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Description de la source
Référence bibliographique
Niveau monographique
Titre
Un homme porte sa femme sur son dos
Titre
Un homme porte sa femme sur son dos
Identifiant
Bibliothèque Nationale de France cote Tf 7 (4e) (p. 121), cliché R-48553(inv188).
Publication/distribution
Éditeur / Maison d'édition / Presse:
Jacques Lagniet
Lieu de publication
Paris
Date
Date
date inconnue; vers 1660
Note
Image dimensions 2033 x 3114.
Référence bibliographique
Comme une fille, la femme peut être un fardeau.
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Code de classification
gravure
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Un homme porte sa femme sur son dos
Texte en haut
Les Cornes ne uiennent qu'aux ieunes bestes. qui obeit bien a sa femme obeit bien a son curé l'homme ne doit rien a sa femme s'il n'est au logis quand vnefẽme blasme son maris elle demande la danse de son uoisin. il est bien chargé de uoirie. il les porte derriere et moy deuãt quand vn hoe a sa fẽme battu il est en grand danger destre qoqu qui ne continu les coups des nopces la fẽmedeuient jalouse la fẽme estime son uoisin estre de violette quand vnefẽme est putein le mari est en grand peril il est plus fort que moy il en porte deux paires et moy une
Légende
Va que le Diable t'emporte
Iay trop de peine et suis a cu
et si tu veux que ie te porte
pour estre belle et moy cocu
Cachet
B.R. [Bibliothèque Royale]
Le mari qui porte sa femme
La femme portée par son mari
Crochets / cornes
Les crochets ressemblent aux cornes.
Texte en haut
Les Cornes ne viennent qu'aux jeunes bêtes. Qui obéit bien à sa femme obéit bien à son curé. L'homme ne doit rien à sa femme s'il n'est au logis. Quand une femme blâme son mari elle demande la danse de son voisin. Il est bien chargé de voirie. Il les porte derrière et moy devant. Quand un homme a sa femme battu il est en grand danger d'être cocu. Qui ne continue les coups des noces la femme devient jalouse. La femme estime son voisin être de violette. Quand une femme est putain le mari est en grand péril. Il est plus fort que moi, il en porte deux paires et moi une.
Légende
Va que le Diable t'emporte.
J'ai trop de peine et suis à cul
Et si tu veux que je te porte
Pour être belle et moi cocu.
Crochets / cornes
La deuxième paire de cornes à laquelle la femme fait allusion dans la dernière maxime.
Maxime misogyne
Le texte de cette image consiste d'une série d'aphorismes misogynes. Celui-ci rappelle
le stéréotype du curé qui entretiennent des relations sexuelle avec les femme de sa
paroisse.
Maxime misogyne
Le texte de cette image consiste d'une série d'aphorismes misogynes. Celui-ci suggère
que le mari est typiquement cocu dès les premiers jours de son mariage.
Maxime misogyne
Le texte de cette image consiste d'une série d'aphorismes misogynes. Celui-ci suggère
que la dette conjugale ne s'impose qu'aux maris qui sont présents à la maison.
Maxime misogyne
Le texte de cette image consiste d'une série d'aphorismes misogynes. Celui-ci suggère
que la femme fâchée contre son mari se vengera en offrant ses faveurs sexuelles au
voisin.
Maxime misogyne
Le texte de cette image consiste d'une série d'aphorismes misogynes. Le mot "voirie"
suggère à la fois le grand chemin dans lequel ils se promènent, et le lieu où on laisse
des imondices.
Maxime misogyne
Le texte de cette image consiste d'une série d'aphorismes misogynes. Dans celui-ci,
la femme fait référence aux cornes qu'elle fait porter à son mari, littéralement et
figurément.
Maxime misogyne
Le texte de cette image consiste d'une série d'aphorismes misogynes. Celui-ci suggère
que la femme se vengera par l'adultère si son mari la bat.
Maxime misogyne
Le texte de cette image consiste d'une série d'aphorismes misogynes. Celui-ci suggère
que le mari doit continuer à satisfaire l'appétit sexuel de sa femme comme dès les
noces s'il ne veut pas qu'elle lui soit infidèle.
Maxime misogyne
Le texte de cette image consiste d'une série d'aphorismes misogynes. Celui-ci suggère
que la femme a toujours envie de goûter les plaisirs sexuels des hommes autres que
son époux.
Maxime misogyne
Le texte de cette image consiste d'une série d'aphorismes misogynes. Celui-ci suggère
la probabilité que la femme "putain" fait de lui un cocu.
Maxime misogyne
Le texte de cette image consiste d'une série d'aphorismes misogynes. Cette dernière
maxime fait encore référence aux cornes, dont le mari semble porter deux paires, un
dédoublement de sa condition de mari trompé.
Canne
L'homme s'appuie sur une canne, suggérant combien la femme est un fardeau lourd.