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La louenge des femmes
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EPISTRE DE MESSIRE André Misogyne1, Gentilhomme Florentin, enuoyee au Seigneur Pamphile, Theliarche, qui luy auoit demandé conseil sus le propos de se marier. Traduite d'Italien en François.2

LE mariage, est bonne, & sainte chose,
Et plus louable encor, si dire i'ose
Que celibat, ou monachale vie:
Et pour celà, ie croy te croist l'enuie
De consentir au desir, qui te presse
De voir chez toy, femme ensemble, & maistresse.
Mais toutesfois, qu'il y ayt sainteté,
Douceur,plaisir, grace, & honnesteté,
Telle qu'ailleurs, ne semble estre pareille.
En ma faueur, preste à celuy l'aureille
Qui te lira ce qu'ay voulu escrire
Icy dedans, si tu ne le veux lire:
Et entendue au long ceste escriture
Marie toy, si le vouloir t'en dure.
En premier lieu, ie te vueil aduiser
Qu'au mariage,aucun ne peult viser
S'il ne fait but de la chose du monde
Moins proufitable,& plus vile, & immonde.
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Ceste chose est ( Dieu me gard de diffame
Disant vn mot tant vilain ) vne femme,
Ou deux,ou trois, pour choisir la meilleure,
Ou la moins male, au moins si choix demeure
Entre les corps, esquelz n'y ha nul bien,
Et le meilleur desquelz, vault moins que rien.
Secondement, penses que qui desire
Femme & malheur (car autant vault à dire)
Tend, & aspire à copulation
Qui n'admet point de separation
Iusqu'à la mort.terme d'assez long mois
Pour se facher, & repentir cent fois.
Et pour le tiers, te fault penser aussi,
Que qui prend femme, ensemble prend soucy,
Misere, ennuy, charge, douleur,nuisance,
Et laisse apart repos, ioye, & aisance.
L'vn de ces trois, apres l'autre exposé
Ie t'auray dit tout ce qu'ay proposé.
La femme donq obiect de seruitude,
Est celle la, qui fait, ou aspre, ou rude
Le mariage, & qui destruit & fait
Ou le plaisir, ou le malheur parfait.
Et comment peult aucun plaisir donner
Vn mal, qui n'est fait que pour estonner?
Ou comment peult, le malheur esconduire
Celle qui est, de tous malheurs,le pire?
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Et qu'il soit vray, n'espandit l'ordre beste
De Pandora, quand elle ouurit la boette
Entre mortelz las! vn malheur extreme?
Mais ne nous fut le malheur elle mesme?
Cela est fable, aussi c'est verité
Creüe en tout temps par feinte autorité,
Qu'hommes estoient immortelz, impassibles,
Prochains de l'heur des haults Dieux inuisibles:
Si vne femme, encor' freschement nee
Et seule au monde, à mal faire adonnee
Ne les eust fait, par vn malheureux mords,
Subietz à tous les maux, & à deux morts.
Donq', combien grand, malheur peult aduenir
De tant, qui sont encores à venir,
Et de si grand nombre qui est au monde,
Quand tel malheur d'une seule redonde3?
Bien pis encor', tous malheurs aduenus
Depuis ce temps, sont par femmes venus.
Viuant Noë, Dieu, bon & iuste iuge
N'enuoya il sus terre le Deluge
Pour la purger de ses pechez infames
Nouuellement controuuez par les femmes?
La peine aussi à Pharaon donnee
Fut pour Sara, du Seigneur ordonnee:
Et par Dina, Sichem, Hemor son pere
Et leurs subietz, furent pour l'adultere
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Punis de mort : & Ioseph en prison
Pour vne femme, eut honte sans raison.
La mesme honte, & encore plus grande
Reçoit Sanson, quand Dalida luy bende
D'un doux sommeil, les yeux, & d'une force
Luy oste vie, honneur, cheueux, & force.
Allons plus loing: Dauid regna heureux
Iusques au temps, qu'il deuint amoureux
De Bersabee, & malheureux ensemble:
Des lors, malheur, qui mal, sus mal assemble,
Luy augmenta ses vrgentes douleurs
Pour vn plus grand, que tous autres malheurs,
Quand la beauté de Thamar la pucelle
Feit perdre honneur, premierement à elle:
Consequemment, à ses freres la vie,
Plaisir au pere, & de viure l'enuie.
Mesme malheur, rendit contaminee
De Salomon, la prudence obstinee
Lors que l'amour des femmes, luy feit prendre
Opinion, d'Idolatre se rendre.
O malheur grand! qui des femmes procedes,
O grand malheur ! qui tous autres excedes,
De ton malheur, le malheur malheureux
Rendit Priam, le Roy cheualeureux,
De Roy, puissant en filz, & triomphant,
Poure, sans biens, sans teste, & sans enfant.
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Apres la mort duquel, & qui fut pire,
Apres la mort de l'Asien empire,
Enee, chef de l'Empire Rommain
Fut, peu faillut, arresté en chemin4,
Et empesché, de fonder ce grand œuure
Par le malheur, qui souz femme se cœuure.
Puis arriué par le vouloir des Dieux
Dens Italie, es Imperiaux lieux
Par femme encor'5, eut long retardement
De fonder Albe. Albe le fondement
Et origine ancienne de Romme,
Ou ce tant grand Empire se consomme.
Et consommé qu'il fut, & en sa fleur,
Tant peut sus luy le feminin malheur,
Qu'il fut en grand danger de sa ruïne,
Quand l'orgueilleux Triumuir Marc Antoine
Entreprint guerre, oultrecuidee, & folle
Au gré d'amour, & d'une femme molle6,
Ou il souffrit aussi fuite, & mort iuste
Au gré de Mars, & de Cesar Auguste.
N'áy ie donq droit, & raison apparente
Quand de tout heur, & bien, femmes i'exempte?
Veu que les biens, plus grans, & plus parfaits
Ia de long temps, ont esté ou deffaits,
Ou amoindris, par malheur obstiné,
Ou par desastre,aux femmes destiné?
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Et s'il fault croire aux biens disans Poetes
(Lesquelz faisans morts viure, parler bestes,
Arbres marcher, s'ilz le font sans saison,
Ne le font pas sans couuerte raison)
Les Dieux haultains, exempts du sort humain
Qui tiennent nous, & le monde en leur main,
N'ont ilz esté maintefois despouillez
De deïté, d'humanité souillez,
Et bien souuent, de bestialité,
Par ce malheur, cy deuant recite?
Mais mettons cas, qu'histoires tres affables
Mentent par fois, Poëtes dient fables:
Croyons nous seulz, & faisons consequence
De ce que monstre à l'œil, l'experience.
En ce temps cy, combien de maux aduiennent
Par ce malheur, que les femmes soustiennent?
Les nombrer tous, seroit long, & les dire
Ne seroit seur, non plus que les escrire:
Pour ce m'en tay ie, & mon intention
Est de remettre à ta discretion
Le seur penser, & te laisser comprendre
Au demourant, quel malheur c'est de prendre
Femme, & malheur, tant estroitement ioint
Qu'il ne peult estre auant la mort desioint:
Et tant estraint, souuent, que l'on en seigne,
Et qu'apres mort, en demeure l'enseigne.
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Or (puis qu'il fault ce second poinct deduire)
Si i'estois toy, i'aymerois mieux eslire
D'estre tout blanc, tout noir, ou varié
Moine, cent fois, qu'une fois marié:
Car tant de frocs, ne couuriront ta panse
Que tu ne puisse auoir grace, ou dispense
De les changer, ou laisser de tout poinct
Quand tu voudras: Mais on ne change point
De femme, puis qu'on l'ha vne fois prise:
Et la laisser, moins le consent l'Eglise:
Car ce qu'ha Dieu vne fois assemblé,
Ne peult par homme estre desassemblé.
Mais tu ne veux (ce me pourras tu dire)
Comme constant, d'un bienfait te desdire:
Et quand seras en mariage mis,
Tu n'en voudrois pour rien estre desmis.
Ha poure fol ! ta legere parole,
Semble aux propos des enfans de l'escolle,
Qui attirez de presens gracieux
Aux premiers iours, ne desirent rien mieux:
Puis chastiez de verge, ou de menasse
Donnent au diable, & escolle, & bezasse,
Et maistre auec : Le mesme, fait souuent
Mainte Nonnain, arrestee au Conuent
Qui en bas aage, au gré de ses parents,
De mots sacrez, de plaisirs apparents
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Trouua le ioug doux, lequel congnoissant
Autre que n'ha pensé, va maudissant
Parents, rien moins qu'amis, sœurs, & Abbesse,
Et le hault mur, qui ses desirs abbaisse.
A leur exemple aussi, & comme enfant
Au gré d'amour, ton desir eschauffant
Tu goustes vn baiser, vn mon amy
Accompaigné d'un souzris & demy,
Vne accollade, vn embrassement mol,
Vne perceante œillade: Hà poure fol!
Cela ne sont que douceurs pour tirer
Le cœur premier, puis le corps attirer
Entre les bras des femmes, & leurs lacs:
Desquelz surpris, auras de dire, helas
Moyen, matiere, & loisir long & large,
Ne plus ne moins, que l'enfermee Vierge:
Et de maudire, & despiter comme elle
L'heure, le lieu, la promesse, & le zele:
Mais tu n'auras, non plus qu'elle, loisir
De recouurer liberté, & plaisir.
Elle contrainte endurer maux secrets,
Trempe son dueil, en souspirs & regrets:
Tu ne pouuant de femme t'exempter
Prendras plaisir à plaindre, & regreter.
Elle maudit qui l'aduis ha baillé,
Tu maudiras qui t'aura conseillé.
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Elle, trop tard se repent d'un ouy:
Trop tard voudras n'en auoir vn ouy.
Elle voudroit le cloistre loing de soy,
Et tu voudras ta maison loing de roy.
Elle voudroit son moustier estranger,
Et toy ton lict. Elle voudroit changer
Son habit noir, au blanc linceul d'un mort:
Et toy ta femme à quelque dure mort:
Qui desiree à fin de separer
De toy ta femme, & d'elle s'emparer,
Fera la sourde, & semblera auoir
Auecq' ta femme, accordé de la voir
Viure apres toy, à son plaisir,en sorte
Que plus viuras, plus tu la voudras morte.
Et si tu veux, ne pouuant autrement
Sortir d'ennuy, pour fin de ton tourment
Mourir toy mesme, à l'heur du prompt mourir
Ne te voudra, l'ordre Mort secourir:
Ains t'enuoyera de santé l'ennemie,
Langueur, la vieille, à la face blesmie,
Qui te batant, de maux, & de douleurs,
Te plongera au fonds de tous malheurs,
Te faisant voir, enfans peu aduancez
Croistre, en croissant tes ennuys commencez:
Te faisant voir ta maison desolee
Sans espoir, d'estre auec toy consolee:
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Te faisant voir, ou sentir pour le moins
Esprit sans sens, corps sans force, tesmoins
De mort prochaine: & entre les grands peines,
Ta femme, apres ses cousins & cousines
Plus empeschee à te faire tester
A son proufit, qu'à te faire rester
Sain, pour le bien de tes enfans petis,
Et destourber7 de ses folz appetits.
Or quand langueur, t'aura conduit au pas
(Pas aigre à autre, & à toy doux repas)
Au pas de mort, qui t'aura separé
De celle là, qui auoit esgaré
D'auecques toy, si long temps, ton repos,
Au moins diras tu, suiuant mon propos,
Seras tu lors, en repos retourné
De femme & mal, par la mort destourné.
Mais ie te dy aussi, & pour renfort,
Que si tu as esté auant ta mort
Coqu, ta femme apres, continuer
Voudra tel bien, plus que diminuer:
Et si viuant (chose qui n'aduient guere)
Ne te l'aura fait. de son aise fiere
Et bien souuent, de liberté esmue
Mort son mary, femme le cul remue.
Ainsi vois tu, que tant qu'elle viura
Encor vn poinct de malheur te suiura
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Apres ta mort, encor deshonnoré
Par femme, estant de femme separé.
Si te marie, à fin d'estre coqu:
Et si tu n'es pour tout cela vaincu
Que iusqu'icy, i'ay deduit en mes Vers,
Entens vn mal, des autres non diuers,
Mais aussi grand, & plus facheux d'un tiers,
Qu'ay allegué cy deuant, pour le tiers:
Duquel n'estant esmu, pour toute peine
Que ie pretens, ie te declaire digne
D'estre coqu, marié, malheureux,
Et de ne voir iamais vn iour heureux:
Car prenant femme, auec elle misere,
Charge, & ennuy prendras, & vitupere:
Et laisseras, par force, ou autrement
Liberté, ioye, & tout contentement.
La prenant riche, espousant sa richesse
Espouseras vne dame & maistresse,
Qui osera, souz l'ombre de ses biens
Commander charge, à toy, & tous les tiens:
Et faire mille entreprises hardies,
Voire en despit de chose que tu dies:
Ainsi verras ta liberté perdue,
Et bonne part de ta ioye esperdue.
La prenant poure, espousant poureté
Espouseras charge & calamité:
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Et pour toy seul, qu'auois à contenter
T'en faudra, dix ou douze substanter,
Entretenir, secourir au besoing,
Et auoir d'eux, plus que de toy, le soing:
Lors auras tu, de misere ton saoul,
Et bien souuent, grand charge sans vn soul.
La prenant belle, espousant belle face,
Oeil gay, teint frais, doux deuis, bonne grace,
Espouseras femme, quand à toy vne,
Mais qui sera à maint autre commune.
Ne le sachant, tu auras nom lourdaut,
Le sachant bien, coqu, ienin8, badaut.
Ne le voulant souffrir, tu perdras temps,
En faisant, toy, & autres mal contens:
Et n'en faisant ( le sachant ) autre conte,
Les cornes lors te feront plus grand honte.
Ainsi ne peux tu, ayant belle femme
Estre exempté de la mordante Fame.
La prenant laide, espousant laid visage,
Poil gris, noir teint, dur parler, lourd corsage,
Espouseras dueil, pire qu'annuel,
Et vn grand mal, au cœur perpetuel:
Vn domestique, & familier despit
Sonnant la mort, de venir sans respit:
Vn hideux masque, vn espantail9 propice
A faire pœur aux enfans en nourrice.
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Et qu'auras tu lors, sinon facherie,
Quoy qu'elle face accueil, ou qu'elle rie?
Et s'elle crie ( ainsi que laide trongne
Voluntiers brait, rechigne, tence, & hongne)
Seras tu lors, autre que Lucifer,
Apres Satan, plus grand maistre en enfer?
Enfer, sera ta maison : les brairies10
De ton Satan, feront les diableries:
Et tu seras le Lucifer hurlant,
Ruant, frappant, & fierement parlant.
A ton aduis, n'aymerois tu pas mieux
Seul apartoy contrefaire les Dieux
En ton repos, seant en lict, ou table,
Que faire ainsi à bon escient le diable?
Ie croy qu'ouy: car si tu n'estimois
Mieux le repos d'un an voire d'un mois
Que le trauail d'un aage consommé
Tu serois homme, à bien grand tort nommé:
Duquel l'esprit ne peult estre content
En terre, fors du repos qu'il pretend
Auoir au Ciel, lequel perdu, il reste
Du tout semblable à vne brute beste.
Monstre toy donq vray homme, & te desdits
De prendre femme, adioustant à mes dits
La foy qu'ilz ont iustement meritee,
S'à verité, foy doit estre adioustee.

Noms propres

Albe la Longue (en lat. Alba Longa)

Ancienne ville italienne du Latium qui se situa au sud-est de Rome. Selon la tradition, Ascagne, fils du héros légendaire Énée fonda Albe la Longue qui était précurseur de Rome. Elle fut toutefois détruite par Rome en -665 av. J.-C.
  • Alba Longa, Encyclopædia Britannica Online (2011), Encyclopædia Britannica, Internet, 10 août 2011. https://www.britannica.com/place/Alba-Longa.
  • Chilvers, Ian et M.C. Howatson, éd., Alba Longa, The Concise Oxford Companion to Classical Literature, Oxford University Press, 1996. Oxford Reference Online, Internet, 10 août 2011.
  • Albe La Longue en gr. Alba Longa, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.

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Auguste (en lat. Caius Julius Caesar Octavianus Augustus) (aussi : Octave)

(Rome - 63 av. J.-C. - Nole 14 ap. J.-C.). Auguste fut l'empereur de Rome de -27 av. J.-C. à -14 ap. J.-C. En -45, il devint le petit fils adoptif de Jules César (jusqu'alors, il en était le petit-neveu), et à la mort de l'homme d'état, Auguste devint l'héritier de Rome, ce qui lui rendit aussi le rival de Marc Antoine. Après que celui-ci fut vaincu à Modène, Auguste fonda avec Lépide et Antoine le deuxième triumvirat en -43. Les trois divisèrent par la suite l'Empire romain entre eux ; ce fut Auguste qui prit l'Occident. Pendant son règne, Octave fut victorieux contre Sextus Pompée en Sicile (-36) ainsi que contre Cléopâtre (-31), de qui il reçut l'Égypte. En -38, on lui donna le titre d'Imperator et en -28, celui de princeps senatus (le premier ayant le droit de s'exprimer dans des délibérations sénatoriales). Onze ans après, il reçut aussi le titre d'augustus (terme religieux). Pendant ce temps-là, Auguste fit de Rome un principat, ce qui rendit l'ancienne république l'équivalant d'un Empire qui avait pour Empereur le Sénat et le peuple.
  • Auguste, Wikipédia l'encyclopédie libre (12 août 2009), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 1er octobre 2009. https://fr.wikipedia.org/wiki/Auguste.
  • Auguste en lat. Caius Julius Caesar Octavianus Augustus, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.

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Bethsabée (en hébr. Bath-Sheba)

Selon l'Ancien Testament de la Bible (II Samuel, XI-XII), la femme d’Urie, officier dévoué du roi David. Sa grande beauté captiva le roi David qui la séduit. Dès que David apprit que Bethsabée était devenue enceinte, il fit tuer Urie pour cacher leur rapport adultère et, ensuite, prit Bethsabée comme épouse. Leur premier enfant mourut mais Bethsabée donna naissance plus tard à Salomon, successeur de David qui promut Bethsabée à Reine mère.
  • Bethsabée, Wikipédia, L'encyclopédie libre (18 janvier 2016), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 20 juin 2016. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bethsab%C3%A9e.
  • Bethsabée (en hébr. Bath-Sheba, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.

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Cléopâtre

Née en 69 av. J.-C. en Alexandrie, Cléopâtre VII fut reine d'Égypte de 51 à 30 suivant son mariage avec son frère Ptolémée XIII. Ayant perdu le trône après trois ans, elle le regagna en 46 grâce à Jules César, devenant en même temps sa maîtresse. À l'assassinat de César en 44, elle connut Marc Antoine et l'inspira à partager son rêve d'un empire oriental. Antoine, déjà l'époux d'Octavie, se maria avec Cléopâtre. Il effectua plusieurs conquêtes en Asie (Judée, Phénicie, Coelésyrie, Chypre). Pourtant, comme le règne d'Antoine et de Cléopâtre posa un menace à la domination romaine sur la Méditerranée, Octave les attaqua et fut victorieux contre les deux à Actium en 31. Entendant la fausse nouvelle du suicide de sa femme Cléopâtre, Antoine se suicida. Après avoir sollicité la clémence d'Octave, Cléopâtre se suicida en se faisant mordre par un aspic.
  • Cléopâtre, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.

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Dalila

Le personnage biblique Dalila séduit Samson et lui rasa la tête pendant que celui-ci dormait après avoir appris que sa force se trouvait dans la chevelure.
  • Dalila, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.

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David

Selon la Bible (de I Samuel, XVI à I Rois, II), David, fils de Jessé, fut choisi par Dieu pour succéder à Saül comme roi d’Israël (v. -1000 à -972). Après la défaite du géant Goliath, champion des Philistins, que David tua par un coup de fronde à la tête, Saül le nomma comme chef de ses armées et lui donna sa fille Michol comme épouse. À la mort de Saül, David devint, d’abord, le roi de Juda et puis de tout Israël. Il conquit Jérusalem et en fit la capitale sainte en y transférant l’Arche d’alliance. Pourtant, la décadence de sa prospérité commença lorsqu’il fit tuer Urie, un officier dévoué, pour cacher son rapport adultère avec la femme d’Urie, Bethsabée, qui était devenue enceinte. Les malheurs de David à cause de son péché comprennent le viol de sa fille Thamar par son fils Amnon, qui fut vengé par son fils Absalon. À sa mort, son quatrième fils Salomon accéda le trône.
Musicien poète qui écrivit 73 Psaumes que la Bible lui attribue, il est considéré comme figure messianique. Jésus, considéré comme le messie par les Chrétiens, est appelé rejeton ou fils de David.
  • David, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
  • David (Bible), Wikipédia l'encyclopédie libre (30 décembre 2009), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 8 janvier 2010.

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Didon ou Élissa (en lat. Dido)

Selon la légende grecque, Didon, aussi nommée Elissa, fut princesse de Tyr vers IXe siècle av. J.-C. Dépeinte comme la fondatrice de Carthage, certaines versions de la légende prétendent qu'elle se suicida pour éviter d'épouser le chef de Libye Hiarbas.
Virgile la fit vivre pendant la guerre de Troie dans son Énéide, où elle est l'amante déchue d'Énée. Veuillez consulter la référence Énée pour apprendre davantage sur le rôle de Didon dans l'Énéide.
  • Didon ou Elissa en lat. Dido, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
  • Picard, Gilbert-Charles, Didon, Encyclopédie Universalis (2009), Paris, Encyclopædia Universalis, Internet, 1er octobre 2009.
  • Didon, Wikipédia, L'encyclopédie libre (26 mai 2020), Internet, 1 juillet 2021. https://fr.wikipedia.org/wiki/Didon.

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Dina ou Dinah

Fille du patriarche biblique Jacob et sa première femme Léa. Selon le chapitre XXXIV du livre de Genèse, Dina fut violée par Sichem, fils de Hémor Hévien, prince du pays de Sichem. Épris de Dina, Sichem demanda à son père d'obtenir la main de Dina auprès de Jacob. Les frères de Dina consentirent au mariage à condition que tous les hommes de la ville de Sichem soient circoncis. Les citoyens acceptèrent cette proposition; pourtant, trois jours après leur circoncision, les frères de Dina attaquèrent la ville pour venger leur sœur. Siméon et Lévi tuèrent tous les mâles et enlèverent Dina de la maison de Sichem pendant que les autres frères pillèrent la ville, prenant les richesses, les bétails, les femmes et les enfants.

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Hémor Hévien

Prince du pays de Sichem et chef hivite dont le fils, Sichem, violenta Dina, fille du patriarche biblique Jacob (Genèse, XXXIV). Épris de Dina, Sichem demanda à Hémor d'obtenir la main de Dina auprès de Jacob. Les frères de Dina consentirent au mariage à condition que tous les hommes de la ville de Sichem soient circoncis. Les citoyens acceptèrent cette proposition; pourtant, trois jours après leur circoncision, les frères de Dina attaquèrent la ville par vengeance de leur sœur. Siméon et Lévi tuèrent tous les mâles et enlèverent Dina de la maison de Sichem pendant que les autres frères pillèrent la ville, prenant les richesses, les bétails, les femmes et les enfants.

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Joseph

Fils du patriarche biblique Jacob et sa séconde femme Rachel. Selon le livre de Genèse (chapitre XXXVII-L), vendu par ses frères jaloux comme esclave, Joseph fut amené en Égypte où il devint l'intendant de Putiphar, officier de Pharaon. La femme de Putiphar tenta de séduire Joseph, mais, comme il ne succomba pas à ses avances, elle accusa Joseph d'avoir tenté de la violer. Par conséquent, Putiphar mit Joseph en prison. Quelques années plus tard, à l'aide de son don d'interpréter les rêves, il s'attira les bonnes grâces de Pharaon qui le fit ministre. Enfin, il retrouva sa famille et l'installa en Égypte.

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Lavinie (en lat. Lavinia)

Selon la tradition, Lavinie était fille de Latinus, roi du Latium, et épouse d'Énée. Elle donna naissance à Ascagne, fondateur mythique des villes latines en Italie, nommément Albe la Longue.

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Lucifer

s. m. Chez les anciens Païens, Étoile de Vénus, quand elle précédoit le Soleil. Chez les Chrétiens, chef des Démons. Veuillez consulter également la référence Satan.
  • Lucifer, Dictionnaire de l'Académie française en ligne (1798), The ARTFL Project, Department of Romance Languages and Literatures, University of Chicago, Internet, 12 août 2010.

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Marc Antoine (en lat. Marcus Antonius)

Marc Antoine (83 - Alexandrie 30 av. J.-C.) était un homme politique et général sous Jules César lorsque César fut assassiné en 44. Antoine forma un nouveau gouvernement romain avec Octave (Auguste) et Lépide en 43. Ensemble, les trois se débarrassèrent du parti républicain et se partagèrent le monde romain (-40). Antoine épousa Octavie (la sœur d'Octave), délaissée à cause de l'amour d'Antoine pour Cléopâtre VII. Antoine trouva ainsi une nouvelle ambition : créer un empire hellénique et oriental cosmopolite. Plusieurs conquêtes romaines d'Asie s'ensuivirent (Judée, Phénicie, Coelésyrie, Chypre). Pourtant, à Actium (de la Grèce ancienne), il fut vaincu par Octave sur mer, ensuite assiégé en Alexandrie. Il se donna la mort en 30, entendant les fausses nouvelles du suicide de Cléopâtre et de l'avancement d'Octave en Asie.
  • Antoine ou Marc Antoine en lat. Marcus Antonius, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.

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Mars

Dieu romain de la guerre, de la végétation, du printemps et de la jeunesse. Selon la légende, il est fils de Junon et de Jupiter et le père des jumeaux Romulus et Remus, qu'il aurait eus de son union avec Rhea Silvia.
Dans la mythologie grecque, il représente toujours le dieu guerrier mais il est renommé Arès. Fils de Zeus et d’Héra et un des douze Olympiens, il est connu non seulement pour ses combats mais aussi pour ses nombreuses aventures avec la déesse Aphrodite (Vénus).
  • Arès / Mars, Le grenier de Clio (2001-2008), Mythologica.fr, Internet, 16 février 2010. https://mythologica.fr/grec/ares.htm.
  • Mars, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.

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Noé (en hébr. Noakh)

Patriarche biblique qui, selon le livre de Genèse de la Bible, fut épargné avec sa famille du Déluge que Dieu lança sur la Terre pour éliminer l'humanité corrompue. À la faveur de sa vertu, Noé fut choisi pour faire perdurer la race humaine. Suivant l'ordre de Dieu, le patriarche construisit un arche sur lequel il fit embarquer un mâle et une femelle de toutes les espèces animales existantes. L'arche flotta sur les eaux d'inondation jusqu'à ce qu'il s'arrêta sur les montagnes d'Ararat.
  • Noé (en hébr. Noakh, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.
  • Noé, Wikipédia, L'encyclopédie libre (30 mai 2016), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 20 juin 2016.https://fr.wikipedia.org/wiki/No%C3%A9_(patriarche).

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Pandore (en gr. Pandôra)

Selon Les Travaux et les Jours d’Hésiode, dans la mythologie grecque, Pandore fut la première femme créee par des dieux. Zeus lui confia une jarre mystérieuse et puis l'envoya aux hommes pour les punir car Prométhée avait donné aux hommes le feu des dieux. Épiméthée se maria avec Pandore, malgré qu’il eût promis à son frère Prométhée de refuser tout cadeau de la part de Zeus. Curieuse, Pandore ouvra la jarre d'où tous les maux se déclenchèrent sur la Terre.
  • Pandore, Wikipédia l'encyclopédie libre (26 janvier 2011), Los Angeles, Wikimedia Foundation, Internet, 26 janvier 2011. https://fr.wikipedia.org/wiki/Pandore.
  • Pandore en gr. Pandôra, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.

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Priam (en gr. Priamos)

Roi de Troie dans la mythologie grecque, Priam eut cinquante fils et plusieurs filles. Sa séconde femme Hécube lui donna dix-neuf enfants dont Pâris, qui déclencha la guerre de Troie en enlevant Hélène la princesse de Sparte. Ainsi, Priam perdit son royaume et presque tous ses enfants au cours de la guerre. Priam mourut, enfin, aux mains de Pyrrhos, fils d'Achille.
  • Priam, Le grenier de Clio (2001-2008), Mythologica.fr, Internet, 19 juillet 2011. https://mythologica.fr/grec/priam.htm.
  • Priam en gr. Priamos, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.

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Salomon

Salomon fut le roi d’Israël de 972 à 932 av. J.-C. et le fils de Bethsabée et de David. Pendant son règne, Israël vît la construction du Temple, d’un palais, d’une flotte, aussi bien qu'une alliance puissante entre Salomon et Hiram 1er de Tyr (ancienne cité phénicienne) et le maintien d’une armée équipée de chars et de cavalerie. Selon la tradition, ce roi aurait écrit le Cantique des cantiques, l’Écclésiaste, les Proverbes, la Sagesse, une partie des Psaumes et certaines Odes. I Rois, III, 16 de la Bible décrit la sagesse de Salomon. Lorsque deux femmes lui rendirent visite, prétendant être la mère d'un enfant, il annonça qu’il fallait le partager en deux dans l’espoir que la vraie mère y renoncerait. Ainsi la femme qui montra de la compassion reçut-elle l’enfant. La locution jugement de Salomon se voit associé donc à un jugement équitable.
Malgré sa sagesse, Salomon avait une grande faiblesse – son amour des femmes, qui était témoigné par ses septs cents épouses Princesses et trois cents concubines. Selon I Rois XI, puisque Salomon se maria avec des femmes étrangères (des Moabites, des Hammonites, des Iduméènnes, des Sidoniènnes et des Héthiènes) qui avaient détourné sa dévotion vers leurs dieux, le Dieu d'Israël lui avertit que tout son royaume, à l'exception d'une tribu, serait perdu pour son fils en faveur de son serviteur.
  • Salomon, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.

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Samson (en hébr. Shimshin celui de Shemesh, du Soleil)

Personnage biblique, juge d’Israël (Juges, XIII-XVI). Consacré à Dieu (nazir), il porte intacte sa chevelure, siege de sa force. Il lutte contre les Philistins, en tue mille avec une mâchoire d’âne, mais est trahi par Dalila qui lui rase la tête et le livre. Prisonnier, il retrouve sa force et renverse le temple de Dagon sur lui-même et sur les Philistins.
  • Samson en hébr. Shimshin celui de Shemesh, du Soleil, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.

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Sara ou Sarah, femmme d'Abraham

Femme du patriarche biblique Abraham. Selon le chapitre XII du livre de Genèse de l'Ancien Testament, lorsqu'Abraham et Sara arrivèrent en Égypte, de peur que les Égyptiens le tuât en raison de la beauté de sa femme, Abraham fit passer Sara pour sa sœur. Pharaon, captivé par sa beauté, prit Sara comme épouse et montra sa faveur à Abraham par égard pour elle. Toutefois, Dieu infligea de grandes plaies à Pharaon et à sa maison à cause de Sara. Pharaon, découvrant que Sara était, en fait, la femme d'Abraham, renvoya les deux de l'Égypte.
Sara étant stérile, Abraham prit sa servante Agar comme concubine. Lorsque Sara devint jalouse, Agar fut renvoyée dans le désert où elle donna naissance à Ismaël.

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Satan (en hébr. ha-sâtân)

Le nom vient du mot hébreu ha-sâtân, qui veut dire l’Adversaire en justice, l’Accusateur, et correspond au mot grec diabolos (accusateur, calomniateur). Dans les traditions juive et chrétienne, Satan fut le chef des démons. Dans le poème épique Le Paradis perdu (Paradise Lost) de John Milton, le poète décrit l’avènement au pouvoir de ce démon. Celui-ci est mentionné dans les livres Zacharie III, 1 ; Job, I et II ; et Apocalypse II de la Bible.
  • Satan en hébr. ha-sâtân, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.

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Sichem (en hébr. Shechem)

Fils de Hémor Hévien qui, selon le chapitre XXXIV du livre de Genèse dans la Bible, il violenta Dina, fille du patriarche biblique Jacob. Épris de Dina, Sichem demanda à son père d'obtenir la main de Dina auprès de Jacob. Les frères de Dina consentirent au mariage à condition que tous les hommes de la ville de Sichem soient circoncis. Les citoyens acceptèrent cette proposition; pourtant, trois jours après leur circoncision, les frères de Dina attaquèrent la ville par vengeance de leur sœur. Siméon et Lévi tuèrent tous les mâles et enlèverent Dina de la maison de Sichem pendant que les autres frères pillèrent la ville, prenant les richesses, les bétails, les femmes et les enfants.

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Thamar (Livre de Samuel)

Selon la Bible (II Samuel XIII), Thamar est fille du roi David et de Maakah. Elle fut violée par son demi-frère Amnon; son frère Absalon la vengea en tuant Amnon.
  • Thamar ou Tamar, Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.

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Énée (en gr. Aineias, en lat. Aeneas)

Tout comme Hercule, Énée fut le fils d’un mortel et d’une déesse, ayant pour parents Anchise (cousin du roi Priam) et Vénus. L’épopée romaine l’Énéide raconte l’histoire d’Énée, le décrivant le plus souvent comme pieux. Ainsi ce héros incarne-t-il des valeurs romaines comme la dévotion à son devoir, d’abord et avant tout.
Selon la mythologie gréco-romaine, Énée fut un des plus grands héros de la guerre de Troie, avec Hector. Il luttait avec les héros grecs Dioméde et Idoménée pendant la guerre, et deux fois, les dieux le délivrèrent de situations périlleuses. Éventuellement, les Grecs lui ordonnèrent de fuir la Troie, et ensuite, il se trouva naufragé avec quelques-uns de ses hommes à Carthage. Là, selon l'Énéide, il connut Didon, fondatrice et reine de la ville. Les deux tombèrent vite amoureux. Malheureusement, cet amour menaçait le destin de ce héros : il était censé fonder Lavinium (Rome) en Italie. À cause du départ de son bien-aimé, Didon, inconsolable, se donna la mort. Atteignant l'Italie, Énée rencontra Latinus, le roi du Latium qui désira lui donner sa fille Lavinie en mariage. Cependant, Turnus, roi des Rutules d'Ardée, qui voulait à tout prix prendre Lavinie comme épouse, fit la guerre contre Latium. C'était Énée qui mit fin à la lutte lorsqu'il tua Turnus au combat rapproché. Il épousa, finalement, Lavinie et les deux se donnèrent le jour à Ascagne, futur fondateur d'Albe la Longue.
  • Aeneas, Greek Mythology Link (1997), Carlos Parada et Maicar Förlag, Internet, 10 août 2011. http://www.maicar.com/GML/Aeneas.html.
  • Énée (en gr. Aineias, en lat. Aeneas), Le Petit Robert : Dictionnaire illustré des noms propres, Paris, Dictionnaires le Robert, 1994.

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Notes

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