Temps perdu.
Arrête-toi, Lecteur, à ce présent spectacle
Pour voir un Émouleur qui croit faire miracle,
Qui prétend à grands coups de lime et de marteau
Mettre la médisance et l'injure au tombeau.
Il pense en émoulant ces langues médisantes
Abaisser le caquet de milles impudentesé
Mais ma foi, son ouvrage se tournera en vain
Puisque de son travail il ne recevra rien
Sauf ton meilleur avis qu'il laisse sa brouette
Et qu'il prenne un couteau qu'il a près sa pochette
Pour leur couper la langue il gagnera bien plus
Et de gagne-petit le surnom n'aura plus.