Le mariage sous L'Ancien Régime
                     STANCES DU MARIAGE
                     par antithese
 
                        à celles de Ph. Des Portes
                        par Joachim Blanchon.
                        1583
                     
                     
                     
                     
                  
                  
                  
                     I
                     
                     
   
                  
                  De toutes les faveurs dont nous sommes poussés,
                     
                     De tout ce que nos yeux doucement caressés,
                     
                     Peuvent garder d’Aspect, de Grace, et d’avantage,
                     
                     D’Amoureuses douceurs, de Riche utilité
                     
                     De Joye, de Plaisir, et de Felicité,
                     
                     Rien n’approche en vigueur la loy de Mariage.
                     
                     II
                     
                     
                  
                  Douce et benigne Loy nos ennuis banissant,
                     
                     Qui fertille a produit tout honneur renaissant,
                     
                     De Vertu, de Valeur, et de Gloire suivye.
                     
                     Du repos des humains l'equitable Raison,
                     
                     De deux en une chair la sainte liaison,
                     
                     La source du bon heur, le Myel de nostre vye.
                     
                  
                  11
                  JOACHIM BLANCHON
   
                  
                  
                     III
                     
                     
                  
                  On dit que l'Eternel ayant tousjours tasché
                     
                     De rendre l'homme heureux, a jadis recherché
                     
                     Apres l'avoir fait seul son ymage admirable,
                     
                     Pour le parfait patron d'une sainte amitié
                     
                     De sa Coste animer l'Androgine moitié,
                     
                     A tout le genre humain se monstrant favorable.
                     
                     IIII
                     
                     
   
                  
                  Il luy donna la Femme en Compagne ycy bas
                     
                     Pour jouyr en commun de mille et mille esbas,
                     
                     Apportant dans sa main une Palme feconde,
                     
                     Des Semences du bien l'Amitié, et l'Accord,
                     
                     La Grace, la Douceur, la liesse et l'accort,
                     
                     Bref pour douaire elle avoit tout le bon heur du Monde.
                      
                     V
                     
                     
   
                  
                  Voyes que le bon Dieu si belle la forma,
                     
                     Que l'homme espris de feu soudainement l'ayma,
                     
                     Pour les rares beautes escriptes sur sa face,
                     
                     Bref tout le Ciel amy de tant de dons usa,
                     
                     Qu'aussi tost qu'il la vid aussi tost l'espousa,
                     
                     Affin de conserver toute l'humaine Race.
                      
                     VI
                     
                     
                  
                  De la le Mariage heust son commencement,
                     
                     Principe du bon heur de nostre advancement,
                     
                     Abondant en tous biens où l'homme se peult plaire,
                     
                     D'un beau nœud gordien1 deux cueurs entreliant,
                     
                     Que la cruelle Mort seule va desliant,
                     
                     Et nul aultre ne peult aucunement deffaire.
                     
                  
                  12
                  JOACHIM BLANCHON
   
                  
                   
                     VII
                     
                     
   
                  
                  Il tient soubz son pouvoir l'honneur et la vertu,
                     
                     D'ung eternel soulas2 son corps est revestu,
                     
                     La Paix est à costé, et l'Amour le regarde.
                     
                     Le Nectar et le Miel luy est tousjours congneu,
                     
                     Et ne doit avoir peur d'avoir le front cornu,
                     
                     Car la femme d'honneur communement t'en garde.
                      
                     VIII
                     
                     
   
                  
                  Le Dueil, et le Courroux, ne le vont point suyvant.
                     
                     Le plus loyal Amour va son bien poursuivant :
                     
                     Ce sont deux Corps en un, une double Ame unie,
                     
                     Que l'Ouvrier tout puissant a beny de sa voix.
                     
                     Et noz Antecesseurs ont ployé soubz ses loix,
                     
                     D'aultant que de sa Court la Discorde est bannie.
                     
                     IX
                     
                     
   
                  
                  Helas grand Jupiter, dans ton Temple azuré,
                     
                     Est il rien de plus beau ou plus d'heur asseuré,
                     
                     Que ce bien souverain ordonné en la Terre ?
                     
                     De quoy pourroit jouyr l'homme plus fortuné,
                     
                     Voire quand il tiendroit un Sceptre coronné,
                     
                     Que de ce doux Repos banissant toute guerre ?
                      
                     X
                     
                     
                  
                  On parle du sejour où les cœurs sont unis,
                     
                     Où l'on void à plaisir les plaisirs infinis,
                     
                     Les Anges et les Saints, le Celeste avantage,
                     
                     Le Tresor excellent et l'Honneur incompris,
                     
                     Mais je ne puis penser que ce soit rien au pris,
                     
                     Ny qu'il soit Paradis plus beau que Mariage.
                     
                  
                  13
                  JOACHIM BLANCHON
   
                  
                   
                     XI
                     
                     
   
                  
                  Lier tout desplaisir en obscure Prison,
                     
                     Se voir si bien servy qu'un Roy en sa maison,
                     
                     Jouyr d'une beauté, estre tousjours pres d'elle,
                     
                     Gouster mille baisers, pleins de son succre doux,
                     
                     Avoir de beaux Enfants legitimes à nous :
                     
                     Y a il quelque joye en Paradis plus belle ?
                      
                     XII
                     
                     
   
                  
                  Je tais tant de faveurs qui chassent nos ennuis,
                     
                     Tant de jours esgayés, tant de joieuses nuitz,
                     
                     Tant d'esbatz, tant de ris, tant de jeux ordinaires,
                     
                     Que les penser compter, j'aurois plustost getté
                     
                     Le sablon de la Mer à ses bordz rejetté,
                     
                     Ou les brilhantz esclairs des feux elementaires.
                     
                     XIII
                     
                     
   
                  
                  Hé donc parmy cest heur, quoy? perdons nous les yeux,
                     
                     Pour ne congnoistre au vray l'influence des Cieux,
                     
                     Fault il que sa douceur ne soit point savourée,
                     
                     Fault il sans la gouster soy mesme se tuer,
                     
                     Sans jouir de son bien, et sans s'esvertuer
                     
                     En ce Vallon mondain qui n'est point de durée.
                      
                     XIIII
                     
                     
                  
                  Si d'un sommeil de ſer nos yeux estoient pressés
                     
                     La Nopce desdaignant, les Astres courroucés
                     
                     Dedans nostre Tumbeau darderoient leur tempeste.
                     
                     Le jeu des Instrumentz, les Plaisirs renommés,
                     
                     Les Festins preparés, les Flambeaux allumés,
                     
                     N'est ce un presage seur de l'honneur qu'elle appreste ?
                     
                  
                  14
                  JOACHIM BLANCHON
   
                  
                   
                     XV
                     
                     
   
                  
                  Escoutés ma parolle, ô Jeunes esgarés,
                     
                     Qui dans ce labirinth aveuglement errés
                     
                     Eslongnhés du sentier lequel vous debvez prendre :
                     
                     Espousant femme Riche il se fault asseurer
                     
                     Que tel felicité ne se peult mesurer
                     
                     Nomplus que l'Infini qui ne se peult comprendre3.
                     
                     XVI
                     
                     
   
                  
                  Desireuse de biens elle vous fera voir
                     
                     Un Tresor assemblé dessoubz vostre pouvoir,
                     
                     Et en tous vos plaisirs elle se vouldra plaire.
                     
                     Vous jouyrés de l'heur tant et tant desireux,
                     
                     Et monterés au Ciel au renc à4 des bien heureux,
                     
                     Ayant pour vostre appas l'Ambroisie ordinaire.
                     
                     XVII
                     
                     
   
                  
                  Si vous la prenez Pauvre elle aura volonté
                     
                     De servir, d'obeyr, comble d'humilité,
                     
                     Et selon vostre sort courra mesme fortune.
                     
                     Elle aura soing de vous d'un debvoir soucieux,
                     
                     Ce que vous semblera luy sera gracieux
                     
                     Et ne sera jamais fierement Importune.
                      
                     XVIII
                     
                     
                  
                  Si vous l'espouzés Belle, he quel bon heur aussy.
                     
                     L'homme a le cœur de Fer, ou de Roc endurcy,
                     
                     Qui ne tasche à ce bien et de pres n'y regarde.
                     
                     C'est toute la faveur que l'on doibt rechercher,
                     
                     C'est un Ange esgaller pres d'elle se coucher,
                     
                     Et un riche Tresor que de l'avoir en garde.
                     
                  
                  15
                  JOACHIM BLANCHON
   
                  
                   
                     XIX
                     
                     
   
                  
                  Si vous la prenez Laide, une franche amitié
                     
                     Ne regnera jamais dans son cœur à moitié.
                     
                     Elle aura plus de zele, et de foy vigoureuse.
                     
                     L'œil de vostre voysin ne vous l'envyera,
                     
                     Une Jalouse peur ne vous ennuyera,
                     
                     Bref la Femme par tout se monstre Genereuse.
                     
                     XX
                     
                     
   
                  
                  Celluy qui n'a jamais les Nopces esprouvé
                     
                     Ne peult sçavoir au vray quel heur s'y est trouvé,
                     
                     S'il ne sonde l'effet, la cause, et l'origine,
                     
                     Et ne sçauroit juger quel gousta le baiser
                     
                     Qui peult heureusement le mortel embrazer,
                     
                     Embrassant cherement sa fidelle Androgine.
                      
                     XXI
                     
                     
   
                  
                  Mille fois Jupiter en l'amour a erré,
                     
                     C'est un Dieu à plaisir des Payens asseuré.
                     
                     On ne doibt des faux Dieux poursuyvre la Brizée.
                     
                     A la Loy des Gentilz il ne fault se renger :
                     
                     Un homme marié ne voudroit pas changer
                     
                     A tout Tresor congneu sa Joye plus prisée.
                      
                     XXII
                     
                     
                  
                  C'est un cas asseuré qu'il n'est rien dans les Cieux,
                     
                     Qui puisse estre plus beau, plus doux, et gracieux,
                     
                     Ny qui soit plus prisé parmy les choses saintes,
                     
                     Car le grand Dieu vivant dont le Jour n'est exteint,
                     
                     De sa divine voix ordonna nom de saint
                     
                     Au sacré Mariage où deux ames sont ceintes.
                     
                  
                  16
                  JOACHIM BLANCHON
   
                  
                   
                     XXIII
                     
                     
   
                  
                  La Nopce a ce bon heur qu'elle peult apporter
                     
                     Tout ce que l'Homme peult librement souhaitter,
                     
                     Elle luy rend son Jour Paradis de liesse,
                     
                     Il se trouve en ses liens tant de benignité,
                     
                     Que je ne puis penser qu'aultre divinité
                     
                     Peult maintenir son cœur en si grande allegresse.
                      
                     XXIIII
                     
                     
   
                  
                  A l'exemple de Dieu qui doibt estre suyvy,
                     
                     Reveré, honoré, adoré, et servy,
                     
                     A telle saincteté il fault que l'homme aspire :
                     
                     Aux Nopces de Chana il voulust faire honneur,
                     
                     Et de vin en lieu d'eau y fust large donneur,
                     
                     Voire ce nom d'Espoux il se voulust eslire.
                      
                     XXV
                     
                     
                  O Celeste bon heur en la Terre transmis
                     
                     O sainct Contrat d'Eden5, oblige mes amis,
                     
                     Dessoubz ce seau d'honneur plein d'amour, et de flamme
                     
                     Mon Sang, ma Chair, mes Os, mon Soucy, mon Esmoy,
                     
                     Ma Vye, et mon Appuy, fais ton approche à moy,
                     
                     Le Paradis du monde est d'avoir une Femme.
                     Noms propres
Adam
Dans les traditions juive, musulmane et chrétienne, Adam fut le premier homme, créé
                        par Dieu et mis dans le Paradis terrestre (Éden). Dieu créa également une femme, Ève, à partir de la côte d'Adam, ainsi représentant le mariage comme l'union de l'homme
                        et de la femme en une seule chair.
                     
                     
                     Selon la tradition, Ève, tentée par Satan, qui avait pris la forme d’un serpent, encouragea Adam à manger le fruit défendu ; ce péché originel, qui pèse sur toute l’humanité, provoqua Dieu à chasser les deux du Paradis. Ève
                        et Adam eurent trois fils, Abel, Caïn et Seth. Le premier livre de la Bible, la Genèse, raconte l’histoire du premier homme et de la première femme sur la Terre.
                     
                     
                     - Adam, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Alexandre le Grand
Né en 356 av. J.-C. à Pella, Alexandre le Grand fut le fils du roi Philippe II et d’Olympias devenant en -336 roi de Macédoine ainsi que le chef de la Confédération hellénique.
                        Considéré comme un des plus grands conquérants de l'histoire, Alexandre le Grand créa
                        un empire s'étendant de la mer Ionienne à l'Himalaya. Il fonda Alexandrie en Égypte
                        (-332- -331) et choisit Babylone comme la capitale de son empire (-331). Il mourut à Babylone en -323 après quoi ses
                        généraux, les Diadoques, partagèrent son empire et se mirent à combattre par la suite,
                        assassinant sa mère Olympias, son épouse, Roxane, et son fils, Alexandre IV.
                     
                     
                     - Alexander the Great, Wikipédia l'encyclopédie libre (21 novembre 2023), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 15 décembre 2023. https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_le_Grand.
 - Alexandre le Grand (~356-~323), Encyclopédie Universalis (2009), Paris, Encyclopædia Universalis, Internet, 1er octobre 2009.
 - Alexandre le Grand ou Alexandre III, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Alexandrie en ar. al-Iskandarīyah, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Discorde (en lat. Discordia)
Mère des fléaux dans la mythologie romaine dont l'équivalent grec est Éris. Selon
                        la tradition, ce fut Discorde qui jeta la pomme à la plus belle d'entre les déesses Junon, Minerve et Vénus, ainsi provoquant la guerre de Troie.
                     
                     
                     - Discorde, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 août 2009), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1er octobre 2009. https://fr.wikipedia.org/wiki/Discorde.
 
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Jardin d'Éden
Selon le livre de Genèse de l'Ancien Testament, le Jardin d'Éden fut un paradis terrestre créé par Dieu où le premier homme Adam et la première femme Ève démeurèrent. Pourtant, Dieu bannit Adam et Ève du jardin en châtiment d'avoir mangé
                        le fruit défendu, ainsi commettant le péché originel.
                     
                     
                     - Éden [edɛn], Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Jupiter
D’autres noms : Stator (qui arrête), Elicius (qui fait le foudre) et Feretrius (qui
                        frappe). L’équivalent du dieu grec, Zeus, Jupiter, fils de Saturne, est le roi des dieux considéré comme divinité primordiale faisant partie de la triade
                        capitoline (Jupiter-Junon-Minerve) dans la mythologie romaine-italique. Jupiter gouverne le ciel, les éléments météorologiques
                        (tonnerre, foudre) et la lumière du jour. Ainsi il est souvent représenté avec les
                        emblèmes de l'éclair, du trône et du sceptre.
                     
                     
                     D'un esprit licentieux, Jupiter prit maintes amantes, cependant, seulement sa sœur
                        jumelle Junon conquit son cœur. Après plusieurs tentatives de la courtiser, il réussit
                        finalement à gagner sa main en se transformant en coucou mouillé pour exciter la sympathie
                        et l'affection de la déesse. Ainsi leurs noces marquèrent le premier mariage du monde.
                     
                     
                     - Jupiter, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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- Les Agréemens, Parties 3 et 4
 - Le Bon Mariage
 - Le contre-mariage
 - Des maladies des femmes
 - La Direction et la consolation des personnes mariées
 - Les espines du mariage
 - La Forest nuptiale
 - Le jour est caché ...
 - La Loüange des Cornes
 - La loüange du mariage
 - La louenge des femmes
 - Le misogame
 - Satyre Menippée
 - Satyre svr les Traverses dv Mariage
 - Stances chrestiennes
 - Stances du mariage
 - Stances du mariage
 - Sur les cornes
 - Terminologie Médicale
 
Midas
Roi de Phrygie vers VIIIe siècle av. J.-C. Lors de son règne, la Phrygie atteignit son apogée au
                        moyen de ses mines d’or et de fer. Pourtant, les Cimmériens mirent fin au royaume
                        lors de leurs invasions après -700.
                     
                     
                     Le règne de Midas est d’abord et avant tout connu grâce aux légendes populaires. Dans
                        une légende, Midas rend le captif Silène au dieu Dionysos et celui-ci promet au roi de lui exaucer un vœu. Ainsi Midas gagne-t-il la capacité
                        de changer n’importe quel objet ou être qu’il touche en or. Pourtant, après peu de
                        temps, il commence à mourir de soif et de faim à cause du don. De ce fait, il prie
                        Dionysos de l’aider. Celui-ci lui conseille de se baigner dans l’eau de la source
                        du Pactole. De cette façon, la source produit des paillettes d’or.
                     
                     
                     Dans une autre légende, Midas annonce que Marsyas, satyre, est un meilleur musicien que le dieu Apollon lors d’un concours. Enragé, Apollon change les oreilles de Midas en celles d’un âne.
                        Midas, gêné, se cache les oreilles sous une tiare mais son barbier découvre bientôt
                        la vérité en lui coupant les cheveux. Il dévoile le secret à un trou qu’il a creusé
                        dans le sol ; ainsi les roseaux répètent-ils la vérité compromettante.
                     
                     
                     - Midas, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Noces de Cana
Dans l'Évangile selon Jean du Nouveau Testament, l'apôtre Jean raconte le premier miracle de Jésus Christ où Jésus, invité à un mariage à Cana en Galilée, transforme l'eau en vin. L'événement préfigure le mariage entre Jésus, le jeune
                        marié, et l'Église, sa future épouse, dont le vin, symbole du sang du Messie, signale
                        sa mort prévue et la célébration de l'Eucharistie. La présence du Christ aux noces
                        représente la bénédiction de l'institution du mariage.
                     
                     
                     - Burnet, Éliane et Régis Burnet, Pour décoder un tableau religieux, Nouveau testament, Paris, Éditions du Cerf, 2006, p. 123-24. Google livres, Internet, 13 juillet 2011.
 
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Phrygie (en gr. Phrugia, en lat. Phrygia)
Ancien pays entre la Lydie et la Cappadoce, aujourd’hui la Turquie, en Asie mineure. Les phrygiens, peuple indo-européen qui
                        tira ses origines de la Thrace ou de la région du Danube, se trouvèrent au centre de l’Asie mineure, ainsi que sur
                        sa partie occidentale. Selon le deuxième livre de l'Iliade, les Phrygiens comptèrent parmi les alliés des Troyens pendant la guerre de Troie.
                     
                     
                     - Phrygie n. f. - en gr. Phrugia, en lat. Phrygia, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 - Trojan War, Wikipédia l'encyclopédie libre (20 février 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 28 février 2011. https://en.wikipedia.org/wiki/Trojan_War.
 
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Ève
Dans les traditions juive, musulmane et chrétienne, Adam fut le premier homme, créé par Dieu et mis dans le Paradis terrestre (Éden). Dieu créa également une femme, Ève, à partir de la côte d'Adam, ainsi représentant
                        le mariage comme l'union de l'homme et de la femme en une seule chair.
                     
                     
                     Selon la tradition, Ève, tentée par Satan, qui avait pris la forme d’un serpent, encouragea Adam à manger le fruit défendu ; ce péché originel, qui pèse sur toute l’humanité, provoqua Dieu à chasser les deux du Paradis. 
                        Ève et Adam eurent trois fils, Abel, Caïn et Seth. Le premier livre de la Bible, la Genèse, raconte l’histoire du premier homme et de la première femme sur la Terre.
                     
                     
                     - Ève, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
 
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Notes
[N]oeud qui attachait le joug du char de Gordius, roi de Phrygie, consacré par Midas son fils dans le temple de Jupiter à Gordium ; l'oracle avait promis l'empire de l'Asie à celui qui déferait ce nœud ; Alexandre, n'en pouvant venir à bout, le trancha avec son épée. [...] [C]e nœud, qui attachait le joug au timon, était fait si adroitement, et le lien faisait tant de tours et de détours, qu'on ne pouvait découvrir ni où il commençait, ni où il finissait
. C'est pourquoi on employait l'expression Nœud Gordien pour indiquer unedifficulté qu'on ne peut résoudre
. Noeud, Émile Littré : Dictionnaire de la langue française (1872-77), The ARTFL Project, Department of Romance Languages and Literatures, University of Chicago, Internet, 24 août 2009.↑- Soulas : 
s. m. Consolation, allégement
.
Soulas, Dictionnaire de l'Académie française en ligne (1694), The ARTFL Project, Department of Romance Languages and Literatures, University of Chicago, Internet, 18 avril 2011.↑ - Blanchon est en train de renverser le topos traditionnel où malgré son choix de femme (riche, pauvre, belle, laide), le mari sera malheureux.↑
 - renc = rang↑
 - Le mariage d'Adam avec Ève.↑
 
x