extrauagant, furieux, & Huguenot, 
                           la traitoit si mal : que souuent il la 
                           vouloit tuer : sans qu'elle luy donnast aucun suiet de fascherie.  Mais 
                           le Ciel ne manqua point de l'assister, 
                           
                           
                           
                           
                           337 468
                           
                           
                           & de reprimer l'audace de ce phantasque.  Vn iour, comme il retournoit de la desbauche, il luy porta 
                           son poignard sur le sein.  Elle se recommanda à Dieu : & incontinent469 
                           la main de ce perfide deuint comme 
                           Paralitique.  Il se laissa choir par terre ; & demeura quelque temps, sans 
                           se remuer.  Estant reuenu à soy, il 
                           reconnut sa faute, & s'en repentit.
                        
                        
                        Vne autre fois, retournant des 
                           champs, dez l'entrée de la porte il 
                           la menaça en grande colere. Au mesme temps, la foudre tomba aupres 
                           de luy, & le renuersa à terre auec 
                           son cheual: ce qui luy fit reconnoistre 
                           son impertinence.
                        
                        
                        Vn autre iour, se laissant emporter à ses boutades ordinaires, il prit 
                           vne grosse pierre, pour la luy ietter. 
                           Mais il tomba à la renuerse, & se 
                           blessa fort.  Estant releué, & s'efforçant encore de la luy ietter : il retomba tout de son long: & se fit plus 
                           de mal, que la premiere fois : ce qui 
                           l'obligea d'abandonner son mauuais 
                           dessein. Marie remercioit Dieu, dans 
                           
                           
                           
                           
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                           ces accidens, à la veüe d'vne si sensible protection : & se preparoit à 
                           de nouueaux combats, par l'Oraison, 
                           & par vne filiale & ferme confiance en Dieu, son seul protecteur.
                        
                        
                        Enfin, comme elle eut vne fois 
                           veillé vne femme malade, elle s'en 
                           alla vn peu reposer, auec vne fille. 
                           Elles dormoient toutes deux, lors 
                           que ce barbare entra dans la chambre: & tout transporté de rage, s'approcha pour l'estrangler. Au mesme 
                           moment, l'on entendit vne voix, qui 
                           disoit, Marie le voila.  Elle se resueille en sursaut, & la fille qui dormoit auec elle. Elles oüirent toutes 
                           deux distinctement cette voix. Le perfide l'oüit aussi, & en fut si effraié, 
                           qu'il fut saisi d'vn soudain tremblement par tout le corps. Il auoit peine, de se tenir sur ses pieds : & ne 
                           sçauoit ce qu'il disoit. Cet accident 
                           amollit son cœur470: & luy fit quitter 
                           sa mauuaise volonté de nuire à sa 
                           femme.
                        
                        
                        Marie, estant âgée de quinze ans 
                           & demy, fut conduite par son ma
                           
                           
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                           ri à Valence, chez sa mere, pour 
                           estre guerie d'vne fascheuse & longue maladie. Son mari luy donna liberté d'aller à l'Eglise selon sa deuotion.  Elle fut alors esclairée d'vne 
                           grande lumiere interieure, qui la 
                           poussoit à trois choses. I. A receuoir 
                           souuent le Sauueur du Monde, en 
                           l'Eucharistie. II. A beaucoup souffrir, 
                           pour l'amour de luy. III. A continuer 
                           en son seruice, & à y finir sa vie.
                        
                        
                        Comme elle estoit dans l'apprehension, que son mari ne la reconduisit à la Baulme471 parmy les Heretiques : où elle seroit priuée des Sacremens, & de toutes conferences 
                           auec des personnes spirituelles. Nostre Seigneur luy reuela, qu'elle ne 
                           sortiroit point de Valance : &, en 
                           suite, luy enseigna la methode qu'elle 
                           deuoit tenir, s'occupant interieurement auec luy.
                        
                        
                        Son mari s'en alla à la guerre, 
                           où il fut deux ans. Elle, ce pendant, 
                           prioit Dieu qu'il ne mourut point Hetique.  Elle eut reuelation qu'il retourneroit, qu'il se conuertiroit &
                           
                           
                           
                           
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                           mourroit bon Catholique. Dez son 
                           retour, elle le pressa pour sa conuersion. Enfin, il se fit instruire par 
                           le Pere Changez Iesuite : qui le confessa & communia.
                        
                        
                        Cet homme, apres sa conuersion, 
                           se trouua merueilleusement content; 
                           & perseuera en la crainte de Dieu, 
                           iusquà la mort. Il estoit tres-doux & 
                           tres debonnaire.  Il se conformoit à 
                           toutes les volontez de sa femme : & 
                           n'auoit point d'autre soin plus à cœur, 
                           que de luy complaire.  Ainsi Dieu 
                           sanctifia l'homme infidelle, par la 
                           femme fidelle, comme parle l'Apostre.
                        
                        
                        Dieu voulut luy donner occasion 
                           de se bien preparer à la mort. Il luy 
                           enuoya vne longue maladie, qui le 
                           mina peu à peu. Il supporta son mal, 
                           auec vne grande patience, & auec 
                           vne excellente resignation à la volonté de Dieu. Marie le seruist tousiours, 
                           auec vne charité tres tendre, tresforte, & tres soigneuse: ne luy laissant manquer de chose quelconque, 
                           & adoucissant ses douleurs, par toutes les voyes possibles. Enfin, il mou
                           
                           
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                           rut tres-chrestiennement, muni des 
                           saincts Sacremens de l'Eglise. Marie 
                           eut reuelation, qu'il estoit decedé 
                           en la grace de Dieu: ce qui la consola merueilleusement. Elle fit beaucoup de prieres pour luy : &, comme elle les continuoit, il luy apparut au bout de l'an, sortant de Purgatoire, & s'en allant au Ciel : ce 
                           qui la remplit d'vne ioye inexplicable.
 
                        
                        
                        A la mort de son mary, elle se 
                           trouua sans argent, sans prouisions, 
                           & sans auoir moyen de pouruoir à 
                           ses necessitez corporelles. Mais comme elle prioit à l'Eglise.  N. Seigneur luy reuela, qu'il en prendroit 
                           le soin : & qu'il ne permettroit pas, 
                           qu'elle manquast de rien. Cette promesse commença a s'accomplir, par 
                           la multiplication de sa farine.  Car 
                           n'en ayant que pour vn mois, elle 
                           en vescut vn an entier.
                        
                        
                        Sa farine manquant, on luy apporta secrettement du bled, & d'autres prouisions necessaires, en sa maison.  Et si Dieu l'inspiroit de faire 
                           
                           
                           
                           
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                           quelque charité, on luy apportoit 
                           de l'argent : ou à l'Eglise l'on en mettoit en cachette dans ses heures474, sans 
                           qu'elle y prist garde.
                        
                        
                        Tout le reste de la vie de cette saincte femme est remplie de merueilles.  Dieu luy ayant donné d'admirables lumieres interieures : luy 
                           enseignant ce qu'elle deuoit faire à 
                           la Messe, & en toutes ses actions : 
                           l'esleuant à vne tres-haute contemplation : l'honorant de sa presence, 
                           de celle de sa mere, & de ses Anges : & l'ornant de tres-excellentes 
                           graces.
                        
                        
                        Elle, par vn amour reciproque, 
                           se donnoit toute à luy : s'occupoit 
                           sans cesse en de saincts exercices : 
                           souffroit alegrement toutes les afflictions, qui luy arriuoient, & s'exerçoit aux plus eminentes & plus 
                           heroïques vertus.
                        
                        
                        Mais, comme toutes ces merueil
                              Chez 
                              Prost.475
                              
                           les sont hors de mon suiet, ie n'en 
                           diray point dauantage. Vous auez sa 
                           vie imprimée à Lyon, qui est tresample. Il vous sera facile de l'auoir.
                        
                        
                        
                        
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                        Cette saincte femme mourut à 
                           Valance en Dauphiné, l'an de grace 1648. En quoy vous voyez, qu'encore en nos iours, la main de Dieu 
                           n'est point resserrée : & que son 
                           cœur a vne grande affection enuers 
                           tous ceux qui se donnent parfaitement à luy.
                        
                        
                        
                        Reflexion.
I. Dieu assiste plus efficacement, 
                              lors qu'il semble plus abandonner 
                              ses seruiteurs, & ses seruantes. 
                              II.  Personne ne peut nuire à celui, 
                              que Dieu prend sous sa protection. 
                              III.  l'Oraison de la femme obtient 
                              souuent la conuersion du mari. IV. 
                              Personne ne meurt de faim, s'il 
                              met parfaitement sa confiance en 
                              Dieu.
                           
                        Cul de lampe fleuri.
                        
                        
                        
                        
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                        Bandeau décoratif.
                        
                        
                        
                           
                           
                           
                        
                        
                     CHAPITRE X. La Vie de Saincte Godolene.
IE ne puis mieux finir ce liuret, 
                           que par la vie & par les souffrances de saincte Godolene ; qui 
                           n'a pas esté plustost mariée, qu'elle 
                           a esté Martyre : ayant commencé 
                           d'endurer, au milieu des resioüissances de ses nopces. Toute sa vie 
                           a continué dans de grandes trauerses ; & sa mort a esté tres-douloureuse & tres-fascheuse. De sorte qu'il 
                           est difficile, que vous puissiez plus 
                           souffrir : &, par consequent, que 
                           vous ne trouuiez en cette vie vne 
                           matiere de consolation, dans vos 
                           douleurs.
                        
                        
                        Saincte Godolene fut fille de 
                           
                              Surius 
                              4. tom. 
                              Molan 
                              & 
                              Meyer.
                              
                           Vvifred, & d'Ognie, personnes 
                           nobles & vertueuses. Elle naquit en 
                           Picardie, au territoire de Boulogne, 
                           pres de Calais. La renommée de la 
                           
                           
                           
                           
                           345 477
                           
                           
                           viuacité de son esprit, & de son 
                           excellente beauté incita vn Gentilhomme Flamand, nommé Bertulfe 
                           qui estoit fort riche, la demande 
                           en Mariage. Elle luy fut incontinent478 
                           accordée, à cause de l'auantage de 
                           cette alliance.
 
                        
                        
                        Bertulfe bien ioyeux de sa conqueste, mene son Espouse en son 
                           logis, pour y celebrer les nopces. 
                           Mais à peine Godolene auoit elle 
                           passé le sueil479 de la porte, qu'elle 
                           fut accueillie d'vne furieuse tempeste: 
                           le demon ayant ietté vne telle auersion dans l'esprit de son mari, qu'il 
                           n'en pouuoit souffrir la veüe. Sa Bellemere480 estoit encore plus animée contre elle : & fortifioit par ses discours 
                           cette alienation de son fils ; luy reprochant qu'il s'estoit allié imprudemment à vne estrangere, comme s'il 
                           n'y eust point eu d'assez nobles & 
                           d'assez riches filles dans le pays, pour 
                           luy.
                        
                        
                        La celebrité des nopces dura trois 
                           iours.  Bertulse ne s'y voulut pas trouuer, ne pouuant regarder sa femme. 
                           
                           
                           
                           
                           646
                           
                           
                           Les trois iours estant passez: il quitta 
                           sa maison, & se retira en celle de 
                           son Pere. Godolene, estant restée seule, se ietta entre les bras de son Sauueur, implorant son secours en vne 
                           si grande affliction dans vn païs estranger : & gouuerna si sagement sa famille, que la mesdisance mesme n'y 
                           pouuoit rien trouuer à reprendre481.
                        
                        
                        Bertulfe, croissant de iour en 
                           iour dans ses mauuaises humeurs & 
                           dans sa malice, donna sa femme en 
                           garde à vn de ses seruiteurs : afin 
                           de l'affliger & de la tourmenter. Il 
                           luy defendit, sur peine d'encourir 
                           son indignation, de luy bailler autre chose pour son viure, qu'vn morceau de pain par iour.
                        
                        
                        Ce seruiteur, qui estoit vn barbare, executoit ponctuellement ce 
                           qui luy estoit ordonné ; & traitoit 
                           Godolene, non comme sa Dame & 
                           Maistresse, mais comme vne esclaue, 
                           auec du pain, du sel & de l'eau.
                        
                        
                        Godolene, se souuenant de la Passion de son Sauueur & des Saincts 
                           Martyrs, se reoüissoit d'auoir vne 
                           
                           
                           
                           
                           647
                           
                           
                           si belle occasion de souffrance : & se 
                           mortifioit si genereusement, qu'elle 
                           retranchoit encore quelque chose de 
                           son pain, pour le distribuer aux pauures.  Elle parloit auec vne si aimable douceur & respondoit auec vne 
                           si humble modestie aux iniures, dont 
                           ce cruel seruiteur l'outrageoit : qu'elles eussent esté capables d'amollir le 
                           cœur d'vn Tigre.  Il n'en deuenoit 
                           pas toutefois meilleur : & ne diminuoit rien de ses mauuais traitemens.
                        
                        
                        Bertulfe, au lieu d'estre touché  
                           d'vne si heroïque vertu, en deuint 
                           tousiours plus furieux, & plus resolu de la perdre.  Il commanda à 
                           ce seruiteur de luy retrancher la moitié de son pain, pour la faire mourir de faim: ou au moins, pour luy oster 
                           ce contentement de faire la liberale : 
                           &, par ce moyen, s'acquerir l'amitié de ceux qui connoistroient sa 
                           Charité.
                        
                        
                        Godolene ne se troubla nullement de ce rengregement de douleur: mais embrassa ioyeusement cet
                           
                           
                           348
                           
                           
                           te nouuelle Croix : & s'offrit à toutes celles, que le Ciel permettroit. 
                           Elle se nourrissoit alors d'oraison : & 
                           se logeoit dans les playes de son Redempteur, pour en succer le Sang 
                           & s'en renforcer dans ses combats. 
                           Elle s'imposa vne si rigoureuse loy 
                           d'abstinence: qu'elle auoit encore du 
                           pain de reste, pour les pauures.
                        
                        
                        Les parens de Bertulfe, & principalement sa Mere483, encore plus desnaturez que leur fils, redoubloient 
                           l'affliction de cette vertueuse Dame 
                           & incitoient cet infame & cruel mari, de faire mourir Godolene, à quoy 
                           il s'efforçoit de tout son pouuoir. Il 
                           n'osoit neantmoins la tuer ouuertement, à cause qu'elle estoit noble, 
                           & alliée à des personnes de qualité, 
                           qui en eussent pris la vengeance.
                        
                        
                        Godolene, se trouuant attaquée 
                           de tous costez, & ne voyant nulle 
                           apparence de sauuer sa vie que par 
                           la fuite, se retira auec vne sienne 
                           seruante, & s'en alla chez son Pere.  Elle fit tout le chemin à pieds 
                           nuds, sans souliers & sans bas de 
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           649
                           
                           
                           chausse. Tant elle estoit tenuë, dans 
                           vne extreme misere & pauureté.
                        
                        
                        Toute sa parenté, iustement irritée du procedé de Bertulfe, en fit 
                           plainte à Baudoüin Comte de Flandres : lequel commanda à ce cruel, 
                           de reprendre484 sa femme: & de la traiter, selon sa qualité & selon son merite, auec honneur & moderation.
                        
                        
                        Il promit merueille : mais il ne 
                           la reprit, qu'à dessein de la faire 
                           bien-tost perir. Il la traita auec vne 
                           telle cruauté : que Godolene vit clairement qu'elle se deuoit preparer à 
                           la mort. Elle le predit à des femmes, 
                           qui luy portoient compassion : & se 
                           resigna entierement à la volonté de 
                           Dieu : ne pensant plus qu'aux biens 
                           eternels, & foulant aux pieds toutes les vanitez de la terre.
                        
                        
                        Enfin, Bertulfe commanda ouuertement à deux seruiteurs485, de la 
                           tuer durant la nuit. Il se retira à Bruges : afin qu'on creust, que cet accident fust arriué à son insceu.
                        
                        
                        Vne nuit, ces deux bourreaux 
                           entrerent en sa chambre, la firent 
                           
                           
                           
                           
                           
                           
                           650
                           
                           
                           leuer de son lit estant en chemise, 
                           les cheueux espars, & les iambes 
                           nuës. Ils l'estranglerent incontinent486: 
                           & la ietterent en la riuiere. Peu apres, 
                           ils la retirerent, & la rapporterent 
                           dans son lit: où ils l'accommoderent 
                           auec tant de soin, qu'ils croyoient 
                           deuoir estre inconnus.
                        
                        
                        Du commencement, ce crime 
                           ne vint en la connoissance de personne : & fut attribué à vne mort 
                           soudaine. Mais, apres quelque temps, 
                           Dieu fit paroistre la verité : & illustra la Saincte par plusieurs Miracles.
                        
                        
                        La terre où ils l'estranglerent, se 
                           conuertissoit en pierre plus blanche 
                           que neige : & quelques-vns en emportant chez eux trouuoient qu'elle 
                           se changeoit en pierres precieuses 
                           l'endroit de la riuiere, où ils la ietterent, apres l'auoir estranglée, receut vne telle vertu de Dieu : que 
                           les malades estoient gueris en buuant 
                           de cette eau.
                        
                        
                        Bertulfe eut vne fille de sa seconde femme : qui, estant née aueugle, fut guerie par Saincte Godo- 
                           
                           
                           
                           
                           651
                           
                           
                           lene. Ce Miracle toucha si puissamment le cœur487 de cet homme, qu'il 
                           se conuertit : & fit bastir vn Monastere de filles de l'Ordre de sainct 
                              Benoist, qui fut dedié à saincte Godolene. On y garde le sang, qu'elle 
                           ietta par la bouche & par le nez, 
                           lors qu'elle fut estranglée. Plusieurs 
                           malades, affligez de diuerses maladies, ont recouuert la santé à son 
                           sepulchre.
                        
                        
                        Sa vie a esté escrite, par vn 
                           Prestre nommé Progon488 ; Surius la 
                           rapporte en son quatriesme Tome, 
                           Molan en fait mention en ses Annotations sur Vsuard & au Catalogue des Saincts de Flandres. Iacques 
                              Meyer en parle aussi, dans ses Annales de Flandres. Elle mourut l'an 
                           de grace 1070.
                        
                        
                        Enfin, elle obtint tant de bons 
                           mouuemens à Bertulfe son mari, 
                           qu'il entra dans le Monastere de sainct 
                              Vinoce : où il vescut sainctement iusques à la mort.
                        
                        
                        
                        Reflexion.
I.  Il est perilleux de se marier 
                              
                              
                              
                              
                              652
                              
                              
                              à vn estranger. II. Les parens doiuent 
                              maintenir l'amitié entre leurs enfans 
                              & leur bru.  III. Lors qu'vne grande auersion dure long-temps, & cause des mauuais traitemens, il n'y a 
                              point d'autre remede asseuré, que la 
                              separation.  IV. Ceux qui sont mariez peuuent faire vne reflexion generale sur toutes ces vies : & considerer, qu'il est difficile, qu'il n'y 
                              ait quelque manquement dans vn 
                              Mariage, & que, par consequent, 
                              il faut se resoudre à vne forte & genereuse Patience : veu que la Couronne eternelle ne se donne qu'aux 
                              combattans & aux vainqueurs.
                            
                           
                           
                           LAVS DEO VIRGINIQVE MATRI.
                           
                           
                           Noms propres et Terminologie médicale
Abbaye de Prüm
Abbaye bénédictine de Pruim, Prüm ou Prom, au diocèse de Trèves en Allemagne. Elle
                        fut fondée par des moines d'Ecthernach sur des terres offertes en 721 par Bertrade
                        l'Ancienne, épouse de Pépin le Bref. L'abbaye fut également un lieu de retraite pour les Carolingiens : Charles le Chauve y fut banni durant une partie de son enfance, ainsi que Pépin le Bossu, fils de Charlemagne considéré comme illégitime. 
                     
                     
                     
                     - Abbaye de Prüm , Wikipédia l'encyclopédie libre (6 avril 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 26 mars 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_de_Prüm.
 
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Abbaye Saint-Médard-de-Soissons
Abbaye bénédictine de Soissons fondée en 557 par le roi Clothaire Ier, pour y recevoir
                        les reliques de Saint Médard. Sous les Carolingiens, l'abbaye joua un rôle déterminant dans les affaires du royaume.
                        
                     
                     
                     
                     - Abbaye Saint-Médard de Soissons, Wikipédia l'encyclopédie libre (16 janvier 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 26 mars 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_Saint-Médard_de_Soissons.
 
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Abel
Personnage biblique (Genèse, IV). Second fils d'Adam et d'Ève, il est pasteur et offre au Seigneur un agneau. Dieu ayant préféré cette offrande à l'offrande de fruits de son frère Caïn, celui-ci, jaloux, l'assassine. On a interpreté ce meurtre comme une évocation du conflit entre l'économie pastorale archaïque (Abel) et la sédentarisation par l'agriculture (Caïn).
- Abel, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Abel, Wikipédia l'encyclopédie libre (29 décembre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 13 février 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Abel.
 
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Abigaïl
Personnage biblique d'une beauté immense, elle était la femme du riche Nabal. Dans le passage (I Samuel, XXV), elle sauve son mari de la fureur de David. Après la mort de Nabal, elle devint ensuite la seconde épouse de David.
                     
                     
                     
                     - Abigail, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Abigaïl (Bible), Wikipédia l'encyclopédie libre (6 février 2016), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 21 juin 2016. https://fr.wikipedia.org/wiki/Abiga%C3%AFl_(Bible).
 
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Abimelech
 Monarque cité dans la Bible, Abimelech est le nom d'un prince de Guérar, ville des
                        Philistins, qui enleva Sara la croyant sœur d'Abraham et non son épouse. Son fils, aussi nommé Abimelech, se trouva dans le même cas à
                        l'égard de Rébecca, femme d'Isaac. Abimelech est aussi le nom commun d'un certain nombre de rois des Philistins qui signifie Mon père le roi.
                     
                     
                     
                     - Abimelech (Prince), Wikipédia l'encyclopédie libre (3 avril 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 29 mars 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Abimelech_(prince).
 
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Abiron
 Frère de Dathan, fils d’Éliab, et petits-fils de Phallu, de la tribu de Ruben. L’un des conjurés
                        avec Coré et Dathan, contre Moïse et Aaron dans le désert (Livre des Nombres, 16). Dieu exerça une punition terrible contre ces rebelles, en les abîmant tout
                        vivants dans la terre qui s’ouvrit pour les engloutir. 
                     
                     
                     
                     - Abiron, Wikipédia l'encyclopédie libre (13 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 10 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Abiron.
 
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Abner
Dans l'Ancien Testament, Abner, ou Avner ben Ner, est fils de Ner, et chef de l'armée  de Saül. Après la mort de ce dernier, il fit en sorte qu'Isboseth fût reconnu roi par la plupart des tribus d'Israël, pendant que David régnait à Hebron sur la tribu de Juda. Il fut assassiné par Joab, jaloux de son crédit. 
                     
                     
                     
                     - Abner, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Abner, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 13 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Abner.
 
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Abraham
Patriarche biblique du livre de Genèse, époux de Sara puis de Cétura, et père d'Ismaël et d'Isaac; il reçoit à plusieurs reprises la bénédiction de Dieu qui lui donne le pays de Canaan, lui promet une nombreuse descendance et instaure la circoncision comme signe de
                        cette alliance. Il est ainsi considéré comme l'ancêtre des peuples hébreux et arabe,
                        père du judaïsme, patriarche du christianisme et prophète de l'islam.
                     
                     
                     
                     - Abraham, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Abraham, Wikipédia l'encyclopédie libre (27 août 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 8 septembre 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Abraham.
 
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Abraham Aben Ezra (Abraham ben Meir ibn Ezra)
Rabbin andalou du XIIe siècle. Grammarien, traducteur, poète, exégète, philosophe,
                        mathématicien et astronome, il est considéré comme l'un des plus éminentes autorités
                        rabbiniques médiévales. Ses ouvrages de grammaire, rédigés en hébreu, ont fait connaître
                        à l'Occident les travaux des grammariens d'Espagne et d'Orient. 
                     
                     
                     
                     - Abraham Ibn Ezra , Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 3 décembre 2013. https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Ibn_Ezra/124642.
 - Abraham ibn Ezra, Wikipédia l'encyclopédie libre (11 octobre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 3 décembre 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Abraham_ibn_Ezra.
 
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Achab
Personnage biblique qui apparaît dans le Premier Livre des Rois. Achab est le fils d'Omri et était roi d'Israël vers 873 à 853 a.v. J.C. Il réignait pendant l'apogée du royaume du Nord, et il était
                        l'allié de Tyr. Ses disputes avec le prophète Élie furent très importantes dans la religion juive.
                     
                     
                     
                     - Achab (roi), Wikipédia, l'encyclopédie libre(25 novembre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 10 décembre 2012.https://fr.wikipedia.org/wiki/Achab_(roi).
 - Achab, Le Petit Robert : dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Actes des Apôtres
Livre du Nouveau Testament de datation difficile (80-100?), placé après les Évangiles. Il raconte l'origine de la première communauté chrétienne de Jérusalem ainsi que les voyages missionnaires de saint Paul. La tradition l'attribue à saint Luc.
                     
                     
                     
                     - Actes des Apôtres, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Actes des Martyrs (en lat. Acta Martyrum)
Les Actes des Martyrs sont des registres relatant les souffrances et la mort d’un
                        martyr chrétien ou d’un groupe de martyrs. Ces registres furent autrefois créés et
                        utilisés par l’Église, comme attesté par saint Augustin.
                     
                     
                     
                     On rassemble habituellement sous ce nom des récits, la plupart du temps anonymes et de valeur historique et littéraire très inégale, qui évoquent les persécutions subies par les premiers chrétiens. On distingue généralement trois types de documents : les procès verbaux du tribunal, plus ou moins remaniés (les Actes de S. Justin), qui sont des récits très dépouillés ; les rapports de témoins oculaires, qui portent le nom de Passions ou de Martyres (le Martyre de Polycarpe) ; les légendes de martyrs, le plus souvent destinées à légitimer un culte (le Martyre de S. Clément), qui sont de même nature que les Vies de saints, avec lesquelles on les confond parfois.
- Actes des Martyrs, Wikipédia l'encyclopédie libre (24 octobre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 5 septembre 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Actes_des_Martyrs.
 
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Adam
Dans les traditions juive, musulmane et chrétienne, Adam fut le premier homme, créé
                        par Dieu et mis dans le Paradis terrestre (Éden). Dieu créa également une femme, Ève, à partir de la côte d'Adam, ainsi représentant le mariage comme l'union de l'homme
                        et de la femme en une seule chair.
                     
                     
                     
                     Selon la tradition, Ève, tentée par Satan, qui avait pris la forme d’un serpent, encouragea Adam à manger le fruit défendu ; ce péché originel, qui pèse sur toute l’humanité, provoqua Dieu à chasser les deux du Paradis. Ève
                        et Adam eurent trois fils, Abel, Caïn et Seth. Le premier livre de la Bible, la Genèse, raconte l’histoire du premier homme et de la première femme sur la Terre.
                     
                     
                     
                     - Adam, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Adonis (en phénicien Adoni mon seigneur)
Jeune homme d'une beauté hors de commun. Sous la supplication d'Aphrodite, Zeus le ressuscita après qu'il fut tué par un sanglier. Ainsi transformé en divinité,
                        Zeus permit à Adonis de séjourner avec ses deux amantes, Aphrodite et Perséphone,
                        pour une partie de l'année sur la terre avec la première et l'autre partie aux Enfers
                        avec la séconde.
                     
                     
                     
                     - Adonis (mythologie), Wikipédia, l'encyclopédie libre (22 février 2024), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 février 2024. https://fr.wikipedia.org/wiki/Adonis_(mythologie)
 - Adonis en phénicien Adoni mon seigneur, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Adversus Jovinianum
Texte de réfutation (par Saint Jérôme v. l'année 393) contre les opinions non-catholiques concernant le mariage et la virginité
                        de l'ancien hérétique Jovinien.
                     
                     
                     
                     - Against Jovinianus, Wikipedia, the Free Encyclopedia(2 octobre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 octobre 2012.https://en.wikipedia.org/wiki/Against_Jovinianus.
 - Jérôme de Stridon, Wikipédia, l'encyclopédia libre(5 octobre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 octobre 2012.https://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9r%C3%B4me_de_Stridon.
 - Saint Jérôme, Britannica Online EncyclopediaChicago, Encyclopædia Britannica Inc., Internet, 22 octobre 2012. https://www.britannica.com/biography/Saint-Jerome?anchor=ref5370.
 
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Aelia Flacilla
Impératrice romaine, née en Espagne et morte en Thrace en l'an 386, première épouse de l'empereur de Rome Théodose Ier. Chrétienne fervente, elle joua un grand rôle dans la destruction des cultes païens
                        et fut louée par saint Ambroise et Grégoire de Nysse. 
                     
                     
                     
                     - Aelia Flacilla, Wikipédia l'encyclopédie libre (14 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 11 décembre 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Aelia_Flacilla.
 
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Agar (en héb. Hagar)
Dans la Genèse (XVI et XXI), Agar est une servante égyptienne de Sara, la femme d'Abraham. Elle est mère d'Ismaël, un enfant que Sara, qui est jusqu'alors stérile, a suggéré à Abraham d'avoir de sa servante. Agar est renvoyée dans le désert avec son fils à la demande
                        de Sara après la naissance d'Isaac. 
                     
                     
                     
                     - Agar ou Hagar, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Agar (Bible), Wikipédia l'encyclopédie libre (30 avril 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 6 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Agar_(Bible).
 
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Agatharchide, Agatharchidès ou Agatharchus
Grammarien et géographe grec, né à Cnide en Turquie vers l'an 150 avant J.-C. Il fut
                        secretaire et lecteur du roi Ptolémée Alexandre. Il est l'auteur d'un Périple de la mer Érythrée et des Traités de l'Asie, de l'Europe, etc. Il ne reste de lui que des fragments du Périple, recueillis par Hudson dans ses Geographi minores, et commentés par Gosselin dans ses Recherches sur la Géographie. 
                     
                     
                     
                     - Agatharchide, Wikipédia l'encyclopédie libre (15 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 8 janvier 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Agatharchide.
 
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Agathoclée ou Agathoclie
Courtisane et joueuse d'instruments, célèbre par sa beauté. Ptolémée Philopator, roi d'Égypte, en devint si amoureux que pour l'épouser il fit mourir la Reine Eurydice,
                        sa femme, qui était aussi sa sœur, et dont il avait eu Ptolémée Epiphane. Agathoclée,
                        avec son frère Agathoclès et sa mère Oenanthe, gouvernèrent le royaume. Ils cachèrent
                        la mort du roi Philopator, pillèrent ses trésors, et voulurent même faire mourir le jeune Ptolémée, qui n'avait
                        que cinq ans. Cependant, le peuple d'Alexandrie le délivra de ce danger, et Agathoclée
                        fut mise à mort, avec sa mère et son frère, la même année que mourut Philopator en l'an 204 av. J.-C.
                     
                     
                     
                     - Moreri, Louis,Le grand dictionnaire historique ou le Mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, t. I., Paris, Denys Mariette, 1707, p. 79. Livre numérique Google, Internet, 24 avril 2013.https://books.google.fr/.
 - Sabbathier, François,Dictionnaire pour l'intelligence des auteurs classiques, grecs et latins,Paris, Seneuze, 1766, p. 410. Livre numérique Google, Internet, 24 avril 2013.https://books.google.fr/.
 
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Agrigente (en lat. Agrigentum, en grec anc. Akragas)
Ville d'Italie, près de la côte Sud-Ouest, en Sicile. La ville fut fondée en 582 av.
                        J.-C. par la cité de Géla (elle-même colonie grecque fondée par Rhodes et les Crétois).
                        La cité connaît une expansion géographique au VIe siècle av. J.-C. sous la direction
                        des tyrans. Prise par les Carthaginois en 406 av. J.-C., elle déclina au profit de
                        Syracuse. En 828, les Arabes s'en emparèrent et la détruisirent. Nommée Kerkent par ces derniers, elle devint Girgenti avec les Normands, jusqu'en 1927. On y retrouve les ruines de l'antique Akragas, notamment des temples doriques de la Concorde, d'Héra Lacina, de Zeus Olympien,
                        des Dioscures (-Ve s.) et d'Héraclès (-VIe s.).
                     
                     
                     
                     - Agrigente, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Agrigente, Wikipédia l'encyclopédie libre (2 mai 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 10 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Agrigente.
 
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Aimoin de Fleury
Moine et chroniqueur français du Moyen Âge né à Villefranche-du-Périgord vers 970
                        et mort à l'abbaye de Fleury à Saint-Benoît-sur-Loire après 1008. Il est l'auteur
                        d'une Histoire des Francs (en lat. Historiæ Francorum Libri IV), depuis les origines jusqu'à Pépin le Bref, en 654.
                     
                     
                     
                     - Aimoin, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 19 mars 2014. https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Aimoin/104386.
 - Aimoin de Fleury, Wikipédia l'encyclopédie libre (31 janvier 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 19 mars 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Aimoin.
 
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Aix-la-Chapelle (en all. Aachen)
Ville d'Allemagne située dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, à 5 km des frontières
                        belge et néerlandaise. 
                     
                     
                     
                     Histoire. L'ancienne Aquae Grani des Romains devint au IXe s. la résidence favorite de Charlemagne qui y mourut en 814. Trente-six empereurs germaniques y furent couronnés de 813 à 1513. Du XVIIe au XIXe s., plusieurs traités y furent signés. Le plus important est celui du 2 mai 1688, paix conclue entre l'Espagne et Louis XIV sous la pression de la Triple-Alliance. [...]
- Aix-la-Chapelle, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 26 mars 2014. https://www.larousse.fr/encyclopedie/ville/Aix-la-Chapelle/104434.
 - Aix-la-Chapelle, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Alanguer, Alanguera ou Alanguerum
Petite ville de Portugal, qui est dans l'Estramadure, proche du Tage, entre la ville de Lisbonne et celle de Leira. Elle donne son nom à un grand territoire
                        dans lequel la ville de Lisbonne est renfermée. On croit communément qu'Alanguer est
                        la ville qu'on nommait autrefois Jerabrica, que d'autres placent au village Pavos,
                        à une lieue d'Alanguer. 
                     
                     
                     
                     - Moréri, Louis, Le Grand dictionnaire histoirique ou le Mélange curieux de l'Histoire sacrée et profane, […], t. 1, Paris, Mariette, 1725, p. 217. Livre numérique Google, Internet, 16 avril 2014. https://books.google.ca/.
 
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Albrecht Krantz (en lat. Albertus Crantzius)
Humaniste, diplomate et historien allemand, né à Hambourg en 1448 et mort en 1517.
                        Il enseigna la philosophie et la théologie à Rostock et à Hambourg. Il s'est essentiellement
                        intéressé à l'histoire des peuples germaniques et des royaumes scandinaves, et ses
                        travaux, remarquables pour l'époque par leur sens déjà critique, ont joui longtemps
                        d'une grande estime. 
                     
                     
                     
                     - Bouillet, Marie-Nicolas et Alexis Chassang (dir.), Albert Krantz dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, Paris, Hachette, 1878. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 11 mars 2014. https://gallica.bnf.fr.
 - Albrecht Krantz, Wikipédia l'encyclopédie libre (16 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 11 mars 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Albrecht_Krantz.
 
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Alcibiade (en gr. Alkibiadês)
Général et homme d’État grec (Athènes -450 - Melissa, Phrygie 404 av. J.-C.) de l’illustre famille des Alcméonides. Pendant sa jeunesse, il étudia
                        avec Socrate et fut le favori du philosophe. Lors de la bataille de Potidée pendant la guerre
                        du Péloponnèse, Socrate même lui sauva la vie. Alcibiade posséda une reputation controversée
                        car il fut symbole de la démocratie mais aussi déserteur qui alterna son alliance
                        entre Athènes et Sparte. Par conséquent, il fut toujours en fuite de ses ennemis et il finit par être asssasiné.
                        On aurait mis le feu à sa chambre et lorsqu’il tenta de s’enfuire, ses gardiens l’auraient
                        battu jusqu’à ce que la mort s’en suivît.
                     
                     
                     
                     - Alcibiade en gr. Alkibiadês, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Pouget, Andrée, Alcibiade (~450-~404), Encyclopédie Universalis (2009), Paris, Encyclopædia Universalis, Internet, 1er octobre 2009.
 
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Alexandre le Grand
Né en 356 av. J.-C. à Pella, Alexandre le Grand fut le fils du roi Philippe II et d’Olympias devenant en -336 roi de Macédoine ainsi que le chef de la Confédération hellénique.
                        Considéré comme un des plus grands conquérants de l'histoire, Alexandre le Grand créa
                        un empire s'étendant de la mer Ionienne à l'Himalaya. Il fonda Alexandrie en Égypte
                        (-332- -331) et choisit Babylone comme la capitale de son empire (-331). Il mourut à Babylone en -323 après quoi ses
                        généraux, les Diadoques, partagèrent son empire et se mirent à combattre par la suite,
                        assassinant sa mère Olympias, son épouse, Roxane, et son fils, Alexandre IV.
                     
                     
                     
                     - Alexander the Great, Wikipédia l'encyclopédie libre (21 novembre 2023), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 15 décembre 2023. https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_le_Grand.
 - Alexandre le Grand (~356-~323), Encyclopédie Universalis (2009), Paris, Encyclopædia Universalis, Internet, 1er octobre 2009.
 - Alexandre le Grand ou Alexandre III, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Alexandrie en ar. al-Iskandarīyah, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Alexandre VI (pape; Rodrigo Borgia)
(Játiva, Espagne 1431 – Rome 1503). 212e pape (1492-1503). Neveu de Calixte III qui le fit cardinal à vingt-cinq ans, il fit scandale, d'abord par les intrigues simoniaqus qui favorisèrent son élection, ensuite par les enfants illégitimes qu'il eut de Rosa Vannozza Catanei (mère de César et de Lucrèce Borgia), puis de Julie Farnèse. Il lutta contre les petits tyrans italiens, forma une ligue contre Charles VIII de France devant qui il finit par s'incliner (traité du 15 janv. 1495), mais fut l'allié de Louis XII à l'instigation de son fils César, que cette politique servait. L'assassinat de son fils Jean, duc de Candie (1497), lui fit songer 'à son propre amendement et à celui de l'Église' mais sa bulle de réforme resta sans suite. La découverte de l'Amérique eut lieu sous son pontificat, par quatre bulles (1493) il soumit les conquêtes futures à l'évangélisation des indigènes et délimita, selon un méridien, les zones d'influence espagnole et portugaise.
- Alexandre VI [Rodrigo Borgia], Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Alexandre VI, Wikipédia l'encyclopédie libre (18 mars 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 29 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_VI.
 
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Alphonse de la Cerda, dit le Déshérité
Infant de Castille, baron de Lunel, né vers 1271 et mort vers 1327. Fils aîné de Ferdinand
                        de la Cerda (mort en 1275) et de Blanche de France (1253-1320). Après la mort de son père, sa grand-mère paternelle, la reine Yolande
                        d'Aragon, l'emmène avec son jeune frère Ferdinand de la Cerda de Castille en Aragon pour être sous la protection du roi Pierre III d'Aragon, frère de Yolande. En 1303, Alphonse le Déshérité trouve refuge en France où le roi
                        de France Philippe IV le Bel le fait baron de Lunel. En 1325, il épousa Isabelle Antoing
                        dont il eut deux fils : Louis de la Cerda et Alphonse de la Cerda.  
                     
                     
                     
                     - Alphonse de La Cerda, Wikipédia l'encyclopédie libre (23 février 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Alphonse_de_la_cerda.
 
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Alphonse Ier d'Este
Né en 1476 à Ferrare, fils d'Hercule Ier d'Este et d'Éléonore d'Aragon, Alphonse Ier
                        fut duc de Ferrare et de Modène. Il épousa Anna Sforza en 1491, mais elle mourut en
                        1497 à l'âge de 21 ans, et fut enterré avec son fils. Quatre ans plus tard, il épousa
                        Lucrèce Borgia, fille d'Alexandre VI, et ils eurent un fils, Hercule II, duc de Ferrare
                        et de Modène. 
                     
                     
                     
                     - Alphonse Ier d'Este, Wikipédia l'encyclopédie libre (15 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 6 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Alphonse_Ier_d'Este.
 
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Alphonse IV de Portugal, surnommé le Vaillant ou le Brave
(Lisbonne 1290 – id. 1357). Roi du Portugal (1325-1357). Il poursuivit l'œuvre de
                        son père Denis Ier et s'allia avec Alphonse XI de Castille dans la lutte contre les Maures.  
                     
                     
                     
                     - Alphonse IV, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Alphonse IV de Portugal , Wikipédia l'encyclopédie libre (12 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 16 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Alphonse_IV_de_Portugal.
 
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Alphonse V d'Aragon
Alphonse V, aussi appelé Alphonse le Magnanime ou Alphonse le Grand, né vers 1396 à Medina del Campo en Castille et mort en 1458 à Naples en Italie, fut roi d'Aragon et de Sicile. Fils et successeur de Ferdinand Ier le
                        Juste, il prit pour la première fois le titre de « roi des Deux-Siciles » (royaume
                        de Naples et de Sicile) et s'installa à Naples où il tint une cour brillante. 
                     
                     
                     
                     - Alphonse, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Alphonse V d'Aragon, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 3 avril 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Alphonse_V_d'Aragon.
 
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Alphonse XI de Castille, dit le Vengeur
Roi de Castille et de Léon (1312-1350),  né à Salamanque en 1311 et mort à Gibraltar en 1350. Fils du roi Ferdinand IV et de Constance de Portugal. Il s'allia à son beau-père
                        Alphonse IV de Portugal et vainquit les Maures à Tarifa en 1340. En 1344, il s'empara d'Algésiras et mourut
                        de la peste noire au siège de Gibraltar. 
                     
                     
                     
                     - Alphonse XI le Vengeur, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Alphonse XI de Castille, Wikipédia l'encyclopédie libre (10 mars 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 23 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Alphonse_XI_de_Castille.
 
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Alèthe, Alette ou Alix de Montbard (la bienheureuse)
Mère de saint Bernard de Clairvaux et épouse du bienheureux Técélin, née à Montbard en 1070 et morte vers 1100. Elle
                        eut plusieurs enfants de bénédiction dont le plus illustre est saint Bernard, qu’elle consacra à Dieu dès son jeune âge. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 97.Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 19 juillet 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Bienheureuse Alèthe de Montbard, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 19 juillet 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/9929/Bienheureuse-Alethe-de-Montbard.html.
 
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Alémanie
Région de Germanie peuplée par les Alamans. Elle s'étendait sur la Suisse alémanique, l'Alsace, le sud du pays de Bade, le Wurtemberg et la Souabe. Occupée par les Alamans au VIe s., elle fut érigée en duché et resta sous la suzeraineté mérovingienne. Le duché fut supprimé par Charles Martel en 739.
- Alémanie, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Aman ou Haman
Personnage biblique du Livre d'Esther. Ministre d'Assuérus (Xerxès Ier) de l'empire perse, Aman est connu pour son hostilité aux Juifs. Il est destitué
                        de son pouvoir au profit de Mardochée et mis à mort.
                     
                     
                     
                     - Aman ou Haman, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Haman (Bible), Wikipédia l'encyclopédie libre (24 décembre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 18 février 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Haman_(Bible).
 
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Amboise
Ch. -1. de cant. de l'Indre-et-Loire, arr. de Tours, sur la Loire. 10 982 hab. (aggl. 15 391) (Amboisiens). Château construit par Charles VIII, agrandi par Louis XII et François Ier : chapelle Saint-Hubert de style gothique flamboyant ; logies du roi (aile gothique et aile Renaissance), contigue à la tour des Minimes. Église Saint-Denis en majeure partie du XIIe s. (voûtes angevines et chapiteaux historiés). Clos-Lucé, manoir du XVe s., où mourut Léonard de Vinci et où sont installées des maquettes de machines imaginées par lui.
- Amboise, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Ammien Marcellin (en lat. Ammianus Marcellinus)
Historien latin d'origine grecque, né vers l'an 335 à Antioche et mort vers l'an 400, probablement à Rome. Il est l'auteur des Res gestae, en 31 livres, qui prennent la suite des Histoires de Tacite, allant de Nerva à la mort de Valens. Elles sont en partie perdues. 
                     
                     
                     
                     - Ammien Marcellin, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Ammien Marcellin, Wikipédia l'encyclopédie libre (23 août 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 8 janvier 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ammien_Marcellin.
 
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Amnon
Personnage biblique, fils aîné du roi David. Selon le Deuxième livre de Samuel, Amnon viola sa demi-sœur Thamar et se fit tuer par son demi-frère Absalon. 
                     
                     
                     
                     - David, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Amnon, Wikipédia l'encyclopédie libre (2 juillet 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1 octobre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Amnon.
 
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Anaxilas d’Athènes
 Un auteur dramatique grec, qui vécut à Athènes vers 390 av. J.-C. Il composa un grand nombre de pièces de théâtre parmi lesquelles
                        on cite : l’Orfèvre, les Cuisiniers, les Riches, le Flûteur, les Grâces, le Facteur de lyres.
                     
                     
                     
                     - Le Poitevin de l’Egreville, L’Esprit du théâtre, ou Pensées choisies des auteurs dramatiques les plus connus, tant anciens que modernes, tant nationaux qu’étrangers, Paris, Chez l’auteur, 1865, p. 123. Livre numérique Google, Internet, 21 juin 2013.https://books.google.fr/.
 
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André de Gonzague, Marquis de Guastalla
Fils puîné de Ferdinand II, Duc de Guastalla, et de Victoire Doria. Père de Jean,
                        mort sans enfants.
                     
                     
                     
                     - Moreri, Louis, Le grand dictionnaire historique : ou le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane [...], vol. 4, Paris, Jean Brandmuller, 1732, p. 318. Livre numérique Google, Internet, 6 mai 2013. https://books.google.fr/.
 
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André de Hongrie
André de Hongrie, roi de Naples, fut né en 1326, et étranglé le 18 décembre 1345. Son meurtre fut le résultat d’une
                        conspiration approuvée par sa femme, Jeanne de Provence.
                        Il épousa Jeanne en 1333 (il avait sept ans; elle, neuf ans). Les relations entre
                        les époux furent hostiles tout au long de leur mariage. À la mort du grand-père de
                        Jeanne en 1343, elle seule fut déclarée reine. Quand André sollicita du pape son propre
                        couronnement, son assassinat fut programmé.
                     
                     
                     
                     - Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours, avec les renseignements bibliographiques et l’indication des sources à consulter, sous la direction de M. le Dr Hoefer, Paris, Firmin Didot Frères, 1855.
 - Aurell, Martin, Jean-Paul Boyer et Noël Coulet, La Provence au Moyen âge, Aix-en-Provence, Publications de l'Université de Provence, 2005, p. 181-205.
 
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André Duchesne ou Du Chesne (en lat. Andreas Chesneus)
Géographe et historien français, né en 1584 en Touraine et mort en 1640 à Paris. Il
                        est l’auteur d’un grand nombre d’ouvrages précieux pour l’histoire, dont l’Histoire d’Angleterre, d’Écosse, et d’Irlande (1614). Il publie également un grand nombre d’histoires généalogiques de familles
                        illustres, dont la maison de Montmorency.
                     
                     
                     
                     - André Duchesne , Wikipédia l'encyclopédie libre (19 janvier 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 30 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/André_Duchesne.
 
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Ange Gabriel
Un des archanges des traditions juive, chrétienne et musulmane, le nom Gabriel se traduit par homme de Dieu. Dans le Livre de Daniel, Gabriel interprète visions et prophéties et dans l'Évangile de Luc il annonce à Zacharie la naissance de Jean-Baptiste et à Marie celle de Jésus.
   
                     
                     
                     
                     - Gabriel, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Ange Raphaël
 Raphaël (de l'hébreu : refa- : guérir et -El : Dieu ; c'est-à-dire Dieu guérit) est le troisième archange reconnu par l'Église
                        catholique. C'es un personnage
                        biblique du Livre de Tobie  où il apparaît comme le bon ange de Tobie.  
                     
                     
                     
                     - Raphaël (archange), Wikipédia l'encyclopédie libre (8 août 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 26 septembre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Raphaël_(archange).
 - Raphaël , Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Ania
 Dame romaine, célèbre par sa beauté. Devenue veuve, on lui conseilla de prendre un
                        second engagement, qu'elle refusa, disant d'un second mari que 
                     
                     
                     
                     Bon, je craindrois de le perdre; méchant, je regretterois davantage le premier.
- Christophe, Matthieu, Dictionnaire pour servir à l'intelligence des auteurs classiques..., t.1, Paris, L. Duprat-Duverger, 1805.
 
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Anne Boleyn (en fr. Anne de Boulen)
Anne Boleyn (c. 1501-1536) est la deuxième épouse du Roi anglais Henri VIII et la mère d’Elizabeth I d’Angleterre. Leur mariage, qui eut lieu suite à la répudiation de Catherine d’Aragon, provoque le schisme entre la monarchie anglaise et l’Église catholique qui ne reconnaissait
                        que le premier mariage d’Henri.
                     
                     
                     
                     Accusée d’adultère, d’inceste et de trahison, Anne Boleyn fut mise à mort. Son exécution
                        contribua aux conflits entre Protestants et Catholiques en Angleterre.
                     
                     
                     
                     - Anne Boleyn, Wikipédia, l'encyclopédie libre(17 février 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 février 2013.https://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_Boleyn.
 
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Anne de Clèves (en all. Anna von Jülich-Kleve-Berg)
(1515 – 1557), reine d’Angleterre,  la quatrième femme d’Henri VIII qui la répudia au bout de six mois, mais la laissa mener une existence paisible par
                        la suite.
                     
                     
                     
                     - Anne de Clèves, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Anne de Clèves, Wikipédia l'encyclopédie libre (23 janvier 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1 mai 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_de_Clèves.
 
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Anne de France (dite la dame de Beaujeu)
(1461-1522). Fille de Louis XI, duchesse de Bourbon et régente de France entre 1483 et 1491. En 1474, elle fut mariée
                        à Pierre de Beaujeu, duc de Bourbon. À la mort de Louis XI, le frère d'Anne, Charles VIII,  monta sur le trône à l'âge de 13 ans. Ainsi Anne agit-elle en régente à la place
                        de son frère. Lors de la Guerre folle, menée contre Anne et son mari par les princes, notamment Louis d'Orléans (le futur
                        Louis XII), elle fut victorieuse en 1488. À ce moment-là, elle fait épouser son frère Charles
                        à Anne de Bretagne pour cimenter la victoire et attacher cette province à la monarchie,
                        parachevant en partie l'expansion territoriale entamée par son père.
  
                     
                     
                     
                     - Anne de France (dite la dame de Beaujeu), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Anne de France, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 août 2009), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1er octobre 2009. https://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_de_france.
 
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Anne Jagellon
(1522 – 1596), reine de Pologne (1576-1587). Fille de Sigismond Ier Jagellon, roi de Pologne, elle épousa Étienne Ier Báthory, qui devint roi de Pologne en 1576.
                     
                     
                     
                     - Anne Jagelon, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Anna Jagellon, Wikipédia l'encyclopédie libre (31 mars 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 10 juin 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Anna_Jagellon.
 
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Antigonos Monophthaimos le Borgne
Général macédonien (-384 à -301), à l'origine des Antigonides. Lieutenant d'Alexandre le Grand, il fut l'un des principaux diadoques. Satrape de Phrygie (-323), il tenta de reconstituer à son profit l'unité de l'empire d'Alexandre. Aidé par son fils Démétrios Ier Poliorcète, il combattit les autres diadoques, vainquit et fit tuer Emène, satrape de Cappadoce, imposa son pouvoir à une partie de la Grèce, en Asie Mineure et en Syrie, puis se proclama roi d'Asie en -307. Il fut vaincu et tué à la bataille d'Ipsos (-301).
- Antigonos Monophthaimos, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Antioche (en turc Antakya)
Ancienne ville de la Syrie antique fondée v. 300 par Séleucos Ier Nicator, général
                        d'Alexandre le Grand, qui devint la capitale de l'Empire séleucide et grand centre de l'Orient hellénistique.
                        Pendant la domination de l'Empire romain, Antioche était la troisième plus grande
                        et importante ville après Rome et Alexandrie. Elle fut également le siège de la mission
                        de Saint-Paul (47-55 ap. J.-C.) d'où l'un des premiers centres du christianisme. Antioche
                        se trouve actuellement en Turquie au nord-ouest de la frontière syrienne.
                     
                     
                     
                     - Antioch, Encyclopædia Britannica Online (2010), Encyclopædia Britannica, Internet, 21 décembre 2010. https://www.britannica.com/place/Antioch-modern-and-ancient-city-south-central-Turkey.
 - Antioche en turc Antakya, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Antisthène (en gr. Antisthenês)
Antisthène est un philosphe grec né en Athènes v. -444/-365. Après avoir suivi les
                        leçons de Gorgias et de Socrate, il fonda l'école cynique. 
                     
                     
                     
                     - Antisthène, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Antoine Blancharde
Épouse d'Aymar Tessonière et mère de Marie Tessonière, dite Marie de Valence. Après la mort de son mari, elle se remaria avec Antoine Guillon
                        qui ramèna sa nouvelle famille au catholicisme. 
                     
                     
                     
                     - Marie de Valence, Wikipédia l'encyclopédie libre (20 février 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 18 juin 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_de_Valence.
 
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Antoine Bozius
Antoine Bozius est l'auteur de La Chasteté victorieuse en l'admirable conversion de S. Valerian, espoux de sainte
                           Cécile, de Tiburce, Maxixmus et autres... publié en 1617.
                     
                     
                     
                     Liens à cette référence dans les documents
Antoine Possevin (en it. Antonio Possevino)
Prêtre jésuite italien, théologien, auteur spirituel et controversiste, né en 1533 à Mantoue et
                        mort en 1611 à Ferrare. Il est surtout connu pour ses missions diplomatiques entreprises
                        comme légat pontifical dans des pays d’Europe de l’Est et du Nord. 
                     
                     
                     
                     - Antonio Possevino, Wikipédia l'encyclopédie libre (13 mars 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1 mai 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Antonio_Possevino.
 
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Antoine Vasconcellos (Antonio Garcia Ribeiro de Vasconcellos)
Jésuite portguais, a publié Anacephaleosis ; id est summa capita actorum regum Lusitanioe, et regni lusitani descriptio :
                           accesserunt epigrammatia in singulos reges; et illorum effifies ; item Philippi II
                           Lusitanica expeditio. Anvers 1641. 
                     
                     
                     
                     - Biographie universelle, ancienne et moderne, ou, histoire par ordre alphabétique, de la vie privée et publique de tous les hommes [...], t. 47, Paris, L.-G. Michaud, 1827, p. 547. Livre numérique Google, Internet, 15 avril 2014. https://books.google.ca/.
 
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Antonin le Pieux (en lat. Titus Aurelius Fulvius Antoninus Pius)
Antonin le Pieux (Lanuvium 6 - Lorium 161) fut l'empereur de Rome de 138 jusqu'en
                        161. Il reçut le titre de Pieux car il exigea du Senat la déification de son père adoptif l'empereur Hadrien après sa mort. Membre du Conseil impérial et proconsul en Asie, Antonin le Pieux
                        fut d'abord et avant tout connu pour son don pour l'administration. Son règne, décrit
                        comme l'apogée de l'Empire Romain, fut paisible. Aucune conquête n'eut lieu, et il
                        fit construire le mur d'Antonin entre le Forth et la Clyde. Son mariage avec Faustine
                        l'Ancienne lui donna quatre enfants, dont Faustine la Jeune qui se maria avec son cousin et frère adoptif Marc Aurèle, le futur empereur romain.
                     
                     
                     
                     - Antonin en lat. Titus Aurelius Fulvius Antoninus Pius, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Antonin le Pieux, Wikipédia l'encyclopédie libre (11 avril 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 28 avril 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Antonin_le_Pieux.
 
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Antonio Beccadelli (en lat. Antonius Panormita)
Humaniste italien né à Palerme en 1394 et mort à Naples en 1471. Il fut nommé conseiller royal par le roi Alphonse d'Aragon en 1434 et joua ensuite jusqu'à sa mort un rôle éminent à la cour de Naples. Chargé
                        de nombreuses missions diplomatiques, il joua un rôle politique spécialement actif
                        dans les troubles qui suivirent la mort du roi Alphonse (1458). Il est l'auteur de
                        plusieurs ouvrages, notamment l'Hermaphrodite et De dictis et factis Alphonsi regis libri quatuor. 
                     
                     
                     
                     - Antonio Beccadelli, Wikipédia l'encyclopédie libre (30 janvier 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 11 mars 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Antonio_Beccadelli.
 
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Antonio Bonfini (en lat. Antonius Bonfinius)
Historien né à Ascoli en 1427, mort en 1502. Il écrit l'histoire hongroise jusqu'en
                        1495 pour Mathias Corvin, roi de Hongrie. 
                     
                     
                     
                     - Antonio Bonfini, Wikipédia l'encyclopédie libre (30 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Antonio_Bonfini.
 
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Apocalypse (en gr. apokalupsis, révélation)
L'Apocalypse est le dernier livre du Nouveau Testament de la Bible. Le livre prophétise ce qui doit arriver à la fin des Temps et le retour
                        de Jésus-Christ sur la terre. Il contient des visions prophétiques et eschatologiques : les sept
                        sceaux, les quatre cavaliers, la chute de Babylone (Rome), et le Jérusalem céleste. La tradition l'attribue à saint Jean l'Évangéliste (L'apôtre Jean.)
                     
                     
                     
                     - Apocalypse, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Apocalypse, Wikipédia l'encyclopédie libre (8 août 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 17 août 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Livre_de_l'Apocalypse.
 
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Apollon appelé aussi Phébus (en gr. Phoibus le Brillant)
Fils de Léto et de Zeus et frère jumeau d’Artémis, il est dieu grec de la lumière, du chant, de la raison,
                        de la musique et de la poésie. Décrit aussi comme dieu à l'arc et flèche, il punit
                        et détruit le méchant. Une légende notoire raconte que quatre jours après sa naissance,
                        Apollon tue au tir à l'arc le dragon, Python, qui avait poursuivi sa mère en route
                        pour Délos.
                     
                     
                     
                     - Apollon, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 août 2009), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1er octobre 2009. https://fr.wikipedia.org/wiki/Apollon.
 - Apollon appelé aussi Phébus, en gr. Phoibus le Brillant , Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Apollonie
Noble matrone romaine qui vécut au début du IVe siècle. Elle fit transporter le corps
                        de Sainte Anastasie à Rome, où elle l'inhuma dans un oratoire construit au milieu de son jardin. 
                     
                     
                     
                     - Édouard, Daras, Les Chrétiens à la cour de Dioclétien, Paris, Périsse Frères, 1867, p. 188. Livre numérique Google, Internet, 15 avril 2014. https://books.google.ca/.
 
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Apollonios de Tyane (en lat. Apollonius)
Philosophe néopythagoricien d'Asie Mineure (déb. de l'ère chrétienne – 97). Auteur
                        d'une Vie de Pythagore, qui fut utilisé par Porphyre et Jamblique, et un Traité sur la divination. Sa Vie fut écrite par Philostrate et publiée entre 217 et 245.  
                     
                     
                     
                     - Apollonios de Tyane, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Apollonios de Tyane, Wikipédia l'encyclopédie libre (23 novembre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 14 janvier 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Apollonios_de_Tyane.
 
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Aquitaine (en lat. Aquitania pays des eaux)
Région historique du sud-ouest de la France. Une des quatre provinces de la Gaule
                        romaine constituées par Auguste. Les Wisigoths s'en emparèrent (418) mais elle fut rattachée au royaume franc en 507. Pépin le Bref y établit son autorité (768) et Charlemagne en fit un royaume pour son fils Louis Ier le Pieux. Érigée en duché, elle revint au Xe s. à la maison de Poitiers, après avoir été âprement
                        disputée. Agrandie de la Gascogne (1058), l'Aquitaine passa à l'Angleterre à la suite du mariage d'Aliénor d'Aquitaine,
                        avec Herni II Plantagenêt (1154). Disputée entre l'Angleterre et la France, elle fut
                        reconne à l'Angleterre par Louis IX (1259), revint à la France et fut cédée de nouveau aux Anglais par le traité de Brétigny
                        (1360). Elle fut définitivement reconquise par Charles VII après la victoire de Castillon
                        (1453).
  
                     
                     
                     
                     
                     Aujourd'hui, région administrative du sud-ouest de la France comptant 5 départements :
                        Dordogne, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne et Pyrénées-Atlantiques. Son chef-lieu,
                        Bordeaux, en est aussi la plus grande ville. 
                     
                     
                     
                     - Aquitaine, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 3 juin 2014. https://www.larousse.fr/encyclopedie/autre-region/Aquitaine/105871.
 - Aquitaine, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Aquitaine, Wikipédia l'encyclopédie libre (4 mars 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 21 mars 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Aquitaine.
 
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Aragon (en esp. Aragón)
Un des royaumes chrétiens établis en 1035 et qui exista jusqu'en 1833. Depuis 1978,
                        l'Aragon est une communauté autonome comprenant les trois provinces de Huesca, Saragosse
                        et Teruel dans le nord-est de l'Espagne.
                     
                     
                     
                     - Aragon (communauté autonome), Wikipédia l'encyclopédie libre (8 septembre 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 28 septembre 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/Aragon_%28communaut%C3%A9_autonome%29.
 - Aragon n. m. - en esp. Aragón, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Royaume d'Aragon, Wikipédia l'encyclopédie libre (1er août 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 28 septembre 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/Royaume_d%27Aragon.
 
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Archimède (en gr. Arkhimêdês)
Grand scientifique grec, on lui doit un corpus scientifique considérable : en mathématiques,
                        il perfectionna le système de numération des Grecs, il compléta les livres d'Euclide sur la géométrie dans l'espace, il découvrit une méthode de calculer Pi d'une précision
                        remarquable. Archimède n'est pas exempte de la légende; la tradition lui attribue
                        la phrase « Eurêka » après avoir trouvé la méthode de mesurer la densité et composition
                        d'une couronne d'or. Il est aussi associé avec la défense de Syracuse après l'attaque
                        par la flotte romaine. On dit qu'il ait construit des miroirs géants au bord de la
                        mer pour réfléchir et concentrer les rayons du soleil dans les voiles des navires
                        romains et ainsi les enflammer. 
                     
                     
                     
                     - Archimède, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Archimède, Wikipédia l'encyclopédie libre (10 août 2016), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 25 août 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Archim%C3%A8de.
 
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Aristandre de Telmessos
Devin grec de l’entourage d’Alexandre le Grand. La légende selon laquelle Aristandre aurait prédit la victoire d’Alexandre grâce à la présence d’une « fontaine d’huile » (d’olive) provient de l’historien
                        Arrien dans le Livre 4, ch. 6 de son Anabase d’Alexandre (Expéditions d’Alexandre). 
                     
                     
                     
                     - Arrien, Expéditions d’Alexandre, Livre 4, mise en ligne par Philippe Remacle en collaboration avec Agnès Vinas, site L’Antiquité grecque et latine du Moyen Age, Internet, 23 juillet 2013. https://remacle.org/bloodwolf/historiens/arrien/quatre.htm.
 - Aristandre de Telmessos, Wikipédia l'encyclopédie libre (15 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 23 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Aristandre_de_Telmessos.
 
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Aristide de Milet (en gr. ancien Aristeidês; en latin Aristides Milesius)
Écrivain grec (-IIe s. ?) initiateur du conte érotique en prose. Ses Fables milésiennes, très appréciées par les Romains, donnèrent le modèle d'un genre d'esprit licencieux. De ces 6 volumes de contes, il nous reste des fragments traduits en latin.
- Aristide de Milet, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Aristide de Milet, Wikipédia l'encyclopédie libre (30 avril 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 28 octobre 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Aristide_de_Milet.
 
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Aristippe le Cyrénaïque (en gr. Aristippos)
Philosophe grec (Cyrène – IVe s.). Élève de Socrate, il fonda l'école cyrénaïque (ou hédonistique). Il aurait passé une partie de sa vie à la cour des deux Denys de Syracus.
- Aristippe, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Chauffepié, Jacques Georges de, Nouveau dictionnaire historique et critique : pour servir de supplément ou de continuation au Dictionnaire historique et critique de M. Pierre Bayle, t. 1, La Haye, Pierre de Hondt, 1750, pp. 456-460. Livre numérique Google, Internet, 2 décembre 2013. https://books.google.fr/.
 
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Aristote (en gr. Aristotelês, dit le Stagirite)
Né à Stagire (Stavro), Macédoine en 384 av. J.-C. et mort à Chalcis,
                        Eubée en 322, le philosophe grec Aristote était l'étudiant de Platon et le tuteur d’Alexandre le Grand. À Athènes, Aristote fonda le Lycée (335) où il enseigna pendant douze ans. La philosophie,
                        selon Aristote, serait la totalité du savoir. Il gagna la réputation du père de la logique grâce à ses analyses des divers genres et parties de discours. Son recueil à ce sujet,
                        l’Organon, parle de la logique comme un instrument du savoir. Aristote étudia également les
                        espèces naturelles (La Physique ; Histoire des animaux) ; la morale (Éthique à Nicomaque ; Éthique à Eudème) ; la politique (Politique ; Constitution d’Athènes), parmi d'autres sujets. De plus, il fit une étude sur la création des genres littéraires,
                        d’où La Poétique et La Rhétorique.
                     
                     
                     
                     - Aristote en gr. Aristotelês, dit le Stagirite, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Aristéas
Un des capitaines du roi d'Égypte Ptolémée Philadelphe qui vécut au IIIe siècle avant
                        J.-C. Il est l'auteur d'une  Histoire des Septante interprètes, ouvrage sur l'époque où la Version des Septante fut faite et sur la manière dont on la fit.
                     
                     
                     
                     - Calmet, Augustin, Dictionnaire historique, critique, chronologique, géographique et littéral de la Bible, t. 4, Paris, Migne, 1846, pp. 471-474. Livre numérique Google, Internet, 25 février 2014. https://books.google.ca/.
 
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Artaxerxès II
Artaxerxès II Mnémon est roi de Perse de -404  à -358. Il est aussi brièvement pharaon
                        d'Égypte. Son frère cadet Cyrus lui dispute le trône, mais celui-ci connaît la défaite
                        définitive en –401. Fils de Darius II et de Parysatis, il paraît qu’Artaxerxès II fut fortement influencé par sa mère
                        au long de son règne.
                     
                     
                     
                     - Artaxerxès II, Wikipédia l'encyclopédie libre (4 juin 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 30 août 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/Artaxerx%C3%A8s_II.
 
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Artémon de Clazomènes
Un ingénieur militaire grec originaire de Clazomènes, surnommé le Phériophorète, actif entre 469 et 429 av. J.-C. à Samos. 
                     
                     
                     
                     - Artémon de Clazomènes, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 12 novembre 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Artémon_de_Clazomènes.
 
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Asmodée
Démon biblique qui possède plusieurs autres noms (par exemple : Asmoth, Aesma, Sidonay,
                        etc.), il apparaît dans le Livre de Tobie, chassé du corps de Sara par l'archeange Raphaël. Selon la tradition juive, il est celui qui sème le discorde entre mari et femme.
                        
                     
                     
                     
                     - Asmodée, Wikipédia l'encyclopédie libre (25 janvier 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 5 avril 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Asmodée.
 - Asmodée, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Assyrie
Royaume en Haute-Mésopotamie qui devint le centre de l'un des grands empires du l’ancien Moyen-Orient, situé dans
                        ce qui est maintenant le nord de l'Irak et le sud-est de la Turquie.
                     
                     
                     
                     - Assyria, Encyclopædia Britannica Online (2010), Encyclopædia Britannica, Internet, 26 août 2010. https://www.britannica.com/EBchecked/topic/39555/Assyria.
 - Assyrie n.f., Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Astyage (en gr. Astuagês, en iranien Ishtuvegu)
Dernier roi des Mèdes (de -584 à -550). Fils de Cyaxare. Il fut vaincu et déposé par son petit-fils et vassal Cyrus II le Grand.
- Astyage, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Astyage, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 28 octobre 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Astyage.
 
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Athènes (en gr. Athinai)
Capitale de la Grèce située sur la plaine d'Attique qui est une des plus anciennes villes du monde. La civilisation athénienne exerça
                        une influence prodigieuse et durable sur de nombreux
                        domaines dans la culture occidentale de l'Antiquité jusqu'à nos jours comprenant la
                        philosophie (Socrate et Platon), le théâtre (Euripide) et la rhétorique (Démosthène).
                     
                     
                     
                     - Athènes, Wikipédia l'encyclopédie libre (1 mars 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 23 mars 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ath%C3%A8nes.
 - Orateurs attiques, Wikipédia l'encyclopédie libre (26 décembre 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 28 mars 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Orateurs_attiques.
 
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Athénée de Naucratis
Érudit et grammairien grec, né à Naucratis en Égypte vers 170, et mort au IIIe siècle.
                        Il est l’auteur du Banquet des Sophistes (ou Banquet des savants), œuvre d’imagination où se rencontrent dans une ambiance festive des penseurs d’époques
                        différentes.   
                     
                     
                     
                     - Athénée, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 18 juin 2013. https://www.larousse.fr/encyclopedie/litterature/Athénée/171098.
 - Athénée, Wikipédia l'encyclopédie libre (13 mai 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 18 juin 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Athénée.
 
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Auguste (en lat. Caius Julius Caesar Octavianus Augustus) (aussi : Octave)
(Rome - 63 av. J.-C. - Nole 14 ap. J.-C.). Auguste fut l'empereur de Rome de -27 av.
                        J.-C. à -14 ap. J.-C. En -45, il devint le petit fils adoptif de Jules César (jusqu'alors, il en était le petit-neveu), et à la mort de l'homme d'état, Auguste
                        devint l'héritier de Rome, ce qui lui rendit aussi le rival de Marc Antoine. Après que celui-ci fut vaincu à Modène, Auguste fonda avec Lépide et Antoine le deuxième triumvirat en -43. Les trois divisèrent par la suite l'Empire
                        romain entre eux ; ce fut Auguste qui prit l'Occident. Pendant son règne, Octave fut
                        victorieux contre Sextus Pompée en Sicile (-36) ainsi que contre Cléopâtre (-31), de qui il reçut l'Égypte. En -38, on lui donna le titre d'Imperator et en -28, celui de princeps senatus (le premier ayant le droit de s'exprimer dans des délibérations sénatoriales). Onze
                        ans après, il reçut aussi le titre d'augustus (terme religieux). Pendant ce temps-là, Auguste fit de Rome un principat, ce qui rendit l'ancienne république l'équivalant d'un Empire qui avait pour Empereur
                        le Sénat et le peuple.
                     
                     
                     
                     - Auguste, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 août 2009), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1er octobre 2009. https://fr.wikipedia.org/wiki/Auguste.
 - Auguste en lat. Caius Julius Caesar Octavianus Augustus, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Augustin Torniel (en ita. Augustino Tornielli)
Né à Barengo dans le district de Novarre en 1543 et mort à Milan en 1622. Il entra
                        dans l'Ordre des Barnabites à Milan en 1569. Il entreprit d'éclaircir l'Histoire Écclesiastique
                        depuis le commencement du monde jusqu'à J.-C. et de la rédiger sous forme d'Annales.
                        
                     
                     
                     
                     - Niceron, Jean-Pierre, Mémoires pour servir à l'histoire des hommes illustres dans la république des lettres, t. 11, Paris, Briasson, 1730, pp. 134-138. Livre numérique Google, Internet, 19 février 2014. https://books.google.ca/.
 
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Aymar Tessonière
Marchand protestant qui vécut dans la deuxième moitié du XVIe siècle. Époux d'Antoine Blancharde et père de Marie Tessonière, dite Marie de Valence. 
                     
                     
                     
                     - Marie de Valence, Wikipédia l'encyclopédie libre (20 février 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 18 juin 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_de_Valence.
 
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Azuba ou Azubah
 Première femme de Caleb. (I Chroniques II : 18, 19).
                     
                     
                     
                     - Azubah, Smith's Bible Dictionary on line, BibleStudyTools.com, Internet, 14 janvier 2016. https://www.biblestudytools.com/dictionaries/smiths-bible-dictionary/azubah.html.
 
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Bala ou Bilha
Dans le livre de la Genèse, Bala est la servante de Rachel et la troisième épouse de Jacob. Elle fut donnée par Rachel à Jacob, son mari, afin qu'au moins par son moyen elle
                        pût avoir un fils. Bala donna deux fils à Jacob : Dan et Nephtali dont la descendance constituera deux des douzes tribus d'Israël : la Tribu de Dan et la Tribu de Nephtali.
                     
                     
                     
                     - Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, trad. Livres de Genèse, La Sainte Bible, 1696; Bruxelles, Société Biblique Britannique et étrangère, 1855, Wikisource, la bibliothèque libre (18 novembre 2015), Internet, 14 janvier 2016. https://fr.wikisource.org/wiki/Bible_Sacy.
 - Bilha, Wikipédia l'encyclopédie libre (29 avril 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 4 novembre 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bilha.
 
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Balaam
Personnage biblique, prophète de Péthor en Mésopotamie. Selon le Livre des Nombres (XXII-XXIV), Balaam est mandé par Balak, le roi de Moab, pour maudire les Israélites qui, après avoir traversé le désert,
                        traversaient ses territoires vers le pays de Canaan. Celui-ci accepte, mais Dieu lui fait savoir, par l'intermédiare de son ânesse, qu'il
                        s'oppose à ses desseins, et le contraint à benir Israël. Les trois tentatives de Balaam de maudire Israël se transforment ainsi en bénédictions.
                        
                     
                     
                     
                     - Balaam, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Balaam, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 17 avril 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Balaam.
 
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Balak ou Balaq
Balak ben Tzippor est le roi de Moab. Selon le Livre des Nombres (XXII-XXIV), Balak convoque Balaam pour qu'il maudisse Israël. Celui-ci accepte, mais Dieu lui fait savoir, par l'intermédiaire de son ânesse,
                        qu'il s'oppose à ses desseins, et le contraint à benir Israël. Les trois tentatives
                        de Balaam de maudire Israël se transforment ainsi en bénédictions.
                     
                     
                     
                     - Balak (parasha), Wikipédia l'encyclopédie libre (15 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 17 avril 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Balak_(parasha).
 
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Barac, Barach, Baraq ou Barak
Dans le Livre des Juges, Barac était fils d’Abinoëm, de Cédés en Nepththali, et général des Hébreux. Sous
                        le commandement de Débora, il lutta contre les armées cananéennes et finit par obtenir une victoire définitive
                        contre les troupes de Sisra et du roi Yabin.
                     
                     
                     
                     - Barac, Wikipédia l'encyclopédie libre (13 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 17 juin 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Barac.
 
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Baudouin Ier de Constantinople
Né à Valenciennes en 1172 et mort vers 1205, Baudouin était comte de Flandre sous
                        le nom de Baudouin IX (1194-1205), comte de Hainaut sous le nom de Baudouin VI (1195-1205),
                        et premier empereur latin de Constantinople (1204-1205). 
                     
                     
                     
                     - Baudouin, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 13 août 2013. https://www.larousse.fr/encyclopedie/groupe-homonymes/Baudouin/107882.
 - Baudouin VI de Hainaut, Wikipédia l'encyclopédie libre (21 juin 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 13 août 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Baudouin_IX_de_Flandre.
 
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Baudouin VI de Flandre, dit de Mons
Fils du comte Baudouin V et d'Adèle de France, il réunit pendant trois ans (1067-1070)
                        le Hainaut (où il regna sous le nom de Baudouin Ier) à la Flandre. 
                     
                     
                     
                     - Baudouin VI de Mons, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Baudouin VI de Flandre, Wikipédia l'encyclopédie libre (16 juin 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 23 juin 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Baudouin_VI_de_Flandre.
 
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Bayan, Baian ou Baïan
Un empereur avar qui régna de 565 à 602. Il ravagea la province de Venise, la basse
                        Pannonie et la Thrace. Il tua quantité d'esclaves, après que Maurice eut refusé de les racheter à vil prix.
                        Il fixa le peuple avar, originaire d'Asie centrale, en l'actuelle Hongrie. 
                     
                     
                     
                     - Bayan, Wikipédia l'encyclopédie libre (13 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 9 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bayan.
 
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Ben Sira (Ben Sirach, Jésus de Sira)
Auteur du Siracide (aussi appelé l'Ecclésiastique, ou La Sagesse de Ben Sira) publié vers 180 av. J-C. Son petit-fils y ajouta une préface dont les seules informations
                        sur Ben Sira sont issues. Les seules certitudes qu'on put tirer du texte sont qu'il
                        fut un érudit et un scribe versé dans la loi et les livres sapientiaux. 
                     
                     
                     
                     - Ben Sira, Wikipédia l'encyclopédie libre (14novembre 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 21 novembre 2011. https://en.wikipedia.org/wiki/Ben_Sira.
 
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Benjamin (en héb. Benyamîn)
Dans la Genèse (XXXV, 16-20), Benjamin, qui signifie le fils de ma droite, est le dernier fils de  Jacob et de Rachel. Il est l'ancêtre éponyme d'une tribu d'Israël qui resta fidèle à Roboam, roi de Juda, après la mort de Salomon.
                     
                     
                     
                     La naissance de Benjamin coûta la vie à Rachel, qui avant de mourir l'appela "Benoni" ou "Ben Oni" ("fils de mon deuil"), mais Jacob changea le nom en Benjamin.
                     
                     
                     
                     - Benjamin, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Rachel, Wikipedia, The Free Encyclopedia (11 avril 2020), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 13 avril 2020. https://en.wikipedia.org/wiki/Rachel.
 - Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, trad. Livres de Genèse, La Sainte Bible, 1696; Bruxelles, Société Biblique Britannique et étrangère, 1855, Wikisource, la bibliothèque libre (18 novembre 2015), Internet, 14 janvier 2016. https://fr.wikisource.org/wiki/Bible_Sacy.
 
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Benoît Pereira (en lat. Pererius)
Jésuite espagnol, né à Valence en 1535 et mort à Rome en 1610. Il est un des plus doctes
                        commentateurs de la Genèse (Commentaria in Genesin). 
                     
                     
                     
                     - Dupin, Louis Ellies, Des auteurs qui ont fleuri pendant les 25 premières années du 17e siècle, Paris, André Pralard, 1719, pp. 133-134. Livre numérique Google, Internet, 25 février 2014. https://books.google.ca/.
 - Benedict Pereira, Wikipédia l'encyclopédie libre (23 octobre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 25 février 2014. https://en.wikipedia.org/wiki/Benedict_Pereira.
 
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Bernard Colnago
 Le révérend Père Bernard Colnago, religieux de la Compagnie de Jésus, né en 1545 et mort en 1611 à Catane. Il avait une dévotion très particulière aux
                        saints Antoine de Padoue et François de Paule. Il est censé avoir fait plusieurs miracles, employant le crédit de ces deux saints.
                     
                     
                     
                     - Outreman, Pierre d', Tableaux des personnages signalés de la Comp.ie de Jésus [...], Balt. Bell. au Compas d'or, 1623, pp. 290-292. Livre numérique Google, Internet, 19 novembre 2013.https://books.google.fr/.
 
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Bernard d'Italie
Roi d'Italie de 813 à 817. Fils illégitime de Pépin, roi des Lombards, né vers 797 et mort à Aix-la-Chapelle en 818.  Il se révolta, à la suite du nouveau
                        partage de l'Empire carolingien (817), contre son oncle, l'Empereur Louis Ier le Pieux, qui le vainquit et lui fit crever les yeux. 
  
                     
                     
                     
                     - Bernard, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Bernard de Septimanie
Aristocrate de l'époque carolingienne, né vers 795 et mort en 844 à Toulouse. Il joua un rôle important d'une part en Aquitaine et dans la Marche d'Espagne, mais aussi à la cour impériale de Louis le Pieux, puis dans les conflits de la période 830-843, finissant exécuté sur l'ordre de Charles le Chauve. 
                     
                     
                     
                     - Bernard de Septimanie, Wikipédia l'encyclopédie libre (18 février 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 21 mars 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_de_Septimanie.
 
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Bernard Ier de Saxe
Duc de Saxe (973-1011), né vers 955 et mort en 1011, il appartient à la dynastie des
                        Billung. 
                     
                     
                     
                     - Bernard Ier de Saxe, Wikipédia l'encyclopédie libre (3 septembre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 5 novembre 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Ier_de_Saxe.
 
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Bernardins et Bernardines
Les 
                     
                     
                     
                     Bernardinsest le nom que prirent les religieux de Cîteaux lorsque saint Bernard de Clairvaux, qui était entré dans leur ordre, l'eut réformé et étendu. Ils avaient en France un grand nombre de couvents, notamment le Collège des Bernardins de Paris.
On connaissait aussi sous le nom de 
                     
                     
                     
                     Bernardinesune congrégation de femmes qui suivait la règle de saint Bernard, et qui se consacrait surtout à l'éducation des jeunes filles. Leurs principales maisons étaient celles de Port-Royal et du faubourg Saint-Antoine.
- Bernardin (ordre religieux), Wikipédia l'encyclopédie libre (30 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 15 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernardin_(ordre_religieux).
 
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Berry ou Berri
Région du centre de la France entre la Loire et la Creuse, au N. du Massif central. Elle couvre la plus grande partie des dép. du Cher et de l'Indre et de quelques parcelles de la Creuse et du Loiret. (Berrichons).
- Berry, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Bertulphe ou Bertou
Gentilhomme flamand et seigneur de Ghistelles au XIe siècle. Il épousa Sainte Godeliève lorsqu'elle n'avait que dix-huit ans. Quelque temps après le mariage, il décida de
                        la faire disparaître et l'enferma dans un cachot. Godeliève réussit à s'enfuir mais
                        son père, par souci de conscience, porta cette séparation devant l'évêque de Tournai qui exigea
                        que les époux reprennent la vie commune. Godeliève lui obéit et revint chez Bertulphe
                        qui la fit étrangler par deux valets quelques jours après son retour. 
                     
                     
                     
                     - Sainte Godelieve de Ghistelles, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 19 juin 2014. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1452/Sainte-Godelieve-de-Ghistelles.html.
 - Sainte Godelina, Wikipédia l'encyclopédie libre (1 avril 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 19 juin 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_Godelina.
 
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Bienheureux Gabriel-Marie (Gilbert Nicolas)
Moine franciscain et cofondateur de l'Ordre de l'Annonciade de sainte Jeanne de Valois, reine de France. Il est né à Riom vers 1462 et mort en 1532 au couvent des Annonciades
                        de Rodez. 
                     
                     
                     
                     - Bienheureux Gabriel-Maria, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 29 avril 2014. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12668/Bienheureux-Gabriel-Maria.html.
 - Ordre de l'Annonciation de la Vierge Marie, Wikipédia l'encyclopédie libre (8 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 29 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_de_l'Annonciation_de_la_Vierge_Marie.
 
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Bienheureux Jean Forest
Prêtre franciscain et martyr en Angleterre au milieu du XVIe siècle. Confesseur de
                        Catherine d’Aragon, il s’opposa au divorce du roi Henri VIII et à la suppression des ordres religieux. Arrêté, il refusa d’accepter le serment
                        de suprématie et fut brûlé vif à Smithfield en 1538. 
                     
                     
                     
                     - Bienheureux Jean Forest, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 1 mai 2014. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11715/Bienheureux-Jean-Forest.html.
 
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Bion de Borysthène
Un philosophe scythe du IIIe siècle avant J.-C., originaire de Borysthène. Il appartenait
                        à l'école des Cyniques, dont il fut l'un des grands représentants. 
                     
                     
                     
                     - Bion de Borysthène, Wikipédia l'encyclopédie libre (14 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 13 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bion_de_Borysthène.
 
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Blanche de Castille
Reine de France, née le 4 mars 1188 à Palencia et morte le 27 novembre 1252 à Melun.
                        Fille d’Alphonse VIII, roi de Castille, et d’Aliénor d’Angleterre, elle épousa en
                        1200 le prince Louis, fils de Philippe Auguste, qui devint en 1223 le roi de France
                        Louis VIII. Blanche donna à son mari douze enfants dont le futur Louis IX et Alphonse de Poitiers. Louis VIII la consultait sur les affaires du royaume et,
                        dans son testament, il la désigna comme régente et comme tutrice de leurs enfants.
                        Régente pendant la minorité de Louis IX (1226-1234), elle brisa la révolte des barons
                        (1226-1231), et mit fin à la croisade des albigeois en concluant le traité de Meaux-Paris
                        (1229). Après la majorité de Louix IX, qu’elle maria à Marguerite de Provence (1234), elle continua à s’occuper des affaires puis exerça à nouveau la régence lorsque
                        le roi participa à la septième croisade (1248-1252). 
                     
                     
                     
                     - Favier, Jean, Blanche de Castille (1188-1252) reine de France, Encyclopædia Universalis (2013), Paris, Encyclopædia Universalis, Internet, 19 juillet 2013. https://www.universalis.fr/encyclopedie/blanche-de-castille/.
 - Blanche de Castille, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 19 juillet 2013. https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Blanche_de_Castille/109055.
 
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Bona Sforza
Bona Sforza (1494-1557) était reine de Pologne et Grande-Duchesse de Lituanie et la
                        mère de Catherine Jagellon, reine de Suède.
                     
                     
                     
                     - Bona Sforza, Wikipédia, l'encyclopédie libre(24 octobre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 24 février 2013.https://fr.wikipedia.org/wiki/Bona_Sforza.
 
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Boulogne
Boulogne-sur-mer : 
                     
                     
                     
                     Ch.-1. d'arr. du Pas-de-Calais, sur la côte du Boulonnais, à l'embouchure de la Liane. [...] HISTOIRE. Port des Morins dans l'Antiquité, la ville suivit au Moyen Âge l'histoire du Boulonnais dont elle fut le chef-lieu. Napoléon Ier y forma le camp de Boulogne (1803) et le futur Napoléon III y tenta de renverser Louis-Philippe Ier en août 1840 (affaire dite de Boulogne) ; arrêté et emprisonné au fort de Ham, il s'évada en 1846, sous le nom de Badinguet
- Boulogne-sur-mer, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Bourges
Ch.-l. du dép. du Cher, au confluent de l'Yèvre et de l'Auron, en Champagne berrichonne. HISTOIRE. Anc. Avaricum, capitale gauloise des Bituriges Cubi, conquise par César en -52, elle devint métropole de l'Aquitaine Ire au IVe s. Au Moyen Âge, elle s'enrichit grâce aux opérations financières et commerciales de J. Cœur. Charles VII, le « roi de Bourges », en fit sa résidence : il y promulgua la pragmatique sanction (1438). Son fils Louis XI y fonda une célèbre université (1463) où devaient enseigner A. Alciat (1529 - 1533) et J. Cujas (1559 - 1566). De nombreux conciles se tinrent entre 1031 et 1584 dans cette anc. capitale du Berry.
- Bourges, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Bourgogne
Région du centre-est de la France qui se divise en quatre départements : Côte-d'Or,
                        Saône-et-Loire, Yonne et Nièvre.
                     
                     
                     
                     - Bourgogne, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Boèce (en lat. Anicius Manlius Severinus Boetius)
Philosophe et homme politique latin, né vers 470 à Rome, mort en 525 à Pavie. Il fit
                        des études scientifiques et philosophiques à Rome, puis à Athènes. À son retour, il
                        devint consul sous Théodoric, roi des Wisigoths. Mais, accusé de complot et de magie, il fut emprisonné : il écrivit alors son œuvre
                        principale, De la consolation de la philosophie, avant d'être executé. Boèce fut l'écrivain et le philosophe le plus distingué de
                        son temps. Il avait embrassé la doctrine d'Aristote, et commenté ses ouvrages; il avait aussi composé des traités de théologie et de
                        mathématiques. Ses ouvrages  exercèrent une profonde influence sur la pensée et la
                        littérature médiévales.
                     
                     
                     
                     - Boèce, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Boèce, Wikipédia l'encyclopédie libre (7 avril 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 avril 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Boèce.
 
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Bracmane, Bramine ou Bramin
BRACMANE, BRAMINE, ou BRAMIN, s. m. Philosophe ou Prêtre Indien. — L'Académie met les trois mots sans remarque. — Il me semble que le 1er ne se dit que des anciens Philosophes, et les deux aûtres des modernes; et parmi ceux-ci, Bramine est le plus usité.
- Bracmane, Bramine ou Bramin, Jean-François Féraud : Dictionnaire critique de la langue française (1787-88), The ARTFL Project, Department of Romance Languages and Literatures, University of Chicago, Internet, 24 août 2009.
 
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Brennos, (en lat. Brennus; IVe siècle av. J.-C.)
Chef gaulois qui, selon la tradition, se serait emparé de Rome vers -387, la tenant
                        pendant plusieurs mois après avoir vaincu les Romains à la bataille d'Allia. La conquête
                        de Rome par fut la seule fois en 800 ans où la ville fut occupée par une armée étrangère,
                        jusqu'à la chute de Rome en 410 face aux Goths.
                     
                     
                     
                     - Brennus, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Brennos (IVe siècle av. J.-C.), Wikipédia l'encyclopédie libre (3 août 2020), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 14 septembre 2020. https://fr.wikipedia.org/wiki/Brennos_(IVe_si%C3%A8cle_av._J.-C.).
 
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Bretagne
Région administrative de l'O. de la France, comptant 4 dép : Côtes-d'Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine et Morbihan. [...] 27 000 km². (...) Unité historique liée au peuplement breton, mais amputée de la région nantaise, la Bretagne coïncide avec la partie péninsulaire du Massif armoricain.
- Bretagne, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Brutus (en lat. Marcus Junius Brutus)
(Rome v. -85 - -42 av. J.-C.). Homme d’État romain et neveu de Caton d’Utique, Brutus fut adopté par César. Bien que Brutus eût participé comme allié de Pompée à la bataille de Pharsale, César le désigna comme propréteur en Gaule cisalpine en
                        -46, ainsi que préteur urbain en -44. Cependant, Brutus se retourna contre César.
                        À l’aide de Cassius, que César avait fait aussi préteur, Brutus projeta d'assassiner
                        l’empereur. Le fait accompli, il s’évada en Macédoine. À Philippes, pourtant, Brutus
                        et Cassius furent vaincus en -42. Ainsi les deux se donnèrent-ils bientôt la mort.
                        En entendant parler de sa mort, sa femme Porcia prit cette même décision funeste.
                     
                     
                     
                     - Brutus en lat. Marcus Junius Brutus, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Burchard de Strasbourg
Vidame de l'évêque de Strasbourg au XIIe siècle. Il fut chargé d'une ambassade au
                        Caire en 1175 par l'empereur allemand Frédéric I Barberousse auprès du sultan Saladin.
                        Il ne reste de lui que des fragments de sa relation du voyage en Terre-Sainte.
                     
                     
                     
                     - Stoffel, Georges, Dictionnaire biographique d'Alsace, Liste préparatoire, Mulhouse, L.-L. Bader, 1869, p. 103. Livre numérique Google, Internet, 5 février 2014.https://books.google.fr/.
 
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Byzance (en gr. Byzantion)
Ville de la Thrace ancienne, établie sur un promontoire baigné au Nord par la Corne d'Or, à l'Est par
                        le Bosphore et au Sud par la mer de Marmara. Colonie de Mégare fondée en -667, elle fut occupée par les Athéniens (de -470 à -411) et prise par
                        Alcibiade en -409. Indépendante en -358, elle devint une des grandes puissances maritimes.
                        Elle fut assiégée à plusieurs reprises, notamment par Philippe de Macédoine (de -341 à -339) et par Septime Sévère qui le fit raser (196). La cité fut reconstruite
                        par Constantin Ier (330) et bapitsée en son honneur Constantinople. La cité devint la capitale de l'Empire byzantin lors du partage de l'Empire (395),
                        puis la capitale de l'Empire ottoman sous le nom d'Istanbul (1453). 
                     
                     
                     
                     - Byzance , Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Bède ou Beda (saint) dit le Vénérable
(Wearmouth, Durham 673 - Jarrow Durham 735) Historien et érudit anglo-saxon. Ses ouvrages
                        sont divers : il a écrit une chronologie basée sur des études détaillées astronomiques,
                        une histoire naturelle, un martyrologie, un ouvrage de métrique, un ouvrage sur la
                        vie de saint Cuthbert et son Histoire ecclésiastique des Angles qui traite les événements de la période entre la conquête de Jules César et l'année 597.
                     
                     
                     
                     - Bède ou Beda (saint) dit le Vénérable, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Béatrice ou Béatrix de Castille
Née en 1293 et morte en 1359, reine de Portugal par son mariage avec Alphonse IV de Porturgal (1309). Fille de Sanche IV, roi de Castille, et de Marie de Molina. 
                     
                     
                     
                     - Béatrice de Castille (1293-1359), Wikipédia l'encyclopédie libre (31 mars 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 23 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Béatrice_de_Castille_(1293-1359).
 
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Bélus d'Assyrie
Bélus est un roi légendaire d'Assyrie et le fondateur légendaire de la ville de Babylone. Son fils tout aussi légendaire est Ninus ou Ninos. Selon Hérodote, il est un petit-fils d'Hercule.
                     
                     
                     
                     - Bélus (Assyrie), Wikipédia, l'encyclopédie libre, (31 décembre 2020), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1 février 2024. https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9lus_(Assyrie).
 
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Bénédictins, ou l'ordre de Saint-Benoît
Une fédération de monastères ayant, au cours de leur histoire, adopté la règle de
                        saint Benoît de Nursie. 
                     
                     
                     
                     L'ordre joua, au Moyen Âge, un rôle considérable : ses abbayes, souvent très riches, furent à la fois des centres de vie religieuse, des foyers de charité et de culture et de vraies puissances politiques. [...] La Révolution française fit disparaître en France l'ordre de Saint-Benoît, mais il se reconstitua, dès 1833, grâce à dom Guéranger, chef de la congrégation de France.
- Bénédictin, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 23 juin 2014. https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/bénédictin/26356.
 - Ordre de Saint-Benoît, Wikipédia l'encyclopédie libre (14 avril 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 23 juin 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_de_Saint-Benoît.
 
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Béotie (en gr. anc. Boiõtía)
Une région de Grèce centrale. Elle est bordée par l’Attique au sud-est, par le golfe Euboïque à l’est, par la Phthiotide au nord, par la Phocide
                        à l’ouest et par le golfe de Corinthe au sud. La capitale antique était Thèbes (actuelle Thiva). 
                     
                     
                     
                     - Béotie, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 21 juillet 2013. https://www.larousse.fr/encyclopedie/autre-region/Béotie/108401.
 - Béotie, Wikipédia l'encyclopédie libre (22 mai 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 21 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Béotie.
 
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Caesar Baronius (en italien Cesare Baronio)
Prêtre italien de l’Oratoire et historien ecclésiastique de renom, né en 1538 à Sora
                        et mort en 1607 à Rome. Il fut confesseur du pape Clément VIII, bibliothécaire de la Vaticane et cardinal (1596). Il a laissé une édition critique
                        du Martyrologe romain (1586) et 12 volumes d’Annales ecclésiastiques (1588-1607), qui retracent l’histoire de l’Église depuis les premiers temps jusqu’à
                        1198. Il est parfois nommé le Père de l’histoire ecclésiastique. 
                     
                     
                     
                     - Cesare Baronius, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 1 septembre 2014. https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Baronius/107638.
 - Cesare Baronio, Wikipédia l'encyclopédie libre (30 août 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1 septembre 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cesare_Baronio.
 
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Caius Sulpicius Peticus
Un homme politique de la République romaine au IVe siècle av. J.-C., de la gens patricienne des Sulpicii. Il a exercé plusieurs fonctions politiques et militaires de premier plan à Rome.
- Caius Sulpicius Peticus, Wikipédia l'encyclopédie libre (15 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 3 avril 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Caius_Sulpicius_Peticus.
 
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Calais (en néerlandais Kales, en flamand occidental Cales)
Commune française qui se trouve sur la côte du pas de Calais. Pendant la guerre de
                        Cent Ans, les Anglais prirent la ville et elle resta sous la domination anglaise durant
                        plus de deux siècles. En 1558, le Français François de Guise le reprit sous le règne d'Henri II. Au 20e siècle, pendant la Seconde Guerre mondiale, la commune fut détruite ; après,
                        on le reconstruisit dans le style flamand en brique rouge.
                     
                     
                     
                     - Calais, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Caleb ou Calubi
Dans l'Ancien Testament, fils d’Hesrom, il épousa d’abord Azuba, et ensuite Ephrata. (I Chroniques II : 9, 18, 24).
                     
                     
                     
                     - Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, trad., I Chroniques, La Sainte Bible, 1696; Bruxelles, SOCIÉTÉ BIBLIQUE BRITANNIQUE ET ÉTRANGÈRE, 1855, Wikisource, la bibliothèque libre (18 novembre 2015), Internet, 14 janvier 2016. https://fr.wikisource.org/wiki/Bible_Sacy.
 
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Calecutiens
Habitants de Calcutta (auj. Kolkata), la capitale de l'État du Bengale-Occidental
                        en Inde.
                     
                     
                     
                     - Calcutta, Wikipédia l'encyclopédie libre (22 novembre 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 23 novembre 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/Calcutta.
 
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Caligula (en lat. Caius Caesar Germanicus)
(Antium 12 – Rome 41). Troisième empereur romain, regnant de 37 à 41, succédant à
                        Tibère. Fils de Germanicus et d'Agrippine l'Ancienne, il mena pendant quelque temps une
                        politique de libéralisme. On attribue à une maladie mentale le brusque changement
                        de sa personnalité qui le fit régner en roi, et en dieu. Il mourut assassiné par plusieurs
                        membres de la garde prétorienne en 41 à Rome. 
                     
                     
                     
                     - Caligula (Caius Caesar Germanicus, dit), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Caligula, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 18 novembre 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Caligula.
 
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Camblès
Un personnage mythologique, qui aurait été Roi de Lydie. Xanthus rapporte, dans ses Histoires de Lydie, que Camblès était grand mangeur et buveur, et très glouton. Une certaine nuit, il
                        coupa sa femme par morceaux et la mangea. Le matin, s’étant aperçu qu’une des mains
                        lui restait dans la bouche, il s’égorgea, parce que le bruit de cette atrocité se
                        répandait déjà parmi les Lydiens. 
                     
                     
                     
                     - Camblès, Wikipédia l'encyclopédie libre (7 avril 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 19 juin 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Camblès.
 
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Cantique des Cantiques ou Le Cantique de Salomon
Situé dans l'Ancien Testament, le Cantique des Cantiques contient des chants d'amour qui se présente comme une
                        suite de poèmes où les voix alternées d'une femme et d'un homme décrivent l'histoire
                        de leur amour.
                     
                     
                     
                     - Cantique des Cantiques, Encyclopaedia Universalis, (2011), Paris, Encyclopædia Universalis, Internet, 23 août 2011. https://www.universalis.fr/encyclopedie/cantique-des-cantiques/.
 - Le Cantique des cantiques, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Capitole ou Capitolin (en lat. Capitolium)
Nom donné à l'une des sept collines de Rome et à l'ensemble des édifices qu'elle supporte. Site légendaire de l'allaitement de Romulus par la louve, cette colline devint le centre religieux de la Rome antique.
- Capitole ou Capitolin, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Carnéade (en gr. Karnéadês)
Philosophe grec de La Nouvelle Académie (Cyrène v. -215 – Athènes v. - 129). Disciple et successeur d'Arcésilas à La Nouvelle Académie, il est le représentant le plus marquant de la philosophie probabiliste.
- Carnéade, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Casilinum
Ville de l'Italie ancienne (Campanie), près de Campoue. Hannibal y vanquit Fabius Cunctator en 216 avant J.-C.
                     
                     
                     
                     - Casilinum , Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Castor (en gr. Kastôr)
Fils de Tyndare et de Léda, qui naquit en même temps que sa sœur, Clytemnestre. Pourtant, deux autres enfants, Hélène et Pollux, naquirent de l’union de Léda avec Zeus après que celui-ci s’était transformé en cygne. Dans une autre version du mythe,
                        Léda pond deux œufs après son union avec Zeus-cygne, et deux couples de jumeaux en
                        sortent, un couple par œuf : Clytemnestre et Castor dans l’un, et Hélène et Pollux
                        dans l’autre.
                     
                     
                     
                     - Castor et Pollux en gr. Kastôr Poludeukês, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Catalogne (en esp. Cataluña, en catalan Catalunya)
Communauté autonome d'Espagne qui comprend quatre provinces: Barcelone, Gérone, Lleida
                        et Tarragone. Elle fit partie de la couronne d'Aragon, l'ensemble des territoires
                        sous la règne des rois d'Aragon (XIIe – XVIIIe siècle).
                     
                     
                     
                     - Catalogne, Wikipédia l'encyclopédie libre (8 septembre 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 28 septembre 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/Catalogne.
 - Catalogne n. f. - en esp. Cataluña, en catalan Catalunya, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Couronne d'Aragon, Wikipédia l'encyclopédie libre (10 juin 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 28 septembre 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/Couronne_d%27Aragon.
 
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Catherine d'Aragon (en ang. Catherine of Aragon)
Catherine d’Aragon (1485-1536), fille de Ferdinand II d’Aragon et d’Isabelle Ire de Castille, épousa le Prince de Galles Arthur Tudor en 1501. À la mort d’Arthur, elle épousa en secondes noces en 1509 son frère, Henri Tudor, le futur Henri VIII. Henri la répudia en faveur d’Anne Boleyn en 1532, provoquant le schisme entre la monarchie anglaise et l’Église catholique.
                     
                     
                     
                     - Catherine d'Aragon, Wikipédia, l'encyclopédie libre(9 février 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 février 2013.https://fr.wikipedia.org/wiki/Catherine_d%27Aragon.
 
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Catherine Jagellon, reine de Suède
Catherine Jagellon (1526-1583) était une princesse polonaise et reine de Suède de
                        par son mariage avec Jean III Vasa, roi de Suède.
                     
                     
                     
                     - Catherine Jagellon, Wikipédia, l'encyclopédie libre(11 octobre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 24 février 2013.https://fr.wikipedia.org/wiki/Catherine_Jagellon.
 
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Cathédrale d'Uppsala
La plus grande cathédrale de Scandinavie. Elle accueille les dépouilles de plusieurs
                        personnages importants de l'histoire de Suède comme les souverains Éric IX le Saint et Gustave Ier Vasa. 
                     
                     
                     
                     - Cathédrale d'Uppsala, Wikipédia l'encyclopédie libre (4 février 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 10 juin 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cathédrale_d'Uppsala.
 
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Caton l'Ancien (en lat. Marcus Porcius Cato)
Caton l’Ancien que l’on appelle couramment aussi Caton le Censeur, était un homme politique romain qui vécut de -234 à -149 av. J.-C. Il est connu
                        pour les luttes qu’il mena contre le luxe, la culture et les mœurs helléniques car
                        il privilégiait toujours les mœurs traditionnelles sur lesquelles Rome était fondé.
                        Il participa à la condamnation de Scipion l’Asiatique, le frère du général Scipion
                        l’Africain. Vers la fin de sa vie, il voyagea à Carthage agissant en ambassadeur. Dans la troisième guerre punique, les discours qu’il prononçait
                        eurent une grande influence. Il ajouta à ces discours 
                     
                     
                     
                     Delenda quoque Carthago, formule qui signifiait
et en outre, il faut détruire Carthage. De nos jours, il ne nous reste que quelques fragments de son œuvre : des parties de ses Origines, une histoire romaine, et De agri cultura, un traité portant sur l’agriculture.
- Caton dit l'Ancien ou le Censeur en lat. Marcus Porcius Cato, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Caïn
Fils d'Adam et Ève, et le frère d'Abel. Caïn apparaît dans le Livre de la Genèse. Le premier être-humain né, il devint le premier meurtrier sur terre quand il tua
                        son frère Abel. Il fut alors condamné à fuir pour toute l'éternité.
                     
                     
                     
                     - Cain and Abel, Wikipédia, l'encyclopédie libre(22 novembre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 novembre 2012.https://en.wikipedia.org/wiki/Cain_and_Abel.
 - Cain, Le Petit Robert : dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Chabrias
Stratège athénien du IVe siècle av. J.-C. En 388, il défait les Spartiates à Égine
                        et commande la flotte envoyée pour assister Évagoras, roi de Chypre, contre les Perses.
                        En 376, il remporte une victoire décisive sur les Spartiates devant Naxos. Il meurt
                        au combat sur l'île de Chios en 357 lors de la guerre des Alliés. 
                     
                     
                     
                     - Chabrias, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 15 janvier 2014. https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Chabrias/112480.
 - Chabrias, Wikipédia l'encyclopédie libre (2 janvier 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 15 janvier 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Chabrias.
 
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Chaldéens
Peuple habitant en Chaldée, région de Sumer occidental. La Chaldée n'exista comme
                        un pays qu'entre la fin du Xe et la mi-VIe siècle av. J.-C., avant d'être assimilé
                        à la Babylonie. Selon la Bible hebreu (le Tanakh), Abraham est originaire de la ville chaldéenne d'Ur Kaśdim (en hébreu).
                     
                     
                     
                     - Chaldée, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Chaldea, Wikipedia, The Free Encyclopedia (20 juillet 2023), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 15 décembre 2023. https://fr.wikipedia.org/wiki/Chald%C3%A9e.
 
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Charites ou Les trois Grâces
Divinités de la Beauté qui appartenaient, avec les Muses, à la suite d'Apollon. On les considérait comme trois filles de Zeus et d'une Océanide, applées Aglaé, Euphrosyne et Thalie, et on leur attribuait les agréments qui embellissent la vie des hommes et des dieux.
- Charites ou Kharites, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Charlemagne ou Charles Ier, dit le Grand
(v.742 – Aix-la-Chapelle 814). Roi des Francs (768-814), roi des Lombards (774-814)
                        et l'empereur de l'empire d'occident (800-814). Considéré non seulement comme le fondateur
                        des deux monarchies française et allemande, mais aussi comme le Père de l'Europe, Charlemagne unit une grande partie de l'Europe occidentale et centrale, établit
                        les principes du gouvernement sur lesquels les grands États européens sont fondés
                        et encouragea la formation d'une identité européenne commune en mettant en œuvre la
                        renaissance carolingienne.
                     
                     
                     
                     - Charlemagne, Wikipédia l'encyclopédie libre (5 décembre 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 9 décembre 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/Charlemagne.
 
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Charles Frédéric de Juliers-Clèves-Berg
Né en 1555, fils de Guillaume de Clèves et de Marie de Habsbourg, meurt à l'âge de
                        20 ans. Il est succédé par son frère, Jean-Guillaume de Clèves.
                     
                     
                     
                     - Rousset de Missy, Jean,Histoire de la succession aux duchez de Clèves, Berg et Juliers..., t. I., Amsterdam, J. Wetstein et G. Smith, 1738, p. 287. Livre numérique Google, Internet, 3 avril 2013.https://books.google.fr.
 
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Charles II, dit le le Chauve
(Francfort-sur-le-Main 823 – Avrieux, Savoie 877). Roi de France (843-877) et empereur d'Occident (875-877). Fils de Louis le Pieux, il s'allia à Louis II le Germanique contre Lothaire. [...] Après avoir renforcé son entente avec Louis par les Serments de Strasbourg (842), il signa le traité de Verdun (843) qui partageait l'empire de Charlemagne en trois. Il obtint la partie occidentale, limitée à l'est par l'Escaut, la Meuse, la Saône et le Rhône. Son règne fut marqué par les invasions normandes et le développement de la féodalité. [...] Père de Louis II le Bègue.
- Charles II le Chauve, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Charles III, dit le Simple
(879 – Péronne 929), roi de France (898-923) et de Lotharingie (911-923). Pour mettre
                        fin aux incursions des Normands, il conclut un traité avec Rollon. Cherchant à restaurer l’unité impériale, il s’empara de la Lotharingie (911). Vaincu
                        près de Soissons (923) et fait prisonnier, il mourut captif à Péronne.  
                     
                     
                     
                     - Charles III le Simple , Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 18 juillet 2013. https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Charles_III/112821.
 - Charles III de France, Wikipédia l'encyclopédie libre (23 juin 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 18 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_le_Simple.
 
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Charles IX de Suède (Karl IX)
(1550 – 1611), roi de Suède (1607 – 1611) et troisième fils de Gustave Vasa. L’éloignement de l’héritier légitime, son neuveu Sigismond, roi de Pologne, lui permit d’exploiter l’attachement des Suédois à la Réforme protestante
                        et de s’emparer du pouvoir dès 1595. Sigismond déposé, il monta sur le trône en 1607.
                        Son règne fut une lutte constante contre la Pologne, la Russie et le Danemark. 
                     
                     
                     
                     - Charles IX, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Charles IX de Suède, Wikipédia l'encyclopédie libre (24 mars 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 4 mai 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_IX_de_Suède.
 
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Charles Quint (en esp. Carlos I)
Charles Quint (Charles d’Habsbourg, Charles I d'Espagne, 1500-1558), empereur du Saint-Empire romain germanique et Roi des Espagnes, était considéré le monarque le plus puissant de son temps. C’est
                        le père de Philippe II d’Espagne.
                     
                     
                     
                     - Charles Quint, Wikipédia, l'encyclopédie libre(18 février 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 février 2013.https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Quint.
 
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Charles VIII
(Amboise 1470 - 1498). Fils du roi Louis XI et de Charlotte de Savoie, Charles VIII fut roi de France de 1483 à 1498. À la mort
                        de son père, Charles VIII monta sur le trône à l'âge de 13 ans. Sa sœur Anne de France agit en régente jusqu'en 1491. Pendant la régence de celle-ci, elle lutta contre
                        le Duc d'Orléans (le futur Louis XII) lors de la Guerre folle pendant laquelle les princes se révoltèrent contre le gouvernement d'Anne de France.
                        Cette guerre se termina enfin en 1488 par la victoire de la monarchie sur Louis d'Orléans.
 
                     
                     
                     
                     À partir de 1494, Charles partit à la conquête du royaume de Naples. Après plusieurs succès, les Espagnols et le Pape se liguèrent contre lui et il dut
                        bâtir en retraite, perdant  ses conquêtes, mais les guerres d'Italie seraient poursuivies
                        par ses successeurs au XVI siècle. À sa mort, il fut succédé par son cousin Louis d'Orléans.
  
                     
                     
                     
                     - Charles VIII, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Charles VIII de France, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 août 2009), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1er octobre 2009. https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_viii_de_france.
 
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Charlotte de Bourbon
Religieuse de l’Ordre de Font-Evraud et comtesse de Nevers, d’Eu et de Rethel, née
                        vers 1474 et morte vers 1520 à Font-Evraud. Le roi Charles VIII lui fit épouser, en l’an 1489, Engilbert de Clèves, comte de Nevers et d’Eu. Elle
                        faisait partie de l’ordre des Annonciades et fit bâtir un dortoir au couvent des Annonciades à Nivernois. 
                     
                     
                     
                     - Hilarion de Coste, Charlotte de Bourbon/Hilarion de Coste, Dictionnaire d'Hilarion de Coste (12 novembre 2010), Société International pour l'Étude des Femmes de l'Ancien Régime, Internet, 30 avril 2014. https://siefar.org/dictionnaire/fr/Charlotte_de_Bourbon/Hilarion_de_Coste.
 - Liste des comtes puis ducs de Nevers, Wikipédia l'encyclopédie libre (16 avril 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 30 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_comtes_puis_ducs_de_Nevers.
 
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Charlotte de Savoie
Reine de France, née vers 1445 et morte en 1483. Fille aînée de Louis II, duc de Savoie,
                        elle fut la seconde femme de Louis XI et la mère de Charles VIII et d'Anne de France. 
                     
                     
                     
                     - Charlotte de Savoie, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Charlotte de Savoie, Wikipédia l'encyclopédie libre (23 mars 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 23 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Charlotte_de_savoie.
 
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Charlotte d’Albret
Dame de Châlus, née en 1480 et morte en 1514. La fille d’Alain d’Albret le Grand et
                        de Françoise de Bretagne, en 1499 elle épouse César Borgia, fils du pape Alexandre VI, et devient propriétaire des terres de Feusines, Néret et La Motte-Feuilly en 1504,
                        ainsi que de Châlus. Son mariage devait conclure le pacte entre le roi Louis XII et le pape Alexandre VI, permettant à celui-ci d’obtenir la bulle pontificale annulant son mariage avec Jeanne de France afin d’épouser la reine veuve Anne de Bretagne. En contrepartie, Louis XII accordait au fils du pape, César Borgia, un duché (le Valentinois) et une épouse
                        noble de naissance française : Charlotte d’Albret. 
                     
                     
                     
                     - Hilarion de Coste, Charlotte d’Albret/Hilarion de Coste, Dictionnaire d'Hilarion de Coste (20 mai 2011), Société International pour l'Étude des Femmes de l'Ancien Régime, Internet, 30 avril 2014. https://siefar.org/dictionnaire/fr/Charlotte_d%27Albret/Hilarion_de_Coste.
 - Charlotte d’Albret, Wikipédia l'encyclopédie libre (29 mai 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 30 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Charlotte_d’Albret.
 
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Chilon de Sparte
Philosophe grec et éphore de Sparte qui contribua à fermer Sparte sur elle-même (VIe s. avant J.-C.). Il est considéré
                        comme l’un des Sept Sages présocratiques. 
                     
                     
                     
                     - Chilon, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 27 août 2013. https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Chilon/113379.
 - Chilon, Wikipédia l'encyclopédie libre (16 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 27 août 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Chilon.
 
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Christ (Jésus) (en lat. Christus)
Les catholiques disent le Christ, les protestants souvent Christ, sans article. Figure centrale de la religion chrétienne, pour laquelle le Christ, c'est-à-dire le Messie, l'Oint du Seigneur, c'est Jésus (Jésus-Christ). Il s'identifie avec le Messie annoncé diversement par les prophètes de l'Ancien Testament (Daniel, VII, 13 ; Isaïe, XI, 1-9 et LII-LIII ; Zacharie, IX, 9), mais le royaume qu'il instaure.n'est pas de ce monde(Jean, XVIII, 36). Il est le fils de Dieu annoncé par Jean-Baptiste (Jean, I, 33). Dieu incarné, il possède les deux natures, homme et Dieu (ce point a soulevée plusieurs hérésies), ce qui fait de lui l'intercesseur, le lien entre les hommes et Dieu. Il a souffert sur la croix et il est mort pour le salut des hommes, compromis depuis la faute d'Adam. Il est donc le Rédempteur et le Nouvel Adam
- Christ en lat. Christus, calqué sur le grec khristos qui traduit l'hébreu mashiah (d'ou messie) « oint », Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Christophe Plantin
Né vers 1520 à Saint-Avertin, près de Tours, et mort le 1er juillet 1589 à Anvers, Plantin fut un relieur et imprimeur de renom
                        dans les Pays-Bas espagnols (actuellement la Belgique).  Il établit sa réputation
                        en publiant, en 1559, la Magnifique et Somptueuse Pompe funèbre. De 1563 à 1568, il publia 260 ouvrages d’auteurs classiques. On lui doit, au total,
                        en 34 ans, la publication de plus de 1500 ouvrages. 
                     
                     
                     
                     - Christophe Plantin, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 17 juin 2013. https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Plantin/138397.
 - Christophe Plantin, Wikipédia l'encyclopédie libre (2 mai 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 17 juin 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Christophe_Plantin.
 
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Chrysippe (en gr. Khrusippos)
Un philosophe grec de l'école stoïcienne né vers 281 av. J.-C. à Soli, en Cilicie,
                        et mort en 206 av. J.-C. 
                     
                     
                     
                     - Chrysippe, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Chrysippe de Soles, Wikipédia l'encyclopédie libre (23 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 25 mars 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Chrysippe_de_Soles.
 
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Cicéron (en lat. Marcus Tullius Cicero)
(Arpium 106 – Formie 43 av. J.-C.) Homme d’État latin, avocat, consul et orateur exceptionnel qui a fort
                        influencé la rhétorique latine. Il se fit champion de la préservation de la République
                        romaine mais ses efforts furent en vain lorsque la république fut finalement détruite
                        après une série de guerres civiles suivies par son assassinat en 43. Cicéron chercha
                        pendant toute sa vie à être un grand homme de l’État et son travail intellectuel témoigne
                        de cette ambition. Un écrivain prolifique, il a produit parmi d'autres ouvrages des
                        plaidoyers (Les Verrines), des harangues politiques (Les Catilinaires), des œuvres théoriques sur l’éloquence (De oratore), des écrits philosophiques (De republica, De officiis, De natura deorum, De officiis, Hortensius, De diuinatione) et des lettres (par exemple Ad Atticum).
                     
                     
                     
                     - Cicéron en lat. Marcus Tullius Cicero, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Marcus Tullius Cicero, Encyclopædia Britannica Online (2011), Encyclopædia Britannica, Internet, 12 mai 2011. https://www.britannica.com/biography/Cicero.
 
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Cimmériens
Peuple de la mythologie grecque, réputé vivre dans un monde nocturne voisin des Enfers. Il est souvent identifié avec les Scythes.
- Cimmériens, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Claude Rangonie (en it. Claudia Rangoni)
Femme noble, née à Modène vers 1537 et morte à Rome en 1593. 
                     
                     
                     
                     - Calabritto, Monica,  Women’s 
Imprese
in Girolamo Ruscelli’s Le imprese illustri (1566), dans The Italian Emblem : A Collection of Essays, dir. Donato Mansueto et Elena Laura Calogero, Glasgow, Librairie Droz, 2007, pp. 65-92. Livre numérique Google, Internet, 14 août 2013. https://books.google.fr/. 
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Claude Élien (en gr. Elianos, en lat. Claudius Aelianus)
Historien et orateur romain (IIe – IIIe s.) de langue grecque, surnommé Élien le Sophiste, qui composa De la nature des animaux et Histoire variée, recueils qui rapportent en anecdotes l’histoire naturelle des animaux et des coutumes
                        culturelles et des événements miraculeux.
                     
                     
                     
                     - Élien en gr. Elianos, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Élien le Sophiste, Wikipédia l'encyclopédie libre (7 mars 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 7 septembre 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lien_le_Sophiste.
 
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Cléarque (en gr. Kleanthês)
Général spartiale (-Ve s.), mercenaire au service de Cyrus le Jeune. Commandant la retraite des Dix Mille, il fut arrêté et mis à mort par Tissapherne (-401). Xénophon fit son portrait dans L'Anabase.
- Cléarque, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Clément d'Alexandrie (en lat. Titus Flavius Clemens)
Écrivain grec (Athènes v.150 – Cappadoce v.215) converti du paganisme au christianisme, Clément essaya d'harmoniser la pensée
                        grecque et le christianisme. Il est considéré comme un Père de l'Église.
                     
                     
                     
                     Dans son Protreptique ou exhortation, il montra la révélation divine dans l’œuvre des philosophes, et dans
                        son Pédagogue il donna les bases de l'éducation chrétiennes.
                     
                     
                     
                     - Clément d'Alexandrie, Wikipédia l'encyclopédie libre (4 novembre 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 7 décembre 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cl%C3%A9ment_d%27Alexandrie.
 - Clément d'Alexandrie en lat. Titus Flavius Clemens, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Clément VII (pape; Jules de Médicis, en it. Giulio di Giuliano de Medici)
(1478 – 1534). 217e pape (de 1523 à 1534), fils naturel de Julien de Médicis et neveu
                        de Laurent le Magnifique. Il s'allia à François Ier contre Charles Quint, mais il dut s’incliner suite au sac de Rome en 1527 et couronner celui-ci empereur
                        (1530). Il excommunia Henri VIII d’Angleterre pour avoir répudié Catherine d’Aragon, ce qui déclencha le schisme anglican en 1534. 
                     
                     
                     
                     - Clément VII [Jules de Médicis], Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Clément VII , Wikipédia l'encyclopédie libre (1 avril 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 30 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Clément_VII.
 
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Coimbra (anc. en fr. Coïmbre)
Ville du Portugal, dans la Beira, chef-lieu de district, sur le Mondego. Première
                        capitale du Portugal, remplacée par Lisbonne en 1255. 
                     
                     
                     
                     - Coimbra, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 16 avril 2014. https://www.larousse.fr/encyclopedie/ville/Coimbra/114036.
 - Coimbra, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Compiègne
Chef-lieu d'arrondissement de l'Oise, en région Picardie, au nord de la forêt du même
                        nom.
                     
                     
                     
                     Histoire. Anc. station romaine (Compendium), séjour royale dès les Mérovingiens. Charles II le Chauve y fit bâtir un palais (IXe s.). Charles V y tint des états généraux (1358). En 1430, Jeanne d'Arc y fut faite prisonnière par les Anglais. Le château, dont la reconstruction entamée sous Louis XVI (par Le Dreux de La Châtre), devint la résidence d'élection de Napoléon III. [...]
- Compiègne, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Compiègne, Wikipédia l'encyclopédie libre (24 mars 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 26 mars 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Compiègne.
 
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Conrad Ier de Bavière ou de Bourgogne, dit le Vieux
Fils de Welf Ier de Bavière, né vers 800 et mort entre 862 et 866. Il fut comte d'Argengau, de Paris et d'Auxerre,
                        et fut abbé laïc de Saint-Germain d'Auxerre et de Saint-Gall. Il est le frère de Judith de Bavière, épouse de Louis le Pieux, et d'Emma de Bavière, épouse de Louis II le Germanique. 
                     
                     
                     
                     - Conrad Ier de Bourgogne , Wikipédia l'encyclopédie libre (14 mars 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 21 mars 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Conrad_Ier_de_Bourgogne.
 
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Constance II de Sicile ou Constance de Hohenstaufen
Petite-fille de l'empereur Frédéric II du Saint-Empire, fille de Manfred de Hohenstaufen, née en 1248 à Catane et morte en 1302 à Barcelone. Elle épousa à l'âge de 14 ans
                        Pierre III d'Aragon. En 1282, à la suite de la révolte des Vêpres siciliennes, elle reçoit la couronne
                        de Sicile.
                     
                     
                     
                     - Constance de Hohenstaufen (1248-1302) , Wikipédia l'encyclopédie libre (2 avril 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 15 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Constance_de_Hohenstaufen.
 
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Constantin Ier le Grand (en lat. Flavius Valerius Aurelius Claudius Constantinus)
(Naissus, auj. Niš, entre 270 et 288 – Ancyrona, près de Nicomédie 337). Empereur
                        romain de l’empire d’Orient (312) et puis le seul souverain d'Orient et d'Occident
                        à partir de 324. Pendant son règne, il proclama le christianisme comme la religion
                        d'État (313) et déplaça la capitale de Rome à Byzance qu'il rebaptisa Constantinople
                        (324).
                        
                     
                     
                     
                     - Constantin Ier le Grand en lat. Flavius Valerius Aurelius Claudius Constantinus, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Constantin Ier (empereur romain), Wikipédia l'encyclopédie libre (22 mai 2016), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 21 juin 2016. https://fr.wikipedia.org/wiki/Constantin_Ier_(empereur_romain).
 
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Constantin V, dit Copronyme ou Caballinos
(718-775), empereur byzantin (741-775), fils de Léon III l’Isaurien. Homme de guerre,
                        il chassa les Arabes d’Asie Mineure, sauva Constantinople attaquée par les Bulgares (756) pour enfin les écraser en 763. Constantin finit pourtant
                        par rompre avec Rome à cause des querelles entre les églises byzantines et catholiques
                        romaines.
                     
                     
                     
                     - Constantin V , Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 14 août 2013. https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Constantin_V/114488.
 - Constantin V, Wikipédia l'encyclopédie libre (21 juillet 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 14 août 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Constantin_V.
 
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Constantinople (en gr. Kônstantinoupolis, auj. Istanbul)
Fondée par l’empereur romain Constantin Ier le Grand en 330, Constantinople fut l'ancienne capitale de l’Empire romain d'Orient, l’Empire
                        byzantin, l’Empire latin et de l’Empire ottoman. Elle fut également la capitale religieuse
                        de l’Orient chrétien au Moyen Âge. En 1453, Constantinople fut occupé par les Turcs,
                        prenant dès lors le nom d’Istanbul, situé actuellement dans le nord-ouest de la Turquie.
                     
                     
                     
                     - Constantinople, Wikipédia l'encyclopédie libre (11 décembre 2023), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 15 décembre 2023. https://fr.wikipedia.org/wiki/Constantinople.
 - Constantinople en gr. Kônstantinoupolis, auj. Instanbul, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Corinthe (en gr. Kórinthos)
Ville de Grèce située au fond du golfe appelé par le même nom qui, selon la tradition
                        grecque, aurait été fondée par Sisyphe, fils d’Éole. Vers 50 ap. J.-C., Saint Paul y fonda une de ses églises.
                     
                     
                     
                     - Corinthe en gr. Kórinthos, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Coriolan (en lat. Gnaeus Marcius Coriolanus)
Général romain légendaire du Ve siècle avant J.-C., Coriolan s’attira la haine du
                        peuple qui se méfia de son pouvoir et de son mépris de la voix populaire. Obligé de
                        se réfugier chez les Volsques, il les mena en bataille contre Rome. Seules les prières
                        de sa mère et de sa femme l’arrêtèrent dans son désir de vengeance. Il inspira à Shakespeare
                        son drame Coriolanus (vers 1607).
                     
                     
                     
                     - Coriolan, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 19 juillet 2013. https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Coriolan/114691.
 
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Corneille Thielemans (en lat. Cornelio Tielmans)
Écrivain ecclésiastique, hagiographe et historien d'Anvers, né en 1560 et mort en
                        1634. Il est l'auteur de la Vie de la Bienheureuse Jeanne de Valois, 1622. 
                     
                     
                     
                     - Hilarion de CosteJeanne de France (1464-1505)/Hilarion de Coste, Dictionnaire Hilarion de Coste (6 décembre 2010), Société International pour l'Étude des Femmes de l'Ancien Régime, Internet, 23 avril 2014. https://siefar.org/dictionnaire/fr/Jeanne_de_France_(1464-1505)/Hilarion_de_Coste.
 - Liste provisoire des noms destinés à figurer dans la biographie nationale, Bruxelles, 1860, p. 71. Livre numérique Google, Internet, 23 avril 2014. https://books.google.fr/.
 
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Cornelia Africana
Née vers 189 av. J.-C., morte vers 100 av. J.-C., Cornelia est la fille du célèbre
                        Scipion l’Africain, vainqueur d’Hannibal Barca, l’épouse de Tiberius Sempronius Gracchus, et la mère des Gracques. Symbole de la mère vertueuse et responsable, elle fit connaître
                        à ses enfants la culture grecque et les prépara à la vie publique. 
                     
                     
                     
                     - Cornelia Africana, Wikipédia l'encyclopédie libre (13 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 14 août 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cornelia_Africana.
 
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Coré ou Koré
 Fils d’Isaar, de la race de Lévi, et père d’Aser, d’Elcana et d’Abiasaph. Peu satisfait du rang qu’il tenait parmi les enfants de Lévi, et jaloux
                        de l’autorité dont Moïse et Aaron jouissaient, forma contre eux un parti, où il engagea Dathan, Abiron et Hon, avec eux deux cent cinquante des principaux Lévites (Livre des Nombres, 16). Dieu exerça une punition terrible contre ces rebelles, en les abîmant tout
                        vivants dans la terre qui s’ouvrit pour les engloutir. Les enfants de Coré furent
                        préservés de ce malheur et continuèrent à servir dans le tabernacle du Seigneur. On
                        leur attribue plusieurs Psaumes qui portent le nom de Coré (XLI, XLIII-XLVIII, LXXXIII, LXXXIV, LXXXVI, LXXXVII).
                        
                     
                     
                     
                     - Coré, Wikipédia l'encyclopédie libre (18 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 10 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Coré_(Bible).
 
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Cozbi
Fille de Zur, prince des Madianites. Étant allée avec d’autres jeunes femmes, chez
                        les Hébreux, Cozbi sollicita à l’idôlatrie les principaux des Israélites. Après que
                        Zambri entra dans la tente pour avoir des relations sexuelles avec elle, Phinées, fils d’Éléazar, y entra après lui, et les perça tous deux de son épée (Num. 25 : 6, 15). 
                     
                     
                     
                     - Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, trad. Livres des Nombres, La Sainte Bible, 1696; Bruxelles, Société Biblique Britannique et étrangère, 1855, Wikisource, la bibliothèque libre (18 novembre 2015), Internet, 14 janvier 2016. https://fr.wikisource.org/wiki/Bible_Sacy.
 
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Crispus (en lat. Flavius Julius Crispus Caesar)
Fils aîné de l'Empereur Constantin le Grand et de Minervina, né vers 305 et mort en 326. Il devint César en 317, consul en 318,
                        et remporta en 323, dans l'Hellespont, une victoire navale importante. En 326, il
                        fut accusé par sa belle-mère Fausta d'avoir voulu abuser d'elle et fut exécuté sur l'ordre de son père Constantin. 
                     
                     
                     
                     - Flavius Julius Crispus , Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 4 novembre 2013. https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Crispus/115190.
 - Crispus, Wikipédia l'encyclopédie libre (29 avril 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 4 novembre 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bilha.
 
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Ctésias (en grec ancien Ktêsìas)
Né à Cnide, Ctésias était un médecin et historien grec au Ve siècle. Il est principalement
                        l'auteur de récits historiques sur l'Inde et la Perse.
                     
                     
                     
                     - Ctésias, Wikipédia l'encyclopédie libre (14 novembre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 12 décembre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ctesias.
 - Ctésias, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Cumes (en gr. Kumê)
Ancienne cité de la Grande-Grèce fondée par des Ioniens de Chalcis et d’Érétrie au
                        VIIIe siècle av. J.-C., située actuellement dans la region de Campanie en Italie méridionale.
                     
                     
                     
                     - Cumes en gr. Kumê, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Cylicranes
 Peuple voisin d'Héraclée, venu de Lydie avec Hercule. Les Cylicranes habitaient au pied du mont Œta et au-dessous de Trachinie. 
                     
                     
                     
                     - Athénée de Naucratis, Banquet des savants, T. 4, Paris, Lamy, 1789, p. 190. Livre numérique Google, Internet, 7 janvier 2014. https://books.google.fr/.
 - Bruzen de La Martinière, Antoine-Augustin, Le Grand dictionnaire géographique, historique et critique […], Paris, chez les librairies associés, 1768, p. 570. Livre numérique Google, Internet, 7 janiver 2014. https://books.google.fr/.
 
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Cynewise ou Cynwise
Reine de Mercie au VIIe siècle, épouse de Penda, roi de Mercie. De cette union naissent sept enfants : Wulfhere, Paeda, Berthwald,
                        Cyneburg, Æthelred Ier, Cyneswith et Wilburga.  
                     
                     
                     
                     - Penda, Wikipédia l'encyclopédie libre (26 juin 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 18 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Penda.
 
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Cyrus II le Grand (en gr. Kuros)
Fondateur de l'Empire perse achéménide (-550 à -530). Fils de Cambyse Ier et de Mandane [...]. Roi d'Anshan, il se révolta contre son suzerain Astyage, roi des Mèdes (-556), le déposa (-550) et substitua à l'empire mède un empire perse, mieux organisé et plus puissant. Il annexa d'abord la Lydie (Crésus) et les cités grecques de la côte d'Asie Mineure, puis l'Iran oriental, la Syro-Palestine, l'Arabie du Nord. En -539 il prit Babylone, tua Balthasar, fit prisonnier Nabonide, et entra dans la ville en libérateur. Il s'y fit reconnaître comme roi, sans pourtant annexer le pays. Il se concilia les populations soumises par Babylone en leur restituant leurs divinités. Il mit fin à la captivités des Juifs, autorisant 40 000 d'entre eux à retourner en Palestine [...]. Son fils Cambyse II lui succéda.
- Cyrus II le Grand, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Césaire de Heisterbach (en lat. Caesarius Heisterbach)
Un moine cistercien de l’Allemagne médiévale, né vers 1180 près de Cologne, et mort
                        vers 1240. Il est parfois appelé le Moine Césarius. Il écrivit entre 1219 et 1223 le Dialogus magnus visionum ac miraculorum (Le dialogue des miracles), un des textes les plus connus et appréciés à l’époque.
                        Dans cet écrit on trouve 746 histoires hagiographiques de miracles, composées sous
                        forme de dialogue entre un novice et son maître. Il est également l’auteur de Volumen diversarum visionum seu miraculorum et d’Actus, passio et miracula domini Engelberte. 
                     
                     
                     
                     - Césaire de Heisterbach, Wikipédia l'encyclopédie libre (15 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 3 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Césaire_de_Heisterbach.
 
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Césare Ripa
César Ripa, né vers 1555 à Pérouse, mort en 1622, est un érudit italien du XVIe siècle.
                        Il est l'auteur d'un unique ouvrage, l'Iconologie (Iconologia overo Descrittione dell'Imagini universali), publié à Rome en 1593, dont l'influence sera profonde sur la pensée artistique
                        et littéraire de deux siècles. L'ouvrage est un recueil de personnifications allégoriques
                        de vertus, de vices, de tempéraments, de passions, qui met à contribution la littérature
                        ancienne sur les hiéroglyphes, la physiognomonie, les emblèmes, le symbolisme des
                        couleurs, les bestiaires et les encyclopédies du Moyen Âge. 
                     
                     
                     
                     - Le Cannu, Marc, Ripa Césare (1560-env. 1623), Encyclopédie Universalis, (2013), Paris, Encyclopædia Universalis, Internet, 15 mai 2013. https://www.universalis.fr/encyclopedie/cesare-ripa/.
 - Césare Ripa , Wikipédia l'encyclopédie libre (14 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 15 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cesare_Ripa.
 
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Cœlius Rhodigin (Lodovico Ricchieri)
Originaire de Venise, Rhodigin (Rovigo 1469 – 1525) était écrivain et professeur de
                        grecque et de latin. Son ouvrage le plus important est Antiquarium Lectionum (Antiques leçons).
                     
                     
                     
                     - Caelius Rhodiginus, Wikipédia l'encyclopédie libre (5 avril 2023), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 15 décembre 2023. https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C5%93lius_Rhodiginus.
 - Lodovico Ricchieri Caelius Lodovicus Rhodiginus, Summa Gallicana, Internet, 5 mai 2011. https://www.summagallicana.it/lessico/r/Ricchieri%20Lodovico.htm.
 
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Dalila
Le personnage biblique Dalila séduit Samson et lui rasa la tête pendant que celui-ci dormait après avoir appris que sa force
                        se trouvait dans la chevelure.
                     
                     
                     
                     - Dalila, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Damascius (en gr. Damaskios)
 Philosophe néoplatonicien, né à Damas vers 470, et mort vers 544, probablement en
                        Syrie. Il était le disciple d’Isidore de Gaza et de Marinos de Néapolis, et le dernier
                        successeur de Platon à la tête de l’Académie, au moment de la fermeture de l’école d’Athènes par Justinien en 529. On possède de lui des fragments d’une Vie de son maître Isidore, des notes d’élèves prises pendant ses propres cours sur Phédon et sur Philèbe, un commentaire sur Parménide, dont le début est perdu, enfin un ouvrage intitulé Questions et solutions concernant les premiers principes. 
                     
                     
                     
                     - Hadot, Pierre, Damascius (470 env.-env. 544) , Encyclopædia Universalis (2013), Paris, Encyclopædia Universalis, Internet, 5 juillet 2013. https://www.universalis.fr/encyclopedie/damascius/.
 - Damascios, Wikipédia l'encyclopédie libre (15 mai 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 5 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Damascios.
 
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Dan
Le cinquième fils de Jacob, patriarche biblique du livre de Genèse. Il a pour mère Bilha, servante de Rachel qui était alors stérile.
 
                     
                     
                     
                     Il donna son nom à la tribu de Dan, une des douze tribus d’Israël, qui occupa d’abord la région située à l’ouest de Jérusalem, puis s’installa au nord de la Palestine, près des sources du Jourdain, autour de l’ancienne ville cananéenne de Laïsh, qui s’appela dès lors Dan. 
                     
                     
                     
                     - Dan (Bible), Wikipédia l'encyclopédie libre (16 avril 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 4 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Dan_(Bible).
 - Tribu de Dan, Wikipédia l'encyclopédie libre (5 juin 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 4 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tribu_de_Dan.
 
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Daniel
Le quatrième des grands prophètes dans la tradition chrétienne qui, après son exil à Babylone entre 587 et 538 av. J.-C., fait connaître au roi Nabuchodonosor la suprématie de Dieu. Livre le plus récent de l'Ancien Testament, le Livre de Daniel fut écrit en hébreu et araméen. Les chapitres I-VI racontent les aventures de Daniel
                        et les chapitres VII-XII décrivent les visions eschatologiques de Daniel. La tradition
                        catholique admet aussi des adjonctions à Daniel après le chapitre XII, notamment l'histoire de Suzanne et les vieillards, L'idol de Bel, et Le Dragon.
                     
                     
                     
                     - Daniel, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Daniel (Livre de), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Livre de Daniel, Wikipédia l'encyclopédie libre (26 novembre 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 8 décembre 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Livre_de_Daniel.
 
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Darios ou Darius Ier
Darius Ier, dit Darius le Grand, né vers -500, mort en -486, fut roi de Perse de -522 jusqu'à sa mort. Il est le
                        fils d'Hystape et le petit-fils d'Arsamès. Il prit part à la conjuration contre Bardiya
                        et monta sur le trône. Il imposa son autorité à l'ensemble de l'Empire achéménide,
                        l'étendant jusqu'à l'Iaxarte et l'Indus à l'Est, soumettant les Thraces et les Maédoniens
                        à l'Ouest. Grand organisateur de l'empire, il réforma l'administration, fit creuser
                        le canal du Nil à la mer Rouge et frapper les premières monnaies perses, les dariques.
                        Après avoir réprimé la révolte des cités grecques d'Asie (-499 à -493), il lança une
                        expédition contre la Grèce qui s'acheva par la défaite de Marathon (-490). Son fils
                        Xerxès Ier lui succéda.
                     
                     
                     
                     - Darios ou Darius, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Darius Ier, Wikipédia l'encyclopédie libre (17 avril 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 14 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Darius_Ier.
 
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Dathan
 Frère d’Abiron, fils d’Éliab, et petit-fils de Phallu, de la tribu de Ruben. L’un des conjurés avec
                        Coré et Abiron, contre Moïse et Aaron dans le désert (Livre des Nombres, 16). Dieu exerça une punition terrible contre ces rebelles, en les abîmant tout
                        vivants dans la terre qui s’ouvrit pour les engloutir.  
                     
                     
                     
                     - Dathan, Wikipédia l'encyclopédie libre (14 avril 2015), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 14 janvier 2016. https://en.wikipedia.org/wiki/Dathan.
 
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David
Selon la Bible (de I Samuel, XVI à I Rois, II), David, fils de Jessé, fut choisi par Dieu pour succéder à Saül comme roi d’Israël (v. -1000 à -972). Après la défaite du géant Goliath, champion
                        des Philistins, que David tua par un coup de fronde à la tête, Saül le nomma comme chef de ses armées
                        et lui donna sa fille Michol comme épouse. À la mort de Saül, David devint, d’abord, le roi de Juda et puis de tout Israël. Il conquit Jérusalem et en fit la capitale sainte en y transférant l’Arche d’alliance. Pourtant, la décadence de sa prospérité commença lorsqu’il fit tuer Urie, un officier
                        dévoué, pour cacher son rapport adultère avec la femme d’Urie, Bethsabée, qui était devenue enceinte. Les malheurs de David à cause de son péché comprennent
                        le viol de sa fille Thamar par son fils Amnon, qui fut vengé par son fils Absalon. À sa mort, son quatrième fils Salomon accéda le trône.
                     
                     
                     
                     Musicien poète qui écrivit 73 Psaumes que la Bible lui attribue, il est considéré comme figure messianique. Jésus, considéré comme le messie par 
                        les Chrétiens, est appelé rejeton ou fils de David.
                     
                     
                     
                     - David, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - David (Bible), Wikipédia l'encyclopédie libre (30 décembre 2009), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 8 janvier 2010.
 
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De Cain et Abel
Un ouvrage exégétique de saint Ambroise de Milan.
                     
                     
                     
                     - P. Bernard, Communion des saints, son aspect dogmatique et historique, Dictionnaire de théologie catholique (1908), Internet Archive, 9 juillet 2024. https://archive.org/details/dictionnairedet03vaca/page/220/mode/2up?q=Cain.
 
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De disciplina scholarium
Un écrit didactique longtemps attribué à Boèce, mais plus probablement écrit par un rédacteur anonyme qui l'aurait composé entre
                        1230 et 1240 à Paris. Le narrateur du Disciplina, qui écrit sous le nom de Boèce, discute de l'enseignement et du rôle des maîtres
                        et des élèves. Dès son apparition, l'ouvrage rencontre une large popularité. 
                     
                     
                     
                     - Boethius, A. Galonnier, Boece, Opuscula Sacra, Volume 1 : Capita Dogmatica, Leuven, Peeters, 2007, pp. 41-42. Livre numérique Google, Internet, 7 mai 2013. https://books.google.fr/.
 - Pseudo-Boèce, De disciplina scolarium, éd. O. Weijers, Leyde, 1976.
 
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De l'avarice (en latin De avaritia
 Un dialogue écrit par Poggio Bracciolini en 1428-1429 dans lequel il dénonce explicitement l'avarice.  
                     
                     
                     
                     - Poggio Bracciolini, Wikipédia l'encyclopédie libre (27 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 10 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Poggio_Bracciolini.
 
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De la doctrine chrétienne (en latin De doctrina christiana)
Un des principales œuvres de saint Augustin. De doctrina christiana (De la doctrine chrétienne) est un traité d'initiation à l'exégèse biblique commencé
                        en 396 et achevé en 426. Le traité est composé de deux parties : herméneutique (livres
                        I à III), et homilétique (livre IV). 
                     
                     
                     
                     - Augustin (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Augustin d'Hippone, Wikipédia l'encyclopédie libre (21 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 avril 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_d'Hippone.
 
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De la Trinité (en lat. De trinitate)
Une œuvre en quinze livres de saint Augustin. L'auteur a pour objectif de combattre les erreurs de la raison qui corrompent la
                        foi et de montrer la vérité de la trinité des personnes en un seul et vrai Dieu. 
                     
                     
                     
                     - De la Trinité (Augustin), Wikipédia l'encyclopédie libre (8 avril 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 16 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/De_la_Trinité_(Augustin) .
 
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De Legibus (ou Des Lois) (en gr. Νόμοι)
Le dernier et le plus long dialogue de Platon qui discute la philosophie politique et présente le problème de la meilleure constitution
                        politique. Platon est plus expérimental ici que dans La République. Il analyse des constitutions réelles et propose une constitution aussi juste que
                        possible en grand détail.
                     
                     
                     
                     - Les Lois, Wikipédia, l'encyclopédie libre(24 juin 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 15 janvier 2013.https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Lois.
 
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De singularitate clericorum (De la singularité des clercs)
Une œuvre publiée au IIIe siècle, le plus souvent attribuée à saint Cyprien, mais parfois à Origène et à saint Augustin aussi. L'auteur combat les abus de membres du clergé qui cohabitent avec des femmes
                        en dehors du mariage et s'efforcent de les mettre en garde contre les dangers de cette
                        vie commune et contre les soupçons auxquels elle expose les clercs.
                     
                     
                     
                     - Cyprien de Carthage, Wikipédia l'encyclopédie libre (16 avril 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cyprien_de_Carthage.
 - Verwilghen, Albert, Christologie et spiritualité selon saint Augustin, L'hymne aux Philippiens, Paris, Éditions Beauchesne, 1958, p. 50. Livre numérique Google, Internet, 1 mai 2013. https://books.google.fr/.
 
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De verbis domini et apostoli
Une collection de sermons de saint Augustin explique les paroles du Christ tirés des Evangiles et autres livres du Nouveau Testament.
                     
                     
                     
                     - P. Verbraken, La collection de sermons de saint Augustin «De Verbis Domini et Apostoli», Revue Bénédictine vol. 77, 1-2, 1967, Brepols online, Internet, 17 juillet 2020. https://www.brepolsonline.net/doi/abs/10.1484/J.RB.4.00663.
 
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Delphes (en gr. Delphoi)
Ancienne ville grecque située en Phocide au pied du Mont Parnasse. Un endroit religieux de profonde importance, c'était là où se trouvait le temple
                        d’Apollon, existant depuis le -VIIe siècle av. J.-C., où le dieu aurait tué le serpent Python. Ces merveilles religieuses recevaient maintes trésors et attiraient de nombreux
                        pèlerins grecs.
                     
                     
                     
                     - Delphes en gr. Delphoi, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Denis Ier de Portugal
Denis, roi de Portugal, surnommé le Fernier, le Roi Troubadour ou le père de la Patrie, né à Lisbonne le 9 octobre 1261, mourut le 7 janvier 1325. Sa femme fut sainte Élisabeth du Portugal.
                     
                     
                     
                     - Denis Ier, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Denis Ier de Portugal, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 3 avril 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Denis_Ier_de_Portugal.
 
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Denys d'Halicarnasse (en gr. Dionusios, en lat. Dionysius Halicarnasseus)
(-1er siècle). Historien et critique grec. Il passa sa vie comme professeur de rhétorique
                        à Rome, où il fréquenta un cercle littéraire. On a de lui : les onze premiers livres
                        de son Archéologie romaine ; son Traité de l'arrangement ; son Étude sur les anciens orateurs etLes Antiquités romaines.
                     
                     
                     
                     - Denys d'Halicarnasse en gr. Dionusios, en lat. Claudius Galenus, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Denys d'Halicarnasse, Wikipédia, L'encyclopédie libre (1 mai 2020), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 17 septembre 2020. https://fr.wikipedia.org/wiki/Denys_d%27Halicarnasse.
 
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Deutéronome
Cinquième livre du Pentateuque, Deutéronome comprend 34 chapitres qui racontent les événements et préceptes figurant
                        déjà dans l'Exode, le Lévitique et les Nombres, et y ajoute le récit des derniers discours de Moïse aux Israélites et le récit de sa mort avant l'entrée dans la Terre promise (au pays
                        de Canaan). 
                        
                     
                     
                     
                     - Deutéronome, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Deutéronome, Wikipédia l'encyclopédie libre (30 septembre 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 3 novembre 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Deutéronome.
 
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Diane (en lat. Diana)
Déesse italique et romaine identifiée dès le - VIe s. à l'Artémis grecque. La Diane primitive, dont les légendes sont très pauvres, était une des plus anciennes divinités adorées par les Latins. Ses sanctuaires les plus importants étaient ceux de Capoue (Diana Tifatina) et d'Aricie, sur les bords du lac de Nemi (Diana Nemorensis).
Pour apprendre plus sur le mythe de Diane, veuillez consulter https://fr.wikipedia.org/wiki/Diane_(mythologie).
                     
                     
                     
                     - Diane en lat. Diana, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Diane (mythologie), Wikipédia l'encyclopédie libre (12 août 2009), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1er octobre 2009. https://fr.wikipedia.org/wiki/Diane_%28mythologie%29.
 
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Dinias ou Deinias
Un personnage dans les Choses incroyables que l'on voit au delà de Thulé, récit de voyages fabuleux en vingt-quatre livres écrit par Antoine Diogène, écrivain grec de l'époque romaine.
                     
                     
                     
                     - Antoine Diogène, Wikipédia l'encyclopédie libre (4 septembre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 3 décembre 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_Diogène.
 
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Dioclétien (en lat. Caius Aurelius Valerianus Diocletianus)
(Près de Salone, auj. Split, Dalmatie 245 – Salone v. 313). Empereur romain de 284
                        à 305. Né dans une famille modeste, il se distingua sous Probus et Aurélien, et fut proclamé empereur par ses soldats à la mort de Numérien. Après s'être débarrassé
                        du frère de ce dernier, Carin, il partagea le pouvoir avec Maximien qu'il promut à la dignité de César, puis d'Auguste (285). En 293, cette dyarchie
                        devint une tétrarchie ; chacun des deux Augustes s'adjoignit un César : Maximien,
                        Constance Chlore, et Dioclétien, Galère. Le Sénat perdit toute son autorité. Rome
                        ne fut plus la capitale de l'Empire ; Dioclétien, maître de l'Orient, résida à Nicomédie,
                        Maximien, maître de l'Occident, à Trèves. Malgré ce partage, l'unité monarchique subsistait ;
                        premier Auguste de l'Empire, Dioclétien restait le souverain suprême. Dioclétien entreprit
                        des réformes administratives, fiscales et économiques. En 303, il déclancha contre
                        les chrétiens la persécution la plus dure que l'Église eut à supporter et qui devait
                        durer dix ans. En 305, Dioclétien abdiqua et se retira près de Salone.
                     
                     
                     
                     - Dioclétien , Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 18 novembre 2013. https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Dioclétien/116566.
 - Dioclétien, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Dioclétien, Wikipédia l'encyclopédie libre (27 septembre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 18 novembre 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Dioclétien.
 
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Diodore de Sicile (en gr. Diodôros Sikeliôtes en latin Diodorus Siculus)
(Agyrion, Sicile v. -90 - v. -20). Historien grec qui passa la plus grande partie de sa vie à Rome.
                        Son ouvrage magistral en 40 livres, Bibliothèque historique, est une histoire universelle qui va des origines du monde jusqu'à la conquête de
                        la Gaule par Jules César.
                     
                     
                     
                     - Diodore de Sicile en gr. Diodôros Sikeliôtes, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Diogène de Sinope, ou Diogène le Cynique
Philosophe grec de l’Antiquité, né à Sinope vers 413 av. J.-C. et mort à Corinthe
                        vers 327 av. J.-C. Il est le plus célèbre représentant de l’école cynique.
                     
                     
                     
                     - Diogène le Cynique, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 21 juin 2013. https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Diogène/116571.
 - Diogène de Sinope, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 juin 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 21 juin 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Diogène_de_Sinope.
 
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Dipsas
Dipsas catesbyi est une espèce de serpents de la famille des Dipsadidaes.
                     
                     
                     
                     - Dipsas catesbyi, Wikipédia, L'encyclopédie libre (18 décembre 2023), Internet, 1er mai 2024. https://fr.wikipedia.org/wiki/Dipsas_catesbyi.
 
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Débora, Dvora ou Deborah
Selon les chapitres 4 et 5 du Livre des Juges, Débora était une prophétesse et la seule femme mentionnée par la Bible parmi les
                        Juges d’Israël. Elle exerça cette fonction pendant quarante ans, de 1260 à 1221 avant l’ère chrétienne.
                        À la commande des armées des Hébreux, elle poussa Barac à libérer les Israélites de l’oppression du roi cananéen Yabin.
                     
                     
                     
                     - Débora, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 17 juin 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Débora.
 
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Délos
Îlot de Grèce qui se trouve dans les Cyclades, près de Mykonos. Au - XIVe siècle,
                        Délos est devenu le centre religieux de la Grèce. L'importance de l'îlot s'augmentait
                        après sa colonisation par les Ioniens de l'Attique au - Xe siècle, qui y installèrent
                        leur culte d'Apollon, d'Artémis (Diane) et de Léto. 
                     
                     
                     
                     - Délos, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Démonax
Philosphe grec, né en Chypre, contemporain d'Hadrien et de Marc Aurèle. Disciple d'Epictète pour le stoîcisme et de Démétrios le Cynique pour le cynisme.
                        Il fut très respecté des Athéniens et mourut très vieux, se laissant mourir de faim.
                        
                     
                     
                     
                     - Démonax, Wikipédia l'encyclopédie libre (3 octobre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 octobre 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Démonax.
 
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Démonicé ou Demonice
Une figure légendaire de la Grèce antique qui trahit sa ville, Éphèse, 
                        en la livrant aux Galates. Elle promit de trahir son pays en échange de bracelets d'or et de bijoux, et fut
                        enterrée vivante sous l'abondance de l'or. 
                     
                     
                     
                     - Démonicé (Éphèse), Wikipédia l'encyclopédie libre (5 février 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 28 octobre 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Démonicé_(Éphèse).
 
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Démosthène (en gr. Dêmosthenês)
Homme d’État et l'un des plus grands orateurs athéniens (Athènes -384 – Calaurie -322 av. J.-C). Sa carrière de chef de parti politique ainsi que
                        d’orateur fut inspirée par son opposition à l’expansion du Macédoine. Il écrivit entre
                        -351 et -341, son œuvre la plus célèbre, trois Philipiques qui avaient pour but d'unifier les Grecs contre Philippe II de Macédoine. Pourtant, sa lutte pour la liberté de son pays s'avéra futile en face des forces
                        grandissantes du fils de ce dernier, Alexandre le Grand. Enfin, Démosthène, accusé d'être impliqué dans le scandale financier d’Harpale,
                        prit la fuite pendant un an. Il regagna Athènes par la suite mais il dut se réfugier
                        de nouveau après l’échec de la révolte contre les Macédoniens. Lorsque l’armée du
                        général macédonien Antipatros le condamna à mourir, Démosthène mit fin à sa vie, s’empoisonnant
                        dans le temple de Poséidon à Calaurie.
                     
                     
                     
                     - Démosthène en gr. Dêmosthenês, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré de noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Mirhady, David, Demosthenes, The Oxford Encyclopedia of Ancient Greece and Rome, Oxford University Press, 2010. Oxford Reference Online, Internet, 4 juillet 2011.
 
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Démétrios de Phalère
Homme d'état et orateur athénien, né à Phalère vers 350 av. J.-C. et mort en Égypte
                        vers 283 av. J.-C. Élève de Théophraste, il adhéra au parti macédonien et gouverna Athènes au nom de Cassandre. Il fut l'instigateur
                        de la fondation de la bibliothèque d'Alexandrie par Ptolémée Soter. Les histoires et les harangues qu'il avait composées sont perdues. Il recueillit
                        les Fables d'Ésope. Il est considéré comme le dernier épigone de la grande éloquence attique, qui déclina
                        avec la disparition de la démocratie athénienne. 
                     
                     
                     
                     - Démétrios de Phalère, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Démétrios de Phalère, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 6 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Démétrios_de_Phalère.
 
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Ecclésiaste
Livre de la Bible attribué par la tradition au roi Salomon, son titre se traduit par Celui qui prend la parole dans une assemblée du peuple.
                        Il aborde principalement le thème de la vanité des choses humaines et exprime une
                        philosophie désenchantée et matérialiste. Le livre insiste sur l'impossibilité de
                        connaître les plans de Dieu et sur cette vie comme le seul champ de réalisations pour
                        l'homme. Selon les écrits, la seule chose importante c'est de 
                     
                     
                     
                     
                     Craindre Dieu et garder Ses commandements, car c'est là tout l'Homme (12:13).
- Ecclésiaste, Wikipédia l'encyclopédie libre (19 janvier 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 30 janvier 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ecclésiaste.
 - L'Ecclésiaste, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Edwin ou Eadwine de Northumbrie
Roi de Northumbrie (616-632), né vers 585 et mort le 12 octobre 632. Il agrandit considérablement
                        son royaume et, converti par Paulin d’York (627), il favorisa la mission chrétienne.
                        Le règne d’Edwin marqua le début de l’unité anglaise et son nom est associé à la naissance
                        du christianisme anglais. 
                     
                     
                     
                     - Quentel, Paul, EDWIN saint (585-632), roi de Northumbrie (616-632), Encyclopædia Universalis (2013), Paris, Encyclopædia Universalis, Internet, 18 juillet 2013. https://www.universalis.fr/encyclopedie/edwin/.
 - Edwin de Northumbrie, Wikipédia l'encyclopédie libre (19 juin 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 18 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Edwin_de_Northumbrie.
 
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Empereur Frédéric III du Saint-Empire romain germanique
Frédéric de Habsbourg, né à Innsbruck en 1415, mort à Linz en 1493, fut roi des Romains
                        de 1440 à 1486, puis empereur germanique sous le nom de Frédéric III de 1452 à 1493.
                        Il hérita en 1457 de la Haute- et de la Basse-Autriche qui lui furent enlevées ainsi
                        que Vienne en 1485 par Mathias Corvin, roi de Hongrie, et restituées seulement en 1490. 
                     
                     
                     
                     - Frédéric III , Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Frédéric III du Saint-Empire, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 13 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Frédéric_III_du_Saint-Empire.
 
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Empereur Maurice (en lat. Flavius Mauricius Tiberius)
(né en Cappadoce v. 539 – mort en Chalcédoine 602). Empereur d'Orient (582-602). Général de Tibère II Constantin, puis son gendre et successeur, il combattit les Perses (581), brisa la révolte des Maures en Afrique (587), repoussa les Lombards en Italie, les Avars et les Slaves dans les Balkans. Il établit les exarchats d'Italie et d'Afrique, et réorganisa l'administration impériale. Mais l'armée mécontentée de la réduction des soldes, se révolta et le renversa. Le centurion Phocas, proclamé empereur, le fit mettre à mort avec ses 6 fils.
- Maurice en lat. Flavius Mauricius Tiberius, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Ermengarde ou Irmingarde de Hesbaye
Aristocrate de l'empire carolingien, née vers 778 et morte à Angers en 818. Elle devient
                        impératrice par son mariage avec Louis le Pieux en 794. De ce mariage sont issus Lothaire Ier, Pépin Ier d'Aquitaine, Hildegarde et Louis II le Germanique.
                     
                     
                     
                     - Ermengarde de Hesbaye, Wikipédia l'encyclopédie libre (19 juin 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 6 mars 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ermengarde_de_Hesbaye.
 
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Esther
 Personnage de l'Ancien Testament et héroïne du Livre d'Esther, elle est la fille d'Abigaïl. Elle s'appelait Hadassah jusqu'à ce qu'elle soit entrée au harem du roi de Perse Assuérus (assimilé au roi
                        de perse Xerxès I par les historiens jusqu'à l'époque moderne). Dans le harem Hadassah reçut le nom
                        d'Esther. Quand le ministre Haman décida d'exterminer tous les Juifs du royaume, Esther
                        obtint le faveur du roi et empêcha le massacre du peuple juif. 
                        
                     
                     
                     
                     - Esther, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Esther, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 janvier 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 26 janvier 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Esther_(Bible).
 
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Estremoz
Ville du Portugal, située dans le district d'Évora et la région de l'Alentejo. 
                     
                     
                     
                     - Estremoz, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Estremoz, Wikipédia l'encyclopédie libre (22 août 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 23 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Estremoz.
 
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Eudes Ier d'Orléans
Comte d'Orléans à partir de 828, né vers 780 et mort en 834. Il épouse en 825 Engeltrude
                        de Fézensac.
                     
                     
                     
                     - Eudes d'Orléans , Wikipédia l'encyclopédie libre (20 janvier 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 21 mars 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Eudes_d'Orléans.
 
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Euripide (en gr. Euripidês)
Poète tragique grec (Salamine -480 – Macédoine -406 av. J.-C.) qui fut l'auteur de
                        92 pièces mais ne nous reste que dix-huit. D’habitude, on les répartit en trois groupes
                        :
                     
                     
                     
                     - Classiques : Médée, Hippolyte porte-couronnne, Iphigénie à Aulis, Les Bacchantes
 - Renouvellement de la tragédie : Alceste, Ion, Électre
 - Tragedies ayant des allusions contemporaines : Héraclides, Andromaque, Les Troyennes, Hélène
 
Il écrivit aussi les tragédies Hécube, Les Suppliantes, Héraclès furieux, Iphigénie en Tauride, Les Phéniciennes et Oreste et le drame satirique Le Cyclope.
                     
                     
                     
                     - Euripide en gr. Euripidês, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Euripide, Wikipédia l'encyclopédie libre (10 juin 2016), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 21 juin 2016. https://fr.wikipedia.org/wiki/Euripide.
 
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Eustache Chappuis ou Chapuys
Ecclésiastique savoyard, né vers 1491 à Annecy et mort en 1556 à Louvain. Il fut conseiller
                        des ducs de Bourgogne et ambassadeur de l’empereur Charles Quint en Angleterre de 1529 à 1545. Il fonda en 1548 le Collège de Savoie à Louvain en
                        Belgique et le Collège chappuisien à Annecy. 
                     
                     
                     
                     - Eustache Chappuis, Wikipédia l'encyclopédie libre (1 avril 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1 mai 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Eustache_Chappuis.
 
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Eusèbe de Césarée
Eusèbe de Césarée (265 env. - av. 341), né probablement à Césarée de Palestine, devient
                        évêque de cette ville grâce à son immense érudition. Eusèbe est l'auteur de la première
                        histoire de l'Église, dont le triomphe était selon lui un phénomène historique décisif,
                        préparé depuis des siècles. Dans la Théophanie (333 env.), Eusèbe célèbre la mission providentielle de l'Empire romain. Le panégyriste
                        officiel de Constantin Ier le Grand, lorsque celui-ci meurt en 337, Eusèbe écrit un éloge enthousiaste de l'empereur
                        qui a su si bien soutenir de l’Église.
                     
                     
                     
                     - Eusebe de Césarée, Encyclopédie Universalis (2009), Paris, Encyclopædia Universalis, Internet, 27 juillet 2010.
 
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Euthydème
Sophiste grec du Ve siècle av. J.-C., disciple et ami de Socrate. Il est héros d'un dialogue de Platon (l'Euthydème), où il débat de la valeur de l'éristique.
                     
                     
                     
                     - Euthydème, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 15 janvier 2014. https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Euthydème/118778.
 
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Exode (en gr. exodos, en hébr. Shemoth)
Deuxième livre de l'Ancien Testament de la Bible. Il raconte l'exode hors d'Égypte des Hébreux sous la conduite de Moïse, le don des Dix Commandements et les pérégrinations du peuple hébreu dans le désert du Sinaï en direction de la Terre promise.
- Livre de l'Exode, Wikipédia l'encyclopédie libre (9 juillet 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 25 août 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Exode.
 
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Fabius (en lat. Quintus Maximus Verrucosus Fabius)
Fabius, dit Cunctator (le Temporisateur), et aussi Ovicula (le mouton), était un homme politique romain, né à Rome vers 275 av. J.-C., et mort
                        à Rome en 203 av. J.-C. Il fut cinq fois consul entre -233 et -239, et nommé dictateur
                        en -217 après la défaite de Trasimène. Il mena également contre Hannibal une guerre d'usure, refusant systématiquement le combat, qui lui valut son surnom.
                        Après avoir failli obtenir la victoire près de Casilinum (-216), il ne put empêcher
                        les Romains d'abandonner sa tactique et de livrer la désastreuse bataille de Cannes.
                        Nommé à nouveau consul après la défection de Capoue (-215), il remporta quelques succès,
                        puis, lors de son dernier consulat (-209), reprit Tarente. Avant de mourir, il s'opposa
                        en vain à la politique de Scipion l'Africain qui voulait continuer la guerre. 
                     
                     
                     
                     - Fabius, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Quintus Fabius Maximus Verrucosus, Wikipédia l'encyclopédie libre (6 avril 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Quintus_Fabius_Maximus_Verrucosus.
 
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Fausta (en lat. Flavia Maxima Fausta)
Impératrice romaine (v. 289-326). Fille de Maximilien et seconde femme de Constantin Ier le Grand (307) dont elle eut Constantin II, Constance II et Constant Ier. Elle s'éprit de son beau-fils Crispus et, irritée de son indifférence, l'accusa devant Constantin qui le fit mettre à mort, puis ayant découvert la vérité, la fit périr.
- Fausta, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Fenella, Finella ou Finguala
Fille du roi Dufe, comte de Marris en Écosse, au dixième siècle. Le roi Kenneth II d'Écosse aurait fait trancher la tête du comte de Marris, et mis à mort le fils unique de
                        Fenella, Malcolm, qui aurait privé son fils de la couronne. Pour venger le sang de
                        son fils, Fenella organisa le meurtre de Kenneth II vers l'an 995 à Fettercairn. 
                     
                     
                     
                     - La Cépède (M. le Comte de), Histoire générale, physique et civile de l'Europe, t. 4, Bruxelles, P. J. de Mat, 1826, pp. 6-7. Livre numérique Google, Internet, 10 mai 2013. https://books.google.fr.
 - Kenneth II d'Écosse, Wikipédia l'encyclopédie libre (4 avril 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 10 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Kenneth_II_d'Écosse.
 
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Ferdinand II d'Aragon, dit "le Catholique"
(Sos, Aragon 1452 – Madrigalejo, Cáceres 1516). Roi de Castille (1474-1504), roi d'Aragon
                        et de Sicile (1479-1516) et roi de Naples (1504-1516), Ferdinand II unifia presque toute l'Espagne, introduisit l'Inquisition
                        (1479), conclut la Reconquête par la saisie de Grenade (1492) et démarra l'expansion
                        espagnole par le soutien des expéditions de Christophe Colomb.
                     
                     
                     
                     - Ferdinand II d'Aragon, Wikipédia l'encyclopédie libre (22 novembre 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1er décembre 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ferdinand_II_d%27Aragon.
 - Ferdinand II d'Aragon le Catholique, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Ferdinand V
Veuillez consulter la référence Ferdinand II d'Aragon.
                     
                     
                     
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Ferrand de Septe
Évêque de Septe et nonce apostolique à la fin du XVe siècle. Le Pape Alexandre VI le commit, avec Philippe de Luxembourg et Louis d'Amboise, pour présider au jugement de la nullité du mariage entre Jeanne de France et Louis XII.
                     
                     
                     
                     - Guyard de la Fosse, Jean-Baptiste et Jean Colomb, Histoire des évêques du Mans, Le Mans, chez Richelet, 1837, p. 305. Livre numérique Google, Internet, 9 juin 2014. https://books.google.fr/.
 
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Flandre
- Flandre-Occidentale (en néerl. West-Vlaanderen) : 
Prov. de Belgique (Région flamande). [...] LANGUE : néerlandais. Ch.-1. Bruges. La prov. est divisée en 8 arr. : Bruges, Dixmude, Ypres, Courtrai, Ostende, Roeselare, Tielt, Veurne
. - Flandre-Orientale (en néerl. Oost-Vlanderen) : 
Prov. de Belgique (Région flamande). [...] LANGUE : néerlandais. Ch.-L. Gand. La prov. est divisée en 6 arr. : Aalst, Dendermonde, Eeklo, Gand, Oudenaarde, Sint-Niklaas
. 
- Flandre-Occidentale, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Flandre-Orientale, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Flavius Josèphe
(Jérusalem 37 - Rome v. 100). Historien juif. On a de lui : La Guerre juive, Contra Apionem, traité où il fait l'apologie de la conception juive de l'histoire pour l'Apion,
                        et ses Antiquités judaïques, dont un célèbre passage incita plusieurs critiques car il fait un témoignage historique
                        non chrétien concernant Jésus Christ. Il a également écrit une autobiographie dans
                        laquelle il fait son apologie.
                     
                     
                     
                     - Flavius Josèphe, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Flavius Julius Valens
 Empereur romain (364 à 378), né vers 328, mort le 9 août à Andrinople. Il fut associé
                        à l’Empire par son frère Valentinien Ier, qui lui confia les provinces orientales de l’empire, avec Constantinople pour capitale. Il se convertit à l’l'arianisme et fut battu et tué par les Wisigoths dans la grande bataille d’Andrinople.
                     
                     
                     
                     - Valens (328-378), Encyclopædia Universalis (2013), Paris, Encyclopædia Universalis, Internet, 14 juillet 2013. https://www.universalis.fr/encyclopedie/valens/.
 - Valens, Wikipédia l'encyclopédie libre (21 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 14 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Valens.
 
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Florimond de Raemond
Avocat français, contre réformateur et historien, né en 1540 à Agen et mort en 1601
                        à Bordeaux. Il est l’auteur d’une Histoire de naissance, progrès, et décadence de l’hérésie de ce siècle, divisée en huit livres et publiée au début du XVIIe siècle. 
                     
                     
                     
                     - Florimond de Raemond , Wikipédia l'encyclopédie libre (5 mars 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 30 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Florimond_de_Raemond.
 
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Fortunées (Iles)
Nom que Pline l'Ancien a donné aux îles Canaries.
                     
                     
                     
                     - Fortunées (îles), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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François Marcion
Jurisconsulte et ambassadeur de la République de Gênes. Il fut envoyé au Duc de Milan
                        pour traiter quelque accord entre lui et les Genois. 
                     
                     
                     
                     - Rousselet, George Estienne, Le Lys sacré, Paris, Louis Muguet, 1631, p. 1194. Livre numérique Google, Internet, 8 mai 2013. https://books.google.fr/.
 
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Frisons
Peuple germanique qui apparut au début de l'ère chrétienne sur la côte de la mer du
                        Nord, entre la Meuse et la Weser. Soumis à Rome à partir de 47 après J.-C., les Frisons
                        participèrent, après le IIIe siècle, à l'invasion germanique de la Bretagne. Aux VIIe
                        et IXe siècles, ils s'étendirent dans les régions évacuées par les Saxons, à l'ouest de la Weser. 
                     
                     
                     
                     - Frise, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Frisons, Wikipédia l'encyclopédie libre (10 décembre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 4 mars 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Frisons.
 
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Frédéric II de Danemark
(1534 – 1588), roi de Danemark et de Norvège (1559-1588), il ne put remporter la victoire
                        dans la guerre contre la Suède (1563-1570). La paix de Stettin (1570) consacra la
                        position du Danemark comme gardien de la Baltique. 
                     
                     
                     
                     - Frédéric II, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Frédéric II de Danemark, Wikipédia l'encyclopédie libre (30 mai 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 10 juin 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Frédéric_II_de_Danemark.
 
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Frédéric II du Saint-Empire romain germanique ou Frédéric Ier Roger
(Iesi près d'Ancône 1194 – Fiorentino, Pouilles 1250). Empereur germanique de 1220
                        à 1250, Frédéric poursuivit la politique impériale de sa dynastie contre la papauté
                        et les état-villes italiens. Il participa également à la sixième croisade (1228-1229)
                        où il conquit plusieurs régions de la Terre Sainte et se couronna roi de Jérusalem
                        (régnant de 1229 à 1243).
                     
                     
                     
                     - Frédéric II du Saint-Empire, Wikipédia l'encyclopédie libre (1er octobre 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 27 octobre 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/Fr%C3%A9d%C3%A9ric_II_du_Saint-Empire.
 - Frédéric II ou Frédéric Ier Roger, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Frederick II, Encyclopædia Britannica Online (2010), Encyclopædia Britannica, Internet, 27 octobre 2010. https://www.britannica.com/biography/Frederick-II-Holy-Roman-emperor.
 
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Frédéric III de Montefeltro (en it. Frederico da Montefeltro)
Duc d'Urbino et comte de Montefeltro (1444-1482), né à Gubbio en 1422 et mort à Ferrare
                        en 1482. Il fut l'un des plus célèbres condottieres de la Renaissance. 
                     
                     
                     
                     - Frédéric III de Montefeltro, Wikipédia l'encyclopédie libre (2 mai 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 16 décembre 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Frédéric_III_de_Montefeltro.
 
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Frédéric IV le Vieux
Frédéric fut duc d'Autriche en 1386; comte de Tyrol et de Habsbourg; et landgrave
                        d'Alsace en 1411. En 1406, il épousa Élisabeth de Bavière, comtesse palatine du Rhin,
                        fille de Robert, empereur d'Allemagne, mais elle mourut trois ans plus tard, en 1409.
                        Sa seconde épouse était Anne, fille de Frédéric, duc de Brunswick, et ils eurent un
                        fils, Sigismond. Frédéric mourut en 1439. 
                     
                     
                     
                     - Bouillet, Marie Nicolas, Atlas universel d'histoire et de géographie, t. 1, Paris, L. Hachette, 1865, p. 621. Livre numérique Google, Internet, 13 mai 2013. https://books.google.fr.
 
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Félix, comte de Nole
Fils de Raimond des Ursins, comte de Nole, de Samo, et d'Atttipaldo, duc d'Amalsi,
                        et prince de Salerne. Félix était comte de Nole et avait comme frère Daniel, comte
                        de Sarno, et Jourdain, comte d'Attipaldo. Il vécut au XVe siècle. 
                     
                     
                     
                     - Moréri, Louis,Le Grand dictionnaire historique, ou le Mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, t. I., Paris, Denys Mariette, 1707, p. 79. Livre numérique Google, Internet, 24 avril 2013.https://books.google.fr/.
 
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Galeria Valeria
Fille de Dioclétien et de Prisca, femme de l'empereur Galère. Les auspices consultés à sa naissance annoncèrent
                        qu'elle causerait la ruine de la ville où on la transportait : elle fut déportée à
                        Suessia Ponetia, cité alors florissante, et la prédiction s'accomplit. Poursuivie
                        par le destin, la malheureuse impératrice fut, à la suite de plusieurs aventures tragiques,
                        décapitée à Thessalonique par les ordres de l'empereur Lucinius. 
                     
                     
                     
                     - Cabanès, Augustin, Dents et Dentistes à travers l'histoire, t. 2, Paris, Laboratoires Bottu, 1928. Livre numérique Wikipedia, Internet, 12 mars 2014. https://fr.wikisource.org/wiki/Dents_et_dentistes_à_travers_l'histoire/Tome_2/1.
 - GaleriaValeria, Wikipédia l'encyclopédie libre (6 décembre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 11 mars 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Galeria_Valeria.
 
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Galice (en esp. Galicia)
Située à l'extrémité nord-ouest de l'Espagne, la Galice fut connue pendant la première
                        modernité (et de nos jours) comme la région où se trouve Saint-Jacques-de-Compostelle,
                        une commune censée être le lieu où Saint Jacques. C'est un haut lieu de pèlerinage depuis le IXe siècle, jusqu'aujourd'hui.
                     
                     
                     
                     - Galice, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Galice, Wikipédia l'encyclopédie libre (11 avril 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Galice.
 - Santiago de Compostela, Wikipédia l'encyclopédie libre (27 juillet 2020), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 29 juillet 2020. https://en.wikipedia.org/wiki/Santiago_de_Compostela.
 
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Gallican
(étyn. latine : de gallicanus, gaulois.) - Général dans l'armée romaine, Gallican se convertit au christianisme sous l'influence des saints Jean et Paul, officiers de la maison de Constance, le fils de l'empereur Constantin Ier, au 4e s. Il se démet alors de son commandement, distribue tous ses biens aux pauvres et rejoint un groupe de chrétiens. Sa réputation de sainteté est telle qu'on vient de loin pour voir un homme qui, ayant exercé de hautes fonctions, passe son temps à laver les pieds des mendiants et à les servir à table. Mais Julien, dit l'Apostat, proclamé empereur par ses soldats en 361, prétend contraindre Gallican à sacrifier aux dieux de l'empire. Il n'ose pas toucher un personnage aussi considéré, mais Gallican doit s'éloigner. Il subira le martyre à Alexandrie, en Égypte, peu de temps après, vers 365. Fête : 14 juin.
- Barbé, Jean-Maurice, Tous les prénoms, France, Éditions Jean-Paul Gisserot, 1994, p. 179.
 
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Gascogne
Ancienne région de France située entre la Garonne et les Pyrénées appelée comme ses
                        envahissseurs (VIe siècle), les Vascones, nom des peuples proto-basques aquitains.
                     
                     
                     
                     - Gascogne, Wikipédia l'encyclopédie libre (17 octobre 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1er novembre 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/Gascogne.
 - Gascogne n. f., Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Gelons
[...] peuples de la Scythie-européenne, voisins des Agathyrses. Ils supportoient patiemment la faim étant à la guerre, & vivoient ordinairement d'un peu de lait mêlé avec du sang, qu'ils tiroient de leurs chevaux. Ils écorchoient leurs ennemis, & se faisoient des habits de leur peau, afin de paroître plus terribles. Ils se peignoient aussi le corps de différentes couleurs, pour se rendre plus formidables dans les combats.
- Moreri, Louis. Gelons, Le grand dictionnaire historique, ou Le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, Paris, Libraires Associés, 1759, t. 5. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 2 décembre 2009.
 - Gélons, Wikipédia l'encyclopédie libre (22 septembre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 13 février 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Gélons.
 
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Genèse (en gr. genesis, traduisant l’hébr. tôledôth générations, généalogie)
Premier livre dans la Bible en 50 chapitres racontant la Création, la faute d’Adam, le Déluge, la tour de Babel et l’histoire du peuple israélite.
                     
                     
                     
                     - Genèse en gr. genesis, traduisant l’hébr. tôledôth « générations », « généalogie », Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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George Boleyn, dit Lord Rochford
Frère de Mary Boleyn et d’Anne Boleyn, né vers 1505 et mort en 1536. Il fut le beau-frère du roi Henri VIII et l’oncle de la future reine Élisabeth I. Convaincu d’inceste avec sa sœur Anne pendant son procès pour trahison, il fut exécuté
                        à la Tour de Londres. 
                     
                     
                     
                     - George Boleyn, Wikipédia l'encyclopédie libre (31 mars 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1 mai 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/George_Boleyn.
 
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Giambattista ou Giovanni Battista Trinchero
Un Italien qui prit pour image une grue volant au-dessus d'un nid d'aigle et la phrase
                        Tuta silentia.
                     
                     
                     
                     - Palliser, Bury, Historic Devices, Badges, and War-cries, Londres, Sampson Low, Son & Marston, 1870, p. 259. Livre numérique Google, Internet, 1 avril 2014. https://books.google.ca/.
 
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Gian Francesco Poggio Bracciolini
Poggio Braccioloni, dit en français Le Pogge  ou Le Pogge Florentin, était un érudit, un écrivain, un philosophe, un humaniste et un homme politique
                        italien, né en 1380 près d'Arezzo et mort en 1459 à Florence. Il fut chancelier de
                        la République de Florence de 1453 à 1458. Il est l'auteur d'une vaste correspondance
                        et d'une œuvre abondante, entièrement écrite en un latin souple et vivant : Histoire de Florence (Historiae florentini populi) de 1350 à 1455, les traités de morale (par exemple De avaritia, 1428-1429; De varietate fortunae, 1448; De miseria humanae conditionis, 1455) et, surtout, d'un recueil d'anecdotes divertissantes, voire licencieuses,
                        les Facéties (Liber Facetarum, 1438-1452), qui furent appréciées dans toute l'Europe. 
                     
                     
                     
                     - Pogge, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Poggio Bracciolini, Wikipédia l'encyclopédie libre (27 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 10 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Poggio_Bracciolini.
 
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Gisèle ou Gisela de Bavière
Fille de Henri II de Bavière et de Gisèle de Bourgogne, sœur de saint Henri, elle
                        épousa en 996 saint Étienne Ier de Hongrie qui christianisa son pays. À la mort de se dernier, elle se retira au monastère de
                        Niedernburg, en Allemagne, où elle mourut vers 1060. Elle est la première reine de
                        Hongrie. 
                     
                     
                     
                     - Gisèle de Bavière , Wikipédia l'encyclopédie libre (13 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 18 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Gisèle_de_Bavière.
 
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Gisèle
Fille du roi Charles le Simple et de Frérone, née en 908. Épouse de Rollon de Normandie. 
                     
                     
                     
                     - Rollon, Wikipédia l'encyclopédie libre (7 juillet 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 18 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Rollon.
 
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Gnefactus
 Gnefactus, père de Vecchoris le sage, fut un des premiers rois d'Égypte. Il succéda
                        au roi Menas, qui fut le premier homme à regner en Égypte après les dieux. Le roi
                        Gnefactus eut cinquante-deux successeurs. 
                     
                     
                     
                     - Sharpe, Samuel, The Early History of Egypt from The Old Testament, Herodotus, Manetho, and the hieroglyphical inscriptions, London, Edward Moxon, 1836, p. 28. Livre numérique Google, Internet, 8 mai 2013. https://books.google.fr.
 
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Gomorrhe
Cité biblique qu'on situe au sud de la mer Morte. Gomorrhe est détruite, avec Sodome, par le soufre et le feu à cause de la décadence qui y régnait, dans la Genèse, XIX. 
                     
                     
                     
                     - Gomorrhe , Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Gomorrhe , Wikipédia l'encyclopédie libre (23 juillet 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 21 octobre 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Gomorrhe.
 
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Gordiane
Sœur de la bienheureuse Tarsille et Emiliane, et tante de saint Grégoire le Grand. 
                     
                     
                     
                     - Nicaise de Sainte Terese, Recueil des questions curieuses, Tournay, Imprimerie d’Adrien Quinqué, 1642, pp. 662-664. Livre numérique Google, Internet, 20 juillet 2013. https://books.google.fr/.
 
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Grégoire IV
Grégoire IV (ou Saint Grégoire de Hamburg) est le 101e pape de l'Église Catholique
                        Romaine (de 828 à 844).
                     
                     
                     
                     - Grégoire IV, Wikipédia l'encyclopédie libre (25 septembre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 16 janvier 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Grégoire_IV.
 - Grégoire IV, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Grégoire XIII (Ugo Buoncompagni)
Né à Bologne en 1502 et mort à Rome en 1585, Ugo Buoncompagni succéda au pape Pie V en 1572 sous
                        le nom de Grégoire XIII. Afin de continuer le mouvement de Réforme catholique, Grégoire
                        XIII fonda et réorganisa plusieurs collèges, les confiant aux Jésuites.
                     
                     
                     
                     - Grégoire XIII (Ugo Buoncompagni), Le Petit Robert : dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Grégoire XIIIWikipédia, l'encyclopédie libre(5 février 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 19 mars 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Grégoire_XIII.
 
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Gustave Ier Vasa
(v. 1495 – 1560), roi de Suède (1523-1560), il imposa le luthéranisme dans son pays.
                        Il favorisa le développement économique de la Suède, fit durement réprimer les révoltes
                        des paysans, et son œuvre de réorganisation fit de son royaume une puissance de premier
                        plan. 
                     
                     
                     
                     - Gustave Ier Vasa, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Gustave Ier Vasa, Wikipédia l'encyclopédie libre (27 février 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 4 mai 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Gustave_Ier_Vasa.
 
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Gymnosophiste
Ascète appartenant à une secte hindoue dont les membres vivaient presque nus et s'adonnaient à la contemplation des choses de la nature.
- Gymnosophiste, subst. masc., Trésor de la langue française informatisé (2004), Centre national de la recherche scientifique, Analyse et traitement informatique de la langue française, Université Nancy II, Internet, 16 décembre 2010.
 
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Gédéon (ou Gideon)
Personnage biblique du Livre des Juges et juge des Hébreux. On attribue à Gédéon la conquête des Madianites.
                     
                     
                     
                     - Gédéon, Wikipédia, l'encyclopédie libre(5 septembre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 6 décembre 2012.https://fr.wikipedia.org/wiki/Gédéon.
 - Gédéon, Le Petit Robert : dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Gérold Ier de Vintzgau ou Gérold de Souabe
Comte de Vintzgau (vers 725 – vers 786), époux d'Emma (Imma) d'Alémanie et père d'Hildegarde de Vintzgau, futur épouse de Charlemagne. 
                     
                     
                     
                     - Gérold Ier de Vintzgau, Wikipédia l'encyclopédie libre (4 mars 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 2 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Gérold_Ier_de_Vintzgau.
 
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Hanna ou Hannah (parfois Anna ou Anne)
Dans l'Ancien Testament, Hannah est l'épouse d'Elcana et la mère longtemps stérile de Samuel. Hannah pria Dieu de lui accorder un fils qu'elle promit de consacrer à l'adoration
                        de Dieu; Samuel fut né par la suite.
                     
                     
                     
                     - Hanna (Bible), Wikipédia l'encyclopédie libre (22 février 2016), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 6 février 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Hanna_(Bible).
 
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Hannibal
Né à Carthage en 247 av. J.-C., Hannibal, général et homme d'État carthaginois, est considéré comme
                        l'un des plus grands chefs militaires de l'histoire. Il déclencha la Deuxième Guerre
                        punique (218-202) contre Rome pour rétablir la puissance de Carthage perdue lors de
                        la Première Guerre punique (264-241). Son armée fut victorieuse contre les Romains
                        à Cannes en -216, pourtant, à Zama, en Afrique, il fut vaincu par Scipion l’Africain
                        en -202. Néanmoins, Hannibal persista, entreprenant des réformes sur les plans économique,
                        politique et militaire. Cependant, lorsqu’il fut nommé suffète (premier magistrat
                        de l’État punique), ses
                        ennemis le dénoncèrent, et Rome exigea sa mort. Ainsi se réfugia-t-il en Syrie, et ensuite, en Bithynie. Malgré qu’il continuât toujours sa lutte, le roi de Bithynie,
                        Prusias Ier, exigea qu’Hannibal se livrât. Pour éviter la servitude, Hannibal s’empoisonna
                        en 183, à Bithynie, près de l'actuelle Bursa en Turquie.
                     
                     
                     
                     - Hannibal en phénicien grâce au dieu Baal, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Hecatoncephalon ou Panicaut champêtre
L'éryngion blanc était appelé centum capita par les Romains, ce qui signifie « herbe aux cent-têtes ».
Les Grecs en mangeaient la tige et la racine, cuites ou crues. On lui prêtait des vertus prodigieuses. On considérait que la racine avait la figure des parties naturelles de l'homme ou de la femme. On croyait que, si un homme trouvait celle qui représente les parties mâles, elle avait le pouvoir de le faire aimer, de même pour la femme. On prête à la plante la passion de Sappho pour Phaon de Lesbos.
Quant à l'usage médical, on utilisait cette plante pour les flatuosités, les tranchées, les maladies du coeur, de l'estomac, du foie, des hypocondres, les maux de reins, la strangurie, l'opisthotonos, les douleurs lombaires, l'hydropisie, l'épilepsie, pour la suppression ou l'excès du flux menstruel, ainsi que toutes les affections du système reproducteur féminin. On la prenait dans de l'eau miellée et, pour la rate, dans de l'oxycrat. On croyait qu'avec du miel, l'éryngion blanc faisait sortir les corps étrangers et qu'avec de l'axonge salée et du cérat, il guérissait les scrofules, les parotides, les tumeurs, les dénudations des os et les fractures. On croyait aussi que, pris avant de boire, l'éryngion blanc empêchait l'ivresse.
Quelques auteurs latins ont recommandé de cueillir l'éryngion blanc au solstice d'été et de l'appliquer avec de l'eau de pluie, dans toutes les affections du cou. On a aussi prétendu qu'il guérissait les taies des yeux.
- Panicaut champêtre, Wikipédia, l'Encyclopédie libre (8 août 2023), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 7 juin 2024. https://fr.wikipedia.org/wiki/Panicaut_champ%C3%AAtre#cite_ref-2
 
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Hector Boece
Hector Boece (1465-1536) était un philosophe écossais né à Dundee. En 1522, il publia
                        Episcoporum Murthiacensium et Aberdonensium (Vie des évêques de Murthiack et Aberdeen), et en 1527 son fameux ouvrage, Historia Gentis Scotorum (Histoire du peuple écossais). 
                     
                     
                     
                     - Hector Boece, Wikipédia l'encyclopédie libre (13 avril 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Hector_Boece.
 
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Hemfried ou Humfroi
Seigneur de Wierre-Effroy au XIe siècle. Père de sainte Godeliève. 
                     
                     
                     
                     - Sainte Godelina, Wikipédia l'encyclopédie libre (1 avril 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 19 juin 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_Godelina.
 
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Henri II du Saint-Empire (973 - 1024)
Henri II, dit le Boiteux ou le Saint, fut roi de Germanie (1002-1024) et le dernier empereur saxon du Saint-Empire romain germanique (1014-1024). Il épousa sainte Cunégonde de Luxembourg en 998. Comme les époux laissèrent une réputation de piété et qu'ils
                        n'eurent pas d'enfant, une légende tardive veut qu'ils aient fait vœu de continence
                        au soir de leurs noces. Henri II fut canonisé en 1146. 
                     
                     
                     
                     - Henri II le Saint, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Henri II du Saint-Empire, Wikipédia l'encyclopédie libre (20 août 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 7 octobre 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_II_du_Saint-Empire.
 
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Henri III
Troisième fils d'Henri II et de Catherine de Médicis, il devint roi de France après la mort de son frére, Charles IX, en 1574 et, régna jusqu'en 1589. Comme son frère, il s'engagea dans les guerres
                        de religion même avant son accession au trône.  Notamment, il fut chef des batailles
                        de Jarnac et Moncontour dans lesquelles il vanquit l'armée protestante.
                     
                     
                     
                     - Henri III, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Henri III de France, Wikipédia l'encyclopédie libre (13 mai 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 19 mai 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_III_de_France.
 
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Henri IV
Chef du parti des protestants qui devint roi de Navarre (1572-1610) et de France (1589-1610).
                        En 1572, il 
                        épousa Marguerite de Valois, sœur de Charles IX, dans l'espoir de réconciler les catholiques et les protestants, mais ce 
                        mariage fut suivi du massacre de la Saint Barthélemy dans lequel milliers de protestants
                        furent assassinés. En 1576, Henri IV 
                        reprit la tête de l'armée protestante; en 1593, il se convertit définitivement au
                        catholicisme pour réunir son peuple. Il 
                        promulgua en 1598 l’Édit de Nantes, un édit de tolérance qui mit fin aux guerres de
                        religion. Sans héritiers légitimes, Henri IV 
                        épousa Marie de Médicis en deuxième noces en 1600 après l’annulation de son mariage
                        avec Marguerite. Le futur Louis XIII 
                        naquit de cette union. Henri IV fut assassiné en 1610 par le fanatique catholique
                        Ravaillac.
                     
                     
                     
                     - Henri IV, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Henri IV de France, Wikipédia l'encyclopédie libre (17 mai 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 20 mai 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_IV_de_France.
 
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Henri V d'Angleterre
(Monmouth 1387 – Vincennes 1422). Roi d'Angleterre (1413-1422), fils d'Henri IV, il
                        vainquit les Français à Azincourt (1415). Après avoir conquis la Normandie, il se
                        fit désigner comme régent et héritier du royaume de France au traité de Troyes (1420)
                        et épousa Catherine de Valois, la fille de Charles VI. Père d'Henri VI. 
                     
                     
                     
                     - Henri V, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Henri VIII d'Angleterre (en ang. Henry Tudor, Henry VIII of England)
Henri VIII d’Angleterre (1491-1547) provoqua le schisme au sein de l’Église catholique
                        anglaise quand il répudia sa première femme, Catherine d’Aragon, en faveur d’Anne Boleyn. Il finit par contracter six mariages ; les trois enfants provenant de ces unions,
                        Marie Ire d’Angleterre, Édouard VI d'Angleterre et Elizabeth I d’Angleterre, accèdent tous au trône, mais c’était le règne d’Élisabeth qui exerça l’influence
                        la plus durable.
                     
                     
                     
                     - Henri VIII d'Angleterre, Wikipédia, l'encyclopédie libre(18 février 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 février 2013.https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_VIII_d%27Angleterre.
 
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Heptacometes
Peuples qui habitaient les bords du Pont-Euxin. On les appelait aussi Mossiniens, parce qu’ils avaient des tours de bois ; et du nombre de leurs sept villages se
                        forma le nom d’
                     
                     
                     
                     Heptacometes.
- Bruzen la Martinière, M., Heptacometes, Le Grand dictionnaire géographique et critique, t.5, Venise, Pasquali, 1737. Livre numérique Google, Internet, 15 août 2013. https://books.google.fr/.
 
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Hercule de Gonzague
Cardinal de Mantoue vivant au XVIe siècle, Hercule de Gonzague joua un rôle important
                        lors du Concile de Trente, 
                        essentiel dans la lutte de l'Église catholique contre le protestantisme. Gonzague
                        est aussi l'auteur d'un Vitae Christianae institutio, resté à l'état manuscrit.
                     
                     
                     
                     - Michaud, Louis Gabriel, Biographie universelle, ancienne et moderne, […], t. 17, Paris, Delgrave, 1842, pp. 162-164. Livre numérique Google, Internet, 15 janvier 2014.https://books.google.fr/.
 - Hercule Gonzague, Wikipédia l'encyclopédie libre (21 décembre 2023), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 20 mai 2024. https://fr.wikipedia.org/wiki/Hercule_Gonzague.
 - Ercole Gonzaga, Wikipedia, The Free Encyclopédia (15 décembre 2023), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 20 mai 2024. https://en.wikipedia.org/wiki/Ercole_Gonzaga.
 
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Hetruriens
Une nation très ancienne et très puissante qui s'est établie dans le milieu de l'Italie
                        plus de quinze cent ans avant la fondation de la ville de Rome.
                     
                     
                     
                     - Pezron, Paul Yves,Antiquité de la nation et de la langue des Celtes, autrement appelez Gaulois, Paris, Propser Marchand, 1703, pp. 167-168. Livre numérique Google, Internet, 20 mars 2013.https://books.google.fr.
 
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Hilarion de Coste
Né Olivier de Coste à Paris en 1595 et mort à Paris en 1661, cet écrivain religieux
                        français appartenant à l'ordre des Minimes se spécialisa dans les biographies des
                        femmes chrétiennes, exemples de vertu.
                     
                     
                     
                     - Nicole Pellegrin, Dictionnaire Hilarion de Coste, Société International pour l'Étude des Femmes de l'Ancien Régime (22 mai 2011), Internet, 23 avril 2014. https://siefar.org/dictionnaire/fr/Cat%C3%A9gorie:Dictionnaire_Hilarion_de_Coste.
 - Hilarion de Coste, Wikipédia, L'encyclopédie libre (28 mars 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 23 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Hilarion_de_Coste.
 
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Hildegarde de Vintzgau (en lat. Hildegardes)
Reine des Francs (750-783). Troisième épouse de Charlemagne, fille du Comte Gérold Ier de Souabe et d'Emma, aristocrate alémane, Hildegarde eut neuf enfants dont le futur empereur
                        Louis le Pieux.
                     
                     
                     
                     - Hildegarde, Pierre Riché (avec la collaboration de Patrick Périn), Dictionnaire des Francs. T. 1, Les Mérovingiens et les Carolingiens, 1996; réimpr. Paris, Bartillat, 2013.
 - Hildegarde de Vintzgau, Wikipédia l'encyclopédie libre (10 février 2014 ), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 25 février 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Hildegarde_de_Vintzgau.
 
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Hirsemés
Ville de la tribu de Dan. Mot hébreu qui signifie ville du soleil. 
                     
                     
                     
                     - Verger, Victor, Dictionnaire portatif de l’Antiquité sacrée, Paris, Baudouin, 1829. Livre numérique Google, Internet, 4 juillet 2013. https://books.google.fr/.
 
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Hispaniola
Une île des Caraïbes, au sud-est du Cuba. Hispaniola est la deuxième île antillaise
                        par sa taille.
                     
                     
                     
                     - Hispaniola, Wikipédia l'encyclopédie libre (17 novembre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 3 février 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Hispaniola.
 
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Hiérapolis
Ancienne ville d'Asie Mineure (Phrygie) près de Laodicée. Fondée par Eumène II (-IIe s.), elle passa aux Romains (-133). Détruite par un tremblement
                        de terre et reconstruite, elle fut très prospère aux IIe et IIIe s. Saint Philippe
                        (l'apôtre) y fut crucifié v. 80. 
                     
                     
                     
                     - Hiérapolis, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Holsatiens
  Peuple qui habitait la région d'Holstein (Ancien État d'Allemagne situé dans la
                        partie Sud de l'actuel Schleswig-Holstein). 
                     
                     
                     
                     - Holstein, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Hophni ou Ophni
Fils du grand prêtre Héli et frère de Phinéas. Selon la Biblie, Hophni et Phinéas étaient des parangons de vice. Ils finirent par mourir de la main de Dieu lors de
                        la défaite contre les Philistins, en punition de l'irrévérence qu'ils manifestaient en accomplissant leurs tâches
                        sacredotales. 
                     
                     
                     
                     - Eli (Juges), Wikipédia l'encyclopédie libre (13 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 6 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Eli_(Juges).
 
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Howard, Catherine
(v. 1522 – 1542), reine d’Angleterre, cinquième femme d'Henri VIII, qui l’épousa en 1540. Après plus d’un an de mariage, son inconduite fut dénoncée
                        au roi par l'évêque Cranmer, et le roi la fit exécuter. 
                     
                     
                     
                     - Catherine Howard, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Catherine Howard, Wikipédia l'encyclopédie libre (3 février 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1 mai 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Catherine_Howard.
 
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Hugues de Fouilloy
Chanoine régulier, prieur de Saint-Laurent-au-Bois et théologien du XIIe siècle. L’œuvre
                        d’Hugues de Fouilloy connut à son époque une fortune considérable. Pourtant cet écrivain
                        canonial est longtemps resté parmi les moins connus des auteurs du Moyen Âge.
                     
                     
                     
                     - Ceillier, Remy, Histoire générale des auteurs sacrées et ecclésiastiques […], t. 22, Paris, Lottin & J.H. Butard et D.A. Pierres, 1758, p. 205. Livre numérique Google, Internet, 22 juillet 2014. https://books.google.fr/.
 - Hugues de Fouilloy, Wikipédia l'encyclopédie libre (6 septembre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 juillet 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Hugues_de_Fouilloy.
 
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Hugues de Saint-Victor
Théoligien, philosophe et auteur mystique (Ypres 1096 – Paris 1141). 
                        Hugues voulut défendre dans son monastère l'éducation humaniste, comme il l'explique
                        dans les Commentaria in hierarchiam caelestem (où il distingue la philosophie mondaine et la théologie divine) et dans l'Éruditio didascalica.
                     
                     
                     
                     - Hugues de Saint-Victor, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Hugues de Saint-Victor, Wikipédia l'encyclopédie libre (1 mai 2024), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 15 mai 2024. https://fr.wikipedia.org/wiki/Hugues_de_Saint-Victor.
 
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Humeur
En termes de Medecine, on appelle les quatre humeurs, les quatre substances liquides qui abreuvent tous les corps des animaux, & qu'on croit estre causes des divers temperamments, qui sont le flegme ou la pituite, le sang, la bile, la melancolie. Il y en a de composées qui s'espaississent & qui se corrompent, comme celles qui font le pus, les glaires, & autres qui causent les absés, les obstructions, & generalement toutes les maladies. On les appelle de divers noms, malignes, adustes, acres, mordicantes, cruës, peccantes, &c. [...]. Humeur, se dit aussi du temperamment particulier qui vient du meslange de ces qualitez. Ainsi on dit, qu'un homme est d'humeur bilieuse, colerique, emportée; d'humeur flegmatique, douce, posée, froide ; d'humeur ; sociable, grave ; d'humeur melancolique, chagrine, inquiete, triste, noire, sombre, bizarre, insupportable , hypocondriaque ; d'humeur sanguine, gaye, enjoüée, complaisante, volage, amoureuse ; de belle humeur ; d'humeur joviale, imperieuse.
- Furetière, Antoine. Humeur, Dictionnaire universel, La Haye, A. et R. Leers, 1690, t. 2. Bibliothèque nationale de France, Internet, 9 settembre 2009.
 
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Hus
Pays où demeurait Job (Job 1:1). On est fort partagé sur le lieu où était la terre de Hus, parce qu'on
                        ignore de quel Hus l'Écriture veut parler en marquant le pays de Job. Certains assurent
                        que la ville d'Astaroth-Carnaïm était le lieu de la demeure de Job, tandis que d'autres
                        le font vivre dans la ville de Bozra, capitale de l'Idumée. D'autres lui donnent pour demeure la ville d'Emath, dans la Syrie, ou bien à Hama.
                     
                     
                     
                     - Calmet, Augustin, Dictionnaire historique, critique, chronologique, géographique et littéral de la Bible, t. 2, Genève, M.M. Bousquet et Compagnie, 1730, p. 613. Livre numérique Google, Internet, 19 février 2014. https://books.google.ca/.
 
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Hydre de Lerne (en lat. Lernaia Hudra)
Monstre fabuleux à multiples têtes qui aurait été tué par Héraclès parce que celui-là ravageait l'Argolide. À chaque fois que Héraclès essaya de lui
                        trancher une tête, la tête repoussait. Héraclès dut alors utiliser des flèches enflammées
                        afin de tuer la créature. Par la suite, le héros enterra la tête centrale, qui était
                        immortelle, sous un grand rocher. Enfin, Héraclés trempa ses flèches dans le sang
                        venimeux du cadavre pour que tous ceux qui fussent blessés d'elles subissent une mort
                        définitive.
                     
                     
                     
                     C'est ainsi qu'on employait le mot hydre pour signifier proverbialement 
                     
                     
                     
                     [t]oute sorte de mal, qui multiplie quand on pense le destruire, selon le Dictionnaire de l'Académie française de 1694.
- Hydre de Lerne, Wikipédia, L'encyclopédie libre (11 février 2024), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 28 février 2024. https://fr.wikipedia.org/wiki/Hydre_de_Lerne
 - Hydre, Dictionnaire de l'Académie française en ligne (1694), The ARTFL Project, Department of Romance Languages and Literatures, University of Chicago, Internet, 27 juillet 2011.
 - Hydre de Lerne en lat. Lernaia Hudra, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Hypanis (en gr. Ὕπανις)
Fleuve de Sarmatie, actuel Boug. Le Boug méridional prend sa source en Ukraine et
                        se jette dans la Mer Noire.
                     
                     
                     
                     Hypanis peut également faire référence au Kouban, fleuve de Russie du nord du Caucase
                        se jetant dans la mer d'Azov. 
                     
                     
                     
                     - Boug, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 13 février 2014. https://www.larousse.fr/encyclopedie/riviere-lac/Boug/109664.
 - Boug, Wikipédia l'encyclopédie libre (5 décembre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 7 janvier 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Boug.
 
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Hyrcanie (en gr. Hurkania)
 Ancienne province de l’Asie centrale, située au sud-est de la mer Caspienne, au nord-est
                        de l’Iran actuel, autour de l’actuelle rivière Gorgan. L’Hyrcanie avait pour capitale
                        Astrabad (l’actuel Gorgan), et elle fit partie des empires mède, achéménide, séleucide
                        et parthe, soit comme province indépendante, soit comme province assimilée à la Parthie.
                        
                     
                     
                     
                     - Hyrcanie , Encyclopædia Universalis (2013), Paris, Encyclopædia Universalis, Internet, 5 juillet 2013. https://www.universalis.fr/encyclopedie/hyrcanie/.
 - Hyrcanie, Wikipédia l'encyclopédie libre (28 juin 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 5 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Quinte-Curce.
 
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Héli ou Éli
Personnage biblique. Juge et grand prêtre des Juifs (-XIe s.). Il éleva Samuel dans le temple de Silo. Il mourut de douleur lorsque les Phéniciens vainquirent les Israélites.
- Héli ou Éli, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Eli (Juges), Wikipédia l'encyclopédie libre (13 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 6 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Eli_(Juges).
 
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Héliogabale ou Élagabal (Varius Avitus Bassianus)
Varius Avitus Bassianus (204 - 222) fut le grand-prêtre d’Élagabal, dieu solaire de
                        la cité d’Émèse en Syrie, d’où vint son surnom lorsqu’il monta sur le trône comme
                        empereur romain à l’âge de quatorze ans. Son règne (218 - 222) connut une forte opposition,
                        surtout à cause de son mépris des traditions religieuses romaines et des tabous sexuels.
                        Bassianus fut assassiné en 222 et succédé par son cousin Sévère Alexandre.
                     
                     
                     
                     - Élagabal (divinité), Wikipédia l'encyclopédie libre (21 décembre 2009), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 24 août 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lagabal_%28divinit%C3%A9%29 .
 - Elagabalus, Encyclopædia Britannica Online (2010), Encyclopædia Britannica, Internet, 24 août 2010. https://www.britannica.com/EBchecked/topic/181888/Elagabalus.
 - Héliogabale, Wikipédia l'encyclopédie libre (17 juillet 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 24 août 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9liogabale .
 
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Hélène de Troie
Fille du roi de Sparte Tyndare et de Léda. Pourtant, il existe une autre version du mythe où celle-ci naquit de l’union de
                        Léda avec Zeus, qui s'était métamorphosé en cygne. Selon cette version, Léda aurait pondu deux œufs
                        : Clytemnestre et Castor dans l’un, et Hélène et Pollux dans l’autre.
                     
                     
                     
                     Connue principalement pour sa beauté, la princesse de Sparte et l'épouse de Ménélas fut enlevée par Pâris ainsi provoquant la guerre de Troie. Il existe plusieurs descriptions du comportement d'Hélène pendant la guerre. Certaines
                        versions, comme l'Iliade d'Homère, dépeignent Hélène comme aidant les Grecs en secret, tandis que d'autres indiquent
                        qu'elle consentit à son propre enlèvement.
                     
                     
                     
                     - Hélène, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Hérode Atticus (en lat. Tiberius Claudius Atticus Herodes)
Rhéteur grec (Marathon 101 – v. 177). Il assuma des hautes charges dans l'éducation de Marc Aurèle. Grand mécène, il consacra ses richesses à orner de monuments Athènes (notamment l'Odéon sous l'Acropole), Delphes, Olympie, Corinthe et d'autres cités grecques. De son œuvre oratoire, représentative du retour à l'atticisme pur, il ne nous reste qu'un discours.
- Hérode Atticus, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Hérode Ier le Grand
(Ascalon -73 - Jéricho -4). Roi des Juifs (-40 - -4). Iduméen, fils d'Antipatros, le ministre d'Hyrcans II, il se fit reconnaître comme roi des Juifs par les Romains et Marc Antoine l'installa sur le trône (prise de Jérusalem, -37). Pour affermir son pouvoir, il fit périr les derniers membres de la famille asmonéenne, y compris sa propre femme Mariamne Ire. Il fit réaliser de grands travaux à Césarée, Sébasté (l'ancienne Samarie) et surtout Jérusalem où il rebâtit le Temple dans le style hellénistique. À sa mort, son royaume fut partagé entre ses fils Archélaos, Hérode Antipas et Hérode Philippe le Tétrarque.
- Hérode Ier le Grand, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Hérodias (ou Hérodiade)
 Hérodias était une princesse juive, petite-fille d'Hérode le Grand et épouse d'Hérode
                        dit Philippe le Tétrarque. Après la mort de Philippe, Hérodias épousa Hérode Antipas,
                        son oncle et beau-frère. Ceci scandalisa les Juifs et notamment, selon l'Évangile,
                        Jean-Baptiste. Hérodias demandait qu'on arrête Jean-Baptiste dont, lors d'une fête, elle finit par obtenir la tête.  
                     
                     
                     
                     - Hérodiade, Wikipédia l'encyclopédie libre (3 septembre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 29 octobre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Hérodias.
 - Hérodiade ou Hérodias, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Hérodote (en gr. Hêrodotos)
(Halicarnasse v. -484 - v. -425) Le premier historien grec nommé par Cicéron le père de l'Histoire. Son œuvre porte témoignage de l'émergence d'un nouveau genre. Il est également le
                        premier prosateur dont l'œuvre nous appartient aujourd'hui. Il suit sa famille aristocratique
                        en exil à Samos, puis participe au renversement de la tyrannie à Halicarnasse vers
                        -454. À Athènes, devient l'ami du grand tragédien Sophocle avant de s'installer à
                        Thurium en Italie du sud avec les fondateurs de l'ancienne ville. C'est peut-être
                        à Thurium qu'il meurt. Ses œuvres magistrales sont : les Récits assyriens (perdus) et ses Histoires, qui racontent les guerres récentes, notamment les guerres médiques. Inspiré par
                        ses nombreux voyages, Hérodote y énumère aussi les sept Merveilles du monde. 
                     
                     
                     
                     - Hérodote (en gr. Hêrodotos), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Héron
 Moine de la Thébaïde, qui, poussé par le démon de l’orgueil, se tua en se jetant
                        volontairement dans un puits, avec l’espoir que les anges le soutiendraient. Selon
                        la Conférence II de Cassien, il aurait vécu à la même époque que l’abbé Pafnuce, au IVe siècle. 
                     
                     
                     
                     - Mémoires présentés par divers savants : Sujets divers d’érudition, t. 4, Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1854, p. 15. Livre numérique Google, Internet, 6 juillet 2013.https://books.google.fr/.
 
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Iarchas
 Chef des Bracmanes en Inde. Il est décrit dans la Vie d'Apollonios de Tyane par Philostrate d'Athènes au début du IIIe siècle. 
                     
                     
                     
                     - Vie d'Apollonios de Tyane, Wikipédia l'encyclopédie libre (18 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 14 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Vie_d'Apollonios_de_Tyane.
 
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Idumée
Nom ancien du pays d'Édom au sud de la Judée (époque hellénistique et romaine).
- Idumée , Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Innocent VI (pape)
Né Étienne Aubert à Bessac-en-Corrèze, mort en Avignon en 1362, Innocent VI fut le
                        197e pape, le 5e (1352-1362) en Avignon. Il accepta puis dénonça une constitution
                        limitative imposée d'abord par le conclave, peut-être poussé par la cour de France,
                        mit frein au luxe de ses prédécesseurs et fit pacifier l'Italie, mais renonça à terminer
                        la Captivité babylonien en retournant à Rome.
                     
                     
                     
                     - Innocent VI (Étienne Aubert), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Ionie (en gr. Iônia)
Ancien nom des colonisateurs éponymes venus de l’Attique donné à la partie l’ouest de l’Asie Mineure entre Phocée et Milet et comprenant les
                        îles de Chios et Samos. Elle se situe dans l’actuelle Turquie.
                     
                     
                     
                     - Ionie, Wikipédia l'encyclopédie libre (8 mai 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 14 septembre 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ionie.
 - Ionie n. f. – en gr. Iônia, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Isaac
Patriarche biblique du livre de Genèse et fils miraculeux d'Abraham et de Sara, Isaac hérite de la promesse faite par Dieu à son père. Pour répondre à sa tâche,
                        son père n'hésite pas à vouloir le sacrifier, mais enfin Dieu lui substitue un bélier.
                        Isaac devint l'époux de Rebecca et père d'Ésaü et de Jacob.
                     
                     
                     
                     - Isaac, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Isabelle Ire de Castille
Isabelle Ire de Castille (1451-1504) était la reine de Castille à partir de 1474 et
                        la reine d’Aragon suite à son mariage avec Ferdinand II d’Aragon en 1479. La très pieuse Isabelle est la mère de Catherine d’Aragon, la première épouse d’Henri VIII d'Angleterre.
                     
                     
                     
                     - Isabelle Ire de Castille, Wikipédia, l'encyclopédie libre(19 février 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 février 2013.https://fr.wikipedia.org/wiki/Isabelle_Ire_de_Castille.
 
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Isaïe ou Ésaïe
Prophète juif (actif de -746 à -701 env.). La première graphie est plutôt le fait des catholiques ; la seconde, des protestants. Originaire du royaume de Juda, il fut contemporain de l'avance assyrienne qui aboutit à la chute de la Maison d'Israël et à la mise sous tutelle de Juda. Ses prophéties exaltent la puissance de Iahvé (Dieu) seul, aux dépens des forces humaines (préparatifs militaires, recherche d'alliances) qui mènent au malheur.
- Isaïe ou Ésaïe, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Isboseth, Ishboshet ou Isbaal
Dans l'Ancien Testament, Isboseth est le quatrième fils de Saül et son successeur dans la royauté. Il régna à Mahanaïm au-delà du Jourdain sur onze tribus. Son vrai nom était Isbaal, mais les Hébreux, qui avaient en horreur
                        les dieux étrangers, pour ne pas prononcer Baal, mettaient en sa place Boseth, qui
                        signifie confusion, ou homme de la honte. Il avait quarante ans lorsqu'il commença
                        à régner, et il régna deux ans assez paisiblement. Au bout de ce terme, il y eut un
                        petit combat entre les troupes d'Isboseth, commandées par Abner, et celles de David, commandées par Joab. Depuis ce temps, il y eut toujours guerre entre la maison de Saül et celle de David. Isboseth fut assassiné pendant son sommeil par deux chefs benjamites. 
                     
                     
                     
                     - Ishboshet, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 février 2015), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 13 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ishbaal.
 
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Isidore de Séville
Évêque de Séville et savant prélat (v. 570-636) qui forma l’Église d’Espagne. Il encouragea
                        le dégagement de la religion chrétienne de la culture et de la philosophie païenne.
                        L’un de ses ouvrages le plus célèbre est Originum sive etymologiarum libri, une encyclopédie classifiant les connaissances en arts libéraux, sciences morales,
                        naturelles, agriculture et arts manuels. 
                     
                     
                     
                     - Isidore de Séville (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Ismaël
Personnage biblique du livre de Genèse, XVI-XXI. Son père, Abraham devait être le père de nombreuses nations mais sa femme Sara était stérile. Il prit alors sa servante Agar comme concubine. Lorsque Sara devint jalouse, Agar fut renvoyée dans le désert où
                        elle donna naissance à Ismaël.
                     
                     
                     
                     Agar et Ismaël retournèrent auprès d'Abraham et de Sara, qui a finalement donné à
                        Abraham un fils nommé Isaac. Les frères furent élevés ensemble, mais encore une fois Sara chassa Agar et Ismaël
                        parce qu'elle ne voulut pas qu'Ismaël hérite d'Abraham. Ismaël grandit dans le désert
                        de Paran et devint archer. Plus tard, il épousa une femme Égyptienne et eut douze
                        fils, devenus tous chefs de tribu.
                     
                     
                     
                     - Ismaël, Wikipédia l'encyclopédie libre (5 novembre 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 2 décembre 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ismaël.
 
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Isocrate (en gr. Isokratês)
Orateur athénien (Athènes 436-338 avant J.-C.). Élève de Gorgias, il fut aussi auditeur
                        de Socrate. Isocrate ouvrit une célèbre école de rhétorique où parmi ses élèves, on peut citer
                        Hypéride, Lycurgue, Théopompe et Xénophon. Il se laissa mourir de faim, dit-on devant la faillite de ses idées politiques d'union
                        grecque sous Philippe. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages célèbres, notamment Panégyrique, Discours sur la paix, Aréopagitique et Discours contre les sophistes. 
                     
                     
                     
                     - Isocrate, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Isocrate, Wikipédia l'encyclopédie libre (5 décembre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 7 janvier 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Isocrate.
 
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Jacob
Patriarche biblique du livre de Genèse. Fils d'Isaac et de Rebecca, frère d'Esaü à qui il achète son droit d'aînesse. Père de douze fils, souches des douze tribus d'Israël. Surnommé Israël après la lutte avec Dieu, il est l'ancêtre éponyme des Israélites, qu'il fait descendre en Égypte à l'appel de Joseph.
- Jacob, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Jacob, Wikipédia l'encyclopédie libre (28 août 2020), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 4 septembre 2020. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacob.
 
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Jacques de Meyere (en lat. Jacobus Meyerus)
Historien et chroniqueur flamand, né à Vleteren en 1491 et mort à Bruges en 1552.
                        Il est surtout connu comme le père de l'histoire de la Flandre. Les deux publications importantes de Meyerus dans le domaine de l'histoire flamade
                        sont : Compendium chronicorum Flandriae (Nuremberg, 1538) et Commentarii sive Annales rerum Flandricarum libri septemdecim (Anvers, 1561).  
                     
                     
                     
                     - Smeesters, Aline, Aux rives de la lumière : la poésie de la naissance chez les auteurs néo-latins des anciens Pays-Bas […], Belgique, Leuven University Press, 2011, p. 223-224. Livre numérique Google, Internet, 19 juin 2014. https://books.google.fr/.
 
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Jacques Ier d'Écosse (en ang. James I)
Jacques Ier d'Écosse, dit le captif, fils de Robert III, né le 25 juillet 1394 à Dunfermline, et mort le 21 février 1437
                        à Perth, fut le roi d'Écosse de 1406 à 1437, bien qu'entre 1406 et 1424 il fut prisonnier
                        des Anglais. Il rétablit l'ordre et châtia les chefs de la noblesse. Il mourut assassiné.
                        
                     
                     
                     
                     - Jacques Ier, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Jacques Ier d'Écosse, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 13 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Ier_d'Écosse.
 
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Jacques II, dit le Juste (en castillan Jaime II)
(Valence v. 1264 – Barcelone 1327). Roi d'Aragon (1291-1327), de Sicile (1285-1295) et de Sardaigne (1324-1327). Fils de Pierre III d'Aragon (v. 1239-1285), dit le Grand, et de Constance de Hohenstaufen (1248-1302). Il scella par une union personnelle les liens de la Catalogne et de Valence avec l'Aragon (1319) et confirma les privilèges des Aragonais.   
                     
                     
                     
                     - Jacques II le Juste, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Jacques II d'Aragon, Wikipédia l'encyclopédie libre (23 février 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_II_d'Aragon.
 
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Jacques Salian
Jésuite d’Avignon, né en 1557, mort à Paris en 1640, enseigna avec beaucoup de réputation.
                        Il est l’auteur des Annales ecclesiastici Veteris Testamenti (1611-1624, 6 vol.), et de trois ouvrages de spiritualité : De timoré Dei libri IX (1629), De amore Dei libri XVI (1631), et Ars placendi Deo quatuor libris comprehensa (1635). 
                     
                     
                     
                     - Mech, Paul, SALIAN (JACQUES), jésuite, 1558-1640, Dictionnaire de spiritualité ascétique et mystique. Doctrine et histoire, t. 14, Paris, Beauchesne, 1932-1995.
 
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Jean Baptiste Porta (en ital. Giambattista della Porta)
Né à Vico Equense en 1535, mort à Naples en 1615, Giambattista était un physicien, opticien, philosophe, cryptologue et écrivain
                        italien. Son œuvre la plus étudiée, la Magia naturalis (1558, puis 1589), est une sorte d'encyclopédie du savoir populaire, mêlant le fantastique
                        et l'irrationnel aux intuitions scientifiques les plus modernes. Il est également
                        l'auteur de 29 comédies en italien. 
                     
                     
                     
                     - Giambattista della Port, Wikipédia l'encyclopédie libre (15 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 29 avril 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Giambattista_della_Porta.
 
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Jean Basilide
Jean Basilide était czar de Moscovie vers le milieu du XVe siècle, après avoir usurpé
                        en 1565 le trône détenu auparavant par les seconds fils des czars russes.
                     
                     
                     
                     - Moreri, Louis. Rostou, Le grand dictionnaire historique, ou Le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, Paris, Denys Mariette, 1708, t. 4. Google Livres, Internet, 24 février 2013.
 
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Jean Bolland (en lat. Johannes Bollandus)
Jésuite, hagiographe et commentateur des Acta sanctorum, né à Julémont en 1596, et mort à Anvers en 1665. Il est le fondateur de la Société
                        des bollandistes, 
                        une société savante belge dont le but était l'étude critique de la vie et du culte
                        des saints.
                     
                     
                     
                     - Jean Bolland, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 18 juin 2013. https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Bolland/109365.
 - Jean Bolland, Wikipédia l'encyclopédie libre (13 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 18 juin 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Bolland.
 
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Jean Cassien (Joannes Cassianus, le Romain, ou le Roumain)
Moine et homme d'Église né vers 360 et mort vers 433. Reconnu comme saint par l'Église
                        catholique, Cassien a laissé une œuvre doctrinale concernant la vie monastique.
                     
                     
                     
                     - Jean Cassien, Wikipédia, l'encyclopédie libre(5 février 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 25 février 2013.https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Cassien.
 
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Jean Dantisque
Ambassadeur du Roi de Pologne à la cour de Charles Quint au début du XVIe siècle.
                     
                     
                     
                     - Langfors, A. Le français dans les relations internationales, Actes du deuxième congrès interbaltique de coopération intellectuelle tenu à Tartu les 29 et 30 novembre 1936, Tartu, Commission Estonienne de Coopération Intellectuelle, 1937, 113. https://dspace.utlib.ee/dspace/bitstream/handle/10062/18893/acta_22.pdf.pdf.
 
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Jean de Stobes ou Jean Stobée (en lat. Joannes Stobæus)
Doxographe et compilateur byzantin du Ve siècle ap. J.-C., son Anthologie cite plus de 500 auteurs antiques : poètes, historiens, orateurs, philosophes et
                        médecins. Nous lui devons les seuls fragments connus de certains dramaturges. Il rédigea
                        également plusieurs passages célèbres sur la philosophie stoïque.
                     
                     
                     
                     - Jean de Stobée, Wikipédia l'encyclopédie libre (31 août 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 9 septembre 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_de_Stobée.
 - Stobæus, Joannes, Sententiarum Ioannis Stobaei, Paris, Martinum Juvenem, 1557, t. 2. Google livres, Internet, 21 juin 2011.
 
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Jean Fernel
Astronome, mathématicien et surtout médecin français célèbre (1497-1558). Appelé le
                        Galien  moderne de son siècle, il fut l’auteur du premier traité sur la physiologie; médecin d'Henri II, de Diane de Poitiers et de Catherine de Médicis.
                     
                     
                     
                     - Fernel (Jean), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Jean Fernel, Wikipédia l'encyclopédie libre (7 juin 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 28 juin 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/Fernel.
 
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Jean François Gambara
Cardinal, évêque de Viterbe, né à Bresce en Italie en 1533. Il exerça divers emplois
                        sous le pontificat de Jules III et de Pie IV, dont le dernier le fit cardinal en 1561.
                        Il fut pourvu par Pie V de l'évêché de Viterbe, et mourut à Rome en 1587, après avoir
                        rendu de grands services à la maison d'Autriche. On trouve plusieurs de ses poésies
                        dans un recueil de vers de quelques poètes du XVIe siècle donné par Jérôme Ruscelli.
                        
                     
                     
                     
                     - Moreri, Louis, Le grand dictionnaire historique ou le Mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, t. III., Paris, Denys Mariette, 1707, p. 17. Livre numérique Google, Internet, 3 décembre 2013. https://books.google.fr/.
 
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Jean III Vasa de Suède
(Stegeborg 1537 – Stockholm 1592). Roi de Suède (1569-1592). Deuxième fils de Gustave
                        Ier Vasa. Il épousa Catherine Jagellon en 1562. Son attirance pour le catholicisme lui valut l’hostilité de son frère Éric XIV qu’il fit déposer (1568). Il termina la guerre contre le Danemark, gagna sur la Russie
                        la Carélie et l’Ingrie, et fit nommer son fils Sigismond roi de Pologne. Ses tentatives
                        pour rétablir le catholicisme échouèrent.
                     
                     
                     
                     - Jean III Vasa, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Jean III de Suède, Wikipédia l'encyclopédie libre (23 mars 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 4 mai 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_III_de_Suède.
 
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Jean Molan ou Molanus
Docteur de Louvain, né à Lille en Flandres, dont le vrai nom était Vander-Meule ou Ver-Meulen, c'est-à-dire de la Meule. Il est l'auteur d'un ouvrage intitulé Martyrologe d'Usuard, publié pour la première fois à Louvain en 1568. Il en donna une nouvelle édition
                        en 1573, et puis en 1578, avec plusieurs additions et corrections. Il meurt à Louvain
                        en 1585 âgé de 52 ans. 
                     
                     
                     
                     - Baillet, Adrien, Les vies des saints avec l'histoire de leur culte [...], t. 1, Paris, L. Genneau, 1739, pp. XXXIV-XXXV. Livre numérique Google, Internet, 19 juin 2014. https://books.google.fr/.
 
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Jean Moschos ou Moschus (Jean le Limonaire)
Moine syrien de l'époque byzantine, né à Damas au milieu du VIe siècle (c. 550-619).
                        Il devint moine dans le monastère de saint Théodose, près de Jérusalem, puis il vécut en ermite près du Jourdain et enfin il s'installa auprès de saint Sabas, au sud-ouest de Bethléem. Il se retira ensuite dans le désert de Juda pendant dix ans. Au début du règne de Tibère, il commença à voyager hors de la Palestine.
                        Il se réfugia à Chypre et à Rome, où il mourut en l'an 619. Il est l'auteur d'un des ouvrages hagiographiques
                        les plus célèbres de cette époque, Le Pré spirituel, qui recense et commente les faits et les écrits des érmites d'Orient de son époque.
                     
                     
                     
                     - Moschos (Jean), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Jean Moschus, Wikipédia l'encyclopédie libre (17 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 9 décembre 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Moschus.
 
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Jean Ruel (en lat. Joannes Ruellius)
Médecin et botaniste français, né à Soissons en 1479 et mort à Paris en 1537. Doyen
                        de la Faculté de médecine de Paris en 1508 et 1509, il devint médecin du roi François
                        Ier. Son traité De Natura stirpium libre tres, imprimé en 1536, est une sorte de répertoire des connaissances botaniques acquises
                        jusqu’à la fin du XVe siècle. 
                     
                     
                     
                     - Hoefer, M. (Jean Chrétien Ferdinand), Histoire de la botanique, de la minéralogie et de la géologie depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours, Paris, Hachette et cie, 1882, p. 113. Livre numérique Google, Internet, 5 octobre 2014. https://books.google.fr/.
 - Jean Ruel, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 mars 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 5 octobre 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Ruel.
 
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Jean Zonaras (en gr. Iôánnês Zônarãs)
Historien, théologien et canoniste byzantin du douzième siècle. Zonaras est l'auteur
                        de plusieurs commentaires sur les constitutions apostoliques et les pères de l'Église.
                        Son ouvrage le plus important est une chronique universelle, l'Epitomé historion. Il décrit le commencement du monde jusqu'à la mort de l'empereur Alexis Comnène
                        en 1118 et critique sévèrement les abus de l'Eglise et de l'État.
                     
                     
                     
                     - Jean Zonara, Wikipédia l'encyclopédie libre (28 janvier 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 8 mars 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Zonaras.
 
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Jean-Pierre Maffei (en it. Giovanni ou Giampietro Pietro Maffei)
Jésuite, historien et écrivain italien, né à Bergame en 1535, mort à Tivoli en 1603. Son
                        ouvrage Historiarum indicarum libri XVI, Florence, 1588, avait dans son temps une grande réputation due à l'élégance du style
                        et à la faculté qu'avait l'auteur de puiser dans les archives de Lisbonne. Il fut
                        traduit en français par Armand de Laborie et par l'abbé de Pure. Sa Vie d'Ignace de Loyola, Venise, 1585, fut aussi souvent réimprimée.
                     
                     
                     
                     - Giovanni Pietro Maffei, Wikipédia l'encyclopédie libre (17 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 15 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Giovanni_Pietro_Maffei.
 
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Jeanne Malet de Graville
Fille de Louis Malet de Graville et épouse de Charles II d’Amboise de Chaumont, vice-Roi
                        de Lombardie, Seigneur de Chaumont. Après la mort de ce dernier, vers l’an 1528, Jeanne Malet
                        de Graville se remaria avec René d’Illiers, auquel elle donna les terres de Marcoussis,
                        de Chastres, de Gometz-le-Châtel et de Nozay. Le Parlement de Paris reçut des plaintes
                        de Jeanne, car René d’Illiers vendait ses terres. Il fut ordonné qu’elle reçoive par
                        provision le château de Marcoussis et 3 000 livres de rente. 
                     
                     
                     
                     - Charles II d’Amboise de Chaumont , Wikipédia l'encyclopédie libre (21 avril 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 30 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_II_d’Amboise_de_Chaumont.
 - Louis Malet de Graville, Wikipédia l'encyclopédie libre (14 février 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 30 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Malet_de_Graville.
 
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Jeanne Seymour (en ang. Jane Seymour)
(Wolf Hall v. 1509 – Hampton Court 1537). Reine d’Angleterre (1536-1537), troisième
                        femme d’Henri VIII (1536) et mère du futur Édouard VI (1537).
                     
                     
                     
                     - Jeanne Seymour, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Jeanne Seymour, Wikipédia, l'encyclopédie libre(18 janvier 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 février 2013.https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeanne_Seymour.
 
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Jerôme Falletti (en lat. Hieronymus Falletus)
Comte Trigniani, mentionné dans De symbolis heroicis libri IX de Silvestre di Pietrasanta (1634). 
                     
                     
                     
                     - Silvestro Pietrasanta, De symbolis heroicis libri IX, Antverpiae, 1634.
 
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Jescha ou Ischa
Plusieurs croient que c'est la même que Sara, fille d'Aran, sœur de Loth, nièce et épouse d'Abraham. Mais il faut noter que jamais Sara n'est nommée Jescha, et Abraham ne dit pas qu'elle était sa nièce, mais sa sœur.
- Moreri, Louis, Le grand dictionnaire historique, ou Le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, t. 5, Amsterdam, Brunel, 1740. Livre numérique Google, Internet, 18 février 2014. https://books.google.ca/.
 
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Jessé ou Isaï
Selon la Bible, Jessé est fils d'Obed et originare de Bethléem. Il est père de David, d'Eliab, de Samma, d'Aminadab, de Nathanael, de Rael et d'Asom. 
                     
                     
                     
                     - Jessé ou Isaï, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Jessé, Wikipédia l'encyclopédie libre (16 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 13 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jessé.
 
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Job
Héros du Livre de Job dans l'Ancien Testament, Job est l'archétype du Juste dont la foi est mise à l'épreuve par Satan, avec la
                        permission de Dieu.
                     
                     
                     
                     - Job (Bible), Wikipédia l'encyclopédie libre (25 décembre 2015), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 13 janvier 2016. https://fr.wikipedia.org/wiki/Job_(Bible).
 
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Johann Turmair ou Jean Aventin, dit Johannes Aventinus
Érudit humaniste et chroniqueur allemand né à Abensperg, ville de la haute Bavière,
                        en 1477 et mort à Ratisbonne en 1534. Il est connu par ses Annales de Bavière, qui ne contiennent pas seulement l'Histoire de cette province, mais de toute l'Allemagne
                        aussi. Il est surnommé l' Hérodote bavarois. 
                     
                     
                     
                     - Niceron, Jean Pierre, Mémoires pour servir à l'histoire des hommes illustres dans la république des lettres, […], t. 38, Paris, Briasson, 1727, pp. 283-294. Livre numérique Google, Internet, 19 mars 2014. https://books.google.ca/.
 - Johann Turmair, Wikipédia l'encyclopédie libre (13 mars 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 19 mars 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Johann_Turmair.
 
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Jonas (en hebr. yôna(h))
 Fils d'Amitthaï, Jonas est l'un des douze petits prophètes de la Bible. La tradition
                        lui rapporte les faits fabuleux du Livre de Jonas qui fait partie du Tanakh de la
                        tradition juive et de l'Ancien Testament chrétien. 
                     
                     
                     
                      Selon le livre, Jonas, fuyant l'ordre de Dieu, est avalé par un gros poisson (souvent
                        vu comme une baleine) dans le ventre duquel il passe trois jours et trois nuits. Le
                        gros poisson le recrache ensuite sur le rivage et Jonas va prêcher à Nivine, la capitale
                        de l'empire assyrien.
                     
                     
                     
                     - Jonas, Wikipédia l'encyclopédie libre (7 octobre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 31 octobre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jonas.
 - Jonas, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Jonathas ou Jonathan
- Jonathan, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Joseph
Fils du patriarche biblique Jacob et sa séconde femme Rachel. Selon le livre de Genèse (chapitre XXXVII-L), vendu par ses frères jaloux comme esclave, Joseph fut amené
                        en Égypte où il devint l'intendant de Putiphar, officier de Pharaon. La femme de Putiphar tenta de séduire Joseph, mais, comme il ne succomba pas à ses
                        avances, elle accusa Joseph d'avoir tenté de la violer. Par conséquent, Putiphar mit
                        Joseph en prison. Quelques années plus tard, à l'aide de son don d'interpréter les
                        rêves, il s'attira les bonnes grâces de Pharaon qui le fit ministre. Enfin, il retrouva
                        sa famille et l'installa en Égypte.
                     
                     
                     
                     - Genèse 39, La Bible Segond 1910, Internet, 9 juillet 2024, https://www.bible-ouverte.ch/messages/lire-segond/1556-la-bible-genese-26-50.html.
 - Joseph, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Joseph Besson
Jésuite français, né en 1610 et mort vers l’an 1691 en Syrie. Recteur du Collège de Nîmes,
                        puis supérieur des missions de la Compagnie de Jésus en Syrie. Il est l’auteur de La Syrie Sainte ou la Mission de Jesus et des Pères de la Compagnie de Jesus en Syrie, imprimé à Paris en 1660. 
                     
                     
                     
                     - Joseph Besson (1610-1691), Bibliothèque nationale de France (4 juillet 2014), data.bnf.fr., Internet, 5 octobre 2014. https://data.bnf.fr/10543405/joseph_besson/.
 
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José d'Acosta ou Joseph Acosta
José d'Acosta, né à Medina del Campo vers 1539, mort le 15 février 1600, était un
                        Jésuite espagnol du XVIe siècle, missionnaire et naturaliste en Amérique latine. Il est surtout
                        connu comme l'auteur de l'Historia natural y moral de las indias, publié en 1590. 
                     
                     
                     
                     - José de Acosta, Wikipédia l'encyclopédie libre (17 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 15 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Acosta.
 
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Jovinien
Né à Gordyène (ancienne région de la Mésopotamie), Jovinien était un moine et opposant à l'ascétisme chrétien au quatrième siècle.
                        Il liait l'expérience chrétienne au baptême et au repentir mais n'accordait aucune
                        valeur au célibat, ni à la virginité ni au jeûne. Dans son livre Contre Jovinien (Adversus Jovinien),  saint Jérôme se livra à une réfutation de la doctrine jovinienne en prêchant la supériorité de
                        la virginité et en dénigrant le mariage. En 393  Jovinien fut excommunié et condamné
                        comme hérétique par le pape Sirice et saint Ambroise. Il mourut vers 405.
                     
                     
                     
                     - Jovinien, Encyclopédie Larousse, Paris, Larousse Publishers, Internet, 19 avril 2012. https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Jovinien/180225.
 - Jovinien (moine), Wikipédia, l'encyclopédie libre( 7 décembre 2011 ), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 19 avril 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jovinien_(moine).
 
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Juan de Pineda
Juan de Pineda (Sevilla, 1558-1637), un théologien jésuite espagnol, n'est pas à confondre
                        avec ses contemporains, les deux "Juan Perez de Pineda", l'écrivain protestant et
                        le frère et auteur franciscain. Juan de Pineda est l'auteur de commentaires sur Salomon en huit livres (Salomo previus sive de rebus Salomonis regis libri octo) et d'un index de livres proscrits, Index novus librorum prohibitorum et expurgatorum (1612) utilisé dans les condamnations pour hérésie pendant l'Inquisition espagnole.
                     
                     
                     
                     - Juan de Pineda, Wikipedia, La enciclopedia libre (24 décembre 2019), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 17 août 2020. https://es.wikipedia.org/wiki/Juan_de_Pineda.
 - John de Pineda, Wikipedia, The Free Encyclopedia (27 septembre 2019), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 17 août 2020. https://en.wikipedia.org/wiki/John_de_Pineda.
 
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Juda
Personnage biblique du Livre de la Genèse, Juda était le quatrième fils de Jacob et de Léa et l'ancêtre épynome d'une des douze tribus d'Israël. La tribu de Juda fut celle dont les rois d'Israël sont issus, de la lignée de David.
                     
                     
                     
                     - Juda, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Tribu de Juda, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 janvier 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 23 février 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tribu_de_Juda.
 
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Judhaël de Domnonée
Roi de Domnonée, un royaume qui occupait le nord de l’Armorique ou la Bretagne, au
                        VIIe siècle. Il est le père de saint Josse et de saint Judicaël. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 166-167. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 20 juin 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 
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Judith
L'héroine biblique du livre de Judith. Après avoir séduit Holopherne, Judith lui coupa la tête pendant son ivresse pour sauver la ville de Béthulie.
                     
                     
                     
                     - Judith, Le Petit Robert : dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Judith de Bavière
Aristocrate de l'empire carolingien, née vers l'an 800 et morte à Tours en 843. Seconde femme de Louis le Pieux et mère de Charles le Chauve, elle écarta de la succession les fils que Louis le Pieux avait eus d'un premier mariage, et qui se révoltèrent en 833. 
                     
                     
                     
                     - Judith de Bavière, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Judith de Bavière (805-843), Wikipédia l'encyclopédie libre (7 mai 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 5 novembre 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Judith_de_Bavière_(805_-_843).
 
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Jules César (en lat. Caius Julius Caesar)
(Rome 101 – Ides de Mars 44 av. J.-C.) Illustre homme d'état, général et enfin dictateur
                        romain (46-44 av. J.-C.) qui joua un rôle essentiel dans la transformation de la République
                        romaine à l'Empire romain. Toutefois, ses réformes politiques et sociales furent déjouées
                        lorsque Marcus Junius Brutus, un noble à la Chambre du Sénat, l'assassina en 44 av. J.-C.
                     
                     
                     
                     Non seulement César fut-il un homme politique célèbre, mais il était un bon orateur
                        et historien. Il écrivit quelques œuvres littéraires : Commentarii de bello gallico (Commentaires de la guerre des Gaules) et Commentarii de bello civili (Commentaires de la guerre civile).
                     
                     
                     
                     - César ou Jules César en lat. Caius Julius Caesar, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Julius Caesar, Encyclopædia Britannica Online (2011), Encyclopædia Britannica, Internet, 2 février 2011. https://www.britannica.com/biography/Julius-Caesar-Roman-ruler.
 - Jules César, Wikipédia l'encyclopédie libre (5 décembre 2023), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 15 décembre 2023. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_C%C3%A9sar.
 
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Jules-César Boulenger (en lat. Julii Caesaris Bulengeri)
Historien et Jésuitefrançais, né à Loudun en 1558 et mort à Cahors en 1628. Professeur d’Andrés Duchesne,
                        futur historiographe du roi de France, il est l’auteur d’études sur l’antiquité. On
                        a de lui un grand nombre de ouvrages savants, entre autres : De imperatore & imperio romano, Lyon, 1618 ; onze volumes d’Opuscules, contenant des dissertations ; et des traités De pictura, plastice statuaria lib. II, Lyon, 1627. 
                     
                     
                     
                     - De Feller, l’Abbé F. X. Dictionnaire historique, ou Histoire abrégée des hommes qui se sont fait un nom par leur génie […], tome III, 7e ed., Paris, Méquignon-Havard, 1827. Livre numérique Google, Internet, 7 décembre 2014. https://books.google.fr/.
 - Jules-César Boulenger, Wikipédia l'encyclopédie libre (27 novembre 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 7 décembre 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules-César_Boulenger.
 
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Jupiter
D’autres noms : Stator (qui arrête), Elicius (qui fait le foudre) et Feretrius (qui
                        frappe). L’équivalent du dieu grec, Zeus, Jupiter, fils de Saturne, est le roi des dieux considéré comme divinité primordiale faisant partie de la triade
                        capitoline (Jupiter-Junon-Minerve) dans la mythologie romaine-italique. Jupiter gouverne le ciel, les éléments météorologiques
                        (tonnerre, foudre) et la lumière du jour. Ainsi il est souvent représenté avec les
                        emblèmes de l'éclair, du trône et du sceptre.
                     
                     
                     
                     D'un esprit licentieux, Jupiter prit maintes amantes, cependant, seulement sa sœur
                        jumelle Junon conquit son cœur. Après plusieurs tentatives de la courtiser, il réussit
                        finalement à gagner sa main en se transformant en coucou mouillé pour exciter la sympathie
                        et l'affection de la déesse. Ainsi leurs noces marquèrent le premier mariage du monde.
                     
                     
                     
                     - Jupiter, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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- Les Agréemens, Parties 3 et 4
 - Le Bon Mariage
 - Le contre-mariage
 - Des maladies des femmes
 - La Direction et la consolation des personnes mariées
 - Les espines du mariage
 - La Forest nuptiale
 - Le jour est caché ...
 - La Loüange des Cornes
 - La loüange du mariage
 - La louenge des femmes
 - Le misogame
 - Satyre Menippée
 - Satyre svr les Traverses dv Mariage
 - Stances chrestiennes
 - Stances du mariage
 - Stances du mariage
 - Sur les cornes
 - Terminologie Médicale
 
Justin (en lat. Marcus Junianus Justinus)
(IIe siècle). Historien latin et l'auteur d'une Histoire universelle qui comprend 44 livres, résumé par Trogue Pompée dans ses Histoires philippiques.
                     
                     
                     
                     - Justin (en lat. Marcus Junianus Justinus), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Jéhu
Fils de Josaphat et petit-fils du Namsi, capitaine des troupes de Joram, roi d’Israël. Il fut destiné par le Seigneur pour régner sur Israël, et pour venger les crimes
                        de la maison d’Achab. Son règne (841-814 avant J.-C.) est évoqué dans le Deuxième livre des Rois. 
                     
                     
                     
                     - Jéhu, Wikipédia l'encyclopédie libre (15 juillet 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 13 août 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jéhu.
 
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Jérusalem (en hébr. Yerushalayim)
La ville de Jérusalem fut construite à l’époque cananéenne. Vers 1,000, elle fut conquise
                        par David, le Roi d’Israël, qui nomma la ville ensuite la capitale judaïque. Sous Titus, la ville fut conquise par les Romains. Ce fut également là où Jésus mourut. En 637, Jérusalem devint une ville sainte islamique, prise par les Arabes.
                        Selon la tradition, le prophète Mahomet se serait levé dans le ciel au sommet du mont Moriah.
                     
                     
                     
                     Aujourd'hui, Jérusalem est la capitale de la Palestine qui demeure toujours partie
                        d’une intense lutte politique israélo-palestinienne (le nom Israélien comprenant les juifs, les chrétiens et les musulmans) vu qu’elle est un lieu important
                        aux trois monothéismes.
                     
                     
                     
                     - Jérusalem en hébr. Yerushalayim la paix apparaîtra en ar. al-Quds, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Jérusalem céleste
La Jérusalem céleste - aussi appelée 
                     
                     
                     
                     >nouvelle Jérusalem,
tabernacle de Dieu,
ville sainte- est un concept traditionnel juif et chrétien, associé à la fois au jardin d'Eden, à la terre promise et à la reconstruction du Temple après la fin de la captivité des juifs à Babylone; selon les traditions elle peut être une ville littérale, un lieu spirituel, ou représenter l'aboutissement de l'Histoire et le retour à la perfection initiale.
- Jérusalem céleste, Wikipédia l'encyclopédie libre (28 juin 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 12 décembre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9rusalem_c%C3%A9leste.
 
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Jérémie
Le deuxième des grands prophètes de l'Ancien Testament, la tradition lui attribue la rédaction du Livre de Jérémie, du Livre des Lamentations et des deux Livres des Rois (I Rois et II Rois). Selon la tradition ces livres furent écrits avec l'assistance de son scribe et
                        disciple, Baruch ben Neriah. La Bible présente Jérémie comme un grand solitaire sans
                        femmes ni enfants. Alors que le roi Josias réformait le royaume de Juda, la mission de Jérémie était de dévoiler l'immoralité et le péché des Judéens et
                        de leur expliquer la cause de la catastrophe imminente. Il annonça l'arrivée des Chaldéens et prédit la destruction de Jérusalem, ainsi que l'exil des Judéens à Babylone du fait de leur manque de foi.
                     
                     
                     
                     - Jérémie, Wikipédia l'encyclopédie libre (24 janvier 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 2 février 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jérémie.
 - Jérémie (Livre de), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Jérôme Osorius (en portugais Jerónimo Osório)
 Évêque de Silves en Portugal, historien, humaniste et conseiller du roi du Portugal,
                        né en 1506 et mort le 20 août 1580. Il est appelé le Cicéron portugais tant pour le style de son écriture que pour le choix de ses sujets. On a de lui De rebus Emmanuelis, un ouvrage qui décrit les entreprises, les navigations et les révolutions du royaume
                        de Portugal, depuis l’an 1406 jusqu’en 1578. 
                     
                     
                     
                     - Jerónimo Osório, Wikipédia l'encyclopédie libre (17 juillet 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 12 août 2013. https://en.wikipedia.org/wiki/Jerónimo_Osório.
 
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Jésuites, ou Compagnie de Jésus
Ordre catholique de clercs réguliers, appelés 
                     
                     
                     
                     Jésuites, fondé par Ignace de Loyola en 1540. Les missions principales des Jésuites sont l'évangélisation (d'où leurs nombreuses incursions en terres étrangères dès la fondation de l'ordre) et l'éducation (d'où les nombreuses écoles et universités jésuites, qui existent toujours de nos jours).
- Jésus (Compagnie de), Le Petit Robert : dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Compagnie de JésusWikipédia, l'encyclopédie libre(27 mars 2018), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 5 avril 2018.https://fr.wikipedia.org/wiki/Compagnie_de_Jésus.
 
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Jézabel
 Princesse tyrienne (-IXe siècle) et épouse d'Achab, le roi d'Israël. La Bible lui reproche de détourner Achab du vrai Dieu et d'adorer son dieu Baal.
                        Ce sacrilège souleva l'hostilité violente de tout un parti, exprimée par la voix indignée
                        du prophète Élie. Jézabel fut assassinée avec ses fils sur l'ordre de Jéhu. 
                     
                     
                     
                     - Achab, Encyclopædia Universalis France France, Encyclopædia Universalis, Internet, 31 octobre 2012. https://www.universalis.fr/encyclopedie/achab/.
 - Jézabel, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Kenneth II d'Écosse
Roi d'Écosse vers 969 à 995. Il mourut victime de la trahison d'une femme, Fenella. 
                     
                     
                     
                     - La Cépède (M. le Comte de), Histoire générale, physique et civile de l'Europe, t. 4, Bruxelles, P. J. de Mat, 1826, pp. 6-7. Livre numérique Google, Internet, 10 mai 2013. https://books.google.fr.
 - Kenneth II d'Écosse, Wikipédia l'encyclopédie libre (4 avril 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 10 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Kenneth_II_d'Écosse.
 
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Khosrō Ier Anocharvan (en gr. Chosroès)
Roi sassanide de Perse (531-579). Il fut le plus brillant des souverains sassanides, célèbre autant par sa sagesse que par le raffinement de la civilisation de son temps. En 540, il entreprit la guerre contre Byzance, prit Antioche, occupa la Lazique; mais il signa une trève (555) puis la paix (562) : Justinien lui payait tribut, en échange de quoi il évacuait la Lazique et accordait la liberté de conscience aux chrétiens de son empire. [...]
- Khosrō Ier Anocharvan , Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Khosro Ier, Wikipédia l'encyclopédie libre (30 août 2020), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 15 décembre 2020. https://fr.wikipedia.org/wiki/Khosro_Ier.
 
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Kimbolton
Un bourg de Cambridgeshire, en Angleterre. La ville est construite autour de son château,
                        transformé de nos jours en collège privé. Ce château est célèbre pour avoir été la
                        dernière prison de la reine Catherine d’Aragon, première femme d’Henri VIII, où elle mourut en 1536.  
                     
                     
                     
                     - Kimbolton, Wikipédia l'encyclopédie libre (5 mars 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1 mai 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Kimbolton.
 
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Kiranides
Prétendu roi de Perse, dit Kiranus ou Kiranides ou Kyranides. Le terme Kiranides ou
                        Cyranides est aussi utilisé pour désigner l'œuvre elle-même, c'est-à-dire des traités
                        sur les vertus des animaux, des pierres et des plantes.
                     
                     
                     
                     - Gesner, Konrad, Mithridates (1555), édité par Bernard Colombat et Manfred Peters, Genève, Librarie Droz, 2009, p. 341. Livre numérique Google, Internet, 12 avril 2013. https://books.google.fr/.
 - Cyranides, Wikipédia l'encyclopédie libre (19 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 12 avril 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cyranides.
 
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L'Abbé Hor ou Or
Abbé et solitaire au désert de Nitrie vers le milieu du IVe siècle. Il excellait en
                        humilité et avait saint Sisoès et l'abbé Athrée comme disciples. 
                     
                     
                     
                     - Marin, Michel-Ange, Vies des pères des déserts d'Orient, avec leur doctrine spirituelle et leur discipline monastique, t. 2, Lyon/Paris, Périsse/Méquignon Junior, 1824, pp. 155-162. Livre numérique Google, Internet, 16 mai 2013. https://books.google.fr.
 - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 1035. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 16 mai 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 
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L'Alcibiade majeur (Sur la nature de l'homme)
Un dialogue de Platon qui traite les capacités et qualités qu'Alcibiade, qui veut entamer une carrière comme homme politique, doit posséder. Le traité tient
                        compte des dangers d'une carrière politique conduite sans réflexion sur les fins,
                        et asservie aux intérêts personnels, c'est-à-dire, aux yeux de Platon, d'une politique sans philosophie. 
                     
                     
                     
                     - Alcibiade majeur, Wikipédia l'encyclopédie libre (5 avril 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 13 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Alcibiade_majeur.
 
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L'Arche d'Alliance
D'abord mentionné dans le livre biblique de l'Exode (ch. 25 et 37), l'Arche d'Alliance était le coffre fabriqué par les Israélites dans le désert du Sinaï, destiné à transporter les deux tables de la Loi. Le coffre
                        sacré accompagna les Hébreux durant l'Exode et à Canaan, avant d'être installé dans le Temple de Jérusalem par le roi Salomon. Perdu dans des circonstances énigmatiques, il devint un des objets antiques les
                        plus convoités.
                     
                     
                     
                     - Arche d'alliance, Wikipédia, L'encyclopédie libre (24 septembre 2021), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 29 septembre 2021. https://fr.wikipedia.org/wiki/Arche_d%27alliance.
 
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L'Ecclésiastique
L’Ecclésiastique est un livre deutérocanonique de l’Ancien Testament de la Bible catholique. L’Ecclésiastique comprend un ensemble de manuscrits traduits
                        d’hébreu en grec, dont le 248 porte ce titre. L’ensemble entier est intitulé pourtant
                        Sagesse de Jésus fils de Sirach. L’ouvrage comprend cinquante chapitres et un appendice et mélange deux genres :
                        il s’agit d’un ensemble de proverbes qui ne suivent aucun ordre particulier, et de plusieurs réflexions sur un sujet.
                        Les deux genres traitent de la Sagesse divine, personnifiée dans le texte.
                     
                     
                     
                     - L'Ecclésiastique, Encyclopédie Universalis (2009), Paris, Encyclopædia Universalis, Internet, 1er octobre 2009.
 - L'Ecclésiastique, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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L'Hexaëméron
L'Hexaëméron ou l'Ouvrage de six jours de Saint Basile de Césarée explique la création du monde d'après 
                        la Genèse, ch. 1-26. 
                        L'ouvrage fut traduit du grec en latin par Saint Ambroise, qui ajoute ses propres commentaires.
  
                     
                     
                     
                     - Basile le Grand (Saint), Hexaëméron, mise en ligne par Philippe Remacle en collaboration avec Agnès Vinas, site L’Antiquité grecque et latine du Moyen Age, Internet, 28 septembre 2020. https://remacle.org/bloodwolf/eglise/basile/homelies.htm
 
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L'ordre du Chardon (en ang. Order of the Thistle)
Un ordre de chevalerie écossais. Son origine remonte à 1540, où le roi Jacques V qui
                        avait été honoré de l'ordre de la Jarretière par son oncle Henri VIII d'Angleterre, de la Toison d'Or par l'Empereur, et de l'ordre français de Saint-Michel, créa l'Ordre
                        du Chardon pour lui-même et vingt chevaliers, à l'imitation du Christ et ses vingt
                        apôtres. Mais, Jacques V mourût rapidement (1542), ce qui mit fin à l'ordre immédiatement.
                        Celui-ci fut renouvelé par le roi Jacques II (Jacques VII d'Écosse), qui fit huit
                        chevaliers le 6 juin 1687. En 1703, la reine Anne passa leur nombre à vingt. Leur
                        devise est Nemo me impune lacessit, ce qui signifie Personne ne me provoque impunément. Le siège de l'Ordre se situe
                        dans la cathédrale Saint-Gilles d'Édimbourg, Thistle Chapel. 
                     
                     
                     
                     - Ordre du Chardon, Wikipédia l'encyclopédie libre (2 janvier 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 janvier 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_du_Chardon.
 
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La Bienheureuse Jutte (en lat. Juditta)
Vierge et abbesse du Mont-Saint-Disibode au XIIe siècle. Elle forma sainte Hildegarde dans la pratique de la perfection chrétienne, et mourut en paix vers l’an 1130. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 199. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 14 août 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 
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La Bienheureuse Oringe
 La Bienheureuse Oringe, vierge et gardienne de troupeaux, surnommée Chrétienne à
                        cause de ses excellentes vertus, naquit dans le Château de Sainte Croix Bourgade,
                        située dans une vallée de Toscane, en l'an 1237. Elle se consacra à Dieu dès sa jeunesse
                        et s'enfuit quand ses frères la pressaient de se marier. Le démon, sous la forme d'un
                        monstre horrible, tâcha de l'épouvanter, mais deux Anges le chassèrent. Ils aidèrent
                        la bienheureuse Oringe à la conservation de sa chasteté. Elle mourut âgé de soixante
                        douze ans en l'an 1309. 
                     
                     
                     
                     - De Barry, Paul, Les cent illustres de la maison de Dieu en toute sorte de profession, Lyon, Phillippe Borde, Laurent Arnaud, et Claude Rigaud, 1660, pp. 517-520. Livre numérique Google, Internet, 8 mai 2013. https://books.google.fr.
 - Le Blanc, Thomas, Le Sainct travail des mains, ou La Manière de gagner le ciel, par la pratique des Actions Manuelles, Lyon, Guillaume Barbier, 1661, pp. 1033-1036. Livre numérique Google, Internet, 8 mai 2013. https://books.google.fr.
 
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La Bienheureuse Véronique de Binasco (en lat. Veronica)
 Vierge et religieuse italienne de l'ordre de Saint-Augustin, née en 1444 à Binasco, village près de Milan, et morte en 1497 à Milan. Persuadée
                        que Dieu l'appelait à l'état religieux, elle prit la résolution d'entrer chez les
                        Augustines de Sainte-Marthe de Milan; mais comme elle ne savait ni lire, ni écrire,
                        et qu'elle ne pouvait employer le jour à s'instruire, elle y consacrait les nuits,
                        et elle réussit à apprendre sans maître la lecture et l'écriture. Après une préparation
                        de trois ans, elle fut reçue dans le monastère de Sainte-Marthe. Elle fut religieuse
                        jusqu'à sa mort à l'âge de 52 ans.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 1235-1236. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 9 mai 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Bienheureuse Véronique de Binasco, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 9 mai 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/5220/Bienheureuse-Veronique-de-Binasco.html.
 
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La Castille (en esp. Castilla)
Région historique du centre de l'Espagne s'étendant sur la Meseta et traversée par la Cordillère centrale. La Vieille-Castille fit d'abord partie du royaume de Léon et devint indépendante au Xe s. La région fut toujours fortement défendue ceontre les Maures, notamment par le système fortifié (Castella) d'où la Castille tire son nom. Annexée au royaume navarrais de Sanche III, qui la donna à son fils Ferdinand Ier, elle prit alors le nom de royaume de Castille. Peu à peu, les rois de Castille étendirent leurs possessions en repoussant les Maures et annexèrent au XIIIe s. les territoires qui formèrent la Nouvelle-Castille (Tolède, Séville et Cadix). Pendant des siècles, le royaume fut plongé dans l'anarchie. Mais le mariage d'Isabelle de Castille et de Ferdinand d'Aragon (1469) réalisa l'union des deux royaumes et soumit l'Espagne à une autorité unique.
- Castille (la) en esp. Castilla, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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La Cité de Dieu (en lat. De civitate Dei)
Œuvre comprenant 22 livres écrite par Saint
                           Augustin vers 413-427 ap. J.-C. Dans son traité, il conteste les critiques païennes en attestant
                        que le sac de Rome par les Wisigoths (410) fut à cause de sa déchéance morale plutôt que l'abolition de la religion païenne
                        pour le christianisme. En plus, l’auteur caractérise la relation conflictuelle entre
                        l'éternelle Cité de Dieu et la temporelle Cité de l'Homme.
                     
                     
                     
                     - La Cité de Dieu en lat. De civitate Dei, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - The City of God, Encyclopædia Britannica Online (2011), Encyclopædia Britannica, Internet, 4 mai 2011. https://www.britannica.com/topic/The-City-of-God.
 
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Lac de Sodome ou mer Morte
Lac salé sans débouché sur la mer situé actuellement entre l'Israël et la Jordanie.
                     
                     
                     
                     Selon l'Ancien Testament de la Bible, Sodome et Gomorrhe, les deux villes au bord du lac, fut détruites par le soufre et le feu du ciel à
                        cause de leur malveillance.
                     
                     
                     
                     - Morte mer, Encyclopédie Universalis (2010), Paris, Encyclopædia Universalis, Internet, 6 décembre 2010. https://www.universalis.fr/encyclopedie/mer-morte/.
 
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Ladislas de Habsbourg, dit le Posthume
(v. 1440 – Prague 1457). Fils posthume d'Albert II de Habsbourg, Ladislas fut roi de Hongrie (1444-1457) sous le nom de László VII et roi de Bohême (1453-1457) sous le nom de Ladislas Ier. Il fut élevé par son oncle, l'empereur Frédéric III du Saint-Empire romain germanique.
- Ladislas V ou VI le Posthume, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Ladislas Ier de Bohême, Wikipédia l'encyclopédie libre (6 octobre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 5 novembre 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ladislas_Ier_de_Bohême.
 
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Laertius ou Diogène Laërce
Écrivain grec, né à Laërte, en Cilicie, vers le début du IIIe siècle après J.-C. Il
                        est l’auteur des Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres, compilation en 10 livres regroupant des informations sur les vies des philosophes
                        les plus célèbres et des commentaires sur leurs doctrines.
                     
                     
                     
                     - Diogène Laërce, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 21 juin 2013. https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Diogène/116572.
 - Diogène Laërce, Wikipédia l'encyclopédie libre (17 juin 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 21 juin 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Diogène_Laërce.
 
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Lamies
Les Lamies, que les anciens ont appellées Lemures, Larves et Empuses, sont des créatures
                        de la mythologie grecque qui se nourrissaient de chair humaine. Quelques-uns ont pris
                        les Lamies pour des mauvais génies, et d'autres pour des bêtes féroces.
                     
                     
                     
                     - Bilhard,Dictionnaire poëtique portatif, qui contient l'histoire fabuleuse des dieux et des héroes de l'antiquité paienne, Paris, Saugrain Fils, 1759, p. 277. Livre numérique Google, Internet, 27 mars 2013.https://books.google.fr.
 
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Laodicée du Lycus (en gr. Laodikeia hê epi tô Lukô)
 Ancienne ville d'Asie Mineure (Phrygie), au confluent du Lycus et du Méandre, près d'Hiérapolis. Fondée au IIIe s. avant J.-Chr. par Antiochus II, elle fut détruite par un tremblement de terre (en 65 après J.-Chr.) et reconstruite
                        par les Romains; elle devint un des premiers centres du christianisme. Désertée et
                        détruite pendant la guerre entre Byzantins et Seldjoukides (XIIe s.), elle fut remplacée
                        par la ville turque de Ladik, l'actuelle Denizli (XIVe s.). 
                     
                     
                     
                     - Laodicée [-Du-Lycus], Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Laodicée du Lycos, Wikipédia l'encyclopédie libre (26 mai 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 7 janvier 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Laodicée_du_Lycos.
 
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Laon
Chef-lieu du départment de l'Aisne, situé sur une butte dominant la plaine champenoise,
                        à 134 km au nord-est de Paris.
                     
                     
                     
                     - Laon, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 21 mars 2014. https://www.larousse.fr/encyclopedie/ville/Laon_02000/128783.
 - Laon, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Latinus Pacatus Drepanius
Un rhéteur latin, de religion païenne, né à Bordeaux ou à Agen, au IVe siècle. Il
                        prononça un panégyrique de Thédose Ier à Rome en 389 afin de le féliciter de sa victoire sur l'usurpateur Maxime. En 390,
                        il fut nommé proconsul de la province Afrique. 
                     
                     
                     
                     - Pacatus, Wikipédia l'encyclopédie libre (19 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 15 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacatus.
 
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Laurent Campège
Cardinal du XVIe siècle. Bolonais d’origine, il fut d’abord auditeur de Rote, puis
                        nonce papal en Allemagne vers l’Empereur Maximilien. Il fut fait Cardinal par Léon X, puis archevêque de Bologne et légat en Angleterre, où il retourna en la même qualité pour juger de la validité
                        du mariage de Henri VIII avec la reine Catherine d’Aragon. 
                     
                     
                     
                     - Fleury, Claude, Table générale des matiéres contenues dans l’Histoire ecclésiastique de Mr. Fleury et du P. Fabre, Caen, G. Le Roy, 1781, pp. 128, 175, 694. Livre numérique Google, Internet, 1 mai 2014. https://books.google.fr/.
 - Sarpi, Paolo, Pierre François Le Courayer, Histoire du grand et important concile de Trente, La Pragmatique sanction pour la catholicité moderne,, t. 1, Oxford, Aux Depens de la Compagnie, 1777, p. 63. Livre numérique Google, Internet, 1 mai 2014.https://books.google.fr/.
 
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Laurent Prioli
Patriarche de Venise au XVIe siècle. 
                     
                     
                     
                     - Baillet, Adrien, Les Vies des Saints, …, t. 3, Paris, Veuve Roulland, 1724, p. 38. Livre numérique Google, Internet, 15 mai 2013. https://books.google.fr/.
 
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Laurentius Surius (en allemand Lorenz Sauer)
Historien d'église et hagiologue allemand de l'ordre des Carthusiens (Lübeck 1522
                        - Cologne 1578). Il traduisit plusieurs œuvres ascétiques et théologiques en latin
                        mais il est surtout connu pour son recueil de vies de saints en six volumes, Histoire de la vie, mort, passion et miracles des saints reconnus par l'Église Catholique  (De probatis vitis sanctorum), publié entre 1570 et 1577.
                     
                     
                     
                     - Grudé, François, Laurens Surius, Les Bibliothèques françoises de La Croix du Maine et de Du Verdier, sieur de Vauprivas, Paris, Saillant & Nyon, 1773, t. 4, p. 577. Google livres, Internet, 20 octobre 2010.
 - Laurentius Surius, Wikipedia (26 décembre 2009), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 21 juillet 2010. https://en.wikipedia.org/wiki/Laurentius_Surius.
 
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Lazare de Béthanie
Dans le Nouveau Testament (l’Évangile selon Saint Jean), Lazare est le nom du frère de Marthe et de Marie, ressuscité par Jésus quatre jours après sa mort. Ce miracle contribue à 
                        augmenter le nombre de croyants en la divinité du Christ.
                     
                     
                     
                     - Lazare, Dictionnaire de la langue française (Littré), 1873, 3, The ARTFL Project, Department of Romance Languages and Literatures, University of Chicago, Internet, 24 août 2009.
 - Lazare de Béthanie, Wikipedia, L'encyclopédie libre (5 décembre 2023), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 15 décembre 2023. https://fr.wikipedia.org/wiki/Lazare_de_B%C3%A9thanie.
 
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Le B. Herman Joseph
 Le bienheureux Herman naquit à Cologne vers l'an 1200, sous le règne de Frédéric
                        Barberousse, de parents très pauvres. Il entra à l'âge de douze ans dans l'ordre de
                        Prémontré et fit profession dans le monastère de Steinfeld. On remarqua en lui une
                        tendre dévotion envers la sainte Vierge. Sa chasteté et son amour de la pureté lui fit donner le surnom de Joseph. Il mourut
                        le 7 avril 1236.
                     
                     
                     
                     - Butler, Alban, C. Godescard et François C. Nagot, Vie des pères, des martyrs, et des autres principaux saints, Lebel, 1811, p. 270.
 - Tihay, Victor-Emmanuel, La vie des saints, J. B. Laurent, 1865, p. 159.
 
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Le Bienheureux Gauthier de Bierbeke (en lat. Gualterus)
Religieux de l’ordre de Cîteaux, né dans une famille de barons de Bierbeke. Il quitta
                        sa carrière militaire et entra chez les cisterciens de Hemmerode, où il fut hôtelier.
                        Il mourut en 1222 à Villers, monastère de l’ordre de Cîteaux dans le Brabant. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 1142. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 18 juin 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Bienheureux Gautier de Bierbeke, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 18 juin 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11300/Bienheureux-Gautier-de-Bierbeke.html.
 
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Le Dauphiné
Ancienne province de la France correspondant aux départements actuels de l'Isère,
                        des Hautes-Alpes et de la Drône. Son centre principal est Grenoble, son noyau historique.
                        
                     
                     
                     
                     Cet État était une subdivision du Saint-Empire romain germanique, de ses origines au XIe siècle jusqu'à son rattachement en 1349 au royaume de France.
                        Le Dauphiné conserva une certaine autonomie jusqu'en 1457. Sous l'autorité française
                        et jusqu'à la Révolution de 1789, le Dauphiné constituait l'apanage du fils aîné du
                        roi de France qui prend, dès sa naissance, le titre de 
                     
                     
                     
                     Dauphin.
- Dauphiné, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 18 juin 2014. https://www.larousse.fr/encyclopedie/autre-region/Dauphiné/115758.
 - Dauphiné, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Le Languedoc (de la langue d'oc, l'occitan)
Ancienne province dans le sud de France qui aurait compris les régions contemporaines
                        de Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes, Auvergne et une partie de la
                        Haute-Loire. Le Languedoc appartient à l'Occitanie, ancienne région du sud-ouest de
                        l'Europe dont les habitants parlèrent occitan comme langue principale.
                     
                     
                     
                     - Languedoc, Wikipédia l'encyclopédie libre (21 mars 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 21 avril 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Languedoc.
 - Le Languedoc n. m., (d'après la langue où l'on dit oc « oui », c'est-à-dire l'occitan), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Occitanie, Wikipédia l'encyclopédie libre (16 avril 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 21 avril 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Occitanie.
 
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Leonardo Loredano
Né à Venise en 1436, et mort dans la même ville en 1521, Leonardo Loredano fut le
                        75e doge de Venise. Élu en 1501, son dogat dura jusqu'en 1521. Fils de Gerolamo et
                        Donata Donà, il était un homme politique habile qui réussit à gérer Venise dans une
                        période très difficile. Pendant son règne, il dût accepter une onéreuse paix contre
                        l'empire ottoman (1503) et affronter la ligue de Cambrai qui provoqua la guerre sur
                        les territoires vénitiens de la terrme ferme (1509-1517) dont l'intention était la
                        destruction de la puissance de Venise. 
                     
                     
                     
                     - Leonardo Loredano, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 avril 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 16 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Leonardo_Loredano.
 
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Les Alamans ou Alémans (du germanique all-mann-, tous les hommes)
Ensemble de tribus germaniques mentionnés pour la première fois par l’historien romain
                        Dion Cassius en 213.
                     
                     
                     
                     - Alamans, Wikipédia l'encyclopédie libre (2 août 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 17 août 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/Alamans.
 
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Les Angles (en lat. gens anglorum)
 Un peuple germanique originaire de la péninsule d'Angeln dans l'actuel Schleswig,
                        en Allemagne. Le peuple envahit l'Angleterre vers la fin du Ve siècle et forma les
                        royaumes de Northumbrie, d'Est-Anglie et de Mercie. 
                     
                     
                     
                     - Angles (peuple), Wikipédia l'encyclopédie libre (27 juillet 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 24 octobre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Angles_(peuple).
 - Angles, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Les Confessions
Un texte autobiographique introspectif sur le voyage spirituel de saint Augustin, écrit entre 397 et 401. L'œuvre est composée de treize livres. Les 9 premiers racontent
                        sa jeunesse, ses erreurs et sa conversion au christianisme, jusqu'à la mort de sa
                        mère. Les suivants sont une méditation sur Dieu, le temps, la mémoire et un commentaire
                        des premiers versets de la Genèse.
                     
                     
                     
                     - Les Confessions, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Les Confessions (saint Augustin), Wikipédia l'encyclopédie libre (21 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 15 avril 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Confessions_(saint_Augustin).
 
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Les Macabées, Maccabées ou Machabées; les livres des Machabées
  Famille juive qui vivait à Jerusalem au IIe siècle et qui joua un rôle important
                        dans la sauvegarde du judaïsme face à l'hellénisme. Le nom Maccabée est le surnom
                        de Juda, qui dirigea la révolte, mais par extension on l'applique à ses frères, Jean, Simon,
                        Éléazar et Jonathon.
                     
                     
                     
                     Le Premier livre des Machabées décrit le temps avant les combats pour la libération d'Israël. La famille Machabée dirigea la lutte des juifs contre Antiochos IV Épiphane et ses successeurs, qui régnaient sur les Sélucides.
                     
                     
                     
                     Le deuxième livre des Machabées (qui fait partie de l'Ancien Testament) raconte le martyr des sept frères Machabées et leur mère qui, n'ayant pas voulu
                        manger de viande de porc, furent mis à mort par l'ordre d'Antiochus IV Épiphane, roi
                        séleucide.
                     
                     
                     
                     - Maccabées, Wikipédia l'encyclopédie libre (21 août 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 12 septembre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Maccabées.
 - Maccabée, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Les Parthes
Peuple semi-nomade d'origine iranienne gouverné par une aristocratie guerrière. Ils
                        établirent l'empire parthe qui s'étendit de l'Iran à la Mésopotamie entre -190 et 224 av. J.-C. Les Parthes sont connus pour leurs tactiques militaires
                        de harcèlement et de l'attaque surprise qu’ils utilisèrent pour vaincre le siège de
                        Marc Antoine en 36 av. J.-C.
                     
                     
                     
                     - Parthes n. m. pl., Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Parthie, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 juin 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 29 juin 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/Parthie.
 - Roman–Persian Wars, Wikipédia l'encyclopédie libre (2 juin 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 29 juin 2010. https://en.wikipedia.org/wiki/Roman%E2%80%93Persian_Wars#Strategies_and_military_tactics.
 
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Les Sept Sages
Nom donné par les Grecs à des philosophes et des tyrans du – VIe s. à qui on attribuait des maximes devenues très populaires à l'époque hellénistique. La liste des Sept Sages varie selon les historiens, mais inclut le plus souvent les noms de Thalès de Milet, Pittacos de Mytilène, Bias de Priène, Cléobule de Lindos, Périande de Corinthe, Chilon de Lacédémone et Solon d'Athènes. On admettait parfois au nombre des Sept Sages notamment Épiménide, Phérécyde, le Scythe Anacharsis.
- Sages (les Sept) , Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Leucippe
Leucippe est un philosophe du Ve siècle av. J.-C. Il est considéré comme le premier
                        philosophe à développer une théorie de l'atomisme, 
                        c'est-à-dire que tout ce qui existe dans le monde serait composé d'entités indivisibles
                        appelées atomes.
                     
                     
                     
                     - Leucippe, Wikipédia, L'encyclopédie libre (11 mai 2024), Internet, 19 mai 2024. https://fr.wikipedia.org/wiki/Leucippe.
 
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Lideuvit, Lindeuvit ou Liuduit
Gouverneur de la basse Pannonie en Hongrie au début du IXe siècle. Il se révolte ouvertement
                        contre Louis le Pieux (ou le Débonnaire) en 819, mais est défait par le général Baudry près de la rivière de Drave, dans la
                        Carinthie, trois ans plus tard. Il se retire ensuite en Dalmatie, chez Lindenulfe,
                        oncle du duc Borne, qui l'assassine peu de temps après en l'an 823.  
                     
                     
                     
                     - Calmet, Augustin, Histoire universelle, sacrée et profane, depuis le commencement du monde jusqu'à nos jours, t. 7, Strasbourg, Doulssecker, 1741, pp. 330-332. Livre numérique Google, Internet, 19 mars 2014. https://books.google.ca/.
 - Pierrot, l'Abbé, Histoire de France depuis les premiers ages jusqu'en 1848, t. 3, Paris, Vivès, 1862. Livre numérique Google, Internet, 19 mars 2014. https://books.google.ca/.
 
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Livie (en lat. Livia Drusilla)
Née en 58 av. J.-C., fille de Marcus Livius Drusus Claudianus et membre de la gens
                        Claudia par son premier mariage avec Tiberius Claudius Nero dont elle eut deux fils,
                        Tibère et Drusus. Elle épousa l'empereur romain Auguste en 38 av. J.-C. et parvint à assurer à son fils Tibère la succession au trône. 
                     
                     
                     
                     - Livie, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Livie, Wikipédia l'encyclopédie libre (8 avril 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 17 avril 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Livie.
 
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Livonie (en lat. Livonia, en all. Livland)
Nom donné par les Allemands aux régions de la côte Baltique au nord de la Lituanie,
                        où habitaient les 
                     
                     
                     
                     Lives. Dans un sens plus large, la Livonie désigne les territoires de la Lettonie et de l'Estonie actuelles.
- Livonie, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Livonie, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 avril 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 10 juin 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Livonie.
 
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Livre d'Isaïe
Le livre biblique d'Isaïe, ou d'Ésaïe, est 
                     
                     
                     
                     le premier des grands prophètes (66 chapitres). Chapitres I-XXXIX : prophéties et visions d'Isaïe proprement dit ; forme poétique ; texte issu de traditions remontant en partie au prophète lui-mème ou à ses disciples (-VIIIe s.) chapitres XL-LV (Deutéto-Isaïe) : poèmes de la fin de l'exil à Babylone, relatifs à la restauration future d'Israël (-VIe s.) chapitres LVI-LXVI (Trito- Isaïe) : poèmes visant les juifs réinstallés après l'exil, dans une perspective de religion universelle.
- Isaïe ou Ésaïe (Livre d') , Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Livre d'Ézéchiel (ou la Prophétie d'Ézéchiel)
Livre de l'Ancien Testament écrit par le prophète Ézéchiel, le troisième des quatres grands prophètes, lorsqu'il était parmi les exilés de Babylonie entre 593 et 570 av. J.- C. Le livre est divisé en trois parties distinctes : les
                        chapitres 1 à 25 parlent des jugements sur Jérusalem et des reproches contre les Israélites; les chapitres 25 à 32 proclament les jugements
                        sur les autres nations et la prophétie de la chute des nations entourant Jérusalem;
                        les chapitres 33 à 48 contiennent des visions du rétablissement d'Israélites.
                        
                     
                     
                     
                     - Ézéchiel (Livre d'), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Livre d'Ézéchiel, Wikipédia l'encyclopédie libre (25 septembre 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 10 novembre 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Livre_d'Ézéchiel.
 
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Livre de la Sagesse
Appelé en grec Sagesse de Salomon, ce livre de l'Ancien Testament fait partie du canon des Écritures inspirées pour les catholiques ainsi que pour
                        les orthodoxes. Attribué à Salomon par les Septante, le rédacteur  probable était un juif d'Alexandrie au premier siècle av. J-C. À travers
                        les dix-neuf chapitres, le livre personnifia la sagesse et l'établit comme l'esprit du Seigneur agissant dans le monde.
                     
                     
                     
                     - Livre de la Sagesse, Wikipédia l'encyclopédie libre (18 octobre 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 30 janvier 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Livre_de_la_Sagesse.
 - Sagesse (Livre de la), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Livre de Tobie ou de Tobit
Livre biblique de l'Ancien Testament. Le livre raconte l'histoire de Tobit, un Judéen devenu aveugle et qui envoie son
                        fils Tobie en Médie pour récupérer une dette.
                     
                     
                     
                     - Livre de Tobie, Wikipédia, l'encyclopédie libre(2 avril 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 novembre 2012.https://fr.wikipedia.org/wiki/Livre_de_Tobie.
 
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Livre des Chroniques
Deux des livres historiques de l'Ancien Testament, les Septante et la Vulgate les nomment Paralipomènes, du grec paraleipomena, « ce qui a été omis » car ils représentent une interprétation orginale des Livres de Samuel et des Livres des Rois (I Rois et II Rois).
                     
                     
                     
                     - Chroniques (Livre des) , Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Livre des Chroniques, Wikipédia l'encyclopédie libre (19 juillet 2019), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 6 mai 2020. https://fr.wikipedia.org/wiki/Livres_des_Chroniques.
 
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Livre des Juges
Le deuxième livre historique de la Bible ; dans la Bible hébraïque, il suit le Livre de Josué. Cet ensemble emploie plusieurs sources et contient 21 chapitres qui parlent de la
                        résurgence du polythéisme en Israël, les guerres entre les indigènes et des Israélites
                        et les efforts des Juges, visant à restaurer la vénération d’Iahvé.
                     
                     
                     
                     - Juges (Livre des), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Livre des Juges, Encyclopédie Universalis (2009), Paris, Encyclopædia Universalis, Internet, 1er octobre 2009.
 
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Livre des Lamentations
Ce recueil de cinq poèmes est une élégie pour la ville de Jérusalem suite à sa destruction par Nabuchodonosor II. La tradition l'attribuait à Jérémie mais cette attribution n'est pas acceptée par les experts de nos jours.
                     
                     
                     
                     Le Livre des Lamentations, connu aussi comme Le Livre des Thrènes, est considéré comme l’un des chefs-d’œuvres du lyrisme biblique. Il suit le Livre de Jérémie dans l'Ancien Testament.
                     
                     
                     
                     - Livre des Lamentations, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 6 octobre 2014. https://www.larousse.fr/encyclopedie/litterature/Lamentations/174694.
 - Livre des Lamentations, Wikipédia l'encyclopédie libre (5 août 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 6 octobre 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Livre_des_Lamentations.
 
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Livre des Nombres
Livre biblique, quatrième tome du Pentateuque, et donc de l'Ancien Testament. Ce livre regroupe tous les éléments qui ont pris place entre la sortie d'Égypte
                        (racontée dans le livre de l'Exode) et l'entrée dans la terre promise (racontée dans le Livre de Josué).
                     
                     
                     
                     - Livre des Nombres, Wikipédia l'encyclopédie libre (21 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 avril 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Livre_des_Nombres.
 
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Livre des Proverbes
Un des livres poétiques de la Bible, les Proverbes comprennent 31 chapitres et neuf
                        sections, dont le deuxième et le cinquième sont attribués (soit directement, soit
                        indirectement) à Salomon, roi d’Israël. Ces deux sont considérés les sections de base du Livre, et ils discutent
                        de la situation sociale que remarque l’auteur (brutalité, la disparité entre riches
                        et pauvres, etc.). D’autres collections du livre sont d’origine étrangère. Le Livre
                        aurait été composé entre le XIIe siècle et l’époque hellénistique.
                     
                     
                     
                     - Proverbes, Encyclopédie Universalis (2009), Paris, Encyclopædia Universalis, Internet, 1er octobre 2009.
 - Proverbes (livre des), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Livre des Psaumes
Les psaumes sont des prières poétiques composées en plusieurs versets qui font partie
                        de la Bible. Il existe 150 poèmes qui se divisent en cinq livres par analogie avec
                        le Pentateuque. Les psaumes servaient à une fin liturgique et ils sont toujours incorporés dans
                        la synagogue. La liturgie chrétienne en a adopté plusieurs (LI, Miserere ; CXXX, De profundis). En outre, le Psautier a toujours été le livre de l’Ancien Testament le plus utilisé par les chrétiens.
                     
                     
                     
                     - Psaumes (Livre des), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Livres de Samuel
 Les deux livres de Samuel sont des livres de l'Ancien Testament qui, à l'origine, ne formaient qu'un seul ouvrage. Ils couvrent une période d'environ
                        cent-trente ans et sont consacrés à la vie de Samuel et aux règnes de Saül et David. 
                     
                     
                     
                     - Premier Livre de Samuel, Wikipédia l'encyclopédie libre (10 février 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 5 mars 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Premier_livre_de_Samuel.
 - Samuel (Livres de), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Lleida ou Lérida
Lleida (en catalan) ou Lérida (en castillan) est une ville située dans le nord-est de l'Espagne, dans la communauté
                        autonome de Catalogne.
  
                     
                     
                     
                     - Lleida, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Loches
Ch.-l. d'arr. de l'Indre-et-Loire, sur l'Indre. 6 544 hab. (aggl. 10 198) (Lochois). Anc. cité fortifiée conservant deux de ses trois enceintes primitives : porte Royale (XIIIe s.) ; porte Picois et porte des Cordeliers (XVe s.) ; tour Saint-Antoine (XVIe s.), l'un des rares beffrois du centre de la France. Bâti sur un promontoire naturel, le château comprend le donjon (XIe s.) et les logis royaux des XIVe et XVIe., renfermant notamment le tombeau d'Agnès Sorel. Église Saint-Ours du XIIe s. Musée Lansyer : œuvres du paysagiste lochois (1835 - 1893). Musée du Terroir.
- Loches, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Lombardie (en it. Lombardia)
Région dans le nord de l'Italie et à l'est du Piémont, dont la capitale est la ville
                        de Milan. La région de Lombardie tient son nom des Lombards, qui y régnèrent de 568
                        à 572.
                     
                     
                     
                     - Lombardie, Le Petit Robert : dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - LombardieWikipédia, l'encyclopédie libre(24 décembre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 15 janvier 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Lombardie.
 
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Loth (ou Lot)
Personnage dans le Livre de la Genèse. Il est le neveu d'Abraham et il échappe de la destruction de la ville de Sodome.
                     
                     
                     
                     - Loth, Wikipédia, l'encyclopédie libre(16 novembre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 novembre 2012.https://fr.wikipedia.org/wiki/Loth.
 - Loth ou Lot, Le Petit Robert : dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Lothaire Ier
(795-Prüm 855). Empereur d'Occident (840-855), roi d'Italie (822-855). Fils de Louis Ier le Pieux, il fut battu par ses frères Louis le Germanique et Charles II le Chauve (841) et dut accepté le traité de Verdun (843) : il reçut l'Italie, la Provence, la Bourgogne et les régions de l'est de la France, avec pour capitale Aix-la-Chapelle. Père de Louis II, roi d'Italie, de Lothaire II, roi de Lorraine, et de Charles, roi de Provence.
- Lothaire Ier, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Louis de la Rivière
Le R. P. Louis de la Rivière, de l'ordre des Minimes, est l'auteur de l'Histoire de la vie et mœurs de Marie Teyssonnière (1650).  
                     
                     
                     
                     - Pères de la Compagnie de Jésus, Études religieuses, historiques et littéraires, t. 5, Paris, Charles Douniol, 1864, p. 700. Livre numérique Google, Internet, 18 juin 2014. https://books.google.fr/.
 
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Louis Doni d'Attichy
Prélat italo-français, né en 1598 à Paris et mort en 1664 à Dijon. Évêque de Riez
                        et puis d'Autun, fils d'Octavien Doni d'Attichy, d'une noble famille de Florence et
                        de Valence de Marillac. Il fut membre de l'ordre des Minimes et auteur de nombreux
                        ouvrages, notamment l'Histoire générale de l'Ordre sacré des Minimes.
                     
                     
                     
                     - Moreri, Louis, Le grand dictionnaire historique, ou le mélange curieux de l'Histoire sacrée et profrane [...], t. 1, Paris, D. Thierry, 1683, p. 1118. Livre numérique Google, Internet, 23 avril 2014. https://books.google.fr/.
 - Louis Doni d'Attichy, Wikipédia l'encyclopédie libre (19 avril 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 23 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Doni_d'Attichy.
 
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Louis Ier le Pieux ou le Débonnaire
(Chasseneuil-du-Poitou 778 – près de Mayence 840). Roi d'Aquitaine de 781 à 814 qui succéda à son père Charlemagne comme empereur d'Occident en 814, régnant jusqu'en 840. Louis eut deux femmes ; il
                        se remaria avec Judith de Bavière après la mort de sa première épouse, Ermengarde de Hesbaye.
                     
                     
                     
                     - Louis I le Pieux ou le Debonnaire, Encyclopædia Universalis France Internet, 21 juin 2016. https://www.universalis.fr/encyclopedie/louis-ier-le-pieux-le-debonnaire/.
 - Louis I, Encyclopædia Britannica Online (2012), Encyclopædia Britannica, Internet, 4 janvier 2012. https://www.britannica.com/biography/Louis-I-Holy-Roman-emperor.
 - Louis le Pieux, Wikipédia l'encyclopédie libre (3 janvier 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 4 janvier 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_le_Pieux.
 
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Louis II d'Amboise
Évêque d'Autun et d'Albi, né en 1477 et mort en 1517 à Lorette. En 1501, il est nommé évêque d'Autun par le
                        pape Alexandre VI et en 1503, il prend possession de l'évêché d'Albi, après le décès de son oncle Louis
                        Ier d'Amboise. Il fonda dans cette ville en 1506 le monastère de Farges pour les religieuses
                        de l'ordre de l'Annonciade de sainte Jeanne, et fut promû au cardinalat en 1507. 
                     
                     
                     
                     - Migne, Jacques-Paul, Troisième et dernière Encyclopédie théologique, T. 51, Paris, J.P. Migne, 1854, p. 918. Livre numérique Google, Internet, 29 avril 2014. https://books.google.fr/.
 - Louis II d'Amboise, Wikipédia l'encyclopédie libre (17 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 29 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_II_d'Amboise.
 
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Louis II le Germanique ou de Bavière
(v. 804-805 – Francfort-sur-le-Main 876). Roi de Germanie (843-876). Fils de Louis Ier le Pieux, il s'allia avec son frère Charles le Chauve contre son frère Lothaire. Il raffermit son entente avec Charles par les Serments de Strasbourg (842) et signa le traité de Verdun (843) où il reçut les régions à l'Est du Rhin. Père de Louis III le Jeune et de Charles III le Gros.
- Louis II le Germanique, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Louis IX (Saint Louis)
Fils de Louis VIII, Louis prit le trône comme roi de France à l'âge de douze ans (1226)
                        sous la régence de sa mère Blanche de Castille. Ce roi avait une réputation de diplomate et de juriste ; il développa notamment
                        la juridiction d'appel et en 1259 il régla le conflit avec Henri III d'Angleterre
                        par le traité de Paris. Son règne fut marqué par un rayonnement tant intellectuel
                        et artistique que moral ; il fit construire la Sainte Chappelle du Palais, fonda l'hospice
                        des Quinze-Vingts et confirma la fondation de la Sorbonne. Louis IX mourut en 1270
                        à Tunis pendant la huitième croisade.
                     
                     
                     
                     - Louis IX de France, Wikipédia l'encyclopédie libre (2 avril 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 2 avril 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_IX_de_France.
 - Louis XI ou Saint Louis, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Louis Richeome
Né à Digne en 1544, Louis Richeome, aussi appelé le Cicéron français, était père jésuite et auteur de traités de théologie, de morale et de controverse. Il mourut à Bordeaux
                        en 1625.
                     
                     
                     
                     - Carayon, Auguste,Documents inédits concernant la Compagnie de Jésus : L'Université de Pont-à-Mousson : 1572-1650; document V, vol. 22, Poitiers, Oudin, 1870. Livre numérique Google, Internet, 20 mars 2013.https://books.google.fr.
 
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Louis XI, dit le Prudent
(Bourges 1423 - Plessis-les-Tours 1483). Roi de France de 1461 à 1483. Il épousa d'abord Marguerite Stuart, suivie
                        de Charlotte de Savoie. Cette dernière donna naissance au futur roi Charles VIII et à Anne de France, régente pour son jeune frère qui n'a que 13 ans à la mort de Louis XI.
                     
                     
                     
                     Louis XI était connu par ses détracteurs comme l'universelle araignée car il utilisa une politique violente, parfois qualifiée de surnoise, pour essayer
                        de rattacher au royaume des provinces auparavent indépendantes (notamment la Bretagne,
                        la Bourgogne, la Maine, l'Anjou, la Provence). Les conflits qu'il entraîna continuèrent
                        après son règne, qui contribua beaucoup à la tendance de centralisation du pouvoir
                        de la monarchie.
                     
                     
                     
                     - Louis XI, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Louis XI, Wikipédia l'encyclopédie libre (17 novembre 2016), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 4 décembre 2016. https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_XI.
 
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Louis XII
(Blois 1462 - Paris 1515). Roi de France (1498-1515). D'abord Duc d'Orléans, Louis
                        fut contraint par le roi Louis XI, son cousin, d'épouser la fille de ce dernier, Jeanne de France. Handicapée, Jeanne ne pouvait pas avoir d'enfants: Louis XI entendait mettre fin
                        à la branche Orléans de la famille royale en insistant sur ce mariage. Mais le fils de Louis XI, Charles VIII, mourut sans enfants alors Louis d'Orléans lui succéda.
 
                     
                     
                     
                     Pendant le règne de Charles VIII, Louis prit la tête de la guerre contre la monarchie
                        au nom des ducs et princes que Louis XI avait voulu subjuger. Cette Guerre folle entre 1485 et 1488 mena à la défaite et l'emprisonnement de Louis d'Orléans pendant
                        trois ans. Par la suite il se reconcilia avec Charles VIII et prit part au nom de
                        ce roi aux guerres d'Italie, qui continuèrent pendant son règne à lui. Dès son avènement
                        au trône, Louis XII fit annuler son mariage avec Jeanne de France, jamais consommé,
                        pour épouser Anne de Bretagne, veuve de Charles VIII. Il montra une rare clémence
                        vis-à-vis de ses anciens adversaires, et il introduisit des réformes de la justice
                        et des impôts qui lui valurent le nom du Père du peuple.
  
                     
                     
                     
                     - Louis XII, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Louis XII, Wikipédia l'encyclopédie libre (24 octobre 2016), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 4 décembre 2016. https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_XII.
 
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Louis XIII le Juste
(Fontainebleau 1601 - Saint-Germain-en-Laye 1643). Fils d'Henri IV et de Marie de Médicis. À l'âge de neuf ans suivant la mort de son père, Louis XIII
                        prit le trône comme roi de France (1610 – 1643), et sa mère fut proclamée régente.
                        Puisque sa mère lui exclut du pouvoir, même quand il atteignit l'âge de régner, Louis
                        finit par exiler Marie de Médicis à Blois. Cependant, à cause de l'instabilité mentale
                        et la mauvaise santé, le roi restaient incapable d'exercer le pouvoir total. Ainsi,
                        il compta sur son principal ministre le cardinal de Richelieu pour les conseils politiques.
                        Ensemble, ils enlevèrent aux Huguenots La Rochelle (1628) ; ils vainquirent les Espagnols
                        dans la guerre franco-espagnole (1635-1659) ; finalement, ils réussirent à établir
                        la France comme une grande puissance européenne.
                     
                     
                     
                     - Louis XIII le Juste, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Louis XIV
Louis XIV naquit à Saint-Germain-en-Laye en 1638. Son règne fut long : il fut roi
                        de France de 1643 à 1715. Lorsqu'il n'avait que cinq ans, Louis XIV prit le trône
                        lors de la mort de son père, Louis XIII, en 1643. Sa mère, Anne d'Autriche, régna de la part de son fils, aidé par le cardinal
                        Mazarin. Durant ce temps, l'on assista aux premiers éclatements de la Fronde. La nature absolutiste qui caractérise ce roi se manifesta pour la première fois
                        alors qu'il prit la décision de supprimer le poste de Premier ministre, jadis occupé
                        par Mazarin. Le règne de ce roi fut marqué par de nombreux conflits internes et externes.
                        La France se trouva épuisée à la mort du roi à Versailles en 1715.
  
                     
                     
                     
                     - Louis XIV le Grand Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Lucius Junius Brutus
Fondateur légendaire de la République romaine. Il aurait chassé Tarquin le Superbe,
                        dernier roi de Rome, et serait devenu un des deux premiers consuls de la toute nouvelle
                        République romaine. 
                     
                     
                     
                     - Lucius Junius Brutus, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 14 août 2013. https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/Brutus/110448.
 - Lucius Junius Brutus, Wikipédia l'encyclopédie libre (30 mai 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 14 août 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Lucius_Junius_Brutus.
 
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Lucrèce (en lat. Lucretia)
Femme de l'homme politique romain Tarquin Collatin réputée pour sa beauté et, surtout,
                        sa vertu. Selon la tradition, après avoir été violée par Sextus, fils du roi de Rome
                        Tarquin le Superbe, elle se donna la mort (-509 av. J.-C.). L'affaire déclencha la
                        révolution qui renversa la monarchie tarquine à Rome et fonda la République romaine.
                     
                     
                     
                     - Lucrèce en lat. Lucretia, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Ludolphe le Chartreux ou Ludolphe de Saxe (en lat. Ludolphus Saxonia)
Chartreux du XIVe siècle. Il est l’auteur de La Grande Vie de Jésus-Christ (en lat. de Vita Christi), ouvrage qui connut, en son temps, une large diffusion. Le texte est à la fois un
                        condensé des Pères de l’Église, une vie détaillée de Jésus et un livre de méditations
                        pour chaque jour. 
                     
                     
                     
                     - Ludolphe le Chartreux, Wikipédia l'encyclopédie libre (16 novembre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 21 août 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ludolphe_de_Saxe_(religieux).
 
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Lusignan
Ch.-l. de cant. de la Vienne, arr. de Poitiers. 2 749 hab. (Mélusins). Église Notre-Dame (XIe, XIIe, XVe s.). Vestiges du château des Lusignan dont la légende attribue la fondation à la fée Mélusine, épouse de Raimondin, comte de Poitou. Maisons anc..
- Lusignan, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Lycurgue (en gr. Lykoûrgos)
Législateur mythique de Sparte au IXe siècle avant J.-C. Inspiré par les modèles juridiques en Crète, en Égypte,
                        et en Asie, Lycurgue créa la Constitution officielle de Sparte. La constitution de
                        Lycurgue introduisit la gérousie (l'équivalent du Sénat moderne) et mit en place une
                        institution éducatif spartiate.
                     
                     
                     
                     - Lycurgue (législateur), Wikipédia, l'encyclopédia libre (24 avril 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 25 octobre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Lycurgue_(législateur).
 - Lycurgus, Britannica Online Encyclopedia(24 avril 2012), Chicago, Encyclopædia Britannica Inc., Internet, 25 octobre 2012.https://www.britannica.com/topic/Lycurgus-Spartan-lawgiver.
 - Lycurgue, Le Petit Robert : dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Lysimaque (en gr. Lusimakhos)
Général macédonien (Pella v. -361 – Couroupédion, Phrygie – 281), lieutenant d'Alexandre le Grand, dont il eut en partage la Thrace ; il se fit proclamer roi en -306. Il fonda la ville de Lysimachie en Chersonè. Suite
                        à la victoire d'Ipsos (-301), il agrandit ses possessions en Asie Mineure, annexant
                        la Bithynie et l'Ionie, puis la Macédoine, où il épousa Arsinoé II, fille de Ptolémée Ier. Ses cruautés provoquèrent une révolte en Asie Mineure et son alliance avec Ptolémée
                        le dressa contre la Syrie de Séleucos. Il fut tué à la bataille de Couroupédion. Ptolémée s'empara alors de la Macédoine.
                     
                     
                     
                     - Lysimaque, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Lysimaque, Wikipédia l'encyclopédie libre (27 mai 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 14 janvier 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Lysimaque.
 
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Léa ou Lia
 Selon le livre de Genèse
                        chapitre XXIX, Léa est la cousine et la première femme de Jacob. Le récit biblique raconte que Dieu lui accorda la fécondité tandis que Rachel, sa sœur et la femme la plus aimée de Jacob, fut stérile. Elle donna à Jacob six
                        fils, Ruben, Siméon, Lévi, Juda, Issachar et Zabulon, et une fille, Dinah. 
                        
                     
                     
                     
                     - Léa, Wikipédia l'encyclopédie libre (13 janvier 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 23 janvier 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Léa.
 
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Léon III (pape)
(Rome 750 – 816). 96e pape, à partir de 795. Déposé en 799, Léon se réfugia auprès
                        de Charlemagne, qui lui permit de regagner Rome où couronna celui-ci à Noël en 800. 
                     
                     
                     
                     - Léon III (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Léon V l'Arménien
Empereur byzantin de 813 à sa mort en 820, assassiné.
                     
                     
                     
                     - Léon V l'Arménien, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Calmet, Augustin, Abrégé chronologique de l'histoire sacrée et prophane depuis le commencement du monde, jusqu'à nos jours, Nancy, Jean-Bapt. Cusson, 1729, pp. 144-146. Livre numérique Google, Internet, 4 mars 2014. https://books.google.ca/.
 
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Léon X (pape; Jean de Médicis, en it. Giovanni di Lorenzo de Medici)
(1475 – 1521). 215e pape (1513-1521), fils de Laurent le Magnifique, il reçut une
                        éducation humaniste (Ange Politien fut son précepteur) et resta un homme de cour protecteur des lettrés et des artistes
                        dont Raphaël et Michel-Ange. Il signa le concordat de Bologne avec François Ier (1516) et mit fin au concile du Latran (1517) sans réaliser de véritable réforme
                        ecclésiastique. En 1514, il avait renouvelé les indulgences concédées par Jules II pour financer la reconstruction de Saint-Pierre : Luther s’y attaqua dans ses « thèses » de 1517 ; le pape le condamna par la bulle Exsurge, domine (15 juin 1520) que celui-ci brûla publiquement le 10 décembre suivant, ce qui finit
                        par confirmer le schisme entre les églises catholique et protestantes.
                     
                     
                     
                     - Léon X [Jean de Médicis], Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Léon X, Wikipédia l'encyclopédie libre (11 novembre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 30 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Léon_X.
 
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Macaire de Scété (ou Macaire le Grand)
Moine égyptien du IVe siècle et auteur de Homélies spirituelles, où l'on trouve toute la substance de la théologie ascétique, vivant en hermite dans
                        le désert.
                     
                     
                     
                     - Macaire de Scété, Wikipédia, l'encyclopédie libre(23 janvier 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 28 janvier 2013.https://fr.wikipedia.org/wiki/Macaire_de_Scété.
 - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique ou vie des saints et des bienheureux, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 331-332. Bibliothèque numérique Gallica, 28 janvier 2013.https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63160692/f170.image.r=macaire.
 
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Macrin (en lat. Marcus Opellius Macrinus)
Né vers 165 à Césarée, mort en 218 à Chalcédoine, Macrin fut empereur romain de 217
                        à 218. Préfet du prétoire de Caracalla, menacé par l’empereur, Macrin le fit assassiner
                        et ses soldats l’acclamèrent empereur.  Il fut le premier empereur romain à être issu
                        directement de l’ordre équestre et non du Sénat. Il perdit son prestige en traitant
                        avec les Parthes et fut tué par les partisans de la branche syrienne des Sévères près d’Antioche. 
                     
                     
                     
                     - Macrin, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 15 août 2013. https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Macrin/130976.
 - Macrin, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 15 août 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Macrin.
 
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Madian
Madian est un personnage biblique (Genèse, XXV, 2) et le quatrième fils d'Abraham et de Céthura. Ses descendants, les Madianites, se seraient installés à l'Est du
                        Jourdain entre la mer Morte et jusqu'à la péninsule du Sinaï au sud. Selon le Livre des Nombres (XXXI), les filles de la tribu des Madianites engagèrent les Israélites dans le crime
                        et dans l'adoration des idôles. Dans le livre des Juges, les Madianites sont détruits par Gédéon.
                     
                     
                     
                     - Madian, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Madian, Wikipédia l'encyclopédie libre (14 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 avril 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Madian.
 
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Magnus Vasa
(1542 – 1595), prince suédois qui porta le titre de Duc d’Östergötland depuis 1555.
                        Second fils du roi Gustave Ier Vasa et de sa seconde épouse la reine Marguerite Lejonhufvud, il n’exerça jamais aucun
                        pouvoir car il fut frappé de démence en 1563.
                     
                     
                     
                     - Magnus de Suède, Wikipédia l'encyclopédie libre (15 avril 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 4 mai 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Magnus_de_Suède.
 
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Mahomet (en arabe Muhammed)
Mahomet (571?-632) fonda l'islam, qui compte aujourd'hui près d'un milliard d'adhérents.
                        Cette religion est basée sur son livre sacré, le Coran, annoncé ou transmis par Mahomet,
                        qui prit la tête du premier groupe de croyants et que ceux-ci à leur tour vénérèrent
                        comme un prophète et un envoyé de Dieu. Après sa mort en 632, une expansion fulgurante
                        mena les armées arabes, puis musulmanes, loin de leur pays d'origine. L'expansion
                        militaire fut doublée et souvent précédée par une pénétration pacifique, un rayonnement
                        religieux et, très vite, culturel, ces divers aspects se complétant les uns les autres.
                        Selon l'Islam, il y a un seul Dieu, Allah, dont Mahomet était le messager. De nos
                        jours plus de 24%  de la population du monde adhère à l'Islam.
  
                     
                     
                     
                     - Mahomet, Encyclopédie Universalis.fr, Internet, 14 juin 2020. https://www.universalis.fr/encyclopedie/mahomet-muhammad/
 - Islam, Encyclopédie Universalis.fr, Internet, 14 juin 2020. https://www.universalis.fr/encyclopedie/islam-la-religion-musulmane-les-fondements/
 
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Manassé
Quinzième roi de Juda (v. 687 – v. 642 avant J.-C.), fils et successeur d’Ézéchias.
                        Il réorganise le royaume de Juda après les destructions infligées au royaume pendant la campagne de Sennachérib et la perte des possessions judéennes dans la Shéfélah. Il restaure un état prospère
                        qui se développe en direction du nord du Néguev et de la mer Morte. Il est mentionné
                        dans les annales d’Assarhaddon.
                     
                     
                     
                     Le Deuxième livre des Rois le décrit comme un roi impie et impénitent, coupable de tout ce qui peut être fait
                        contre le Dieu de ses pères, mais le Deuxième livre des Chroniques, ainsi que la Prière de Manassé décrivent sa conversion. 
                     
                     
                     
                     - Manassé (Juda), Wikipédia l'encyclopédie libre (19 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 6 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Manassé_(Juda).
 
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Manfred Ier de Sicile ou Manfred de Hohenstaufen
(1231 – Bénévent 1266). Roi de Sicile (1258-1266). Bâtard légitimé de l'empereur germanique Frédéric II, il conquit l'Italie du Sud et la Sicile, qu'il ne peut conserver, Charles Ier d'Anjou ayant été investi de ce royaume par le pape. Il fut vaincu et tué près de Bénévent.
- Manfred, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Manfred Ier de Sicile, Wikipédia l'encyclopédie libre (2 avril 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 15 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Manfred_Ier_de_Sicile.
 
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Manuel Ier de Portugal (ou Emmanuel Ier)
 Manuel Ier d’Aviz, dit le Grand ou le Fortuné, fut le 14e roi de Portugal (1495-1521). Né le 31 mai 1469 à Alcochete, mort en décembre
                        1521 à Lisbonne, fils de Ferdinand Ier de Portugal, frère cadet du roi Alphonse V, Manuel succède à son cousin Jean II lorsque celui-ci meurt en 1495. À son règne
                        correspondent l’essor de l’architecture de style manuélin et le début de la grande
                        expansion de l’empire colonial. Il investit également une bonne partie de la fortune
                        du pays dans la construction d’églises et de monastères et aussi en appui à l’évangélisation
                        des nouvelles colonies par des missionnaires catholiques. Son règne sera rappelé par
                        la persécution des juifs et des musulmans au Portugal particulièrement durant les
                        années 1496 à 1498.
                     
                     
                     
                     - Manuel Ier (1469-1521), roi de Portugal (1495-1521), Encyclopædia Universalis (2013), Paris, Encyclopædia Universalis, Internet, 15 juillet 2013. https://www.universalis.fr/encyclopedie/manuel-ier/.
 - Manuel Ier de Portugal, Wikipédia l'encyclopédie libre (29 mai 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 15 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Manuel_Ier_de_Portugal.
 
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Manué ou Manoach
 Personnage biblique de la tribu de Dan et de la ville de Saraa qui apparaît dans
                        le Livre des Juges (13). Il est le père de Samson. 
                     
                     
                     
                     - Manoach, Wikipédia l'encyclopédie libre (16 octobre 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 17 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Manoach.
 
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Marc Aurèle (en lat. Marcus Annius Verus, puis Marcus Aurelius Antoninus
Marc Aurèle fut un empereur et philosophe romain. Il naquit à Rome, 121, et en 180
                        mourut à Vindobona, qui est aujourd’hui Vienne. Il fut adopté par l’empereur Antonin, dont il épousa la fille plus tard. En 139, Aurèle devint césar, et après avoir reçu
                        l’imperium proconsulaire (c’est-à-dire un pouvoir presque illimité), il fut empereur.
                        En tant qu’empereur, il changea l’administration financière et fut scrupuleux concernant
                        la pratique judiciaire. Plusieurs guerres contre les Germains et les Parthes ponctuèrent son règne. Aurèle fut humaniste, mais il ne fit jamais rien pour cesser
                        la persécution des Chrétiens romains de son Empire. Il rédigea ses Pensées avant sa mort, qui furent le dernier ouvrage stoïque antique, ayant pour but de 
                     
                     
                     
                     se remémorer le but fondamental de la vie(Hadot, Pierre).
- Hadot, Pierre, Marc Aurèle (121-180), Encyclopédie Universalis (2009), Paris, Encyclopædia Universalis, Internet, 1er octobre 2009.
 - Marc Aurèle en lat. Marcus Annius Verus, puis Marcus Aurelius Antoninus, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Marcus Valerius Messalla Corvinus
Aristocrat romain, fonctionnaire, orateur et patron de la littérature (64 av. J.-C.
                        - 13 ap. J.-C.).
                     
                     
                     
                     - Marcus Valerius Messalla Corvinus, Encyclopædia Britannica Online (2010), Encyclopædia Britannica, Internet, 23 décembre 2010. https://www.britannica.com/biography/Marcus-Valerius-Messalla-Corvinus.
 - Marcus Valerius Messalla Corvinus, Wikipédia l'encyclopédie libre (10 septembre 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 23 décembre 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcus_Valerius_Messalla_Corvinus.
 
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Mardochée
Personnage biblique du Livre d'Esther. Fils de Jaïr de la tribu de Benjamin et cousin d'Esther, il déjoua un complot contre les Juifs. 
                     
                     
                     
                     - Mardochée, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, trad. Livre d'Esther, La Sainte Bible, 1696; Bruxelles, Société Biblique Britannique et étrangère, 1855, Wikisource, la bibliothèque libre (18 novembre 2015), Internet, 14 janvier 2016. https://fr.wikisource.org/wiki/Bible_Sacy.
 
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Marguerite de Valois (dite la reine Margot)
(Saint-Germain-en-Laye 1553 – Paris 1615). Reine de Navarre. Fille d'Henri II et de Catherine de Médicis, elle fut mariée en 1572 à Henri de Navarre (le futur Henri IV), mariage qui, loin d'être le facteur de réconciliation qu'on avait espéré, fut une des causes de la Saint-Barthélemy. Les deux époux se séparent d'ailleurs bientôt. Chassée de la cour par Henri III, après des intrigues en faveur de son frère François d'Alençon (1583), elle tint à Nérac une cour billante, puis fut enfermée à Usson en Auvergne (1587-1605). Son mariage avec Henri IV fut annulé, de son plein gré, en 1599 et, en 1605, elle revint à Paris. Intelligente et cultivée, elle a laissé des poèmes et des Mémoires.
- Marguerite de France (1553-1615), Wikipédia l'encyclopédie libre (9 décembre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 16 décembre 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Marguerite_de_France_(1553-1615).
 
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Marianus Socin
Jurisconsulte célèbre, né vers 1401 à Sienne et mort le 30 septembre 1467.  Il fut
                        avocat consistorial auprès du pape Pie II, le savant Énéas Sylvius, et enseigna le droit canonique à Padoue, et puis à Sienne. On trouve son éloge dans
                        les Lettres de Pie II. 
                     
                     
                     
                     - Bayle, Pierre, Dictionnaire historique et critique, t. 13, Paris, Desoer, 1820, pp. 339-341. Livre numérique Google, Internet, 2 décembre 2013. https://books.google.fr/.
 
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Marie
Selon la tradition chrétienne la Vierge Marie, aussi appelée la Sainte Vierge, Notre Dame ou Mère de Dieu chez les catholiques et les orthodoxes, était la mère de Jésus et l'épouse de Joseph. Les Évangiles de Luc et  de Matthieu narrent son histoire en commençant par l'Annonciation de l'ange Gabriel que Marie enfanterait le fils de Dieu et en finissant par la Nativité, la naissance
                        de Jésus.
                     
                     
                     
                     Marie apparaît dans tous les Évangiles du Nouveau Testament et les Églises catholiques et orthodoxes accordent une place spéciale à son histoire.
                        Le culte de la Vierge Marie se développa à partir du IVe siècle et se concentre sur
                        deux thèses principales : L'immaculée conception de Marie et son Assomption, dogme
                        selon lequel Marie fut enlevée corps et âme au ciel et alors mourut sans souffrir.
                     
                     
                     
                     - Marie (sainte), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Marie (mère de Jésus), Wikipédia l'encyclopédie libre (12 janvier 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 18 janvier 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_(mère_de_Jésus).
 
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Marie Ire d'Angleterre (en ang. Mary Tudor or Mary I of England)
Marie Ire d’Angleterre (1516-1558), la fille de Catherine d’Aragon et d’Henri VIII d'Angleterre, régna entre 1553 et 1558. Épouse de Philippe II d’Espagne, elle mourut sans enfant et fut succédée au trône par sa demi-sœur Elizabeth I d’Angleterre. Surnommée « Marie la Sanglante » à cause de sa persécution apparente des Protestants
                        anglais, elle réconcilia l’Angleterre avec l’Église catholique.
                     
                     
                     
                     - Marie Ire d'Angleterre, Wikipédia, l'encyclopédie libre(9 février 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 février 2013.https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Ire_d%27Angleterre.
 
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Marie Ire Stuart
(1542 – 1587). Reine d’Écosse (1542-1567) et de France (1559-1560). Fille de Marie
                        de GuiseGuise et de Jacques V d’Écosse. Tandis que sa mère exerçait la régence, elle fut fiancée
                        au dauphin et élevée en France, où elle reçut une éducation très soignée. Après un
                        règne très bref, la mort de son mari François II (1560) l’obligea à regagner l’Écosse.
                        La révolte presbytérienne et nobiliaire s’opposait à son catholicisme et à son désir
                        d’autorité. Elle épousa en 1565 Henry Stuart, lord Darnley, chef du parti catholique,
                        père du futur Jacques VI d’Écosse. En 1567, Darnley fut assassiné et Marie Stuart
                        se remaria avec Bothwell, l’un des principaux responsables de ce meurtre. Cette union
                        provoqua une révolte générale, et la reine, vaincue, fut contrainte d’abdiquer en
                        faveur de son fils Jacques VI (1567). Réfugiée en Angleterre (1586), elle se laissa
                        impliquer dans plusieurs complots contre Élisabeth, ce qui provoqua sa mise en jugement
                        (1586) et son exécution (1587). La fermeté et le courage dont elle fit preuve lors
                        de sa fin tragique, sa beauté, sa culture, sa vie romanesque inspirèrent de nombreux
                        écrivains. 
                     
                     
                     
                     - Marie Ire Stuart, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 1 mai 2014. https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Marie_I_re_Stuart/131842.
 - Marie Ire Stuart, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Marie Pot de Rhodes
Fille de Guillaume Pot, Seigneur de Rhodes, et de Jacqueline de La Châtre. Née vers
                        1575 et mariée à François du Pouget, seigneur de Nadaillac, en 1598. 
                     
                     
                     
                     - Lainé, Louis, Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, ou, Recueil de preuves, mémoires et notices généalogiques, […], t. 4, Paris, M. Lainé, 1834, pp. 19-20. Livre numérique Google, Internet, 30 avril 2014. https://books.google.fr/.
 - Guillaume Pot de Rhodes , Wikipédia l'encyclopédie libre (24 avril 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 30 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Pot_de_Rhodes.
 
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Marie Tessonière dite Marie de Valence
Marie Tessonnière (1576-1648) devint veuve en 1602 et se consacra entièrement à la
                        religion catholique, encouragée par le confesseur de Louis XIII, le père Cotton. Grâce
                        à Cotton, sa réputation de mystique se diffusa à la Cour. De nombreux personnages
                        connus, y compris le Roi, lui vinrent la rencontrer à Valence.
                     
                     
                     
                     - Marie de Valence, Wikipédia, l'encyclopédie libre(7 septembre 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 24 février 2013.https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_de_Valence.
 
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Marthe (sainte)
Sœur de Lazare de Béthenie dans les Évangiles de Jean, XI, et de Luc, X, 38. Selon la légende, elle aurait débarqué avec Marie et Lazare à Marseille.
                        
                     
                     
                     
                     - Marthe (sainte), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Martia Catonis
 Fille aînée de Caton d'Utique et sœur de Porcia Catonis. Devenue veuve, on lui conseilla de prendre un second mari, mais elle refusa, se
                        déclarant inconsolable jusqu'à la fin de ses jours. (À ne pas confondre avec la femme
                        de Caton d'Utique, aussi appelée Martia.)
                     
                     
                     
                     - Bourdeille, Pierre de,Œuvre du seigneur de Brantome, t. 2, Londres, aux dépens du Libraire, 1779, p. 446. Livre numérique Google, Internet, 10 mai 2013. https://books.google.fr.
 
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Martianus Capella
Écrivain latin du Ve siècle. Il est l'auteur d'une encyclopédie écrite sous forme
                        romanesque, Noces de Mercure et de la Philologie, qui influença Cassiodore. 
                     
                     
                     
                     - Martianus Capella, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Martianus Capella, Wikipédia l'encyclopédie libre (18 novembre 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 17 décembre 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Martianus_Capella.
 
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Martichore (ou Martichoras ou Manticore)
Le martichore fait partie des animaux fabuleux décrits par Ctésias. Selon Ctésias,
                        le martichore est une sorte de lion à visage humain, doté d'une queue de scorpion,
                        et qui est un terrible mangeur d'hommes. Le martichore est une créature issue de la
                        mythologie perse. 
                     
                     
                     
                     - Manticore, Wikipédia l'encyclopédie libre (7 novembre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 12 décembre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Manticore.
 
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Martin Luther
Moine augustinien allemand, théologien, réformateur de l'Église, et premier traducteur
                        de la Bible en allemand, Martin Luther (1483-1546) est considéré le père du protestantisme
                        et de la théologie luthérienne.
                     
                     
                     
                     En 1517, il afficha sur les portes du château de Wittenbuerg ses 95 Thèses où il dénonçait la vente des indulgences, et qui marquèrent le début de la Réforme... En 1520, il publia son manifeste À la noblesse chrétienne de la nation allemande puis Prélude sur la captivité babylonienne et De la liberté du chrétien (dans lequel il affirme l'autorité de la seule Écriture sainte et précise la doctrine de la justification par la foi). Il brûla publiquement la bulle Exsurge Domine et, en 1521, il fut excommunié et mis au ban de l'empire par la diète de Worms.
- Luther, Martin, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Martin Luther, Wikipédia l'encyclopédie libre (6 octobre 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 6 octobre 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Martin_Luther.
 
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Mathias Ier Corvin de Hongrie
Mathias, dit le Juste en hongrois, né à Kolozsvár en 1440, et mort à Vienne en 1490, était l'un des plus
                        grands rois de Hongrie, régnant de 1458 à 1490. En soumettant les derniers foyers
                        hussites en Hongrie, il s'acquit la reconnaissance du clergé. Il lutta pour l'indépendance
                        de la Hongrie contre l'Autriche, les Turcs et l'empereur Frédéric III, qu'il vainquit
                        en 1462 (et de nouveau en 1485). Roi humaniste, il acceuillit à sa cour les lettrés
                        et les artistes venus d'Italie. Diplomate habile et excellent tacticien, il perfectionna
                        les tactiques de cavalerie avec la création des hussards noirs. 
                     
                     
                     
                     - Mathias Ier Corvin, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Mathias Ier de Hongrie, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 avril 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 16 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Matthias_Ier_de_Hongrie.
 
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Mathieu Pouchelon
Notaire protestant et guerrier de La Baume-Cornillane. Il épousa, en 1592, Marie de Valence. Il se convertit au catholicisme avant sa mort, vers le début du XVIIe siècle. 
                     
                     
                     
                     - Marie de Valence, Wikipédia l'encyclopédie libre (20 février 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 18 juin 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_de_Valence.
 
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Maximien Hercule (en lat. Marcus Aurelius Valerius Maximianus)
(près de Sirmium, Panonie v. 250 – Marseille 310). Empereur romain (286-305 et 306-310). Élevé à l'empire par Dioclétien (286), il partagea le pouvoir avec lui, reçut le titre d'Auguste, gouverna l'Occident et prit comme césar Constance Chlore II. Il abdiqua en même temps que Dioclétien (305), mais reprit le pouvoir en 306, rappelé par son fils Maxence, puis, écarté après la conférence de Carnuntum, il conspira contre Constantin Ier qui le contraignit à se donner la mort.
- Maximien, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Maximien Hercule , Wikipédia l'encyclopédie libre (25 février 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 9 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Maximien_Hercule.
 
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Maximilien Ier de Habsbourg
Archiduc d'Autriche, roi des Romains (1486) et empereur germanique (1493-1519). Fils
                        de Frédéric III, il épousa la fille et héritière de Charles le Téméraire, Marie de
                        Bourgogne, en 1477. Il réunit sous sa couronne l'Autriche, la Styrie, la Carinthie,
                        la Carniole et le Tyrol. Son règne est marqué par le rétablissement militaire et politique
                        de la situation des Habsbourg et une modernisation de l'administration du Saint-Empire romain germanique.
                     
                     
                     
                     - Maximilien Ier, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Maximilien Ier du Saint-Empire, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 20 mars 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Maximilien_Ier_du_Saint-Empire.
 
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Meribaal ou Mephibosheth
Fils de Jonathas et père de Micha. Les Hébreux évitaient de prononcer le nom Baal; ainsi, au lieu
                        de Miphi-Baal, ou Méri-Baal, ils disaient Miphiboseth ou Mériboseth. Boseth en hébreu
                        signifie honte, confusion, ordure; et Baal le maître, le mari, le dieu Baal. 
                     
                     
                     
                     - Mephibosheth, Wikipédia l'encyclopédie libre (29 juillet 2015), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 14 janvier 2016. https://fr.wikipedia.org/wiki/Mephibosheth.
 
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Merodach ou Berodach Baladan
 Fils de Baladan, le même que Ptolémée nomme Mardokempade ou Mardocempadus. Il fut
                        le roi de Babylone à deux reprises, de 721 à 709 avant J.-C., puis de 705 à 703 avant J.-C.  
                     
                     
                     
                     - Moreri, Louis, Le Grand dictionnaire historique, ou le mélange curieux de l’histoire sacrée et profane, t. 4, Paris, Jacques Vincent, 1732, p. 1040. Livre numérique Google, Internet, 7 juillet 2013.https://books.google.fr/.
 - Merodach-Baladan II, Wikipédia l'encyclopédie libre (16 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 7 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Merodach-Baladan_II.
 
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Metelle Le Numidique (en lat. Quintus Caecilius Metellus Numidicus, Conquérant de Numidie)
Général et consul romain. C'est en 109 av. J.-C. que Metellus devint consul et mena
                        la guerre contre Jugurtha, le roi de Numidie. Malgré le fait que c'était son successeur
                        comme consul, Marius, et le lieutenant de celui-ci qui finirent par remporter la victoire
                        définitive contre Jugurtha, Metellus obtint le titre de conquérant en -106. En -100,
                        suite à des disputes avec ses ennemis politiques, Numidicus s'exila, mais rentra à
                        Rome en 99 où il mourut en -91.
                     
                     
                     
                     - Quintus Caecilius Metellus Numidicus, Encyclopædia Britannica Online (2011), Encyclopædia Britannica, Internet, 17 mai 2011. https://www.britannica.com/biography/Quintus-Caecilius-Metellus-Numidicus.
 - Quintus Caecilius Metellus Numidicus, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Quintus Caecilius Metellus Numidicus, Wikipédia, L'encyclopédie libre (4 septembre 2023), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 15 décembre 2023. https://fr.wikipedia.org/wiki/Quintus_Caecilius_Metellus_Numidicus.
 
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Michel Baudier
Militaire et historiographe français, né vers 1589 en Languedoc et mort en 1645. Il
                        est l’auteur de l’Histoire générale de la religion des Turcs, publié en 1625.
                     
                     
                     
                     - Michel Baudier, Wikipédia l'encyclopédie libre (13 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 19 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Baudier.
 
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Michel Orsagh
Palatin de Hongrie au XVe siècle, fidèle au roi Mathias Ier Corvin.
                     
                     
                     
                     - Goulart, Simon, Thrésor d'histoires admirables et mémorables de nostre temps, t. 2, Cologne, P. Marceau, 1614, p. 570. Livre numérique Google, Internet, 16 mai 2013. https://books.google.fr/.
 
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Michol (ou Michal)
Selon le livre de Samuel dans l'Ancien Testament, Michol fut la fille benjamine du Roi Saül et elle fut aussi l'épouse de David après sa défaite du géant Goliath. Dans son histoire, elle choisit d'aller à l'encontre de la volonté de son père pour
                        protéger son mari. Elle aida David à s'échapper afin qu'il ne soit pas exécuté par
                        Saül. Enfin, bien que David soit resté en vie, Saül donna Michol à Phaltiel. 
                     
                     
                     
                     - Michal, Wikipédia l'encyclopédie libre (7 novembre 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 17 novembre 2011. https://en.wikipedia.org/wiki/Michal.
 
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Moloch (en hebr. Ha-Molék)
 Moloch était un dieu cananéen mentionné dans la Bible auquel les Ammonites sacrifiaient
                        leurs premiers-nés. Les enfants étaient 
                     
                     
                     
                     passés par le feu, c'est-à-dire immolés et puis brûlés. Cette pratique suscita la réprobation des prophètes bibliques.
- Moloch, Wikipédia l'encyclopédie libre (3 septembre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 24 octobre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Moloch.
 - Moloch (le), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Moralia in Job
Un commentaire à la fois littéral et historique, mystique et surtout moral du livre
                        de Job par saint Grégoire le Grand, élu pape en 590. Le premier manuscrit renferme les vingt premiers livres et la plus
                        grande partie du vingt et unième. Le second contient la suite jusqu'au trente-cinquième
                        livre. 
                     
                     
                     
                     - Morales sur Job, Wikipédia l'encyclopédie libre (9 avril 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 8 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Morales_sur_Job.
 
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Morvan, Murman ou Guihormac
Né vers 750 et mort vers 818, Morvan (surnommé Morvan Lez-Breizh, lez signifiant hanche, soutien) est considéré comme le premier roi d'une Bretagne
                        unifiée.
                        Son terroir fut le théâtre d'une bataille sanglante lors de laquelle Morvan résista
                        victorieusement aux armées francques de Louis le Débonnaire.
                     
                     
                     
                     - Morvan Lez-Breizh, Wikipédia l'encyclopédie libre (20 février 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 6 mars 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Morvan_Lez-Breizh.
 
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Moïse (en hébr. Mosché)
Prophète et fondateur de la religion juive et de la nation d'Israël (- XIIIe s.), on lui attribue la rédaction des premiers livres de la Bible.
                     
                     
                     
                     Selon le livre d’Exode, Moïse monta sur le Mont Sinaï pour recevoir La Loi (Décalogue) dicté par Dieu. Pendant
                        ce temps, les Israélites, ne pouvant plus supporter d’avoir affaire à un dieu invisible,
                        persuadèrent Aaron, le frère de Moïse, de leur fabriquer un veau en or, l'acte qui brisa le premier des Dix Commandements. En conséquence de cette transgression, Moïse dut remonter le Mont Sinaï pour renouveler
                        l’alliance entre le peuple juif et Dieu, après quoi il redescendit de la montagne,
                        la peau toute rayonnante.
                     
                     
                     
                     Moïse est le descendant direct d'Abrahahm.
                     
                     
                     
                     - Moïse, Wikipédia l'encyclopédie libre (26 mai 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 26 mai 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/Moïse.
 - Moïse (en hébr. Mosché, nom d'origine égyptienne), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Méduse
L'une des Gorgones, dont le regard et la tête avaient la vertu de changer en pierre tous ceux qui la regardaient.
- Méduse, Émile Littré : Dictionnaire de la langue française (1872-77), The ARTFL Project, Department of Romance Languages and Literatures, University of Chicago, Internet, 24 août 2009.
 
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Mégare (en gr. Megara)
Une ville de la banlieue d'Athènes en Grèce. Elle était connue à l'origine sous le
                        nom de Nisée, d'après le roi éponyme légendaire Nisos.
                     
                     
                     
                     - Mégare, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Mégare, Wikipédia l'encyclopédie libre (21 janvier 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 6 février 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Mégare.
 
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Mégère
 Dans la mythologie grecque, les Érinyes, ou parfois déesses infernales, sont des divinités persécutrices. Virgile en dénombre trois : Mégère (la Haine), Tisiphone (la Vengeance) et Alecto (l'Implacable). Elles châtient les crimes, plus particulièrement la démesure, l'homicide et les
                        crimes contre la famille ou contre l'ordre social. 
                     
                     
                     
                     - Érinyes, Wikipédia l'encyclopédie libre (13 septembre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 5 novembre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Mégère.
 - Érinyes, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Ménédème d'Érétrie
 Un philosophe grec (v. 250 – v. 277 av. J.-C.), originaire d'Érétrie, disciple de Phédon et de Socrate. Il fonda l'école érétrienne de philosophie, mais son influence ne fut guère durable
                        et son école s'éteignit rapidement.  
                     
                     
                     
                     - Ménédème d'Érétrie, Wikipédia l'encyclopédie libre (29 août 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 octobre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ménédème.
 
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Métroclès
Un philosophe cynique, né à Maronée en Thrace, qui vécut vers la fin du IVe siècle avant J.-C. Il est le frère d’Hipparchia. Il
                        fut d’abord élève de Théophraste, puis de Cratès. 
                     
                     
                     
                     - Métroclès, Wikipédia l'encyclopédie libre (14 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 17 juin 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Métroclès.
 
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Mézence (en lat. Mezentius)
Mézence est un roi estrusque qui, selon Virgile dans l'Énéide (L VIII), torturait ses victimes en liant des cadavres à des vivants jusqu'à ce que
                        ceux-ci meurent. Il faut cependant noter que la torture et la sauvagerie dont Mézance
                        est censé être responsable sont celles que les auteurs grecs avaient déjà attribués
                        aux Étrusques par préjugé ethnique.
                     
                     
                     
                     - Mézence, Wikipédia, l'encyclopédie libre (25 avril 2020), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 20 janvier 2021. https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9zence.
 - supplice de Mézance, Wiktionnaire, le dictionnaire libre (13 mars 2017), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 20 janvier 2021. https://fr.wiktionary.org/wiki/supplice_de_M%C3%A9zence.
 
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Nabal
Personnage biblique du premier livre de Samuel dans l'Ancien Testament, Nabal fut un riche marchand de la famille de Caleb. Le nom Nabal est librement traduit par imbécile et on dit qu'il fit honneur à son nom.
                     
                     
                     
                     Pendant qu'ils promenaient la campagne, les bergers de Nabal furent protégés par David et ses hommes, avant que David devint roi. Quand David demanda de l'argent et des
                        provisions en échange de sa protection, Nabal les lui refusa. En colère, David décida
                        d'envoyer 400 de ses hommes chez Nabal pour se venger. La belle femme de Nabal, Abigail, les intercepta et leur offrit des provisions pour sauver son mari.
                     
                     
                     
                     - Nabal, Wikipédia l'encyclopédie libre (1 juin 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 17 novembre 2011. https://en.wikipedia.org/wiki/Nabal.
 
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Naboth
Un personnage biblique évoqué dans le Premier livre des Rois. Selon l'histoire, Naboth refusa de vendre au roi Achab une vigne située près du palais de ce prince et qui était l'héritage de ses pères.
                        Jézabel, la femme d'Achab, l'accusa, pour se venger, d'avoir maudit Dieu et le roi. À l'aide
                        de faux témoins, elle réussit à le faire condamner à mort et s'empara de sa vigne.
                     
                     
                     
                     - Achab, Encyclopædia Universalis France France, Encyclopædia Universalis, Internet, 31 octobre. https://www.universalis.fr/encyclopedie/achab/.
 - Naboth, Wikipédia l'encyclopédie libre (22 mars 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 31 octobre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Naboth.
 
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Nabuchodonosor II
(605-562 avant J.-C.) Fils et successeur de Nabopolassar, battit les Égyptiens à Karkemish (605) et à Hamat (Hama), réunissant la Syrie au royaume de Babylone. Il s’empara de Jérusalem et en déporta les habitants (587), puis bloqua Tyr pendant 13 ans (585-572). Il rétablit les réseaux d’irrigation, restaura les temples de Babylonie et protégea sa capitale par deux lignes de remparts et un mur barrant l’isthme entre Tigre et Euphrate au N. de Babylone.
- Nabuchodonosor, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 19 juin 2013. https://www.larousse.fr/encyclopedie/groupe-homonymes/Nabuchodonosor/134580.
 
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Nabuzardan ou Nabuzaradan
 Général des armées de Nabuchodonosor II. Sous les ordres de son maître, il conduisit le siège de Jérusalem. Il mit feu à
                        la ville, détruisit son Temple, rasa ses murs, exécuta des ennemis et déporta 745
                        personnes en Babylonie.
                     
                     
                     
                     - Nabuzardan , Wikipédia l'encyclopédie libre (11 mai 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 19 juin 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Nabuzaradan.
 
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Naples
Ville capitale de la province du même nom en Italie. Entre 1282 et 1806, le Royaume
                        de Naples comprenait à différents moments tout le sud et une partie du centre de l'Italie
                        actuelle.
 
                     
                     
                     
                     - Naples, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Nerviens
Habitants des Pays-Bas. Après la défaite des Nerviens par Jules César et les Romains, la Nervie a été repeuplée par des colonies gauloises.
                     
                     
                     
                     - Chotin, Alexandre Guillaume,Histoire de Tournai et du Tournésis : depuis les temps les plus reculés jusqu'à jours, Volume 1, Paris, Massart et Janssens, 1840. Livre numérique Google, Internet, 20 mars 2013.https://books.google.fr.
 - Nerviens, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 20 mars 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Nerviens.
 
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Neustrie
Royaume franc constitué à la mort de Clothaire Ier (561) et limité par la mer du Nord,
                        la Meuse et la Loire, avec pour villes principales Paris et Soissons. Il s'opposa souvent à l'Austrasie
                        (Sigebert Ier contre Chilpéric Ier, Frédégonde contre Brunehaut). 
                     
                     
                     
                     - Neustrie, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Neustrie, Wikipédia l'encyclopédie libre (28 septembre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 19 mars 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Neustrie.
 
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Nicias
Un peintre athénien du IVe siècle av. J.-C. Plutarque le considère comme un des maîtres les plus célèbres de la peinture athénienne (voir
                        ses Œuvres morales). Nicias avait inventé un procédé d’encaustique qui rendait les couleurs plus brillantes
                        et plus durables.
                     
                     
                     
                     - Leduc, Claudine, NICIAS (2e moitié IVe s. av. J.-C.), Encyclopædia Universalis France (2013), Paris, Encyclopædia Universalis, Internet, 19 août 2013. https://www.universalis.fr/encyclopedie/nicias/.
 - Nicias (peintre), Wikipédia l'encyclopédie libre (15 mai 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 19 août 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicias_(peintre).
 
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Nicolas Sanders ou Sanderus
Prêtre Anglais du milieu du XVIe siècle qui témoigna un zèle ardent pour les intérêts
                        du Pape et finit misérablement ses jours dans une espèce de mission militaire en Irlande
                        où il était allé pour encourager les Catholiques qui avaient pris les armes contre
                        la reine Élizabeth. Il est l’auteur d’une Histoire du Schisme d’Angleterre (en lat. De origine ac progressu schismatis Anglicani), publiée en 1585. 
                     
                     
                     
                     - Bayle, Pierre, Dictionnaire historique et critique (T-Z), t. 4, Rotterdam, M. Bohm, 1720, pp. 3056-3057. Livre numérique Google, Internet, 30 avril 2014. https://books.google.fr/.
 - Nicholas Sanders , Wikipédia l'encyclopédie libre (14 janvier 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 30 avril 2014. https://en.wikipedia.org/wiki/Nicholas_Sanders.
 
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Nicéphore (en gr. Nikephoros Gregoras ; en lat. Nicephorus Gregoras)
Nicéphore Grégoras (v. 1295-1360) est un historien d’origine byzantine. Son ouvrage
                        principal est l'Histoire Romaine en 37 livres portant sur les années 1204 à 1359. C’est un supplément et une continuation
                        de l’œuvre de George Pachymeres ou Pachimere.
                     
                     
                     
                     - Nikephoros Gregoras, Wikipédia l'encyclopédie libre (26 mai 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 29 juillet 2010. https://en.wikipedia.org/wiki/Nikephoros_Gregoras.
 
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Nicéphore Calliste Xanthopoulos
Moine et historien byzantin, né vers l'an 1256 et mort vers 1335. Il est l'auteur
                        d'une Histoire ecclésiastique, ouvrage inachevé dont 18 livres sont conservés. 
                     
                     
                     
                     - Nicéphore Calliste Xanthopoulos, Wikipédia l'encyclopédie libre (23 septembre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 11 décembre 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicéphore_Calliste_Xanthopoulos.
 
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Nicétas Choniatès ou Chomiata
Homme politique et historien byzantin, né vers 1155 à Chônai, en Phrygie, 
                        et mort vers 1216 à Nicée. Il écrivit en 21 livres l’histoire de l’empire Byzantin, depuis la mort d’Alexis
                        Comnène, en 1118, jusqu’au règne de Baudouin de Flandre. 
                     
                     
                     
                     - Nicétas Choniate, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 13 août 2013. https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Choniate/113496.
 - Nicétas Choniatès , Wikipédia l'encyclopédie libre (14 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 13 août 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicétas_Choniatès.
 
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Nouveau Testament de la Bible
Considéré par les chrétiens comme deuxième moitié de la Bible avec l'Ancien Testament, le Nouveau Testament comporte plusieurs textes racontant la vie de Jésus, ses enseignements,
                        et les premieres années du christianisme. Cette œuvre comprend les livres des quatre
                        Évangiles (Matthieu, Marc, Luc, et Jean), les Actes des Apôtres, les Épîtres de Paul, les Épîtres catholiques, et l'Apocalypse (ou livre de la Révélation).
                     
                     
                     
                     - Nouveau Testament, Wikipédia, l'encyclopédie libre (1 août 2017), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 8 août 2017. https://fr.wikipedia.org/wiki/Nouveau_Testament
 
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Noé (en hébr. Noakh)
Patriarche biblique qui, selon le livre de Genèse de la Bible, fut épargné avec sa famille du Déluge que Dieu lança sur la Terre pour
                        éliminer l'humanité corrompue. À la faveur de sa vertu, Noé fut choisi pour faire
                        perdurer la race humaine. Suivant l'ordre de Dieu, le patriarche construisit un arche
                        sur lequel il fit embarquer un mâle et une femelle de toutes les espèces animales
                        existantes. L'arche flotta sur les eaux d'inondation jusqu'à ce qu'il s'arrêta sur
                        les montagnes d'Ararat.
                     
                     
                     
                     - Noé (en hébr. Noakh, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Noé, Wikipédia, L'encyclopédie libre (30 mai 2016), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 20 juin 2016.https://fr.wikipedia.org/wiki/No%C3%A9_(patriarche).
 
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Néron (en lat. Lucius Domitius Claudius Nero)
(Antium 37 - Rome 68). L'arrière-petit-fils de l'empereur romain Auguste (Octave), Néron fut le cinquième et dernier empereur romain (54-68 ap. J.-C.) connu surtout
                        pour son règne tyrannique et prodigue. Néron succéda à son beau-père l'empereur Claude Ier en 54. Consommé par la paranoïa et désirant se libérer de la tutelle de sa mère,
                        Agrippine, Néron empoisonna Britannicus, le fils de Claude, en 55 et fit assassiner sa mère
                        en 59. En 64, Rome fut incendiée, et certains, désillusionnés, blâmèrent Néron, qui
                        choisit de nombreux chrétiens romains comme boucs émissaires, les exécutant. En plus,
                        l'incendie permettait à Néron de faire bâtir son Domus aurea, la Maison dorée. Après une conspiration de la part de certains opposants, Néron
                        fit périr Sénèque parmi d'autres et s'appropria les biens des condamnés. L'Empire dans son ensemble
                        commença à souffrir de la démence démesurée de Néron. Vindex, général gaulois, rallia
                        la Gaule contre Néron, et Galba, jusqu'alors le gouverneur de l'Espagne tarraconaise,
                        fut proclamé empereur. Néron s'évada dans une villa près de Rome et, après une crise
                        de paranoïa, se suicida.
                     
                     
                     
                     - Neron en lat. Lucius Domitius Claudius Nero, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Ocnus
 Selon Pausanias, Ocnus était un ouvrier très laborieux qui avait une femme 
                        très dépensière, de sorte qu’elle mangeait au jour le jour tout ce qu’il gagnait.
                        Dans un fameux tableau de Polignote, Ocnus est représenté assis, faisant une corde
                        avec du jonc ; une ânesse qui est auprès, mange cette corde à mesure, et rend ainsi
                        inutile tout le travail du cordier. Cette représentation donna lieu à un proverbe
                        chez les Grecs. Pour dire : c’est bien de la peine perdue, on disait, c’est la corde
                        d’Ocnus.  
                     
                     
                     
                     - Claustre, André de, Dictionnaire de mythologie, pour l’intelligence des poètes […], t. 3, Paris, Briasson, 1745, p. 5. Livre numérique Google, Internet, 27 août 2013.https://books.google.fr/.
 
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Ogine
Épouse d'Hemfried, seigneur de Wierre-Effroy, et mère de sainte Godeliève. 
                     
                     
                     
                     - Sainte Godelina, Wikipédia l'encyclopédie libre (1 avril 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 19 juin 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_Godelina.
 
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Olaus Magnus (en suéd. Olof Månsson)
Prêtre et diplomate suédois (Linköping 1490 – Rome 1557) connu par ses ouvrages Carta marina (1539), la première carte détaillée de la Scandinavie, et Historia de gentibus septentrionalibus (1555), une histoire des peuples scandinaves.
                     
                     
                     
                     - Olaus Magnus, Encyclopædia Britannica Online (2010), Encyclopædia Britannica, Internet, 21er octobre 2010. https://www.britannica.com/biography/Olaus-Magnus.
 - Olaus Magnus (Olof Månsson, latinisé en), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Olympiodore d'Alexandrie (en lat. Olympiodorus)
Écrivain ecclésiastique du VIIe siècle et diacre d'Alexandrie. Il a composé des Commentaires sur le livre de Job, une Scholie sur l'Ecclésiaste et des Commentaires sur la prophétie et les lamentations de Jérémie. 
                     
                     
                     
                     - Michaud, Louis-Gabriel, Bibliographie universelle, ancienne et moderne, ou histoire, par ordre alphabétique, [...], T. 31, Paris, Michaud, 1822, p. 604. Livre numérique Google, Internet, 25 février 2014. https://books.google.ca/.
 
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Ordre de l'Annonciade
L'Ordre de l'Annonciade, ou de l'Annonciation de la Vierge Marie, ou des 
                     
                     
                     
                     Sœurs de l'Annonciade, est un ordre monastique crée en 1501 à Bourges par sainte Jeanne de Valois, reine de France.
- Ordre de l'Annonciation de la Vierge Marie, Wikipédia l'encyclopédie libre (8 mars 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 29 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_de_l'Annonciation_de_la_Vierge_Marie.
 
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Orphée (en gr. Orpheus)
Aède mythique de Thrace, fils du roi Œagre et de la muse Calliope. Sa légende, l’une des plus obscures de la mythologie grecque, est liée à la religion des mystères ainsi qu’à une littérature sacréallant jusqu’aux origines du christianisme. Orphée invente la cithare, ou reçoit d’Apollon la lyre à 7 cordes et en ajoute 2, atteignant ainsi le nombre des Muses, 9. Son chant charmait les dieux et les mortels, apprivoisait les fauvres, parvenait même à émouvoir les ëtres inanimés. Par ce pouvoir, unissant la poésie et la musique, il est très utile à des Sirènes. C’est aussi par ses mélodies qu’il apaise Cerbère et charme les divinités infernales, quand il descend aux Enfers pour obtenir le retour à la vie de son épouse disparue (Eurydice). Affligé par la perte définitive de celle-ci, Orphée reste jusqu’à la fin inconsolable et solitaire. Selon la version la plus répandue sur sa mort, il est mis en pièces par les Ménades, soit pour avoir dédaigné l’amour des femmes de Thrace, soit pour avoir exclu les femmes des mystères. Selon une autre version, Orphée est foudroyé par Zeus pour avoir révélé ses expériences du royaume des morts à ses mystères.
- Orphée en gr. Orpheus, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Otakar II
Premysl (1230 – près de Dürnkrut, 1278), margrave de Moravie (1247) puis roi de Bohême (1253-1278). Il s’empara de l’Autriche (1251), de la Styrie (1261) et de la Carinthie (1269). Rival de Rodolphe de Habsbourg, il fut évincé par ce dernier qui, élu roi des Romains en 1273, le vainquit et le tua à la bataille de Dürnkrut (1278). Le Bohême perdit alors ses possessions autrichiennes.
- Otakar II, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 19 juin 2013. https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Otakar_II/136490.
 
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Palladios (en lat. Palladius)
Né en Galatie en 363 ou 364, Palladios se rendit en Égypte vers 387 pour connaître les fameux Pères du Désert. En 400 il fut consacré évêque de Hélénopolis en Bithnyie par saint Jean Chrysostôme. Palladios est l'auteur des Dialogues I et II sur la vie de Jean Chrysostome (c. 408) et vers 420 de la Histoire lausiaque (en latin Historia Lausiaca), un recueil de biographies d’ascètes égyptiens et syriens, dédié à Lausus, chambellan
                        de Théodose II.
                     
                     
                     
                     - Palladios, Wikipédia, L'Encyclopédie libre (25 juin 2020), Los Angeles, Wikimedia Foundation, 23 juillet 2020. https://fr.wikipedia.org/wiki/Palladios
 
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Panorme
Veuillez consulter la référence Nicolas Tudesque. 
                     
                     
                     
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Papyrius
Jeune enfant Romain qui mentit à sa mère pour ne pas révéler les secrets du Sénat.
                        Il est reconnu pour avoir donné à un âge précoce des marques d'une prudence et d'une
                        fidelité admirables. 
                     
                     
                     
                     - De Ferriere, Claude-Joseph, Histoire du droit romain, contenant son origine, ses propres ; […], Paris, Durand, 1783, pp. 196-200. Livre numérique Google, Internet, 8 janvier 2014. https://books.google.fr/.
 
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Parr, Catherine
(1512 – 1548), reine d’Angleterre à partir de 1543 quand elle épousa en troisième
                        noces Henri VIII dont elle devint la sixième femme. Son ardeur luthérienne la mit parfois en danger
                        de mort au cours de ses discussions avec le roi. Elle se remaria, un mois après la
                        mort de celui-ci, avec Thomas Seymour, frère de Jeanne, la troisième femme d'Henri VIII.
                     
                     
                     
                     - Catherine Parr, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Catherine Parr, Wikipédia l'encyclopédie libre (23 janvier 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1 mai 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Catherine_Parr.
 
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Pascal 1er
 Pascal 1er fut le 98e pape de l'Église catholique romaine (817-824). 
                     
                     
                     
                     - Pascal 1er, Wikipédia l'encyclopédie libre (25 août 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 29 octobre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pascal_Ier.
 - Saint Pascal 1er, Nominis, Internet, 29 octobre 2012. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/7166/Sainte-Paule.html.
 
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Patrice de Thagaste (en lat. Patricius)
Bourgeois et païen de Thagaste au IVe siècle. Père de saint Augustin et époux de sainte Monique. Selon saint Augustin, Patrice avait un caractère violent et emporté. Il fut convertit
                        au christianisme par sainte Monique peu avant sa mort. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 519-520. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 9 avril 2014. https://gallica.bnf.fr/.
 - Augustin d'Hippone, Wikipédia l'encyclopédie libre (1 avril 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 9 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Augustin.
 
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Paul Orose (en lat. Paulus Orosius)
(Né à Tarragone, v. 390) Prêtre, historien et apologiste chrétien du Ve siècle. Il
                        écrit son œuvre magistrale, Histoire contre les païens (415-417), à Hippone, suivant le conseil de Saint Augustin.
                     
                     
                     
                     - Orose, Paul (en lat. Paulus Orosius), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Paul Orose, Wikipédia (8 juillet 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 28 juillet 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Orose.
 
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Pausanias
(Lydie - Rome IIe siècle) Géographe et voyageur grec qui parcourut l'Orient, toute
                        la Grèce et l'Italie avant de s'installer à Rome vers 174. On a de lui sa Description de la Grèce (Periegêsis), œuvre en 10 livres, qui décrit notamment les sites qu'il a visités et des légendes
                        et récits y associés.
                     
                     
                     
                     - Pausanias, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Pedro de Ribadeneyra ou Pierre Ribadeneira
Jésuite espagnol, né à Tolède, en Espagne, en 1526 et mort à Madrid en 1611. Il fut un proche
                        collaborateur d'Ignace de Loyola, sans cependant appartenir au groupe des fondateurs de la Compagnie de Jésus. Il
                        est célèbre pour sa Vie de Loyola, publié en latin en 1572. 
                     
                     
                     
                     - Pedro de Ribadeneyra, Wikipédia l'encyclopédie libre (15 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 15 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pedro_de_Ribadeneyra.
 
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Penda de Mercie
Roi de la Mercie (v. 632-655), un royaume anglo-saxon situé dans les actuels Midlands
                        anglais. Il contribua à la défaite du puissant Edwin de Northumbrie à la bataille de Hatfield Chasse, en 633. Neuf ans plus tard, il vainquit et tua
                        le successeur d’Edwin, Oswald de Northumbrie. Il triompha du royaume d’Est-Anglie
                        et continua à lutter contre les Northumbriens de Bernicie. En 655, il fut vaincu à
                        la bataille de Winwaed et tué par le roi Oswiu.  
                     
                     
                     
                     - Penda, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 18 juillet 2013. https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Penda/137499.
 - Penda, Wikipédia l'encyclopédie libre (26 juin 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 18 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Penda.
 
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Peterborough
Ville d'Angleterre (Cambridgeshire), sur la Nene, à l'est de Leicester. La cathédrale
                        mi-romane, mi-gothique abrite le tombeau de Catherine d'Aragon. 
                     
                     
                     
                     - Peterborough, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Peterborough (Angleterre), Wikipédia l'encyclopédie libre (23 novembre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 5 mai 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Peterborough_(Angleterre).
 
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Petrus Crinitus
Pietro Del Riccio Baldi, dit Pietro Crinito ou encore Petrus Crinitus, était un érudit
                        de la Renaissance, né le 9 janvier 1475 à Florence, et mort le 5 juillet 1507 à Florence.
                        Sa principale œuvre est De honesta disciplina, publié en 1504.
                     
                     
                     
                     - Petrus Crinitus, Wikipédia l'encyclopédie libre (14 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 13 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Crinitus.
 
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Pharaon de l'Exode
  Roi d'Égypte qui refusa de reconnaître le dieu de Moïse et des Israélites.  
                     
                     
                     
                      Selon le livre de l'Exode, le Pharaon d'Égypte refusa de laisser les Hébreux quitter le pays pour honorer leur
                        dieu. Afin de persuader le Pharaon de laisser son peuple partir, Moïse, sous l'ordre de Dieu, invoqua une série de plaies. Après la dixième plaie, le Pharaon
                        céda et agréa la demande des Israélistes.
                     
                     
                     
                     - Moïse, Wikipédia l'encyclopédie libre (14 septembre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 19 septembre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Moïse.
 - Pharaon de l'Exode, Wikipédia l'encyclopédie libre (16 août 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 17 octobre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pharaon_de_l'Exode.
 
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Phenenna
Phenenna était la seconde femme d'Elcana, père de Samuel. Phenenna tourmentait la première femme de celui-ci, Hannah (Hanna, Anna ou Anne), qui était stérile. Hannah pria Dieu de lui accorder un fils
                        qu'elle promit de consacrer à l'adoration de Dieu; Samuel fut né par la suite.
                     
                     
                     
                     - Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, trad. Rois, livre premier, La Sainte Bible, 1696; Bruxelles, Société Biblique Britannique et étrangère, 1855, Wikisource, la bibliothèque libre (18 novembre 2015), Internet, 14 janvier 2016. https://fr.wikisource.org/wiki/Bible_Sacy.
 
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Phidias ou Pheidias (en gr. Φειδίας)
Artiste grec vers 490-430. Phidias était sculpteur, architecte, et peintre des œuvres
                        classiques tel que la statue chryséléphantine de Zeus à Olympie, ce qui est considérée
                        comme l'œuvre la plus admirable de l'Antiquité grecque.
                     
                     
                     
                     - Phidias, Wikipédia, l'encyclopédie libre(4 février 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 18 février 2013.https://fr.wikipedia.org/wiki/Phidias.
 - Phidias, Le Petit Robert : dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Philippe de Luxembourg, cardinal du Mans
Cardinal français, né en 1445 en France, et mort au Mans le 2 juin 1519. Il fut évêque
                        du Mans (1477), de Thérouanne (1498) et de Saint-Pons (1509). Lors du consistoire
                        du 21 janvier 1495, le pape Alexandre VI le nomma cardinal à la demande de son cousin, le roi Charles VIII. Il fut un des prélats les plus riches de son époque et, en 1516, il fut nommé légat
                        apostolique en France.
                     
                     
                     
                     - Philippe de Luxembourg, Wikipédia l'encyclopédie libre (15 juillet 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 29 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_de_Luxembourg.
 
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Philippe II de Macédoine
Philippe II, roi de Macédoine naquit vers 382. Le troisième fils d’Amyntas III, il
                        fut d’abord régent pour son jeune neveu, mais se proclama roi en 356. Il épousa Olympias, fille de Néoptolème, le roi d’Épire (région montagneuse des Balkans). Les deux donnèrent
                        le jour à Alexandre le Grand. Après avoir été répudiée par Philippe, Olympias, selon certains, aurait instigué
                        son assassinat. Il mourut en 336.
                     
                     
                     
                     - Philippe II de Macédoine, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Philippides
Poète comique et atirique de la Grèce ancienne, le renom de Philippides date d'environ
                        300-310 av. J.-C. Il existe 15 titres de cet auteur, où il s'attaqua au luxe et à
                        la corruption de son âge.
                     
                     
                     
                     - Smith, William, éd., Philippides, Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology, Boston, Little, Brown and Co., 1867, III, 269, Internet Archive, 22 juin 2011. https://archive.org/details/DictionaryOfGreekAndRomanBiographyAndMythology/Dictionary%20of%20Greek%20and%20Roman%20Biography%20and%20Mythology%20-%20Vol%203/page/n273/mode/2up?q=Philippides.
 
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Philistins
Peuple ancien vivant sur le littoral de Canaan depuis -1190 av. J.-C., les Philistins sont d’une origine incertaine. Ce peuple domina
                        les autres peuples indigènes, tels les Israélites et les Cananéens (de l’âge du bronze),
                        jusqu’à la triomphe des Israélites sous David. Les livres Juges et I Samuel racontent ces luttes.
                     
                     
                     
                     - Philistins, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Philon d'Alexandrie (ou Philon le Juif)
Philosophe grec d'origine juive, Philon reçut une formation hellénique tout en étudiant
                        la Bible et la doctrine hébraïque. Ses écrits se partagent en traités apologétiques
                        et en ouvrages de philosophie. Sa pensée est connue pour une tentative de synthèse
                        et de conciliation entre sa foi monothéiste et la philosophie grecque. 
                     
                     
                     
                     - Philon d'Alexandrie, Wikipédia l'encyclopédie libre (19 août 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 2 novembre 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Philon_d'Alexandrie.
 - Philon le Juif, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Philostrate
Philostrate l’Athénien fut un orateur et biographe romain de langue grecque du IIe
                        siècle. Il est l’auteur d’une célèbre Vie d’Apollonius de Tyane, une biographie romancée de ce philosophe.
                     
                     
                     
                     - Philostrate l'Athénien, Wikipédia l'encyclopédie libre (20 avril 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 29 juillet 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/Philostrate_l%27Ath%C3%A9nien.
 
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Phinéas ou Phinées
Fils du grand prêtre Héli et frère d'Hophni. Selon la Bible, Phinéas et Hophni étaient des parangons de vice. Ils finirent par mourir de la main de Dieu lors de
                        la défaite contre les Philistins, en punition de l'irrévérence qu'ils manifestaient en accomplissant leurs tâches
                        sacredotales.
                     
                     
                     
                     - Eli (Juges), Wikipédia l'encyclopédie libre (13 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 6 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Eli_(Juges).
 - Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, trad. Livres des Juges, La Sainte Bible, 1696; Bruxelles, Société Biblique Britannique et étrangère, 1855, Wikisource, la bibliothèque libre (18 novembre 2015), Internet, 14 janvier 2016. https://fr.wikisource.org/wiki/Bible_Sacy.
 
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Phinée, Phinées, Phinehas ou Pinhas
Personnage de l’Ancien Testament, fils d’Eléazar et petit-fils d’Aaron. Le troisième grand prêtre des Juifs, il est principalement loué dans l’Écriture
                        pour le zèle qu’il fit paraître à venger la gloire de Dieu. Il arrêta un fléau sur
                        Israël et obtint le statut de prêtre à perpétuité pour lui et sa famille (Livre des Nombres, 25 :6-13; 31 :6-7).
                     
                     
                     
                     - Phinées, Wikipédia l'encyclopédie libre (19 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 14 août 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Phinées.
 
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Phocas
(mort en 610). Empereur byzantin (602-610). Simple centurion porté au trône par une sédition militaire, il mit à mort l'empereur Maurice et ses fils. Régnant par la terreur au milieu des conspirations, il ne put défendre l'empire contre les Perses et, renversé par Héraclius Ier, fut massacré par la foule.
- Phocas, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Phocion (en gr. Phôkiôn)
Phocion (c. 402-318 av. J.-C.) était un stratège et un orateur athénien du parti aristocratique.
                        Il était connu comme un combattant courageux et en même temps un partisan de la paix
                        et un ambassadeur efficace auprès d'Alexandre et d'Antipatros.
                     
                     
                     
                     - Phocion, Wikipédia, l'encyclopédie libre(1 septembre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 12 mars 2013.https://fr.wikipedia.org/wiki/Phocion.
 - Phocion, Le Petit Robert : dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Photios ou Photius
Photius était un théologien byzantin à Constantinople au IXe siècle. L'Église orthodoxe le compte parmi les saints et les Pères de l'Église.
                        Il est l'auteur de plusieurs œuvres, notamment la Bibliothèque de Photius, Amphilochia, Contre les manichéens et Traité sur le Saint-Esprit. 
                     
                     
                     
                     - Photios Ier de Constantinople, Wikipédia l'encyclopédie libre (3 décembre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 12 décembre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Photios_Ier_de_Constantinople.
 - Photios ou Photius, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Phrygie (en gr. Phrugia, en lat. Phrygia)
Ancien pays entre la Lydie et la Cappadoce, aujourd’hui la Turquie, en Asie mineure. Les phrygiens, peuple indo-européen qui
                        tira ses origines de la Thrace ou de la région du Danube, se trouvèrent au centre de l’Asie mineure, ainsi que sur
                        sa partie occidentale. Selon le deuxième livre de l'Iliade, les Phrygiens comptèrent parmi les alliés des Troyens pendant la guerre de Troie.
                     
                     
                     
                     - Phrygie n. f. - en gr. Phrugia, en lat. Phrygia, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Trojan War, Wikipédia l'encyclopédie libre (20 février 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 28 février 2011. https://en.wikipedia.org/wiki/Trojan_War.
 
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Picardie
Ancienne province française, qui avait pour capitale Amiens et couvrait les territoires
                        actuels de la Somme, ainsi qu'une partie de l'Oise, de l'Aisne et du Pas-de-Calais.
 
                     
                     
                     
                     Au Moyen Âge, elle subit l'influence de la Flandre et connut la même prospérité à
                        partir du XIIe s. avec l'introduction de l'industrie drapière et la fondation de nombreuses
                        communes. Elle reçut son nom actuel au XIIIe s. Peu à peu réunie au domaine royal
                        (XIIe-XIVe s.), elle fut donnée au duc de Bourgogne par le roi d'Angleterre lors de
                        la guerre de Cent Ans, et ne retourna au roi de France qu'en 1477. Région frontière
                        jusqu'au milieu du XVIIe s., elle souffrit à plusieurs reprises d'invasions espagnoles,
                        et devait encore être un champ de bataille lors des deux guerres mondiales. 
                     
                     
                     
                     - Picardie, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Pie II (Enea Silvio Piccolomini)
Enea Silvio Piccolomini (1405-1464), connu dans la littérature sous son nom latin,
                        Æneas Sylvius, devient en 1458 le 210e pape sous le nom de Pie II. Diplomate, orateur
                        et secrétaire pour le Concile de Bâle dès 1431, il devient en 1439 le secrétaire du
                        pape dissident Félix V, puis en 1442 le secrétaire de l’empereur Frédéric III, qui
                        l’utilise comme ambassadeur. En 1446 il est nommé secrétaire apostolique du pape légitime
                        de Rome, Eugène IV. Sa vaste expérience diplomatique lui ouvre la voie de la papauté.
                     
                     
                     
                     - Pie II, Wikipédia l'encyclopédie libre (21 mai 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 8 juillet 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pie_II.
 
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Pie III (Francesco Todeschini-Piccolomini)
213e pape, élu le 22 septembre 1503. Il mourut moins d'un mois après son élection,
                        le 18 octobre 1503. Il était ancien archevêque de Sienne et le neveu de Pie II. 
                     
                     
                     
                     - Pie III [Francesco Todeschini-Piccolomini], Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Pie III , Wikipédia l'encyclopédie libre (5 mai 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 6 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pie_III.
 
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Pierre d'Avity
Sieur de Montmartin, né à Tournon-sur-Rhône en 1573 et mort à Paris en 1635, P. d'Avity
                        était un militaire, un écrivain, un historien et un géographe français. Il est l'auteur
                        de plusieurs ouvrages, notamment Le monde, ou la description générale de ses quatre parties, […], publié de 1614 à 1635. 
                     
                     
                     
                     - Pierre Davity, Wikipédia l'encyclopédie libre (19 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 14 janvier 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Davity.
 
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Pierre du Jarric
Jésuite toulousain (1566-1617), admis au noviciat en 1532, à l'âge de dix-sept ans. Il professa
                        pendant quinze ans la théologie morale au collège de Bordeaux avec beaucoup de réputation.
                        Son œuvre principale est l'Histoire des choses plus mémorables advenus tant ez Indes Orientales, que autres païs
                           de la descouverte des Portugais, publié en 1611. Il mourut à Saintes en 1616.
                     
                     
                     
                     - Pierre de Jarric, Wikipédia l'encyclopédie libre (15 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 15 mai 2013. https://en.wikipedia.org/wiki/Pierre_de_Jarric.
 
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Pierre II Beaujeu
(1439 - 1503, château de Moulins). Sire de Beaujeu, duc de Bourbon et d'Auvergne.
                        Une fois membre dévoué de la Ligue du Bien public, qui cherchait à diminuer les pouvoirs
                        de Louis XI, le roi parvint à détacher le jeune noble de sa ligue pour le faire épouser sa fille,
                        Anne de France (Madame de Beaujeu).
  
                     
                     
                     
                     - Pierre II Beaujeu, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Pierre II de Bourbon, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 août 2009), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1er octobre 2009. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_II_de_Bourbon.
 - Ligue du Bien public, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 août 2009), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1er octobre 2009. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_du_Bien_public.
 
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Pierre III d'Aragon, dit le Grand (en esp. Pedro III el Grande)
Roi d'Aragon (1276-1285), né en 1239 et mort à Villafranca del Panadés en Catalogne en 1285. Ayant acquis des droits sur la Sicile par son mariage avec Constance de Hohenstaufen (fille de Manfred, roi de Sicile) en 1262, il encouragea la révolte des Vêpres siciliennes contre Charles
                        Ier d'Anjou (1282) et conquit l'île où il régna sous le nom de Pierre Ier. Il repoussa
                        la « croisade » d'Aragon menée contre lui par le roi de France Philippe III, à l'instigation de son oncle Charles d'Anjou. 
                     
                     
                     
                     - Pierre III le Grand, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Pierre III d'Aragon, Wikipédia l'encyclopédie libre (18 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 15 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_III_d'Aragon.
 
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Platon
(Athènes -428 - -348 av. J.-C.). Étudiant de Socrate qui, comme philosophe, prit part à la formation de la pensée du monde occidental.
                        Il était le fondateur de l'école philosophique, l'Académie, à Athènes (387) où Aristote compta parmi ses élèves. Auteur d'au moins 28 dialogues socratiques, Platon créa
                        un genre littéraire qui le permit d’aborder certains problèmes métaphysiques et philosophiques
                        en combinant le discours rationnel et le langage poétique. Parmi ses dialogues les
                        plus connus on trouve le Timée, La République, Des Lois et Le Banquet.
                     
                     
                     
                     - Platon, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Pline l’Ancien
Pline l’Ancien (23-79) est l’auteur d’une Histoire naturelle, une sorte de bilan du savoir de la Rome antique. Dans ses écrits, Pline présentait
                        beaucoup d'information factuelle concernant la littérature, les arts, la botanique,
                        et la gastronomie.
                     
                     
                     
                     - Pline l'Ancien (23-79), Encyclopédie Universalis (2010), Paris, Encyclopædia Universalis, Internet, 29 juillet 2010.
 - Pline l'ancien, Wikipédia, l'encyclopédia libre(26 octobre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 29 octobre 2012.https://fr.wikipedia.org/wiki/Pline_l'Ancien.
 
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Plutarque (en gr. Ploutarkhos)
Biographe et philosophe grec de moyen-platonisme (v.46/49 – v.125 ap. J.-C.), Plutarque
                        est l’auteur des Vies parallèles et des Œuvres morales qui traitent la religion, la politique, la pédagogie, l'histoire et la littérature.
  
                     
                     
                     
                     Ses Préceptes du mariage (en latin Præcepta connubialia ou Conjugalia praecepta), un petit traité qui fait partie des Œuvres morales, était très connu en France à partir du XVIe siècle grâce à la traduction de Jacques
                        Amyot.
 
                     
                     
                     
                     Les Apophtegmes de Plutarque sont souvent cités pendant la période de la première modernité aussi.
                     
                     
                     
                     - Plutarque, Wikipédia l'encyclopédie libre (4 juin 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 23 juin 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/Plutarque.
 - Jacques Amyot (évêque), Wikipédia l'encyclopédie libre (12 juin 2020), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 21 septembre 2020. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Amyot_(%C3%A9v%C3%AAque).
 - Plutarque en gr. Ploutarkhos), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Poitiers
[...] L'antique Limonum ou Lemonum, capitale des Celtes pictones, fut à l'époque gallo-romaine l'une des plus importantes cités de la province d'Aquitaine. Christianisée au cours du IIIe s., elle devint sous l'impulsion de son premier évêque, saint Hilaire, l'un des grands centres religieux de la Gaule [...]. Les rois wisigoths en firent une de leurs résidences jusqu'en 507, année où ils furent défaits par Clovis à Vouillé. En 732, Charles Martel y arrêta l'invasion musulmane. Après le mariage d'Aliénor d'Aquitaine avec Henri II Plantagenêt, en 1152, la ville passa sous l'influence anglaise. Elle revint à la Couronne de France sous Philippe Auguste, en 1204. [...]
- Poitiers (86000), Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 29 avril 2014. https://www.larousse.fr/encyclopedie/ville/Poitiers_86000/138572.
 - Poitiers, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Poitiers, Wikipédia l'encyclopédie libre (29 avril 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 29 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Poitiers.
 
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Pollux (en gr. Poludeukês)
Fils de Zeus et de Léda qui naquit en même temps que sa sœur, Hélène. Selon la tradition, sa mère, Léda, eut deux enfants par son mari, Tyndare : Clytemnestre et Castor. Pourtant, deux autres enfants, Hélène et Pollux, naquirent de l’union de Léda avec
                        Zeus après que celui-ci s’était transformé en cygne. Dans une autre version du mythe,
                        Léda pond deux œufs après son union avec Zeus-cygne, et deux couples de jumeaux en
                        sortent, un couple par œuf : Clytemnestre et Castor dans l’un, et Hélène et Pollux
                        dans l’autre.
                     
                     
                     
                     - Castor et Pollux en gr. Kastôr Poludeukês, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Polyen ou Polyænus
Rhéteur grec vivant à Rome au IIe siècle av. J.-C. Il est auteur d'un traité des Stratagèmes (en gr. Stratêgêmata), publié vers 162-165. Dédie aux empereurs romains Marc Aurèle et Lucius Verus, cet ouvrage est un recueil des diverses ruses employées dans les
                        guerres de l'Antiquité. 
                     
                     
                     
                     - Polyen, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 15 janvier 2014. https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Polyen/182226.
 - Polyen, Wikipédia l'encyclopédie libre (2 janvier 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 15 janvier 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Polyen.
 
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Pomponius Mela
Écrivain latin né en Espagne au Ier siècle. On a de lui une Géographie en trois livres (en lat. De situ orbis, en gr. De chorographia).
                     
                     
                     
                     - Pomponius Mela, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Pompée le Grand (en lat. Cnaeus Pompeius Magnus)
(Rome -106 - Péluse -48 av. J.C.). Général et homme d’État de la fin de la République
                        romaine. Pompée sortit du rang en vertu de ses campagnes victorieuses ainsi se gagnant
                        le titre le Grand. Avec Crassus et César, il forma le premier triumvirat en -60 qui dura jusqu'en -53 après la mort de Crassus,
                        ce qui transforma Pompée et César en ennemis. De ce fait, la guerre civile s’éclata.
                        Lorsque César franchit le Rubicon en -50, Pompée s’évada, s’installant en Grèce. En
                        -48, à Pharsale, César fut victorieux contre Pompée. Ainsi celui-ci s’évada-t-il de
                        nouveau, cette fois-ci en Égypte où, finalement, il mourut assassiné par les partisans
                        de Ptolémée XIII.
                     
                     
                     
                     - Pompée, Encyclopédie Universalis (2009), Paris, Encyclopædia Universalis, Internet, 30 septembre 2009.
 - Pompée en lat. Cnaeus Pompeius Magnus, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Ponce de La Gardie (Pontus Escoperier)
(1520 – 1585), noble français entré au service du royaume de Suède. Nommé gouverneur
                        et vice-roi du royaume de Livonie (1575), il remporta la bataille de Narva contre Ivan le Terrible (1581) et épouse
                        Sophie Gyllenhielm, fille du roi Jean III de Suède. 
                     
                     
                     
                     - Pontus de La Gardie, Wikipédia l'encyclopédie libre (2 décembre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 10 juin 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pontus_De_La_Gardie.
 - Mémoires de la Société des Arts et des Sciences de Carcassonne, t. 2, Carcassonne, L. Pomiés, 1856. Livre numérique Google, Internet, 10 juin 2014. https://books.google.fr/.
 
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Porcia Catonis
Fille de Caton d’Utique, Porcia épousa son cousin Brutus, l'assassin de Jules César. Elle se suicida après avoir appris que son mari s’était donné la mort (-42 av. J.-C.).
                     
                     
                     
                     - Brutus en lat. Marcus Junius Brutus, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Porcia, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Porcius Licinus
Porcius Licinus est un poète latin du IIe et du Ier siècle avant J.-C.
                     
                     
                     
                     - Porcius Licinus, Wikipédia l'encyclopédie libre (25 octobre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 15 avril 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Porcius_Licinius.
 
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Pouliot
s. m. Herbe medicinale. Le pouliot, se traisne par terre comme le serpolet. Il jette pourtant des tiges gresles d'un palme de haut. Ses feuilles sont un peu plus grandes que celles de marjolaine. Ses fleurs sortent auprés de ses feuilles par toute la tige, & tirent sur le purpurin. Sa racine est grêle & cheveluë. Toute la plante est de bonne odeur, & d'un goust piquant accompagné d'une petite amertume. Quelques-uns l'appellent pulege ou pillolet, en Latin pulegium. Il y a aussi un pouliot de montagne ou sauvage, qu'on appelle dictame, de Virginie. Voyez Dictame. Le calament est aussi une espece de pouliot sauvage de montagne ou de marais. Voyez Calament. Le pouliot sauvage s'appelle nepeta.
- Antoine Furetière, Pouliot, Dictionnaire universel (1690), BnF Gallica, Internet, 9 juin 2024. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k50614b/f1643.item
 
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Praxagoras de Cos
Médecin grec de la famille des Asclépiades, vivait durant la 2e moitié du IVe siècle
                        avant J.-C. Il fut le disciple d’Hippocrate de Cos et l’un des maîtres d’Hérophile. Il fut le premier anatomiste qui différencia les
                        veines des artères.  
                     
                     
                     
                     - Praxagoras de Cos , Wikipédia l'encyclopédie libre (20 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 août 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Praxagoras_de_Cos.
 
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Premier Livre des Rois
Livre de l'Ancien Testament qui raconte une partie de l'histoire d'Israël, y compris l'histoire de Samuel et le règne de Saül.
                     
                     
                     
                     - Premier Livre des Rois, Wikipédia, l'encyclopédie libre(26 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 8 avril 2013.https://fr.wikipedia.org/wiki/Premier_livre_des_Rois.
 - First and Second Book of Kings, Catholic Encyclopedia(2009), New Advent, Internet, 8 avril 2013.https://www.newadvent.org/cathen/08647b.htm.
 
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Prométhée (en gr. Promêtheus)
Titan, fils de Japet et de Clyméné), frère d’Atlas et d’Épiméthée. Considé comme champion de l'humanité, il vola le feu à Zeus pour le donner aux mortels. Zeus, pour punir Prométhée de son crime, l'enchaîna au
                        sommet du Caucase où tous les jours un aigle mangeait son foie qui repoussait sans cesse. Selon une
                        autre légende, Zeus punit toute l'humanité du crime de Prométhée en créant la femme
                        Pandore qui introduisit les maux, le travail acharné et la maladie dans le monde. Ainsi,
                        la tradition grecque attribue à Prométhée un rôle central dans l'histoire des débuts
                        de l'humanité.
                     
                     
                     
                     - Prométhée, Wikipédia l'encyclopédie libre (17 janvier 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 25 janvier 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Prom%C3%A9th%C3%A9e.
 - Prométhée en gr. Promêtheus, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Prometheus, Encyclopædia Britannica Online (2011), Encyclopædia Britannica, Internet, 25 janvier 2011. https://www.britannica.com/topic/Prometheus-Greek-god.
 
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Prophète Osée
Prophète d’Israël qui vécut au huitième siècle (v. 780-740). Protagoniste du Livre d'Osée de l'Ancien Testament.
                     
                     
                     
                     - Osée, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Pseudo-Denys l'Aréopagite
Cet auteur de traités chrétiens de théologie mystique en grec n'est pas à confondre
                        avec Denys l’Aréopagite, converti par saint Paul dans les Actes des Apôtres du Nouveau Testament. Le Pseudo-Denys était probablement un moine syrien qui a vécu vers l'an 500. La
                        rédaction des traités de Denys est fixée entre 485 et 515. Ses œuvres furent traduits
                        en français au XXe siècle et comprennent Les Noms divins, La Théologie mystique , La Hiérarchie céleste, La Hiérarchie ecclésiastique et des Lettres.
                     
                     
                     
                     - Pseudo-Denys l’Aréopagite, Wikipédia l'encyclopédie libre (3 août 2020), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 13 octobre 2020. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pseudo-Denys_l%27Ar%C3%A9opagite#Les_%C5%93uvres.
 
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Ptolémée Ier Sôter le Sauveur
(-367 à -283). Roi d'Égypte (-323 à -285). Fils de Lagos, il fut un des principaux généraux d'Alexandre le Grand et reçut l'Égypte en partage à la mort de ce dernier (-323). Entré en rivalité avec les successeurs d'Alexandre, il s'allia à Séleucos Ier contre Antigonos Monophthalmos et battit le fils de celui-ci, Démétrios Ier Poliorcète, à Gaza (-313). La bataille d'Ipsos (-301) lui permit d'établir sa dominsation sur la Palestine, la Cœlésyrie et Chypre. À l'intérieur, il organisa administrativement le pays, y introduisit le culte de Sérapis et fonda en Haute-Égypte la Ptolémaïs qui supplanta Memphis. Il établit sa capitale à Alexandrie et donna à la ville un essor intellectuel et commercial considérable ; il y fit construire le musée et la bibliothèque.
- Ptolémée Ier Sôter, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Ptolémée IV Philopator
Le pharaon Ptolémée, qui aime son père (Philopator), est le quatrième roi de la dynastie Ptolémaïque. Né en 238 av. J.-C.,
                        il est fils et successeur de Ptolémée III Évergète Ier. Faible et débauché, il fit
                        massacrer toute sa famille et gouverne l'Égypte par l'intermédiaire de ses ministres
                        Sosibe et Agathoclès. Il mourut vers l'an 204 av. J.-C. 
                     
                     
                     
                     - Ptolémée, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Ptolémée IV, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 avril 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 24 avril 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ptolémée_IV.
 
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Publilius Syrus
 Écrivain et poète latin né en Syrie vers 85 avant J.-C. et mort après 43 avant J.-C.
                        Sa principale œuvre est un ensemble de maximes, rassemblées dans une liste de 1087
                        Sentences. 
                     
                     
                     
                     - Publilius Syrus, Wikipédia l'encyclopédie libre (14 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 10 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Publilius_Syrus.
 
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Publius
Époux de sainte Anastasie au IVe siècle. Il la fit mettre en prison parce qu'elle était chrétienne.  
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 165-166. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 9 avril 2014. https://gallica.bnf.fr/.
 - Ribadeneyra, Pedro de, Les vies des saints pour tous les jours de l'année, Paris, Louis Vivès, 1859, pp. 519-520. Livre numérique Google, Internet, 9 avril 2014. https://books.google.ca/.
 
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Publius Catienus Philotimus
Philotimus, dont parle Pline l'Ancien dans l'Histoire naturelle, fut tellement attaché à son seigneur, qu'institué héritier de tous ses biens, il
                        se jeta au feu où le corps de son seigneur brûlait.
                     
                     
                     
                     - Pline l'Ancien, Du Pinet de Noroy, L'Histoire du Monde de C. Pline second, Paris, Nicolas Buon, 1615, p. 212. Livre numérique Google, 6 mai 2013.https://books.google.fr/.
 
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Putiphar (ou Potiphar)
Personnage biblique qui apparaît dans le Livre de la Genèse comme officier égyptien et maître de Joseph. La femme de Putiphar tenta de séduire Joseph, mais, comme il ne succomba pas à ses
                        avances, elle accusa Joseph d'avoir tenté de la violer. Par conséquent, Putiphar mit
                        Joseph en prison.
                     
                     
                     
                     - Potiphar, Wikipédia, l'encyclopédie libre(14 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 19 mars 2013.https://fr.wikipedia.org/wiki/Potiphar.
 - Putiphar, Le Petit Robert : dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Pyrrhus (en gr. Purrhos)
(v. -319 – Argos -272). Fils d'Éacide, roi d'Épire (-295 –  -272) et parent éloigné d'Alexandre le Grand. Roi d'Épire en exil, il reconquiert son royaume grâce à Ptolémée Ier (-295). 
                        Il fut le meilleur général grec de son temps mais, homme politique médiocre, il hésita
                        toujours entre les conquêtes italiennes et l'extension de son empire vers l'Orient.
                        En -288, il envahit la Macédoine qu'il partagea avec Lysimaque, mais celui-ci l'en
                        chassa (-285). Appelé en Italie par les Tarentins, il remporta en -280 sur Rome 
                        la dure victoire d'Héraclée grâce à ses éléphants. En -279, après une victoire à Ausculum,
                        il passa en Sicile d'où il chassa les Carthaginois (-277). Revenu en Italie, il fut battu à Bénévent
                        par Curius Dentatus (-275) et rentra en Épire. Il se tourna alors vers l'Orient, soumit
                        la Macédoine (-274) et entreprit la conquête du Péloponnèse. Mais il mourut à Argos
                        dans un combat de rues.
                     
                     
                     
                     - Pyrrhus, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Pyrrhus Ier , Wikipédia l'encyclopédie libre (20 juin 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 octobre 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pyrrhus_Ier.
 
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Pythagore (en gr. Puthagoras)
Mathématicien et philosophe grec, Pythagore vécut au VIe siècle. De nos jours, sa
                        vie demeure mal connue. L’on croit qu’il naquit à Samos et qu’il vécut en Italie,
                        où il fonda des communautés savantes qui propageaient une morale ascétique. Son œuvre
                        nous est également mal connue aujourd’hui : aucun de ses écrits ne reste. Ceci dit,
                        on attribue plusieurs découvertes à l’école pythagoricienne, dont la science principale
                        était l’arithmétique. L’arithmétique de cette école est pourtant loin de celle que
                        nous avons aujourd’hui. Celle-là était liée à la religion et au mysticisme : selon
                        cette école, il existe un nombre entier qui correspond à toute chose. Pythagore exerça
                        ainsi une influence sur la musique : certaines des formes géométriques des figures
                        représentant les nombres sont harmonieuses, et l’harmonie musicale provient d’une
                        mise en place de nombres appropriée. De ce fait, Pythagore provoqua une découverte
                        important acoustique concernant la relation entre une corde vibrante et la hauteur
                        du son émis. On attribue plusieurs autres découvertes à l’école pythagoricienne, notamment
                        celle des nombres irrationnels (qui ne sont pas entiers). Pythagore nous est d’abord
                        et avant tout connu pour le fameux théorème de Pythagore qui nous permet de calculer
                        la troisième côté d’un triangle à partir des deux autres.
                     
                     
                     
                     - Pythagore en gr. Puthagoras, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Pythius
Roi de Bithynie qui avait une fortune colossale. Pline l'Ancien raconte dans son Histoire naturelle de Pline que les Bithyniens étaient si riches que Pythius, roi de ce pays, fit présent à Darius, roi de Perse, du platane d'or et de la célèbre vigne d'or aussi. Ensuite, il traita
                        somptueusement toute l'armée de Xerxès un jour entier, et offrit de la soudoyer pendant cinq mois, au nom de cinq enfants
                        qu'il avait, afin d'exempter son fils aîné d'aller à la guerre. 
                     
                     
                     
                     - Pline l'Ancien, Histoire naturelle de Pline, vol. 19, trad. par M. Ajasson de Grandsagne, C. L. F. Panckoucke, 1833, p. 97. Livre numérique Google, Internet, 9 mai 2013. https://books.google.fr.
 
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Pépin d'Italie
Roi d'Italie (781-810), né en 777 et mort à Milan en 810.  Fils de Charlemagne, il combattit les Avars (796). En 806, il reçut la Bavière et l'Alémanie. Il conquit
                        sur les Byzantins l'archipel vénitien (809). Son fils Bernard lui succéda.
  
                     
                     
                     
                     - Pépin, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Pépin Ier d'Aquitaine
Roi d'Aquitaine (817-838), né vers 803 et mort à Poitiers en 838. Deuxième fils de
                        Louis le Pieux, il se révolta contre son père en 830 et 833, mais aida son frère Louis le Germanique à le rétablir sur le trône (835).
                     
                     
                     
                     - Pépin Ier, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Pépin le Bref, le petit
Fils de Charles Martel,  né vers 714 à Jupille et mort en 768 à Saint-Denis, près de Paris. Il fut maire
                        du palais de 741 à 751, puis roi des Francs, premier des Carolingiens, de 751 à 768.
                     
                     
                     
                     - Pépin le Bref , Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 4 novembre 2013. https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Pépin_le_Bref/137560.
 - Pépin le Bref « le petit », Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Pétrarque (Francesco di ser Petracco, dit Petrarca, en fr.)
Écrivain italien qui vécut au quatorzième siècle (1304-1374). Lorsque Pétrarque était
                        jeune, il fut envoyé à Montpellier pour étudier le droit, après lequel il se rendit
                        à Bologne. Son père avait été notaire à Florence, mais il dut s’exiler en 1311 à Carpentras.
                        Pétrarque rentra à Avignon en 1326 et mena une vie un peu scandaleuse pendant un certain
                        temps (il eut deux enfants illégitimes). Pourtant, un événement changea sa vie : il
                        rencontra Laure de Noves, jeune dame provençale à qui l’écrivain consacra son Canzonière. Pétrarque fit plusieurs voyages pendant sa vie, notamment à Paris, à Lyon et à Liège,
                        mais il séjourna en Provence. Entre ses plusieurs voyages, il entra au service du
                        cardinal Giovanni Colonna, le frère de son ami, Giacomo Colonna, que Pétrarque avait
                        connu à Bologne. Il fut couronné au Capitole en 1341 après son De viris illustribus. Un an plus tard, il eut sa crise, se trouvant apparemment déchiré entre sa foi sincère et son incapacité d’y faire
                        parfaitement correspondre sa conduite. Ainsi Pétrarque quitta-t-il son poste et s’installa-t-il
                        à Fontaine-de-Vaucluse. Il produisit pendant ce temps les De vita solitaria, De otio religioso, Psalmi penitentiales et Secretum meum. Cette dernière œuvre lui était très personnelle et n’était pas destinée à la publication.
                        À cette même époque, Pétrarque s’intéressa considérablement à la politique. En 1342,
                        il écrivit une supplique à Clément VI dans l’espoir de faire rentrer la papauté à
                        Rome et il soutint le concept centralisateur de Rome. En outre, il fut partisan du
                        gouvernement de Cola di Rienzo, le gouvernement populaire. Après un certain temps,
                        Pétrarque se décida à quitter la Provence, entrant au service des Visconti à Milan. Là, il produisit plusieurs travaux : des poèmes en latin vulgaire, ses Familiari et il y commença ses Triomphes, poèmes allégoriques. Il dut se rendre à Venise à cause d’une peste pendant ce temps.
                        Ensuite, il s’installa à Arquà (de nos jours Arcà Petrarca), où il resta jusqu’à sa
                        mort.
                     
                     
                     
                     - Pétrarque (Francesco di ser Petracco, dit « Petrarca », en fr.), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Quinte-Curce (en lat. Quintus Curtius Rufus)
 Un historien romain ayant vécu au Ier siècle après J.-C. Il est l’auteur de l’Histoire d’Alexandre le Grand, composé de dix livres, dont les deux premiers sont perdus. 
                     
                     
                     
                     - Schmidt, Joël, Quinte-Curce, Encyclopædia Universalis (2013), Paris, Encyclopædia Universalis, Internet, 4 juillet 2013. https://www.universalis.fr/encyclopedie/quinte-curce-lat-quintus-curtius-rufus/ .
 - Quinte-Curce, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 4 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Quinte-Curce.
 
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Quintus Fufius Calénus
Un général romain du premier siècle avant J.-C. Il est nommé prêteur en 59 et en 47,
                        César le nomme au consulat. 
                        
                     
                     
                     
                     - Quintus Fufius Calénus, Wikipédia l'encyclopédie libre (15 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 janvier 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Quintus_Fufius_Calenus.
 
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Quintus Mucius Scævola
Grand juriste, homme politique et administrateur romain. Fils de Publius Muscius,
                        il fut consul en -95 et pontifex maximus (grand pontife) en -87. Il est auteur de 18 livres de droit civil. Cette œuvre préclassique,
                        qui innovait classifiant les questions juridiques par catégories, servivra d'ouvrage
                        de référence pendant toute la période classique. Cicéron sera l'un de ses élèves. 
                     
                     
                     
                     - Quintus Mucius Scævola (consul en -95), Wikipédia l'encyclopédie libre (20 avril 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 16 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Quintus_Mucius_Scævola_(consul_en_-95).
 
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R. P. Jacques Coret ou Goret
Père de la Compagnie de Jésus et auteur d'ouvrages religieux souvent réédités, né en 1631 et mort en 1721. 
                        Il est l'auteur de L'Ange conducteur dans la dévotion chrétienne, ou pratiques pieuses en faveur des
                           âmes dévotes et du Cinquième ange 
                           de l'Apocalypse, Ignace de 
                              Loyola, fondateur de la Compagnie de Jésus. Son nom a été déformé au XIXe siècle en Goret.
                     
                     
                     
                     - Coret, Jacques (1631-1721), Identifiants et Référentiels pour l'enseignement supérieur et la recherche, Internet, 9 juillet 2024. https://www.idref.fr/028119207#.
 - Coret, Jacques, McClintock and Strong Biblical Encyclopedia, Internet, 9 juillet 2024. https://www.biblicalcyclopedia.com/C/coret-jacques.html.
 
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Rachel
Selon le livre de la Genèse (XXIX-XXXV), Rachel était la fille de Laban et l'épouse préférée de Jacob à qui elle n'est accordée, par ruse, que suite au mariage de Jacob et de la sœur
                        de Rachel, Léa. Mère de Joseph et de Benjamin, Rachel meurt sur le chemin du retour du pays de Canaan.
                     
                     
                     
                     - Rachel, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Rachel, Wikipédia l'encyclopédie libre (4 septembre 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 10 novembre 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Rachel.
 
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Raguel ou Reuel
- Raguel, International Standard Bible Encylopedia on line, BibleStudyTools.com, Internet, 13 janvier 2016. https://www.biblestudytools.com/encyclopedias/isbe/raguel-1.html.
 
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Rahuel ou Reuel
- Reuel, Smith's Bible Dictionary on line BibleStudyTools.com, Internet, 13 janvier 2016. https://www.biblestudytools.com/dictionaries/smiths-bible-dictionary/reuel.html.
 - ÉsaüWikipédia, l'encyclopédie libre (3 août 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 26 septembre 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ésaü
 
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Rebecca
Personnage biblique du livre de Genèse, épouse d'Isaac, mère des jumeaux Esaü et Jacob. Sa grossesse était pénible parce que les deux enfants se battaient dans son sein.
                        Dieu lui prédit que deux nations seront issues de ces deux garçons et que l'ainé servira
                        le cadet. Par la suite,  Rebecca aidera Jacob, le plus jeune et son préféré, à usurper
                        la bénédiction qu'Isaac devait donner à Esaü.
                     
                     
                     
                     - Rebecca (Bible), Wikipédia l'encyclopédie libre (27 mai 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 8 septembre 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Rebecca_(Bible).
 
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Rhégion (en gr. Rhêgion, en lat. Rhegium)
Une colonie grecque d'Italie, sur le détroit de Messine (aujourd'hui Reggio di Calabria),
                        fondée vers 720 avant J.-C. par des Eubéens de Chalcis et des Messéniens. Elle fut
                        l'alliée des Athéniens durant leur intervention en Sicile. Elle devint, sous l'Empire,
                        l'une des plus importantes villes d'Italie méridionale et resta aux mains des Byzantins
                        après la chute de l'Empire romain d'Occident. 
                     
                     
                     
                     - Rhégion, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 7 janvier 2014. https://www.larousse.fr/encyclopedie/ville/Rhégion/183018.
 - Rhêgion, Wikipédia l'encyclopédie libre (24 novembre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 7 janvier 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Rhêgion.
 
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Rhétie ou Rétie (en lat. Rhaetia ou Raetia)
Ancienne région des Alpes centrales correspondant à l'est de la Suisse (Grisons), au Tyrol autrichien et au nord de la Lombardie. Habitée par des peuples en partie celtes, les Rhètes, cette région fut soumise par Drusus et Tibère en -15 et abandonnée aux Germains en 450, pour faire partie de la Souabe.
- Rhétie ou Rétie, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Roboam
Roboam, en hébreu « Celui qui élargit le peuple », est le fils de Salomon et le premier roi de Juda (de v. -931 à -915). Sa dureté déclancha le schisme des dix tribus du Nord qui divisa
                        le royaume d'Israël. Son royaume fut ravagé par les Égyptiens. Son histoire est racontée dans le Premier livre des Rois (XII, XVI) et le Deuxième Livre des Chroniques (X-XII).  
                     
                     
                     
                     - Roboam, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Roboam, Wikipédia l'encyclopédie libre (22 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 6 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Roboam.
 
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Rodolphe Ier de Habsbourg
(Limburg, Hesse, 1218 – Spire 1291), roi des Romains (1273-1291). Héritier du landgraviat de Haute-Alsace et de nombreuses terres en Suisse alémanique (1239), il fut élu roi des Romains en octobre 1273 [,,,]. Il parvint à soumettre Otakar II Premysl, roi de Bohême (1278), et s’appropria ainsi un vaste domaine en Autriche (Basse-Autriche, Styrie). Il ne parvint pas à obtenir du pape la consécration impériale et ne put faire élire son fils Albert roi des Romains. Bien que n’ayant pas réussi à restaurer l’autorité impériale, Rodolphe Ier a fondé la puissance des Habsbourg.
- Rodolphe Ier de Habsbourg, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 19 juin 2013. https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Rodolphe_Ier_de_Habsbourg/141281.
 
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Rodophle de Bavière
Comte de Ponthieu et de Sens, abbé laïc de Jumièges et de Saint-Riquier. Il est le
                        frère de Judith de Bavière, épouse de Louis le Pieux, et d'Emma de Bavière, épouse de Louis II le Germanique. Il est mort en 866. 
                     
                     
                     
                     - Conrad Ier de Bourgogne , Wikipédia l'encyclopédie libre (14 mars 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 21 mars 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Conrad_Ier_de_Bourgogne.
 
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Roi Dufe
Seigneur de Marris et chef de la revolte dans les provinces de Marris et d'Angus,
                        en Écosse, à la fin du dixième siècle. Le roi Kenneth II d'Écosse lui fit couper la tête.  
                     
                     
                     
                     - La Cépède (M. le Comte de), Histoire générale, physique et civile de l'Europe, t. 4, Bruxelles, P. J. de Mat, 1826, pp. 6-7. Livre numérique Google, Internet, 10 mai 2013. https://books.google.fr.
 
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Rollon de Normandie ou Robert Ier le Riche (en lat. Rollo)
Chef viking à l’origine du duché de Normandie, mort entre 928 et 933. Il ravagea la
                        Normandie et assiégea Paris en 892. Charles le Simple, par le traité de Saint-Clair-sur-Epte (911), lui accorda la possession de la Normandie
                        en échange de sa conversion. Rollon épousa Gisèle, la fille de Charles le Simple. 
                     
                     
                     
                     - Rollon, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 18 juillet 2013. https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Rollon/141373.
 - Rollon, Wikipédia l'encyclopédie libre (7 juillet 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 18 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Rollon.
 
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Royaume de Juda
Royaume formé par la région actuelle de Palestine après la mort du roi Salomon vers 931 av. J.-C. Lorsque Salomon meurt, dix tribus d'Israël se rassemblaient dans
                        le nord pour former le royaume d'Israël tandis que les tribus de Juda et de Benjamin
                        formaient le royaume plus religieusement homogène de Juda autour de Jérusalem au sud. Sa disparition intervint en -587 lors d'une campagne menée par le roi babylonien
                        Nabuchodonosor II contre Jérusalem.
                     
                     
                     
                     
                     - Juda (royaume de), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Royaume de Juda, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 février 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 23 février 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Royaume_de_Juda.
 
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Sabellius
Prêtre et théologien du IIIe siècle apr. J.-C. dont la théorie, controversée, niait
                        l'idée de la Trinité. Il fut excommunié par le pape Callixte en 220.
                     
                     
                     
                     - Sabellius, Wikipedia, The Free Encyclopedia (18 mai 2024), Internet, 19 mai 2024. https://en.wikipedia.org/wiki/Sabellius.
 
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Sabéens
Peuple du Royaume de Saba, situé en Arabie du sud, actuel Érythrée, Yémen et nord de l'Éthiopie. Le nom de
                        ce peuple est attesté dans la Bible et le Coran. Sa première apparition se trouve
                        dans le Livre de Job, 1, 15. 
                     
                     
                     
                     - Saba, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Saint Adrien
Martyr à Nicomédie vers l'an 306 et époux de Sainte Natalie.  Adrien était officier dans les armées de l'empire et il persécuta les chrétiens
                        sous l'ordre de l'empereur Maximien Galère. Quelques années plus tard, Saint Adrien
                        se convertit au christianisme. Il fut arrêté et torturé à son tour à Nicomédie.
                     
                     
                     
                     - Adrien de Nicomédie, Wikipédia l'encyclopédie libre (1 juillet 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 24 septembre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Adrien_de_Nicomédie.
 - Godescard, Jean François, La vie des saints, pères et Martyrs, Paris, Furne et Ce., 1844, p.407.
 - Adrien (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Saint Aelred de Rievaulx (en lat. Aelredus)
Abbé de Rievaulx en Angleterre, né en 1109 et mort en 1166. Il nous reste de lui plusieurs
                        ouvrages sur l’histoire d’Angleterre et des traités ascétiques, entre autres le Miroir de la charité. Il a été l’un des cisterciens les plus influents d’Angleterre de son temps, et est
                        considéré comme le docteur de la charité et de l’amitié. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 53. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 27 août 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Aelred de Rievaulx, Wikipédia l'encyclopédie libre (16 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 27 août 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Aelred_de_Rievaulx.
 
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Saint Agathange (Agathangelus) (en grec agathos, bon, et aggelos, ange, envoyé : bon ange, bon messager)
Saint Agathange, martyr à Ancyre en Galatie pendant la persécution de l'empereur Galère, fut torturé et mis à mort en l'an 308
                        par ordre du président Lucius.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 61. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 5 décembre 2015. https://gallica.bnf.fr/.
 
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Saint Aidan (en lat. Aidanus)
Évêque et abbé de Lindisfarne en Angleterre au début du VIIe siècle. Il est né dans
                        une des îles Hébrides, en Irlande, après le milieu du VIe siècle, et entra dans le
                        monastère d'Iona, situé en Écosse. Homme de grande piéte, il fut appelé du monastère
                        par le roi saint Oswald, et il établit dans le district de Lindisfarne son siège épiscopal
                        et son monastère, pour travailler à répandre l'Évangile dans ce royaume d'Angleterre.
                        Il mourut le 31 août 651. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 76-77. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 15 mai 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Aidan de Lindisfarne , Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 15 mai 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1767/Saint-Aidan-de-Lindisfarne.html.
 
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Saint Albert le Grand (en lat. Albertus Magnus
(Lauingen v. 1193 - Cologne 1280). Albert le Grand était un philosophe, théologien
                        et scientifique allemand. Il avait une formation dominicaine et fit ses études comme
                        maître de théologie à l'université de Paris. Ensuite, il enseigna à Cologne. D'une
                        érudition encyclopédique, il fit des commentaires sur la Bible (In psalmos ; In matthaeum), sur la théologie (Commentaire des Sentences ; De mystica theologica), sur le corpus aristotélien (Super duos libros Aristotelis Prihermenias ; Commentarium in De generatione et corruptione) et sur les sciences De secretis mulierum ; De vegetalibus et plantis).
                     
                     
                     
                     - Albert le Grand, Wikipédia l'encyclopédie libre (24 novembre 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 29 novembre 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_le_Grand.
 - Albert le Grand (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Saint Aldhelm
Évêque anglais (vers 639 – 25 May 709) qui mit lui-même en musique ses poèmes anglo-saxons.
                        Ses écrits, hymnes et chants anglo-saxons ont tous disparus, mais ses œuvres latines
                        existent toujours. De ces œuvres, on y trouve un poème en l'honneur des vierges sacrées
                        et un traité sur la virginité.
                     
                     
                     
                     - Aldhelm de Sherborne, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 juillet 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 24 septembre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Aldhelm_de_Sherborne.
 - Aldhelm (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Saint Ambroise (ou Ambroise de Milan)
Né à Trèves vers 340 ap. J.-C., Saint Ambroise fut évêque de Milan de 374 à 397. Docteur
                        de l'Église, il est l'un des Pères de l'Église d'Occident avec saint Augustin, saint Jérôme et Grégoire 1er. Connu en tant qu'écrivain et poète, il fut aussi l'auteur de plusieurs œuvres et
                        traités d'éthique chrétienne, dont De officiis ministrorum, en 3 livres, qui inclut par exemple De Cain et Abel. Un de ses ouvrages les plus célèbres est la dissertation De Virginibus, sur le virginité. Il meurt en 397.
                        
                     
                     
                     
                     - Ambroise de Milan, Wikipédia l'encyclopédie libre (4 octobre 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 3 novembre 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ambroise_de_Milan.
 - Loughlin, James, St. Ambrose, The Catholic Encyclopedia, New York, Robert Appleton Company, 1907, vol. I. New Advent, Internet, 3 novembre 2011. https://www.newadvent.org/cathen/01383c.htm.
 
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Saint Ananie
Saint Ananie était prêtre de Clésiphon et martyr vers l'an 345. Il fut arrêté pour
                        sa foi en Christ avec Saint Siméon, son évêque, et fut soumis à de terribles supplices
                        sous la persécution du roi Sapor II. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 157. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 3 décembre 2012. https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Ananie, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 3 décembre 2012. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/9444/Saint-Ananie.html.
 
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Saint Anastase
 Un soldat perse converti au christianisme puis moine qui est martyrisé le 22 janvier
                        628. Plusieurs fois on lui demanda de renier sa foi, mais Anastase resta toujours
                        fidèle à sa religion. Il fut arrêté et torturé par les Perses sous le règne de l'empereur
                        Héraclius. Enfin, il fut mis à mort, étranglé, avec soixante-six autres chrétiens.
                     
                     
                     
                     - Godescard, Jean François, La vie des saints, pères et Martyrs, Paris, Furne et Ce., 1844, p. 51.
 - Saint Anastase, Nominis, Internet, 26 novembre 2012. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/479/Saint-Anastase.html.
 - Anastase le Perse, Wikipédia l'encyclopédie libre (28 octobre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 26 novembre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Anastase_le_Perse.
 
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Saint Antoine de Padoue
Religieux franciscain (près de Lisbonne 1195 – Arcella, près de Padoue 1231). Il prêcha en Afrique, en Italie et en France. Docteur de l'Église. [...] La dévotion populaire a entouré sa vie de légendes ; elle l'invoque pour retrouver les objets perdus.
- Antoine de Padoue (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Saint Antoine de Padoue, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 25 novembre 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1313/Saint-Antoine-de-Padoue.html.
 
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Saint Antoine le Grand (Antoine d'Égypte, Antoine l'Hermite, Antoine du Désert)
Né en 251 près d'Héraclée, dans la Haute-Égypte, saint Antoine est considéré comme
                        le fondateur du monachisme chrétien. Sa vie nous est connue par le récit qu'en a fait
                        Athanase d'Alexandrie, qui avait été quelque temps son disciple, vers l'an 360.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M.,Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 208-216. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 17 avril 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Antoine le Grand, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Antoine le Grand, Wikipédia l'encyclopédie libre (5 avril 2020), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 3 septembre 2020. https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_le_Grand.
 
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Saint Antonin de Florence ou Antonino Pierozzi de Forciglioni
Saint Antonin, né en 1389 à Florence, était un dominicain et prélat italien. Il devint
                        archevêque de Florence en 1445. Les principaux écrits de saint Antonin sont Somme théologique, dont il fit un abrégé à l'usage des confesseurs, et Chronique tripartite, un abrégé de l'histoire depuis la création du monde jusqu'en 1458.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 228-232. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 23 janvier 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Antonin (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Saint Arcade de Césarée (en lat. Arcadius)
Martyr à Césarée en Afrique durant la persécution de Gallus ou de Valérien vers la
                        fin du IIIe siècle. Selon ce que rapporte saint Zénon de Verone, il s'était caché
                        au temps de la persécution, mais un de ses proches ayant été mis en prison à sa place,
                        il se livra lui-même au juge. Il refusa de sacrifier aux dieux et subit d'atroces
                        supplices avec une fermeté admirable. Il aurait eu les membres coupés un à un avant
                        d'expirer le 12 janvier 305.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M.,Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 248-249. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 18 mars 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Arcade, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 18 mars 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/5145/Saint-Arcade.html.
 
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Saint Arsène
Saint Arsène, aussi appelé Arsène de Scété ou Arsène le Grand, fut diacre de l'Église romaine et anachorète en Égypte. Né à Rome en 354, il montra
                        dès sa jeunesse beaucoup d'ardeur pour la pratique de la vertu et pour l'étude des
                        sciences. Il fut choisi par l'empereur Théodose Ier pour être précepteur de son fils Arcadius. Ne pouvant vaincre le caractère opiniâtre de son élève, et dégoûté de la cour, il
                        se retira dans le désert de Scété, en Égypte, pour y vivre en anachorète. Il mourut
                        en 449 à l'âge de 95 ans.  
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 262-268. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 1 mai 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Arsène, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Saint Astère
Martyr à Edesse en Syrie, avec saint Thalalée et plusieurs autres, vers l'an 283,
                        pendant la persécution de l'empereur Numérien.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M.,Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 272. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 6 mars 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Astère, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 6 mars 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/6989/Saint-Astere.html.
 
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Saint Athanase ou Athanase d'Alexandrie (en gr. Αθανάσιος)
Évêque d'Alexandrie et docteur de l'Église chrétienne, Athanase était l'auteur de plusieurs œuvres polémiques
                        et dogmatiques des années 300.
                     
                     
                     
                     - Athanase d'Alexandrie, Wikipédia, l'encyclopédie libre(13 janvier 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 18 février 2013.https://fr.wikipedia.org/wiki/Athanase_d'Alexandrie.
 - Athanase (Saint), Le Petit Robert : dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Saint Aubin (en lat. Albinus)
Évêque d'Angers, né en 468 et mort en 550. D'abord moine, puis abbé du monastère de Tincillac, Saint
                        Aubin fut nommé évêque d'Angers en 529. En 538, il assista au concile tenu à Orléans
                        où il fit remettre en vigueur le trentième canon du concile d'Epaone, qui proscrivait
                        les mariages incestueux. Le jour de sa fête est le 1er mars.  
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 293-294. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 29 avril 2014. https://gallica.bnf.fr/.
 - Aubin d'Angers, Wikipédia, L'encyclopédie libre (31 août 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 29 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Aubin_d'Angers.
 
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Saint Augustin (en lat. Aurelius Augustinus)
(Thagiste, auj. Souk-Ahras 354 – Hippone, auj. Annaba 430 ap. J.-C.). Évêque africain,
                        docteur et père de l’Église, Saint Augustin a un impact énorme et durable sur la théologie chrétienne, la philosophie
                        logique et la théorie du sens. Parmi ses nombreuses œuvres les plus éminentes sont
                        Les Confessions (397-401), texte autobiographique introspectf sur le voyage spirituel de l'auteur,
                        et La Cité de Dieu (413-427). Les débats suscités par sa conception de la grâce continuent de nos jours;
                        il insista que la grâce du Christ est un don de Dieu et que ce n'est pas à nous de
                        la gagner par nos actes. Le fait que toute l'humanité est tarée par le péché originel et l'importance
                        de la doctrine de la prédestination a fait de la théologie augustinienne le contrepoids
                        de la théologie jésuite en France sous l'Ancien Régime.
                     
                     
                     
                     Un auteur prolifique, parmi les autres ouvrages d'Augustin cités dans notre anthologie
                        sont De la Genèse contre les Manichéens, Traités sur l'épitre de Saint Jean aux Parthes, 
                        La Catéchèse des débutants, Les Soliloques, L'Ascension du Seigneur, 
                        De la Genèse au sens littéral
                        De la doctrine chrétienne, De la trinité, De Verbis domini, 
                        Des biens du mariage, Mariage et concupiscence, Des unions adultères, 
                        De la virginité, 
                        Avantages de la viduité et Les Rétractations.
                     
                     
                     
                     - Augustin (Saint) en lat. Aurelius Augustinus, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Augustin d'Hippone, Wikipédia l'encyclopédie libre (26 mai 2020), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 28 mai 2020. https://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_d%27Hippone.
 
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Saint Basile de Césarée ou Basile le Grand (en gr. Basileios)
Né en Césarée de Cappadoce en 329, Basile y fonda une communauté monastique influente. 
                        Nommé évêque de Césarée en 370, il créa des hospices pour les malheureux faisant de
                        lui un précurseur du christianisme social.
                     
                     
                     
                     En tant que théologien, il combattit contre l'arianisme de l'empereur 
                        Valens. Basile est l'auteur 
                        de plusieurs œuvres monastiques, théologiques et canoniques, dont l'Hexaméron, 
                        le Contre Eunomios (contre l'arianisme). Nommé Docteur de l'Église en 1568 plus de mille ans après sa
                        mort en 379, il est
                        aussi considéré comme un des pères de l'Église, vénéré par les orthodoxes 
                        ainsi que par les catholiques.
                     
                     
                     
                     - Basile de Césarée, Wikipédia l'encyclopédie libre (4 décembre 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 14 décembre 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/Basile_de_C%C3%A9sar%C3%A9e.
 - Basile le Grand (saint) en gr. Basileios, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Saint Basile d’Ancyre
Prêtre et martyr sous Julien l’Apostat, qui lui fit souffrir d’horribles supplices en 364. Basile tint ferme, tout en prédisant
                        correctement la perte du trône et de la vie de Julien.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 361-363. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 23 juillet 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 
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Saint Bassien
Évêque de Lodi, né en Sicile vers l'an 322, et mort dans le Milanais en 413. Fils du gouverneur païen de Syracuse,
                        il s'enfuit de la maison paternelle pour embrasser la religion chrétienne. Il fut
                        grand ami de saint Ambroise, qui en parle dans ses lettres, et l'assista dans ses derniers moments.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 375-376. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 22 octobre 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Bassien, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 22 octobre 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/5232/Saint-Bassien.html.
 
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Saint Benoît de Nursie
Né en 490 en Nursie, Italie, Saint Benoît est souvent vénéré comme patriarche des moines d'Occident. Sa vie n'est connue qu'à travers le récit des Dialogues, II par Grégoire le Grand. En 529 il fonda l'abbaye du Mont-Cassin et il y rédigea sa célèbre Règle Monastique de Saint Benoît en 547. La Règle décrit la vie spirituelle et matérielle des moines ainsi que l'organisation du monastère;
                        elle reste la règle fondamentale des bénédictins.
                     
                     
                     
                     - Benoît de Nursie (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Saint Bernard de Clairvaux
Saint Bernard (1090-1153) était moine et le directeur de conscience de l'ordre cistercien.
                        Il devint une des principales personnalités de l'Occident chrétien. C'est un conservateur
                        qui intervenait souvent dans les affaires publiques et conseillait les papes. En 1146,
                        à la demande du pape Eugène III, il prêcha la deuxième croisade. Plus homme d'action
                        et de spiritualité que théologien, il est cependant l'auteur de quelques traités polémiques,
                        de sermons, et de poèmes.
                     
                     
                     
                     - Bernard de Clairvaux, Wikipédia, L'encyclopédie libre (3 août 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 24 août 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_de_Clairvaux.
 - Bernard de Clairvaux (Saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Saint Blaise de Sébaste
Médecin et évêque de Sébaste en Arménie et martyr. Il fut mis à mort vers l'an 316,
                        sous l'empereur Licinius, par l'ordre d'Agricola, gouverneur de Cappadoce, après avoir subi de nombreux et cruels supplices. Selon la tradition, saint Blaise
                        intercède dans les cas de maladies de gorge.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 450. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 14 mai 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Blaise de Sébaste, Wikipédia l'encyclopédie libre (13 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 14 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Blaise_de_Sébaste.
 
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Saint Bonet, Bonnet ou Bont (en lat. Bonitus)
Évêque de Clermont en Auvergne à la fin du VIIe siècle. Il fut d'abord chancelier
                        du roi saint Sigebert III, puis magistrat à Marseille, vers l'an 677. Il devint évêque
                        de Clermont en 689, suite à la mort de son frère, saint Avit II. Il fit un pèlerinage
                        à Rome, mais, en revenant, fut attaqué de la goutte à Lyon, et mourut dans cette ville
                        en l'an 710. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 463-464. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 16 mai 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Bonnet , Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 16 mai 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/430/Saint-Bonnet.html.
 
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Saint Brice de Tours (en lat. Briccius)
Évêque de Tours, il fut élevé par saint Martin dans le monastère de Marmoutier, près de cette ville. Il succéda en 397 à saint Martin,
                        et mourut en l'an 444. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 483. 483. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 5 novembre 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Brice (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Saint Cadoc (en lat. Cadocus)
Abbé dans le pays de Galles au Ve et VIe siècles. Il quitta le gouvernement de ses
                        États pour embrasser la vie monastique et fonda le célèbre monastère de Landcarvan
                        dans la région de Cardiff, dont il fut le premier abbé. Il mourut à Weden vers l'an
                        512. Il est aussi nommé Cadfan, Cazou, Kadvaël ou Kadvoz. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 499-501. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 12 novembre 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Cado, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 12 novembre 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/5282/Saint-Cadoc.html.
 
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Saint Candide
Saint Candide était l'un des quarante soldats martyrs de Sébaste en Arménie sous l'empereur
                        Licinius. Ayant refusé de sacrifier aux idoles, Candide et les soldats furent battus
                        à coups de fouets et eurent les côtes déchirés avec des ongles de fer. Ils furent
                        ensuite placés sur un étang de glace pour tester leur foi. Après trois jours exposés
                        à un froid rigoureux, ils furent placés sur des chariots et jetés dans le feu. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, t. 1. T. 41 de l'Encyclopédie théologique. Paris, J. P. Migne, 1850, p. 512. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 3 décembre 2012. https://gallica.bnf.fr/.
 
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Saint Carpus
 Un homme chrétien, éminent en pureté et sainteté de vie, et probablement évêque de
                        Candie. Son histoire est rapportée par saint Denis dans une lettre à saint Paul. 
                     
                     
                     
                     - Fellon, Thomas Bernard, Traité de l’amour de Dieu, divisé en XII livres, […] selon la doctrine, l’esprit et la méthode de Saint François de Sales, Lyon, Jacquenod, 1738. Livre numérique Google, Internet, 6 juillet 2013. https://books.google.fr/.
 
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Saint Cartère (ou Carterie)
Saint Cartère fut martyr à Sébaste vers l'an 319. Il souffrit avec plusieurs autres
                        pendant la persécution de l'empereur Licinius. Fête le 2 novembre. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, t. 1. T. 41 de l'Encyclopédie théologique. Paris, J. P. Migne, 1850, p. 524. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 3 décembre 2012. https://gallica.bnf.fr/.
 
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Saint Castule (en lat. Saint Castulus)
  Martyr et époux de Sainte Irène de Rome. Castule fut arrêté par l'empereur Dioclétien en 286 et fut étendu trois fois sur
                        le chevalet, ensuite enterré vivant.   
                     
                     
                     
                     - Godescard, Jean François, La vie des saints, pères et Martyrs, Paris, Furne et Ce., 1844, p.46.
 
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Saint Celse
Celse était enfant et fut martyrisée à Antinoé, en Égypte, avec sainte Marcianille. Il fut mis à mort par ordre du président Marcien, en l'an 313, sous l'empereur Maximin II.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M.,Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 554. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 18 mars 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 
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Saint Charles Borromée (en ita. Carlo Borromeo)
Cardinal, archevêque de Milan, né en 1538 au château d’Arone, et mort à Milan en 1584.
                        Il était d’une noble famille milanaise, fils de Gilbert Borromée, comte d’Arone, et
                        de Marguerite de Médicis. Il n’avait que douze ans, lorsque son oncle, le pape Pie
                        IV, lui résigna la riche abbaye de Saint-Gratinien d’Arone. Après la fin du concile de Trente (1563), il se consacre à l’application, dans son propre diocèse, des réformes conciliaires.
                        Il défend contre le roi d’Espagne, en Lombardie, les droits et privilèges de l’Église. Il fut canonisé dès 1610 par le pape Paul
                        V. Il est également l’auteur des Actes de l’église de Milan et des Instructions aux Confesseurs, traités théologiques qui ont été recueillis en cinq volumes. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 577-595. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 4 juillet 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Charles Borromée, Wikipédia l'encyclopédie libre (28 juin 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 4 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Borromée.
 
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Saint Chrysogone (en lat. Chrysogonus)
Martyr à Aquilée en l'an 304. Il fut arrêté à Rome par ordre de l'empereur Dioclétien et conduit à Aquilée où, après divers tourments, il fut décapité et son corps jeté
                        à la mer. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 608. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 15 avril 2014. https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Chrysogone, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 15 avril 2014. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/125/Saint-Chrysogone.html.
 
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Saint Clément d'Ancyre
Évêque et martyr sous le règne de l'empereur Dioclétien (v. 309). Il souffra divers
                        tourments et resta incarcéré de nombreuses années avec plusieurs autres chrétiens
                        avant d'être décapité. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 628. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 26 novembre 2012. https://gallica.bnf.fr/.
 - Clément d'Ancyre, Wikipédia l'encyclopédie libre (9 août 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 26 novembre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Clément_d'Ancyre.
 
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Saint Concord ou Concorde (en lat. Concors-dis)
Prêtre et martyr à Spolète, fut arrêté vers l’an 178 dans un désert où il s’était
                        réfugié pendant la persécution de Marc-Aurèle. Il eut à subir d’affreux supplices,
                        après lesquels il fut décapité. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 644-645. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 22 juillet 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 
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Saint Constance (en ita. Constanzo di Perugia)
Saint Constance, évêque de Pérouse, fut martyrisé pour la foi chrétienne avec plusieurs
                        autres vers l'an 178 sous l'empire de Marc-Aurèle. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M.,Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 1179. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 6 mars 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Constant de Pérouse, Wikipédia l'encyclopédie libre (31 octobre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 27 février 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Constant_de_Pérouse.
 
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Saint Cronan
Abbé irlandais du VIIe siècle.
                     
                     
                     
                     - Guérin, Paul, Les petits bollandistes, Vie des saints de l'Ancient et du Nouveau Testament d'après le père Giry, t. 5, Paris, Bloud et Barral, 1882. Livre numérique Google, Internet, 4 février 2014.https://books.google.fr/.
 
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Saint Cyprien de Carthage (en lat. Thascius Caecilius Cyprianus)
Écrivain latin chrétien et Père de l'Église né vers 200, mort en 258, 
                        il fut nommé évêque de Carthage en 248. Il prêcha l'indulgence en faveur des chrétiens qui avaient abjuré. Il laissa
                        plusieurs œuvres dont  Des faillis, De l'unité de l'Église, des Lettres, précieux témoignage de leur temps, et De habitu virginum, ou Les habits des vierges, qui doivent être simples et modestes.
                     
                     
                     
                     - Cyprien (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Cyprien de Carthage, Wikipédia l'encyclopédie libre (28 juin 2020), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 24 septembre 2020. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cyprien_de_Carthage.
 
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Saint Cyriaque
Saint Cyriaque fut diacre de l'Église romaine, sous les papes Marcellin et Marcel.
                        Il fut arrêté au début de la seconde persécution de Dioclétien en l'an 303. Après
                        une dure détention, on le tira de son cachot pour lui faire subir le supplice du chevalet
                        et de la poix fondue. On le distendit avec des cordes; on le frappa à coups de bâton,
                        et il termina son martyre par la décapitation. Il fut enterré avec vingt-deux autres
                        chrétiens sur la voie Salarienne, près du lieu où ils furent exécutés. Plus tard,
                        on les transporta dans une terre appartenant à une chrétienne nommée Lucine. Fêté
                        le 8 août. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 690. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 26 novembre 2012. https://gallica.bnf.fr/.
 - Godescard, Jean François,La vie des saints, pères et Martyrs, Paris, Furne et Ce., 1844, p. 356.
 
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Saint Cyrille (ou Cyrille d'Alexandrie)
Un évêque d'Alexandrie et un des Pères de l'Église. Cyrille fut neveu et successeur de Théophile, et un saint chrétien.
                     
                     
                     
                     - Cyrille d'Alexandrie, Wikipédia, l'encyclopédie libre(23 janvier 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 28 janvier 2013.https://fr.wikipedia.org/wiki/Cyrille_d'Alexandrie.
 - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique ou vie des saints et des bienheureux, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 697-699. Bibliothèque numérique Gallica, 28 janvier 2013.https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2985794/f348.image.r=cyrille.langEN.
 
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Saint Cyr
Saint Cyr fut médecin d'Alexandrie et martyrisé sous l'ordre de l'empereur Maximin II. Il fut arrêté et accablé de coups avec saint Jean pour avoir encouragé une femme chrétienne et ses trois filles à se convertir au christianisme.
                        On leur brûla les côtes avec des torches ardentes, puis l'on mit du sel et du vinaigre
                        dans leurs plaies pour les rendre plus douloureuses. Ils furent ensuite décapités
                        le 31 janvier 311.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 687. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 3 décembre 2012. https://gallica.bnf.fr/.
 
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Saint Dominique
Prédicateur castillan né vers 1170, Dominique de Guzman est le fondateur de l'ordre
                        des Prêcheurs appelés couramment les « dominicains ». Il étudia la théologie et la
                        philosophie avant d'entrer comme chanoine régulier au chapitre d'Osma. Après un voyage
                        à Rome en 1205, il passa par l'Occitanie et y rencontra l'hérésie cathare et pour
                        concurrencer les institutions cathares il fonda un monastère de femmes à Prouille.
                        Dominique suivit les croisades mais ne prit aucune part à la guerre; il obtint un
                        grand nombre de conversions par la persuasion et la prédication. À son retour il s'établit
                        à Toulouse avec quelques compagnons de mission et se mit à prêcher dans tout le territoire.
                        Après les réticences d'Innocent III, l'ordre des Prêcheurs fut approuvé officiellement par pape Honorus III en 1216.
                        Il mourut en 1221 à Bologne, et fut cannonisé peu après en 1234.
                     
                     
                     
                     - Dominique de Guzmán , Wikipédia l'encyclopédie libre (11 novembre 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 19 mars 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Dominique_de_Guzmán.
 - Dominique (Saint) [Domingo de Guzmán], Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Saint Dominique de Silos
Abbé bénédictin de Silos en Castille, avait été profès du monastère de Saint-Milhan
                        de la Cogolle en Aragon, et mourut en l'an 1073. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 755. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 19 novembre 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Dominique de Silos, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 19 novembre 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/285/Saint-Dominique-de-Silos.html.
 
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Saint Drogon
Hagiographe, né à Ghistelles, naquit dans le troisième quart du XIe siècle et mourut après l'année 1118. Il embrassa la règle de Saint-Benoît avant l'année 1098, soit à l'abbaye d'Afflighem, soit dans un monastère de la Flandre. Lorsque, en 1100, Robert le Frison, comte de Flandre, fonda le couvent de Saint-André, près de Bruges, Drogon fit probablement partie de la colonie qui fut envoyée à Bruges. En 1118, il fut chargé de la cure de Ghistelles, sa ville natale, qui venait d'être incorporée au monastère de Saint-André, et l'administra jusqu'au moment de sa mort. […] Il a laissé la Vie de sainte Godelieve, patronne de Ghistelles.
- Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, Biographie nationale, Bruxelles, H. Thiry-Van Buggenhoudt, 1878, 6, 175-176. Livre numérique Internet Archive, 23 juin 2014. https://archive.org/details/biographienation06acad.
 
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Saint Elzéar ou Elzéar de Sabran (en lat. Elzearius)
Saint Elzéar, comte d'Arian, né en 1285 à Robians, dans le diocèse d'Apt, épousa Delphine de Glandèves en 1299. Elle imposa un mariage virginal à son époux; Elzéar et Delphine firent d'un
                        commun accord leur vœu de chasteté en 1316.
                     
                     
                     
                     Parmi ses charges politiques, il fut régent du Royaume de Naples. Elzéar fut canonisé en 1369.
    
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 839-843. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 21 janvier 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Elzéar de Sabran, Wikipédia l'encyclopédie libre (11 septembre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 21 janvier 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Elzéar_de_Sabran.
 
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Saint Emère (en lat. Emerius)
Emère fut abbé de Bagnols, dans le diocèse de Gironne en Catalogne, au VIIIe siècle.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M.,Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 999. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 13 mars 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 
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Saint Ephyse (en lat. Ephysius)
Apôtre de Sardaigne et martyr, né à Jérusalem au IIIe siècle. Il fut d’abord officier romain sous l’ordre de l’empereur Dioclétien
                        mais, ayant été frappé par une vision céleste, il se convertit ensuite au christianisme.
                        Il fut alors emprisonné à Cagliari et, après diverses tortures, décapité, sur la fin
                        du IIIe siècle ou au commencement du IVe. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 862-863. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 22 juillet 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 
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Saint Euchaire ou Eucaire (en lat. Eucharius)
Premier évêque et fondateur de Trèves au troisième siècle. Selon une antique tradition
                        chrétienne, il aurait été envoyé par saint Pierre en Gaule du nord et chez les Germains,
                        en même temps que saint Materne et saint Valère.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M.,Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 906. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 13 février 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Euchaire de Trèves, Wikipédia l'encyclopédie libre (17 juin 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 13 février 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Euchaire_de_Trèves.
 
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Saint Eugène (en lat. Eugenius)
Saint Eugène était martyr à Tivoli au IIe siècle. Le jour après le supplice de sa
                        mère, il fut conduit devant l'empereur Adrien ainsi que six frères. Eugène fut attaché
                        à un pieu et on lui fendit le corps du haut en bas. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 910. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 30 janvier 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 
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Saint Eusice (en lat. Eusitius)
Saint Eusice, appelé quelquefois saint Eurice ou saint Isis, abbé de Celle en Berry,
                        naquit à Périgueux vers la fin du Ve siècle. La pauvreté obligea ses parents à le
                        vendre à l’Abbé de Percy, où il travailla d’abord en qualité de domestique. Devenu
                        prêtre, il se retira ensuite dans un désert du Berry, où le roi Childebert vint le
                        visiter. Le pieux solitaire prédit au prince la victoire qu’il allait remporter sur
                        Amalaric, roi des Visigoths, et cette prophétie eut son accomplissement. Eusice changea
                        son ermitage en un monastère qui prit le nom de Celle. Il mourut vers l’an 542. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 944. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 18 juin 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Eusice, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 18 juin 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/9321/Saint-Eusice.html.
 
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Saint Eusèbe de Syrie
Abbé d’un monastère de Syrie au IVe siècle. Saint Eusèbe embrassa dès sa jeunesse
                        l’état monastique. Il lisait sans cesse les saintes Écritures afin de garder son esprit
                        attentif à la Parole de Dieu. On dit de lui qu’il ne voulait pas voir d’autre chose
                        que le sol du chemin qui le conduisait de son ermitage à l’église où il se rendait
                        pour les divines liturgies. Afin de se contraindre à avoir sans cesse les yeux baissés,
                        il chargea sa nuque d’une lourde chaine qu’il tira attachée à sa ceinture.  
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 941. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 20 juin 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Eusèbe, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 20 juin 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/5291/Saint-Eusebe.html.
 
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Saint Euthyme le Grand
Abbé en Palestine, né en 377 à Mélitène, dans la province de Petite-Arménie, et mort
                        le 20 janvier 473. Il est le père et le fondateur du grand mouvement monastique qui
                        allait remplir le désert de Palestine. Il passa soixante-sept ans dans la solitude
                        et mourut célèbre par son humilité, sa charité et son observance de la règle monastique.
                        
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 952-955. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 22 août 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Euthyme le Grand , Wikipédia l'encyclopédie libre (15 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 août 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Euthyme_le_Grand.
 
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Saint Eutrope
Lecteur de l’église de Constantinople et martyr vers la fin du IVe siècle. Il fut arrêté et torturé sous l’ordre d’Optat,
                        gouverneur de la ville et, après de nombreux  supplices, on le fit transporter dans
                        une prison où il expira des suites des tortures, en l’an 404. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 956-957. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 21 juillet 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 
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Saint Felicien
Saint Félicien fut martyr à Rome sous les empereurs Dioclétien et Maximien. Il fut arrêté avec son frère, saint Prime, et mis en prison. Sous l'ordre de Promotus,
                        les frères furent soumis à diverses tortures ; mais comme ils se montraient inébranlables,
                        il les condamna à perdre la tête. Ils furent décapités en l'an 286. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 986. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 3 décembre 2012. https://gallica.bnf.fr/.
 
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Saint Fintan ou Munnu
Abbé en Irlande au VIIe siècle. Il fonda au centre de la province de Leinster un monastère
                        qui fut appelé de son nom, Veach-Munnu. Sa saintenté et ses miracles lui attirèrent
                        un grand nombre de disciples. Il mourut en 654.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 1015. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 14 mai 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 
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Saint François d'Assise
Moine catholique italien et fondateur de l'ordre des frères mineurs, une organisation
                        catholique pour les hommes qui ne pouvaient pas suivre la vie nomade de prédicateurs.
                        Ces hommes suivaient, alors, les lois de Saint François. C'est le patron des animaux
                        et de l'environnement.
                     
                     
                     
                     - Francis of Assisi, Wikipédia, l'encyclopédie libre(10 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 12 mars 2013.https://en.wikipedia.org/wiki/Francis_of_Assisi.
 - Franciscan, Wikipédia, l'encyclopédie libre(12 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 12 mars 2013.https://en.wikipedia.org/wiki/Franciscan.
 - François d'Assise, Le Petit Robert : dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Saint François de Paule
 ( Paule v. 416 – Plessis-les-Tours v. 1507) Ascète italien et fondateur de l'ordre des Minimes. À l'âge de quatorze
                        ans, il se creusa une caverne dans le coin d'un rocher et commença à vivre en ermite.
                        Peu à peu, il fut rejoint par d'autres fidèles attirés par la renommée de sa sainteté.
                        En 1474, Louis XI, malade, le fit venir en France pour lui rendre la santé. Après la mort du roi, François
                        resta en France, où il était protégé par Charles VIII et Louis XII, et fonda les couvents d'Amboise et de Montils-lez-Tours. 
                     
                     
                     
                     - François de Paule (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Godescard, Jean François, La vie des saints, pères et Martyrs, Paris, Furne et Ce., 1844, pp. 156-158.
 - François de Paule, Wikipédia l'encyclopédie libre (1 septembre 2012 2), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1 octobre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/François_de_Paule.
 
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Saint François Xavier (en esp. Francisco Javier)
Saint François Xavier, Jésuite et missionnaire espagnol, naquit le 7 avril 1506, au château de Xavier dans la Navarre.
                        Il fut parmi les premiers compagnons d'Ignace de Loyola et participa à la fondation de la Compagnie de Jésus. Il débarqua à Goa comme nonce apostolique (1542), et évangélisa Malacca puis (1549) le Japon. Ses succès
                        missionnaires en Inde et en Extrême-Orient lui acquirent le titre d' Apôtres des Indes.
                     
                     
                     
                     - François Xavier (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - François Xavier (saint), Wikipédia l'encyclopédie libre (16 janvier 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 21 janvier 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/François_Xavier.
 
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Saint Frobert ou Frodobert (en lat. Frodobertus)
Abbé de Monstier-la-Celle, près de Troyes, au VIIe siècle. Il s'y forma une communauté
                        nombreuse et florissante que saint Frobert gouverna le reste de sa vie. Il mourut
                        le 31 décembre 673. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 1109-1110. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 7 mai 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 
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Saint Frontaise
 Martyr sous la persécution d'Euric au Ve siècle. Frontaise fut envoyé avec Séverin,
                        Sévérien et Silan pour prêcher la nouvelle foi au gentils de la province. Le président les fit arrêter et interroger dans un pré voisin de
                        la ville. Les quatre martyrs furent attachés à des poteaux, et, parce qu'on les entendirent
                        parler de la mort du Sauveur Jésus-Christ, on forma du buisson voisin quatre couronnes
                        qu'on leur mit sur la tête. On leur infligea d'affreux tourments et, ne pouvant ébranler
                        leur foi, les fit décapiter. 
                     
                     
                     
                     - Dessalles, Léon, Histoire du Périgord, t. 1. Périgueux, R. Delage et D. Joucla, 1883. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 26 novembre 2012. https://gallica.bnf.fr/.
 
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Saint Frédéric d'Utrecht (en lat. Fridericus)
Évêque et martyr à Utrecht, petits-fils de Radbod, prince des Frisons. Il assiste en 829 au concile de Mayence et poursuit l'évangélisation de la Frise. Il aurait été assassiné le 17 juillet 838 sur ordre de l'impératrice Judith de Bavière à laquelle il reprochait ses débauches. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 1105-1106. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 19 mars 2014. https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Frédéric, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 19 mars 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1531/Saint-Frederic.html.
 
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Saint Fursy (en lat. Furseus)
Abbé de Lagny, frère de saint Ulton et de saint Feuillen, né vers 567 en Irlande et
                        mort en France, à Mézerolles, vers 648. Son nom, Fursey, Fursy ou Furcy, signifie
                        vertu. Il est le patron de la ville de Péronne.  
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 1123. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 29 octobre 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Fursy, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 29 octobre 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/443/Saint-Fursy.html.
 
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Saint Félicien de Foligno
Évêque et martyr, né à Foligno en Italie vers la fin du IIe siècle. Après de brillantes
                        études à Rome, il retourna évangéliser avec succès son propre pays, l'Ombrie en Italie.
                        Il mourut en l'an 251 sous la torture durant les persécutions de l'empeureur Dèce.
                        
                     
                     
                     
                     - Saint Félicien, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 11 décembre 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/5297/Saint-Felicien.html.
 - Félicien de Foligno, Wikipédia l'encyclopédie libre (30 juin 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 3 décembre 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Félicien_de_Foligno.
 
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Saint Genite ou Genitour
Saint Genite ou Genitour mourut à Bourges. C'est le Pere de S. Genou premier Evêque de Cahors en Querct
- Guillebaud, Pierre, Ephémérides, ou Journal chronologique et historique, Paris, F. Clousier, 1662, p. 401. Livre numérique Google, Internet, 28 janvier 2013. https://books.google.fr.
 
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Saint Genulphe (ou Saint Genou, en lat. Genulphus)
 Premier évêque de Cahors, IIIe siècle. Il souffra divers tourments à Cahors pour
                        le nom de Jésus-Christ sous le juge Dioscore. Il est honoré le 17 janvier. 
                     
                     
                     
                     - Cathala-Coture, Jean, Histoire politique, ecclésiastique et littéraire du Querci, volume 1, Montauban, P.-T. Cazaméa, 1785. Google livres, Internet, 26 novembre 2012.
 - Le Nain de Tillemont, Sébastien, Mémoire pour servir à l'histoire ecclesiastique des six premiers siècles, Volume 4, Numéro 3, Bruxelles, Fricx, 1706. Google livres, Internet, 26 novembre 2012.
 - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 1158. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 26 novembre 2012. https://gallica.bnf.fr/.
 
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Saint Gildas (ou Gildas le Sage)
(Dumbarton,. Écosse fin Ve s. - île de Houat, Bretagne 570.) Disciple de saint Illtud, il prêcha le christianisme dans le N. de l'Angleterre, réorginisa l'Église d'Irlande, se retira à l'île de Houat (538) et fonda le monstère de Rhuys, près de Vannes. Auteur d'un Sommaire de l'histoire d'Angleterre depuis la conquête romaine.
- Gildas (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Gildas le Sage, Wikipédia l'encyclopédie libre (10 septembre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1 octobre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Gildas_le_Sage.
 
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Saint Gonçalès ou Gonzalve d’Amaranthe (en lat. Gundisalvus)
Prêtre et ermite, né en 1186 dans le diocèse de Brague en Portugal. Après avoir été
                        élevé dans la piété par un pieux ecclésiastique, il devint prêtre de Saint-Pélage
                        de Brague. Quelques années plus tard, il se déchargea du soin de sa paroisse pour
                        entreprendre un long pèlerinage en Terre Sainte. Il se retira ensuite dans le désert
                        d’Amaranthe, sur les bords de la rivière de Tomaga, pour vivre en ermitage. Il fit
                        construire un pont et fit profiter ses voisins de sa prière et sa prédication. Il
                        continua ses travaux évangéliques jusqu’à sa mort, en 1259. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 1212-1213. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 18 juin 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Bienheureux Gonzalve, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 18 juin 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/5099/Bienheureux-Gonzalve.html.
 
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Saint Gorde (en lat. Gordius)
Martyr à Césarée en Cappadoce lors de la persécution de Dioclétien en l'an 303. Il fut condamné à la décapitation
                        et reçut avec joie le coup de la mort, vers l'an 320, sous l'empereur Licinius.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 1219-1220. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 28 janvier 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 
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Saint Grégoire 1er (le Grand)
Né vers 540 ap. J.-C., Saint Grégoire le Grand était un docteur de l'Église et le
                        64e pape. Il est l'un des quatre Pères de l'Église d'Occident (avec Saint Ambroise, Saint Augustin et Saint Jérôme). Grâce à lui, la papauté devint la principale puissance de l'Occident. Il fut l'auteur
                        des Moralia in Job, des Dialogues et de la Regula pastoris, traité d'administration de l'Église. C'est à lui que l'on doit le nom de "chants
                        grégoriens". Mort le 12 mars 604.
                     
                     
                     
                     - Grégoire Ier, Wikipédia l'encyclopédie libre (25 octobre 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 27 octobre 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Grégoire_le_Grand .
 - Grégoire Ier Le Grand (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Saint Grégoire de Nazianze
 Saint Grégoire (v.330 – v.390), docteur de l'Église et archevèque de Constantinopole, fut surnommé le Théologien à cause de sa profonde connaissance de la religion chrétienne. Il est l'auteur de
                        deux discours Contre Julien (l'Apostat) et de cinq Discours théologiques dans lesquels il développe la théologie chrétienne et principalement la nature divine
                        de l'Esprit Saint comme personne de la Trinité. Sur la fin de sa vie, il composa des
                        poèmes sur des sujets de piété, afin de contribuer à l'édification des fidèles.
                     
                     
                     
                     - Grégoire de Nazianze, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 juin 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 26 septembre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Grégoire_de_Nazianze.
 - Grégoire de Nazianze (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Godescard, Jean François, La vie des saints, pères et Martyrs, Paris, Furne et Ce., 1844, p.216-218.
 
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Saint Grégoire de Tours
Né vers l'an 538 à Clermont, saint Grégoire fut évêque de Tours de 573 jusqu'à sa mort, vers 594. Il défendit les droits de l'Église au milieu des
                        querelles franques, s'opposa au roi Chilpéric et négocia le traité d'Andelot (587)
                        entre Childebert II et Gontran, roi de Bourgogne. Il est l'auteur d'ouvrages hagiographiques
                        et d'une Histoire des Francs (en lat. Historia Francorum), composée de 40 volumes, qui est à la fois ecclésiastique et civile, et qui le fit
                        considérer comme le père de l'histoire de France. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 1241-1244. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 9 mai 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Grégoire de Tours (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Saint Grégoire le Thaumaturge
Évêque de Néocésarée en Cappadoce et disciple d'Origǹe, né vers 214 et mort vers 270. Il est célèbre par les guérisons
                        miraculeuses et les conversions qu'il aurait obtenues. Il est l'auteur d'un Éloge d'Origène et d'un Symbole de foi trinitaire. 
                     
                     
                     
                     - Grégoire le Thaumaturge, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Grégoire le Thaumaturge, Wikipédia l'encyclopédie libre (4 octobre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 5 novembre 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Grégoire_le_Thaumaturge.
 
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Saint Guillaume de Bourges
Archevêque de Bourges, né au milieu du XIIe siècle, sortait de l'illustre famille
                        des comtes de Nevers, et fut élevé à Soissons par Pierre l'Ermite, son oncle. Il fut
                        admis chez les cisterciens de Pontigny en Bourgogne et fut nommé abbée de Chaalis.
                        Il fut l'évêque des pauvres, ce qui lui valut l'opposition des chanoines de Bourges,
                        et du roi Philippe-Auguste. Il mourut en l'an 1209. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 1284-1286. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 19 novembre 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Guillaume de Bourges, Wikipédia l'encyclopédie libre (9 septembre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 19 novembre 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_de_Bourges.
 
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Saint Gérasime (en lat. Gerasimus)
Abbé en Palestine, né en Lycie vers le commencement du Ve siècle.  Il fonda un monastère
                        sur les rives du Jourdain, dans le désert de Jéricho, et accomplit de grandes œuvres de pénitence. On rapporte
                        que Gérasime ayant guéri un lion qui s’était enfoncé une épine dans le pied, cet animal
                        lui resta toujours tellement attaché qu’il expira de douleur lorsqu’il vu expirer
                        son bienfaiteur. Saint Gérasime mourut l’an 475.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 1167-1168. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 20 juin 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Gérasime, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 20 juin 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/751/Saint-Gerasime.html.
 
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Saint Hermile ou Hermyle (en lat. Hermylus)
Hermile fut martyr à Singidone dans la Mysie avec saint Stratonique, pendant la persécution
                        de l'empereur Licinius. Il eut à subir d'affreux supplices, après lesquels il fut
                        précipité dans le Danube vers l'an 320.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M.,Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 1330. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 18 mars 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Saints Hermile et Stratonique, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 18 mars 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/5184/Saints-Hermile-et-Stratonique.html.
 
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Saint Hilarion de Gaza
Abbé à Gaza, né en 292 à Tagathe et mort en 372 à Chypre. Il étudia sous saint Antoine et mena une vie solitaire à Gaza. Sa vie a été écrite par saint Jérôme en 390 et par saint Épiphane de Chypre. Il est présenté comme le père du monachisme palestinien. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 1344-1350. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 22 août 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Hilarion de Gaza, Wikipédia l'encyclopédie libre (15 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 août 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Hilarion_de_Gaza.
 
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Saint Homobon ou Hommebon (en lat. Homobonus)
Marchand, né au début du XIIe siècle à Crémone, en Italie, et mort dans la même ville
                        en 1197. Il mena une vie de prière et de charité, allant visiter et soulager les pauvres,
                        réunissant les enfants à l’abandon pour les éduquer et mettant la paix dans les familles.
                        
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 1362-1363. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 20 juin 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Hommebon de Crémone, Wikipédia l'encyclopédie libre (3 avril 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 20 juin 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Hommebon_de_Crémone.
 
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Saint Honorat d'Arles
Saint Honorat est né dans les Gaules d'une illustre famille, originaire de Rome, vers
                        la fin du IVe siècle. Après avoir embrassé la foi chrétienne, il se retira dans la
                        petite île de Lérins, aujourd'hui l'île Saint-Honorat, et y fonda vers l'an 400 l'abbaye
                        de Lérins. Il fut élu évêque d'Arles en 429 et mourut trois ans plus tard.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M.,Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 1364-1365. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 27 février 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Honorat d'Arles, Wikipédia l'encyclopédie libre (15 novembre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 27 février 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Honorat_d'Arles.
 
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Saint Ignace
(fin Ier s. - déb. IIe s.). Père apostolique, traditionnellement le deuxième évêque d'Antioche. Il aurait subi le martyre à Rome sous Trajan. On lui attribue les sept Lettres à différentes communautés chrétiennes. Fête le 1er fév.
- Ignace (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Saint Ildefonse (en lat. Ildefonsus)
Évêque de Tolède, né dans cette ville en l'an 607 et mort en 667. Il étudia à Séville
                        sous la conduite de saint Isidore de Séville, dont il devint le plus illustre disciple. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages,
                        entre autres un Traité des écrivains ecclésiastiques, des sermons et des lettres : le plus célèbre est son Traité de la Virginité perpétuelle de Marie. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 1413. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 22 octobre 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Ildefonse de Tolède, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 22 octobre 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/489/Saint-Ildefonse-de-Tolede.html.
 
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Saint Isidore d’Alexandrie
Saint Isidore, surnommé le Xenodoque ou l’Hospitalier, prêtre et solitaire, naquit en Égypte vers l’an 318. Il passa plusieurs années dans
                        les solitudes de la Thébaïde et de Nitrie, et fut ensuite ordonné prêtre de l’église
                        d’Alexandrie par saint Athanase qui le chargea de l’office d’hospitalier. Théophile, patriarche d’Alexandrie, l’ayant pris en aversion, le chassa de son église et de la Palestine. Saint Isidore
                        se réfugia à Constantinople en l’an 400, où il fut reçu de saint Jean Chrysostôme. Il mourut quelques années plus tard, en 404.  
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 1432-1433. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 18 juin 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Richard, Charles Louis, Bibliothèque sacrée, ou Dictionnaire universel historique, dogmatique, canonique, géographique et chronologique des sciences ecclésiastiques, t. 13, Paris, Boiste fils ainé, 1824, pp. 470-471. Livre numérique Google, Internet, 18 juin 2013. https://books.google.fr/.
 
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Saint Jacques l'Ermite ou Jacques l'Ascète
Solitaire en Palestine au VIe siècle, ermite au pied du Mont-Carnel.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M.,Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 20. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 15 avril 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Jacques l'Ermite, Nominis, Nominis.cef.fr, Internet, 15 avril 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/5419/Saint-Jacques-l-Ermite.html.
 
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Saint Jacques le Persan
(IVème siècle) Bien qu'il ait été l'ami de Yasdagerd, roi des Perses, il n'en fut pas moins arrêté et torturé quand il se convertit au christianisme. Décapité et coupé en morceaux, il entra dans la gloire de Dieu.
- Saint Jacques le Persan, Nominis, Internet, 26 novembre 2012. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/9342/Saint-Jacques-le-Persan.html.
 
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Saint Jacques, dit le Majeur
L'un des douze disciples de Jésus Christ qui serait mort 
                     
                     
                     
                     par le sabresur ordre d'Hérode Agrippa Ier (Actes des Apôtres 12, 2). Il est considéré comme l'apôtre de l'Espagne car, selon une légende, son tombeau se trouverait dans la ville de Compostelle en Galice.
- Jacques de Zébédée, Wikipédia l'encyclopédie libre (21 novembre 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1er décembre 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_de_Z%C3%A9b%C3%A9d%C3%A9e.
 - Jacques (saint) dit le Majeur, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Saint Jean Chrysostome
Docteur de l'Église et prêtre d'Antioche vers 349 ap. J.-C. ; c'est un saint de l'Église catholique romaine, de l'Église orthodoxe
                        et de l'Église copte. 
                        Il devint célèbre pour sa prédication et son éloquence, d'où vient son surnom de Chrysostome, en grec chrysóstomos, littéralement Bouche d'or. Cependant, 
                        son œuvre, qui comporte des traités ascétiques et un grand nombre d'homélies, ne supporta
                        ni le luxe du haut clergé ni l'adultère de l'impératrice, ce qui lui valut d'être
                        enfin exilé en 404.
                     
                     
                     
                     Parmi ses nombreux ouvrages écrits, son traité Sur la virginité est régulièrement cité dans notre anthologie.
                     
                     
                     
                     - Jean Chrysostome, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Jean Chrysostome, Wikipédia l'encyclopédie libre (3 juillet 2024), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 19 août 2024. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Chrysostome.
 
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Saint Jean l'Aumônier
Jean l'Aumônier, patriarche d'Alexandrie, naquit vers l'an 556 à Amathonte en Chypre, dans une famille noble et riche. Il
                        s'engagea de bonne heure dans l'état du mariage, mais ayant perdu sa femme et ses
                        enfants, il résolut de renoncer entièrement au monde. Il entra alors dans l'Église
                        et déménagea à Alexandrie en Égypte, où il fut nommé archevêque et patriarche de la ville en 608. Dès son arrivée,
                        il recensa les pauvres et les sans domicile fixe. Jean les logea tous dans son palais
                        patriarcal et la nourriture ne manqua jamais grâces aux prières et miracles de celui-ci.
                        Lors de l'invasion de la Palestine par les Perses, de nombreux réfugiés vinrent se
                        cacher à Alexandrie. Jean les accueillit chez lui avec un grande générosité. Les Perses ayant envahi
                        l'Egypte, saint Jean, afin d'échapper à leur fureur, s'embaraqua pour l'île de Chypre.
                        Il mourut à Amathonte, vers l'an 619, âgé de soixante-quatre ans. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 66-69. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 9 mai 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Jean l'Aumônier, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 9 mai 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/490/Saint-Jean-l-Aumonier.html.
 
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Saint Jean l'Évangéliste (Apôtre)
Un des douze  principaux apôtres, on l'appelle Jean l'Apôtre, Jean l'Évangéliste, Jean le Théologien, ou Le disciple que Jésus aimait pour le distinguer de Jean le Baptiste. Saint Jean avait été choisi vierge et resta vierge toute sa vie. Selon saint Jérôme, cette pureté lui mérita la garde de Marie, la mère de Jésus. Saint Jean assista à la Transfiguration et à la Passion, et accéda
                        avec saint Pierre au tombeau vide. Saint Jean mourut à Éphèse, âgé d'environ quatre-vingt-quatroze
                        ans.  La tradition lui attribue la quatrième Évangile, trois épîtres, et l'Apocalypse.
                     
                     
                     
                     - Évangile selon Jean, Wikipédia l'encyclopédie libre (5 octobre 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 30 septembre 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Évangile_selon_Jean.
 - Jean (apôtre), Wikipédia l'encyclopédie libre (5 octobre 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 23 septembre 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_de_Zébédée.
 - Jean (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Saint Jean-Baptiste
Saint-Jean Baptiste (aussi appelé le Baptiste) fut un prophète juif. Les Évangiles reconnurent en lui certaines qualités chrétiennes ; ainsi fut-il surnommé le Précurseur. Il vécut dans le désert (possiblement celui de Juda) et trouva des disciples, leur prêchant la conversion intérieure et annonçant la
                        venue prochaine du Messie. Selon Marc I,IX Jésus fut baptisé par lui dans l’eau du Jourdain, où il pratiquait d’habitude le baptême. Il mourut par décollation (décapitation)
                        sur un ordre donné par Hérode Antipas, comme demandé par Salomé (princesse juive).
                        Elle aurait dansé devant Antipas, son oncle, et demanda la décollation comme récompense.
                     
                     
                     
                     - Jean-Baptiste (saint) ou le Baptiste, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Saint Jean de Canope
Saint Jean fut martyr à Canope en Egypte sous l'empereur Maximin II. Il fut arrêté et accablé de coups avec saint Cyr pour avoir encouragé une femme chrétienne et ses trois filles à se convertir au christianisme.
                        On leur brûla les côtes avec des torches ardentes, puis l'on mit du sel et du vinaigre
                        dans leurs plaies pour les rendre plus douloureuses. Ils furent ensuite décapités
                        le 31 janvier 311.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 42. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 3 décembre 2012. https://gallica.bnf.fr/.
 
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Saint Joachim
Époux de sainte Anne et père de la Vierge Marie, selon la tradition catholique et orthodoxe. L’Écriture sainte ne fait de lui aucune
                        mention formelle. Il aurait vécu au premier siècle. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 146. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 21 juin 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Joachim (protévangile), Wikipédia l'encyclopédie libre (13 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 21 juin 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Joachim_(protévangile).
 
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Saint John Fisher (en fr. Jean Fisher)
Évêque de Rochester et cardinal anglais, né vers 1469 et mort en 1535. Il défendit
                        avec zèle le catholicisme et s’opposa vivement au divorce du roi Henri VIII avec Catherine d’Aragon. Il fut emprisonné en Angleterre pour avoir refusé de prêter le serment de succession
                        qui reconnaissant comme héritier légitime du trône la progéniture de Henri VIII et d’Anne Boleyn. En 1535, le pape Paul III le fit cardinal et Henri VIII répliqua en le faisant décapité
                        à la Tour de Londres. Il fut canonisé en 1955. 
                     
                     
                     
                     - Jean Fisher (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - John Fischer, Wikipédia l'encyclopédie libre (27 mars 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1 mai 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Fisher.
 
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Saint Joseph
 Dans l'Évangile, Saint Joseph est l'époux de Marie et père nourricier de Jésus. Il est présenté comme un homme justequi a accepté d'accueillir Marie et son enfant suite au message de l'ange.
                     
                     
                     
                     - Joseph (Nouveau Testament), Wikipédia l'encyclopédie libre (30 octobre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 5 novembre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_(Nouveau_Testament).
 - Joseph (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Saint Josse ou Jodoc (en lat. Jodocus)
Prêtre dans le Ponthieu, né vers la fin du VIe siècle. Il était fils de Judhaël, qui régnait sur l’Armorique ou la Bretagne, sous le nom de comte de Domnonée. Il
                        avait un frère, nommé Judicaël, qui, ayant succédé à son père, prit le titre de roi
                        de Bretagne ; mais en 516, Judicaël quitta le trône et laissa sa couronne à Josse,
                        qui y renonça aussi à son tour, préférant vivre en ermitage et se consacrer à Dieu.
                        Il mourut dans son ermitage après avoir accompli le pèlerinage de Rome, vers l’an
                        668. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 166-167. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 20 juin 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Josse, Wikipédia l'encyclopédie libre (16 juin 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 20 juin 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Josse.
 
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Saint Julien (en lat. Julianus)
Prêtre et martyre à Terracine avec saint Césaire, subit un long emprisonnement, et
                        fut ensuite mis dans une sac et jeté à la mer, d’où son corps fut retiré par saint
                        Félix, prêtre, et par saint Eusèbe, moine, qui lui rendirent les devoirs de la sépulture.
                        On croit qu’il souffrit sous l’empereur Trajan.  
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 178. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 5 juillet 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 
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Saint Julien l'Hospitalier
Martyr et époux de sainte Basilisse. Un jour, rentrant de la chasse, Julien trouva
                        donc dans son lit un homme et une femme, qu'il pensa être sa femme et un amant; il
                        les tua tous les deux. Mais c'étaient ses parents, dont la mort de sa main avait été
                        prédit.
                     
                     
                     
                     Julien s'enfuit et vit dans la pauvreté. Les deux époux finirent par consacrer tous
                        leurs biens à des œuvres de charité et firent de leur maison une espèce d'hôpital
                        pour les pauvres et les malades. Julien fut martyrisé, vers l'an 313, sous l'empereur
                        Maximin II. Il est notamment le patron des charpentiers, des hôteliers et des passeurs.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M.,Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 181. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 8 avril 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Saints Julien et Basilisse, Nominis, Nominis.cef.fr, Internet, 8 avril 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/397/Saints-Julien-et-Basilisse.html.
 - Julien l'Hospitalier, Wikipédia l'encyclopédie libre (15 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 8 avril 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Julien_l'Hospitalier.
 
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Saint Jérôme
Ce Père de l’Église, qui vécut de 342 à 420, connu pour son rigorisme, mena une vie austère, d’abord
                        en ermite dans le désert en Syrie. Après un séjour à Rome pour établir la Vulgate, la première version latine de la Bible, il passa les trente dernières années de
                        sa vie isolé dans un monastère en Palestine.
                     
                     
                     
                     En 393, il écrit un traité polémique Contre Jovinien  (en lat. Adversus Jovinianum), où il critique les thèses du moine Jovinien, qui était un opposant de l'ascétisme chrétien au IVe siècle.
                     
                     
                     
                     On a aussi un recueil de ses Epîtres.
                     
                     
                     
                     - Saint Jerôme, 342-420, Le dossier pédagogique, Bibliothèque nationale de France, Internet, 21 janvier 2010.
 - Jérôme de Stridon, Wikipédia l'encyclopédie libre (5 octobre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 octobre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jérôme_de_Stridon.
 
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Saint Kentigern ou Mungo (en lat. Kentigernus)
Premier évêque de Glasgow en Écosse, né vers l'an 516 et mort vers l'an 601. Il est
                        également connu sous le nom de Mungo qui signifie le bien-aimé. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 201-203. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 29 octobre 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Kentigern, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 29 octobre 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/5202/Saint-Kentigern.html.
 
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Saint Laurent
Diacre romain d'origine espagnole. Lors des persécutions de l'an 258, Laurent fut
                        arrêté et torturé, d'abord à coups de fouet, puis étendu et attaché sur un gril, de
                        manière que les charbons placés au-dessous et à demi allumés ne consument sa chair
                        que peu à peu.
                     
                     
                     
                     - Laurent de Rome, Wikipédia l'encyclopédie libre ( 24 novembre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 26 novembre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Laurent_de_Rome.
 - Laurent (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Saint Laurent Justinien
 Né en 1381 à Venise, Saint Laurent Justinien était un religieux catholique italien
                        au XVe siècle. Il fut l'évêque de Castello et le premier patriarche de Venise. Considéré
                        comme un grand réformateur, il est l'auteur des Degrés de la perfection. Il mourut
                        en 1455 et fut canonisé en 1690 par le Pape Alexandre VIII. 
                     
                     
                     
                     - Laurent Justinien, Wikipédia l'encyclopédie libre (15 novembre 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 15 mars 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Laurent_Justinien.
 - Laurent Justinien (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Saint Leuce (en lat. Leucius)
Martyre à Apollonie, souffrit avec saint Thyrse et saint Callinique pendant la persécution de Dèce; il ne fut pas décapité avec ses compagnons, mais il mourut avant d'avoir été frappé du glaive. 28 janiver
- Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 263. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 26 novembre 2012. https://gallica.bnf.fr/.
 
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Saint Luc (Apôtre)
Auteur du troisième Évangile, Luc est identifié avec le compagnon de saint Paul de L'Épître aux Colossiens, (IV:XIV). En plus, la tradition lui attribue les Actes des Apôtres.
                     
                     
                     
                     - Luc (saint) , Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Saint Lucien d’Antioche
Prêtre et martyr, né à Samosate, en Syrie, vers l’an 235. Il fonda l’école exégétique
                        d’Antioche, qui se dresse contre l’interprétation allégorique de l’école d’Alexandrie et s’attacha
                        à l’interprétation littérale et historique de la Bible. Il fut arrêté au moment de
                        la persécution de Dioclétien et détenu pendant près de neuf ans. Au milieu des tourments
                        qu’on lui faisait endurer, il ne cessait de répéter : 
                     
                     
                     
                     Je suis Chrétien. Il fut décapité par ordre de Maximin II le 7 janvier 312.
- Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 314-315. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 5 juillet 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Lucien d’Antioche , Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 5 juillet 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/386/Saint-Lucien-d-Antioche.html.
 
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Saint Lucillien ou Lucien
  Martyr chrétien et époux de sainte Paule. Lucillien, Paule et leurs quatre enfants, Claude, Hypatios, Paul et Denys, furent
                        arrêtés à Nicomédie et soumis à de cruelles tortures. Les enfants furent décapités
                        et Saint Lucillien fut crucifié dans le désert. Sainte Paule, qui les avait soignés
                        dans leur prison, fut décapitée.  
                     
                     
                     
                     - Lucillien, Nominis Internet, 3 octobre 2012. https://nominis.cef.fr/contenus/prenom/5694/Lucillien.html.
 
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Saint Léon
Saint Léon fut évêque de Nicée en Thrace et martyr au IXe siècle. Il fut emmené captif chez les Bulgares et eut à subir divers
                        tourments de la part de leur roi Crumnus, qui haïssait la religion chrétienne, et
                        qui lui fit fendre le ventre. Il est fêté chez les Grecs le 22 janvier. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 246. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 26 novembre 2012. https://gallica.bnf.fr/.
 
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Saint Macaire d'Alexandrie
Saint Macaire, né vers 293, était confiseur à Alexandrie. À l'âge de 40 ans, il décida
                        de devenir moine au désert auprès d'Antoine. Devenu prêtre, Macaire était célèbre pour ses austérités extraordinaires et ses
                        exploits ascétiques. À partir de 335 et pendant sept ans, il ne vécut que de légumes
                        et d'herbes crues. La rigueur de son ascèse le fit reconnaître. Il vécut une soixantaine
                        d'années au désert et mourut en 393. On a de saint Macaire un Discours sur la mort des justes, et on lui attribu aussi les Règles des Moines, ouvrage qui se trouve dans le Codex regularum.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 331-333. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 7 mai 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Macaire d'Alexandrie, Wikipédia, L'Encyclopédie libre (23 février 2020), Los Angeles, Wikimedia Foundation, 23 juillet 2020. https://fr.wikipedia.org/wiki/Macaire_d%27Alexandrie#%C5%92uvres.
 
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Saint Macédone ou Macédoine
Anachorète en Syrie au IVe siècle. Il vécut près de 70 ans en ermite sur une montagne
                        près d’Antioche. Saint Théodoret rapporte que plusieurs malades furent miraculeusement guéris avec l’eau sur laquelle
                        Macédone avait fait le signe de la croix. Il mourut en l’an 430.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 335-336. 335-336. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 18 juin 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Macédoine, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 18 juin 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/5317/Saint-Macedoine.html.
 
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Saint Marc
Un des douze apôtres choisis par Jésus-Christ. L'Évangile selon Marc est le deuxième des quatre évangiles du Nouveau Testament, et aussi le plus bref et le plus ancien de ces livres bibliques, centré sur la vie
                        adulte de Jésus.
                     
                     
                     
                     - Évangile selon Marc, Wikipédia, l'encyclopédie libre (24 décembre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 29 janvier 2013.https://fr.wikipedia.org/wiki/Évangile_selon_Marc.
 - Évangile (Marc), Le Petit Robert : dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Saint Marcellien
Martyr à Rome et fils de saint Tranquillin. Il fut arrêté avec saint Marc, son frère, en l'an 286, et tous les deux furent condamnés à mort sous l'ordre de
                        Fabien, lieutenant du préfet de la ville. Ils furent l'un et l'autre attachés au poteau
                        et, après vingt-quatre heures, on leur enfonça une lance dans le côté.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M.,Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 571. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 18 mars 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 
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Saint Marcel
Marcel, pape et martyr, était prêtre de l'Église romaine au début du IVe siècle. Son
                        pontificat ne dura que deux ans (308-309). La juste sévérité dont il usa envers un
                        chrétien qui avait apostasié pendant la dernière persécution, déplut au tyran Maxence,
                        qui le bannit de Rome. Maxence le condamna à exercer l'office de valet d'écurie, et
                        Marcel mourut dans cet état en l'an 310. Quoiqu'il n'ait pas versé son sang pour Jésus-Christ,
                        ce qu'il souffrit pour la religion lui a fait donner le titre de martyr. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 367-368. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 7 mai 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Marcel Ier, Wikipédia l'encyclopédie libre (16 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 7 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Ier.
 
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Saint Marcoul, Marcouf ou Marculphe
Abbé près de Coutances au VIe siècle. Il est célèbre par son zèle missionnaire, l'austérité
                        de sa vie et ses miracles. Il est connu comme guérisseur des écrouelles. 
                     
                     
                     
                     - Saint Marcoul, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 14 mai 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1072/Saint-Marcoul.html.
 - Marcoult, Wikipédia l'encyclopédie libre (2 mai 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 14 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcoult.
 
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Saint Martin de Tours (surnommé Saint Martin le Miséricordieux)
Évêque de Tours, né à Sabarie dans la Pannonie, en 316, et mort à Candes en 397. Il est un des principaux
                        saints de la chrétienté et le premier saint à être vénéré sans avoir subi le martyre.
                        Sa Vie par son disciple Sulpice Sévère répandit son culte dans toute la Gaule ; son tombeau
                        devint le centre d'un important pélerinage. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 425-432. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 5 juillet 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Martin de Tours, Wikipédia l'encyclopédie libre (4 juillet 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 5 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Martin.
 
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Saint Materne (en lat. Maternus)
Évêque de Cologne et de Trèves, que le Martyrologe romain fait disciple de saint Pierre, peut-être parce qu'il fut envoyé dans les Gaules par le saint-siége, vers la fin du IIIe siècle, pour y prêcher l'Évangile, fonda successivement les diocèses de Cologne et de Trèves, dont il fut le premier évêque.
- Pétin, L.-M.,Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 442. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 13 février 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Materne de Cologne, Wikipédia l'encyclopédie libre (15 janvier 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 13 février 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Materne_de_Cologne.
 
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Saint Matthieu
Appelé Lévi par Marc et Luc, Matthieu est l'un des douze apôtres. Son évangile est le premier des quatre évangiles canoniques; il raconte la passion, l'envoi en
                        mission, la mort et la résurrection du Christ selon la perspective de Matthieu en s'appuyant beaucoup sur l'Évangile selon Marc.
 
                     
                     
                     
                     - Évangile selon Matthieu, Wikipédia l'encyclopédie libre (25 septembre 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 28 septembre 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Évangile_selon_Matthieu.
 - Matthieu (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Saint Michel ou Michaël, archange (en héb. Mîkhâ'el, qui est comme Dieu)
Dans la Bible (Daniel, X, 13), Michel est un archange préposé au peuple juif. Dans
                        la tradition chrétienne, saint Michel est le plus grand des anges. Il est fêté principalement
                        les 29 septembre et 8 novembre. Il est souvent représenté en chevalier ailé qui terrasse
                        le Diable (allégorie de la victoire de la foi chrétienne sur le mal). Il est également
                        représenté avec la balance du jugement dernier. 
                     
                     
                     
                     - Paul, André, MICHEL saint, archange, Encyclopædia Universalis France en ligne (2014), Paris, Encyclopædia Universalis, Internet, 16 avril 2014. https://www.universalis.fr/encyclopedie/michel/.
 - Michel ou Michaël, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Michel (archange), Wikipédia l'encyclopédie libre (15 avril 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 15 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_(archange).
 
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Saint Moncain ou Mochua (en lat. Munchinus)
Abbé en Irlande au VIe siècle. Il embrassa d'abord la carrière militaire, mais il
                        renonça au monde pour embrasser l'état monastique. On dit qu'il bâtit cent vingt cellules
                        et trente églises. Il construisit la première église en pierre que l'Irlande ait connue.
                        Il mourut à Dagrinis, en 622, âgé de 99 ans.  
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 518. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 14 mai 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 
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Saint Mélas
Évêque de Rhinocolure en Égypte vers la fin du IVe siècle. Il fut dénoncé comme chrétien
                        lors de la persécution de l'empereur Valens. Il offrit à manger aux commissaires chargés de l'executer et, ignorant son identité,
                        les commissaires acceptèrent. Mélas leur déclara ensuite qu'il était celui qu'ils
                        cherchaient, ce qui provoqua l'admiration des envoyés de l'empereur. Mélas endura
                        l'exil et d'autres mauvais traitements pour la foi orthodoxe, puis mourut en paix
                        sous Théodose.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M.,Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 484-485. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 20 mars 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Mélas, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 20 mars 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11367/Saint-Melas.html.
 
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Saint Mélèce d’Antioche
Évêque d’Antioche de Syrie, né vers 310. Il fut exilé plusieurs fois par les empereurs ariens, mais
                        l’avènement de l’empereur Théodose le Grand lui permit de retrouver son trône patriarcal. Il joua un rôle prépondérant au concile
                        œcuménique de Constantinople en 381 pendant lequel il mourut. 
                     
                     
                     
                     - Saint Mélèce d’Antioche, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 21 juillet 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/623/Saint-Melece-d-Antioche.html.
 - Mélèce Ier d’Antioche, Wikipédia l'encyclopédie libre (31 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 21 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9l%C3%A8ce_Ier_d%27Antioche.
 
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Saint Neophyte (en lat. Neophytus)
Neophyte, martyr à Nicée en Bithynie, n'avait que quinze ans lorsqu'il fut arrêté comme chrétien, et, sur son refus de sacrifier aux idoles, il fut batu de verges, jeté dans une fournaise ardente et ensuite exposé aux bêtes. Mais comme après ces supplices, qui ne lui avaient fait aucun mal, il continuait à confesser Jésus-Christ, on le décapita, pendant la persécution de Dioclétien, selon l'opinion de quelques martyrologistes.Martyr au début du IVe siècle.
- Pétin, L.-M.,Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 536. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 27 février 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Néophyte, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 6 mars 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10656/Saint-Neophyte.html.
 
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Saint Nicolas (surnommé le Grand et le Thaumaturge)
Évêque de Myre, en Lycie (déb. IVe s.). La légende le présente nourrisson, refusant le vendredi le sein maternel et, plus tard, ressuscitant trois petits enfants égorgés et mis au saloir par un aubergiste. Dans la mythologie enfantine des pays nordiques, il est le Père Noël (Santa Claus). Patron de la Russie et des avocats.
- Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 553-554. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 18 novembre 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Nicolas (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Saint Nicostrate
 Chef de la Cour Impériale à Rome dans la seconde moitié du troisième siècle et mari
                        de Sainte Zoe. Nicostrate fut emprisonné par l'empereur Dioclétien après avoir été converti au christianisme par saint Sébastien. Nicostrate fut torturé
                        et jeté dans la mer avec Claude, Castor et Victorin.
                     
                     
                     
                     - Godescard, Jean François, La vie des saints, pères et Martyrs, Paris, Furne et Ce., 1844, p.45-46.
 
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Saint Odilon (en lat. Odilo)
Saint Odilon, né en 962, fut le cinquième abbé de Cluny. Il était d’une grande bonté
                        et fut surnommé le Débonnaire. Il mourut en 1049, âgé de 87 ans. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 591-592. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 20 juin 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Odilon de Cluny, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 20 juin 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/369/Saint-Odilon-de-Cluny.html.
 
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Saint Olympe
Saint Olympe, né d'une illustre famille de Bourgogne vers la fin du Ve siècle, donna
                        naissance à la ville de Saint-Claude, en permettant aux séculiers de s'établir dans
                        ce lieu et en leur donnant du terrain pour y bâtir des maisons. Il mourut à un âge
                        avancé, en 566. 
                     
                     
                     
                     - La Semaine religieuse de Lyon et de la Province, T. 2., Lyon, Impr. Ferlay, 1864, pp. 141-142. Livre numérique Google, Internet, 4 novembre 2013. https://books.google.fr/.
 - Ferroul-Montgaillard, Abbé, Histoire de l'abbaye de St-Claude, depuis sa fondation jusqu'à son érection en évèché, t. 1, Lons-le-Saunier, F. Gauthier, 1854, pp. 198-207. Livre numérique Google, Internet, 4 novembre 2013. https://books.google.fr/.
 
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Saint Paul
Paul naquit à Tarse (ville de l’ancienne province romaine Cilicie en Turquie) environ
                        5 av. J.-C. Il fut un des douze apôtres du Christ et il travaillait en particulier auprès des non-juifs, ce qui lui a donné le surnom
                        l’Apôtre des gentils. Nous connaissons son travail grâce aux Actes des Apôtres et à ses quatorze Épîtres. Juif fervent, nommé Saül, il commença par lutter contre le christianisme, pourtant,
                        à cause d’une vision du Christ sur le chemin de Damas, il changea d’avis et se convertit.
                        Dès lors, il fit trois voyages missionnaires en Asie Mineure, Macédoine et Grèce pour
                        fonder d’autres communautés proto-chrétiennes. Il fut accompagné pendant ces voyages
                        par les apôtres Barnabé et Marc et par les compagnons Timothée, Tite et Silas. Paul fut arrêté à Jérusalem, incarcéré et ensuite transféré à Rome où, selon la tradition, aurait été exécuté
                        (vers 62 ou 64 ap. J.-C.).
                     
                     
                     
                     - Paul (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Saint Paul le Simple
Un simple cultivateur égyptien trompé par sa femme, Paul était un ermite en Égypte.
                        Il laissa sa femme à son amant et s'en fut au désert rejoindre Saint Antoine qui l'instruisit des voies spirituelles et de la fidélité à Dieu.   
                     
                     
                     
                     - Paul the Simple, Wikipédia l'encyclopédie libre (22 août 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1 octobre 2012. https://en.wikipedia.org/wiki/Paul_the_Simple.
 - St. Paul the Simple, Catholic Encyclopedia, New York, Robert Appleton Company, 1913.
 
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Saint Philémon
Martyr à Alexandrie au début du IVe siècle avec saint Apollone. 
                     
                     
                     
                     Il y a plusieurs versions de son martyr. Selon l'Église copte orthodoxe de France,
                        Philémon fut arrêté après avoir confessé sa foi en Jésus Christ et, sous l'ordre du gouverneur d'Antinoë, fut transpercé avec des flèches. Une autre
                        version raconte que Philémon fut pendu à un arbre et criblé de flèches à Thèbes en
                        Égypte, sous l'empereur Dioclétien, en même temps qu'Apollone, le gouverneur Arien
                        et ses quatre gardes du corps. Une dernière raconte que Philémon et Apollone furent
                        arrêtés, étendus sur le chevalet et condamnés au supplice du feu. À peine furent-ils
                        montés sur le bûcher, qu'une prière d'Apollone éteignit subitement les flammes. Le
                        préfet d'Alexandrie les fit ensuite jeter dans la mer.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 706. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 13 février 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Saints Apollonius et Philémon, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 13 février 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11505/Saints-Apollonius-et-Philemon.html.
 - Saint Philémon, Wikipédia l'encyclopédie libre (8 mai 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 25 février 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Philémon.
 
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Saint Phocas de Sinope
Martyr et jardinier à Sinope au IVe siècle.  Phocas avait fait de sa maison une espèce
                        d'hospice où il recevait les voyageurs qui ne savaient où loger. Il fut dénoncé comme
                        chrétien lors de la persécution de l'empereur Dioclétien et a offert l'hospitalité
                        aux soldats chargés de l'exécuter. Ignorant son identité, les soldats ont accepté
                        l'invitation. Pendant la nuit, Phocas a creusé sa propre fosse, a prié pour lui-même,
                        puis au réveil des soldats leur a révélé son nom. Il fut décapité et enterré dans
                        la tombe qu'il avait creusée lui-même. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M.,Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 722-723. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 20 mars 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Phocas de Sinope, Wikipédia l'encyclopédie libre (18 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 20 mars 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Phocas_de_Sinope.
 
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Saint Phostère (en lat. Phosterius)
 Abbé en Orient au XIIIe ou XIXe siècle. Il se retira sur une montagne, à l'écart
                        de tous les bruits du monde, et fut nourri par un ange comme Elie. Il est honoré le 5 janvier. 
                     
                     
                     
                     - Martin, Simon, Les sacrées reliques du désert, Paris, Georges Iosse, 1655, pp. 23-24. Livre numérique Google, Internet, 9 mai 2013. https://books.google.fr.
 - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 723. Bibliothèque numérique Gallica, 9 mai 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 
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Saint Pierre
Dans les Evangiles de la Bible, Pierre est le principal apôtre. Jésus qui lui donna son nom de Képhas Pierre : 
                     
                     
                     
                     Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Église(Matthieu XVI, 18) ; jusqu’alors, Pierre s’appelait Simon et il était un pêcheur sur le lac de Tibériade en Galilée. Pierre fut le premier à suivre Jésus, avec son frère, André. Tous les deux devinrent ensuite des apôtres. Pierre assista à plusieurs miracles religieux et événements majeurs pendant sa vie, notamment la Transfiguration, la Passion et l’arrestation de Jésus. Il vit également le tombeau de Jésus vide; par la suite, avec les douze autres apôtres, il assista à l’apparition du Christ dans la grotte. Selon Jean XXI, 15-17, Pierre devint le chef de l’Église de Jésus après la Résurrection. En outre, selon la Tradition Catholique Romaine, il aurait été le premier évêque de Rome. En 64, sous Néron, il fut martyrisé. On attribue à Pierre deux Épîtres canoniques, écrites sous son nom.
- Pierre (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Saint Pierre Chrysologue ou Pierre de Ravenne
Né à Imola dans la Romagne, saint Pierre Chrysologue, c'est-à-dire « qui parle d'or »,
                        fut théologien et archevêque de Ravenne vers l'an 433 jusqu'à sa mort, en 450. Beaucoup
                        de ses sermons furent publiés, de son vivant et par la suite.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M.,Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 738-740. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 10 mai 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Pierre Chrysologue, Wikipédia, l'encyclopédie libre (20 juillet 2023), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 15 mai 2024.https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Chrysologue.
 
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Saint Polycarpe (en lat. Polycarpus)
Évêque de Smyre et martyr au IIe siècle. Il était un disciple direct de l'apôtre Jean
                        et fut brûlé vif pour sa foi en Jésus-Christ. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 790-792. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 27 février 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Polycarpe de Smyrne, Wikipédia l'encyclopédie libre (25 février 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 27 février 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Polycarpe_de_Smyrne.
 
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Saint Pontien (en lat. Pontianus)
 Martyr à Spolète sous l'empereur Marc-Aurèle au IIe siècle. Il fut d'abord cruellement frappé de verges par order du juge Fabien,
                        qui le fit ensuite marcher sur des charbons ardents. Cependant, ses pieds n'éprouvèrent
                        aucune brûlure. Les chevalets se brisèrent quand on voulut le torturer, et il fut
                        nourri par un ange dans la prison où l'on avait prétendu le laisser mourir de faim.
                        Il fut également exposé à des lions qui ne lui firent aucun mal. La décapitation termina
                        cette longue série de supplices.  
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 798. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 9 mai 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Pontien, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 9 mai 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/5259/Saint-Pontien.html.
 
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Saint Potit (en lat. Potitus)
Potit fut martyr en Sardaigne au IIe siècle. Il souffrit sous le président Gélase,
                        pendant la persécution de l'empereur Antonin.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M.,Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 806-807. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 20 mars 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Potit, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 20 mars 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/5215/Saint-Potit.html.
 
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Saint Prior ou Pior
Ermite de Nitrie, saint Prior était originaire d'Égypte et fut l'un des premiers disciples
                        de saint Antoine. Il mena la vie érémitique dans le désert de Nitrie pendant plus de cinquante ans.
                        Il mourut sur la fin du IVe siècle, âgé d'environ cent ans. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 813-814. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 1 mai 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 
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Saint Remi (en lat. Remigius)
Évêque de Reims et apôtre de la nation française, né à Laon vers 437 et mort à Reims
                        vers 530. Il organisa l'évangélisation de l'est de la France. Son influence amena
                        la conversion de Clovis qu'il baptisa vers 500.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 867-869. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 6 mars 2014. https://gallica.bnf.fr/.
 - Remi (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Saint Ricmire ou Rigomé (en lat. Richmirus)
Abbé dans le Maine et originaire de la Touraine. Il bâtit un monastère et une église
                        dans le diocèse du Maine en l'honneur de Saint Pierre. Il devint célèbre par ses vertus et par ses miracles. Il rendit la vue à un aveugle,
                        en faisant sur ses yeux le signe de la croix. Il mourut au VIIe siècle. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 883-884. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 15 mai 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 
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Saint Rigobert ou Robert de Reims (en lat. Rigobertus)
D'abord abbé bénédictin d'Orbais, saint Rigobert fut nommé archevêque de Reims en
                        690. Il fut chassé de son siège par son filleul Charles Martel, duc des Francs, et termina sa vie dans la retraite et la prière dans son domaine
                        de Gernicourt. Il mourut vers l'an 740. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 885. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 29 octobre 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Rigobert de Reims, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 29 octobre 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/370/Saint-Rigobert-de-Reims.html.
 
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Saint Romuald (en lat. Romualdus)
 Saint Romuald, né à Ravenne vers l'an 951, et décédé en 1027, fut fondateur de l'ordre
                        des Camaldules (branche autonome de l'Ordre de Saint-Benoît). Il se fit d'abord moine
                        au monastère bénédictin de Saint-Apollinaire, qu'il quitta au bout de trois ans pour
                        devenir ermite. Vers 1012, sa réputation de sainteté fut bien établie et un grand
                        seigneur lui fit don d'un domaine à Camaldoli en Toscane, dont il fit le premier ermitage
                        des Camaldules. Troublé dans sa solitude par de nombreux visiteurs, il se retira dans
                        un monastère isolé où il mourut. Il est invoqué contre les troubles psychiques. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 906-910. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 16 mai 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Romuald de Ravenne, Wikipédia l'encyclopédie libre (17 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 14 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Romuald.
 
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Saint Sabinien ou Savinien
Premier évèque de Sens. Il fut envoyé de Rome vers les Gaules avec saint Potentien
                        et saint Altin par le saint-siége, vers le milieu du IIIe siècle, pour y prêcher l'Évangile
                        aux infidèles. Il serait le fondateur de l'église Saint-Pierre-le-Vif de Sens. Il
                        fut martyrisé dans cette ville avec ses compagnons. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M.,Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 962. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 25 février 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Philémon, Wikipédia l'encyclopédie libre (31 mai 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 25 février 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Savinien_de_Sens.
 
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Saint Samson (ou Saint Samson de Dol)
Un des sept saints fondateurs de la Bretagne. Il fut mis avec un de ses cousins, nommé
                        Magloire, sous la conduite de l'abbé Iltut, disciple de saint Germain d'Auxerre. Lorsqu'il
                        fut en âge de se décider sur le choix d'un état, Samson se retira au monastère d'Inis
                        Pyr. Quelques années plus tard, il s'établit à Dol-de-Bretagne et y vit jusqu'à sa
                        mort, vers 565.
                     
                     
                     
                     - Godescard, Jean François,La vie des saints, pères et Martyrs, Paris, Furne et Ce., 1844, p.46.
 - Samson de Dol, Wikipédia l'encyclopédie libre (24 mars 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1 octobre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Samson.
 
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Saint Sarbel (en lat. Sarbelius)
Sarbel fut martyr à Edesse en Syrie au IIe siècle. Il était prêtre des idoles lorsqu'il
                        fut converti au christianisme par saint Barsimée, évêque d'Edesse. Il fut arrêté avec
                        sainte Barbée, sa sœur, qui s'était aussi convertie, et ils furent condamnés à mort
                        par le président Lyrsias pendant la persécution de Trajan. Sarbel fut scié par le
                        milieu du corps après avoir été lié entre deux pièces de bois.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M.,Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 951. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 13 février 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Saints Sarbel, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 6 mars 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/5427/Saint-Sarbel.html.
 
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Saint Saturnin
 Martyr au IVe siècle (v. 305) à Rome sous le règne de l'empereur Dioclétien. Saturnin
                        fut longuement torturé sur le chevalet, brûlé avec des torches et enfin décapité.
                     
                     
                     
                     - Saint Saturnin, Nominis, Internet, 26 novembre 2012. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/24/Saint-Saturnin.html.
 - Tigeou, Jacq, Histoire de la vie, mort, passion et miracles des saincts, Lyon, Jean Pillehotte, 1593. Google livres, Internet, 26 novembre 2012.
 
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Saint Siméon Stylite
Siméon, dit l'Ancien, né à Sisan en 391, était fils d'un berger et gardait les troupeaux dans ses jeunes
                        années. Il avait treize ans lorsqu'il alla se présenter au monastère gouverné par
                        l'abbé Timothée pour être reçu en qualité de serviteur. Admis, il pratiquait toutes
                        les austérités de la règle, et ses vertus, surtout son humilité et sa charité, lui
                        gagnèrent bientôt l'estime et l'affection de tous les frères. Quelques années plus
                        tard il se retira dans un ermitage, au pied du mont Télanisse, et plus tard, il se
                        retira au sommet d'une colonne. Ces colonnes l'ont fait surnommer Stylite, du grec stylos, colonne. Saint Siméon vécut toute sa vie de façon austère. Il mourut en 460, laissant
                        une lettre et un sermon qu'on trouve dans la Bibliothèque des Pères. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 1019-1022. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 14 mai 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Siméon le Stylite, Wikipédia l'encyclopédie libre (30 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 14 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Siméon_le_Stylite.
 
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Saint Sisinnie (ou Sisinius)
 Martyr au IVe siècle. Il fut condamné à mort avec  Saint Saturnin sous le règne de l'empereur Dioclétien. On leur fit brûler les côtes de flambeaux
                        ardents et enfin les condamna d'avoir la tête tranchée. Ils furent enterrés sur la
                        voie Salarienne avec vingt autres chrétiens. Plus tard, on les transporta dans une
                        terre appartenant à une chrétienne nommée Lucine. Fêté le 8 août.
                     
                     
                     
                     - Godescard, Jean François, La vie des saints, pères et Martyrs, Paris, Furne et Ce., 1844, p. 356.
 - Tigeou, Jacq, Histoire de la vie, mort, passion et miracles des saincts, Lyon, Jean Pillehotte, 1593. Google livres, Internet, 26 novembre 2012.
 
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Saint Sébastien
Martyr romain (IIIe siècle). Selon les Actes de saint Sébastien (Ve s.), il aurait été capitaine de la garde prétorienne de Dioclétien et livré par ce dernier à ses arches comme chrétien. Sauvé par une chrétienne, il alla reprocher à Dioclétien de persécuter les chrétiens et fut bâtonné à mort.
- Sébastien (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Saint Séverin
Évêque de Naples (et de Septempede), et frère de saint Victorin au premier siècle. 
                     
                     
                     
                     - Bulteau, Louis, Histoire de l'ordre de St. Benoit, t. 1, Paris, Antoine Dezallier, 1691, pp. 114-115. Livre numérique Google, Internet 15 mai 2013. https://books.google.fr/.
 
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Saint Séverin, Évêque de Septempéda
Né à Septempéda dans la Marche d'Ancône en Italie, dans une famille noble chrétienne
                        à la fin du Ve siècle. Il mourut vers l'an 550.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M.,Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 843. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 13 mars 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Séverin, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 13 mars 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11683/Saint-Severin.html.
 
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Saint Sévérien de Césarée
Martyr chrétien et époux de sainte Aquila. Sévérien et Aquila furent arrêtés et jetés dans les flammes pendant la persécution
                        de l'empereur Dioclétien à Césarée de Mauritanie vers l'an 303.
                     
                     
                     
                     - Saints Sévérien et Aquila, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 3 octobre 2012. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11381/Saints-Severien-et-Aquila.html.
 
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Saint Thibaut ou Thibaud de Marly
Né à Marly à la fin du XIIe siècle, moine cistercien de l'abbaye des Vaux-de-Cernay
                        dont il fut abbé de 1235 jusqu'à sa mort, en l'an 1247. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 1149-1150. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 19 novembre 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Thibaud de Marly, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 19 novembre 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1415/Saint-Thibaut-de-Provins.html.
 
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Saint Thierry ou Thierri, Évêque d'Orléans
Saint Thierri est né vers le milieu du Xe siècle dans une famille distinguée de Château-Thierri
                        et fut élevé à Sens dans le monastère de Saint-Pierre-le-Vif. Il fut appelé à la cour
                        de France par le roi Robert et fut nommé évêque d'Orléans. Vers la fin de sa vie,
                        il entreprit le pèlerinage de Rome, mais mourut en route, à Tonnerre, le 27 janvier
                        1022.
                     
                     
                     
                     - Baillet, Adrien,Les vies des Saints, t. 2., Paris, Jean-Th. Herissant, 1739, pp. 385-387. Livre numérique Google, Internet, 27 février 2013.https://books.google.fr.
 - Guérin, Paul, Les petits bollandistes vies des saints de l'Ancien et du Nouveau Testament d'après le Père Giry, t. 2, Paris, Bloud et Barral, 1882, pp. 46-49. Livre numérique Google, Internet, 25 février 2013.https://books.google.fr.
 - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 962. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 25 février 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 
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Saint Thomas (Patriarche de Constantinople)
Saint Thomas fut d'abord un diacre dans la Grande Église de Constantinople et plus tard, en 607, patriarche. Il fut pendant trois années, un pasteur zélé pour
                        l'orthodoxie et la conduite évangélique des fidèles. 
                     
                     
                     
                     - Saint Thomas, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 16 janvier 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/6257/Saint-Thomas.html.
 
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Saint Thomas d’Aquin
Thomas d'Aquin (c. 1224-1274) est célèbre pour son œuvre théologique et philosophique.
                        Considéré comme l'un des principaux maîtres de la philosophie scolastique et de la
                        théologie catholique, canonisé en 1323, il fut proclamé docteur de l'Église en 1567.
                        Son ouvrage le plus célèbre est sans doute sa Somme théologique écrit entre 1266 et 1273 et resté inachevé, mais il publia de son vivant beaucoup
                        d'autres ouvrages.
                     
                     
                     
                     - Thomas d'Aquin, Wikipédia l'encyclopédie libre (29 juin 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 7 juillet 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_d'Aquin.
 - Somme théologique, Wikipédia l'encyclopédie libre (27 septembre 2019), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 10 mai 2020. https://fr.wikipedia.org/wiki/Somme_th%C3%A9ologique.
 - Liste des œuvres de Thomas d'Aquin, Wikipédia l'encyclopédie libre (13 août 2020), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1 septembre 2020. https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_%C5%93uvres_de_Thomas_d%27Aquin#Questions_disput%C3%A9es.
 
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Saint Thyrse
Saint Thyrse fut martyr à Alexandrie à la fin du IIe siècle. Il fut arrêté avec saint
                        Andoche, son compagnon, et saint Félix, son hôte, à Saulieu près d'Autun pour avoir
                        prêché la religion chrétienne. Après avoir subi une longue et cruelle flagellation,
                        ils furent suspendus en l'air par les pieds pendant un jour et puis jetés dans un
                        feu. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 1178. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 26 novembre 2012. https://gallica.bnf.fr/.
 
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Saint Thyrse d'Apollonie
Martyr à Apollonie en Phrygie, au milieu du IIIe siècle, sous l'empereur Dèce. Il souffrit avec saint Leuce et
                        saint Callinique, et son supplice aurait été celui du prophète Isaïe, la scie.
                     
                     
                     
                     - Guérin, Paul, Les petits bollandistes vies des saints de l'Ancien et du Nouveau Testament d'après le Père Giry, t. 1, Paris, Bloud et Barral, 1882, p. 583. Livre numérique Google, Internet, 13 février 2013.https://books.google.fr.
 - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 1177-1178. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 13 février 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 
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Saint Théodore
Saint Théodore, aussi Théodore Tiron, Théodore le Conscrit ou Théodore d'Amassée, est un personnage de la tradition chrétienne. Il était un soldat romain et fut condamné
                        à être brûlé vif sous l'ordre de l'empereur Maximien au début du IVe siècle.
                     
                     
                     
                     - Théodore (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Saint Théodore le Conscrit, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 6 février 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/5793/Saint-Theodore-le-Conscrit.html.
 
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Saint Théodose le Cénobiarque ou le Grand
Abbé en Palestine, né vers 424 en Cappadoce et mort en 529.  Après de longues années de vie solitaire, il groupa autour de lui
                        de nombreux disciples, près de 400 au moment de sa mort, et leur fit mener la vie
                        commune dans les monastères qu'il avait bâtis. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 1114-1118. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 19 novembre 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Théodose le Cénobiarque, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 19 novembre 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/411/Saint-Theodose-le-Cenobiarque.html.
 
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Saint Tiburce
Tiburce, martyr à Rome, était fils de saint Chromace (ou Chromatius), qui avait été
                        vicaire du préfet de la ville sous les empereurs Carin et Dioclétien. Tiburce embrassa
                        le christianisme en même temps que son père, en 283, tous les deux convertis par saint
                        Sébastien. Amené pour ce motif devant le juge Fabien, il se mit à discourir sur divers
                        points de la foi chrétienne. Dans la fureur, le juge ordonna de couvrir le pavé de
                        charbons ardents et le força de marcher nu-pieds sur le brasier, ce qui fit Tiburce
                        sans éprouver aucune douleur. Ce miracle ayant été attribuée à la magie, Tiburce fut
                        conduit hors de la ville et décapité en l'an 286. 
                     
                     
                     
                     - Cahier, Charles,Caractéristiques des Saints dans l'art populaire, t. 1., Paris, Poussielgue frères, 1867, p. 203. Livre numérique Google, Internet, 6 mars 2013.https://books.google.fr.
 - Pétin, L.-M.,Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 1179. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 6 mars 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 
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Saint Timothée
Timothée vécut à Lystres, en Asie Mineure, au premier siècle. Selon les Actes des apôtres 17, il accompagna Paul pendant ses deux derniers voyages missionnaires. Il mourut à Éphèse (une cité d’Ionie, en Turquie). Il est le destinataire de deux Épîtres pauliennes.
                     
                     
                     
                     - Timothée (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Timothée de Lystre, Wikipédia l'encyclopédie libre (15 juin 2020), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 27 juillet 2020. https://fr.wikipedia.org/wiki/Timoth%C3%A9e_de_Lystre.
 
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Saint Valentin (en lat. Valentinus)
 Saint Valentin fut prête de l'Église romaine et martyr au IIIe siècle. Il fut arrêté
                        sous l'empereur Claude II parce qu'il donnait secours aux confesseurs détenus dans
                        les prisons. L'empereur ordonna qu'on le fit battre de verges et le condamna ensuite
                        à la décapitation. Valentin fut exécuté le 14 février 270. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 1217. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 26 novembre 2012. https://gallica.bnf.fr/.
 
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Saint Valère (en lat. Valerius)
Saint Valère, évêque de Trèves, fut envoyé par le saint-siége de Rome dans les Gaules,
                        vers le milieu du IIIe siècle, et succéda à saint Euchaire, premier évêque de Trèves.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M.,Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 1219. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 13 février 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Valère de Trèves, Wikipédia l'encyclopédie libre (20 octobre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 13 février 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Valère_de_Trèves.
 
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Saint Valérien
L'un des quarante martyrs de Sébaste en Arménie, souffrit diverses tortures pendant la persécution de l'empereur Licinius, et fut ensuite condamné, ainsi que ses compagnons, à être exposé nu sur un étang glacé où ils moururent presque tous de froid. Comme ceux qui vivaient encore ne pouvaient plus marcher, à cause de l'engourdissement de leurs membres, on les chargea sur des voitures pour les conduire à un bûcher où leur corps furent livrés aux flammes, l'an 320. 10 mars.
- Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 1222. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 3 décembre 2012. https://gallica.bnf.fr/.
 
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Saint Valérien de Cimiez
Évêque de Cemèle ou Cimiez, sur les frontières de la Provence, Valérien est l'auteur
                        de vingt Homélies avec une Epître adressée aux moines.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 1223. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 24 janvier 2014. https://gallica.bnf.fr/.
 - Valérien de Cimiez, Wikipédia l'encyclopédie libre (24 septembre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 24 janvier 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Valérien_de_Cimiez.
 
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Saint Venceslas ou Wenceslas (en lat. Wenceslaüs)
Duc de Bohême et martyr, né vers le commencement du Xe siècle, fils de Wardislas,
                        duc de Bohême, et petit-fils de sainte Ludmille. Il favorisa le christianisme, une
                        politique qui mécontenta les nobles sous sa tutelle. Il fut assassiné par son frère
                        Boleslav Ier en l'an 938. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 1284-1285. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 16 mai 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Venceslas , Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 16 mai 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1934/Saint-Venceslas.html.
 
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Saint Victorin
Évêque d'Amiterne et martyr au premier siècle. Pour mener une vie plus pénitente,
                        saint Victorin quitta son frère, saint Séverin, avec qui il vivait en ermitage, et se retira dans une grotte où d'abord il vécut
                        dans une grande ferveur. Mais après y avoir demeuré un an, il fut séduit et vaincu
                        par le démon qui lui apparut sous la forme d'une jeune fille. Il alla aussitôt confesser
                        son pêché à son frère et s'imposa une grande pénitence. 
                     
                     
                     
                     - Bulteau, Louis, Histoire de l'ordre de St. Benoit, t. 1, Paris, Antoine Dezallier, 1691, pp. 114-115. Livre numérique Google, Internet 15 mai 2013. https://books.google.fr/.
 
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Saint Vincent
Saint Vincent fut diacre et martyr à Valence au IVe siècle. Il fut arrêté et jeté
                        en prison avec son évêque, saint Valérien, sous l'ordre de l'empereur Dacien. Il fut
                        attaché sur le chevalet et on le déchira ensuite avec des ongles de fer. Malgré ses
                        souffrances, il chantait, riait et répondait avec humour aux humeurs de ses bourreaux.
                        Il fut torturé jusqu'à sa mort le 22 janvier de l'an 304. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 1262. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 3 décembre 2012. https://gallica.bnf.fr/.
 
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Saint Vincent Ferrier (en esp. Vicente Ferrer)
Prêtre de l'Ordre dominicain, né à Valence en 1355 et mort à Vannes en 1419. Il enseigna
                        à Valence, prit parti pour Clément VII lors du grand schisme d'Occident, fut appelé
                        en Avignon par Benoît XIII dont il fut le confesseur, mais s'en détacha et, en 1416,
                        prononça l'acte de renonciation des rois de Castille, Aragon et Navarre à l'obédience de cet antipape. La fin de sa vie fut celle d'un prédicateur
                        itinérant, en Italie, en Espagne, en France. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages,
                        notamment les Suppositions dialectiques et des Traités de la fin du monde, de la ruine, de la vie spirituelle, de la dignité ecclésiastique
                           et de la foi catholique.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 1264-1267. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 5 novembre 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Vincent Ferrier (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Vincent Ferrier, Wikipédia l'encyclopédie libre (7 avril 2024), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 20 mai 2024. https://fr.wikipedia.org/wiki/Vincent_Ferrier.
 
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Saint Winoc ou Pinnock (en lat. Winocus)
Abbé de Wormhout en Flandre et disciple de saint Bertin, né vers le milieu du VIIe
                        siècle et mort en 717. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 1300-1301. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 23 juin 2014. https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Winnoc, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 23 juin 2014. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/56/Saint-Winnoc.html.
 
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Saint Wulfran ou Vulfran (en lat. Wulfrannus)
Archevêque de Sens et missionnaire, né vers le milieu du VIIe siècle. En 682, il fut
                        nommé au siège épiscopal de Sens et, de là, partit évangéliser la Frise où il obtint
                        la conversion du chef de ce pays. Il se retira au monastère de Saint Vandrille, où
                        il mourut en 720. Il est patron d’Abbeville, qui possède ses reliques. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 1307-1308. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 20 juin 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Saint Wulfran, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 20 juin 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/841/Saint-Wulfran.html.
 
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Saint Wulstan ou Wulfstan (en lat. Wulstanus)
Né en 1008 à Icentum, dans le comté de Warwick, saint Wulstan fut évêque de Worcester
                        de 1062 à 1095. Il fut le seul évêque à conserver son siège sous le règne de Guillaume le Conquérant après la conquête normande de l'Angleterre.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M.,Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 1308-1310. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 17 avril 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Wulfstan (mort en 1095), Wikipédia l'encyclopédie libre (17 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 17 avril 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Wulfstan_(mort_en_1095).
 
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Saint Xenophon
Saint catholique et orthodoxe du VIe siècle; fête le 26 janvier. Sénateur de Constantinople, il décide de quitter le monde avec l'accord de sa femme et s'installe dans le monastère
                        de Palestine.
                     
                     
                     
                     - Baudet, Dom,Dictionnaire hagiographique mis à jour à l'aide des travaux les plus récents, Paris, Librairie Bloud et Gay, 1925, p. 657, Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 13 janvier 2016 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k757712/f670.image.r=Dictionnaire%20hagiographique.
 
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Saint Émilien (en lat. Æmilianus)
Émilien fut soldat et martyr à Cyrthe en Numidie avec saint Agape et saint Secondin,
                        évêques, et plusieurs autres, pendant la persécution de l'empereur Valérien. Il fut
                        arrêté, incarcéré et exécuté en l'an 259.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M.,Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 847-848. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 6 mars 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 
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Saint Éphrem
Docteur de l'Église, surnommé le docteur du Saint Esprit. C'était un diacre, théologien
                        et auteur prolifique d'hymnes en langue syriaque, du VIe siècle, d'une très grande
                        importance autant pour l'Église catholique que pour l'Église orthodoxe. 
                     
                     
                     
                     - Éphrem le Syrien, Wikipédia l'encyclopédie libre (6 octobre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 26 novembre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Éphrem_le_Syrien.
 - Éphrem (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Saint Étienne 1er de Hongrie (en hong. Szent István)
  Né v.969 – 1038, fils de Ceysa, était le premier roi chrétien de Hongrie. Il imposa
                        le christianisme à son royaume en accueillant les missionnaires et en combattant les
                        Magyars païens lors de la révolte conduite par le chef Ajtony (v.1003). Il fut canonisé
                        en 1081.  
                     
                     
                     
                     - Étienne 1er de Hongrie, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 septembre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 24 septembre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tienne_Ier_de_Hongrie.
 - Étienne 1er (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Godescard, Jean François,La vie des saints, pères et Martyrs, Paris, Furne et Ce., 1844, p.399-400.
 
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Saint Étienne le Jeune
 Abbé et martyr, il naquit à Constantinople en 714. L'empereur Constantin V le fit conduire en prison, lui réservant à un supplice cruel. Étienne fut frappé
                        de verges et ensuite traîné en chaînes par les rues, accablé de coups de pierres et
                        de bâtons. Un des furieux lui chargea sur la tête un coup si violent qu'il lui fit
                        jaillir la cervelle. On continua d'insulter son cadavre jusqu'à ce que ses membres
                        fussentmis en pièces et que ses entrailles fussent répandues sur la terre. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 892-894. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 26 novembre 2012. https://gallica.bnf.fr/.
 
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Sainte Agathe
 Sainte Agathe était une vierge et martyre au troisième siècle en Sicile. Née à Catane,
                        dans une maison noble, Agathe se consacra à Dieu dès sa jeunesse et lui avait ainsi
                        consacré sa virginité. Le gouverneur de Catane, Quintien, la convoitait et, malgré
                        une entremetteuse, Aphrodisie, il ne parvint pas à la persuader de céder à sa passion.
                        Irrité de sa fermeté, Quintien ordonna qu'on la reconduisit en prison, où elle souffrit
                        les plus horribles tortures. Parmi les tortures qu'elle endura, on lui arracha les
                        seins à l'aide de tenailles. Mais Saint Pierre, lui étant apparu dans une vision, la consola et guérit ses blessures. D'autres tortures
                        finirent par lui faire perdre la vie et son décès fut accompagnée d'un tremblement
                        de terre qui ébranla toute la ville. 
                     
                     
                     
                     - Agathe de Catane, Wikipédia l'encyclopédie libre (24 septembre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 26 novembre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Agathe_de_Catane.
 - Godescard, Jean François, La vie des saints, pères et Martyrs, Paris, Furne et Ce., 1844, pp. 75-76.
 - Sainte Agathe de Catane', Nominis, Internet, 26 novembre 2012. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/571/Sainte-Agathe-de-Catane.html.
 
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Sainte Agnès
Sainte Agnès de Rome (209-303 ap. J.-C.) était une vierge et martyre dont l'histoire
                        est racontée par saint Damase, saint Ambroise et d'autres. À l'âge de douze ans, ayant refusée les avances du fils d'un préfet
                        romain puisqu'elle était chrétienne et promise à Jésus-Christ, Agnès fut enfermée dans un lupanar. Lorsque le fils du préfet vint la conquérir,
                        un démon l'étrangla et il mourut. Son père, le préfet, ordonna qu'Agnès soit brulée
                        mais le feu l'épargna et tua le bourreau. Enfin Agnès fut égorgée. 
                        Elle est la patronne de la chasteté, des couples, de la pureté corporelle, des filles,
                        des victimes de viol et des vierges. 
                     
                     
                     
                     - Agnès de Rome, Wikipédia l'encyclopédie libre (24 février 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1 mars 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Agnès_(sainte).
 - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 68-70. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 4 mars 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 
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Sainte Aldegonde
Sainte et abbesse Franque, né vers 630, Aldegonde est la patronne du cancer et des
                        plaies. Elle est la Sainte la plus reconnue des Saints Mérovingiens. Elle fit construire
                        l'Abbaye de Mauberge entre 659 et 661, s'étant consacrée à Dieu suite à son refus de se marier. Elle mourut
                        en 684 d'un cancer au sein.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 93-94. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 8 avril 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Aldegonde, Wikipedia, the Free Encyclopedia (6 mars 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 15 mars 2012. https://en.wikipedia.org/wiki/Aldegonde.
 
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Sainte Anastasie
Selon la légende, Sainte Anastasie serait née à Rome vers le IVe siècle. Elle aurait
                        épousé un homme païen nommé Publius. Elle fut martyrisée à Sirmium sur l'île de Palmaria
                        (v. 304) lors de la persécution des chrétiens par l'empereur Dioclétien. Vers la fin du Ve siècle, la martyre devint l'un des saints vénérés à Rome et son
                        nom fut ajouté au Canon de la messe.
                     
                     
                     
                     - Anastasie d'Illyrie, Wikipédia l'encyclopédie libre (31 décembre 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 6 janvier 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Anastasie_d%27Illyrie.
 - Kirsch, Johann Peter, St. Anastasia, The Catholic Encyclopedia, New York, Robert Appleton Company, 1907, vol. I. New Advent, Internet, 6 janvier 2012. https://www.newadvent.org/cathen/01453a.htm.
 
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Sainte Anne
Épouse de saint Joachim et mère de la sainte Vierge Marie. On ignore les détails de sa vie et l’année de sa mort, mais elle aurait vécu au
                        premier siècle. L’Écriture sainte ne fait d’elle aucune mention formelle. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 190. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 21 juin 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Anne (protévangile), Wikipédia l'encyclopédie libre (7 avril 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 21 juin 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_(protévangile).
 
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Sainte Apolline (en lat. Apollonia)
Vierge et martyre en Alexandrie au IIIe siècle. Elle fut arrêtée en l'an 249 lors
                        des persécutions de l'empereur Dèce. On lui cassa les dents en la frappant avec violence
                        à la figure, ensuite on la conduisit hors de la ville, où l'on alluma un grand feu,
                        dans lequel on menaça de la jeter si elle refusait de proférer certaines paroles impies.
                        Elle se jeta elle-même au milieu des flammes. Elle est la patronne des dentistes et
                        est invoquée contre les maux de dents. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 239. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 14 mai 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Apolline d'Alexandrie, Wikipédia l'encyclopédie libre (14 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 14 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_Appoline.
 
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Sainte Aquila de Césarée de Mauritanie
Martyre chrétienne et épouse de saint Sévérien. Sévérien et Aquila furent arrêtés et jetés dans les flammes pendant la persécution
                        de l'empereur Dioclétien à Césarée de Mauritanie vers l'an 303.
                     
                     
                     
                     - Saints Sévérien et Aquila, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 3 octobre 2012. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11381/Saints-Severien-et-Aquila.html.
 
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Sainte Archélaide ou Arquelaide (en lat. Archelaïs)
Sainte Archélaide fut vierge et martyre près de Noie en Campanie. Elle est honoré
                        le 18 janvier. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 249-250. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 28 janvier 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 
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Sainte Barbe (en lat. Barbara)
Vierge et martyre à Nicomédie, en l'an 235, pendant la persécution de l'empereur Maximin
                        Ier. Elle fut emprisonnée pour la foi et subi la torture des lampes ardentes. Ensuite,
                        on lui brûla certaines parties du corps et on lui coupa les mamelles, mais elle refusa
                        toujours d'abjurer sa foi. Elle fut enfin décapitée par son père, Dioscore. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M.,Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 348. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 27 mars 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Barbe la grande martyre, Wikipédia l'encyclopédie libre (20 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 27 mars 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Barbe_la_grande_martyre.
 
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Sainte Berthe (en lat. Bertha)
Première abesse d'Avenay, près de Reims, et martyre au VIIe siècle. Elle épousa un
                        jeune seigneur nommé Gombert, qui était proche parent des rois Clovis II et Sigebert
                        II. Les deux époux prirent la résolution de vivre dans la continence dès le premier
                        jour de leur mariage. À la mort de Gombert, Berthe utilisa son héritage pour bâtir
                        des monastères. Furieux de ne rien toucher, ses neveux l'assassinèrent en l'an 680.
                        Mais leur crime accompli, ils éprouvèrent de si violents maux de tête que pour y échapper,
                        ils se fracassèrent le crâne contre le mur. Sainte Berthe était invoquée contre la
                        folie. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 431. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 14 mai 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Berthe d'Avenay, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 14 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Berthe_d'Avenay.
 
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Sainte Brigide ou Brigitte
Abesse de Kildare, dont elle aurait fondé le monastère v. la fin du Ve s. L'une des patronnes de l'Irlande. Fête le 1er février.
- Brigide ou Brigitte (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Sainte Catherine de Gênes
Mystique italienne et veuve, née à Gênes en 1447, morte le 14 septembre 1510. Elle
                        est l’auteur d’un Traité sur le Purgatoire et un Dialogue où elle insiste particulièrement sur la nécessité de la mortification universelle
                        et de l’humilité parfaite.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 541-542. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 17 juillet 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Catherine de Gênes, Wikipédia, L'encyclopédie libre (19 juillet 2019), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 6 août 2020. https://fr.wikipedia.org/wiki/Catherine_de_G%C3%AAnes.
 
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Sainte Catherine de Sienne
Née à Sienne en 1347, Catherine était une mystique italienne du tiers ordre de Saint-Dominique qui exerça une grande influence sur l'histoire de la papauté et sur l'Église Catholique.
                        Elle se fit connaître par sa passion et les phénomènes mystiques et elle réunit vite
                        un cercle de disciples. Catherine accomplit deux missions à Avignon avec l'aumônier
                        des dominicains en tant qu'ambassadrice de Florence et son influence auprès du pape
                        Grégoire XI jouait un grand rôle dans sa décision de quitter Avignon pour Rome en
                        1377. Pendant le grand Schisme d'Occident elle écrivit de nombreuses lettres aux princes
                        et cardinaux pour promouvoir l'obéissance au pape Urbain VI.
                     
                     
                     
                     Elle mourut en 1380. Publié en 1472, son œuvre principale, Le Dialogue de la Divine Providence, est un ensemble de traités spirituels écrits sous forme d'un dialogue entre elle
                        et Dieu. L'Église reconnut sa grande influence et l'importance théologique de ces
                        écrits. Elle fut canonisée en 1461, déclarée sainte patronne de Rome en 1866 et de
                        l'Italie en 1939, et (avec Thérèse d'Avila) elle fut la première femme déclarée Docteur de l'Église en 1970.
                     
                     
                     
                     - Catherine de Sienne, Wikipédia l'encyclopédie libre (21 mars 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 mars 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_Catherine_de_Sienne.
 - Catherine de Sienne (sainte), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Pétin, L.-M.,Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 531-537. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 1 mai 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 
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Sainte Claire d'Assise
Abbesse, née en 1193 à Assise et morte en 1253. Sous la direction de saint François d'Assise, elle fonda, en 1212, l'ordre des Pauvres Dames, dites 
                     
                     
                     
                     clarisses, pour lesquelles elle rédigea une règle fort austère (v. 1247-1252). Alexandre IV la canonisa en 1255.
- Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 613-617. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 22 avril 2014. https://gallica.bnf.fr/.
 - Claire (sainte), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Claire d'Assise, Wikipédia l'encyclopédie libre (1 avril 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Claire_d'Assise.
 
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Sainte Claire de Montefalco
Née en 1268 à Montefalco, sainte Claire était une religieuse italienne mystique de
                        la fin du XIIIe et du début du XIVe siècle. Vierge et abbesse de l'ordre de Saint Augustin, elle mourut dans un âge peu avancé, le 18 août 1308. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 617-618. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 23 janvier 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Claire de Montefalco, Wikipédia l'encyclopédie libre (1 novembre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 23 janvier 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Claire_de_Montefalco.
 
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Sainte Cunégonde de Luxembourg
Impératrice germanique née vers 975 et morte le 3 mars 1033 ou 1039 à Kaufungen. Elle
                        épousa en 998 le duc Henri de Bavière qui devint l'empereur Henri II et fut plus tard canonisé. Comme les époux laissèrent une réputation de piété et
                        qu'ils n'eurent pas d'enfant, une légende tardive veut qu'ils aient fait vœu de continence
                        au soir de leurs noces. À la mort de son mari, sainte Cunégonde se retira à l'abbaye
                        de Kaufungen qu'elle avait fondée.
                     
                     
                     
                     - Cunégonde (sainte), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Cunégonde de Luxembourg, Wikipédia l'encyclopédie libre (21 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 25 mars 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cunégonde_de_Luxembourg.
 
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Sainte Delphine
Delphine de Glandèves (ou de Sabran), née en 1283 à Pui-Michel dans les Alpes provençales,
                        fut l'épouse de Saint Elzéar, comte d'Arian. Le jour de leurs noces, Elzéar et Delphine s'engagèrent, d'un commun
                        consentement, à passer toute leur vie dans la continence. Veuve en 1323, Delphine
                        continua à vivre à la cour de Naples où pendant 17 ans elle fut la confidente de la reine Sancia.
                     
                     
                     
                     Bien que désignée comme une sainte dans l'imaginaire populaire, Delphine ne fut jamais
                        canonisée, contrairement à son mari.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 839-843. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 21 janvier 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Delphine de Sabran, Wikipédia l'encyclopédie libre (21 février 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 21 janvier 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Delphine_de_Sabran.
 
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Sainte Dorothée
Vierge et martyre à Césarée en Cappadoce au IVe siècle, elle souffrit diverses tortures par ordre de Sapricius, gouverneur de la province, qui voulait la contraindre à se marier ou à adorer les
                        idoles. Cependant, sa résolution était inébranlable, et elle fut condamnée à perdre
                        la tête. Avant sa mort, elle réussit à convertir un jeune avocat, nommé Théophile,
                        qui fut immédiatement mis à la torture et subit la mort. Dorothée subit le martyre
                        pendant la persécution de Dioclétien, le 6 février 311. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 779. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 3 juillet 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Dorothée de Césarée, Wikipédia l'encyclopédie libre (14 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 3 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_Dorothée.
 
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Sainte Eustochie (en lat. Eustochium)
Vierge et abbesse, née à Rome vers l’an 364. Elle est la sœur de sainte Blésille et
                        la fille de sainte Paule 
                        à laquelle elle succéda à la tête du monastère de Bethléem. Vers l’an 382, elle prit saint Jérôme 
                        pour son guide spirituel, et s’engagea à rester toute sa vie dans l’état de virginité.
                        À cette occasion, saint Jérôme lui adressa une lettre intitulée 
                        De custodia virginitatie, son traité De la Virginité, plus connu sous le nom de Lettre à Eustochie.
                     
                     
                     
                     Hymettius, un oncle d'Eustochie, ainsi que sa femme, Prætextata, essayèrent vainement
                        de la persuader la jeune femme de quitter cette vie austère et de jouir des plaisirs
                        du monde, mais elle resta ferme dans sa vœu de virginité perpétuelle.
                     
                     
                     
                     Sainte Eustochie mourut un an avant saint Jérôme, l’an 419, et fut enterrée auprès de sa mère.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 950-951. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 4 juillet 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Eustochium, Wikipédia l'encyclopédie libre (15 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 4 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Eustochium.
 
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Sainte Eusébie ou Xène
Sainte Eusébie, dite l'Hospitalière  ou l'Étrangère, vierge et abbesse, naquit à Rome dans une famille noble et riche au Ve siècle. Elle
                        avait pris la fuite avec deux de ses servantes pour embrasser la vie monastique, et
                        devint diaconesse à Mylase.
                     
                     
                     
                     - Bulteau, Louis, Essai de l'histoire monastique d'Orient, Paris, L. Billaine, 1680, p. 444-447. Livre numérique Google, Internet, 8 mai 2013. https://books.google.fr.
 - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 1310. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 8 mai 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 
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Sainte Françoise Romaine (en lat. Francisca)
Veuve et fondatrice des Collatines ou Oblates, née à Rome en 1384, d’une famille noble.
                        À onze ans, elle voulait se faire religieuse, mais ses parents n’y ayant pas consenti,
                        elle entra par obéissance dans un mariage, et épousa, en 1396, Laurent Ponzani, jeune
                        seigneur romain. Elle continua une vie de piété et de pénitence pendant les quarante
                        ans que dura leur union. Le 15 août 1425, elle fonda l’association des Oblates de
                        Marie, rattachée aux bénédictins du mont Olivet, dont saint Eugène IV confirmera la
                        règle en 1437. Elle mourut d’une maladie le 9 mars 1440. Paul V la canonisa en 1608.
                        
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 1103-1105. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 18 juillet 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Françoise Romaine, Wikipédia l'encyclopédie libre (5 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 18 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Françoise_Romaine.
 
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Sainte Félicité
Sainte Félicité de Rome était veuve martyre avec ses sept fils en 150 ou 164.
                     
                     
                     
                     - Félicité de Rome , Wikipédia l'encyclopédie libre (20 août 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 10 mars 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9licit%C3%A9_de_Rome.
 
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Sainte Geneviève (en lat. Genovefa)
Vierge chrétienne et patronne de Paris, née à Nanterre vers l'an 422. Elle n'avait
                        que sept ans lorsqu'elle décida de se consacrer à Dieu. Ses prières auraient détourné
                        de Lutèce les armées d'Attila en l'an 451. Elle mourut à l'âge de quatre-vingt-neuf ans en l'an 512 et fut enterrée
                        sur la montagne Sainte-Geneviève (actuel Panthéon). 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 1154-1157. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 8 mai 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Geneviève (sainte), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Sainte Gertrude de Helfta ou Gertrude la Grande
Abbesse et vierge, née en 1256 à Eisleben, dans la haute Saxe, et morte vers 1301.
                        À l’âge de cinq ans, elle fut placée chez les Bénédictines de Rodersdorf et y fut
                        élevée dans la piété. En 1295, elle se retira avec ses religieuses dans le monastère
                        de Helfta et gouverna la communauté pendant quarante ans. Elle composa un livre des
                        Révélations, où elle fait le récit de ses communications avec Dieu. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 1188. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 17 juillet 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Sainte Gertrude de Helfta, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 17 juillet 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/154/Sainte-Gertrude-de-Helfta.html.
 
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Sainte Godeliève (en lat. Godoleva)
Sainte Godeliève (1049-1070), appelée aussi Godelina, Godelène, Godeleine ou Godelaine,
                        est une sainte et martyre flamade. Née dans le Boulonnais d'une famille noble et riche,
                        elle se montra dès son enfance un modèle de piété et de sagesse. Elle avait dix-huit
                        ans lorsqu'elle épousa Bertulphe, seigneur de Ghistelles. Quelque temps après leur mariage, Bertulphe décida de la
                        faire disparaître et l'enferma dans un cachot. Godeliève réussi à s'enfuir mais son père, par souci de conscience, porta cette séparation devant l'évêque de Tournai qui exigea
                        que les époux reprennent la vie commune. Godeliève lui obéit et revint chez Bertulphe
                        qui la fit étrangler par deux valets quelques jours après son retour. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 1205-1206. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 19 juin 2014. https://gallica.bnf.fr/.
 - Sainte Godelieve de Ghistelles, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 19 juin 2014. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1452/Sainte-Godelieve-de-Ghistelles.html.
 
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Sainte Hildegarde de Bingen
 Abbesse, mystique et bénédictine, née à Bermersheim en 1098, et morte à Rupertsberg,
                        près de Bingen, en 1179. Elle fonda les monastères de Rupertsberg (1147) et d'Eibingen
                        (1165). Ses révélations l'avaient rendue célèbre dans toute la chrétienté. Elle a
                        laissé, entre autres, un ouvrage mystique en latin, Sci vias (« Connais les chemins », 1141-1151). 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 1352. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 16 mai 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Hildegarde (sainte), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Sainte Ide
 Sainte Ide, veuve, fille d'un seigneur que Charlemagne honorait de sa confiance, fut élevée dans la piété et se perfectionna dans le service
                        de Dieu. Charlemagne la maria au comte Egbert et lui donna une dot considérable. Se trouvant veuve à un
                        jeune âge, sainte Ide se consacra à la pratique des bonnes œuvres et aux exercices
                        de pénitence. Elle se fit constuire une chapelle dans l'église qu'elle avait fondée
                        et elle s'y retirait souvent. Après plusieurs années, elle fut atteinte d'une maladie
                        longue et douloureuse, et mourut au début du IXe siècle.
                     
                     
                     
                     - Goujet, Claude-Pierre,Vies des saints pour tous les jours de l'année, t. 2, Paris, P.N. Lottin et Jean De Saint, 1730, p. 176-177. Livre numérique Google, Internet, 8 mai 2013. https://books.google.fr.
 - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 133. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 9 mai 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 
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Sainte Irène de Rome
  Une des saintes chrétiennes les plus vénérées. Veuve du martyr Saint Castule, Irène fut brûlée vive en 304 avec ses deux sœurs.  L'image d'Irène de Rome est dépeinte
                        dans plusieurs peintures célèbres auprès de Saint Sébastien dont elle soigne les blessures.
                        Selon l'histoire, Irène allait enterrer Sébastien, mais le trouvant encore vivant,
                        l'emporta secrètement dans sa maison.  
                     
                     
                     
                     - Irène de Rome, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 décembre 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 19 septembre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Irène_de_Rome.
 - Godescard, Jean François, La vie des saints, pères et Martyrs, Paris, Furne et Ce., 1844, p.46.
 
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Sainte Isidora (Folle-en-Christ)
Grande ascète du IVe siècle qui, dans un couvent de trois cents religieuses sur Tabenna,
                        une île dans la Thébaïde d'Égypte, choisit pour elle-même le combat spirituel singulier
                        de la folie en Christ. 
                     
                     
                     
                     - Sainte Isidora-la-folle, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 3 décembre 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/6756/Sainte-Isidora-la-folle.html.
 - Fol-en-Christ, Wikipédia l'encyclopédie libre (30 août 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 3 décembre 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Fol-en-Christ.
 
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Sainte Jeanne de France ou de Valois
(1464 à Nogent-le-Roi - 1505 à Bourges). Fille de Louis XI et de Charlotte de Savoie, après Anne de France. Handicapée, Jeanne fut mariée à son cousin Louis d'Orléans à l'âge de douze ans car son père ne voulut pas que ce dernier ait des héritiers
                        qui puissent faire concurrence pour le trone avec sa branche de la famille Valois-Orléans. Mais quand Louis XII accéda à la monarchie, il fit annuler son mariage avec Jeanne pour non-consommation.
                        Ainsi Jeanne de France se rendit-elle à Bourges pour y fonder l'ordre monastique de
                        l'Annonciade.
  
                     
                     
                     
                     - Jeanne de France, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Jeanne de France (1464 - 1505), Wikipédia l'encyclopédie libre (12 août 2009), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1er octobre 2009. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeanne_de_France(1464-1505).
 
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Sainte Jeanne d’Arc, dite la Pucelle d’Orléans
Héroïne française, chef de guerre et sainte de l’Église catholique, née à Domrémy
                        en 1412 et morte à Rouen en 1431. Petite bergère de Lorraine, elle entendit à l'âge
                        de treize ans des voix surnaturelles de saints martyrs qui lui ordonnaient de délivrer
                        la France alors occupée en majeure partie par les Anglais soutenus par les bourguignons,
                        lors de la guerre de Cent Ans. En 1429, elle persuade le roi de France à se faire
                        confier une armée. Elle délivra Orléans que défendait Suffolk et Talbot (mai 1429),
                        succès qui rendit confiance aux troupes. Après la victoire de Patay sur Talbot (juin
                        1429), elle prit Auxerre, Troyes, Châlons, s'ouvrant ainsi la route de Reims. En septembre
                        1429, en tentant de prendre Paris, Jeanne fut blessée, puis, après s'être repliée,
                        échoua devant La Charité-sur-Loire. Elle fut capturée par les bourguignons et vendue
                        par Jean de Luxembourg-Ligny aux Anglais (mai 1430). Elle fut condamnée à être brûlée
                        vive en 1431. Ce ne fut qu'en 1450 que Charles VII, qui n'avait rien tenté pour la
                        sauver, fit procéder une enquête qui aboutit à un procès de réhabilitation (1456).
                        Elle fut béatifiée en 1909 et canonisée en 1920. 
                     
                     
                     
                     - Jeanne d'Arc (sainte), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Jeanne d’Arc, Wikipédia l'encyclopédie libre (18 juillet 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 19 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeanne_d’Arc.
 
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Sainte Lidwine ou Liduvine (en lat. Lidvina)
 Vierge et mystique hollandaise, née à Schiedam en 1380, et morte en 1433. Dès son
                        enfance, elle montra une tendre dévotion à la sainte Vierge, et fit, à l'âge de douze
                        ans, le vœu de virginité. Atteinte ensuite de maladies extraordinaires, elle passa
                        les trente dernières années de sa vie sans jamais quitter le lit. Elle vécut dans
                        la mortification, connut extases et visions et attira de nombreux pèlerins. Elle mourut
                        dans son lit, âgée de cinquante-trois ans. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 271-272. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 9 mai 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Ludwine (sainte), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Sainte Lucie ou Luce
Vierge et martyre à Syracuse au début du IVe siècle sous les persécutions de Dioclétien.
                        Elle fut élevée dans la religion chrétienne par sa mère Eutychie et elle promit à
                        Dieu de passer toute sa vie dans la virginité. Sa mère fut attaquée d'un flux de sang
                        qui la tourmenta pendant quatre ans. Par la suite, toutes les deux se rendirent en
                        pèlerinage à Catane sur le tombeau de sainte Agathe pour demander à Dieu la guérison de son infirmité. Leurs prières furent exaucées.
                        Plus tard, le jeune homme auquel on l'avait destinée, en apprenant que Luce voulait
                        rester vierge, alla la dénoncer comme chrétienne. Elle fut condamnée à servir au lupanar,
                        mais Dieu la protégea. Ensuite, ni l'arrachement des dents et des seins, ni les flammes
                        du bûcher ne peuvent vaincre sa résistance, et il faut lui trancher la gorge. Dans
                        une autre version, elle s'arrache elle-même les yeux et les envoie à son fiancé, mais
                        la Vierge lui en fait renaître de plus beaux. Très populaire en Italie, en France,
                        en Allemagne, elle est invoquée pour guérir les maladies des yeux.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 312. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 14 mai 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Lucie ou Luce (sainte) , Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Sainte Macre (en lat. Macra)
Vierge et martyre au diocèse de Reims au IIIe siècle. Elle fut martyrisée à Fismes
                        pendant la persécution de Dioclétien, vers l'an 287, sous l'ordre du préfet Rictovaire.
                        Il la condamana d'abord au supplice du feu, puis il lui fit couper les mamelles et
                        la plongea au fond d'un cachot où on la roula sur des morceaux aigus de pots cassés.
                        Elle fut enterrée près de Fismes.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 337. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 15 mai 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Sainte Macre , Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 15 mai 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10717/Sainte-Macre.html.
 
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Sainte Marcionille ou Marcianille (en lat. Marcianilla)
Marcionille fut martyre en Égypte avec saint Celse, son fils, saint Julien l'Hospitalier et plusieurs autres en 313, sous l'empereur Maximin II.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M.,Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 381. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 18 mars 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 
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Sainte Marguerite de Hongrie (la bienheureuse)
Marguerite, née en 1242, fille du roi Béla IV de Hongrie et d'une princesse byzantine,
                        fut consacrée à Dieu par un vœu de ses parents dès sa naissance. À l'âge de trois
                        ans et demi, elle fut placée chez les Dominicains de Vesprin, puis rejoint le monastère
                        des dominicaines sur l'île des Lièvres (aujourd'hui l'île Marguerite). Elle refusa
                        une demande en mariage, préférant vivre une vie de moniale. Elle mourut à l'âge de
                        vingt-huit ans, le 18 janvier 1271.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M.,Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 388-389. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 8 avril 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Marguerite de Hongrie (sainte), Wikipédia l'encyclopédie libre (15 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 8 avril 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Marguerite_de_Hongrie_(sainte).
 
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Sainte Marie Madeleine (en gr. Magdalênê, de Magdala )
Dans les Évangiles, une des saintes femmes qui assistèrent à la Passion. Elle fut guérie par Jésus, qui chassa d'elle « sept démons ». Elle appartenait au groupe des femmes qui suivaient
                        Jésus et l'aidaient de leurs biens. Elle était présente lors de la mise au tombeau,
                        et, au matin de Pâques, elle fut la première à trouver le tombeau vide (Matthieu, XXVI, 6-13). On l'identifie avec la femme anonyme (pécheresse pour Luc, VII, 37) qui parfuma les pieds de Jésus. Dans Jean, XII, 1-8, cette femme est Marie de Béthanie, sœur de Marthe et de Lazare. Une légende la fit débarquer miraculeusement à Marseille avec Marthe et Lazare et
                        fonder le couvent de la Sainte-Baume. 
                     
                     
                     
                     - Marie Madeleine (sainte) , Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Marie de Magdala, Wikipédia l'encyclopédie libre (13 mai 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 14 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Magdeleine.
 
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Sainte Martine (en lat. Martina)
Martine était vierge et martyre à Rome au début du IIIe siècle. Elle fut mise à mort
                        pour la foi chrétienne en l'an 226 sous l'empereur Alexandre Sévère. Elle fut décapitée
                        après avoir subi diverses tortures.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M.,Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 438. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 18 mars 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Sainte Martine, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 18 mars 2013. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/531/Sainte-Martine.html.
 
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Sainte Maxime
 Martyre à Tuburbe, en Afrique, avec sainte Donatille et sainte Seconde pendant la persécution de Dioclétien. Maxime fut abreuvée de fiel et de vinaigre
                        par ordre du proconsul Anulin, battue cruellement, étendue sur le chevalet, brûlée
                        sur des grils et frottée de chaux. Après ces tourments, elle fut exposée aux bêtes,
                        qui ne lui firent aucun mal, et eut enfin la tête tranchée.  
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 471.. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 22 octobre 2012. https://gallica.bnf.fr/.
 
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Sainte Monique
Née à Thagaste (aujourd'hui Souk-Ahras, Algérie) vers 331 et morte à Ostie en 387, sainte Monique
                        fut la mère de saint Augustin. Elle se maria très jeune à Patrice, un homme païen dont le tempérament impétueux et l'infidelité incitèrent la discorde
                        dans leur mariage. C'était la foi chrétienne et la dévotion de Monique à son mari
                        et à son fils qui amenèrent Patrice et Augustin à se convertir.
                     
                     
                     
                     - Monique (sainte), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Pope, Hugh, St. Monica, The Catholic Encyclopedia, New York, Robert Appleton Company, 1911, vol. X. New Advent, Internet, 4 janvier 2012. https://www.newadvent.org/cathen/10482a.htm.
 
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Sainte Natalie
  Martyre chrétienne et épouse de Saint Adrien. Sainte Natalie soignaient en cachette les chrétiens emprisonnés par l'empereur Maximien
                        Galère vers 306.  
                     
                     
                     
                     - Adrien de Nicomédie, Wikipédia l'encyclopédie libre (1 juillet 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 24 septembre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Adrien_de_Nicomédie.
 
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Sainte Paule, Martyre
Martyre chrétienne (v. 273) et épouse de saint Lucillien. Paule, Lucillien et leurs quatres enfants, Claude, Hypatios, Paul et Denys, furent
                        arrêtés à Nicomédie et soumis à de cruelles tortures. Les enfants furent décapités
                        et Saint Lucillien fut crucifié dans le désert. Sainte Paule, qui les avait soignés
                        dans leur prison, fut décapitée.
                     
                     
                     
                     - Sainte Paule, Nominis Internet, 3 octobre 2012. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/7166/Sainte-Paule.html.
 
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Sainte Prisque
Vierge et martyre à Rome, Sainte Prisque avait à peine treize ans lorsqu'elle fut
                        arrêtée comme chrétienne. Elle fut torturée et décapitée sous l'ordre de Claude le
                        Gothique en l'an 270.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 816-817. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 6 février 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 
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Sainte Radegonde
Reine franque (en Thuringe v. 520 – Poitiers 587), épouse de Clotaire Ier. Après la révolte de la Thuringe et l'exécution de son frère par Clotaire (555), elle se fit consacrer diaconesse par saint Médard puis fonda l'abbaye de Sainte-Croix, près de Poitiers [...].
- Radegonde (sainte), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Sainte Rufine
Rufine était vierge et martyre à Rome. Elle était la sœur de sainte Seconde et la fille d'Astère, homme d'une famille sénatorienne. Promise en mariage à Armentaire,
                        qui apostasia en 257, pendant la persécution de l'empereur Valérien, elle rejeta avec
                        horreur la proposition qu'on lui faisaint d'abjurer et elle s'enfuit de la ville avec
                        sa sœur. Toutes les deux furent bientôt arrêtées et conduites devant Donat, préfet
                        de Rome, et décapitées.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M.,Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 917-918. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 18 mars 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 
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Sainte Seconde
 Martyre à Tuburbe, en Afrique, avec sainte Donatille et sainte Maxime pendant la persécution de Dioclétien. À douze ans, elle fut exposée aux bêtes, qui
                        ne lui firent aucun mal, et eut ensuite la tête coupée pendant la persécution de Valérien
                        et de Gallien.  
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 971. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 22 octobre 2012. https://gallica.bnf.fr/.
 
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Sainte Seconde de Rome
Seconde était vierge et martyre à Rome. Elle était la sœur de sainte Rufine et la fille d'Astère, homme d'une famille sénatorienne. Promise en mariage à Vérin,
                        qui apostasia en 257, pendant la persécution de l'empereur Valérien, elle rejeta avec
                        horreur la proposition qu'on lui faisait d'abjurer et elle s'enfuit de la ville avec
                        sa sœur. Toutes les deux furent bientôt arrêtées et conduites devant Donat, préfet
                        de Rome, et décapitées.
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M.,Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 971. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 18 mars 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 
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Sainte Symphorose
Sainte Symphorose, martyre de Tivoli, en Italie au IIe siècle, est connue comme la
                        mère de sept autres martyrs, ce qui est peut-être une légende apocryphe.
                     
                     
                     
                     - Ott, MichaelSt. Symphorosa. , The Catholic Encyclopedia. Vol. 14. New York: Robert Appleton Company, 1912. New Advent, Internet, 10 mars 2013.https://www.newadvent.org/cathen/14379a.htm.
 
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Sainte Thaïs
Pénitente en Égypte vers le commencement du IVe siècle. Elle fut convertie par saint
                        Paphnuce, qui la conduisit dans un monastère et l’enferma dans une cellule. Après
                        trois ans de pénitence, elle fut délivrée par l’intervention de saint Antoine et saint Paphnuce l’agrégea à la communauté des religieuses qu’il dirigeait. Elle
                        y mourut quinze jours plus tard, vers le milieu du IVe siècle. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 1084-1085. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 14 août 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 - Thaïs (sainte), Wikipédia l'encyclopédie libre (14 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 14 août 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Thaïs_(sainte).
 
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Sainte Théodote
Martyre à Nicée en Bithynie, pendant la persécution de Dioclétien, au IVe siècle. Elle fut arrêtée et brûlée vive avec ses trois fils en l'an 303.
                        
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 1123. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 15 avril 2014. https://gallica.bnf.fr/.
 - Sainte Théodote, Nominis Nominis.cef.fr, Internet, 15 avril 2014. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10344/Sainte-Theodote.html.
 
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Sainte Thérèse d’Avila ou Thérèse de Jésus
Religieuse et mystique espagnole, fondatrice des Carmélites déchaussées, née le 28
                        mars 1515 à Avila dans la Vieille-Castille, morte le 4 octobre 1582. Elle fonda de
                        nombreux couvents en Espagne et vit des expériences mystiques très fortes. Elle fut
                        béatifiée en 1614 par Paul V, puis canonisée par Grégoire XV en 1622. C’est en 1970
                        qu’elle fut proclamée docteur de l’Église par Paul VI, la première femme d’être reconnue
                        comme docteur de l’Église catholique. Sainte Thérèse est l’auteur de plusieurs ouvrages
                        tels que L’Histoire de sa vie, Le Chemin de perfection, Le Livre des fondations et Le Château de l’âme. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 1138-1147. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 17 juillet 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 - Sainte Thérèse d’Ávila, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 17 juillet 2013. https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Thérèse/146551.
 
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Sainte Triphène (en lat. Triphenes)
Triphène, martyre à Cyzique, dans l'Hellespont, souffrit plusieurs tourments et fut mise à mort par un taureau, à la fureur duquel elle avait été exposée par ordre du juge.L'année de son martye n'est pas exactement connue.
- Pétin, L.-M.,Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 1187. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 4 mars 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 
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Sainte Ulphe (en lat. Ulphia)
Vierge et martyre à Parcelet au VIIIe siècle. Elle était encore très jeune lorsqu'elle
                        consacra à Dieu sa virginité. Promise en mariage à un jeune homme, Ulphe s'enfuit
                        à l'âge de 18 ans et marcha de longs jours avant de s'effondrer, extenuée, dans un
                        pré, au bord d'une source près d'Armiens, où elle décida de fonder un ermitage. Le
                        lendemain, saint Domice, prêtre et solitaire du voisinage, la découvrit et décida
                        de l'aider à se construire un abri. Lorsque saint Domice mourut en 775, Ulphe, et
                        plusieurs autres vierges, fondèrent un monastère de femmes. Saint Ulphe décéda vers
                        le milieu du VIIIe siècle. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 2, 1201-1202. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 29 avril 2013. https://gallica.bnf.fr/.
 
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Sainte Zoë
  Martyre romaine, victime des persécutions de Dioclétien. En l'an 286, elle fut la
                        première des nouveaux convertis au christianisme par Saint Sébastien à être arrêtée
                        dans le palais de l'empereur Dioclétien. Elle fut suspendue par les pieds sur un feu
                        dont la fumée la suffoqua. Son époux, Saint Nicostrate, fut également arrêté et torturé.  
                     
                     
                     
                     - Godescard, Jean François, La vie des saints, pères et Martyrs, Paris, Furne et Ce., 1844, p.45-46.
 
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Sainte Élisabeth de Hongrie (en hong. Erzsébet)
Élisabeth (1207- Marburg 1231) est la fille du roi André de Hongrie. Elle fut fiancée
                        à 4 ans et mariée à 14 ans au landgrave Louis IV de Thuringe. Veuve à 20 ans, elle
                        entra dans le tiers ordre de Saint-François et se consacra à son hôpital de Marburg.
                        Elle meurt d'épuisement à 24 ans à Marburg.
                     
                     
                     
                     - Élisabeth de Hongrie (sainte), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Élisabeth de Hongrie, Wikipédia l'encyclopédie libre (23 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 25 mars 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Élisabeth_de_Hongrie.
 
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Sainte Élisabeth du Portugal ou Isabelle d'Aragon
(1271-1336). Reine du Portugal et sainte catholique connue pour sa piété religieuse
                        et ses mœurs austères. Mariée de très jeune âge au roi Denys du Portugal, elle fut une femme attentive et patiente, même face à l'infidelité de son mari.
                        De la même manière, elle fut une reine bienveillante qui se consacra au soin des pauvres
                        et des malades. Sainte Élisabeth assuma également le rôle de conciliateuse – elle
                        réussit à empêcher la guerre entre Denys et son fils Alphonse IV provoquée par le
                        ressentiment de celui-ci envers le favoritisme démontré aux fils illégitimes de son
                        père.
                     
                     
                     
                     Attendri enfin par la gentillesse et la patience constante d'Élisabeth, le roi Denys
                        se convertit à la fin de sa vie. Après la mort de son mari, la reine veuve entra dans
                        un couvent de clarisses à Coïmbra. Toutefois, lorsque Alphonse prit les armes contre
                        son gendre, le roi de Castille, Élisabeth se précipita à Estremoz et elle entreprit
                        de nouveau la charge de pacificateuse. Élisabeth parvint à réconcilier les deux rois,
                        mais elle mourut d'une fièvre peu après.
                     
                     
                     
                     - Capes, Florence, St. Elizabeth of Portugal, The Catholic Encyclopedia, New York, Robert Appleton Company, 1909, vol. V. New Advent, Internet, 9 janvier 2012. https://www.newadvent.org/cathen/05391a.htm.
 - Sainte Elisabeth du Portugal, Nomínis (1999), Nomínis, Internet, 9 janvier 2012. https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1599/Sainte-Elisabeth-du-Portugal.html.
 
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Salomon
Salomon fut le roi d’Israël de 972 à 932 av. J.-C. et le fils de Bethsabée et de David. Pendant son règne, Israël vît la construction du Temple, d’un palais, d’une flotte,
                        aussi bien qu'une alliance puissante entre Salomon et Hiram 1er de Tyr (ancienne cité
                        phénicienne) et le maintien d’une armée équipée de chars et de cavalerie. Selon la
                        tradition, ce roi aurait écrit le Cantique des cantiques, l’Écclésiaste, les Proverbes, la Sagesse, une partie des Psaumes et certaines Odes. I Rois, III, 16 de la Bible décrit la sagesse de Salomon. Lorsque deux femmes lui rendirent
                        visite, prétendant être la mère d'un enfant, il annonça qu’il fallait le partager
                        en deux dans l’espoir que la vraie mère y renoncerait. Ainsi la femme qui montra de
                        la compassion reçut-elle l’enfant. La locution jugement de Salomon se voit associé donc à un jugement équitable.
                     
                     
                     
                     Malgré sa sagesse, Salomon avait une grande faiblesse – son amour des femmes, qui
                        était témoigné par ses septs cents épouses Princesses et trois cents concubines. Selon
                        I Rois XI, puisque Salomon se maria avec des femmes étrangères (des Moabites, des Hammonites,
                        des Iduméènnes, des Sidoniènnes et des Héthiènes) qui avaient détourné sa dévotion
                        vers leurs dieux, le Dieu d'Israël lui avertit que tout son royaume, à l'exception
                        d'une tribu, serait perdu pour son fils en faveur de son serviteur.
                     
                     
                     
                     - Salomon, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Samson (en hébr. Shimshin celui de Shemesh, du Soleil)
Personnage biblique, juge d’Israël (Juges, XIII-XVI). Consacré à Dieu (nazir), il porte intacte sa chevelure, siege de sa force. Il lutte contre les Philistins, en tue mille avec une mâchoire d’âne, mais est trahi par Dalila qui lui rase la tête et le livre. Prisonnier, il retrouve sa force et renverse le temple de Dagon sur lui-même et sur les Philistins.
- Samson en hébr. Shimshin celui de Shemesh, du Soleil, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Samuel
Personnage biblique, prophète et juge d'Israël. Il lutte victorieusement contre les Philistins, instaure la royauté en nommant Saül, puis, lorsque celui-ci devient indésirable, joint secrètement David. Il aurait vécu au -XIe s.
- Samuel, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Santarém
Ville du Portugal (région de Lisbonne-Vallée-du-Tage), dans le Ribatejo, sur le Tage.
                     
                     
                     
                     - Santarém, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Santarém (Portugal), Wikipédia l'encyclopédie libre (12 avril 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 16 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Santarém_(Portugal).
 
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Saprice (en lat. Sapricius)
Préfet à Césarée, en Cappadoce, au début du IVe siècle. Il condamna sainte Dorothée à perdre la tête parce qu’elle refusait d’adorer les idoles. 
                     
                     
                     
                     - Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, Paris, J. P. Migne, 1850, 1, 779. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 3 juillet 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 
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Sara ou Sarah, femmme d'Abraham
Femme du patriarche biblique Abraham. Selon le chapitre XII du livre de Genèse de l'Ancien Testament, lorsqu'Abraham et Sara arrivèrent en Égypte, de peur que les Égyptiens le tuât en raison de la beauté
                        de sa femme, Abraham fit passer Sara pour sa sœur. Pharaon, captivé par sa beauté, prit Sara comme épouse et montra sa faveur à Abraham par égard pour elle. Toutefois, Dieu infligea de grandes plaies à Pharaon et à sa
                        maison à cause de Sara. Pharaon, découvrant que Sara était, en fait, la femme d'Abraham, renvoya les deux de l'Égypte.
                     
                     
                     
                     Sara étant stérile, Abraham prit sa servante Agar comme concubine. Lorsque Sara devint jalouse, Agar fut renvoyée dans le désert où
                        elle donna naissance à Ismaël.
                     
                     
                     
                     - Sirat, René Samuel, Abraham, Encyclopédie Universalis en ligneInternet, 6 décembre 2015. https://www.universalis.fr/encyclopedie/abraham/.
 
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Sara, femme de Tobie
Dans le Livre de Tobie, Sara, fille de Raguel, devient la femme de Tobie. Elle est tourmentée par le démon Asmodée; afin de la libérer, Tobie la prend comme épouse.
                     
                     
                     
                     - Livre de Tobie, Wikipédia, l'encyclopédie libre(1 décembre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 5 décembre 2012.https://fr.wikipedia.org/wiki/Livre_de_Tobie.
 
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Sarmatie
Région occupée par les Sarmates, un peuple nomade indo-iranien venu d’Asie centrale,
                        entre le Ve siècle av. J.-C. et le IVe siècle ap. J.-C. Elle se situe actuellement
                        au nord du Pont-Euxin, de la Baltique à la mer Caspienne.
                     
                     
                     
                     - Sarmates n. m. pl., Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Sarmatians, Wikipédia l'encyclopédie libre (24 août 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 31 août 2010. https://en.wikipedia.org/wiki/Sarmatians.
 - Sarmatie n. f., Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Sarrasins ou Sarrazins
Nom donné, au Moyen Âge, par les Occidentaux aux musulmans.
- Sarrasins, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Saxons
Peuple germanique établi au IIe siècle au nord de l'Elbe, sur les côtes de la mer du Nord puis dans toute l'Allemagne du Nord-Ouest à la fin du IIIe siècle. Pirates, ils ravagèrent les côtes de la Gaule et de la Grande-Bretagne. Vers 450, certains Saxons allèrent s'établir en Angleterre avant les Angles. Les Saxons qui étaient restés en Germanie gagnèrent le Harz et l'Eichsfeld, s'établissant ainsi aux frontières du monde franc. La conquète de la Saxe fut entreprise par Charles Martel, continuée par Pépin le Bref et achevée par Charlemagne, qui mena de pair soumission et évangélisation de 772 à 804.
- Saxons, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Saül
Premier roi des Israélites (-1020 - -1000) selon la Bible.
                     
                     
                     
                     Troublé par un esprit maléfique, Saül appelle David, harpiste et soldat habile, pour l'apaiser par sa musique. Gagnant sa faveur, Saül
                        donne sa fille cadette à David en mariage et le fait chef de l'armée. Toutefois, devenant
                        jaloux des succès militaires de David et ayant peur qu'il usurpe son trône, Saül le
                        persécute et tente de l'assassiner. Ses attentats échouent et Saül, enfin, se donne
                        à la mort après sa défaite à Guilboa par les Philistins. David devient finalement
                        roi des Israëlites après la mort du fils de Saül.
                     
                     
                     
                     - Saül, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Saul, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 octobre 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 14 octobre 2010. https://en.wikipedia.org/wiki/Saul.
 
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Scipion Bargagli (en it. Scipione Bargagli)
Noble Siennois (1540-1612), frère de Girolamo Bargagli, il fut un des auteurs italiens
                        les plus distingués de la fin du 16e siècle. Il obtint de l'empereur Rodolphe II les titres de chevalier et de comte Palatin. Il fut l'un des membres les plus illustres
                        de l'Académie degl' Intronati de Sienne, dans laquelle il a pris le nom de lo Schietto.
                     
                     
                     
                     - Biographie universelle, ancienne et moderne,, t. 3, Paris, Michaud Frères, 1811, pp. 373-374. Livre numérique Google, Internet, 14 janvier 2014. https://books.google.fr/.
 
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Scythe
Nom de peuples errants dans le nord de l'Europe et de l'Asie. Fig. Homme barbare, grossier.
Veuillez consulter également la référence Scythie.
                     
                     
                     
                     - Scythe, Émile Littré : Dictionnaire de la langue française (1872-77), The ARTFL Project, Department of Romance Languages and Literatures, University of Chicago, Internet, 24 août 2009.
 
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Scythie
Région dans l'Eurasie s'étendant de l'Ukraine à l'Altaï inhabitée par les Scythes du VIIIe siècle av. J.-C. au IIe siècle ap. J.-C.
                     
                     
                     
                     - Scythes, Wikipédia l'encyclopédie libre (8 septembre 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 21 septembre 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/Scythes.
 - Scythia, Wikipédia l'encyclopédie libre (8 septembre 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 21 septembre 2010. https://en.wikipedia.org/wiki/Scythia.
 
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Secundus
 Secundus est un philosophe athénien du IIe siècle après J.-C. 
                     
                     
                     
                     - Secundus le Silencieux, Wikipédia l'encyclopédie libre (26 septembre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 29 octobre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Secundus_le_Silencieux.
 - Secundus d'Athènes, Wikipédia l'encyclopédie libre (3 septembre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 29 octobre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Secundus_d'Athènes.
 
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Seguin ou Sigwin Ier
(Sig, victoire ; Win, gagner, et signifie gagner la victoire ou le Victorieux). Comte de Bordeaux et de Saintes et duc des Gascons au IXe siècle. En 816, Louis le Pieux destitue Seguin, ce qui provoque la révolte des Gascons. L'empereur envoie une armée
                        dirigée par son fils Pépin qui les réduit en deux campagnes.
                     
                     
                     
                     - De Laffore, M. J. de Bourrousse, Nobiliaire de Guienne et de Gascogne : revue des familles d'ancienne chevalerie ou anoblies de ces provinces, antérieures à 1789, t. 3, Paris, Typographie G. Gounonilhou, 1860, pp. 90-92. Livre numérique Google, Internet, 4 mars 2014. https://books.google.ca/.
 - 816, Wikipédia l'encyclopédie libre (9 novembre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 4 mars 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/816.
 
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Seigneur Aison
Seigneur Gascon qui vécut au IXe siècle. 
                     
                     
                     
                     - Riencourt, Simon de, Abbrege chronologique de l'histoire de France, depuis le commencement de cette monarchie jusques a present, t. 1. Paris, Etienne Loyson, 1678, pp. 112-113. Livre numérique Google, Internet, 21 mars 2014.https://books.google.fr/.
 
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Septante
Les Septante sont les 70 ou 72 interprètes qui, selon l'opinion commune, traduisirent
                        en grec de la Bible hébraïque, le Tanakh. On appelle par extension "Septante" la version
                        grecque ancienne de la totalité des Écritures de l'Ancien Testament.
                     
                     
                     
                     - Septante, Wikipédia, L'encyclopédie libre (27 juin 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 7 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Septante.
 - Calmet, Augustin, Dictionnaire historique, critique, chronologique, géographique et littéral de la Bible, t. 4, Paris, Migne, 1830, pp. 178-184. Livre numérique Google, Internet, 10 janvier 2015. https://books.google.ca/.
 
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Servius Sulpicius Rufus
Servius Sulpicius, né vers -105, et mort en -43, était au jugement de Cicéron, son contemporain et son ami, le plus grand juriste de son époque. C'est aussi un
                        sénateur qui participe à la vie politique de la Rome antique à la fin de la période
                        républicaine et exerce le consulat en -51. 
                     
                     
                     
                     - Servius Sulpicius Rufus, Wikipédia l'encyclopédie libre (15 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 16 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Servius_Sulpicius_Rufus.
 
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Servius Tullius
Sixième roi de Rome (de -578 à -534). La légende lui attribua une série de réformes qui sont en réalité postérieures (-IIIe s. ?) : division de la cité en quartiers, du territoire en régions, répartition de la population en cinq classes selon la fortune (constitution servienne) et division de chaque classe en centuries pour faciliter l'organisation militaire. [...].
- Servius Tullius, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Sicile (en ital. Sicilia)
La plus grande île de la Méditerrannée formant une région autonome d'Italie.
                     
                     
                     
                     - Sicile, Wikipédia l'encyclopédie libre (9 décembre 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 23 décembre 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sicile.
 
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Sigebert de Gembloux
Moine bénédictin et hagiographe, polémiste et chroniqueur gibelin, né dans le Brabant
                        français vers 1030, et mort le 5 octobre 1112 à Gembloux. Son ouvrage le plus célèbre,
                        et historiquement très précieux, est sa Chronographia, une chronique universelle des événements les plus importants entre 379 ou 381 et
                        1111. 
                     
                     
                     
                     - Coutagne, Denis, Sigebert de Gembloux (1030 env. – 1112), Encyclopædia Universalis (2013), Paris, Encyclopædia Universalis, Internet, 18 juillet 2013. https://www.universalis.fr/encyclopedie/sigebert-de-gembloux/.
 - Sigebert de Gembloux, Wikipédia l'encyclopédie libre (6 juin 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 18 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sigebert_de_Gembloux.
 
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Sigismond Ier de Pologne, dit le Vieux ou le Grand
(Kosienice 1467 - Cracovie 1548). Roi de Pologne (1506-1548). Fils de Casimir IV Jagellon, il succéda à son frère Alexandre Ier Jagellon, comme grand duc de Lituanie, puis comme roi de Pologne. Il combattit les Moscovites, qu'il réussit à contenir en dépit de la perte de Smolensk (1514), imposa sa suzeraineté sur la Prusse orientale (1525) et annexa la Mazovie (1526). Protecteur des arts, marié à la princesse milanaise Bonne Sforza, il fit de Cracovie un foyer de la Renaissance. Père de Sigismond II et d'Anne Jagellon.
- Sigismond Ier Jagellon, Le Petit Robert : dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Sigismond Ier de Pologne, Wikipédia, l'encyclopédie libre(2 janvier 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 24 février 2013.https://fr.wikipedia.org/wiki/Sigismond_Ier_de_Pologne.
 
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Sigismond II Auguste Jagellon
(1520 – 1572), roi de Pologne et grand-duc de Lituanie (1548-1572), fils de Sigismond Ier et dernier des Jagellon, il annexa la Livonie (1561), proclama l'Union de Lublin qui consacrait la fusion de la Lituanie et de
                        la Pologne (1569), et favorisa par sa tolérance religieuse l'implantation de la Réforme
                        protestante en Pologne. 
                     
                     
                     
                     - Sigismond II Auguste Jagellon, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Sigismond II de Pologne, Wikipédia l'encyclopédie libre (15 janvier 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 10 juin 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sigismond_II_de_Pologne.
 
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Sigismond III Vasa de Suède
(1566 – 1632), roi de Pologne (1587-1632) et de Suède (1592-1599),  fils de Jean III Vasa de Suède et neuveu de Sigismond II Auguste Jagellon par sa mère, ce qui entraîna son élection comme roi de Pologne. Il tenta, avec l'aide
                        polonaise, de reconquérir la couronne de Suède dont il fut dépossédé en 1599. Ses
                        fils Ladislas IV et Jean II Casimir lui succédèrent en Pologne. 
                     
                     
                     
                     - Sigismond III Vasa, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Sigismond III de Pologne , Wikipédia l'encyclopédie libre (16 mars 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 5 mai 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sigismond_III_de_Pologne.
 
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Silvestre di Pietra Santa (en it. Silvestro da Pietrasanta)
Jésuite et prêtre italien, né en 1590 à Rome et mort en 1647. Il fut professeur de rhétorique
                        à Fermo et nonce apostolique à Cologne. Il publia de nombreux ouvrages, et entre autres,
                        De symbolis heroicis libri IX. 
                     
                     
                     
                     - Silverster Petra Sancta , Wikipédia l'encyclopédie libre (23 mai 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 29 novembre 2014. https://en.wikipedia.org/wiki/Silvester_Petra_Sancta.
 
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Simon Majoli
Évêque de Vulturara, né à Ast en Piémont vers 1520, et mort vers l’an 1598. Il est
                        surtout connu pour son ouvrage intitulé Dies caniculares, traduit en français par F. Rosset, Paris, 1610. C’est un recueil de faits singuliers
                        sur les merveilles de l’art et de la nature. 
                     
                     
                     
                     - Chaudon, Louis, Dictionnaire universel, historique, critique, et bibliographique, ou, Histoire abrégée et impartiale des hommes de toutes les nations […], t. 10, Paris. Mame frères, 1810, p. 556. Livre numérique Google, Internet, 24 septembre 2014. https://books.google.fr/.
 - Simone Majoli, Wikipédia l'encyclopédie libre (26 janvier 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 24 septembre 2014. https://en.wikipedia.org/wiki/Simone_Majoli.
 
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Simonide de Céos (en gr. Simônidès)
Simonide est un poète lyrique grec né à Céos en 556 av. J.-C. Il est considéré comme
                        l'un des créateurs du thrène et de l'ode triomphale et le maître de l'éprigramme.
                        
                     
                     
                     
                     - Simonide de Céos, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Simonide de Céos, Wikipédia l'encyclopédie libre (27 octobre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 16 janvier 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Simonide_de_Céos.
 
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Sinites
 Tribu cananéenne descendant de Sinéus, le huitième des onze fils de Canaan, qui s’établit au nord de Sidon et de Tyr, dans la Phénicie proprement dite, au pied du Liban. Les Sinites sont cités
                        dans les deux textes de la Genèse (10, 17) et des Paralipomènes (1, 15).
                     
                     
                     
                     - Sinites,Dictionnaire encyclopédique de la Théologie catholique, t. 22, Paris, Gaume frères et J. Duprey, 1864. Livre numérique Google, Internet, 15 juillet 2013.https://books.google.fr/.
 
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Sinland ou Sinlendes
Terre dans le pays des Normands, au nord du fleuve Eider. 
                     
                     
                     
                     - Alfred (England, King), The Whole Works of King Alfred the Great : with Preliminary Essays Illustrative of the History, Arts and Manners, of the Ninth Century [...], t. 3, Londres, Bosworth, 1853, p. 36. Livre numérique Google, Internet, 6 mars 2014. https://books.google.ca/.
 - Guizot, M., Collection des mémoires relatifs à l'Histoire de France, […], Paris, J.-L.-J. Brière, 1824, p. 349. Livre numérique Google, Internet, 6 mars 2014. https://books.google.ca/.
 
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Socrate (en gr. Sôkratês)
Philosophe grec né à Athènes en -470 av. J.-C. dont la philosophie d'atteindre à la connaissance de soi et au
                        bonheur par la raison humaine exerça une grande influence sur la philosphie antique
                        et moderne. Socrates fut fort influencé par les sophistes (qu'il critiqua plus tard
                        dans sa vie), maîtres du raisonnement axé sur des fins utilitaires et par le savant
                        grec et biologiste, Anaxagore, de l’école ionienne. Il se maria avec Xantippe vers 416 et eut d'elle trois fils mais il continua à dédier sa vie à l'enseignement
                        des jeunes athéniens, parmi lesquels le général Alcibiade et les philosophes Phédon et Aristippe, et au débat partout à Athènes, suscitant
                        des réactions favorables de beaucoup mais aussi hostiles de certains. C'étaient les
                        hostiles, nommément Anytos, Lycon et Mélitos, qui provoquèrent la mort de Socrate
                        en -399, le condamnant à boire la ciguë sous prétexte d'avoir corrompu la jeunesse.
                     
                     
                     
                     - Socrate, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 avril 2024), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 28 avril 2024. https://fr.wikipedia.org/wiki/Socrate.
 - Socrates, Encyclopædia Britannica Online (2011), Encyclopædia Britannica, Internet, 8 février 2011. https://www.britannica.com/biography/Socrates.
 - Socrate en gr. Sôkratês, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Sodome
Une cité biblique qu'on situe au sud de la mer Morte, dans l'actuelle Jordanie, en face de la forteresse de Massada. Sodome est détruite,
                        avec Gomorrhe, par le soufre et le feu à cause de la décadence qui y régnait, dans la Genèse, XIX. 
                     
                     
                     
                     - Sodome, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Sodome, Wikipédia l'encyclopédie libre (3 octobre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 21 octobre 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sodome.
 
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Solin (en lat. Caius Julius Solinus)
Grammairien et compilateur de langue latine qui a écrit soit au IIIe, soit au IVe
                        siècle. On a de lui son ouvrage De mirabilibus mundi (Les
                           Merveilles du monde) que l'on appelle parfois Collectanea rerum memorabilium (Recueil de choses mémorables), ou bien Polyhistor (Celui qui en sait beaucoup). L'ouvrage fut inspiré par l'Histoire naturelle de Pline l'Ancien.
                     
                     
                     
                     - Solin, Wikipédia (26 avril 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 28 juillet 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/Caius_Julius_Solinus.
 
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Solon
Législateur et poète athénien (v. -640 – v. -558) connu comme l’un des Sept Sages de la Grèce qui introduisit une série de réformes sociales et politiques à Athènes.
                        Parmi ces réformes, Solon introduisit la démocratie en accordant le droit de vote
                        et l’égalité à toutes les classes dans l’Assemblée du peuple et il passa un nouveau
                        code de droit plus juste.
                     
                     
                     
                     - Solon, Encyclopædia Britannica Online (2010), Encyclopædia Britannica, Internet, 8 septembre 2010. https://www.britannica.com/biography/Solon.
 - Solon, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Solon, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 août 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 8 septembre 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/Solon.
 
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Sophar ou Zophar de Nahamath
Dans l'Ancien Testament, un des trois amis de Job (Livre de Job, 2:11; 11:1; 20:1; 42:9).
                     
                     
                     
                     - Zophar, Smith's Bible Dictionary on line BibleStudyTools.comhttps://www.biblestudytools.com/dictionaries/smiths-bible-dictionary/zophar.html.
 
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Sozomène (en gr. Salaminios Hermias Sozomenos)
Rhéteur et historien chrétien de langue grecque, né à Bethéléa en Palestine en 375
                        et mort vers 450. Il est auteur d'une Histoire ecclésiastique allant de 325 à 425, à la suite de celle d'Eusèbe de Césarée. L'Histoire comprend neuf livres et couvre la période allant de Constantin à Théodose II. 
                     
                     
                     
                     - Sozomène, Wikipédia l'encyclopédie libre (5 décembre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 janvier 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sozomène.
 
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Sparte ou Lacédémone
Ancienne ville grecque située sur le fleuve Eurotas dans la Laconie sur la péninsule
                        Péloponnèse qui fut fondée au -IXe siècle av. J.-C. Connue pour sa puissance militaire
                        éminente, sa domination dans la Grèce antique dura du VIIe au IVe siècle av. J.-C.
                     
                     
                     
                     - Sparte, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Sparte, Wikipédia l'encyclopédie libre (11 février 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 21 février 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sparte.
 
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Strabon (en gr. Strabôn, en lat. Strabo)
Géographe grec (-58? av. J.-C. – entre 21 et 25 ap. J.-C.) et auteur de l’ouvrage
                        perdu Mémoires historiques et de l’ouvrage conservé (sauf que quelques parties du livre VII), Géographie. Ce dernier présente une histoire descriptive des peuples et des pays de différentes
                        régions du monde connus par les Grecs et les Romains à l’époque de Strabon.
                     
                     
                     
                     - Strabo, Encyclopædia Britannica Online (2010), Encyclopædia Britannica, Internet, 25 août 2010. https://www.britannica.com/EBchecked/topic/567832/Strabo.
 - Strabon, Wikipédia l'encyclopédie libre (1er août 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 25 août 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/Strabon.
 - Strabon en gr. Strabôn, en lat. Strabo), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Straton
Roi de Tyr en Phénicie, il s'éleva sur le trône par son adresse. Les principaux du
                        peuple, pour se défendre contre leurs ennemis, offrirent le royaume à celui qui verrait
                        le plus tôt le soleil levant. Straton, s'étant mis sur le sommet d'une montagne, la
                        tête tournée vers l'occident, vit le premier les rayons du soleil, dès qu'il parut
                        sur l'horizon, et fut ainsi couronné roi. 
                     
                     
                     
                     - Mentelle, Edme, Encyclopédie méthodique: géographie ancienne, t. III, Paris, Panckoucke, 1792, p. 451. Livre numérique Google, Internet, 13 mai 2013. https://books.google.fr.
 
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Suso (bienheureux Heinrich Seuse, dit Heinrich ou Henri Suso)
Henri Suso est un théoligien et mystique suisse du XIVe siècle. Il appartenait à l'ordre
                        des dominicains et était l'élève de Maître Eckhart. Il est l'auteur de deux ouvrages
                        mystiques, Le Livre de la vérité  et Le Livre de la sagesse éternelle.  Il fut proclamé bienheureux de l'Église catholique en 1831.
                     
                     
                     
                     - Henri Suso, Wikipédia l'encyclopédie libre (7 novembre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 12 décembre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Suso.
 - Suso, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Suétone (en lat. Caius Suetonius Tranquillus)
Tranquillus (français moderne : Suétone). Biographe latin, Suétone naquit à Rome vers
                        l’an 70 ap. J.-C. et mourut après 128. C'était un homme d'études, consacrant toute
                        sa vie à des recherches érudites. Vers 120, il devint secrétaire chargé de la correspondance
                        d’Hadrien, ce qui lui donna accès aux archives du Palatin, bibliothèque dans le temple d’Apollon
                        Palatin établie par Auguste. Grâce à ses visites fréquentes à cette bibliothèque, Suétone écrivit ses Vies des douze Césars, biographies des empereurs, plutôt anecdotiques qu’historiques. Il produisit également
                        De viris illustribus (Des hommes illustres), recueil de biographies des figures littéraires célèbres.
                     
                     
                     
                     - Suétone, Wikipédia l'encyclopédie libre (1 mars 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 31 mars 2011. http://fr.wikipedia.org >/wiki/Su%C3%A9tone.
 - Suétone en lat. Caius Suetonius Tranquillus, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Syméon Métaphraste (Syméon Magistros ou Syméon le Logothète)
Homme d'État, historien, et l'auteur de la plus notable collection hagiographique
                        du Moyen Âge byzantin.
                     
                     
                     
                     - Syméon Métaphraste, Wikipédia, l'encyclopédie libre(3 décembre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 14 janvier 2013.https://fr.wikipedia.org/wiki/Syméon_Métaphraste.
 
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Sédécias (en lat. Sedecias)
Nom royal de Mattaniah, le dernier roi de Juda. Né vers 597 av. J.-C., il est le fils
                        de Josias et de Hamutal, et le successeur de Joachim après la première prise de Jérusalem.
                        Dans la Bible, son règne est évoqué dans le Deuxième Livre des Rois (XXIV-XXV) et dans le Livre de Jérémie. 
                     
                     
                     
                     - Sédécias, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Sédécias, Wikipédia l'encyclopédie libre (30 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 24 avril 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sédécias.
 
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Séleucos Ier Nicator
Séleucos, dit le Vainqueur, né à Europos vers -385, fut général macédonien, lieutenant d'Alexandre le Grand, puis roi de la Syrie (de -305 à -280). Il est le fondateur de la dynastie des Séleucides.
                        Il fut assassiné par Ptolémée Kéraunos lors de sa marche contre la Macédoine, près
                        de Lysimacheia, en -280.
                     
                     
                     
                     - Séleucos Ier Nicator , Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Séleucos Ier, Wikipédia l'encyclopédie libre (13 mai 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 14 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Séleucos_Ier.
 
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Sénèque le jeune (en lat. Lucius Annaeus Seneca)
Philosophe stoïcien, homme politique et écrivain, Sénèque naquit à Cordoue en -4 av.
                        J.-C. Il fut également le précepteur de Néron, exerçant une influence bienveillante et stable sur le jeune empereur pendant les
                        premières années de son règne. Pourtant, après le meurtre de Burrus (le préfet de
                        la garde) par Néron, Sénèque se retira. En 65 ap. J.-C., il dut se suicider sur l’ordre
                        de Néron après que l’empereur l’ait accusé de participer à une conspiration.
 
                     
                     
                     
                     Plusieurs tragédies sont attribuées à Sénèque : Médée, Les Troyennes, Phèdre, Agamemnon et Hercule furieux. Il écrivit aussi les traités de philosophie De la clémence, Des bienfaits, De la constance du sage, De la tranquillité de l’âme, De la colère, De la providence et Lettres à Lucilius. L’ouvrage scientifique Naturales Quaestiones lui est également attribué.
                     
                     
                     
                     - Sénèque, Encyclopédie Universalis (2009), Paris, Encyclopædia Universalis, Internet, 1er octobre 2009.
 - Sénèque en lat. Lucius Annaeus Seneca, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Seneca the Younger, Wikipédia, the free encyclopedia (12 février 2024), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 février 2024. https://en.wikipedia.org/wiki/Seneca_the_Younger.
 
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Séraphins
 Des créatures célestes ailées (trois paires d'ailes), que l'on trouve dans la Bible
                        entourant le trône de Dieu. 
                     
                     
                     
                     - Séraphin (Bible), Wikipédia l'encyclopédie libre (25 octobre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 5 novembre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Séraphin_(Bible).
 
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Tanaquil (ou Caia Cæcilia ou Gaia Cæcilia)
Aristocrate étrusque du VIe siècle av. J.-C. et femme de Tarquin l’Ancien, 
                        cinquième des sept rois de Rome légendaires. Selon Tite-Live, Tanaquil avait le don 
                        de prophétie. Après la mort de son époux, elle fit ensuite proclamer roi Servius Tullius, 
                        son gendre, et le fit reconnaître par le peuple.
                     
                     
                     
                     Elle était aussi associée au dieu du foyer familial et considérée comme un modèle
                        pour la vie domestique. Selon la tradition romaine, avant d'entrer dans la maison
                        de leur mari, les nouvelles mariées déclareraient 
                        "Je m'appelle Caia", ce selon Valère Maxime et Plutarque.
                     
                     
                     
                     - Tanaquil, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 14 août 2013. https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Tanaquil/145900.
 - Tanaquil, Wikipédia l'encyclopédie libre (14 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 14 août 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tanaquil.
 
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Tarpeia
Dans la mythologie romaine, Tarpeia est une héroïne de la guerre sabine, fille de
                        Sempronius Tarpeius, que Romulus avait nommé gouverneur de Capitole. Elle aurait livré la citadelle de Rome aux Sabins (fin -VIIIe s.), alors en guerre
                        contre les Romains. Elle fut enterré au mont Capitolin dans la partie qui prit d'elle
                        le nom de 
                     
                     
                     
                     roche Tarpéinne.
- Tarpeia, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Tarpeia, Wikipédia l'encyclopédie libre (11 juin 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 28 octobre 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tarpeia.
 
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Tartous ou Tortose
Un port de Syrie sur la Méditerranée, situé entre Lattaquié et Tripoli.
  
                     
                     
                     
                     - Tartous ou Tartus, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Terpandre (en gr. Terpandros)
Poète et musicien grec (Lesbos – VIIe s.). Sur la foi de la tradition et de la légende, on le comparait à Homère pour ses poésies et à Orphée pour ses compositions musicales. Il établit les premières règles musicales à Sparte et aurait été l'inventeur de la lyre à sept cordes et d'innovations rythmiques.
- Terpandre, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Tertullien (en lat. Septimius Florens Tertullianus)
Écrivain latin  (v. 155 - v . 225) converti au christianisme à la fin du IIe siècle,
                        Tertullien devient le théologien le plus connu de 
                        Carthage et un
                        fondateur de la théologie chrétienne de langue latine. Auteur d’œuvres apologétiques
                        et polémiques, il fut le premier à tenter la synthèse 
                        entre le christianisme et la culture païenne.
                     
                     
                     
                     Dans son ouvrage À ma femme, en latin Ad uxorem, il présente une image idéalisée  
                        du mariage : 
                     
                     
                     
                     Douce et sainte alliance que celle de deux fidèles portant le même joug, réunis dans une même espérance, dans un même vœu, dans une même discipline, dans une même dépendance !
- Tertullien, Wikipédia l'encyclopédie libre (5 août 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 18 août 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tertullien.
 - Tertullien en lat. Septimius Florens Tertullianus, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Teuthras
 Dans la mythologie grecque, Teuthras était roi de Teuthranie, région de Mysie en
                        Asie mineure. Selon certains mythographes, Teuthras est le fils de Pandion, roi d’Athènes, et le père de Thespios et père adoptif de Télèphe.  
                     
                     
                     
                     - Teuthras, Wikipédia l'encyclopédie libre (19 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 14 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Teuthras.
 
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Thalassius le Libyen (ou l’Africain)
Moine chrétien et écrivain religieux du VIIe siècle. Il est l’auteur de quatre Centuries, recueil de cent sentences, qui figurent dans la Philocalie des Pères neptiques. Les seules informations sur sa personne découlent de ses relations avec Maxime le Confesseur.  
                     
                     
                     
                     - Thalassios le Lybien, Wikipédia l'encyclopédie libre (20 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1 septembre 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Thalassios_le_Libyen.
 
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Thalès de Millet (en gr. Thalês)
 Un philosophe, mathématicien, physicien et astronome grec né à Milet vers 625 av.
                        J.-C. et mort vers l'an 547 av. J.-C. Il fut le plus ancien et le plus célèbre des
                        Sept Sages de la Grèce antique et était considéré par Aristote comme le premier des philosophes ioniens.
                     
                     
                     
                     - Thalès, Wikipédia l'encyclopédie libre (17 octobre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 17 octobre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Thalès.
 - Thalès de Millet , Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Thamar (Livre de Samuel)
Selon la Bible (II Samuel XIII), Thamar est fille du roi David et de Maakah. Elle fut violée par son demi-frère Amnon; son frère Absalon la vengea en tuant Amnon.
                     
                     
                     
                     - Thamar ou Tamar, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Thessalie
Région de la Grèce septentrionale entourée de montagnes comprenant le Mont Olympe et le Mont Pinde. Dans la légende grecque, la Thessalie est le berceau de plusieurs personnages mythiques,
                        nommément les Centaures, les Lapithes et les Argonautes.
                     
                     
                     
                     - Thessalie, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Theuth ou Thot
 Dans la mythologie égyptienne, Theuth est le nom d’un dieu des anciens Égyptiens.
                        Il n’était pas le Dieu suprême, mais une divinité dont tous les arts tiraient leur
                        origine. Il est représenté comme un homme à tête d’ibis ou un cynocéphale. 
                     
                     
                     
                     - Thot, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 21 juin 2013. https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/Thot/146698.
 
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Thiemo de Soest
 Dans le Dialogus miraculorum de Césaire de Heisterbach (c. 34), Thiemo de Soest est un chevalier qui, ayant joué
                        au jeu de dés avec le diable, fut emporté par celui-ci, sans qu’on ne le revoit jamais.
                        
                     
                     
                     
                     - Lea, Henry Charles, Materials Toward a History of Witchcraft 1890, vol. 1, Kessinger Publishing, 2004, p. 101-102. Livre numérique Google, Internet, 3 juillet 2013.https://books.google.fr/.
 
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Thomas More (en lat. Thomas Morus)
Thomas More (1478-1535) fut le plus célèbre représentant anglais de la pensée humaniste.
                        Théologien, historien, juriste, philosophe et homme politique, More était le Chancelier
                        du roi Henri VIII. Mais après son refus de reconnaître l'autorité religieuse du Roi
                        (en refusant d'abord d'assister au couronnement d'Anne Boleyn comme reine d'Angleterre),
                        More fut décapité. Sir Thomas More est devenu saint Thomas More, béatifié par l'Église
                        catholique en 1886 et canonisé en 1935.
                     
                     
                     
                     - Thomas More, Wikipédia l'encyclopédie libre (19 juin 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 juin 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_More.
 
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Thomas Volfey ou Wolfey
Archevêque d’York et cardinal du XVIe siècle, il persuada à Henri VIII de rendre Tournai à François Ier et conseilla au roi d’Angleterre le divorce ; le
                        roi le fait demander pour juge dans l’affaire du divorce. La reine Catherine d'Aragon lui fit des vifs reproches et il fut disgracié. 
                     
                     
                     
                     - Fleury, Claude, Table générale des matiéres contenues dans l’Histoire ecclésiastique de Mr. Fleury et du P. Fabre, Caen, G. Le Roy, 1781, pp. 175, 787. Livre numérique Google, Internet, 1 mai 2014. https://books.google.fr/.
 
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Thrace en gr. Thráki
Région qui est, de nos jours, partagée entre la Grèce, la Bulgarie et la Turquie.
                        Elle se trouve au Sud-Est de la péninsule des Balcans.
                     
                     
                     
                     - Thrace, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Thrasyllus d'Æxone
Thrasyllus, fils de Pythodorus de la ville d'Aexone, souffrait d'un genre de folie
                        singulier et sans exemple. Selon Élien, 
                        il passa plusieurs années dans la démence, dans la Pirée, où il figurait que tous
                        les vaisseaux qui y abordaient étaient à lui. Il en tenait un registre exact, leur
                        ordonnait de repartir pour de nouveaux voyages, 
                        et quand ils rentraient dans le port, il en témoignait sa joie par les démonstrations
                        les plus vives.
                     
                     
                     
                     - Élien, Claude, Folie extraordinaire de Thrasyllus, Histoires diverses, L. 4, trad. par M. Dacier, Paris, de l'imprimerie d'Auguste Delalain, 1827. mise en ligne par Philippe Remacle en collaboration avec Agnès Vinas, site L’Antiquité grecque et latine du Moyen Age, Internet, 29 octobre 2013. https://remacle.org/bloodwolf/historiens/elien/4.htm.
 
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Thèbes (en gr. Thíva ou Thívai)
Ville qui se trouve en Grèce centrale de nos jours, en Béotie.
                     
                     
                     
                     - Thèbes en gr. Thíva ou Thívai, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Thégan
Prélat franc du IXe siècle appartenant à l'Église catholique romaine. Il est l'auteur
                        de Vita Ludocivi imperatoris, une biographie de Louis le Débonnaire, le fils et successeur de Charlemagne, publiée pour la première fois en 1588.
                     
                     
                     
                     - Thégan , Wikipédia l'encyclopédie libre (24 septembre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 6 mars 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Thégan.
 
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Thémistocle (en gr. Themistokiês)
Homme d'État et stratège athénien (v.-525 – Magnésie du Méandre v.-460) qui établit
                        la puissance maritime d'Athènes et sauva la Grèce de la sujétion à l'Empire perse
                        à la bataille de Salamine en 480 av. J.-C.
                     
                     
                     
                     - Themistocles, Encyclopædia Britannica Online (2010), Encyclopædia Britannica, Internet, 25 octobre 2010. https://www.britannica.com/biography/Themistocles.
 - Thémistocle en gr. Themistokiês, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Théocrite (en gr. Theokritos)
Poète grec (Syracuse v. -315 – v. -250), le plus illustre de l'époque alexandrine. Il séjourna à Kos et à Alexandrie. Les bergers et leur monde merveilleux de ses Idylles inspirèrent Virgile, ainsi que toute la littérature pastorale.
- Théocrite, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Théodoret de Cyr
Évêque, historiographe chrétien, et théologien grec. Il se rattacha à l'École d'Antioche
                        et il défendit Nestorius contre Cyrille d'Alexandrie. Théodoret ait plusieurs commentaires sur des textes bibliques. Son commentaire sur
                        le Cantique des Cantiques est nommée le Commentaire sur le Cantique. 
                     
                     
                     
                     - Théodoret de Cyr, Wikipédia, l'encyclopédie libre(22 octobre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 5 décembre 2012.https://fr.wikipedia.org/wiki/Théodoret_de_Cyr.
 - Théodoret de Cyr, Le Petit Robert : dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Guinot, Jean-Noël, La Christologie de Théodoret de Cyr dans son commentaire sur le CantiqueJSTOR: Vigiliae Christianae39.3 (1985): 256-272, Internet, 5 décembre 2012.https://www.jstor.org/stable/1583856.
 
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Théodose Ier le Grand (en lat. Flavius Theodosius)
Théodose Ier (347-395) fut l'Empereur romain de l’empire d’Orient (379-392) puis devint
                        le seul souverain d'Orient et d'Occident (392-395). Sous son règne, il lutta avec
                        force contre le paganisme et il établit le christianisme comme la religion d’État.
                     
                     
                     
                     - Théodose Ier le Grand en lat. Flavius Theodosius, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Theodosius I, Wikipedia, The Free Encyclopedia (2 août 2020), Internet, 2 août 2020. https://en.wikipedia.org/wiki/Theodosius_I.
 
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Théophile (Empereur Byzantin)
Né en 813, Théophile fut l'Empereur byzantin de 829 à 842, et le fils de Michel II,
                        le fondateur de la dynastie amorienne. Son règne marqua le prélude d'une période prospère
                        pour l'Empire byzantin en dépit des menaces extérieures : il soutint une longue guerre
                        contre les califes de Bagdad et fut battu en 838. Cependant, en 841 il parvint à signer
                        une trêve avec le calife Al-Mutasim, mais il dut leur abandonner la Sicile.
                     
                     
                     
                     - Théophile, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Théophile (empereur byzantin), Wikipédia l'encyclopédie libre (13 février 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 12 mars 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Théophile_(empereur_byzantin).
 
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Théophraste
Philosophe grec péripatéticien, naturaliste et alchimiste, Théophraste fut le successeur
                        d'Aristote et le directeur de l'école du Lycée de 322 à 288 av. J.-C. Ses qualités d'orateur
                        attirèrent un large public à l'école qui atteint alors son zénith.
                     
                     
                     
                     Né à Erése, dans l'île de Lesbos vers 371 av. J.-C., Théophraste est considéré comme
                        le fondateur de la botanique. Il fut l'auteur de plusieurs traités sur la nature,
                        surtout sur les plantes, dont les plus connus sont Historia de Plantis (Histoire des plantes)  et De Causis Plantarums (Causes des plantes). En philosophie il suivit et continua les doctrines d'Aristote. On dit que : 
                     
                     
                     
                     Il plaçait la vie spéculative au-dessus de la vie pratique ; il insistait sur la nécessité de joindre les biens extérieurs à la vertu pour vivre heureux. Il maintenait que la vertu mérite d’être recherchée pour elle-même.
Il fut également l'auteur des Caractères, un ouvrage philosophique, scientifique et moraliste sur les mœurs de son époque,
                        qui était le modèle des Caractères de La Bruyère (1688).
 
                     
                     
                     
                     - Théophraste (371 av. J.-C./70-288 av. J.-C./87), Wikipédia l'encyclopédie libre (24 octobre 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 26 octobre 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Théophraste.
 - Theophraste, Encyclopædia Universalis [en ligne], 21 juillet 2020. https://www.universalis.fr/encyclopedie/theophraste/.
 
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Tiberius Sempronius Gracchus
Homme politique romain, consul à deux reprises en 177 av. J.-C. et en 163 av. J.-C.
                        Il épousa la patricienne Cornelia, fille du célèbre Scipion l’Africain, et ils eurent douze enfants dont seulement
                        trois survécurent. Il mourut vers 150 av. J.-C.
                     
                     
                     
                     - Tiberius Sempronius Gracchus (consul en -177), Wikipédia l'encyclopédie libre (5 juillet2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 14 août 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tiberius_Sempronius_Gracchus_(consul_en_-177).
 
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Tiers-Ordre franciscain
Une association pieuse laïque fondée en 1222 dans la ville de Bologne, en Italie, par saint François d'Assise. L'ordre était voué à la pauvreté mendiante et à la prédication itinérante, mais
                        son essor rapide, les nécessités de l'apostolat et la difficulté de la règle conduisirent
                        à des aménagements qui suscitèrent en retour l'affrontement entre les spirituels,
                        partisans de l'observance stricte, et les conventuels, davantage tournés vers la vie
                        intellectuelle. La famille fransiscaine demeura divisée jusuq'à l'encyclique Felicitate quadam de Léon XIII (1897), qui réunit les diverses observances sous le titre d'ordre fransiscain
                        des Frères mineures, laissant toutefois leur autonomie au Frères mineurs conventuels
                        et aux Frères mineures capucins. 
                     
                     
                     
                     - Franciscains, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Tiers-Ordre franciscain, Wikipédia l'encyclopédie libre (22 février 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tiers-Ordre_franciscain.
 
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Timée de Tauroménion
Historien grec, né vers 350 av. J.-C. à Tauroménion et mort vers 260 av. J.-C. à Syracuse.
                        Il vécut surtout à Athènes, où il termina vers 264 av. J-C. une Histoire de Sicile et de Grande-Grèce, dont on possède des fragments. 
                     
                     
                     
                     - Timée, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 21 juin 2013. https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Timée/146810.
 - Timée de Tauroménion, Wikipédia l'encyclopédie libre (1 juin 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 21 juin 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Timée_de_Tauroménion.
 
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Tite-Live (en lat. Titus Livius)
Historien Romain illustre (Padoue v. -64 ou -59 - Rome v. 10), auteur d’une Histoire de Rome (Ab Urbe condita libri), 142 livres couvrant des origines de la ville jusqu'à l'an 9.
                     
                     
                     
                     - Tite-Live en lat. Titus Livius), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Tobie ou Tobias
Fils de Tobit et le héros du Livre de Tobie, 
                        qui raconte les actes de ce jeune Israélite lors de la déportation à Ninive en 721.
                        Selon l’histoire, Tobie, aidé par un poisson magique, aurait chassé les démons qui
                        tourmentaient 
                        Sara. Ensuite, il aurait épousé cette dernière et aurait rendu la vue à son père, qui
                        était aveugle auparavant. 
                     
                     
                     
                     - Tobie ou Tobias, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Torres Novas
Une municipalité du Portugal, située dans le district de Santarém et la région Centre. 
                     
                     
                     
                     - Torres Novas, Wikipédia l'encyclopédie libre (26 juillet 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 16 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Torres_Novas.
 
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Tortone (en it. Tortona)
Ville italienne située dans la province d'Alexandrie, dans la région piémontaise,
                        au nord-ouest de l'Italie. 
                     
                     
                     
                     - Tortone , Wikipédia l'encyclopédie libre (2 mai 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 26 mars 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tortone.
 
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Trajan
 Général d’armée pour l’empereur Valens contre les Goths au IVe siècle. 
                     
                     
                     
                     - Fléchier, Valentin-Esprit, Histoire de Théodose le Grand, Tournai, J. Casterman, 1846, pp. 52-55. Livre numérique Google, Internet, 14 juillet 2013. https://books.google.fr/.
 - Bataille d’Andrinople (378), Wikipédia l'encyclopédie libre (12 juillet 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 14 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_d’Andrinople_(378).
 
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Troglodytes
Dans l'Antiquité, les Troglodytes vivaient au sud-ouest de l'Égypte, au sud de la
                        Libye. Le terme Troglodyte signifie en grec ceux qui ont leur demeure dans des trous ou dans des cavernes. 
                        
                     
                     
                     
                     - Troglodyte (peuple), Wikipédia l'encyclopédie libre (16 juin 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 29 octobre 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Troglodyte_(peuple).
 
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Troie (en gr. Troia ou Ilion, en lat. Ilium)
Ancienne ville située dans le nord-ouest d'Anatolie en Asie Mineure, près de la mer
                        Égée qui fut le cadre de plusieurs mythes grecs, notamment de la fameuse guerre de
                        Troie qui est racontée dans l'Iliade et l'Odyssée d'Homère. Selon la légende, c'était l'enlèvement d'Hélène, femme du roi de Sparte Ménélas par le prince troyen Pâris qui provoqua le siège de Troie. Ménélas vainquît Pâris lors d’un combat ; pourtant,
                        celui-ci fut sauvé par Aphrodite. Peu après, Pâris fut tué. Cependant, c'était la ruse du cheval de Troie qui mit
                        fin à dix ans de combat. Après avoir reçu le cheval en bois dans la ville, Ménélas
                        et les autres guerriers cachés à l'intérieur s'affranchirent, détruisant Troie par
                        le feu, massacrant tous les hommes et contraignant toutes les femmes à l'esclavage.
                     
                     
                     
                     - Guerre de Troie, Wikipédia l'encyclopédie libre (22 février 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 février 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Troie.
 - Troie en gr. Troia, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Troy, Encyclopædia Britannica Online (2011), Encyclopædia Britannica, Internet, 22 février 2011. https://www.britannica.com/place/Troy-ancient-city-Turkey.
 
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Téribaze ou Tiribaze (en lat. Teribazus)
 Officier perse d’une haute noblesse et d’une grande réputation qui vivait au temps
                        d’Artaxerxès II Mnémon. Il rendit les services les plus signalés à ce prince, tant par sa bravoure que par
                        ses conseils et ses ruses de guerre. 
                     
                     
                     
                     - Sabbathier, François, Dictionnaire pour l’intelligence des auteurs classiques, grecs et latins[…], t. 37, Paris, Seneuze, 1815, p. 379. Livre numérique Google, Internet, 27 août 2013.https://books.google.fr/.
 
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Urbinius Panopion
Selon Valère Maxime, un des esclaves de Panopion se laissa tuer à la place de son maître, prenant ses
                        habits et son anneau et se mettant sur son lit. Panopion fit ériger un magnifique
                        tombeau en son honneur.
                     
                     
                     
                     - Valère Maxime, De la fidélité des esclaves, Œuvres complètes, livre VI, chapitre 8.6. Ed. C. A. F. Frémion, trad. P. Charpentier, Paris, Garnier, 1864, t. 2, p. 61-62. Livre numérique Google, Internet, 29 juin 2013. https://books.google.fr/.
 
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Urie le Hittite
Selon le deuxième livre de Samuel, Urie était un officier et homme influent dans l'armée de David et l'époux de Bethsabée. Pendant la bataille de Rabba, David ordonna que l'on mette Urie en première ligne
                        afin qu'il meure pour que David puisse s'approprier sa femme. 
                     
                     
                     
                     - Urie le Hittite, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Urie le Hittite, Wikipédia l'encyclopédie libre (7 mars 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 29 mars 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Urie_le_Hittite.
 
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Valence
Chef-lieu du département de la Drôme, au sud-est de Paris, sur la rive gauche du Rhône.
                        Évêché. Cathédrale romaine Saint-Apollinaire (XIe-XIIe s., restaurée au XVIIe s.).
                        
                     
                     
                     
                     Ancienne capitale des Segalauni, Colonia Julia Valentia à l'époque romaine, évêché (374), elle se rendit indépendante sous la direction de
                        ses évêques (1150). Elle fut réunie à la Couronne en 1423. En 1452, Louis XI y fonda une université. 
                     
                     
                     
                     - Valence (26000) , Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 18 juin 2014. https://www.larousse.fr/encyclopedie/ville/Valence_26000/148070.
 - Valence [26000] , Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Valentinien Ier (en lat. Flavius Valentinianus)
(Cibalae, Pannonie, 321 – Brigetio, Pannonie, 375). Empereur romain (364-375). Proclamé
                        empereur par l'armée à la mort de l'Empereur Jovien, Valentinien restaura le système
                        collégial et défendit les frontières mieux que ses prédécesseurs. Dans une tentative
                        de régler la puissance des riches, il créa la charge de défenseur de la plèbe en 364.
                     
                     
                     
                     - Valentinien Ier, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Valentinien Ier, Wikipédia l'encyclopédie libre (17 janvier 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 janvier 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Valentinien_Ier.
 
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Valeria (femme de Sylla)
 Romaine du premier siècle avant J.-C., sœur de Marcus Valerius Messala Corvinus et
                        la cinquième épouse de Sylla (Lucius Cornelius Sulla). Devenue veuve à un jeune âge, elle refusa de se remarier. 
                     
                     
                     
                     - Smith, William, ed., Valeria, A Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology, London, John Murray, 1873, III, 1215, Archive.org, Internet, 28 janvier 2016. https://archive.org/details/adictionarygree06smitgoog/page/1214/mode/2up?view=theater.
 - Valeria (wife of Sulla, Wikipedia, the Free Encyclopedia (5 novembre 201t), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 28 janvier 2016. https://en.wikipedia.org/wiki/Valeria_%28wife_of_Sulla%29.
 
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Valère Maxime ou Valère le Grand (en lat. Valerius Maximus)
Historien et moraliste latin (-1er s. av. J.-C. – 1er s. ap. J.-C.) dont les Faits et dits mémorables, recueil d’anecdotes en neuf livres, connut un grand succès dans l’Antiquité et au
                        Moyen Âge.
                     
                     
                     
                     - Valère Maxime en lat. Valerius Maximus, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Valère Maxime, Wikipédia l'encyclopédie libre (5 juillet 2020), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 19 août 2020. https://fr.wikipedia.org/wiki/Val%C3%A8re_Maxime.
 
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Varron (en lat. Marcus Terentius Varro)
(Réate, auj. Rieti -116 - -27). Écrivain qui était un lieutenant de Pompée le Grand pendant les guerres civiles. Après la victoire de César contre l’armée de Pompée, Varron se réconcilia avec César, qui lui ordonna de faire
                        construire les premières bibliothèques publiques de Rome. Varron fut un des premiers
                        encyclopédistes romains ainsi qu’un auteur de nombreux traités. Il produisit 74 ouvrages
                        sur plusieurs
                        sujets, dont il ne reste que des fragments. Parmi les plus connus : 
                        
                        
                        
                        
                     
                     
                     
                     - La langue latine, traité de grammaire
 - L’Économie rurale, traité d’agriculture
 - Les Satires Ménippées, traité philosophique
 - Les Antiquités, traité historique
 
- Varron, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Varron (écrivain), Wikipédia l'encyclopédie libre (20 avril 2024), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 28 avril 2024. https://fr.wikipedia.org/wiki/Varron_(%C3%A9crivain).
 
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Virgile (en lat. Publius Vergilius Maro)
(Près de Mantoue, v. -70 – Brindes -19 av. J.-C.). Poète latin renommé dont les œuvres
                        les plus célèbres comprennent les Géorgiques, épopée qui loue le travail et la vie rurale et l'Énéide, épopée qui parle des aventures du héros Énée et du fondement de Rome. Malheureusement, Virgile mourut avant que l'Énéide ne fût achevée. Quoiqu’il eût demandé qu’on brûlât l’épopée partielle, Auguste ordonna que la publication fût terminée par Varrius et Tucca, poètes et amis de Virgile.
                     
                     
                     
                     - Perret, Jacques, Virgile, Encyclopédie Universalis (2009), Paris, Encyclopædia Universalis, Internet, 1er octobre 2009.
 - Virgile Publius Vergilius Maro, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Vénus
Déesse romaine de la végétation et des jardins. À partir du -IIe siècle, elle fut
                        assimilée à Aphrodite grecque acquérant ses attributs de la beauté, de l'amour et
                        des plaisirs. C'est ainsi que la déesse attira plusieurs amants, parmi lesquels Vulcain, Mars et Jupiter. Comme déesse grecque, Vénus est parfois appelée
                        Cythérée, surnom accordé à Aphrodite alors qu'elle fut portée à l'île de Cythère après sa naissance.
                     
                     
                     
                     - Vénus, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Vénus, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 août 2009), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1er octobre 2009. https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9nus_%28mythologie%29.
 
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- Les Agréemens, Parties 3 et 4
 - Le Bon Mariage
 - Le contre-mariage
 - Des maladies des femmes
 - La Direction et la consolation des personnes mariées
 - Épithalame : Vous voicy arrivez au jour
 - Les espines du mariage
 - La Forest nuptiale
 - Le jour est caché ...
 - La Loüange des Cornes
 - La loüange du mariage
 - La louenge des femmes
 - Le misogame
 - Satyre Menippée
 - Satyre svr les Traverses dv Mariage
 - Stances chrestiennes
 - Stances du mariage
 - Stances du mariage
 - La Vie Des Gens Mariez
 
Véturie (en lat. Veturia)
Une matrone romaine qui vécut au VIe siècle et au Ve siècle, mère du héros semi-légendaire
                        Coriolan.
                     
                     
                     
                     - Véturie, Wikipédia l'encyclopédie libre (17 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 19 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Véturie.
 
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Welf Ier (ou Helpon)
Aristocrate bavarois de l'empire carolingien, né en 778 et mort en 825. Père de l'impératrice
                        Judith de Bavière, femme de Louis le Pieux, et de la reine Emma de Bavière, femme de Louis le Germanique. Il était seigneur d'Altdorf et de Ravensburg en Bavière.
                     
                     
                     
                     - Welf Ier, Wikipédia l'encyclopédie libre (15 février 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 6 mars 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Welf_Ier.
 
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Worms
Ville d'Allemagne (Rhénanie-Palatinat), sur la rive gauche du Rhin, au nord de Ludwigshafen. 
                     
                     
                     
                     - Worms, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Worms (Allemagne), Wikipédia l'encyclopédie libre (9 février 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 21 mars 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Worms_(Allemagne).
 
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Xanthippe (en gr. Xanthippê)
(Athènes -Ve s. - déb. - IVe s.). Femme du philosophe athénien Socrate qui devint symbole de la femme d’esprit acerbe. Selon la tradition, Socrate ne l’aurait
                        épousé que pour mettre à l’épreuve sa patience. Dans son dialogue Phédon, Platon dit que Socrate, condamné à mort par la consommation de la ciguë, aurait renvoyée
                        Xanthippe avant de s’empoisonner en raison de ses pleurs irritants.
                     
                     
                     
                     - Xanthippe en gr. Xanthippê, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Xanthippe (femme), Wikipédia l'encyclopédie libre (2 novembre 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 8 février 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Xanthippe_%28femme%29.
 
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Xanthus de Lydie
Un des plus anciens historiens et logographes de la Grèce, natif de la ville de Sardres,
                        ayant fleuri au Ve siècle avant J.-C. Il était contemporain d’Hellanicus et d’Hérodote. Il est l’auteur des Lydiaques ou Histoire de Lydie, ouvrage divisé en quatre livres, dont il ne reste que quelques fragments. 
                     
                     
                     
                     - Michaud, Louis-Gabriel, Biographie universelle, ancienne et moderne, […], T. 51, Paris, L.-G. Michaud, 1828, pp. 333-335. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 19 juin 2013.https://books.google.fr/.
 - Xanthos de Lydie, Wikipédia l'encyclopédie libre (15 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 19 juin 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Xanthos_de_Lydie.
 
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Xerxès Ier ou Assuérus
Roi de Perse (de -486 à -465),  né vers -519, mort en -465, membre de la dynastie
                        des Achéménides. Fils de Darios Ier et d'Atossa. À son avènement il dut faire face aux révoltes d'Égypte (-486) et de
                        Babylonie (-482) qu'il réprima durement. Pour venger l'échec de son père à Marathon, il prépara
                        longuement l'invasion de la Grèce. Pendant la deuxième guerre médique (-480 à -479),
                        il traversa la Thrace, la Macédoine, puis vainquit les Grecs aux Thermopyles et à l'Artémision et prit
                        Athènes. La fin de son règne fut marquée par des complots et il fut assassiné à Suse
                        par un dignitaire de sa cour. Son fils Artaxerxès Ier lui succéda.
                     
                     
                     
                     Xerxès Ier est assimilé par les historiens contemporains à l'Assuréus de la Bible,
                        qui apparait dans le Livre d'Esther et les Esdras comme le mari d'Esther.
                     
                     
                     
                     - Xerxès Ier, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Xerxès Ier, Wikipédia l'encyclopédie libre (20 novembre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 3 décembre 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Xerxès_Ier.
 
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Xénophane (en gr. Xenophanês)
Philosophe grec de l'école d'Élée, né à Colophon (Asie Mineure), il vécut au -VIe s. Lors de la conquête de ce pays par les Perses, il se rendit en Italie puis en Sicile avant de voyager à travers toute la Grèce. Considéré comme le fondateur de l'école d'Élée, il dénonça surtout le caractère anthropomorphique et immoral de la représentation des dieux chez Homère et Hésiode.
- Xénophane, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Xénophane, Wikipédia l'encyclopédie libre (21 novembre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 2 décembre 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Xénophane.
 
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Yabin ou Jabin
Roi de Canaan qui régnait à Hatsor. Selon le Livre des Juges, il opprima durement les Israélites pendant vingt ans. Il fut vaincu par l’armée
                        de Barac et ensuite tué par les Israélites.  
                     
                     
                     
                     - Jabin, Wikipédia l'encyclopédie libre (28 février 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 17 juin 2013. https://en.wikipedia.org/wiki/Jabin.
 
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Zacharie Boverius
 Théologien et capucin italien, né à Saluces en 1568, mort à Gênes en 1638. Il donna
                        une continuation des Annales des Capucins, depuis l’an 1612, jusqu’en 1638. 
                     
                     
                     
                     - Niceron, Jean-Pierre, Mémoires pour servir à l’histoire des hommes illustres, Paris, Briasson, 1734, pp. 317-321. Livre numérique Google, Internet, 6 juillet 2013. https://books.google.fr/.
 - Boverius, Wikipédia l'encyclopédie libre (16 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 6 juillet 2013. https://en.wikipedia.org/wiki/Boverius.
 
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Zambri
Fils de Salu, chef de la tribu de Siméon, étant entré à la vue de tout le monde dans la tente d’une fille madianite nommée Cozbi, y fut suivi par Phinées, fils du grand prête Éléazar, qui le perça d’un seul coup avec Cozbi au milieu de leurs honteux embrasements (Num. 25 :14).
- Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, trad. Livres des Nombres, La Sainte Bible, 1696; Bruxelles, Société Biblique Britannique et étrangère, 1855, Wikisource, la bibliothèque libre (18 novembre 2015), Internet, 14 janvier 2016. https://fr.wikisource.org/wiki/Bible_Sacy.
 
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Zara ou Zerah
- Zerah, Smith's Bible Dictionary on lineBibleStudyTools.com, Internet, 13 janvier 2016.https://www.biblestudytools.com/dictionaries/smiths-bible-dictionary/zerah.html.
 - ÉsaüWikipédia, l'encyclopédie libre (3 août 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 26 septembre 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ésaü
 
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Zeresh
Personnage biblique du Livre d'Esther. Elle est l'épouse d'Aman, et le conseille dans son projet d'anéantir les Juifs de l'empire perse. Elle est
                        pendue avec Aman et leurs dix fils quand le dessein d'extermination se retourna contre
                        eux.
                     
                     
                     
                     - Zeresh, Wikipédia l'encyclopédie libre (13 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 18 février 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Zeresh.
 
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Zénodote d'Éphèse (en gr. Zênodotos)
Grammairien grec (-320 à -240). Directeur de la bibliothèque d'Alexandrie qui venait d'être fondée, il donna la première édition critique des poèmes homériques qui servit de point de départ aux travaux de son élève Aristophane de Byzance, puis à ceux d'Aristarque de Samothrace.
- Zénodote d'Éphèse, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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À la gloire des confesseurs (en lat. De gloria confessorum)
Un ouvrage hagiographique de saint Grégoire de Tours écrit au VIe siècle.  
                     
                     
                     
                     - Grégoire de Tours, Wikipédia l'encyclopédie libre (21 avril 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 10 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Grégoire_de_Tours.
 
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Ælius Aristide (en lat. Publius Aelius Aristides Theodorus)
Un auteur grec de la Seconde Sophistique au IIe siècle. Sa vie et son œuvre résument
                        les principaux traits de la rhétorique de l'époque. Le corpus d'Aristide compte cinquante-trois
                        titres (sans compter les discours et poèmes perdus), y compris le Panathénaïque, le discours En l'honneur de Rome, les Discours platoniciens et les Discours sacrés. 
                        
                     
                     
                     
                     - Pernot, Laurence, La Rhétorique dans l'Antiquité, Paris, Livre de Poche, 2000, pp. 254-256.
 - Aelius Aristide, Wikipédia l'encyclopédie libre (18 avril 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 7 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Aelius_Aristide.
 
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Æthelberht ou Ethelbert de Kent
Né vers 560, Æthelberht fut le roi de Kent de 580 ou 590 jusqu’à sa mort en 616. Il
                        est le premier souverain anglo-saxon à se convertir au christianisme.  
                     
                     
                     
                     - Marx, Roland, ETHELBERT (mort en 616) roi du Kent (560-616), Encyclopædia Universalis (2013), Paris, Encyclopædia Universalis, Internet, 18 juillet 2013. https://www.universalis.fr/encyclopedie/ethelbert/.
 - Æthelberht de Kent, Wikipédia l'encyclopédie libre (22 mai 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 18 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Æthelbert_de_Kent.
 
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Æthelburg ou Edburge de Kent
Fille du roi Æthelberht de Kent et la seconde femme d’Edwin de Northumbrie. Le mariage d’Æthelburg et d’Edwin, en 625, entraîna la conversion du nord de l’Angleterre
                        au christianisme. Après la mort d’Ewin, Æthelburg fonda une abbaye à Lyminge, où elle
                        mourut en 647. 
                     
                     
                     
                     - Æthelburg de Kent, Wikipédia l'encyclopédie libre (17 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 18 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Æthelburg_de_Kent.
 
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Èbre (en esp. Ebro)
Le plus puissant des fleuves espagnols. Issu des monts Catabriques, il coule entre
                        la Meseta et les Pyrénées, passe à Saragosse et se jette dans la Méditerranée par
                        un delta (rizières). 
  
                     
                     
                     
                     - Èbre, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Ève
Dans les traditions juive, musulmane et chrétienne, Adam fut le premier homme, créé par Dieu et mis dans le Paradis terrestre (Éden). Dieu créa également une femme, Ève, à partir de la côte d'Adam, ainsi représentant
                        le mariage comme l'union de l'homme et de la femme en une seule chair.
                     
                     
                     
                     Selon la tradition, Ève, tentée par Satan, qui avait pris la forme d’un serpent, encouragea Adam à manger le fruit défendu ; ce péché originel, qui pèse sur toute l’humanité, provoqua Dieu à chasser les deux du Paradis. 
                        Ève et Adam eurent trois fils, Abel, Caïn et Seth. Le premier livre de la Bible, la Genèse, raconte l’histoire du premier homme et de la première femme sur la Terre.
                     
                     
                     
                     - Ève, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Édouard le Confesseur
Édouard, fils d'Etheired II, est l'avant-dernier souverain anglo-saxon à avoir régné
                        sur l'Angleterre avant la prise du pays par le normand Guillaume le Conquérant. Sa grande piété lui vaut son surnom et le fait d'être ensuite canonisé en 1161.
                        Il est le Roi d'Angleterre de 1042 jusqu'à sa mort, le 3 janvier 1066.
                     
                     
                     
                     - Édouard le Confesseur, Wikipédia l'encyclopédie libre (9 décembre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 23 janvier 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Édouard_le_Confesseur.
 - Édouard le confesseur (saint), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Édouard VI d'Angleterre (en ang. Edward VI of England)
Édouard VI d’Angleterre (1537-1553), fils d’Henri VIII d'Angleterre et de sa troisième femme Jeanne Seymour, accéda au trône anglais à la mort de son père en 1547. Il fut succédé par sa demi-sœur,
                        Marie Tudor, qui devint Marie Ire d’Angleterre.
                     
                     
                     
                     - Édouard VI d'Angleterre, Wikipédia, l'encyclopédie libre(9 février 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 février 2013.https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89douard_VI_d%27Angleterre.
 
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Élie (en héb. Eliyahû)
Prophète biblique d'Israël qui dut s'enfuir à cause de l'inimitié de la reine d'Israël Jézabel. Il laisse sa succession à Élisée avant qu'un char de feu ne l'enlève au ciel.
                     
                     
                     
                     - Élie, Wikipédia, l'encyclopédie libre(27 février 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 26 février 2013.https://fr.wikipedia.org/wiki/Élie.
 - Élie, Le Petit Robert : dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Élisabeth Ire d'Angleterre (en ang. Elizabeth I of England)
Élisabeth Ire d’Angleterre (1533-1603) était la fille d’Henri VIII d'Angleterre  et d’Anne Boleyn. Reine à partir de 1558, jamais mariée, elle était une des plus célèbres monarques
                        de l’époque, élevant l’Angleterre au rang des grandes puissances européennes. Suite
                        au règne de sa demi-sœur catholique Marie Ire d’Angleterre, elle assura que l’Angleterre resterait un pays majoritairement protestant.
                     
                     
                     
                     - Élisabeth Ire d'Angleterre, Wikipédia, l'encyclopédie libre(13 février 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 février 2013.https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lisabeth_Ire_d%27Angleterre.
 
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Élisée
Prophète biblique dans l'Ancien Testament (I Rois, XIX, 16-21 ; II Rois,  II-XIII) et disciple du prophète Élie.
                     
                     
                     
                     Dans II Rois III, 12-19, le roi d'Israël, le roi de Juda et le roi d'Edom, manquant d'eau pour l'armée et pour les animaux qui la suivent,
                        consultent Élisée qui fait appel à un joueur de harpe dont la musique permet de comprendre
                        le message de Dieu. Élisée  prophétise que Dieu remplira d'eau la vallée où ils se
                        trouvent et qu'il livrera l'adversaire, Moab, entre les mains des trois rois.
                     
                     
                     
                     - Élisée, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Élisée, Wikipédia l'encyclopédie libre (11er octobre 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 18 octobre 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lis%C3%A9e.
 
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Éphèse (en turc Efes; en gr. Éphesos; en lat. Ephesus)
  Éphèse est l'une des plus anciennes villes de la côte Ouest de l'Asie Mineure (aujourd'hui
                        en Turquie). Elle était dans l'Antiquité l'une des plus importantes cités grecques,
                        la première de l'Ionie, et l'un des ports les plus actifs de la mer Égée. Elle fut
                        également l'un des premiers centres du christianisme.  
                     
                     
                     
                     - Éphèse, Wikipédia l'encyclopédie libre (28 octobre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 29 octobre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Éphèse.
 - Éphèse, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Épître aux Colossiens
Lettre de saint Paul adressée à l'Église de la cité phrygienne de Colosses. C'est une des quatre lettres écrites par Paul pendant sa première captivité
                        à Rome, pendant laquelle il écrivit les Épîtres aux Éphésiens, aux Phillipiens et à Philémon.
                     
                     
                     
                     La situation à Colosses fut semblable à celle chez les Galates, où les docteurs judaïsants prêchèrent le retour à la loi de Moise (en particulier l'accent sur les observances : circoncision, prescriptions alimentaires
                        et fêtes annuelles) et sur un ascétisme extrême. Dans sa lettre, Paul reprend les
                        membres de l'Église en enseignant que la rédemption n'est possible que par le Christ
                        et qu'ils devaient faire preuve de sagesse et le servir. 
                     
                     
                     
                     - Colossiens, Épître aux, Encyclopædia Universalis (12 octobre 2011), Encyclopædia Universalis, Internet, 2011. https://www.universalis.fr/encyclopedie/epitre-aux-colossiens/.
 - Épître aux Colossiens, Wikipédia l'enyclopédie libre (11 octobre 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 12 octobre 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Épître_aux_Colossiens.
 
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Épître aux Corinthiens
Les deux épîtres intitulées Corinthiens dans le Nouveau Testament ont été écrites par saint Paul. La première épître aux Corinthiens a été écrite à Pâques de l’an 55, 56 ou 57. Dans
                        cette première lettre, Paul traite des difficultés qu’il a rencontrées dans l’Église
                        de Corinthe, par exemple, cas d’inceste, désordres dans la pratique de l’Eucharistie, l’existence
                        des tribunaux païens et des erreurs doctrinales concernant la résurrection. Il répond
                        également à quelques questions posées par les Corinthiens concernant les dons spirituels
                        et la virginité, parmi d’autres. De nos jours, on se fie à l’authenticité de cette
                        première épître aux Corinthiens, vu qu’elle est citée par Clément de Rome et par Ignace.
                     
                     
                     
                     La seconde épître écrite aux Corinthiens fut produite pendant le séjour de Paul en
                        Macédoine, lorsqu’il pensait à aller à Corinthe pour la troisième fois. Dans cette
                        seconde épître, Paul fait allusion à un deuxième séjour en Corinthe, apparemment pénible
                        (I, 23 et II, 3). Il parle d’une lettre écrite en larmes aux Corinthiens ; l’on croit
                        de nos jours qu’il y aurait eu au moins quatre épîtres écrites à ce peuple, dont deux
                        nous restent. La seconde épître peut être divisée en quatre parties : celle de Paul
                        et de son rapport avec les Corinthiens ; la collecte et les bienfaits en résultant
                        ; discours où il se dresse contre les diffamateurs et ensuite, la conclusion, qui
                        est la quatrième partie. 
                     
                     
                     
                     - Corinthiens, Encyclopédie Universalis (2009), Paris, Encyclopædia Universalis, Internet, 20 mai 2009.
 
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Épître aux Hébreux
Une épître dans le Nouveau Testament. Elle s'adresse à des chrétiens issus du judaïsme, c'est-à-dire, au sens premier,
                        aux judéo-chrétiens encore attachés à certains usages de la Loi juive. L'église catholique
                        reconnaît l'épître aux Hébreux comme « de filiation paulienne indirecte », mais la
                        critique indépendante en considère plusieurs autres comme des attributions postérieures,
                        notamment les épîtres pastorales et les épîtres catholiques. 
                     
                     
                     
                      L'épître se divise en deux parties. Dans la première partie, Jésus-Christ est décrit comme supérieur à Moïse, il est considéré comme le grand prêtre qui remplace le sacerdoce lévitique et qui
                        établit une nouvelle alliance pour être accepté par la foi (chap. 1-10). Dans la deuxième
                        partie, l'auteur donne des conseils sur la persévérance fidèlement dans la nouvelle
                        alliance (chap. 10 à 13). 
                     
                     
                     
                     - Épîtres du Nouveau Testament , Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Épître aux Hébreux, Wikipédia l'encyclopédie libre (5 mai 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 7 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Épître_aux_Hébreux.
 
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Épître aux Romains
L'épître aux Romains, le plus long des livres du Nouveau Testament, fut envoyée par l'apôtre Paul à l'Église de Rome. Les idées développées dans cette épître forment le fondement
                        de la doctrine des Églises chrétiennes. L'épître comprend deux parties : la première
                        est une lettre de circonstance à une communauté rencontrant des difficultés, et la
                        deuxième est la lettre doctrinale où Paul expose ses convictions sur le salut et la
                        foi chrétienne.
                     
                     
                     
                     - Épître aux Romains, Wikipédia l'encyclopédie libre (14 septembre 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 15 septembre 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Épître_aux_Romains.
 
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Épître aux Éphésiens
La lettre aux Éphésiens correspond aux chapitres XVIII et  XIX des Épîtres des Apôtres du Nouveau Testament, et fut écrite par des disciples de l'Apôtre Paul entre l'an 60 et 63. Dans la première partie (I:III-III:XIX), l'auteur insiste sur
                        l'union de tous les chrétiens avec Jésus Christ grâce au sacrement du baptême et réalisée
                        dans l'Église. La deuxième partie continue avec la conception de l'union de Christ
                        avec l'Église comme l'archétype du mariage chrétien, une idée tirée de l'Ancien Testament; elle exhorte les chrétiens à vivre d'une manière honorable et digne pour maintenir
                        cette unité. Dans cette deuxième partie, (de V:XXI à VI:IX) l'auteur décrit brièvement
                        les normes et les règles fondamentales de la conduite de tous les membres de la famille
                        (maris, femmes, enfants, parents, etc.) De V:XXI à V:XXXIII l'auteur décrit la vie
                        domestique et présente les devoirs des époux, ce qui forment la base de la conception
                        du mariage chrétien.
                     
                     
                     
                     - Rouche, Michel, Le sacrement de mariage dans l'Église paléochrétienne, Mariage et sexualité au Moyen Âge. Accord ou crise?, Presses de l’université de Paris-Sorbonne, 2000. Google livres, Internet, 17 août 2011.
 - Épîtres aux Éphésiens, Wikipédia, L'encyclopédie libre (29 juillet 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 17 août 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Épître_aux_Éphésiens.
 - Éphésiens, Épître aux, Encyclopédie Universalis (2011), Paris, Encyclopædia Universalis, Internet, 17 août 2011.
 
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Épîtres du Nouveau Testament ou Épîtres des Apôtres
Cet ensemble de 21 lettres est le troisième livre du Nouveau Testament, suivant les Actes des Apôtres, qui décrivent Paul et Pierre comme les héros du christianisme pendant la naissance de celui-ci.  Il s’agit de
                        quatorze Épîtres écrites par Saint Paul -- ou ses disciples -- qui prennent la forme
                        de lettres ayant pour destinataires les premières communautés chrétiennes. Les Épîtres
                        pauliennes sont suivies par sept autres lettres, appelées communément les Épitres
                        catholiques. Les quatorze de Paul sont divisés ainsi :
                     
                     
                     
                     1 Épître aux Romains, 2 Épitres aux Corinthiens, 1 Épître aux Galates, 1 Épître aux Éphésiens, 1 Épître aux Philippiens, 1 Épître aux Colossiens, 2 Épîtres aux Thessaloniciens, 2 Épîtres à Timothée, 1 Épître à Tite, 1 Épître à Philémon, 
                        1 Épître aux Hébreux.
                     
                     
                     
                     Les Épîtres catholiques sont divisées ainsi:
                     
                     
                     
                     
                     
                     
                     
                     Ces sept Épîtres prennent également la forme de lettres, mais cette fois-ci, elles
                        ne s’adressent pas à une communauté spécifique, contrairement à celles de Paul, adressées
                        à une communauté chrétienne. L’adjectif catholique est donc quelque peu trompeur et devrait être compris plutôt comme universel. Ainsi les appelle-t-on également les Épîtres universelles.
                     
                     
                     
                     - Épîtres, Encyclopédie Universalis (2009), Paris, Encyclopædia Universalis, Internet, 1er octobre 2009.
 - Épîtres du Nouveau Testament ou Épîtres des Apôtres, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Éric IX Jedvardsson, le Saint
Roi de Suède de 1156 à 1160 qui, pendant son règne, christianisa le nord de la Suède
                        et tenta de convertir les Finlandais au christianisme.
                     
                     
                     
                     - Éric IX de Suède, Wikipédia l'encyclopédie libre (28 août 2010), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 21er octobre 2010. https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ric_IX_de_Su%C3%A8de.
 - Éric IX Jedvardsson, le Saint, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Éric XIV de Suède
Éric XIV de Suède (1533-1577) fut dépossédé du trône de Suède par son demi-frère Jean, devenu Jean III de Suède, en 1568. Lors de la première révolte de Jean contre Éric
                        en 1563, Jean fut jugé pour haute trahison, mais Jean eut gain de cause en grande
                        partie à cause de l’instabilité mentale dont faisait preuve Éric.
                     
                     
                     
                     - Éric XIV de Suède, Wikipédia, l'encyclopédie libre(1 janvier 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 24 février 2013.https://fr.wikipedia.org/wiki/Erik_XIV_de_Su%C3%A8de.
 
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Ésaü (en héb. עשו)
Personnage de la Bible dans la Genèse. Ésaü était le fils d'Isaac et de Rébecca et le frère aîné de Jacob, à qui il vend son droit d'aînesse pour un plat de lentilles. Par la suite, il fut
                        formellement supplanté par Jacob qui usurpe la bénédiction paternelle par une ruse. Ésaü faillit tuer son frère, qui
                        part vivre chez son oncle Laban. Les frères se réconcilièrent vingt ans plus tard.
                     
                     
                     
                     - Ésaü, Le Petit Robert : dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - ÉsaüWikipédia, l'encyclopédie libre (3 août 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 26 septembre 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ésaü.
 
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Ésope (en gr. Aísôpos)
Auteur grec à qui on attribue l'origine de la fable. Les fables d'Ésope servaient
                        d'inspiration pour plusieurs écrivains notamment, Jean de La Fontaine de la dix-septième
                        siècle.
                     
                     
                     
                     - Ésope, Wikipédia, l'encyclopédia libre (18 octobre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 5 novembre 2012.https://fr.wikipedia.org/wiki/Ésope
 - Ésope, Le Petit Robert : dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Étienne Ier Báthory
(1533 – 1586), roi de Pologne (1576-1586). Prince de Transylvanie (1571-1576), il
                        épousa Anne Jagellon, fut élu roi de Pologne. Vainqueur d'Ivan le Terrible de Russie, il assura la dominance
                        de la Pologne sur la Baltique et contribua au triomphe de la Contre-Réforme catholique.
                     
                     
                     
                     - Étienne Ier Báthory, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Étienne Báthory, Wikipédia l'encyclopédie libre (31 mars 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 10 juin 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Étienne_Báthory.
 
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Étienne IV
 Le 97e pape de l'Église catholique romaine (816-817), lors de son règne, Étienne
                        sacra l'empereur de l'occident Louis le Pieux à Reims en France.
                     
                     
                     
                     - Étienne IV (pape), Wikipédia l'encyclopédie libre (1 octobre 2012), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 24 octobre 2012. https://fr.wikipedia.org/wiki/Étienne_IV_(pape).
 - Étienne IV (pape), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Évangile
Livres saints de la Bible qui contiennent la révélation chrétienne du Christ. Il existe quatre Évangiles canoniques, qui comprennent les premiers livres du Nouveau Testament : ceux d’après saint Matthieu, saint Marc, saint Luc et saint Jean. Les trois premiers parlent des mêmes événements et on les appelle les Synoptiques
                        à cause de leur relation et dépendance entre eux. Le livre de Matthieu comprend 28
                        chapitres et se concentre sur l’annonce du Royaume chrétien et sur son accomplissement
                        en Jésus Christ. Celui de Marc traite plutôt de la vie adulte de Jésus et a pour destinataire
                        en particulier les chrétiens qui étaient jadis des païens. Le livre de Luc comprend
                        24 chapitres et transmet la prédication faite par Paul. Le dernier livre, celui de Jean, consiste en 21 chapitres et se distingue des trois
                        autres par son mélange de symbole et d’histoire, témoignant d’une perspective théologique
                        aussi bien que liturgique.
                     
                     
                     
                     - Évangile, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Ézéchiel
Un prophète du Tanakh et de l'Ancien Testament. On lui attribue le livre auquel il donne son nom, le troisième dans l'ordre canonique
                        des « Grands Prophètes » (Isaïe, Jérémie, Ézéchiel et Daniel). Aux Juifs à Babylone, il annonça la ruine de Jérusalem, puis la restauration future d'Israël.
                     
                     
                     
                     - Ézéchiel, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Ézéchiel, Wikipédia l'encyclopédie libre (27 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 24 avril 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ézéchiel.
 
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Île de Palmaria
Une île de la mer Ligure, située à l'extrémité occidentale du golfe de La Spezia.
                        Elle fait face à la ville de Portovenere et fait partie d'un archipel composé des
                        îles du Tino et du Tinetto. 
                     
                     
                     
                     - Île de Palmaria , Wikipédia l'encyclopédie libre (12 décembre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 15 avril 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Île_de_Palmaria.
 
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Œuvres morales (en lat. Moralia ou Ethica) de Plutarque
Ouvrage de Plutarque qui se compose de plus de soixante traités écrits sous la forme de dialogues et de
                        diatribes. Les traités discutent de sujets éthiques, religeux, physiques, politiques
                        et littéraires.
                     
                     
                     
                     - Plutarch, Encyclopædia Britannica Online (2011), Encyclopædia Briannica, Internet, 2 décembre 2011. https://www.britannica.com/biography/Plutarch.
 
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Notes
- Sceau de la bibliothèque en question [illisible]. Cote ajouté à la main: Mus-63. Tab-75=aj Nd.93.↑
 - À la main, 41145↑
 - Sceau de la bibliothèque (illisible) et cote ajoutée à la main: Biii 96° 2245.↑
 - À la main: Ex libris ffm. Pradicatorum Pavidiendium as S. _onuvatum↑
 - s. m. Espece de jeu de cartes. 
Il a perdu son argent au brelan.
Il se prend aussi, Pour un lieu public, où l’on joüe aux jeux de hazard.Hanter les berlans. deffendre les brelans. aimer les brelans.
- BERLAN ou BRELAN., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 2 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1B0131
 
 - INDUSTRIE s. f. Dexterité, adresse à faire quelque chose. 
                  
Grande industrie. louable industrie. merveilleuse industrie. peu, beaucoup d’industrie. industrie de l’esprit. industrie de la main. avoir de l’industrie. employer son industrie. mettre, appliquer son industrie à … il y a de l’industrie, bien de l’industrie à faire, &c. c’est un homme d’industrie. avec industrie.
Il se prend aussi quelquefois simplement pour l’Art, le travail.Il est taxé à la taille suivant son revenu, suivant son industrie. ne comptez-vous pour rien son industrie. il vit de son industrie.
- INDUSTRIE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 6 juin 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1I0055
 
 - s. m. Espece de jeu de cartes. 
Il a perdu son argent au brelan.
Il se prend aussi, Pour un lieu public, où l’on joüe aux jeux de hazard.Hanter les berlans. deffendre les brelans. aimer les brelans.
- BERLAN ou BRELAN., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 2 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1B0131
 
 - DISCIPLINE. s. f. Un foüet de cordelettes dont les Religieux & les personnes devotes
                  
                  se servent pour se mortifier ou pour chastier ceux qui sont sous leur conduite. 
Ordonner la discipline. les disciplines, les jeûnes. donner une bonne discipline, une rude discipline. il a merité la discipline.
- DISCIPLINE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 6 juin 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1D0162-02
 
 - s. m. Religieux de l'Ordre de St. Bruno, qui vit fort austerement, & dans une closture & une solitude fort estroite. Ce nom vient du village de Chartreuse en Dauphiné, où St. Bruno se retira lors qu'il commença à fonder cet Ordre en 1086. & l'on a donné ce nom aux autres Maisons de Chartreux. Antoine Furetière, Chartreux, Dictionnaire universel (1690), BnF Gallica, Internet 6 juin 2024. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k50614b/f373.item↑
 - s. m. Hermite, homme devot qui vit seul dans le desert. St. Anthoine, St. Hilarion ont été des Anachoretes. St. Paul Hermite a été le premier des Anachoretes. Ce mot vient du Grec anachoreo, qui signifie, je me retire à l'écart. Antoine Furetière, Anachorete, Dictionnaire universel (1690), BnF Gallica, Internet 6 juin 2024. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k50614b/f95.item↑
 - Arbre de vie, arbre qui était au milieu du paradis terrestre, et dont le fruit avait
                  la vertu de conserver la vie à
                  l'homme, si l'homme eût conservé son innocence. 
                  
                  
                  
- E. Littré, arbre, Dictionnaire de la langue française, Le Littré (XMLittré v2), Internet, 6 juin 2024. https://www.littre.org/
 
 - Référence à l'Épître aux Hébreux écrit par saint Paul.↑
 - Discours sur le Psaume XCIX : Sermon au peuple. La jubilation dans l'Église. » dans le Discours sur les Psaumes par Saint Augustin d'Hippone, docteur de l'Église d'Occident.↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Courage. 
                  
                  
                  
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - INDUSTRIE s. f. Dexterité, adresse à faire quelque chose. 
                  
Grande industrie. louable industrie. merveilleuse industrie. peu, beaucoup d’industrie. industrie de l’esprit. industrie de la main. avoir de l’industrie. employer son industrie. mettre, appliquer son industrie à … il y a de l’industrie, bien de l’industrie à faire, &c. c’est un homme d’industrie. avec industrie.
Il se prend aussi quelquefois simplement pour l’Art, le travail.Il est taxé à la taille suivant son revenu, suivant son industrie. ne comptez-vous pour rien son industrie. il vit de son industrie.
- INDUSTRIE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 6 juin 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1I0055
 
 - Chapitre 19 du Livre de Matthieu (une des quatre Évangiles du Nouveau Testament.↑
 - Dans le deuxième livre des Vies et doctrines des philosophes de l'antiquité 
                  de Diogène Laërce. 
                  
                  
                  
- Diogène Laërce, Vies et doctrines des philosophes de l'antiquité, trad. par M. Ch. Zevort, Paris, Charpentier, 1847, mise en ligne par Philippe Remacle, site L’Antiquité grecque et latine du Moyen Age, Internet, 8 décembre 2014. https://remacle.org/bloodwolf/philosophes/laerce/socrate1.htm.
 
 - Dans le deuxième livre des Vies et doctrines des philosophes de l'antiquité de 
                  Diogène Laërce. 
                  
                  
                  
- Diogène Laërce, Vies et doctrines des philosophes de l'antiquité, trad. par M. Ch. Zevort (Paris, Charpentier, 1847), mise en ligne par Philippe Remacle, site L’Antiquité grecque et latine du Moyen Age, Internet, 8 décembre 2014. https://remacle.org/bloodwolf/philosophes/laerce/socrate1.htm.
 
 - Il s'agit des Angles.↑
 - 
                  
                  La décollation de saint Jean-Baptiste est racontée dans le Tome II de la Légende dorée (en lat. Legenda aurea), ouvrage rédigé en latin entre 1261 et 1266 par Jacques de Voragine, dominicain et archevêque de Gênes. Le livre, divisé en cinq parties, raconte la vie d’environ 150 saints ou groupes de saints, saintes et martyrs chrétiens.La décollation de saint Jean-Baptiste est également racontée dans deux discours attribués à saint Jean Chrysostome.
- Ceillier, Remy, Jean-Baptiste, Histoire générale des auteurs sacrées et ecclésiastiques […], t. 2, Paris, Louis Vivès, 1869, p. 26. Livre numérique Google, Internet, 22 juillet 2014. https://books.google.fr/.
 - La Légende dorée, Wikipédia l'encyclopédie libre (10 juillet 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 22 juillet 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Legenda_Aurea.
 
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Affection. 
[...] eslever son cœur à Dieu, luy offrir son cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Question CXXIV, Du Martyre, Article I : Le martyre est-il un acte de vertu ?, dans la Somme théologique (en lat. Summa theologica) de saint Thomas d'Aquin, véritable référence en matière de spiritualité, de théologie et d'étude religieuse,
                  écrit entre 1266 et 1273.  
                  
- Somme théologique , Wikipédia l'encyclopédie libre (18 mai 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 18 juillet 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Somme_théologique.
 
 - s. f. Outrage, injure. Ce mot n’est guere en usage. 
                  
                  
                  
- CONTUMELIE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 7 juin 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0587
 
 - s. f. Couronne, chapeau de fleurs. 
                  
                  
                  
- GUIRLANDE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 7 juin 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1G0262
 
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Courage. 
                  
                  
                  
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Imprimé à Lyon (en lat. Lugduni).↑
 - Thomas Le Blanc fait un commentaire, en 6 volumes, sur les Psaumes, imprimé à Lyon entre 1665 et 1676.↑
 - De dictis et factis Alphonsi regis Aragonum pour célébrer l'entrée triomphante d'Alphonse V,  roi d'Aragon et de Sicile, à Naples le 26 février 1443, faits recueillis par le
                  pape Pie II.
                  
                  
- Beccadelli, Antonio, De dictis et factis Alphonsi regis Aragonum […], Witebergae, J. Cratonis, 1585. Bibliothèque nationale de France, catalogue générale, Internet, 11 décember 2014. https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb146182620.
 
 - Homélie contre la femme pécheresse (en lat. lib. advers. improb. Mulier.) de Sainct Ephrem.↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Force et vigueur. 
Ce cheval, cet oiseau est en cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Courage. 
                  
                  
                  
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Pensée. 
                  
Dieu sonde les cœurs. Dieu connoist les cœurs, void le fond des cœurs. Dieu est scrutateur des cœurs. vous lisez dans mon cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Il s’agit du Cloître de l’Ame (en lat. De Claustro Animae). Les quatre Livres du Cloître de l’Ame ne sont point de Hugues de saint Victor, mais de Hugues de Fouilloy, ainsi surnommé du lieu de sa naissance, à quelque distance de Corbie en Picardie. 
                  
- Ceillier, Remy, Histoire générale des auteurs sacrées et ecclésiastiques […], t. 22, Paris, Lottin & J.H. Butard et D.A. Pierres, 1758, p. 205. Livre numérique Google, Internet, 22 juillet 2014. https://books.google.fr/.
 
 - Dans le Livre II des Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres de Diogène Laërce.↑
 - Reprimander, blasmer, corriger quelqu’un par des paroles pour quelque chose qu’on
                  pretend qu’il a faite ou dite mal à propos. 
                  
Tout le monde reprend vostre conduite. reprendre doucement. reprendre aigrement, rudement. on ne sçauroit assez reprendre les vices. on a beau reprendre ce jeune homme de ses débauches, de ses fautes, il y retombe tousjours. c’est un fort homme de bien, je ne voy rien à reprendre en ses mœurs, en sa conduite. on l’a repris de telle chose.
- REPRENDRE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 1er mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1P0421-32
 
 - Dans le Livre II des Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres de Diogène Laërce.↑
 - Une référence à David, le roi d'Israël.↑
 - Il s’agit du Chapitre 90, Verset 4, du Livre des Psaumes. ↑
 - Il s’agit de la Lettre 129 de Saint Bernard de Clairvaux.↑
 - Dans le quinzième chapitre du Livre de l’Exode. ↑
 - adv. Aussi-tost, au mesme instant, tout à l’heure. 
                  
Dez qu’il eut appris cela, il partit incontinent, tout incontient. je m’en vais incontinent parler à vous. trois heures sonneront incontinent. je vous parleray incontinent aprés.
- INCONTINENT., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 10 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1T0081-29
 
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Pensée. 
                  
Dieu sonde les cœurs. Dieu connoist les cœurs, void le fond des cœurs. Dieu est scrutateur des cœurs. vous lisez dans mon cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - adv. Aussi-tost, au mesme instant, tout à l’heure. 
                  
Dez qu’il eut appris cela, il partit incontinent, tout incontient. je m’en vais incontinent parler à vous. trois heures sonneront incontinent. je vous parleray incontinent aprés.
- INCONTINENT., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 10 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1T0081-29
 
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Affection. 
[...] eslever son cœur à Dieu, luy offrir son cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Pensée. 
                  
Dieu sonde les cœurs. Dieu connoist les cœurs, void le fond des cœurs. Dieu est scrutateur des cœurs. vous lisez dans mon cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Il s'agit des Révélations (en lat. Revelaciones) de Sainte Brigitte de Suède.↑
 - Il s'agit de l'abbé Étienne, prêtre de la Laure des Ailiotes. Veuillez consulter le Pré spirituel de Jean Moschus.↑
 - Dans le chapitre XLIV du Pré spirituel de Jean Moschus.↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Affection. 
[...] eslever son cœur à Dieu, luy offrir son cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Dans les Annales ecclésiastiques du cardinal Caesar Baronius, le 26 juin de l’an 362. ↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Pensée. 
                  
Dieu sonde les cœurs. Dieu connoist les cœurs, void le fond des cœurs. Dieu est scrutateur des cœurs. vous lisez dans mon cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Dans les Homélies sur Ezéchiel (en lat. Homeliæ in Hiezechihelem) de saint Grégoire le Grand. Il s’agit de 22 homélies, réparties en deux Livres, rédigées vers 593-594.↑
 - Il s'agit de saint Gorde (ou Gordius en latin).↑
 - Il s'agit de sainte Archélaide (ou Archelaïs en latin).↑
 - Dans le Livre I, Attique, de la Description de la Grèce de Pausanias.↑
 - Le Sainct travail des mains: Un ouvrage publié par Thomas Le Blanc en 1669.↑
 - Il s'agit de sainte Triphène (en lat. Triphenes).↑
 - Homélie XL sur les Actes des Apôtres de saint Jean Chrysostome. L'homélie traite du chapitre XVIII, vers. 8, jusqu'au vers. 8 du chapitres XIX des Actes des Apôtres. ↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Affection. 
[...] eslever son cœur à Dieu, luy offrir son cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Pensée. 
                  
Dieu sonde les cœurs. Dieu connoist les cœurs, void le fond des cœurs. Dieu est scrutateur des cœurs. vous lisez dans mon cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Pensée. 
                  
Dieu sonde les cœurs. Dieu connoist les cœurs, void le fond des cœurs. Dieu est scrutateur des cœurs. vous lisez dans mon cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Affection. [...] On dit fig. De deux personnes qui s’entr’aiment
                  fort, que 
                  
Ce n’est qu’un cœur, ou qu’ils ne sont qu’un cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - adv. Aussi-tost, au mesme instant, tout à l’heure. 
                  
Dez qu’il eut appris cela, il partit incontinent, tout incontient. je m’en vais incontinent parler à vous. trois heures sonneront incontinent. je vous parleray incontinent aprés.
- INCONTINENT., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 10 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1T0081-29
 
 - Dans le De moribus ecclesiae catholicae de saint Augustin.↑
 - Le Cœur. Se considère quelquefois  comme le siège des passions […].
                  On dit aussi, qu’
Il a le cœur endurci,
queC’est un cœur endurci.
Quand il est tellement opiniastre qu’on ne le peut flechir, ou qu’il est extremement obstiné dans le mal, dans le peché. On dit encore, d’Un homme, qu’Il a le cœur, ou un cœur de roche, un cœur de marbre, un cœur de diamant, un cœur sans pitié,
Quand il ne peut estre touché ny de pitié ny d’amour.- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire- academie.fr/article/A1C0452
 
 - L'emploi du point d'interrogation illustre un des usages de la ponctuation à l'époque, souvent peu conformes aux nôtres.↑
 - Myrte.↑
 - Dans le Pastoral (en lat. Regulae pastoralis liber) de saint Grégoire Ier (le Grand).↑
 - Dans le huitième chapitre du Livre XXII de l’Histoire naturelle de Pline.↑
 - Référence à David, le roi d'Israël.↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Affection. 
[...] eslever son cœur à Dieu, luy offrir son cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Pensée. 
                  
Dieu sonde les cœurs. Dieu connoist les cœurs, void le fond des cœurs. Dieu est scrutateur des cœurs. vous lisez dans mon cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - s. m. Terme d'histoire naturelle. Nom sous lequel on a réuni parfois les espèces du
                  genre colibri, et celles du genre
                  oiseau-mouche.  
                  
                  
                  
- E. Littré, trochile, Dictionnaire de la langue française, Le Littré (XMLittré v2), Internet, 7 juin 2024. https://www.littre.org/definition/trochile
 
 - Refuire = fuir, selon Le Thresor de la langue francoyse de Jean Nicot (1606). The ARTFL Project, Department of Romance Languages and Literatures, University of Chicago, Internet, 14 juillet 2013.↑
 - Dans le christianisme, la Trinité ou Sainte Trinité est un Dieu unique en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit↑
 - adv. Aussi-tost, au mesme instant, tout à l’heure. 
                  
Dez qu’il eut appris cela, il partit incontinent, tout incontient. je m’en vais incontinent parler à vous. trois heures sonneront incontinent. je vous parleray incontinent aprés.
- INCONTINENT., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 10 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1T0081-29
 
 - Dans la Syrie Sainte ou la Mission de Jesus et des Pères de la Compagnie de Jesus en Syrie, écrit par le R. P. Joseph Besson, Paris, J. Henault, 1660. ↑
 - Le Cœur. Se considère quelquefois  comme le siège des passions […].
                  On dit aussi, qu’
Il a le cœur endurci,
queC’est un cœur endurci.
Quand il est tellement opiniastre qu’on ne le peut flechir, ou qu’il est extremement obstiné dans le mal, dans le peché. On dit encore, d’Un homme, qu’Il a le cœur, ou un cœur de roche, un cœur de marbre, un cœur de diamant, un cœur sans pitié,
Quand il ne peut estre touché ny de pitié ny d’amour.- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire- academie.fr/article/A1C0452
 
 - Les Thébains étaient les principaux peuples de Thèbes, une ville de la Béotie, province de la Grèce, entre l'Attique, la Locride et la Phocide.↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Pensée. 
                  
Dieu sonde les cœurs. Dieu connoist les cœurs, void le fond des cœurs. Dieu est scrutateur des cœurs. vous lisez dans mon cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Reprimander, blasmer, corriger quelqu’un par des paroles pour quelque chose qu’on
                  pretend qu’il a faite ou dite mal à propos. 
                  
Tout le monde reprend vostre conduite. reprendre doucement. reprendre aigrement, rudement. on ne sçauroit assez reprendre les vices. on a beau reprendre ce jeune homme de ses débauches, de ses fautes, il y retombe tousjours. c’est un fort homme de bien, je ne voy rien à reprendre en ses mœurs, en sa conduite. on l’a repris de telle chose.
- REPRENDRE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 1er mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1P0421-32
 
 - Peuples de la Moscovie.↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Pensée. 
                  
Dieu sonde les cœurs. Dieu connoist les cœurs, void le fond des cœurs. Dieu est scrutateur des cœurs. vous lisez dans mon cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Il s’agit du Bon Vigneron écrit par Thomas Le Blanc.↑
 - Dans les Dies caniculares de Simon Majoli, traduit en français par F. Rosset, Paris, 1610. ↑
 - Une coquille (V. deux fois).↑
 - De sanctis martyribus écrit par saint Chrysostome. ↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Courage. 
                  
                  
                  
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - adv. Aussi-tost, au mesme instant, tout à l’heure. 
                  
Dez qu’il eut appris cela, il partit incontinent, tout incontient. je m’en vais incontinent parler à vous. trois heures sonneront incontinent. je vous parleray incontinent aprés.
- INCONTINENT., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 10 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1T0081-29
 
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Affection. 
[...] eslever son cœur à Dieu, luy offrir son cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Il n'y a pas de VII.↑
 - s. f. Foüet qui est fait de plusieurs courroyes de cuir. 
Foüetter avec des escourgées.
- ESCOURGÉE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 7 juin 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1E0216
 
 - s. f. Verge de houx ou d’autre arbre, avec quoy on fait aller les chevaux. 
                  
Coup de houssine. il n’avoit ny verge ny baston, il n’avoit qu’une houssine.
- HOUSSINE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 7 juin 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1H0148-03
 
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Affection. 
[...] eslever son cœur à Dieu, luy offrir son cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - De la nature des animaux : Dix-sept récits sur les mœurs des animaux, écrit par Claude Élien.↑
 - s. m. Terme d'histoire naturelle. Nom sous lequel on a réuni parfois les espèces du
                  genre colibri, et celles du genre
                  oiseau-mouche.  
                  
                  
                  
- E. Littré, trochile, Dictionnaire de la langue française, Le Littré (XMLittré v2), Internet, 7 juin 2024. https://www.littre.org/definition/trochile
 
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Affection. 
[...] eslever son cœur à Dieu, luy offrir son cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Dans l’Épître aux Colossiens.↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Force et vigueur. 
Ce cheval, cet oiseau est en cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - s. m. Fer tranchant qui fait partie de la charruë, & qui sert à fendre la terre quand
                  on laboure. 
                  
Coutre tranchant.
- COUTRE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 7 juin 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0677-05
 
 - Le Blanc se trompe de sainte Élisabeth. Ici, il s'agit de sainte Élisabeth, reine du Portugal, nièce de sainte Élisabeth, reine de Hongrie 
                  
                  
                  
- Rodriguez, Alonso,Pratique de la perfection chestienne, t. II, Paris, Sébastien Mabre-Cramoisy, p. 592. Livre numérique Google, Internet, 3 avril 2013.https://books.google.fr.
 - Sainte Elisabeth du Portugal, MisselMissel.free.fr, Internet, 3 avril 2013.http://missel.free.fr/Sanctoral/07/04.php.
 
 - Il s'agit du Roi Denis Ier de Portugal.↑
 - La vie d’Artaxerxès dans le tome deuxième des Vies des hommes illustres de Plutarque.↑
 - MEDIOCRE. adj. de tout genre. Qui est entre le grand & le petit, entre le bon & le
                  mauvais. Mediocrité. s. f. Estat, qualité de ce qui est mediocre. 
                  
La mediocrité de sa fortune, de son esprit. il faut garder la mediocrité en toutes choses.
- MEDIOCRE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 2 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1M0133
 
 - Il s'agit du traité De la conduite et de l’habit des vierges composé par saint Cyprien vers l’an 247. ↑
 - carcans↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Pensée. 
                  
Il me vint au cœur que cela arriveroit. Dieu sonde les cœurs. Dieu connoist les cœurs, void le fond des cœurs. Dieu est scrutateur des cœurs. vous lisez dans mon cœur. le cœur me le disoit bien, me l’avoit bien dit.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Affection. 
[...] eslever son cœur à Dieu, luy offrir son cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Dans le troisième poème du livre des Lamentations (ou Lamentations de Jérémie). ↑
 - Dans le Livre 5, chapitre 40, du traité De la nature des animaux de Claude Élien. ↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Pensée. 
                  
Il me vint au cœur que cela arriveroit. Dieu sonde les cœurs. Dieu connoist les cœurs, void le fond des cœurs. Dieu est scrutateur des cœurs. vous lisez dans mon cœur. le cœur me le disoit bien, me l’avoit bien dit.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - La légende de saint Julien l’Hospitalier est racontée dans les Actes des Saints (en lat. Acta Sanctorum), des Bollandistes, t. 2., de janvier. Les détails sont empruntés à saint Antonin, archevêque de Florence.↑
 - Ouvrage de Jean Cassien.↑
 - Dans le Premier Livre des Rois.↑
 - INDUSTRIE s. f. Dexterité, adresse à faire quelque chose. 
                  
Grande industrie. louable industrie. merveilleuse industrie. peu, beaucoup d’industrie. industrie de l’esprit. industrie de la main. avoir de l’industrie. employer son industrie. mettre, appliquer son industrie à … il y a de l’industrie, bien de l’industrie à faire, &c. c’est un homme d’industrie. avec industrie.
Il se prend aussi quelquefois simplement pour l’Art, le travail.Il est taxé à la taille suivant son revenu, suivant son industrie. ne comptez-vous pour rien son industrie. il vit de son industrie.
- INDUSTRIE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 6 juin 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1I0055
 
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Pensée. 
                  
Il me vint au cœur que cela arriveroit. Dieu sonde les cœurs. Dieu connoist les cœurs, void le fond des cœurs. Dieu est scrutateur des cœurs. vous lisez dans mon cœur. le cœur me le disoit bien, me l’avoit bien dit.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Peuple de l’ancien royaume biblique de Moab, qui se situait sur la rive orientale du Jourdain, au nord des rivages de la Mer Morte, dans l’actuelle Jordanie. ↑
 - adv. D’une matiere grieve, excessivement. 
                  
Il est grievement malade, grievement blessé. offenser Dieu grievement. offenser grievement quelqu’un.
- GRIEVEMENT., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 7 juin 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1G0182-08
 
 - Le Cœur. Se considère quelquefois  comme le siège des passions […].
                  On dit aussi, qu’
Il a le cœur endurci,
queC’est un cœur endurci.
Quand il est tellement opiniastre qu’on ne le peut flechir, ou qu’il est extremement obstiné dans le mal, dans le peché. On dit encore, d’Un homme, qu’Il a le cœur, ou un cœur de roche, un cœur de marbre, un cœur de diamant, un cœur sans pitié,
Quand il ne peut estre touché ny de pitié ny d’amour.- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire- academie.fr/article/A1C0452
 
 - Dans sa lettre à Suzanne (Epistola ad Susannam).↑
 - De bono viduitatis : Oeuvre de saint Augustin qui traite de l'excellence du veuvage.↑
 - Selon saint Jerôme, le mot Deblata au Chapitre 6. d'Ezechiel, peut être lu Reblata ou Deblata, parce que dans l'Hebreu les lettres Resch et Daleth ne diffèrent presque point l'une de l'autre.↑
 - cabas↑
 - Référence à Salomon.↑
 - Devrait être XII, et ainsi de suite.↑
 - Référence à l'apôtre Paul, le fondateur de l'église de Corinthe et l'auteur des Épîtres aux Corinthiens.↑
 - Peuple de Corinthe.↑
 - Le Cœur. Se considère quelquefois  comme le siège des passions […].
                  On dit aussi, qu’
Il a le cœur endurci,
queC’est un cœur endurci.
Quand il est tellement opiniastre qu’on ne le peut flechir, ou qu’il est extremement obstiné dans le mal, dans le peché. On dit encore, d’Un homme, qu’Il a le cœur, ou un cœur de roche, un cœur de marbre, un cœur de diamant, un cœur sans pitié,
Quand il ne peut estre touché ny de pitié ny d’amour.- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire- academie.fr/article/A1C0452
 
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Affection. 
C’est tout son cœur. Il luy a donné son cœur. il a gagné son cœur. il a le cœur des peuples, des soldats. eslever son cœur à Dieu, luy offrir son cœur. avoir, mettre son cœur en Dieu. il a mis son cœur aux choses de la terre. j’ay fait cela de cœur & d’affection, de cœur & d’ame, du bon du cœur, du meilleur de mon cœur. je l’aime de tout mon cœur. il a le cœur à l’estude, aux livres, aux armes, au jeu, à la desbauche. il a le cœur au mestier. il a le cœur porté à cela. il a pris cette affaire à cœur, fort à cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Force et vigueur. 
Ce cheval, cet oiseau est en cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Dans le Livre XIII de la Géographie de Strabon. ↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Affection. 
C’est tout son cœur. Il luy a donné son cœur. il a gagné son cœur. il a le cœur des peuples, des soldats. eslever son cœur à Dieu, luy offrir son cœur. avoir, mettre son cœur en Dieu. il a mis son cœur aux choses de la terre. j’ay fait cela de cœur & d’affection, de cœur & d’ame, du bon du cœur, du meilleur de mon cœur. je l’aime de tout mon cœur. il a le cœur à l’estude, aux livres, aux armes, au jeu, à la desbauche. il a le cœur au mestier. il a le cœur porté à cela. il a pris cette affaire à cœur, fort à cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - ivraie↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Affection. 
C’est tout son cœur. Il luy a donné son cœur. il a gagné son cœur. il a le cœur des peuples, des soldats. eslever son cœur à Dieu, luy offrir son cœur. avoir, mettre son cœur en Dieu. il a mis son cœur aux choses de la terre. j’ay fait cela de cœur & d’affection, de cœur & d’ame, du bon du cœur, du meilleur de mon cœur. je l’aime de tout mon cœur. il a le cœur à l’estude, aux livres, aux armes, au jeu, à la desbauche. il a le cœur au mestier. il a le cœur porté à cela. il a pris cette affaire à cœur, fort à cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Devrait être VII.↑
 - Allusion à une des premières traductions de la Bible du grec en langue syriaque au Ve siècle.↑
 - Peuple de Lacédémone ou Sparte.↑
 - Escourgée, coup de fouet.↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Courage. 
                  
                  
                  
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - De disciplina scholarium est un écrit didactique longtemps attribué à Boèce. Cependant, dès le début du XIIIe siècle, la critique s'était élevé contre l'attribution à Boèce. Selon P. Lehmann, Pseudo-Antike Literatur des Mittelalters, Leipzig, 1927, le traité serait dû à un certain Conrad (p. 27-28 et 101).↑
 - Un des types de tempérament selon la théorie des humeurs↑
 - s. f. Affliction, adversité. 
                  
Dieu exerce, esprouve ses Elus par les tribulations, vous avez bien souffert des tribulations. il a passé par bien des tribulations.
Ce terme n’est guere usité qu’en parlant des adversitez qui nous viennent de la part de Dieu.- TRIBULATION., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 7 juin 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1T0211
 
 - 
                  
                  Vie de Saint Frodobert, premier Abbé du Monstier-la-Celle, près de Troyes, écrite par Atulfe, un moine du même Monastère, en 873.
- Pétin, L.-M., Dictionnaire hagiographique, t. 1. T. 41 de l'Encyclopédie théologique. Paris, J. P. Migne, 1850, pp. 1109-1110. Bibliothèque numérique Gallica, Internet, 7 mai 2013.https://gallica.bnf.fr/.
 
 - Le Cœur. Se considère quelquefois  comme le siège des passions […].
                  On dit aussi, qu’
Il a le cœur endurci,
queC’est un cœur endurci.
Quand il est tellement opiniastre qu’on ne le peut flechir, ou qu’il est extremement obstiné dans le mal, dans le peché. On dit encore, d’Un homme, qu’Il a le cœur, ou un cœur de roche, un cœur de marbre, un cœur de diamant, un cœur sans pitié,
Quand il ne peut estre touché ny de pitié ny d’amour.- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire- academie.fr/article/A1C0452
 
 - bizarre↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Affection. 
C’est tout son cœur. Il luy a donné son cœur. il a gagné son cœur. il a le cœur des peuples, des soldats. eslever son cœur à Dieu, luy offrir son cœur. avoir, mettre son cœur en Dieu. il a mis son cœur aux choses de la terre. j’ay fait cela de cœur & d’affection, de cœur & d’ame, du bon du cœur, du meilleur de mon cœur. je l’aime de tout mon cœur. il a le cœur à l’estude, aux livres, aux armes, au jeu, à la desbauche. il a le cœur au mestier. il a le cœur porté à cela. il a pris cette affaire à cœur, fort à cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - 
                  
                  Il s'agit de Marc Aurèle (initialement Marcus Catilius Severus en latin). Après son adoption par l'empereur Antonin le Pieux, il prend le nom de Marcus Ælius Aurelius Verus. En tant qu'empereur, il se fait appeler Caesar Marcus Aurelius Antoninus Augustus.
- Marc Aurèle, Wikipédia l'encyclopédie libre (5 mai 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 16 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Marc_Aurèle.
 
 - Dans le Libri Primi de l’ouvrage De imperatore & imperio romano de Jules-César Boulenger (en lat. Julii Caesaris Bulengeri), imprimé à Lyon en 1618.↑
 - Peuple d'Éphèse.↑
 - Incommodités.↑
 - Le Cœur. Se considère quelquefois  comme le siège des passions […].
                  On dit aussi, qu’
Il a le cœur endurci,
queC’est un cœur endurci.
Quand il est tellement opiniastre qu’on ne le peut flechir, ou qu’il est extremement obstiné dans le mal, dans le peché. On dit encore, d’Un homme, qu’Il a le cœur, ou un cœur de roche, un cœur de marbre, un cœur de diamant, un cœur sans pitié,
Quand il ne peut estre touché ny de pitié ny d’amour.- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire- academie.fr/article/A1C0452
 
 - De la divination (en lat. De divinatione) : Un traité philosophique en deux livres écrit par Cicéron. ↑
 - Il s'agit de Thomas More (en lat. Thomas Morus).↑
 - f. Espece d'insecte qui ronge les estoffes, les livres, etc.
                  
                  
                  
- Tigne, Dictionnaire de l'Académie française en ligne (1694), The ARTFL Project, Department of Romance Languages and Literatures, University of Chicago, Internet, 7 juillet 2013.
 
 - f. Espece d'insecte qui ronge les estoffes, les livres, etc.
                  
                  
                  
- Tigne, Dictionnaire de l'Académie française en ligne (1694), The ARTFL Project, Department of Romance Languages and Literatures, University of Chicago, Internet, 7 juillet 2013.
 
 - f. Espece d'insecte qui ronge les estoffes, les livres, etc.
                  
                  
                  
- Tigne, Dictionnaire de l'Académie française en ligne (1694), The ARTFL Project, Department of Romance Languages and Literatures, University of Chicago, Internet, 7 juillet 2013.
 
 - adv. Aussi-tost, au mesme instant, tout à l’heure. 
                  
Dez qu’il eut appris cela, il partit incontinent, tout incontient. je m’en vais incontinent parler à vous. trois heures sonneront incontinent. je vous parleray incontinent aprés.
- INCONTINENT., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 10 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1T0081-29
 
 - Façonnés, dressés. 
                  
                  
                  
- Duit, Duite., Dictionnaire de l'Académie française en ligne (1694), The ARTFL Project, Department of Romance Languages and Literatures, University of Chicago, Internet, 14 août 2013.
 
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Pensée. 
                  
Il me vint au cœur que cela arriveroit. Dieu sonde les cœurs. Dieu connoist les cœurs, void le fond des cœurs. Dieu est scrutateur des cœurs. vous lisez dans mon cœur. le cœur me le disoit bien, me l’avoit bien dit.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Affection. 
C’est tout son cœur. Il luy a donné son cœur. il a gagné son cœur. il a le cœur des peuples, des soldats. eslever son cœur à Dieu, luy offrir son cœur. avoir, mettre son cœur en Dieu. il a mis son cœur aux choses de la terre. j’ay fait cela de cœur & d’affection, de cœur & d’ame, du bon du cœur, du meilleur de mon cœur. je l’aime de tout mon cœur. il a le cœur à l’estude, aux livres, aux armes, au jeu, à la desbauche. il a le cœur au mestier. il a le cœur porté à cela. il a pris cette affaire à cœur, fort à cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Former, dresser, habituer.
                  
                  
- Stiler., Dictionnaire de l'Académie française en ligne (1694), The ARTFL Project, Department of Romance Languages and Literatures, University of Chicago, Internet, 7 novembre 2013.
 
 - Le Cœur. Se considère quelquefois  comme le siège des passions […].
                  On dit aussi, qu’
Il a le cœur endurci,
queC’est un cœur endurci.
Quand il est tellement opiniastre qu’on ne le peut flechir, ou qu’il est extremement obstiné dans le mal, dans le peché. On dit encore, d’Un homme, qu’Il a le cœur, ou un cœur de roche, un cœur de marbre, un cœur de diamant, un cœur sans pitié,
Quand il ne peut estre touché ny de pitié ny d’amour.- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire- academie.fr/article/A1C0452
 
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Affection. 
C’est tout son cœur. Il luy a donné son cœur. il a gagné son cœur. il a le cœur des peuples, des soldats. eslever son cœur à Dieu, luy offrir son cœur. avoir, mettre son cœur en Dieu. il a mis son cœur aux choses de la terre. j’ay fait cela de cœur & d’affection, de cœur & d’ame, du bon du cœur, du meilleur de mon cœur. je l’aime de tout mon cœur. il a le cœur à l’estude, aux livres, aux armes, au jeu, à la desbauche. il a le cœur au mestier. il a le cœur porté à cela. il a pris cette affaire à cœur, fort à cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Transport de l'usage de quelque chose pour un certain temps & à certain prix. 
                  
                  
- Loüage., Dictionnaire de l'Académie française en ligne (1694), The ARTFL Project, Department of Romance Languages and Literatures, University of Chicago, Internet, 9 novembre 2013.
 
 - Le Cœur. Se considère quelquefois  comme le siège des passions […].
                  On dit aussi, qu’
Il a le cœur endurci,
queC’est un cœur endurci.
Quand il est tellement opiniastre qu’on ne le peut flechir, ou qu’il est extremement obstiné dans le mal, dans le peché. On dit encore, d’Un homme, qu’Il a le cœur, ou un cœur de roche, un cœur de marbre, un cœur de diamant, un cœur sans pitié,
Quand il ne peut estre touché ny de pitié ny d’amour.- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire- academie.fr/article/A1C0452
 
 - Hibernie, Hybernie ou Hibernia est le mot latin pour désigner l'île d'Irlande. ↑
 - Panégyrique de l'empereur Théodose prononcé à Rome en l'an 389 par l'orateur gaulois Pacatus pour le féliciter de sa victoire sur l'usurpateur Maxime.↑
 - De sacrifis Abelis et Caini : Une oeuvre de Philon d'Alexandrie.↑
 - Foyer.↑
 - Hérissons.↑
 - Sermons sur le Cantique des cantiques : Œuvre majeure de saint Bernard, les Sermones in Cantica furent rédigés en latin et achevés entre 1135 et 1158. 
                  
                  
                  
- Bernard de Clairvaux, Wikipédia l'encyclopédie libre (16 mai 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 16 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_de_Clairvaux.
 
 - Dans le Sermon VI des sermons sur le psaume 90 Qui habitat de saint Bernard. (17 sermons composés durant le Carême de 1139).↑
 - f. Espece d'insecte qui ronge les estoffes, les livres, etc.
                  
                  
                  
- Tigne, Dictionnaire de l'Académie française en ligne (1694), The ARTFL Project, Department of Romance Languages and Literatures, University of Chicago, Internet, 7 juillet 2013.
 
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Pensée. 
                  
Il me vint au cœur que cela arriveroit. Dieu sonde les cœurs. Dieu connoist les cœurs, void le fond des cœurs. Dieu est scrutateur des cœurs. vous lisez dans mon cœur. le cœur me le disoit bien, me l’avoit bien dit.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Traité sur les causes des plantes (en lat. De Causis Plantarum) : Un ouvrage de botanique écrit par Théophraste au cours du IIIe siècle av. J.-C. 
                  
                  
                  
- Théophraste (~371/70-~288/87), Encyclopédie Universalis, (2013), Paris, Encyclopædia Universalis, Internet, 16 mai 2013.https://www.universalis.fr/encyclopedie/theophraste/.
 - Cause des plantes, Wikipédia l'encyclopédie libre (5 mai 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 16 mai 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Causes_des_plantes.
 
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Pensée. 
                  
Il me vint au cœur que cela arriveroit. Dieu sonde les cœurs. Dieu connoist les cœurs, void le fond des cœurs. Dieu est scrutateur des cœurs. vous lisez dans mon cœur. le cœur me le disoit bien, me l’avoit bien dit.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Force et vigueur. 
Ce cheval, cet oiseau est en cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Historia Bohemica : Ouvrage d’histoire écrit en 1475 par Æneas Sylvius, ou Enea Silvio Piccolomini, dit Pie II.↑
 - Histoire de la Hongrie : Œuvre principale d'Antonio Bonfini (en lat. Antonius Bonfinius). Il écrit l'histoire hongroise jusqu'en 1495 pour Mathias Corvin, roi de Hongrie. ↑
 - Peuple de l’Assyrie.↑
 - L'ouvrage de Hugues, De institutione novitiorum.↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Affection. 
C’est tout son cœur. Il luy a donné son cœur. il a gagné son cœur. il a le cœur des peuples, des soldats. eslever son cœur à Dieu, luy offrir son cœur. avoir, mettre son cœur en Dieu. il a mis son cœur aux choses de la terre. j’ay fait cela de cœur & d’affection, de cœur & d’ame, du bon du cœur, du meilleur de mon cœur. je l’aime de tout mon cœur. il a le cœur à l’estude, aux livres, aux armes, au jeu, à la desbauche. il a le cœur au mestier. il a le cœur porté à cela. il a pris cette affaire à cœur, fort à cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - De moribus gentium, traduction latine de l’ouvrage de Nicolas de Damas, historien et philosophe grec
                  du 1er siècle av. J.-C. 
                  
                  
                  
- Nicolas de Damas, Wikipédia l'encyclopédie libre (2 juillet 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 23 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_de_Damas.
 
 - Peuple de la Sarmatie.↑
 - Une référence à saint Isidore d’Alexandrie. On dit quelque fois qu’il était de Damiette parce qu’il s’était retiré dans un lieu proche de cette ville.↑
 - Le Cœur. Se considère quelquefois  comme le siège des passions […].
                  On dit aussi, qu’
Il a le cœur endurci,
queC’est un cœur endurci.
Quand il est tellement opiniastre qu’on ne le peut flechir, ou qu’il est extremement obstiné dans le mal, dans le peché. On dit encore, d’Un homme, qu’Il a le cœur, ou un cœur de roche, un cœur de marbre, un cœur de diamant, un cœur sans pitié,
Quand il ne peut estre touché ny de pitié ny d’amour.- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire- academie.fr/article/A1C0452
 
 - Historia Bohemica : Ouvrage d’histoire écrit en 1475 par Æneas Sylvius, ou Enea Silvio Piccolomini, dit Pie II.↑
 - Reprimander, blasmer, corriger quelqu’un par des paroles pour quelque chose qu’on
                  pretend qu’il a faite ou dite mal à propos. 
                  
Tout le monde reprend vostre conduite. reprendre doucement. reprendre aigrement, rudement. on ne sçauroit assez reprendre les vices. on a beau reprendre ce jeune homme de ses débauches, de ses fautes, il y retombe tousjours. c’est un fort homme de bien, je ne voy rien à reprendre en ses mœurs, en sa conduite. on l’a repris de telle chose.
- REPRENDRE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 1er mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1P0421-32
 
 - Référence à Judhaël, père de saint Josse, et non pas à Judicaël, frère de saint Josse.↑
 - adv. Aussi-tost, au mesme instant, tout à l’heure. 
                  
Dez qu’il eut appris cela, il partit incontinent, tout incontient. je m’en vais incontinent parler à vous. trois heures sonneront incontinent. je vous parleray incontinent aprés.
- INCONTINENT., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 10 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1T0081-29
 
 - De oratore : Traité de Cicéron publié en 55 av. J.-C. sur la rhétorique et sa pratique, rédigé en latin sur trois
                  livres. Dans ce traité, Cicéron cherche à définir l’éloquence politique et à réfléchir sur l’orateur idéal.  
                  
- De oratore, Wikipédia l'encyclopédie libre (4 juin 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 21 juin 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/De_oratore.
 
 - adv. Aussi-tost, au mesme instant, tout à l’heure. 
                  
Dez qu’il eut appris cela, il partit incontinent, tout incontient. je m’en vais incontinent parler à vous. trois heures sonneront incontinent. je vous parleray incontinent aprés.
- INCONTINENT., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 10 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1T0081-29
 
 - Il s’agit de Platon. C’est l’antonomase sous laquelle Platon fut distingué parmi les philosophes de l’antiquité. ↑
 - La Guerre des Juifs de Flavius Josèphe, historien juif du premier siècle. ↑
 - Le Sainct travail des mains, ou la manière de gagner le ciel, par la pratique des actions Manuelles: Un ouvrage publié par Thomas Le Blanc en 1669.↑
 - Le Bon vigneron: Un traité publié par Thomas Le Blanc à Dijon en 1661.↑
 - Le Cœur. Se considère quelquefois  comme le siège des passions […].
                  On dit aussi, qu’
Il a le cœur endurci,
queC’est un cœur endurci.
Quand il est tellement opiniastre qu’on ne le peut flechir, ou qu’il est extremement obstiné dans le mal, dans le peché. On dit encore, d’Un homme, qu’Il a le cœur, ou un cœur de roche, un cœur de marbre, un cœur de diamant, un cœur sans pitié,
Quand il ne peut estre touché ny de pitié ny d’amour.- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire- academie.fr/article/A1C0452
 
 - Référence aux fils de Jacob et de Léa : Ruben, Siméon, Lévi,Juda, Issachar et Zabulon.↑
 - Référence à Joseph, l’un des douze fils de Jacob et le premier des deux fils de Rachel.↑
 - Le Livre de la Sagesse est attribué à Salomon par la Septante, mais le rédacteur probable était un juif d’Alexandrie au premier siècle av. J-C. ↑
 - Il s’agit de l’Histoire d’Alexandre le Grand, œuvre principale de Quinte-Curce.↑
 - Peuple de l'Hyrcanie.↑
 - adj. v. du verbe Jaculer, Qui n’est point en usage. Il ne se dit qu’avec ce mot, Oraison
                  ; Oraison jaculatoire, Ce qui sig. en termes de devotion, Une priere courte, frequente,
                  
                  & pleine de ferveur & d’amour qui se fait par eslans vers Dieu. 
                  
                  
- JACULATOIRE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 1er mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1J0006
 
 - Le Cœur. Se considère quelquefois  comme le siège des passions […].
                  On dit aussi, qu’
Il a le cœur endurci,
queC’est un cœur endurci.
Quand il est tellement opiniastre qu’on ne le peut flechir, ou qu’il est extremement obstiné dans le mal, dans le peché. On dit encore, d’Un homme, qu’Il a le cœur, ou un cœur de roche, un cœur de marbre, un cœur de diamant, un cœur sans pitié,
Quand il ne peut estre touché ny de pitié ny d’amour.- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire- academie.fr/article/A1C0452
 
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Affection. 
C’est tout son cœur. Il luy a donné son cœur. il a gagné son cœur. il a le cœur des peuples, des soldats. eslever son cœur à Dieu, luy offrir son cœur. avoir, mettre son cœur en Dieu. il a mis son cœur aux choses de la terre. j’ay fait cela de cœur & d’affection, de cœur & d’ame, du bon du cœur, du meilleur de mon cœur. je l’aime de tout mon cœur. il a le cœur à l’estude, aux livres, aux armes, au jeu, à la desbauche. il a le cœur au mestier. il a le cœur porté à cela. il a pris cette affaire à cœur, fort à cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Pensée. 
                  
Il me vint au cœur que cela arriveroit. Dieu sonde les cœurs. Dieu connoist les cœurs, void le fond des cœurs. Dieu est scrutateur des cœurs. vous lisez dans mon cœur. le cœur me le disoit bien, me l’avoit bien dit.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - 
                  
                  L’allusion à la poitrine comme autel correspond à l’histoire de saint Lucien d’Antioche qui, pendant sa captivité, se servit de sa propre poitrine comme d’un autel :
Ma poitrine, dit le Saint à ses disciples inquiets, servira d’autel, et vous qui m’entourez, vous formerez le temple qui nous dérobera aux regards des profanes.
- Lucien d’Antioche , L’Association Catholique.org Catholic.org, Internet 23 juillet 2013. http://viechretienne.catholique.org/saints/468-lucien-d-antioche.
 
 - Histoire de la Société de Jésus (l’ordre jésuite) [sans attribution d’auteur spécifique].↑
 - Le Cœur. Se considère quelquefois  comme le siège des passions […].
                  On dit aussi, qu’
Il a le cœur endurci,
queC’est un cœur endurci.
Quand il est tellement opiniastre qu’on ne le peut flechir, ou qu’il est extremement obstiné dans le mal, dans le peché. On dit encore, d’Un homme, qu’Il a le cœur, ou un cœur de roche, un cœur de marbre, un cœur de diamant, un cœur sans pitié,
Quand il ne peut estre touché ny de pitié ny d’amour.- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire- academie.fr/article/A1C0452
 
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Pensée. 
                  
Il me vint au cœur que cela arriveroit. Dieu sonde les cœurs. Dieu connoist les cœurs, void le fond des cœurs. Dieu est scrutateur des cœurs. vous lisez dans mon cœur. le cœur me le disoit bien, me l’avoit bien dit.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - adv. Aussi-tost, au mesme instant, tout à l’heure. 
                  
Dez qu’il eut appris cela, il partit incontinent, tout incontient. je m’en vais incontinent parler à vous. trois heures sonneront incontinent. je vous parleray incontinent aprés.
- INCONTINENT., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 10 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1T0081-29
 
 - Veuillez consulter la référence Livre des Chroniques.↑
 - Dans la religion romaine, l'augure ou haruspice avait la charge d’observer and d’interpréter les signes constituant les auspices et de conserver les règles de cet art. Les augures étaient les interprètes des volontés de Jupiter, maître des signes ; il était hors de question de partir à la guerre, de choisir l’emplacement d’un temple, de désigner un homme pour une fonction politique, sans consulter les augures. Augure, Wikipédia l'encyclopédie libre (20 juin 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 10 juillet 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Augure.↑
 - 
                  
                  Selon le théologien Louis Moreri, ce n’était pas Merodach, mais Asarhaddon, souverain en même temps de Ninive et de Babylone, qui fit prisonnier Manassé, roi de Juda, et le mena chargé de chaines à Babylone.
- Moreri, Louis, Le Grand dictionnaire historique, ou le mélange curieux de l’histoire sacrée et profane, t. 4, Paris, Jacques Vincent, 1732, p. 1040. Livre numérique Google, Internet, 7 juillet 2013.https://books.google.fr/.
 
 - Le livre d’Isaïe. ↑
 - Histoire ecclésiastique, en cinq livres, écrit par Théodoret de Cyr, continuation de celle d’Eusèbe de Césarée de 325 à 429.↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Courage. 
                  
                  
                  
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - In Evangelia (Homélies sur les Évangiles) : Un ensemble de quarante homélies prononcées par le pape saint Grégoire le Grand au début de son épiscopat, entre 590 et 593. Elles forment un opuscule compilé postérieurement et finalement édité dans la Patrologie de L’abbé Migne (Tome 76, c. 1075 à 1312). ↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Affection. 
C’est tout son cœur. Il luy a donné son cœur. il a gagné son cœur. il a le cœur des peuples, des soldats. eslever son cœur à Dieu, luy offrir son cœur. avoir, mettre son cœur en Dieu. il a mis son cœur aux choses de la terre. j’ay fait cela de cœur & d’affection, de cœur & d’ame, du bon du cœur, du meilleur de mon cœur. je l’aime de tout mon cœur. il a le cœur à l’estude, aux livres, aux armes, au jeu, à la desbauche. il a le cœur au mestier. il a le cœur porté à cela. il a pris cette affaire à cœur, fort à cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - De la nature des animaux : Dix-sept récits sur les mœurs des animaux, écrit par Claude Élien. ↑
 - Dans le sixième livre des Histoires des Indes de Jean-Pierre Maffei (en it. Giovanni Pietro Maffei), traduit du Latin par Arnaud de la Borie en 1603. ↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Affection. 
C’est tout son cœur. Il luy a donné son cœur. il a gagné son cœur. il a le cœur des peuples, des soldats. eslever son cœur à Dieu, luy offrir son cœur. avoir, mettre son cœur en Dieu. il a mis son cœur aux choses de la terre. j’ay fait cela de cœur & d’affection, de cœur & d’ame, du bon du cœur, du meilleur de mon cœur. je l’aime de tout mon cœur. il a le cœur à l’estude, aux livres, aux armes, au jeu, à la desbauche. il a le cœur au mestier. il a le cœur porté à cela. il a pris cette affaire à cœur, fort à cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - De rébus Emmanuelis, Lusitaniœ régis, virtute et auspicia gestis, libri XII : Ouvrage de Jérôme Osorius, publié en 1575 à Lisbonne. Cet ouvrage, qui décrit les entreprises, les navigations, les révolutions du royaume de Portugal, depuis l’an 1406 jusqu’en 1578, a été retouché et augmenté par Lopez de Carthagène, et ensuite traduit en français par Simon Goulard, sous le titre d’Histoire de Portugal, 1581 et 1587. ↑
 - Le Cœur. Se considère quelquefois  comme le siège des passions […].
                  On dit aussi, qu’
Il a le cœur endurci,
queC’est un cœur endurci.
Quand il est tellement opiniastre qu’on ne le peut flechir, ou qu’il est extremement obstiné dans le mal, dans le peché. On dit encore, d’Un homme, qu’Il a le cœur, ou un cœur de roche, un cœur de marbre, un cœur de diamant, un cœur sans pitié,
Quand il ne peut estre touché ny de pitié ny d’amour.- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire- academie.fr/article/A1C0452
 
 - s. m. Cœur signifie encore, Le milieu de quelque chose [...].
                  
                  
                  
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Il s’agit du chapitre 11, verset 27 de l’Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc.↑
 - L’Écriture ne dit pas le nom de la mère de Samson (Livre des Juges 3 : 2-4). Elle est l’épouse de Manué, de la tribu de Dan.↑
 - Mugget, Paul et Giovanni Mattioti, Vie de Ste Françoise Romaine, fondatrice des Oblates de la Tour-des-Miroirs, Paris, Librairie catholique Périsse Fréres, 1450.↑
 - La Vita de la bienheureuse Véronique de Binasco dans les Acta Sanctorum (Actes des Saints), publiés par la Société des Bollandistes à Anvers et à Bruxelles, de 1643 à 1940. La vie de la bienheureuse Véronique apparaît dans le premier volume, publié en 1643, comprenant les saints du mois de janvier. ↑
 - Histoire ecclésiastique du peuple anglais (en lat. Historia ecclesiastica gentis Anglorum) : Ouvrage écrit par Bède le Vénérable vers l’an 731 et dédié au roi Ceolwulf de Northumbrie.↑
 - Il s'agit de Cynewise, reine de Mercie.↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Affection. 
C’est tout son cœur. Il luy a donné son cœur. il a gagné son cœur. il a le cœur des peuples, des soldats. eslever son cœur à Dieu, luy offrir son cœur. avoir, mettre son cœur en Dieu. il a mis son cœur aux choses de la terre. j’ay fait cela de cœur & d’affection, de cœur & d’ame, du bon du cœur, du meilleur de mon cœur. je l’aime de tout mon cœur. il a le cœur à l’estude, aux livres, aux armes, au jeu, à la desbauche. il a le cœur au mestier. il a le cœur porté à cela. il a pris cette affaire à cœur, fort à cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Il s’agit de la bienheureuse Alèthe de Montbard.↑
 - Histoire générale de la religion des Turcs : Ouvrage publié par Michel Baudier en 1625. ↑
 - Il s’agit de Véturie (en lat. Veturia). ↑
 - Reprimander, blasmer, corriger quelqu’un par des paroles pour quelque chose qu’on
                  pretend qu’il a faite ou dite mal à propos. 
                  
Tout le monde reprend vostre conduite. reprendre doucement. reprendre aigrement, rudement. on ne sçauroit assez reprendre les vices. on a beau reprendre ce jeune homme de ses débauches, de ses fautes, il y retombe tousjours. c’est un fort homme de bien, je ne voy rien à reprendre en ses mœurs, en sa conduite. on l’a repris de telle chose.
- REPRENDRE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 1er mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1P0421-32
 
 - Apophtegmes des rois et des capitaines célèbres : Traité dans les Œuvres Morales de Plutarque.↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Courage. 
                  
                  
                  
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Il s'agit de Paul de Tarse (portant aussi le nom juif de Saul) ou saint Paul pour les chrétiens.↑
 - adv. Aussi-tost, au mesme instant, tout à l’heure. 
                  
Dez qu’il eut appris cela, il partit incontinent, tout incontient. je m’en vais incontinent parler à vous. trois heures sonneront incontinent. je vous parleray incontinent aprés.
- INCONTINENT., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 10 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1T0081-29
 
 - adv. Aussi-tost, au mesme instant, tout à l’heure. 
                  
Dez qu’il eut appris cela, il partit incontinent, tout incontient. je m’en vais incontinent parler à vous. trois heures sonneront incontinent. je vous parleray incontinent aprés.
- INCONTINENT., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 10 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1T0081-29
 
 - Livre IX, Béotie, de la Description de la Grèce de Pausanias.↑
 - Lettres à Lucilius (en lat. Epistulae morales ad Lucilium) : Un ensemble de 124 lettres écrites par Sénèque lors des dernières années de sa vie (63-64) à l'intention de Lucilius le Jeune, alors gouverneur romain de Sicile. ↑
 - Physiologia : La première partie de l’ouvrage Universa Medicina de Jean Fernel. ↑
 - Livre XIII, chapitre 4, de l'Histoire naturelle de Pline l'Ancien. ↑
 - Sermons sur le Cantique des Cantiques : Œuvre majeure de saint Bernard, les Sermones in Cantica furent rédigés en latin et achevés entre 1135 et 1158. ↑
 - De l'âme (en lat. De anima) : Un des traités les plus célèbres d'Aristote sur les principes du vivant, son mouvement, sa génération, ses passions, ses dispositions et ses moyens des connaissance.↑
 - Conversation, sans doute; erreur de l'imprimeur.↑
 - La Vita de la bienheureuse Oringe dans les Acta Sanctorum (Actes des Saints), publiés par la Société des Bollandistes à Anvers et à Bruxelles, de 1643 à 1940. ↑
 - Livre IX, Contenant les animaux aquatiques, de l'Histoire naturelle de Pline l'Ancien.↑
 - Questions romaines : Traité dans les Œuvres morales de Plutarque, formé par une série de 113 questions sur les coutumes romaines, dont chacune est suivie d’une pluralité de réponses. ↑
 - Peuple de la Béotie.↑
 - Le Sainct travail des mains : Un autre ouvrage publié par Thomas Le Blanc.↑
 - 
                  
                  Après s’être retiré sur le sommet d’une haute montagne, Siméon le Stylite fut visité de saint Mélèce, évêque d’Antioche, qui, le trouvant attaché à une chaîne, lui fit entendre que c’était le lien intérieur de la charité de Jésus-Christ qui devait le retenir dans la solitude. Siméon laissa aussitôt rompre la chaîne.
- Picollet, J., Vie des saints choisis dans les auteurs les plus modernes et les plus célèbres, principalement Croiset et Godescard, Evian, P. Munier, 1823, p. 43. Livre numérique Google, Internet, 21 juillet 2013. https://books.google.fr/.
 
 - adj. Fascheux. 
Grieve maladie. grieve douleur. il est défendu sous de grieves peines.
Il signifie encore, Enorme.Le crime, le cas n’est pas si grief que vous le faites. une grieve faute. peché fort grief.
- GRIEF, EVE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 1er mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1G0182-06
 
 -  Cœur signifie aussi, Memoire & souvenir.  
                  
Il gardoit cela dans son cœur. j’ay gravé cela dans mon cœur. j’ay cela bien avant dans le cœur. apprendre une chose par cœur. sçavoir des vers, une oraison, &c. par cœur. reciter par cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 29 mai 2024. https://www.dictionnaire- academie.fr/article/A1C0452
 
 - Les chroniques et annales de France parues dès 1492 par Nicole Gilles, mort en 1503, chroniqueur et contrôleur du Trésor royal sous Charles VIII de France. L’ouvrage fut constamment réédité jusqu’au VIIe siècle. ↑
 - Peuple de la Corinthe. ↑
 - Les Économiques sont un ouvrage d’économie attribué à Aristote, divisé en 3 livres. ↑
 - Carmen de vita sua est un poème autobiographique en 1949 vers iambiques écrit par Grégoire de Nazianze. ↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Affection. 
C’est tout son cœur. Il luy a donné son cœur. il a gagné son cœur. il a le cœur des peuples, des soldats. eslever son cœur à Dieu, luy offrir son cœur. avoir, mettre son cœur en Dieu. il a mis son cœur aux choses de la terre. j’ay fait cela de cœur & d’affection, de cœur & d’ame, du bon du cœur, du meilleur de mon cœur. je l’aime de tout mon cœur. il a le cœur à l’estude, aux livres, aux armes, au jeu, à la desbauche. il a le cœur au mestier. il a le cœur porté à cela. il a pris cette affaire à cœur, fort à cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Dans l’Ancien Testament, Liber Regum quartus, ou le quatrième livre des Rois. Dans la Bible hébraïque, secondum Hebræos Malachim secundus, le second des Malâkim, ou des Rois. ↑
 - La vie de sainte Thaïs (qu’on peut retrouver dans la collection latine Vitae Patrum de Heribert Rosweyde, publié en 1615). ↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Courage. 
                  
                  
                  
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Pensée. 
                  
Il me vint au cœur que cela arriveroit. Dieu sonde les cœurs. Dieu connoist les cœurs, void le fond des cœurs. Dieu est scrutateur des cœurs. vous lisez dans mon cœur. le cœur me le disoit bien, me l’avoit bien dit.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - De la nature des animaux : Recueil écrit par Claude Élien qui rapporte en anecdote l'histoire naturelle des animaux.↑
 - adv. Aussi-tost, au mesme instant, tout à l’heure. 
                  
Dez qu’il eut appris cela, il partit incontinent, tout incontient. je m’en vais incontinent parler à vous. trois heures sonneront incontinent. je vous parleray incontinent aprés.
- INCONTINENT., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 10 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1T0081-29
 
 - Le Pro Cælio est le 34e discours de Cicéron, un plaidoyer pour M. Celius, accusé de violence publique en l’an 56. ↑
 - Livre deuxième du Banquet des Sophistes d’Athénée de Naucratis. ↑
 - Bitumineuses.↑
 - Le Cœur. Se considère quelquefois  comme le siège des passions […].
                  On dit aussi, qu’
Il a le cœur endurci,
queC’est un cœur endurci.
Quand il est tellement opiniastre qu’on ne le peut flechir, ou qu’il est extremement obstiné dans le mal, dans le peché. On dit encore, d’Un homme, qu’Il a le cœur, ou un cœur de roche, un cœur de marbre, un cœur de diamant, un cœur sans pitié,
Quand il ne peut estre touché ny de pitié ny d’amour.- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire- academie.fr/article/A1C0452
 
 - La Vita de la bienheureuse Jutte dans les Acta Sanctorum (Actes des Saints), publiés par la Société des Bollandistes. ↑
 - adv. Aussi-tost, au mesme instant, tout à l’heure. 
                  
Dez qu’il eut appris cela, il partit incontinent, tout incontient. je m’en vais incontinent parler à vous. trois heures sonneront incontinent. je vous parleray incontinent aprés.
- INCONTINENT., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 10 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1T0081-29
 
 - Questions grecques : Traité dans les Œuvres morales de Plutarque, formé par une série de 59 questions sur les coutumes grecques, suivies chacune d’une pluralité de réponses. ↑
 - De rébus Emmanuelis, Lusitaniœ régis, virtute et auspicia gestis, libri XII : Ouvrage de Jérôme Osorius, publié en 1575 à Lisbonne. Cet ouvrage, qui comprend les entreprises, les navigations, les révolutions du royaume de Portugal, depuis l’an 1406 jusqu’en 1578, a été retouché et augmenté par Lopez de Carthagène, et ensuite traduit en français par Simon Goulard, sous le titre d’Histoire de Portugal, 1581 et 1587. ↑
 - Dans l’ouvrage Géographie de Strabon.↑
 - Le Cœur. Se considère quelquefois  comme le siège des passions […].
                  On dit aussi, qu’
Il a le cœur endurci,
queC’est un cœur endurci.
Quand il est tellement opiniastre qu’on ne le peut flechir, ou qu’il est extremement obstiné dans le mal, dans le peché. On dit encore, d’Un homme, qu’Il a le cœur, ou un cœur de roche, un cœur de marbre, un cœur de diamant, un cœur sans pitié,
Quand il ne peut estre touché ny de pitié ny d’amour.- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire- academie.fr/article/A1C0452
 
 - L'Histoire du nouveau monde, ou description des Indes occidentales, contenant dix huict livres est un ouvrage écrit par Jean de Laet en 1640 chez Bonaventure et Abraham Elseviers. ↑
 - Livre II des Histoires d’Hérodote.↑
 - Sainte Élisabeth de Hongrie est la fille du roi André de Hongrie.↑
 - .Le Sainct travail des mains : Ouvrage publié par Thomas Le Blanc en 1669.↑
 - Livre neuvième du Banquet des Sophistes d’Athénée de Naucratis. ↑
 - Selon la Légende dorée, c’est Saint Benoît de Nursie qui se roule sur des épines pour vaincre une tentation du diable.↑
 - De la pudicité (en lat. De pudicitia) est un traité écrit par Tertullien entre 219 et 221. ↑
 - INDUSTRIE s. f. Dexterité, adresse à faire quelque chose. 
                  
Grande industrie. louable industrie. merveilleuse industrie. peu, beaucoup d’industrie. industrie de l’esprit. industrie de la main. avoir de l’industrie. employer son industrie. mettre, appliquer son industrie à … il y a de l’industrie, bien de l’industrie à faire, &c. c’est un homme d’industrie. avec industrie.
Il se prend aussi quelquefois simplement pour l’Art, le travail.Il est taxé à la taille suivant son revenu, suivant son industrie. ne comptez-vous pour rien son industrie. il vit de son industrie.
- INDUSTRIE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 6 juin 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1I0055
 
 - Anomalie de pagination de la part de l'imprimeur. À la place de mettre 393, il a mis 
39
.↑ - Livre I, Attique, de la Description de la Grèce de Pausanias.↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Pensée. 
                  
Il me vint au cœur que cela arriveroit. Dieu sonde les cœurs. Dieu connoist les cœurs, void le fond des cœurs. Dieu est scrutateur des cœurs. vous lisez dans mon cœur. le cœur me le disoit bien, me l’avoit bien dit.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Le Cœur. Se considère quelquefois  comme le siège des passions […].
                  On dit aussi, qu’
Il a le cœur endurci,
queC’est un cœur endurci.
Quand il est tellement opiniastre qu’on ne le peut flechir, ou qu’il est extremement obstiné dans le mal, dans le peché. On dit encore, d’Un homme, qu’Il a le cœur, ou un cœur de roche, un cœur de marbre, un cœur de diamant, un cœur sans pitié,
Quand il ne peut estre touché ny de pitié ny d’amour.- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire- academie.fr/article/A1C0452
 
 - MEDIOCRE. adj. de tout genre. Qui est entre le grand & le petit, entre le bon & le
                  mauvais. Mediocrité. s. f. Estat, qualité de ce qui est mediocre. 
                  
La mediocrité de sa fortune, de son esprit. il faut garder la mediocrité en toutes choses.
- MEDIOCRE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 2 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1M0133
 
 - Sic: scandalisés.↑
 - Tome deuxième, Vie d’Artaxerxès, dans les Vies des hommes illustres de Plutarque.↑
 - s. f. Faste, ostentation, vaine somptuosité en habits, en meubles, en équipage, &c.
                  Il vieillit. 
Tout son fait n’est que piaffe. faire piaffe.
Piaffer. v. n. Faire piaffe. Il vieillit.Il piaffoit avec ses beaux habits, avec son grand équipage.
- PIAFFE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 2 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1P0222
 
 - La Syrie Sainte ou la Mission de Jesus et des Pères de la Compagnie des Jesus en Syrie, divisée en deux parties, par le R. P. Joseph Besson, Paris, J. Henault, 1660. La première partie contient les Missions de la Syrie ; et la seconde le Voyage des lieux Saints sur les traces de la Mission de Jésus-Christ.↑
 - De disciplina & habitu Virginum est un traité de Saint Cyprien sur la conduite des vierges, ou comment les Vierges doivent se comporter.↑
 - L'Apologie (en lat. Apologia ad Guillelmum abbatem) de saint Bernard de Clairvaux est un traité sur la vie monastique.↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Pensée. 
                  
Il me vint au cœur que cela arriveroit. Dieu sonde les cœurs. Dieu connoist les cœurs, void le fond des cœurs. Dieu est scrutateur des cœurs. vous lisez dans mon cœur. le cœur me le disoit bien, me l’avoit bien dit.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Pensée. 
                  
Il me vint au cœur que cela arriveroit. Dieu sonde les cœurs. Dieu connoist les cœurs, void le fond des cœurs. Dieu est scrutateur des cœurs. vous lisez dans mon cœur. le cœur me le disoit bien, me l’avoit bien dit.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Dans De cultu feminarum, Tertullian instruit les femmes sur la manière de s'habiller en bonne chrétienne. De cultu feminarum, The Works of Tertullian (11 décembre 1999), Internet, 31 mai 2024. https://www.tertullian.org/works/de_cultu_feminarum.htm.↑
 - Le Cœur. Se considère quelquefois  comme le siège des passions […].
                  On dit aussi, qu’
Il a le cœur endurci,
queC’est un cœur endurci.
Quand il est tellement opiniastre qu’on ne le peut flechir, ou qu’il est extremement obstiné dans le mal, dans le peché. On dit encore, d’Un homme, qu’Il a le cœur, ou un cœur de roche, un cœur de marbre, un cœur de diamant, un cœur sans pitié,
Quand il ne peut estre touché ny de pitié ny d’amour.- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire- academie.fr/article/A1C0452
 
 - MEDIOCRE. adj. de tout genre. Qui est entre le grand & le petit, entre le bon & le
                  mauvais. Mediocrité. s. f. Estat, qualité de ce qui est mediocre. 
                  
La mediocrité de sa fortune, de son esprit. il faut garder la mediocrité en toutes choses.
- MEDIOCRE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 2 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1M0133
 
 - Sur les paroles de Notre Seigneur (en lat. De verbis Domini) est une série de sermons de saint Augustin. (Ce sont des discours sur les principaux actes des apôtres saint Pierre, saint Paul, saint Jacques et saint Jean.)↑
 - Le Bon Riche et Le Bon Pauvre sont deux ouvrages écrits par Thomas Leblanc.↑
 - MEDIOCRE. adj. de tout genre. Qui est entre le grand & le petit, entre le bon & le
                  mauvais. Mediocrité. s. f. Estat, qualité de ce qui est mediocre. 
                  
La mediocrité de sa fortune, de son esprit. il faut garder la mediocrité en toutes choses.
- MEDIOCRE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 2 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1M0133
 
 - s. f. Terme de pratique, conseil, sollicitation, instigation. 
Il a commis ce meurtre à la suasion d’un tel.
- SUASION., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 2 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1S0303
 
 - adv. Aussi-tost, au mesme instant, tout à l’heure. 
                  
Dez qu’il eut appris cela, il partit incontinent, tout incontient. je m’en vais incontinent parler à vous. trois heures sonneront incontinent. je vous parleray incontinent aprés.
- INCONTINENT., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 10 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1T0081-29
 
 - Une Histoire d'Italie (en lat. De Rebus Italicis) écrit par Aristide de Milet.↑
 - MEDIOCRE. adj. de tout genre. Qui est entre le grand & le petit, entre le bon & le
                  mauvais.    
                  
                  
                  
- MEDIOCRE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 2 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1M0133
 
 - Il s'agit du fleuve Gange en Inde.↑
 - La Vie d'Apollonius de Tyane est une biographie romancée en huit livres consacrée au philosophe Apollonios de Tyane, écrit par Philostrate d'Athènes au début du IIIe siècle.↑
 - Fontaine de Cappadoce, dont parle Philostrate dans la Vie d'Apollonius de Tyane. ↑
 - 
                  
                  ↑
Sous l'Ancien Régime, le prévôt des maréchaux, un officier du roi, magistrat de robe courte, connu pour sa grande sévérité, juge en dernier ressort et sans appel les crimes et délits commis par les vagabonds (souvent les déserteurs) et les gens de guerre, et les cas prévôtaux, crimes graves commis sur les grands chemins.
- Le prévôt des maréchaux, Wikipédia l'encyclopédie libre (21 octobre 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 29 octobre 2013. https://fr.wikipedia.org/wiki/Prévôt_(Ancien_Régime).
 
 - Pline l'Ancien donne une description des Troglodytes dans son Histoire naturelle.↑
 - Pour la Vie d'Auguste dans la Vie des douze Césars écrite par Suétone.↑
 - Des bienfaits (en lat. De beneficiis) est un traité écrit par Sénèque qui souligne le problème des rapports entre l'aristocratie et sa clientèle. ↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Courage. 
                  
                  
                  
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Les Vies des Saints par la Société des Petits Bollandistes.↑
 - f. Espece d'insecte qui ronge les estoffes, les livres, etc.
                  
                  
                  
- Tigne, Dictionnaire de l'Académie française en ligne (1694), The ARTFL Project, Department of Romance Languages and Literatures, University of Chicago, Internet, 7 juillet 2013.
 
 - PRISER. v. a. [...] Estimer. 
On prise beaucoup ce Predicateur. ce que le commun du monde prise le plus, n’est pas tousjours fort estimable. c’est un homme qui se prise beaucoup, & qui ne prise guere les autres.
- PRISER., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 2 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1P0448-12
 
 - Référence à Minervina, première femme de l'empereur Constantin et mère de Crispus.↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Affection. 
C’est tout son cœur. Il luy a donné son cœur. il a gagné son cœur. il a le cœur des peuples, des soldats. eslever son cœur à Dieu, luy offrir son cœur. avoir, mettre son cœur en Dieu. il a mis son cœur aux choses de la terre. j’ay fait cela de cœur & d’affection, de cœur & d’ame, du bon du cœur, du meilleur de mon cœur. je l’aime de tout mon cœur. il a le cœur à l’estude, aux livres, aux armes, au jeu, à la desbauche. il a le cœur au mestier. il a le cœur porté à cela. il a pris cette affaire à cœur, fort à cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Metropolis, sive Historia de ecclesiis sub Carolo Magno in Saxonia est un ouvrage publié par Albrecht Krantz à Basel en 1548.↑
 - Référence à la fable d'Ésope De la Corneille et des Oiseaux.↑
 - Référence à Pépin Ier d'Aquitaine (803-838) et à Louis II de Bavière, dit le Germanique (v. 805-876).↑
 - De l'âme (en lat. De anima) : Un des traités les plus célèbres d'Aristote sur les principes du vivant, son mouvement, sa génération, ses passions, ses dispositions et ses moyens des connaissance.↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Pensée. 
                  
Il me vint au cœur que cela arriveroit. Dieu sonde les cœurs. Dieu connoist les cœurs, void le fond des cœurs. Dieu est scrutateur des cœurs. vous lisez dans mon cœur. le cœur me le disoit bien, me l’avoit bien dit.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - adj. Fasché. 
Il est marri d’avoir offensé Dieu. si j’avois fait cela j’en serois bien marri. je suis bien marrie que je ne vous puisse servir.
- MARRI, IE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 5 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1M0085
 
 - adv. Aussi-tost, au mesme instant, tout à l’heure. 
                  
Dez qu’il eut appris cela, il partit incontinent, tout incontient. je m’en vais incontinent parler à vous. trois heures sonneront incontinent. je vous parleray incontinent aprés.
- INCONTINENT., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 10 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1T0081-29
 
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Pensée. 
                  
Il me vint au cœur que cela arriveroit. Dieu sonde les cœurs. Dieu connoist les cœurs, void le fond des cœurs. Dieu est scrutateur des cœurs. vous lisez dans mon cœur. le cœur me le disoit bien, me l’avoit bien dit.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - s. m. Espece de jeu de cartes. 
Il a perdu son argent au brelan.
Il se prend aussi, Pour un lieu public, où l’on joüe aux jeux de hazard.Hanter les berlans. deffendre les brelans. aimer les brelans.
- BERLAN ou BRELAN., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 2 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1B0131
 
 - Livre cinq, L'Italie, de la Géographie de Strabon.↑
 - adv. Aussi-tost, au mesme instant, tout à l’heure. 
                  
Dez qu’il eut appris cela, il partit incontinent, tout incontient. je m’en vais incontinent parler à vous. trois heures sonneront incontinent. je vous parleray incontinent aprés.
- INCONTINENT., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 10 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1T0081-29
 
 - Livre 15, L'Inde et de la Perse, de la Géographie de Strabon.↑
 - "Journal signifie aussi Une mesure de terre usitée en quelques Provinces au lieu d'arpent."
                  
                  
- Journal, Dictionnaire de l'Académie française en ligne (1762), The ARTFL Project, Department of Romance Languages and Literatures, University of Chicago, Internet, 7 mars 2014.
 
 - Première épître de saint Pierre.↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Affection. 
C’est tout son cœur. Il luy a donné son cœur. il a gagné son cœur. il a le cœur des peuples, des soldats. eslever son cœur à Dieu, luy offrir son cœur. avoir, mettre son cœur en Dieu. il a mis son cœur aux choses de la terre. j’ay fait cela de cœur & d’affection, de cœur & d’ame, du bon du cœur, du meilleur de mon cœur. je l’aime de tout mon cœur. il a le cœur à l’estude, aux livres, aux armes, au jeu, à la desbauche. il a le cœur au mestier. il a le cœur porté à cela. il a pris cette affaire à cœur, fort à cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Il s'agit de la Vie de Périclès dans La vie des hommes illustres de Plutarque.↑
 - Epist. ad Nepotianum de vita clericorum et monarchorum : Lettre à Népotien, neveu du saint évêque Héliodore, écrit par saint Jérôme.↑
 - Dans le premier volume De Remediis utriusque fortunae (des Remèdes de l'une et de l'autre fortune) (1354-1366) de Pétrarque.↑
 - Le Cœur. Se considère quelquefois  comme le siège des passions […].
                  On dit aussi, qu’
Il a le cœur endurci,
queC’est un cœur endurci.
Quand il est tellement opiniastre qu’on ne le peut flechir, ou qu’il est extremement obstiné dans le mal, dans le peché. On dit encore, d’Un homme, qu’Il a le cœur, ou un cœur de roche, un cœur de marbre, un cœur de diamant, un cœur sans pitié,
Quand il ne peut estre touché ny de pitié ny d’amour.- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire- academie.fr/article/A1C0452
 
 - Le Cœur. Se considère quelquefois  comme le siège des passions […].
                  On dit aussi, qu’
Il a le cœur endurci,
queC’est un cœur endurci.
Quand il est tellement opiniastre qu’on ne le peut flechir, ou qu’il est extremement obstiné dans le mal, dans le peché. On dit encore, d’Un homme, qu’Il a le cœur, ou un cœur de roche, un cœur de marbre, un cœur de diamant, un cœur sans pitié,
Quand il ne peut estre touché ny de pitié ny d’amour.- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire- academie.fr/article/A1C0452
 
 - Il s'agit de Marianus Socin.↑
 - Dans sa correspondance avec les plus grands humanistes, Enea Silvio Piccolomini fait constamment référence aux acteurs de l'Antiquité. Dans une lettre à Sigismond
                  d'Autriche, rédigée en décembre 1443, Piccolomini lui conseille de s'entourer d'hommes
                  de lettres susceptibles d'illustrer son règne. (Il conseille à Sigismond de lire la
                  Politique d'Aristote dans la traduction de Leonardo Bruni pour apprendre à gouverner la République, l'Économique et l'Éthique pour bien gérer ses affaires familiales, Francesco Barbaro (De re uxoria) pour vivre en bonne intelligence avec sa femme, etc.) 
                  
                  
                  
- Raffarin, Anne, Aeneas Sylvius Piccolomini et les hommes de lettres de son temps : entre histoire littéraire et théorie littéraire, Cahiers d'études italienne, 2011, vol. XIII, pp. 141-159. Internet, 12 mars 2014. https://journals.openedition.org/cei/83.
 - Terreaux-Scotto, Cécile, L'éducation du prince dans le Tractatus de liberorum educatione, Cahiers d'études italiennes, 2011, vol. XIII, pp. 103-128. Internet, 12 mars 2014. https://journals.openedition.org/cei/79.
 
 - Dans une correspondance à Frédéric III de Habsbourg, roi des Romains et empereur romain germanique qui en 1442 avait conféré à Piccolomini le titre prestigieux de poète. ↑
 - Le Cœur. Se considère quelquefois  comme le siège des passions […].
                  On dit aussi, qu’
Il a le cœur endurci,
queC’est un cœur endurci.
Quand il est tellement opiniastre qu’on ne le peut flechir, ou qu’il est extremement obstiné dans le mal, dans le peché. On dit encore, d’Un homme, qu’Il a le cœur, ou un cœur de roche, un cœur de marbre, un cœur de diamant, un cœur sans pitié,
Quand il ne peut estre touché ny de pitié ny d’amour.- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire- academie.fr/article/A1C0452
 
 - Ad Theodorum lapsum : Deux longues lettres d'exhortation adressées à Theodore de Mopsueste écrites par Jean Chrysostome.↑
 - La vie et les épîtres du Bienheureux Henri Suso, de l'ordre des F. F. prêcheurs. ↑
 - Le Sainct travail des mains, ou la manière de gagner le ciel, par la pratique des actions manuelles : Un ouvrage publié par Thomas Le Blanc en 1669.↑
 - Les Homélies de Jean Chrysostome.↑
 - s. f. Dexterité, adresse à faire quelque chose. 
                  
Grande industrie. louable industrie. merveilleuse industrie. peu, beaucoup d’industrie. industrie de l’esprit. industrie de la main. avoir de l’industrie. employer son industrie. mettre, appliquer son industrie à … il y a de l’industrie, bien de l’industrie à faire, &c. c’est un homme d’industrie. avec industrie.
Il se prend aussi quelquefois simplement pour l’Art, le travail.Il est taxé à la taille suivant son revenu, suivant son industrie. ne comptez-vous pour rien son industrie. il vit de son industrie.
- INDUSTRIE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 6 juin 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1I0055
 
 - Reprimander, blasmer, corriger quelqu’un par des paroles pour quelque chose qu’on
                  pretend qu’il a faite ou dite mal à propos. 
                  
Tout le monde reprend vostre conduite. reprendre doucement. reprendre aigrement, rudement. on ne sçauroit assez reprendre les vices. on a beau reprendre ce jeune homme de ses débauches, de ses fautes, il y retombe tousjours. c’est un fort homme de bien, je ne voy rien à reprendre en ses mœurs, en sa conduite. on l’a repris de telle chose.
- REPRENDRE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 1er mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1P0421-32
 
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Force et vigueur. 
Ce cheval, cet oiseau est en cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Le Sainct travail des mains, ou la manière de gagner le ciel, par la pratique des actions manuelles : Un ouvrage publié par Thomas Le Blanc en 1669.↑
 - INDUSTRIE s. f. Dexterité, adresse à faire quelque chose. 
                  
Grande industrie. louable industrie. merveilleuse industrie. peu, beaucoup d’industrie. industrie de l’esprit. industrie de la main. avoir de l’industrie. employer son industrie. mettre, appliquer son industrie à … il y a de l’industrie, bien de l’industrie à faire, &c. c’est un homme d’industrie. avec industrie.
Il se prend aussi quelquefois simplement pour l’Art, le travail.Il est taxé à la taille suivant son revenu, suivant son industrie. ne comptez-vous pour rien son industrie. il vit de son industrie.
- INDUSTRIE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 6 juin 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1I0055
 
 - "S. m. Fer tranchant qui fait partie de la charruë, & qui sert a fendre la terre quand
                  on laboure."
                  
                  
- Coutre Dictionnaire de l'Académie française en ligne (1694), The ARTFL Project, Department of Romance Languages and Literatures, University of Chicago, Internet, 11 mars 2014.
 
 - Livre XXXVII, chapitre 6, de l'Histoire naturelle de Pline l'Ancien.↑
 - Livre treizième, chapitre 3, des Histoire diverses de Claude Élien. ↑
 - adj. Fasché. 
Il est marri d’avoir offensé Dieu. si j’avois fait cela j’en serois bien marri. je suis bien marrie que je ne vous puisse servir.
- MARRI, IE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 5 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1M0085
 
 - Livre I, chapitre 12, de l'Histoire naturelle de Pline l'Ancien.↑
 - Livre VII Achaïe, chapitre 23, de la Description de la Grèce de Pausanias.↑
 - Livre XIII, chapitre 13, de l'Étymologiae d'Isidore de Séville.↑
 - Avant-dernier chapitre de la Géographie de Pomponius Mela.↑
 - Livre 11, chapitre 4, de l'Histoire naturelle de Pline l'Ancien.↑
 - Dans l’Ancien Testament, Liber Regum quartus, ou le quatrième livre des Rois. Dans la Bible hébraïque, secondum Hebræos Malachim secundus, le second des Malâkim, ou des Rois. ↑
 - Il s'agit de Pro Ligario de Cicéron, où en -46, Cicéron défend devant Jules César Quintus Ligarius, un soldat roman accusé d'avoir trahi l'Empereur. ↑
 - L'Histoire ecclésiastique de Nicéphore Calliste Xanthopoulos est un ouvrage inachevé dont 18 livres sont conservés, compilé d'après les Histoires de Eusèbe, Évagrius, Socrate, Sozomène, Théodoret et d'autres. Il couvre la période des origines du christianisme à la mort de l'empereur Phocas vers 618. ↑
 - La Syrie Sainte ou la Mission de Jesus et des Pères de la Compagnie des Jesus en Syrie, divisée en deux parties, par le R. P. Joseph Besson, Paris, J. Henault, 1660. La première partie contient les Missions de la Syrie ; et la seconde le Voyage des lieux Saints sur les traces de la Mission de Jésus-Christ.↑
 - Il s'agit de la Cambodge.↑
 - De congressu quærenda eruditionis causa : un commentaire allégorique de la Genèse, XVI, 1-6, L'union et l'éducation, écrit par Philon d'Alexandrie.↑
 - MEDIOCRE. adj. de tout genre. Qui est entre le grand & le petit, entre le bon & le
                  mauvais. Mediocrité. s. f. Estat, qualité de ce qui est mediocre. 
                  
La mediocrité de sa fortune, de son esprit. il faut garder la mediocrité en toutes choses.
- MEDIOCRE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 2 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1M0133
 
 - adj. v. du verbe Jaculer, Qui n’est point en usage. Il ne se dit qu’avec ce mot, Oraison
                  ; Oraison jaculatoire, Ce qui sig. en termes de devotion, Une priere courte, frequente,
                  
                  & pleine de ferveur & d’amour qui se fait par eslans vers Dieu. 
                  
                  
- JACULATOIRE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 1er mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1J0006
 
 - Référence à Frédéric III de Montefeltro↑
 - Il est plus probable que ce soit le peintre et sculpteur italien Francesco di Giogio
                  Martini 
                  qui ait peint la flamme et qui ait ajouté les mots 
                  
Quies in sublimi
↑ - Le Sainct travail des mains : Ouvrage publié par Thomas Le Blanc en 1669.↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Pensée. 
                  
Il me vint au cœur que cela arriveroit. Dieu sonde les cœurs. Dieu connoist les cœurs, void le fond des cœurs. Dieu est scrutateur des cœurs. vous lisez dans mon cœur. le cœur me le disoit bien, me l’avoit bien dit.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Dans l'Histoire naturelle de Pline l'Ancien.↑
 - Reprimander, blasmer, corriger quelqu’un par des paroles pour quelque chose qu’on
                  pretend qu’il a faite ou dite mal à propos. 
                  
Tout le monde reprend vostre conduite. reprendre doucement. reprendre aigrement, rudement. on ne sçauroit assez reprendre les vices. on a beau reprendre ce jeune homme de ses débauches, de ses fautes, il y retombe tousjours. c’est un fort homme de bien, je ne voy rien à reprendre en ses mœurs, en sa conduite. on l’a repris de telle chose.
- REPRENDRE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 1er mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1P0421-32
 
 - Dans le Deuxième Livre, chapitre V Socrate, des Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres de Diogène Laërce.↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Force et vigueur. 
Ce cheval, cet oiseau est en cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - adv. Aussi-tost, au mesme instant, tout à l’heure. 
                  
Dez qu’il eut appris cela, il partit incontinent, tout incontient. je m’en vais incontinent parler à vous. trois heures sonneront incontinent. je vous parleray incontinent aprés.
- INCONTINENT., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 10 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1T0081-29
 
 - Livre VII, chapitre 15 (ou 35), de l'Histoire naturelle de Pline l'Ancien. ↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Affection. 
C’est tout son cœur. Il luy a donné son cœur. il a gagné son cœur. il a le cœur des peuples, des soldats. eslever son cœur à Dieu, luy offrir son cœur. avoir, mettre son cœur en Dieu. il a mis son cœur aux choses de la terre. j’ay fait cela de cœur & d’affection, de cœur & d’ame, du bon du cœur, du meilleur de mon cœur. je l’aime de tout mon cœur. il a le cœur à l’estude, aux livres, aux armes, au jeu, à la desbauche. il a le cœur au mestier. il a le cœur porté à cela. il a pris cette affaire à cœur, fort à cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Dans le livre XVIII, chapitre 10, de l'Histoire de Rome (Res Gestae) d'Ammien Marcellin.↑
 - Le Sainct travail des mains, ou la manière de gagner le ciel, par la pratique des actions Manuelles : Un ouvrage publié par Thomas Le Blanc en 1669.↑
 - adv. Aussi-tost, au mesme instant, tout à l’heure. 
                  
Dez qu’il eut appris cela, il partit incontinent, tout incontient. je m’en vais incontinent parler à vous. trois heures sonneront incontinent. je vous parleray incontinent aprés.
- INCONTINENT., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 10 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1T0081-29
 
 - Essieu, en français moderne.↑
 - De dictis et factis Alphonsi regis Aragonum libri quatuor est une chronique en quatre livres des dits et des faits du roi Alphone V, roi d'Aragon, qui régna de 1416 à 1458, écrit par Antonio Beccadelli. L'ouvrage fut imprimé à Bâle dans l'officine de Johann Herwagen et Johann Erasmius Froben en 1538. ↑
 DOT [dot' ; au pluriel, le t se prononce aussi : les dot' ; l's ne se lie pas : des dot' en argent ; cependant quelques-uns la lient : des dot'-z en argent] singulier,feminin. REMARQUE. Molière a fait ce mot masculin : L'ordre est que le futur doit doter la future Du tiers du dot qu'elle a, École des femmes, IV, 2 ; C'est une raillerie que de vouloir me constituer son dot de toutes les dépenses qu'elle ne fera point, l'Avare, II, 6 (des éditions, rajeunissant le texte, ont mis sa dot). Vaugelas et Perrot d'Ablancourt le faisaient aussi masculin. C'est un archaïsme. Mais Ménage remarque que le féminin l'emportait. Patru voulait qu'on écrivît dote, et Regnard a suivi cette orthographe dans le Bal, SC., 14, pour rimer avec il radote : Je fais arrêt sur vous, sur la fille et la dote.
- E. Littré, DOT., Dictionnaire de la langue française, Paris, Hachette, 1874, 2, 1226, BnF Gallica, Internet, 7 mai 2024. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406698m/f289.image.r=1226
 
- sic: vostre↑
 - adv. Aussi-tost, au mesme instant, tout à l’heure. 
                  
Dez qu’il eut appris cela, il partit incontinent, tout incontient. je m’en vais incontinent parler à vous. trois heures sonneront incontinent. je vous parleray incontinent aprés.
- INCONTINENT., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 10 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1T0081-29
 
 -  Cœur signifie aussi, Memoire & souvenir.  
                  
Il gardoit cela dans son cœur. j’ay gravé cela dans mon cœur. j’ay cela bien avant dans le cœur. apprendre une chose par cœur. sçavoir des vers, une oraison, &c. par cœur. reciter par cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 29 mai 2024. https://www.dictionnaire- academie.fr/article/A1C0452
 
 - Dans le deuxième livre De la colère de Sénèque. ↑
 - adv. Aussi-tost, au mesme instant, tout à l’heure. 
                  
Dez qu’il eut appris cela, il partit incontinent, tout incontient. je m’en vais incontinent parler à vous. trois heures sonneront incontinent. je vous parleray incontinent aprés.
- INCONTINENT., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 10 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1T0081-29
 
 - Dans le huitième livre de l'Histoire des animaux d'Aristote.↑
 - Dans la douzième homélie de saint Valérien de Cimiez, La Préservation de la Paix (sur Matthieu 5.38-48). Le Père Sirmond publie les vingt homélies de saint Valérien pour la première fois en 1612. ↑
 - Dans le sixième livre de l'Histoire ecclésiastique de Sozomène. ↑
 - Peuple de la Sarmatie.↑
 - Reprimander, blasmer, corriger quelqu’un par des paroles pour quelque chose qu’on
                  pretend qu’il a faite ou dite mal à propos. 
                  
Tout le monde reprend vostre conduite. reprendre doucement. reprendre aigrement, rudement. on ne sçauroit assez reprendre les vices. on a beau reprendre ce jeune homme de ses débauches, de ses fautes, il y retombe tousjours. c’est un fort homme de bien, je ne voy rien à reprendre en ses mœurs, en sa conduite. on l’a repris de telle chose.
- REPRENDRE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 1er mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1P0421-32
 
 - Le Cœur. Se considère quelquefois  comme le siège des passions […].
                  On dit aussi, qu’
Il a le cœur endurci,
queC’est un cœur endurci.
Quand il est tellement opiniastre qu’on ne le peut flechir, ou qu’il est extremement obstiné dans le mal, dans le peché. On dit encore, d’Un homme, qu’Il a le cœur, ou un cœur de roche, un cœur de marbre, un cœur de diamant, un cœur sans pitié,
Quand il ne peut estre touché ny de pitié ny d’amour.- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire- academie.fr/article/A1C0452
 
 - s. m. Espece de jeu de cartes. 
Il a perdu son argent au brelan.
Il se prend aussi, Pour un lieu public, où l’on joüe aux jeux de hazard.Hanter les berlans. deffendre les brelans. aimer les brelans.
- BERLAN ou BRELAN., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 2 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1B0131
 
 - Peuple de l'Ionie.↑
 - La fable des poissons de Cyrus dans les Histoires d'Hérodote (I, 141).↑
 - Polype (zoologie) : Un petit organisme tubulaire, fixé au substrat par sa base, portant
                  à l'autre extrémité l'orifice buccal entouré de tentacules. C'est un animal carnivore
                  ou prédateur, se nourrissant des proies passant à sa portée et qu'il paralyse grâce
                  au venin de ses nématocystes.  
                  
                  
                  
- Polype, Encyclopédie Larousse en ligne Paris, France, Éditions Larousse, Internet, 13 février 2014. https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/polype/81252.
 
 - De mirabilibus auscultationibus est un recueil de 178 anecdotes merveilleuses, de datation incertaine, antérieure au Ve siècle, du pseudo-Aristote.↑
 - Selon l'auteur aristotélicien du Mirabilibus auscultationibus, le tarandus est un animal qui se trouve chez les Scythes Gélons et qui change de couleur avec les lieux qu'il habite. Il est grand comme un bœuf et aurait une tête de cerf. Reinach, Salomon, Antiquités nationales, t. 1, Paris, Firmin-Didot, 1889, p. 60. Livre numérique Google, Internet, 13 février 2014. https://books.google.ca/.↑
 - INDUSTRIE s. f. Dexterité, adresse à faire quelque chose. 
                  
Grande industrie. louable industrie. merveilleuse industrie. peu, beaucoup d’industrie. industrie de l’esprit. industrie de la main. avoir de l’industrie. employer son industrie. mettre, appliquer son industrie à … il y a de l’industrie, bien de l’industrie à faire, &c. c’est un homme d’industrie. avec industrie.
Il se prend aussi quelquefois simplement pour l’Art, le travail.Il est taxé à la taille suivant son revenu, suivant son industrie. ne comptez-vous pour rien son industrie. il vit de son industrie.
- INDUSTRIE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 6 juin 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1I0055
 
 - Le Cœur. Se considère quelquefois  comme le siège des passions […].
                  On dit aussi, qu’
Il a le cœur endurci,
queC’est un cœur endurci.
Quand il est tellement opiniastre qu’on ne le peut flechir, ou qu’il est extremement obstiné dans le mal, dans le peché. On dit encore, d’Un homme, qu’Il a le cœur, ou un cœur de roche, un cœur de marbre, un cœur de diamant, un cœur sans pitié,
Quand il ne peut estre touché ny de pitié ny d’amour.- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire- academie.fr/article/A1C0452
 
 - Dans la Diète du salut (ou la Voie du salut) de saint Bonaventure.↑
 - Le Sainct travail des mains, ou la manière de gagner le ciel, par la pratique des actions Manuelles : Un ouvrage publié par Thomas Le Blanc en 1669.↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Courage. 
                  
                  
                  
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Il s'agit de Zeresh.↑
 - Dans la mythologie, l'aspic (en lat. aspis) est un serpent mortel, couronné d'une escarboucle. Aspic (mythologie), Wikipédia l'encyclopédie libre (16 mars 2013), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 18 février 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Aspic_(mythologie).↑
 - f. Espece d'insecte qui ronge les estoffes, les livres, etc.
                  
                  
                  
- Tigne, Dictionnaire de l'Académie française en ligne (1694), The ARTFL Project, Department of Romance Languages and Literatures, University of Chicago, Internet, 7 juillet 2013.
 
 - Le Cœur. Se considère quelquefois  comme le siège des passions […].
                  On dit aussi, qu’
Il a le cœur endurci,
queC’est un cœur endurci.
Quand il est tellement opiniastre qu’on ne le peut flechir, ou qu’il est extremement obstiné dans le mal, dans le peché. On dit encore, d’Un homme, qu’Il a le cœur, ou un cœur de roche, un cœur de marbre, un cœur de diamant, un cœur sans pitié,
Quand il ne peut estre touché ny de pitié ny d’amour.- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire- academie.fr/article/A1C0452
 
 - Rahuel↑
 - adv. Aussi-tost, au mesme instant, tout à l’heure. 
                  
Dez qu’il eut appris cela, il partit incontinent, tout incontient. je m’en vais incontinent parler à vous. trois heures sonneront incontinent. je vous parleray incontinent aprés.
- INCONTINENT., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 10 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1T0081-29
 
 - Consumer, v. a. User, dissiper, destruire, reduire à rien.   
                  
                  
                  
- CONSUMER., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 10 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0562
 
 - Reprimander, blasmer, corriger quelqu’un par des paroles pour quelque chose qu’on
                  pretend qu’il a faite ou dite mal à propos. 
                  
Tout le monde reprend vostre conduite. reprendre doucement. reprendre aigrement, rudement. on ne sçauroit assez reprendre les vices. on a beau reprendre ce jeune homme de ses débauches, de ses fautes, il y retombe tousjours. c’est un fort homme de bien, je ne voy rien à reprendre en ses mœurs, en sa conduite. on l’a repris de telle chose.
- REPRENDRE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 1er mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1P0421-32
 
 - Tarault, Jean-Étienne, Annales de France, avec les alliances, généalogies, conquestes, fondations ecclésiastiques et civiles, en l'un et l'autre empire et dans les royaumes estrangers, depuis Pharamond jusques au roy Louis treisiesme, Paris, P. Billaine, 1635.↑
 - Le père d'Hildegarde est Gérold Ier Comte de Souabe, connu aussi comme Gérold de Vintzgau. Souabe (Schwaben en allemand) se déduit du peuple des Suèves. Souabe, Wikipédia l'encyclopédie libre (16 février 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 2 avril, 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Souabe.↑
 - Peuple de la Gascogne.↑
 - adv. Aussi-tost, au mesme instant, tout à l’heure. 
                  
Dez qu’il eut appris cela, il partit incontinent, tout incontient. je m’en vais incontinent parler à vous. trois heures sonneront incontinent. je vous parleray incontinent aprés.
- INCONTINENT., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 10 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1T0081-29
 
 - Peuple de la Gascogne.↑
 - Peuple de la Lombardie.↑
 - Peuple de la Bretagne.↑
 - Peuple de la Gascogne.↑
 - Reprimander, blasmer, corriger quelqu’un par des paroles pour quelque chose qu’on
                  pretend qu’il a faite ou dite mal à propos. 
                  
Tout le monde reprend vostre conduite. reprendre doucement. reprendre aigrement, rudement. on ne sçauroit assez reprendre les vices. on a beau reprendre ce jeune homme de ses débauches, de ses fautes, il y retombe tousjours. c’est un fort homme de bien, je ne voy rien à reprendre en ses mœurs, en sa conduite. on l’a repris de telle chose.
- REPRENDRE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 1er mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1P0421-32
 
 - Peuple de la Gascogne.↑
 - Il s'agit de Rodolphe de Bavière.↑
 - Pépin Ier d'Aquitaine et Rinegarde eurent deux fils : Pépin II d'Aquitaine (v. 823 – v. 864) et Charles d'Aquitaine (v. 828 – 863).↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Affection. 
C’est tout son cœur. Il luy a donné son cœur. il a gagné son cœur. il a le cœur des peuples, des soldats. eslever son cœur à Dieu, luy offrir son cœur. avoir, mettre son cœur en Dieu. il a mis son cœur aux choses de la terre. j’ay fait cela de cœur & d’affection, de cœur & d’ame, du bon du cœur, du meilleur de mon cœur. je l’aime de tout mon cœur. il a le cœur à l’estude, aux livres, aux armes, au jeu, à la desbauche. il a le cœur au mestier. il a le cœur porté à cela. il a pris cette affaire à cœur, fort à cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Le Cœur. Se considère quelquefois  comme le siège des passions […].
                  On dit aussi, qu’
Il a le cœur endurci,
queC’est un cœur endurci.
Quand il est tellement opiniastre qu’on ne le peut flechir, ou qu’il est extremement obstiné dans le mal, dans le peché. On dit encore, d’Un homme, qu’Il a le cœur, ou un cœur de roche, un cœur de marbre, un cœur de diamant, un cœur sans pitié,
Quand il ne peut estre touché ny de pitié ny d’amour.- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire- academie.fr/article/A1C0452
 
 - Le corps de sainte Anastasie fut apporté à Rome dans une église qui porte son nom, et dans laquelle les papes disaient autrefois la seconde messe de la nuit de Noël ; c'est par suite de cet ancien usage qu'on fait mémoire de sainte Anastasie à la même messe, le 25 décembre.↑
 - Le jour de la Saint Michel est le 29 septembre.↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Affection. 
C’est tout son cœur. Il luy a donné son cœur. il a gagné son cœur. il a le cœur des peuples, des soldats. eslever son cœur à Dieu, luy offrir son cœur. avoir, mettre son cœur en Dieu. il a mis son cœur aux choses de la terre. j’ay fait cela de cœur & d’affection, de cœur & d’ame, du bon du cœur, du meilleur de mon cœur. je l’aime de tout mon cœur. il a le cœur à l’estude, aux livres, aux armes, au jeu, à la desbauche. il a le cœur au mestier. il a le cœur porté à cela. il a pris cette affaire à cœur, fort à cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Il s'agit du roi Alphonse IV de Portugal.↑
 - Il s'agit du roi Alphonse IV de Portugal.↑
 - Il s'agit de la reine Béatrice de Castille.↑
 - Il s'agit de Charles VIII.↑
 - Il s'agit de l'Ordre de l'Annonciade.↑
 - adv. Aussi-tost, au mesme instant, tout à l’heure. 
                  
Dez qu’il eut appris cela, il partit incontinent, tout incontient. je m’en vais incontinent parler à vous. trois heures sonneront incontinent. je vous parleray incontinent aprés.
- INCONTINENT., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 10 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1T0081-29
 
 - s. m. Duché a été longtemps féminin. 
Les états de la duché furent convoqués, Patru, Plaidoyer 13, dans RICHELET. Les mutins qui s'étaient attroupés dans sa duché de Rohan…, Sévigné, 206. Il a donné cette duché à son fils, Sévigné, 501.
- E. Littré, DUCHÉ., Dictionnaire de la langue française, Paris, Hachette, 1874, 2, 1249, BnF Gallica, Internet, 10 mai 2024. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406698m/f289.image.r=1226
 
 -  Cœur signifie aussi, Memoire & souvenir.  
                  
Il gardoit cela dans son cœur. j’ay gravé cela dans mon cœur. j’ay cela bien avant dans le cœur. apprendre une chose par cœur. sçavoir des vers, une oraison, &c. par cœur. reciter par cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 29 mai 2024. https://www.dictionnaire- academie.fr/article/A1C0452
 
 - Il s’agit de l’Histoire d’Angleterre, d’Écosse, et d’Irlande, écrit par André Duchesne et publié en 1614 à Paris. ↑
 - Il s'agit d'Isabelle de Castille.↑
 - MEDIOCRE. adj. de tout genre. Qui est entre le grand & le petit, entre le bon & le
                  mauvais. 
                  
                  
                  
- MEDIOCRE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 2 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1M0133
 
 - Le Cœur. Se considère quelquefois  comme le siège des passions […].
                  On dit aussi, qu’
Il a le cœur endurci,
queC’est un cœur endurci.
Quand il est tellement opiniastre qu’on ne le peut flechir, ou qu’il est extremement obstiné dans le mal, dans le peché. On dit encore, d’Un homme, qu’Il a le cœur, ou un cœur de roche, un cœur de marbre, un cœur de diamant, un cœur sans pitié,
Quand il ne peut estre touché ny de pitié ny d’amour.- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire- academie.fr/article/A1C0452
 
 - sincèrement↑
 - Il s’agit du Apparatus sacer ad scriptores veteris et novi testamenti (Venise, 1603), écrit par Antonio Possevino. L’ouvrage est une bibliographie de 8000 auteurs ecclésiastiques, anciens et contemporains,
                  avec un résumé de leurs vies et opinions, et incluant un avis commenté sur leurs œuvres.
                   
                  
- Antonio Possevino, Wikipédia l'encyclopédie libre (13 mars 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1 mai 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Antonio_Possevino.
 
 - s. f. Ce qui est au delà de ce qu’on est obligé de faire. 
                  
Œuvre de surerogation. il n’estoit obligé qu’à telle & à telle chose, le surplus il l’a fait par surerogation.
- SUREROGATION., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 10 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1S0343
 
 - INDUSTRIE s. f. Dexterité, adresse à faire quelque chose. 
                  
Grande industrie. louable industrie. merveilleuse industrie. peu, beaucoup d’industrie. industrie de l’esprit. industrie de la main. avoir de l’industrie. employer son industrie. mettre, appliquer son industrie à … il y a de l’industrie, bien de l’industrie à faire, &c. c’est un homme d’industrie. avec industrie.
Il se prend aussi quelquefois simplement pour l’Art, le travail.Il est taxé à la taille suivant son revenu, suivant son industrie. ne comptez-vous pour rien son industrie. il vit de son industrie.
- INDUSTRIE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 6 juin 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1I0055
 
 - Anomalie de pagination de la part de l'imprimeur pour la p. 621.↑
 - Il s'agit de Sigismond II Auguste Jagellon.↑
 - Il s'agit de Jean III Vasa de Suède↑
 - Comprend le Götaland, la partie méridionale de la Suède, la plus fertile. 
                  
- Götaland, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Affection. 
C’est tout son cœur. Il luy a donné son cœur. il a gagné son cœur. il a le cœur des peuples, des soldats. eslever son cœur à Dieu, luy offrir son cœur. avoir, mettre son cœur en Dieu. il a mis son cœur aux choses de la terre. j’ay fait cela de cœur & d’affection, de cœur & d’ame, du bon du cœur, du meilleur de mon cœur. je l’aime de tout mon cœur. il a le cœur à l’estude, aux livres, aux armes, au jeu, à la desbauche. il a le cœur au mestier. il a le cœur porté à cela. il a pris cette affaire à cœur, fort à cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Il s'agit de Frédéric II de Danemark.↑
 - Il s'agit de Sigismond II Auguste Jagellon.↑
 - Il s'agit d'Andreas Laurentii Björnram. Liste des archevêques d'Uppsala, Wikipédia l'encyclopédie libre (9 avril 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 18 juin 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_archevêques_d'Uppsala.↑
 - Il s'agit d'Antoine Guillon.↑
 - La Baume-Cornillane est une commune française située dans le département de la Drôme
                  en région Rhône-Alpes. 
                  
- La Baulme-Cornillane, Wikipédia l'encyclopédie libre (27 avril 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 18 juin 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Baume-Cornillane.
 
 - Le Notre Père (en lat. Pater Noster), « Je vous salue Marie » (en lat. Ave Maria) et « Je crois » (en lat. Credo) sont des prières catholiques.↑
 - Communion↑
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Pensée. 
                  
Il me vint au cœur que cela arriveroit. Dieu sonde les cœurs. Dieu connoist les cœurs, void le fond des cœurs. Dieu est scrutateur des cœurs. vous lisez dans mon cœur. le cœur me le disoit bien, me l’avoit bien dit.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Anomalie de pagination de la part de l'imprimeur pour la p. 636.↑
 - Il s'agit de Mathieu Pouchelon.↑
 - Bizarre.↑
 - Anomalie de pagination de la part de l'imprimeur pour la p. 637.↑
 - adv. Aussi-tost, au mesme instant, tout à l’heure. 
                  
Dez qu’il eut appris cela, il partit incontinent, tout incontient. je m’en vais incontinent parler à vous. trois heures sonneront incontinent. je vous parleray incontinent aprés.
- INCONTINENT., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 10 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1T0081-29
 
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Affection. 
C’est tout son cœur. Il luy a donné son cœur. il a gagné son cœur. il a le cœur des peuples, des soldats. eslever son cœur à Dieu, luy offrir son cœur. avoir, mettre son cœur en Dieu. il a mis son cœur aux choses de la terre. j’ay fait cela de cœur & d’affection, de cœur & d’ame, du bon du cœur, du meilleur de mon cœur. je l’aime de tout mon cœur. il a le cœur à l’estude, aux livres, aux armes, au jeu, à la desbauche. il a le cœur au mestier. il a le cœur porté à cela. il a pris cette affaire à cœur, fort à cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - La Baume-Cornillane est une commune française située dans le département de la Drôme
                  en région Rhône-Alpes. 
                  
                  
                  
- La Baulme-Cornillane, Wikipédia l'encyclopédie libre (27 avril 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 18 juin 2014. https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Baume-Cornillane.
 
 - Anomalie de pagination de la part de l'imprimeur pour la p. 640.↑
 - Anomalie de pagination de la part de l'imprimer pour la p. 641.↑
 - HEURES, se dit au pluriel d’un livre de prieres, qui se recitent ordinairement selon
                  les diverses heures du jour.. 
                  
Heures bien reliées. de belles heures. acheter des heures. heures en François. heures en Latin.
- HEURES., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 10 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1H0097
 
 - Histoire de la vie et des mœurs de Marie Tessonnière, native de Valence en Dauphiné, composée et divisée en quatres Livres, par le R. P. Louis de la Rivière, minime théologien, de l'ordre exprès de la Reine Régente, et imprimée par le commandement de Sa Majesté. À Lyon, chez Claude Prost, 1650.↑
 - Anomalie de pagination de la part de l'imprimeur pour la p. 644.↑
 - Anomalie de pagination de la part de l'imprimeur pour la p. 645.↑
 - adv. Aussi-tost, au mesme instant, tout à l’heure. 
                  
Dez qu’il eut appris cela, il partit incontinent, tout incontient. je m’en vais incontinent parler à vous. trois heures sonneront incontinent. je vous parleray incontinent aprés.
- INCONTINENT., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 10 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1T0081-29
 
 - Seuil.↑
 - Il s'agit d'Iselinde, mère de Bertulphe. 
                  
- Coomans, Jean-Baptiste-Nicolas, Richilde, ou Épisodes de l'histoire de la Flandre, au onzième siècle, Bruxelles, Bauvais, 1865, pp. 145-158. Livre numérique Google, Internet, 23 juin 2014. https://books.google.fr/.
 
 - Reprimander, blasmer, corriger quelqu’un par des paroles pour quelque chose qu’on
                  pretend qu’il a faite ou dite mal à propos. 
                  
Tout le monde reprend vostre conduite. reprendre doucement. reprendre aigrement, rudement. on ne sçauroit assez reprendre les vices. on a beau reprendre ce jeune homme de ses débauches, de ses fautes, il y retombe tousjours. c’est un fort homme de bien, je ne voy rien à reprendre en ses mœurs, en sa conduite. on l’a repris de telle chose.
- REPRENDRE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 1er mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1P0421-32
 
 - Anomalie de pagination de la part de l'imprimeur pour la p. 648.↑
 - Il s'agit d'Iselinde, mère de Bertulphe. 
                  
- Coomans, Jean-Baptiste-Nicolas, Richilde, ou Épisodes de l'histoire de la Flandre, au onzième siècle, Bruxelles, Bauvais, 1865, pp. 145-158. Livre numérique Google, Internet, 23 juin 2014. https://books.google.fr/.
 
 - Reprimander, blasmer, corriger quelqu’un par des paroles pour quelque chose qu’on
                  pretend qu’il a faite ou dite mal à propos. 
                  
Tout le monde reprend vostre conduite. reprendre doucement. reprendre aigrement, rudement. on ne sçauroit assez reprendre les vices. on a beau reprendre ce jeune homme de ses débauches, de ses fautes, il y retombe tousjours. c’est un fort homme de bien, je ne voy rien à reprendre en ses mœurs, en sa conduite. on l’a repris de telle chose.
- REPRENDRE., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 1er mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1P0421-32
 
 - Il s'agit des serviteurs nommés Lambert et Haccas. ↑
 - adv. Aussi-tost, au mesme instant, tout à l’heure. 
                  
Dez qu’il eut appris cela, il partit incontinent, tout incontient. je m’en vais incontinent parler à vous. trois heures sonneront incontinent. je vous parleray incontinent aprés.
- INCONTINENT., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 10 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1T0081-29
 
 - s. m. Cœur, signifie aussi, Affection. 
C’est tout son cœur. Il luy a donné son cœur. il a gagné son cœur. il a le cœur des peuples, des soldats. eslever son cœur à Dieu, luy offrir son cœur. avoir, mettre son cœur en Dieu. il a mis son cœur aux choses de la terre. j’ay fait cela de cœur & d’affection, de cœur & d’ame, du bon du cœur, du meilleur de mon cœur. je l’aime de tout mon cœur. il a le cœur à l’estude, aux livres, aux armes, au jeu, à la desbauche. il a le cœur au mestier. il a le cœur porté à cela. il a pris cette affaire à cœur, fort à cœur.
- COEUR., Dictionnaire de l'Académie française, 1re édition (1694), Internet, 25 mai 2024. https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A1C0452
 
 - Il s'agit de saint Drogon.↑
 
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