 Le mariage sous L'Ancien Régime
Le mariage sous L'Ancien Régime16
                  
                     EPISTRE DE MESSIRE
                     André Miſogyne1, Gentilhomme Floren-
                        tin, enuoyee au Seigneur Pamphi-
                        le, Theliarche , qui luy auoit
                        demandé conſeil ſus
                        le propos de ſe
                        marier.
                        Traduite d'Italien en François.2
                     
                  
                  
                  LE mariage, eſt bonne, & ſainte choſe,
                     
                     Et plus louable encor, ſi dire i'oſe
                     
                     Que celibat, ou monachale vie:
                     
                     Et pour celà, ie croy te croiſt l'enuie
                     
                     De conſentir au deſir, qui te preſſe
                     
                     De voir chez toy, femme enſemble, & maiſtreſſe.
                     
                     Mais toutesfois, qu'il y ayt ſainteté,
                     
                     Douceur,plaiſir, grace, & honneſteté,
                     
                     Telle qu'ailleurs, ne ſemble eſtre pareille.
                     En ma faueur, preſte à celuy l'aureille
                     
                     Qui te lira ce qu'ay voulu eſcrire
                     
                     Icy dedans, ſi tu ne le veux lire:
                     
                     Et entendue au long ceſte eſcriture
                     
                     Marie toy, ſi le vouloir t'en dure.
                     En premier lieu, ie te vueil aduiſer
                     
                     Qu'au mariage,aucun ne peult viſer
                     
                     S'il ne fait but de la choſe du monde
                     
                     Moins proufitable,& plus vile, & immonde.
                     
                     Ceſte
                     
                  
                  17
Ceſte choſe eſt ( Dieu me gard de diffame
                     
                     Diſant vn mot tant vilain ) vne femme,
                     
                     Ou deux,ou trois, pour choiſir la meilleure,
                     
                     Ou la moins male, au moins ſi choix demeure
                     
                     Entre les corps, eſquelz n'y ha nul bien,
                     
                     Et le meilleur deſquelz, vault moins que rien.
                     Secondement, penſes que qui deſire
                     
                     Femme & malheur (car autant vault à dire)
                     
                     Tend, & aſpire à copulation
                     
                     Qui n'admet point de ſeparation
                     
                     Iuſqu'à la mort.terme d'aſſez long mois
                     
                     Pour ſe facher, & repentir cent fois.
                     Et pour le tiers, te fault penſer auſsi,
                     
                     Que qui prend femme, enſemble prend ſoucy,
                     
                     Miſere, ennuy, charge, douleur,nuiſance,
                     
                     Et laiſſe apart repos, ioye, & aiſance.
                     
                     L'vn de ces trois, apres l'autre exposé
                     
                     Ie t'auray dit tout ce qu'ay proposé.
                     La femme donq obiect de ſeruitude,
                     
                     Eſt celle la, qui fait, ou aſpre, ou rude
                     
                     Le mariage, & qui deſtruit & fait
                     
                     Ou le plaiſir, ou le malheur parfait.
                     Et comment peult aucun plaiſir donner
                     
                     Vn mal, qui n'eſt fait que pour eſtonner?
                     
                     Ou comment peult, le malheur eſconduire
                     
                     Celle qui eſt, de tous malheurs,le pire?
                     
                     Et
                     
                     b
                     
                     
                     
                     
                     18
                     Et qu'il ſoit vray, n'eſpandit l'ordre beſte
                     
                     De Pandora, quand elle ouurit la boette
                     
                     Entre mortelz las! vn malheur extreme?
                     
                     Mais ne nous fut le malheur elle meſme?
                     Cela eſt fable, auſsi c'eſt verité
                     
                     Creüe en tout temps par feinte autorité,
                     
                     Qu'hommes eſtoient immortelz, impaſsibles,
                     
                     Prochains de l'heur des haults Dieux inuiſibles:
                     
                     Si vne femme, encor' freſchement nee
                     
                     Et ſeule au monde, à mal faire adonnee
                     
                     Ne les euſt fait, par vn malheureux mords,
                     
                     Subietz à tous les maux, & à deux morts.
                     
                     Donq', combien grand, malheur peult aduenir
                     
                     De tant, qui ſont encores à venir,
                     
                     Et de ſi grand nombre qui eſt au monde,
                     
                     Quand tel malheur d'une ſeule redonde3?
                     Bien pis encor', tous malheurs aduenus
                     
                     Depuis ce temps, ſont par femmes venus.
                     Viuant Noë, Dieu, bon & iuſte iuge
                     
                     N'enuoya il ſus terre le Deluge
                     
                     Pour la purger de ſes pechez infames
                     
                     Nouuellement controuuez par les femmes?
                     La peine auſsi à Pharaon donnee
                     
                     Fut pour Sara, du Seigneur ordonnee:
                     
                     
                     
                     Et leurs ſubietz, furent pour l'adultere
                     
                     Punis
                     
                     
                     
                     
                     19
                     Punis de mort : & Ioſeph en priſon
                     
                     Pour vne femme, eut honte ſans raiſon.
                     La meſme honte, & encore plus grande
                     
                     
                     
                     D'un doux ſommeil, les yeux, & d'une force
                     
                     Luy oſte vie, honneur, cheueux, & force.
                     Allons plus loing: Dauid regna heureux
                     
                     Iuſques au temps, qu'il deuint amoureux
                     
                     De Berſabee, & malheureux enſemble:
                     
                     Des lors, malheur, qui mal, ſus mal aſſemble,
                     
                     Luy augmenta ſes vrgentes douleurs
                     
                     Pour vn plus grand, que tous autres malheurs,
                     
                     Quand la beauté de Thamar la pucelle
                     
                     Feit perdre honneur, premierement à elle:
                     
                     Conſequemment, à ſes freres la vie,
                     
                     Plaiſir au pere, & de viure l'enuie.
                     Meſme malheur, rendit contaminee
                     
                     De Salomon, la prudence obstinee
                     
                     Lors que l'amour des femmes, luy feit prendre
                     
                     Opinion, d'Idolatre ſe rendre.
                     O malheur grand! qui des femmes procedes,
                     
                     O grand malheur ! qui tous autres excedes,
                     
                     De ton malheur, le malheur malheureux
                     
                     Rendit Priam, le Roy cheualeureux,
                     
                     De Roy, puiſſant en filz, & triomphant,
                     
                     Poure, ſans biens, ſans teſte, & ſans enfant.
                     
                     Apres
                     
                     b 2
                     
                     
                     
                     
                     20
                     Apres la mort duquel, & qui fut pire,
                     
                     Apres la mort de l'Aſien empire,
                     
                     Enee, chef de l'Empire Rommain
                     
                     Fut, peu faillut, arreſté en chemin4,
                     
                     Et empeſché, de fonder ce grand œuure
                     
                     Par le malheur, qui ſouz femme ſe cœuure.
                     Puis arriué par le vouloir des Dieux
                     
                     Dens Italie, es Imperiaux lieux
                     
                     Par femme encor'5, eut long retardement
                     
                     
                     
                     Et origine ancienne de Romme,
                     
                     Ou ce tant grand Empire ſe conſomme.
                     Et conſommé qu'il fut, & en ſa fleur,
                     
                     Tant peut ſus luy le feminin malheur,
                     
                     Qu'il fut en grand danger de ſa ruïne,
                     
                     Quand l'orguilleux Triumuir Marc Antoine
                     
                     Entreprint guerre, oultrecuidee, & folle
                     
                     Au gré d'amour, & d'une femme molle6,
                     
                     Ou il ſouffrit auſsi fuite, & mort iuſte
                     
                     Au gré de Mars, & de Ceſar Auguſte.
                     N'áy ie donq droit, & raiſon apparente
                     
                     Quand de tout heur, & bien, femmes i'exempte?
                     
                     Veu que les biens, plus grans, & plus parfaits
                     
                     Ia de long temps, ont eſté ou deffaits,
                     
                     Ou amoindris, par malheur obstiné,
                     
                     Ou par deſastre,aux femmes destiné?
                     Et
                  
                  
                  
                  
                  21
Et s'il fault croire aux biens diſans Poetes
                     
                     (Leſquelz faiſans morts viure, parler beſtes,
                     
                     Arbres marcher, s'ilz le font ſans ſaiſon,
                     
                     Ne le font pas ſans couuerte raiſon)
                     
                     Les Dieux haultains, exempts du ſort humain
                     
                     Qui tiennent nous, & le monde en leur main,
                     
                     N'ont ilz eſté maintefois deſpouillez
                     
                     De deïté , d'humanité ſouillez,
                     
                     Et bien ſouuent, de bestialité,
                     
                     Par ce malheur, cy deuant recite?
                     Mais mettons cas, qu'histoires tres affables
                     
                     Mentent par fois, Poëtes dient fables:
                     
                     Croyons nous ſeulz, & faiſons conſequence
                     
                     De ce que monstre à l'œil, l'experience.
                     
                     En ce temps cy, combien de maux aduiennent
                     
                     Par ce malheur, que les femmes ſoustiennent?
                     
                     Les nombrer tous, ſeroit long, & les dire
                     
                     Ne ſeroit ſeur, non plus que les eſcrire:
                     
                     Pour ce m'en tay ie, & mon intention
                     
                     Eſt de remettre à ta diſcretion
                     
                     Le ſeur penſer, & te laiſſer comprendre
                     
                     Au demourant, quel malheur c'eſt de prendre
                     
                     Femme, & malheur, tant estroitement ioint
                     
                     Qu'il ne peult estre auant la mort deſioint:
                     
                     Et tant estraint , ſouuent, que lon en ſeigne,
                     
                     Et qu'apres mort, en demeure l'enſeigne.
                     
                     Or
                     
                     b 3
                     
                     
                     
                     
                     22
                     Or (puis qu'il fault ce ſecond poinct deduire)
                     
                     Si i'estois toy, i'aymerois mieux eslire
                     
                     D'estre tout blanc, tout noir, ou varié
                     
                     Moine, cent fois, qu'une fois marié:
                     
                     Car tant de frocs, ne couuriront ta panſe
                     
                     Que tu ne puiſſe auoir grace, ou diſpenſe
                     
                     De les changer, ou laiſſer de tout poinct
                     
                     Quand tu voudras: Mais on ne change point
                     
                     De femme, puis qu'on l'ha vne fois priſe:
                     
                     Et la laiſſer, moins le conſent l'Egliſe:
                     
                     Car ce qu'ha Dieu vne fois aſſemblé,
                     
                     Ne peult par homme estre deſaſſemblé.
                     Mais tu ne veux (ce me pourras tu dire)
                     
                     Comme conſtant, d'un bienfait te deſdire:
                     
                     Et quand ſeras en mariage mis,
                     
                     Tu n'en voudrois pour rien estre deſmis.
                     Ha poure fol ! ta legere parole,
                     
                     Semble aux propos des enfans de l'eſcolle,
                     
                     Qui attirez de preſens gracieux
                     
                     Aux premiers iours, ne deſirent rien mieux:
                     
                     Puis chastiez de verge, ou de menaſſe
                     
                     Donnent au diable, & eſcolle, & bezaſſe,
                     
                     Et maistre auec : Le meſme, fait ſouuent
                     
                     Mainte Nonnain, arreſtee au Conuent
                     
                     Qui en bas aage, au gré de ſes parents,
                     
                     De mots ſacrez, de plaiſirs apparents
                     
                     Trouua
                     
                     
                     
                     
                     23
                     Trouua le ioug doux, lequel congnoiſſant
                     
                     Autre que n'ha pensé, va maudiſſant
                     
                     Parents, rien moins qu'amis, ſœurs, & Abbeſſe,
                     
                     Et le hault mur, qui ſes deſirs abbaiſſe.
                     A leur exemple auſsi, & comme enfant
                     
                     Au gré d'amour, ton deſir eſchauffant
                     
                     Tu gouſtes vn baiſer, vn mon amy
                     
                     Accompaigné d'un ſouzris & demy,
                     
                     Vne accollade, vn embraſſement mol,
                     
                     Vne perceante œillade: Hà poure fol!
                     
                     Cela ne ſont que douceurs pour tirer
                     
                     Le cœur premier, puis le corps attirer
                     
                     Entre les bras des femmes, & leurs lacs:
                     
                     Deſquelz ſurpris, auras de dire, helas
                     
                     Moyen, matiere, & loiſir long & large,
                     
                     Ne plus ne moins, que l'enfermee Vierge:
                     
                     Et de maudire, & deſpiter comme elle
                     
                     L'heure, le lieu, la promeſſe, & le zele:
                     
                     Mais tu n'auras, non plus qu'elle, loiſir
                     
                     De recouurer liberté, & plaiſir.
                     Elle contrainte endurer maux ſecrets,
                     
                     Trempe ſon dueil, en ſouſpirs & regrets:
                     
                     Tu ne pouuant de femme t'exempter
                     
                     Prendras plaiſir à plaindre, & regreter.
                     Elle maudit qui l'aduis ha baillé,
                     
                     Tu maudiras qui t'aura conſeillé.
                     
                     Elle,
                     
                     b 4
                     
                  
                  24
Elle, trop tard ſe repent d'un ouy:
                     
                     Trop tard voudras n'en auoir vn ouy.
                     Elle voudroit le cloiſtre loing de ſoy,
                     
                     Et tu voudras ta maiſon loing de roy.
                     Elle voudroit ſon mouſtier eſtranger,
                     
                     Et toy ton lict. Elle voudroit changer
                     
                     Son habit noir, au blanc linceul d'un mort:
                     
                     Et toy ta femme à quelque dure mort:
                     
                     Qui deſiree à fin de ſeparer
                     
                     De toy ta femme, & d'elle s'emparer,
                     
                     Fera la ſourde, & ſemblera auoir
                     
                     Auecq' ta femme, accordé de la voir
                     
                     Viure apres toy, à ſon plaiſir,en ſorte
                     
                     Que plus viuras, plus tu la voudras morte.
                     Et ſi tu veux, ne pouuant autrement
                     
                     Sortir d'ennuy, pour fin de ton tourment
                     
                     Mourir toy meſme, à l'heur du prompt mourir
                     
                     Ne te voudra, l'ordre Mort ſecourir:
                     
                     Ains t'enuoyera de ſanté lennemie,
                     
                     Langueur, la vieille, à la face bleſmie,
                     
                     Qui te batant, de maux, & de douleurs,
                     
                     Te plongera au fonds de tous malheurs,
                     
                     Te faiſant voir, enfans peu aduancez
                     
                     Croiſtre, en croiſſant tes ennuys commencez:
                     
                     Te faiſant voir ta maiſon deſolee
                     
                     Sans eſpoir, d'eſtre auec toy conſolee:
                     
                     Te
                     
                     
                     
                     
                     25
                     Te faiſant voir, ou ſentir pour le moins
                     
                     Eſprit ſans ſens, corps ſans force, teſmoins
                     
                     De mort prochaine: & entre les grands peines,
                     
                     Ta femme, apres ſes couſins & couſines
                     
                     Plus empeſchee à te faire teſter
                     
                     A ſon proufit, qu'à te faire reſter
                     
                     Sain, pour le bien de tes enfans petis,
                     
                     Et deſtourber7 de ſes folz appetits.
                     Or quand langueur, t'aura conduit au pas
                     
                     (Pas aigre à autre, & à toy doux repas)
                     
                     Au pas de mort, qui t'aura ſeparé
                     
                     De celle là, qui auoit eſgaré
                     
                     D'auecques toy, ſi long temps, ton repos,
                     
                     Au moins diras tu, ſuiuant mon propos,
                     
                     Seras tu lors, en repos retourné
                     
                     De femme & mal, par la mort destourné.
                     
                     Mais ie te dy auſsi, & pour renfort,
                     
                     Que ſi tu as eſté auant ta mort
                     
                     Coqu, ta femme apres , continuer
                     
                     Voudra tel bien, plus que diminuer:
                     
                     Et ſi viuant (choſe qui n'aduient guere)
                     
                     Ne te l'aura fait. de ſon aiſe fiere
                     
                     Et bien ſouuent, de liberté eſmue
                     
                     Mort ſon mary, femme le cul remue.
                     Ainſi vois tu, que tant qu'elle viura
                     
                     Encor vn poinct de malheur te ſuiura
                     
                     Apres
                     
                     b 5
                     
                     
                     
                     
                     26
                     Apres ta mort, encor deshonnoré
                     
                     Par femme, eſtant de femme ſeparé.
                     Si te marie, à fin d'eſtre coqu:
                     
                     Et ſi tu n'es pour tout cela vaincu
                     
                     Que iuſqu'icy, i'ay deduit en mes Vers,
                     
                     Entens vn mal, des autres non diuers,
                     
                     Mais auſsi grand, & plus facheux d'un tiers,
                     
                     Qu'ay allegué cy deuant, pour le tiers:
                     
                     Duquel n'eſtant eſmu, pour toute peine
                     
                     Que ie pretens, ie te declaire digne
                     
                     D'eſtre coqu, marié, malheureux,
                     
                     Et de ne voir iamais vn iour heureux:
                     
                     Car prenant femme, auec elle miſere,
                     
                     Charge, & ennuy prendras, & vitupere:
                     
                     Et laiſſeras, par force, ou autrement
                     
                     Liberté, ioye, & tout contentement.
                     La prenant riche, eſpouſant ſa richeſſe
                     
                     Eſpouſeras vne dame & maiſtreſſe,
                     
                     Qui oſera, ſouz l'ombre de ſes biens
                     
                     Commander charge, à toy, & tous les tiens:
                     
                     Et faire mille entrepriſes hardies,
                     
                     Voire en deſpit de choſe que tu dies:
                     
                     Ainſi verras ta liberté perdue,
                     
                     Et bonne part de ta ioye eſperdue.
                     La prenant poure, eſpouſant poureté
                     
                     Eſpouſeras charge & calamité:
                     
                     Et
                     
                     
                     
                     
                     
                     27
                     Et pour toy ſeul , qu'auois à contenter
                     
                     T'en faudra, dix ou douze ſubſtanter,
                     
                     Entretenir, ſecourir au beſoing,
                     
                     Et auoir d'eux, plus que de toy, le ſoing:
                     
                     Lors auras tu, de miſere ton ſaoul,
                     
                     Et bien ſouuent, grand charge ſans vn ſoul.
                     La prenant belle, eſpouſant belle face,
                     
                     Oeil gay, teint frais, doux deuis, bonne grace,
                     
                     Eſpouſeras femme, quand à toy vne,
                     
                     Mais qui ſera à maint autre commune.
                     Ne le ſachant, tu auras nom lourdaut,
                     
                     Le ſachant bien, coqu, ienin8, badaut.
                     Ne le voulant ſouffrir, tu perdras temps,
                     
                     En faiſant, toy, & autres mal contens:
                     
                     Et n'en faiſant ( le ſachant ) autre conte,
                     
                     Les cornes lors te feront plus grand honte.
                     
                     Ainſi ne peux tu, ayant belle femme
                     
                     Estre exempté de la mordante Fame.
                     La prenant laide, eſpouſant laid viſage,
                     
                     Poil gris, noir teint, dur parler, lourd corſage,
                     
                     Eſpouſeras dueil, pire qu'annuel,
                     
                     Et vn grand mal, au cœur perpetuel:
                     
                     Vn domestique, & familier deſpit
                     
                     Sonnant la mort, de venir ſans reſpit:
                     
                     Vn hideux maſque, vn eſpantail9 propice
                     
                     A faire pœur aux enfans en nourrice.
                     
                     Et
                     
                  
                  28
Et qu'auras tu lors , ſinon facherie,
                     
                     Quoy qu'elle face accueil, ou qu'elle rie?
                     
                     Et s'elle crie ( ainſi que laide trongne
                     
                     Voluntiers brait, rechigne, tence, & hongne)
                     
                     Seras tu lors, autre que Lucifer,
                     
                     Apres Satan, plus grand maistre en enfer?
                     
                     Enfer, ſera ta maiſon : les brairies10
                     
                     De ton Satan , feront les diableries:
                     
                     Et tu ſeras le Lucifer hurlant,
                     
                     Ruant, frappant, & fierement parlant.
                     A ton aduis, n'aymerois tu pas mieux
                     
                     Seul apartoy contrefaire les Dieux
                     
                     En ton repos, ſeant en lict, ou table,
                     
                     Que faire ainſi à bon eſcient le diable?
                     Ie croy qu'ouy: car ſi tu n'estimois
                     
                     Mieux le repos d'un an voire d'un mois
                     
                     Que le trauail d'un aage conſommé
                     
                     Tu ſerois homme, à bien grand tort nommé:
                     
                     Duquel l'eſprit ne peult estre content
                     
                     En terre, fors du repos qu'il pretend
                     
                     Auoir au Ciel, lequel perdu, il reſte
                     
                     Du tout ſemblable à vne brute beſte.
                     Monstre toy donq vray homme, & te deſdits
                     
                     De prendre femme, adiouſtant à mes dits
                     
                     La foy qu'ilz ont iuſtement meritee,
                     
                     S'à verité, foy doit estre adiouſtee.
                     
                     DESCR
                     Noms propres
Albe la Longue (en lat. Alba Longa)
Ancienne ville italienne du Latium qui se situa au sud-est de Rome. Selon la tradition,
                        Ascagne, fils du héros légendaire Énée fonda Albe la Longue qui était précurseur de Rome. Elle fut toutefois détruite par
                        Rome en -665 av. J.-C.
                     
                     
                     - Alba Longa, Encyclopædia Britannica Online (2011), Encyclopædia Britannica, Internet, 10 août 2011. https://www.britannica.com/place/Alba-Longa.
- Chilvers, Ian et M.C. Howatson, éd., Alba Longa, The Concise Oxford Companion to Classical Literature, Oxford University Press, 1996. Oxford Reference Online, Internet, 10 août 2011.
- Albe La Longue en gr. Alba Longa, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
Liens à cette référence dans les documents
Auguste (en lat. Caius Julius Caesar Octavianus Augustus) (aussi : Octave)
(Rome - 63 av. J.-C. - Nole 14 ap. J.-C.). Auguste fut l'empereur de Rome de -27 av.
                        J.-C. à -14 ap. J.-C. En -45, il devint le petit fils adoptif de Jules César (jusqu'alors, il en était le petit-neveu), et à la mort de l'homme d'état, Auguste
                        devint l'héritier de Rome, ce qui lui rendit aussi le rival de Marc Antoine. Après que celui-ci fut vaincu à Modène, Auguste fonda avec Lépide et Antoine le deuxième triumvirat en -43. Les trois divisèrent par la suite l'Empire
                        romain entre eux ; ce fut Auguste qui prit l'Occident. Pendant son règne, Octave fut
                        victorieux contre Sextus Pompée en Sicile (-36) ainsi que contre Cléopâtre (-31), de qui il reçut l'Égypte. En -38, on lui donna le titre d'Imperator et en -28, celui de princeps senatus (le premier ayant le droit de s'exprimer dans des délibérations sénatoriales). Onze
                        ans après, il reçut aussi le titre d'augustus (terme religieux). Pendant ce temps-là, Auguste fit de Rome un principat, ce qui rendit l'ancienne république l'équivalant d'un Empire qui avait pour Empereur
                        le Sénat et le peuple.
                     
                     
                     - Auguste, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 août 2009), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1er octobre 2009. https://fr.wikipedia.org/wiki/Auguste.
- Auguste en lat. Caius Julius Caesar Octavianus Augustus, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
Liens à cette référence dans les documents
Bethsabée (en hébr. Bath-Sheba)
Selon l'Ancien Testament de la Bible (II Samuel, XI-XII), la femme d’Urie, officier dévoué du roi David. Sa grande beauté captiva le roi David qui la séduit. Dès que David apprit que Bethsabée
                        était devenue enceinte, il fit tuer Urie pour cacher leur rapport adultère et, ensuite,
                        prit Bethsabée comme épouse. Leur premier enfant mourut mais Bethsabée donna naissance
                        plus tard à Salomon, successeur de David qui promut Bethsabée à Reine mère.
                     
                     
                     - Bethsabée, Wikipédia, L'encyclopédie libre (18 janvier 2016), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 20 juin 2016. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bethsab%C3%A9e.
- Bethsabée (en hébr. Bath-Sheba, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
Liens à cette référence dans les documents
Cléopâtre
Née en 69 av. J.-C. en Alexandrie, Cléopâtre VII fut reine d'Égypte de 51 à 30 suivant son mariage avec son frère Ptolémée
                        XIII. Ayant perdu le trône après trois ans, elle le regagna en 46 grâce à Jules César, devenant en même temps sa maîtresse. À l'assassinat de César en 44, elle connut
                        Marc Antoine et l'inspira à partager son rêve d'un empire oriental. Antoine, déjà l'époux d'Octavie,
                        se maria avec Cléopâtre. Il effectua plusieurs conquêtes en Asie (Judée, Phénicie, Coelésyrie, Chypre). Pourtant, comme le règne d'Antoine et de Cléopâtre posa un menace à la domination
                        romaine sur la Méditerranée, Octave les attaqua et fut victorieux contre les deux à Actium en 31. Entendant la fausse
                        nouvelle du suicide de sa femme Cléopâtre, Antoine se suicida. Après avoir sollicité
                        la clémence d'Octave, Cléopâtre se suicida en se faisant mordre par un aspic.
                     
                     
                     - Cléopâtre, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
Liens à cette référence dans les documents
Dalila
Le personnage biblique Dalila séduit Samson et lui rasa la tête pendant que celui-ci dormait après avoir appris que sa force
                        se trouvait dans la chevelure.
                     
                     
                     - Dalila, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
Liens à cette référence dans les documents
David
Selon la Bible (de I Samuel, XVI à I Rois, II), David, fils de Jessé, fut choisi par Dieu pour succéder à Saül comme roi d’Israël (v. -1000 à -972). Après la défaite du géant Goliath, champion
                        des Philistins, que David tua par un coup de fronde à la tête, Saül le nomma comme chef de ses armées
                        et lui donna sa fille Michol comme épouse. À la mort de Saül, David devint, d’abord, le roi de Juda et puis de tout Israël. Il conquit Jérusalem et en fit la capitale sainte en y transférant l’Arche d’alliance. Pourtant, la décadence de sa prospérité commença lorsqu’il fit tuer Urie, un officier
                        dévoué, pour cacher son rapport adultère avec la femme d’Urie, Bethsabée, qui était devenue enceinte. Les malheurs de David à cause de son péché comprennent
                        le viol de sa fille Thamar par son fils Amnon, qui fut vengé par son fils Absalon. À sa mort, son quatrième fils Salomon accéda le trône.
                     
                     
                     Musicien poète qui écrivit 73 Psaumes que la Bible lui attribue, il est considéré comme figure messianique. Jésus, considéré comme le messie par 
                        les Chrétiens, est appelé rejeton ou fils de David.
                     
                     
                     - David, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
- David (Bible), Wikipédia l'encyclopédie libre (30 décembre 2009), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 8 janvier 2010.
Liens à cette référence dans les documents
Didon ou Élissa (en lat. Dido)
Selon la légende grecque, Didon, aussi nommée Elissa, fut princesse de Tyr vers IXe
                        siècle av. J.-C. Dépeinte comme la fondatrice de Carthage, certaines versions de la légende prétendent qu'elle se suicida pour éviter d'épouser
                        le chef de Libye Hiarbas.
                     
                     
                     Virgile la fit vivre pendant la guerre de Troie dans son Énéide, où elle est l'amante déchue d'Énée. Veuillez consulter la référence Énée pour apprendre davantage sur le rôle de Didon dans l'Énéide.
                     
                     
                     - Didon ou Elissa en lat. Dido, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
- Picard, Gilbert-Charles, Didon, Encyclopédie Universalis (2009), Paris, Encyclopædia Universalis, Internet, 1er octobre 2009.
- Didon, Wikipédia, L'encyclopédie libre (26 mai 2020), Internet, 1 juillet 2021. https://fr.wikipedia.org/wiki/Didon.
Liens à cette référence dans les documents
Dina ou Dinah
Fille du patriarche biblique Jacob et sa première femme Léa. Selon le chapitre XXXIV du livre de Genèse, Dina fut violée par Sichem, fils de Hémor Hévien, prince du pays de Sichem. Épris de Dina, Sichem demanda à son père d'obtenir la
                        main de Dina auprès de Jacob. Les frères de Dina consentirent au mariage à condition que tous les hommes de la
                        ville de Sichem soient circoncis. Les citoyens acceptèrent cette proposition; pourtant,
                        trois jours après leur circoncision, les frères de Dina attaquèrent la ville pour
                        venger leur sœur. Siméon et Lévi tuèrent tous les mâles et enlèverent Dina de la maison de Sichem pendant que les
                        autres frères pillèrent la ville, prenant les richesses, les bétails, les femmes et
                        les enfants.
                     
                     
                     - Dinah, Wikipédia, L'encyclopédie libre (9 juin 2014), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 6 décembre 2015.https://fr.wikipedia.org/wiki/Dinah.
Liens à cette référence dans les documents
Hémor Hévien
Prince du pays de Sichem et chef hivite dont le fils, Sichem, violenta Dina, fille du patriarche biblique Jacob (Genèse, XXXIV). Épris de Dina, Sichem demanda à Hémor d'obtenir la main de Dina auprès de
                        Jacob. Les frères de Dina consentirent au mariage à condition que tous les hommes de la
                        ville de Sichem soient circoncis. Les citoyens acceptèrent cette proposition; pourtant,
                        trois jours après leur circoncision, les frères de Dina attaquèrent la ville par vengeance
                        de leur sœur. Siméon et Lévi tuèrent tous les mâles et enlèverent Dina de la maison
                        de Sichem pendant que les autres frères pillèrent la ville, prenant les richesses,
                        les bétails, les femmes et les enfants.
                     
                     
                     - Genèse 34, La Bible Segond 1910, Internet, 9 juillet 2024, https://www.bible-ouverte.ch/messages/lire-segond/1556-la-bible-genese-26-50.html.
Liens à cette référence dans les documents
Joseph
Fils du patriarche biblique Jacob et sa séconde femme Rachel. Selon le livre de Genèse (chapitre XXXVII-L), vendu par ses frères jaloux comme esclave, Joseph fut amené
                        en Égypte où il devint l'intendant de Putiphar, officier de Pharaon. La femme de Putiphar tenta de séduire Joseph, mais, comme il ne succomba pas à ses
                        avances, elle accusa Joseph d'avoir tenté de la violer. Par conséquent, Putiphar mit
                        Joseph en prison. Quelques années plus tard, à l'aide de son don d'interpréter les
                        rêves, il s'attira les bonnes grâces de Pharaon qui le fit ministre. Enfin, il retrouva
                        sa famille et l'installa en Égypte.
                     
                     
                     - Genèse 39, La Bible Segond 1910, Internet, 9 juillet 2024, https://www.bible-ouverte.ch/messages/lire-segond/1556-la-bible-genese-26-50.html.
- Joseph, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
Liens à cette référence dans les documents
Lavinie (en lat. Lavinia)
Selon la tradition, Lavinie était fille de Latinus, roi du Latium, et épouse d'Énée. Elle donna naissance à Ascagne, fondateur mythique des villes latines en Italie,
                        nommément Albe la Longue.
                     
                     
                     - Lavinia, Encyclopedia Mythica (12 mai 1999), Internet, 17 avril 2018. https://pantheon.org/articles/l/lavinia.html.
- Lavinia, Wikipédia, L'encyclopédie libre (24 janvier 2024), Internet, 28 avril 2024. https://fr.wikipedia.org/wiki/Lavinia.
Liens à cette référence dans les documents
Lucifer
s. m. Chez les anciens Païens, Étoile de Vénus, quand elle précédoit le Soleil. Chez les Chrétiens, chef des Démons. Veuillez consulter également la référence Satan.
- Lucifer, Dictionnaire de l'Académie française en ligne (1798), The ARTFL Project, Department of Romance Languages and Literatures, University of Chicago, Internet, 12 août 2010.
Liens à cette référence dans les documents
Marc Antoine (en lat. Marcus Antonius)
Marc Antoine (83 - Alexandrie 30 av. J.-C.) était un homme politique et général sous
                        Jules César lorsque César fut assassiné en 44. Antoine forma un nouveau gouvernement romain avec
                        Octave (Auguste) et Lépide en 43. Ensemble, les trois se débarrassèrent du parti républicain et se partagèrent
                        le monde romain (-40). Antoine épousa Octavie (la sœur d'Octave), délaissée à cause
                        de l'amour d'Antoine pour Cléopâtre VII. Antoine trouva ainsi une nouvelle ambition : créer un empire hellénique et oriental
                        cosmopolite. Plusieurs conquêtes romaines d'Asie s'ensuivirent (Judée, Phénicie, Coelésyrie, Chypre). Pourtant, à Actium (de la Grèce ancienne), il fut vaincu par Octave sur mer, ensuite
                        assiégé en Alexandrie. Il se donna la mort en 30, entendant les fausses nouvelles du suicide de Cléopâtre
                        et de l'avancement d'Octave en Asie.
                     
                     
                     - Antoine ou Marc Antoine en lat. Marcus Antonius, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
Liens à cette référence dans les documents
Mars
Dieu romain de la guerre, de la végétation, du printemps et de la jeunesse. Selon
                        la légende, il est fils de Junon et de Jupiter et le père des jumeaux 
                        Romulus et Remus, qu'il aurait eus de son union avec Rhea Silvia.
                     
                     
                     Dans la mythologie grecque, il représente toujours le dieu guerrier mais il est renommé
                        Arès. Fils de Zeus et d’Héra et un des douze Olympiens, il est connu non seulement
                        pour ses combats mais aussi pour ses nombreuses aventures avec la déesse Aphrodite (Vénus).
                     
                     
                     - Mars (mythologie), Wikipedia, l'encyclopédie libre (4 février 2024), Los Angeles, Wikemedia Foundation, Internet, 22 février 2024. https://fr.wikipedia.org/wiki/Mars_(mythologie).
- Mars, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
Liens à cette référence dans les documents
- Les Agréemens, Parties 3 et 4
- Le Bon Mariage
- Des maladies des femmes
- La Direction et la consolation des personnes mariées
- Les espines du mariage
- La Forest nuptiale
- Le jour est caché ...
- La Loüange des Cornes
- La loüange du mariage
- La louenge des femmes
- Le misogame
- Satyre Menippée
- Satyre svr les Traverses dv Mariage
- Stances du mariage
Noé (en hébr. Noakh)
Patriarche biblique qui, selon le livre de Genèse de la Bible, fut épargné avec sa famille du Déluge que Dieu lança sur la Terre pour
                        éliminer l'humanité corrompue. À la faveur de sa vertu, Noé fut choisi pour faire
                        perdurer la race humaine. Suivant l'ordre de Dieu, le patriarche construisit un arche
                        sur lequel il fit embarquer un mâle et une femelle de toutes les espèces animales
                        existantes. L'arche flotta sur les eaux d'inondation jusqu'à ce qu'il s'arrêta sur
                        les montagnes d'Ararat.
                     
                     
                     - Noé (en hébr. Noakh, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
- Noé, Wikipédia, L'encyclopédie libre (30 mai 2016), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 20 juin 2016.https://fr.wikipedia.org/wiki/No%C3%A9_(patriarche).
Liens à cette référence dans les documents
Pandore (en gr. Pandôra)
Selon Les Travaux et les Jours d’Hésiode, dans la mythologie grecque, Pandore fut la première femme créee par des dieux. Zeus lui confia une jarre mystérieuse et puis l'envoya aux hommes pour les punir car Prométhée avait donné aux hommes le feu des dieux. Épiméthée se maria avec Pandore, malgré qu’il eût promis à son frère Prométhée de refuser tout
                        cadeau de la part de Zeus. Curieuse, Pandore ouvra la jarre d'où tous les maux se
                        déclenchèrent sur la Terre.
                     
                     
                     - Pandore, Wikipédia l'encyclopédie libre (26 janvier 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 26 janvier 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pandore.
- Pandore en gr. Pandôra, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
Liens à cette référence dans les documents
Priam (en gr. Priamos)
Roi de Troie dans la mythologie grecque, Priam eut cinquante fils et plusieurs filles. Sa séconde
                        femme Hécube lui donna dix-neuf enfants dont Pâris, qui déclencha la guerre de Troie en enlevant Hélène la princesse de Sparte. Ainsi, Priam perdit son royaume et presque tous ses enfants au cours de la guerre.
                        Priam mourut, enfin, aux mains de Pyrrhos, fils d'Achille.
                     
                     
                     - Priam en gr. Priamos, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
Liens à cette référence dans les documents
Salomon
Salomon fut le roi d’Israël de 972 à 932 av. J.-C. et le fils de Bethsabée et de David. Pendant son règne, Israël vît la construction du Temple, d’un palais, d’une flotte,
                        aussi bien qu'une alliance puissante entre Salomon et Hiram 1er de Tyr (ancienne cité
                        phénicienne) et le maintien d’une armée équipée de chars et de cavalerie. Selon la
                        tradition, ce roi aurait écrit le Cantique des cantiques, l’Écclésiaste, les Proverbes, la Sagesse, une partie des Psaumes et certaines Odes. I Rois, III, 16 de la Bible décrit la sagesse de Salomon. Lorsque deux femmes lui rendirent
                        visite, prétendant être la mère d'un enfant, il annonça qu’il fallait le partager
                        en deux dans l’espoir que la vraie mère y renoncerait. Ainsi la femme qui montra de
                        la compassion reçut-elle l’enfant. La locution jugement de Salomon se voit associé donc à un jugement équitable.
                     
                     
                     Malgré sa sagesse, Salomon avait une grande faiblesse – son amour des femmes, qui
                        était témoigné par ses septs cents épouses Princesses et trois cents concubines. Selon
                        I Rois XI, puisque Salomon se maria avec des femmes étrangères (des Moabites, des Hammonites,
                        des Iduméènnes, des Sidoniènnes et des Héthiènes) qui avaient détourné sa dévotion
                        vers leurs dieux, le Dieu d'Israël lui avertit que tout son royaume, à l'exception
                        d'une tribu, serait perdu pour son fils en faveur de son serviteur.
                     
                     
                     - Salomon, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
Liens à cette référence dans les documents
Samson (en hébr. Shimshin celui de Shemesh, du Soleil)
Personnage biblique, juge d’Israël (Juges, XIII-XVI). Consacré à Dieu (nazir), il porte intacte sa chevelure, siege de sa force. Il lutte contre les Philistins, en tue mille avec une mâchoire d’âne, mais est trahi par Dalila qui lui rase la tête et le livre. Prisonnier, il retrouve sa force et renverse le temple de Dagon sur lui-même et sur les Philistins.
- Samson en hébr. Shimshin celui de Shemesh, du Soleil, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
Liens à cette référence dans les documents
Sara ou Sarah, femmme d'Abraham
Femme du patriarche biblique Abraham. Selon le chapitre XII du livre de Genèse de l'Ancien Testament, lorsqu'Abraham et Sara arrivèrent en Égypte, de peur que les Égyptiens le tuât en raison de la beauté
                        de sa femme, Abraham fit passer Sara pour sa sœur. Pharaon, captivé par sa beauté, prit Sara comme épouse et montra sa faveur à Abraham par égard pour elle. Toutefois, Dieu infligea de grandes plaies à Pharaon et à sa
                        maison à cause de Sara. Pharaon, découvrant que Sara était, en fait, la femme d'Abraham, renvoya les deux de l'Égypte.
                     
                     
                     Sara étant stérile, Abraham prit sa servante Agar comme concubine. Lorsque Sara devint jalouse, Agar fut renvoyée dans le désert où
                        elle donna naissance à Ismaël.
                     
                     
                     - Sirat, René Samuel, Abraham, Encyclopédie Universalis en ligneInternet, 6 décembre 2015. https://www.universalis.fr/encyclopedie/abraham/.
Liens à cette référence dans les documents
Satan (en hébr. ha-sâtân)
Le nom vient du mot hébreu ha-sâtân, qui veut dire l’Adversaire en justice, l’Accusateur, et correspond au mot grec diabolos (accusateur, calomniateur). Dans les traditions
                        juive et chrétienne, Satan fut le chef des démons. Dans le
                        poème épique Le Paradis perdu (Paradise Lost) de John Milton, le poète décrit l’avènement au pouvoir de ce démon. Celui-ci est
                        mentionné dans les livres Zacharie III, 1 ; Job, I et II ; et Apocalypse II de la Bible.  
                     
                     
                     - Satan en hébr. ha-sâtân, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
Liens à cette référence dans les documents
Sichem (en hébr. Shechem)
Fils de Hémor Hévien qui, selon le chapitre XXXIV du livre de Genèse dans la Bible, il violenta Dina, fille du patriarche biblique Jacob. Épris de Dina, Sichem demanda à son père d'obtenir la main de Dina auprès de Jacob. Les frères de Dina consentirent au mariage à condition que tous les hommes de la
                        ville de Sichem soient circoncis. Les citoyens acceptèrent cette proposition; pourtant,
                        trois jours après leur circoncision, les frères de Dina attaquèrent la ville par vengeance
                        de leur sœur. Siméon et Lévi tuèrent tous les mâles et enlèverent Dina de la maison
                        de Sichem pendant que les autres frères pillèrent la ville, prenant les richesses,
                        les bétails, les femmes et les enfants.
                     
                     
                     - Genèse 34, La Bible Segond 1910, Internet, 9 juillet 2024, https://www.bible-ouverte.ch/messages/lire-segond/1556-la-bible-genese-26-50.html.
Liens à cette référence dans les documents
Thamar (Livre de Samuel)
Selon la Bible (II Samuel XIII), Thamar est fille du roi David et de Maakah. Elle fut violée par son demi-frère Amnon; son frère Absalon la vengea en tuant Amnon.
                     
                     
                     - Thamar ou Tamar, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
Liens à cette référence dans les documents
Énée (en gr. Aineias, en lat. Aeneas)
Tout comme Hercule, Énée fut le fils d’un mortel et d’une déesse, ayant pour parents Anchise (cousin du roi Priam) et Vénus. L’épopée romaine l’Énéide raconte l’histoire d’Énée, le décrivant le plus souvent comme 
                     
                     
                     pieux. Ainsi ce héros incarne-t-il des valeurs romaines comme la dévotion à son devoir, d’abord et avant tout.
Selon la mythologie gréco-romaine, Énée fut un des plus grands héros de la guerre de Troie, avec Hector. Il luttait avec les héros grecs Dioméde et Idoménée pendant la guerre, et deux fois,
                        les dieux le délivrèrent de situations périlleuses. Éventuellement, les Grecs lui
                        ordonnèrent de fuir la Troie, et ensuite, il se trouva naufragé avec quelques-uns
                        de ses hommes à Carthage. Là, selon l'Énéide, il connut Didon, fondatrice et reine de la ville. Les deux tombèrent vite amoureux. Malheureusement,
                        cet amour menaçait le destin de ce héros : il était censé fonder Lavinium (Rome) en
                        Italie. À cause du départ de son bien-aimé, Didon, inconsolable, se donna la mort.
                        Atteignant l'Italie, Énée rencontra Latinus, le roi du Latium qui désira lui donner
                        sa fille Lavinie en mariage. Cependant, Turnus, roi des Rutules d'Ardée, qui voulait à tout prix prendre
                        Lavinie comme épouse, fit la guerre contre Latium. C'était Énée qui mit fin à la lutte
                        lorsqu'il tua Turnus au combat rapproché. Il épousa, finalement, Lavinie et les deux
                        se donnèrent le jour à Ascagne, futur fondateur d'Albe la Longue.
                     
                     
                     - Aeneas, Wikipedia, The Free Encylopedia (14 juin 2024), Internet, 9 juillet 2024. https://en.wikipedia.org/wiki/Aeneas.
- Énée (en gr. Aineias, en lat. Aeneas), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
Liens à cette référence dans les documents
Notes
- Selon M. Screech, l'auteur est probablement Thomas Sébillet.
 Screech, M. A., An interpretation of the Querelle des Amyes, Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance, XXI, 1959, p. 120.↑
- L'idée d'une traduction est factice.↑
- Redonder :- Estre superflu, surabonder dans le discours .
 Redonder, Dictionnaire de l'Académie française en ligne (1694), The ARTFL Project, Department of Romance Languages and Literatures, University of Chicago, Internet, 5 août 2011.↑
- Allusion au rencontre entre Énee et Didon.↑
- Allusion à Lavinie.↑
- Allusion à Cléopâtre.↑
- Destourber ou- Détourber :- Perturber, empêcher, gêner, troubler qqn ou qqc .
 Détourber, Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (2009), CNRTL, Internet, 11 août 2011.↑
- Jenin :- Sot, niais, cocu .
 Jenin, Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (2009), CNRTL, Internet, 12 août 2011.↑
- Espantaille ou- Épantaille :- Mannequin habillé, assemblage d'éléments donnant l'apparence d'une forme humaine .
- Terreur, épouvante .
 
- Braierie ou- Braillerie :- Cri, tumulte, tapage .
 Braillerie, Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (2009), CNRTL, Internet, 12 août 2011.↑
x