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Un homme porte sa femme sur son dos

Texte en haut

Les Cornes ne uiennent qu'aux ieunes bestes.
qui obeit bien a sa femme obeit bien a son curé
l'homme ne doit rien a sa femme s'il n'est au logis
quand vne fẽme blasme son maris elle demande la danse de son uoisin.
il est bien chargé de uoirie.
il les porte derriere et moy deuãt
quand vn hoe a sa fẽme battu il est en grand danger destre qoqu
qui ne continu les coups des nopces la fẽme deuient jalouse
la fẽme estime son uoisin estre de violette
quand vne fẽme est putein le mari est en grand peril
il est plus fort que moy il en porte deux paires et moy une

Légende

Va que le Diable t'emporte
Iay trop de peine et suis a cu
et si tu veux que ie te porte
pour estre belle et moy cocu

Cachet

B.R. [Bibliothèque Royale]

Le mari qui porte sa femme

La femme portée par son mari

Crochets / cornes

Les crochets ressemblent aux cornes.

Texte en haut

Les Cornes ne viennent qu'aux jeunes bêtes.
Qui obéit bien à sa femme obéit bien à son curé.
L'homme ne doit rien à sa femme s'il n'est au logis.
Quand une femme blâme son mari elle demande la danse de son voisin.
Il est bien chargé de voirie.
Il les porte derrière et moy devant.
Quand un homme a sa femme battu il est en grand danger d'être cocu.
Qui ne continue les coups des noces la femme devient jalouse.
La femme estime son voisin être de violette.
Quand une femme est putain le mari est en grand péril.
Il est plus fort que moi, il en porte deux paires et moi une.

Légende

Va que le Diable t'emporte.
J'ai trop de peine et suis à cul
Et si tu veux que je te porte
Pour être belle et moi cocu.

Crochets / cornes

La deuxième paire de cornes à laquelle la femme fait allusion dans la dernière maxime.

Maxime misogyne

Le texte de cette image consiste d'une série d'aphorismes misogynes. Celui-ci rappelle le stéréotype du curé qui entretiennent des relations sexuelle avec les femme de sa paroisse.

Maxime misogyne

Le texte de cette image consiste d'une série d'aphorismes misogynes. Celui-ci suggère que le mari est typiquement cocu dès les premiers jours de son mariage.

Maxime misogyne

Le texte de cette image consiste d'une série d'aphorismes misogynes. Celui-ci suggère que la dette conjugale ne s'impose qu'aux maris qui sont présents à la maison.

Maxime misogyne

Le texte de cette image consiste d'une série d'aphorismes misogynes. Celui-ci suggère que la femme fâchée contre son mari se vengera en offrant ses faveurs sexuelles au voisin.

Maxime misogyne

Le texte de cette image consiste d'une série d'aphorismes misogynes. Le mot "voirie" suggère à la fois le grand chemin dans lequel ils se promènent, et le lieu où on laisse des imondices.

Maxime misogyne

Le texte de cette image consiste d'une série d'aphorismes misogynes. Dans celui-ci, la femme fait référence aux cornes qu'elle fait porter à son mari, littéralement et figurément.

Maxime misogyne

Le texte de cette image consiste d'une série d'aphorismes misogynes. Celui-ci suggère que la femme se vengera par l'adultère si son mari la bat.

Maxime misogyne

Le texte de cette image consiste d'une série d'aphorismes misogynes. Celui-ci suggère que le mari doit continuer à satisfaire l'appétit sexuel de sa femme comme dès les noces s'il ne veut pas qu'elle lui soit infidèle.

Maxime misogyne

Le texte de cette image consiste d'une série d'aphorismes misogynes. Celui-ci suggère que la femme a toujours envie de goûter les plaisirs sexuels des hommes autres que son époux.

Maxime misogyne

Le texte de cette image consiste d'une série d'aphorismes misogynes. Celui-ci suggère la probabilité que la femme "putain" fait de lui un cocu.

Maxime misogyne

Le texte de cette image consiste d'une série d'aphorismes misogynes. Cette dernière maxime fait encore référence aux cornes, dont le mari semble porter deux paires, un dédoublement de sa condition de mari trompé.

Canne

L'homme s'appuie sur une canne, suggérant combien la femme est un fardeau lourd.
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